Jules Supervielle - Oloron Sainte

JULES SUPERVIELLE
Poète.
1884 / 1960
Jules Supervielle est né en Uruguay en 1884 d’un père béarnais et d’une mère basque.
Après sa naissance, ses parents, son oncle et sa tante décident de partir en France pour leur
voyage de noce. Mais après avoir retrouvé leur famille, les parents de Jules décèdent après avoir
malencontreusement absorbé du vert de gris. Son oncle et sa tante l’adoptent et retournent à Montevideo avec lui. Ce n’est qu’à l’âge de neuf ans qu’il découvre la vérité, éveillant en lui un sentiment de malaise qui est accentué par les nombreux va-et-vient qu’il fait entre l’Uruguay et la
France.
Son attachement au Béarn se faisant pressant, il décide de s’y installer et, sans doute inspiré
par ce qui l’entoure et par sa quête désespérée à retrouver ses parents décédés, il commence à
écrire.
Partagé, le poète et écrivain domine ses angoisses et tente de réconcilier la vie et la mort
qui l’obsède car il se sait atteint d’arythmie cardiaque. Il sait, à force de travail rendre " intérieure " la campagne et traduire la magie du voyage. D’ailleurs, il tient à honorer la ville d’Oloron
Sainte-Marie et la décrit dans deux de ses recueils ; il y synthétise, par une sorte de vue aérienne,
les caractéristiques essentielles de la cité de ses aïeux avec, en arrière-plan, les cimes pyrénéens.
Lorsqu’il décède en 1960, il est inhumé au cimetière de Sainte-Croix d’où il peut chercher à communier avec le souvenir de ses ascendants.
EXTRAIT DE BIBLIOGRAPHIE :
" Poèmes de l’Amour triste " (1919)
" Boire à la source, carnet d’un retour au pays natal "
" L’homme de la pampa " (1925)
" Gravitations " (1925)
" Le voleur d’enfant " (1926)
" Forçat " (1930)
" L’enfant de la haute mer " (1931)
" La belle du bois " (1932)
" Les amis inconnus " (1934)
" Schéhérazade " (1934)
" Bolivar " (1936)
" Oublieuse " (1949)
" Naissance " (1951)
" Le corps tragique " (1959)