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FICHE PAYS Uruguay Source : « GEOATLAS.com ® 2009 © Graphi-Ogre » Données générales Superficie : 176 215 km² Capitale : Montevideo (1,34 million d’habitants) Monnaie : peso uruguayen (UYU) (1 EUR = 25,70 UYU au 21 janvier 2013) Langue : espagnol Source : « GEOATLAS.com ® 2009 © Graphi-Ogre » Population : 3,4 M d’habitants Démographie : Âge moyen : 33,8 ans Population de plus de 65 ans : 19 % Croissance démographique : + 0,4 % Indice de fécondité : 1,97 Espérance de vie à la naissance : 76 ans Infrastructures : L’Uruguay compte 15 ports dont 7 ports commerciaux : Montevideo, Nueva Palmira, Colonia, Fray Bentos, Juan Lacaze, Paysandú, Salto. Ceux-ci bénéficient d’un régime de « Puertos libres » : dans l’enceinte du port, la circulation des marchandises est exonérée de certains impôts comme la TVA. Il y a 5 aéroports internationaux en Uruguay : Carrasco, Punta del Este, Colonia, Salto, Rivera y Santa Bernardina. L’aéroport international de Carrasco, situé à 5 km de Montevideo, est le principal aéroport du pays. Il s’agit de l’un des plus modernes d’Amérique du Sud. En 2011, 31 029 tonnes de marchandises et 1,9 M de passagers y ont transité. L’aéroport de Carrasco bénéficie du régime de « Aeropuerto libre ». Cela se traduit par des avantages logistiques, douaniers et fiscaux pour les entreprises qui realisent des opérations au sein de l’aéroport. Il y a 12 zones franches en Uruguay, situées dans les villes de Colonia, Nueva Palmira, Montevideo, Florida, Rivera, Río Negro, Nueva Helvecia y Libertad (permission d’exercer tout type d’activité, commerciale, industrielle ou de services). Les usagers des zones franches peuvent importer des marchandises, des services et des matières premières, quelle que soit leur origine, sans payer de droits d’importation ni d’impôts. Les biens produits dans les zones franches peuvent être vendus sur le territoire douanier uruguayen sans restriction, après paiement de tous les droits de douane et impôts. En 2012, les zones franches représentaient 11 % du total des marchandises exportées par l’Uruguay. -1- © 2013 – UBIFRANCE FICHE PAYS L’Uruguay dispose du réseau routier le plus dense d’Amérique du Sud avec 8 785 km de routes dont 7 845 km de routes asphaltées. Enfin, l’Uruguay dispose d’un réseau ferroviaire de 2 993 km dont 1 652 km sont actuellement opérationnels. L’investissement en infrastructures atteindra les 2 Mds USD en 2 ans. Ces investissements sont financés par le secteur privé et public et permettront de renforcer l’industrie logistique de l’Uruguay. Pour le moment, les investissements en infrastructures ont servi à réparer, construire et maintenir 8 740 km de routes. Les services de télécommunication ont une large couverture sur tout le territoire uruguayen. Accès de la population aux TIC Pénétration téléphonie fixe (2012) 30,8 % (1 M de lignes en service) Pénétration téléphonie mobile (2012) Pénétration des ordinateurs (2010) Pénétration internet (2011) 145 % (4,8 M de lignes en service) 69 % 52 % Source : Uruguay XXI Données politiques Type de régime : République de type présidentielle. Mandat présidentiel : 5 ans (non renouvelable). Les dernières et prochaines élections : Élection présidentielle : novembre 2009. Les principaux dirigeants (entrés en fonction en mars 2010) : Président de la République M. Jose Mujica Vice-Président, Président du Sénat Ministre de l’Intérieur Ministre de l’Economie et des Finances Ministre des Relations extérieures Ministre de la Défense Ministre de l’Éducation et de la Culture Ministre des Transports et des Travaux publics Ministre de l’Industrie, de l’Énergie et des Mines M. Danilo Astori M. Eduardo Bonomi M. Fernando Lorenzo M. Luis Almagro Lemes M. Eleuterio Fernandez Huidobro M. Ricardo Ehrlich M. Enrique Pintado M. Roberto Kreimerman Données économiques en 2011 et 2012 Principaux indicateurs économiques par pays Indicateurs PIB Déficit public en % du PIB Dette publique en % du PIB -2- © 2013 – UBIFRANCE Uruguay (2011) Uruguay (projections 2012) France 46,71 Mds USD 52,3 Mds USD 2 808 Mds USD - 0,8 % PIB - 1 % PIB 5,5 % 58,3 % 49 % 85,3 % (3 trim. 2011) e FICHE PAYS PIB par habitant 13 866 USD 15 485 USD 44 401 USD Taux de croissance 5,7 % 3,5 % 1,7 % Taux d’inflation 8,1 % 7,4 % 2,5 % 6% 6% 9,3 % (3 trim. 2011) Taux de chômage e Sources : Banque mondiale, FMI projections 2012 Situation économique du pays Le tissu économique uruguayen est basé sur l’industrie, le commerce et les services bancaires (Montevideo), ainsi que sur l’agriculture, l’élevage (dans l’intérieur du pays) et le tourisme (côte est). L’économie uruguayenne a bénéficié d’expansion pendant neuf années consécutives (5,7 % en moyenne). Le FMI estime à 3,5 % la croissance économique pour 2012 contre 5,7 % en 2011, largement induite par la demande domestique forte. Le PIB par habitant de l’Uruguay (13 866 USD) est l’un des plus élevés d’Amérique du Sud (10 942 USD en Argentine et 12 594 USD au Brésil). Les investissements étrangers sont attirés par la stabilité politique, l’environnement des affaires et la main-d’œuvre qualifiée. Hormis l’inflation, l’ensemble des données macroéconomiques sont saines : faible déficit budgétaire, taux d’endettement en constante réduction, chômage peu élevé et balance commerciale équilibrée. Situation financière du pays Le Président Mujica a prolongé l’action économique de son successeur, qui avait rassuré les milieux d’affaires en menant une politique budgétaire et monétaire prudente, accompagnée d’un programme de réformes structurelles, visant à attirer les investissements étrangers. Il s’appuie sur son vice-Président Danilo Astori, qui avait réformé le système fiscal en 2007 et permis la création d’un impôt sur les revenus des personnes physiques. En 2010, l’Uruguay a progressé dans la voie de la transparence financière avec l’adoption par le parlement d’une nouvelle loi de flexibilisation du secret bancaire et en signant plusieurs accords bilatéraux en matière fiscale (douze sont requis par l’OCDE pour sortir de la « liste grise » des États insuffisamment coopératifs en matière fiscale). Politiques fiscale et économique du pays M. Mujica poursuit la politique économique libérale menée depuis 2005. Il collabore activement avec le FMI et recherche des investissements étrangers ; le pays s’est doté d’une agence de promotion des investissements, Uruguay XXI. Il rassure les milieux d’affaires en menant une politique budgétaire et monétaire prudente, qui a consuit à une réévaluation récente de la note de sa dette. Accords politiques, juridiques et multilatéraux Accord entre le gouvernement de la République française et le gouvernement de la république orientale de l’Uruguay relatif à l’échange de renseignements en matière fiscale (entré en vigueur le 31 décembre 2010). Accord entre le gouvernement de la République française et le gouvernement de la république orientale de l’Uruguay sur l’encouragement et la protection réciproques des investissements (entré en vigueur le 9 juillet 1997). Pour plus d’informations, cf. infra, la partie « Protection des investissements étrangers ». OMC : membre fondateur. Mercosur : l’Uruguay est membre du Mercosur (Marché commun du sud) depuis sa création en 1991 et applique donc le tarif extérieur commun (TEC), à quelques exceptions près qui sont généralement soumises à des taux inférieurs. -3- © 2013 – UBIFRANCE FICHE PAYS Commerce extérieur Importations en 2011 : 7,7 Mds EUR Exportations en 2011 : 5,7 Mds EUR Poids de la France dans les importations de l’Uruguay: 2 % des importations de l’Uruguay. État des lieux du commerce extérieur L’Uruguay exporte principalement des produits agricoles (viandes et céréales, qui représentent 63 % des exportations hors secteur forestier). Le pays a cependant tenté de diversifier sa matrice exportatrice, en développant une industrie papetière, les exportations de cellulose atteignant 1,1 Mds USD en 2011 soit 14 % des exportations du pays. La balance des services a d’ailleurs été largement positive (2,9 % du PIB), en particulier grâce à une bonne saison touristique. Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB de l’Uruguay : agriculture et pêche : 30 % ; industrie et mines : 20 % ; services : 50 %. Les échanges commerciaux bilatéraux ont atteint les chiffres records de 228 M EUR en 2011 et 251 M EUR entre juillet 2011 et juin 2012. Le solde de nos échanges avec l’Uruguay, excédentaire, atteint 61,2 M EUR (+ 11,4 %). Il s’agit e du 51 excédent français au premier semestre 2012. Les exportations françaises sont principalement constituées de matériels de transport, produits chimiques, parfums et cosmétiques et d’équipements mécaniques, matériel électrique, électronique et informatique. Sur les 11 premiers mois de 2012, nos exportations ont crû de 16,7 % par rapport à la même période en 2011 pour atteindre 180 M EUR. Entre janvier et novembre 2012, les importations françaises en provenance d’Uruguay étaient de 69 M EUR soit une hausse de 23 % par rapport à la même période en 2011. Elles sont constituées de bois, papier et carton, suivies par des produits des industries agroalimentaires. France 196 M EUR 75 M EUR Uruguay Source : Douanes, estimations 2012 Principales exportations françaises vers l’Uruguay (2011) Types de biens Automobiles Machines et équipements électriques Réacteurs nucléaires Combustibles minéraux Produits pharmaceutiques Cosmétiques Instruments et appareils d’optique, appareils médico-chirurgicaux Sources : GTA -4- © 2013 – UBIFRANCE Parts dans les exportations totales de la France vers l’Uruguay (en %) 37 17 13 7 4 3 2 FICHE PAYS Principales exportations uruguayennes vers la France (2011) Types de biens Parts dans les exportations totales de la France vers l’Uruguay (en %) Pâtes de bois Viandes et abats comestibles Poissons et crustacés Peaux et cuirs Produis chimiques organiques Laits, œufs, miel Céréales 33 26 9 5 4 4 3 Sources : GTA Les secteurs porteurs et la présence française Secteurs 1 2 3 4 5 Grande distribution Santé Agroalimentaire Automobile Cosmétiques Présence française Casino (Disco, Devoto, Disco) Institut Pasteur, Sanofi Aventis, Virbac Danone (Salus, Fort Masis) Sodexo, Bonprole Renault Trucks, Faurecia L’Oréal, Pierre Fabre, Ulric de Varens Source : Ubifrance Un peu plus d’une cinquantaine d’entreprises françaises sont présentes en Uruguay, assurant près de 8 000 emplois. Les plus importantes en nombre d’emplois sont Casino (7 000 employés), Danone, Bongrain, Faurecia et L’Oréal qui emploient entre 150 et 200 salariés chacune. L’Oréal Uruguay, créée en 1958, détient près du tiers du marché des cosmétiques. À travers ses filiales (Odaler, Disco et Devoto), Casino est présent en Uruguay depuis 1998 et contrôle près du 60 % de la grande distribution. En 2011, le groupe a cédé le contrôle direct de ses filiales uruguayennes à sa filiale colombienne Almacenes Exito (filiale à 55 % du groupe français). Cette opération a eu pour objet d’intégrer d’avantage les filiales du groupe au sein du continent sud-américain. En matière d’industrie agroalimentaire, l’entreprise Bonprole, installée en Uruguay depuis 2000, est une joint-venture entre la coopérative Conaprole (10 %) et Bongrain (90 %). L’entreprise Salus, filiale de Danone, implantée en Uruguay depuis 2001, détient 65 % du marché des eaux minérales naturelles et prévoit d’importer en Uruguay prochainement les eaux Évian et Badoit (le lancement de l’eau Évian est prévu pour le dernier trimestre 2012). Fort Masis SA, également du groupe Danone, se consacre à la distribution de produits laitiers. Dans l’industrie de l’automobile, le groupe français d’ingénierie et de production d’équipements automobiles Faurecia, a installé son usine dans le département de San José pour la fabrication de revêtements de sièges en cuir et en textile. Cette usine, a réalisé ses premières exportations en avril 2011, destinées principalement au marché brésilien mais aussi au marché argentin. -5- © 2013 – UBIFRANCE FICHE PAYS Les investissements En millions EUR IDE français en Uruguay IDE uruguayen en France 2008 2009 2010 2011 313 314 319 320 5 4 0 0 Source : Banque mondiale La France est l’un des premiers investisseurs en Uruguay, avec un stock d’IDE de 320 M EUR en 2011 (le stock total d’IDE français pour l’Amérique latine a cru 30 % en 2010 et se situe à 34,8 Mds EUR). Selon la Banque de France, le flux d’IDE français en Uruguay s’amenuise cependant : - 47 M EUR en 2007, - 28 M EUR en 2008, - 18 M EUR en 2009 et - 6 M EUR e en 2010. Les flux d’IDE français en Amérique latine ont atteint 4,9 Mds EUR en 2010, l’Uruguay étant le 5 pays de destination des IDE français en Amérique latine. Les relations économiques franco-uruguayennes sont davantage marquées par l’importance relative de nos investissements que par nos échanges commerciaux. Le pays a mis en place une véritable stratégie de captation des IDE. Il dispose d’un cadre légal (issu de la loi du 7 janvier 1998 sur la promotion des investissements) particulièrement attractif pour les investissements étrangers. Il n’existe en particulier aucune restriction aux transferts de capitaux. Par ailleurs, les investissements font l’objet d’exonérations fiscales pouvant aller de 51 % à 100 % du montant investi. Les investissements Total a remporté en mars 2012 l’une des huit licences d’exploration et d’exploitation d’hydrocarbures dans les eaux territoriales uruguayennes. Le groupe français s’apprête à y investir 344 M USD. Total a obtenu le bloc 14, l’un des blocs les plus convoités. Le contrat entre Total et la compagnie pétrolière de l’Uruguay (Administración Nacional de Combustibles, Alcoholes y Portland, ANCAP) a été signé en novembre 2012. Il s’agira d’un « accord de production partagée », d’une durée de 30 ans (renouvelables par ANCAP pour dix ans supplémentaires). En cas de découverte d’hydrocarbures, la compagnie mettra en place une joint-venture avec ANCAP dont la part sera de 30 %. Protection des investissements étrangers La loi n° 16.906 du 7 janvier 1998 sur la protection et la promotion des investissements, dont l’application est régie par le décret n° 455/07 du 26 novembre 2007, établit le cadre général des mesures d’incitation et de promotion en faveur de l’investissement en Uruguay, principalement sous forme de franchises fiscales. Pendant la période considérée, la réglementation régissant les investissements a été modifiée et les incitations accordées aux entreprises ont été étendues, dans le cadre d’un nouveau régime. La législation uruguayenne prévoit la possibilité de consentir des incitations pour des activités qui, entre autres choses, aident à accroître et à diversifier les exportations ou favorisent l’emploi de main-d’œuvre et d’intrants locaux. D’une manière générale, le régime d’investissement de l’Uruguay est ouvert à l’investissement privé, y compris étranger. La loi sur l’investissement garantit l’égalité de traitement entre investissements étrangers et investissements nationaux. Des restrictions à l’investissement privé sont appliquées uniquement dans les secteurs qui sont considérés comme étant d’intérêt public national, tels que les services de téléphonie fixe, les services de distribution d’eau et d’assainissement, et certains secteurs spécifiques des assurances et des transports. Aucune autorisation préalable n’est requise pour effectuer un investissement, même étranger. Les entreprises étrangères peuvent exercer leurs activités par l’intermédiaire d’une filiale, d’une succursale ou d’un bureau de représentation permanente, et peuvent détenir jusqu’à 100 % du capital social. Il n’y a pas de restrictions concernant les flux entrants et sortants de capitaux ni le transfert de bénéfices, de dividendes ou d’intérêts. Les investisseurs étrangers bénéficient des mêmes mesures incitatives que les investisseurs locaux. -6- © 2013 – UBIFRANCE FICHE PAYS Environnement des affaires et conseils pratiques Les usages du pays Les us et coutumes y sont proches de ceux qu’on observe en Europe en matière de relations commerciales et d’affaires. Les différences culturelles ne sont pas majeures et il est aisé de s’y adapter. Quelques précautions sont nécessaires toutefois : il est recommandé d’arriver à l’heure à un rendez-vous d’affaires, même si la ponctualité peut faire défaut chez votre interlocuteur. L’entretien commence toujours par l’échange de cartes de visite, rédigées en espagnol si possible. L’entretien se déroule généralement en espagnol, parfois en anglais, rarement en français. Il est par ailleurs conseillé d’appeler votre interlocuteur par la civilité indiquée sur la carte de visite, soit Doctor, Licenciado, Contador, Arquitecto, etc. Les pratiques commerciales du pays Mode de règlement Le virement bancaire international Le virement Swift constitue le moyen le plus rapide et le moins coûteux. Il s’appuie sur le réseau électronique interbancaire Swift, auquel sont affiliées plusieurs milliers de banques dans le monde. La remise documentaire La remise documentaire consiste pour l’exportateur à confier à sa banque les documents commerciaux et financiers, avec mandat de les faire remettre par une banque à l’acheteur contre paiement comptant ou engagement de payer à une échéance donnée. Elle offre l’avantage de la simplicité, mais ne constitue pas une garantie de paiement et suppose donc une relative confiance envers votre acheteur. Le crédit documentaire Le crédit documentaire est un engagement écrit pris par une banque à la demande de votre acheteur ou de vous-même lorsque vous agissez à l’import, de vous payer ou de payer un montant déterminé contre remise, dans un délai fixé, des documents conformes prévus à l’ouverture du crédit documentaire. Cette technique occupe une place de choix parmi les paiements internationaux. Elle offre la meilleure sécurité et sa mise en œuvre répond à des règles uniformes dans tous les pays ‒ règles précisées dans la brochure n° 500 de la Chambre de commerce internationale, applicables depuis 1994. La différence essentielle entre la remise documentaire et le crédit documentaire réside dans le fait que la remise documentaire ne comporte aucun engagement de paiement d’une ou plusieurs banques. Règlementations de base à consulter : « Puertos libres » : loi des ports 16.246 d’avril 1992, décret réglementaire 412/992 ; « Aeropuerto libre » : loi 17.55, décret réglementaire 409/008 ; Zones granches : loi 15.921 du 17 décembre 1987 ; Protection des investissements étrangers : loi 16.906 du 7 janvier 1998. Règles de communications lors des contacts professionnels et personnels Le contact est « latin », amical comme en Espagne, mais renforcé par un tutoiement direct généralisé plus marqué. Ne pas se formaliser, mais dès la deuxième rencontre on fait « la bise » à ses clients, à ses fournisseurs, à ses banquiers… Les discussions sont très informelles et la partie « affaires » n’est pas directement abordée. De façon générale, et plus que dans tout pays européen, il faut accepter de passer du temps pour établir une relation. -7- © 2013 – UBIFRANCE FICHE PAYS Sources : Uruguay XXI : www.uruguayxxi.gub.uy ; Banque mondiale : www.banquemondiale.org ; OMC : www.wto.org ; FMI : www.imf.org ; Ministère des Affaires étrangères : www.diplomatie.gouv.fr. En matière de commerce international, le paiement de « faveurs » peut s’avérer une pratique courante afin de favoriser la conclusion d’une affaire. Une quelconque facilité (matérielle ou pécuniaire) peut être attendue en échange de services fournis par l’administration, ou par d’autres entreprises. Ainsi, certaines entreprises qui travaillent régulièrement à l’international peuvent être invitées à payer des pots-de-vin en vue de gagner des contrats, ou des « pourboires » afin d’obtenir un traitement prioritaire de leur dossier au sein des administrations. L’entreprise doit cependant être consciente que pratiquer la corruption peut être dangereux d’une part parce que certains pays la condamnent fortement aux travers de mesures anti-corruption, d’autre part parce que la corruption peut avoir des implications directes sur la gestion de l’entreprise. Le manager international doit être très attentif à tracer une ligne distincte entre « la voie raisonnable » pour faire du commerce international, et des pratiques relevant directement de la corruption. Les pots-de-vin ouvrent la voie vers une performance de mauvaise qualité et à la perte de repères moraux parmi le personnel de l’entreprise. La corruption mène à la propagation de pratiques commerciales contraires à l’éthique. C’est pourquoi l’OCDE a adopté une convention, en décembre 1997, sur la lutte contre la corruption qui établit des normes juridiquement contraignantes tendant à faire de la corruption d’agents publics étrangers dans les transactions commerciales internationales une infraction pénale et prévoit un certain nombre de mesures visant à mettre en œuvre efficacement cette infraction. Notre Agence souscrit aux principes de cette convention et invite l’ensemble de ses clients à prendre connaissance du décret n° 2000-948 du 28 septembre 2000 portant publication de cette Convention et à en mesurer les enjeux dans le cadre de leurs pratiques professionnelles. -8- © 2013 – UBIFRANCE FICHE PAYS UBIFRANCE vous propose quatre gammes complètes de produits et services d’accompagnement pour vous aider à identifier les opportunités des marchés et à concrétiser vos projets de développement international. • Gamme Conseil : pour obtenir la bonne information sur les marchés étrangers et bénéficier de l’expertise des spécialistes d’UBIFRANCE. • Gamme Contact : pour identifier vos contacts d’affaires et vous faire bénéficier de centaines d’actions de promotion à travers le monde. • Gamme Communication : pour communiquer à l’étranger sur votre entreprise, vos produits et votre actualité. • Volontariat International en Entreprise (VIE) : pour optimiser votre budget ressources humaines à l’international Retrouver le détail de nos produits sur : www.ubifrance.fr Guide des affaires Argentine Les clés pour réussir sur ce marché ! Edition 2012 Cliquez ici pour plus d’informations © 2013 – Ubifrance Toute reproduction, représentation ou diffusion, intégrale ou partielle, par quelque procédé que ce soit, sur quelque support que ce soit, papier ou électronique, effectuée sans l’autorisation écrite expresse d’Ubifrance, est interdite et constitue un délit de contrefaçon sanctionné par les articles L.335-2 et L.335-3 du code de la propriété intellectuelle. Auteur : UBIFRANCE Argentine – Bureau de Buenos Aires Adresse : Av. Libertador 498 - 17e étage C1001ABR Buenos Aires Clause de non-responsabilité : Rédigée par : Mélissa Herlaut Ubifrance ne peut en aucun cas être tenu pour responsable de l’utilisation et de l’interprétation de l’information contenue dans cette publication dans un but autre que celui qui est le sien, à savoir informer et non délivrer des conseils personnalisés. 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