Membre de l`État Major : Mattéo Garcia Introduction : Rappel

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Membre de l`État Major : Mattéo Garcia Introduction : Rappel
Comité : Comité sur l'environnement
Issue : Pouvons-nous imaginer une vie sans voitures ?
Membre de l’État Major : Mattéo Garcia
Position : Vice-président
Introduction :
1 646 500 000. C'est l'estimation faite aujourd'hui du parc automobile mondial. Celui-ci
est en constante augmentation depuis les premières voitures vendues au XIXème siècle.
On estime même que 144 voitures sortent des usines dans le monde par minute.
Cependant, le trafic automobile est responsable d’au moins la moitié de la pollution
atmosphérique. Les substances qu’il émet peuvent entraîner la production d’ozone
troposphérique et provoquer des problèmes de santé : asthmes, allergies diverses et
d’autres maladies respiratoires qui s’avèrent parfois mortelles. Selon l’Organisation
mondiale de la santé (OMS), la pollution atmosphérique causée par le transport routier
entraîne plus de morts que les accidents de la route.
La question qui se pose alors est : Est-il possible d'imaginer une vie sans voitures, pour le
bien de l'environnement, alors que celle-ci est le moyen de transport principal dans le
monde ?
Nous allons dans un premier temps rappeler l'importance de la voiture au fil du temps
dans la vie des Hommes, puis présenter son impact sur l'environnement et enfin les
différentes réponses à cette question.
Rappel historique :
Si la voiture tient aujourd’hui une place essentielle dans le quotidien de la plupart des
Hommes, son histoire est le fruit d’une longue évolution :
L’invention de l’automobile à vapeur se fait au XIXème siècle, mais celle-ci est encore
réservée à quelques privilégiés.
Cependant, la Seconde Révolution Industrielle marque un véritable tournant dans
l’histoire des transports : les véhicules se multiplient, les réseaux routiers se tissent,
l’Homme découvre la facilité… et l’automobile s’impose comme le principal de moyen
de transport.
En 1907, on dénombre 250 000 véhicules.
La création de la célèbre Ford T, voiture emblématique, double le parc automobile avec
de nouveaux moyen de production beaucoup plus efficaces.
Au sortir des Trente Glorieuses, période de consommation frénétique, on estime le
nombre de voitures à 300 millions.
Bien que montrée du doigt au fil des années, la voiture est devenue incontournable.
Le prix des carburants en hausse constante, les différentes crises pétrolières, le
réchauffement climatique, ne découragent en rien les conducteurs.
Aujourd'hui, l'automobile fait partie du quotidien de la population.
Pour la plupart des Hommes, elle est indispensable pour se déplacer, même lors de
trajets courts, pour par exemple récupérer ses enfants à l'école, faire ses courses, partir
en vacances ou assurer ses déplacements professionnels.
Impact sur l'environnement :
Depuis plusieurs années, les effets polluants relatifs à l'utilisation de carburant fossile
tel que le pétrole dans la voiture font l'objet d'une attention particulière. En effet, il a
été maintes fois prouvé que les émissions polluantes provenant des tuyaux
d'échappement des véhicules sont en grande partie responsables de l'effet de serre, et
que les émissions des climatiseurs contribuent à l'appauvrissement de la couche d'ozone
entraînant ainsi des conséquences néfastes sur la qualité de l'air et sur notre
environnement. Le smog, les pluies acides, les gaz à effet de serre et l'amincissement de
la couche d'ozone stratosphérique en sont les principales conséquences.
Les gaz à effet de serre sont souvent désignés comme étant le moteur des changements
climatiques qui semblent vouloir se dessiner.
L’effet de serre est un processus naturel de réchauffement de l’atmosphère qui
maintient la température de la planète à un niveau élevé pour permettre la vie. On
estime que la température moyenne augmente de 0,3° C. par décennie qui a comme
conséquences des tempêtes tropicales qui sont de plus en plus violentes, des inondations
dans les zones côtières...
Le dioxyde de carbone est à l’origine de plus de la moitié de l’ensemble des tendances
en matière de changement climatique, et ce sont les voitures qui en sont responsables à
elles seules de 14% des émissions totales de gaz carbonique. Grâce aux améliorations
concernant l’efficacité énergétique, les émissions de gaz carbonique ont diminué.
Cependant, les émissions totales ont augmenté par la suite de l’accroissement du
nombre de véhicules en circulation.
Ainsi, les gaz à effet de serre contribuent à l’élévation des températures sur la planète
Terre modifiant les climats de tous les coins du monde.
Aussi, toutes les formes de précipitations acides (pluie, neige, brume et brouillard,
grêle, neige, rosée, smog et aérosols, etc.) dégradent, voire détruisent, des
écosystèmes et certains bâtiments fragiles anciens.
L'impact sur l'environnement des voitures est donc conséquent, c'est pourquoi de plus en
plus de personne essayent de trouver un moyen de limiter leur utilisation et voire
d'imaginer une vie sans celles-ci.
Quelques réponses :
Il existe déjà différents moyens pour limiter les conséquences environnementales de
l'utilisation de la voiture :
Améliorer le rendement du moteur : Moins consommer de carburant pour moins polluer,
la solution paraît évidente. Pourtant, la mise sur le marché de modèles moins gourmands
en énergie n’est pas vraiment la norme. La principale source d’économie de carburant
est le rendement du moteur (20 % de gain espéré), puis la masse du véhicule (10-15 %),
les frottements à l’intérieur du moteur (environ 10 %), l’augmentation du couple
spécifique (environ 10 %), puis les frottements et l’aérodynamique générale du véhicule.
Mais ces changements nécessitent l’incorporation de technologies très pointues. Les
moteurs diesel ont un meilleur rendement et contribuent ainsi à limiter l’effet de serre
par rapport au moteur à essence. Ainsi, certains modèles peuvent déjà parcourir 100
kilomètres avec seulement trois litres de carburant. Mais les émissions d’oxydes d’azote
et de particules des moteurs diesel constituent des sources de pollution, qui en font des
alternatives discutées. Si l’on ajoute que l’offre en carburant diesel est limitée, cette
solution apparaît globalement insuffisante à long terme.
Opter pour les biocarburants : Le gouvernement français a par exemple fait des
biocarburants l’une de ses priorités face au réchauffement de la planète (et
accessoirement la flambée des prix du pétrole). Le président lui-même s’est engagé sur
le dossier instant sur l’ambition d’incorporer 10 % de carburant végétaux dans les
carburants classiques en 2015. Ces carburants sont issus de la fermentation de produits
de culture. Actuellement, ils ne pèsent que 1,2 % de la consommation totale de
carburants en Europe. On peut schématiquement distinguer le bioéthanol dans lequel
l’alcool se substitue à l’essence et le biodiesel où l’huile végétale remplace le gazole.
Face à l’effet de serre, une étude indépendante de l’Imperial College parle d’une
réduction de 70 % d’émissions de CO 2 si l’on considère le cycle complet, c’est-à-dire en
tenant compte en amont de l’absorption de CO 2 par les plantes, utilisée pour la
fabrication de l’E85. L’intérêt écologique de ces carburants est uniquement lié à leur
source.
D’autres énergies alternatives peuvent séduire : le GPL (gaz de pétrole liquéfié) et le
GNV (gaz naturel pour véhicules) dégagent moins de CO2 que l’essence.
Voiture électriques ou hybrides : Pas de bruit, pas d’émissions de gaz à effet de serre…
La voiture électrique pourrait constituer une solution intéressante mais elle encore du
mal à convaincre. La technologie reste encore à améliorer : les faibles performances,
l’autonomie limitée et le prix excessif des prototypes constituent pour le moment un
réel frein au développement de cette solution. Seules quelques villes peuvent faire ce
choix pour les transports en commun limité à des déplacements urbains. Un
développement qui implique notamment la mise ne place de bornes de rechargement.
Une solution plus aisément réalisable est la mise au point de véhicules hybrides,
associant un moteur électrique et un moteur thermique. Utilisés alternativement, ils
peuvent se compléter pour trouver le meilleur compromis entre préservation de
l’environnement et performances de conduite.
Changer les comportements : Plus importants encore que des solutions technologiques,
certains changements de comportements permettent de réduire les émissions de CO 2 .
En favorisant l’utilisation des transports en commun (bus, tramway, métro…), le
covoiturage, la circulation alternée, en donnant la priorité à des modes de transport
écologiques (vélo, piétons…), des choix politiques locaux et individuelles permettent
d’agir sur les émissions de gaz à effet de serre.
Aussi, certaines villes expérimentent des journées de fermeture de la ville aux voitures :
Les premières expériences de journées sans voiture remontent à 1956, lorsque la Crise
de Suez force certains pays à prendre des mesures drastiques pour économiser du
carburant. En Belgique, aux Pays-Bas et en Suisse, celles-ci prendront la forme de
dimanches sans voiture entre novembre 1956 et janvier 1957. Ces opérations seront
répétées en Suisse et en Belgique en 1973 à l'occasion de la crise pétrolière. La première
manifestation officielle moderne eut lieu en juin 1996 à Reykjavik en Islande. Les
autorités y avaient organisé une journée sans voiture pour encourager les habitants à
une mobilité plus propre, moins consommatrice d'énergie et moins dangereuse. Depuis
1998, un nombre croissant de villes y ont adhéré (avec un nombre maximal de près de
1500 villes en 2005). En 2006, le nombre total a diminué, tout en impliquant de
nouvelles villes participantes. L'initiative fut officiellement lancée à échelle européenne
en 1998, inscrite dans une Semaine de la mobilité qui présente une thématique
différente chaque année. L'idée de situer cette journée à date fixe, le 22 septembre
semble souvent céder devant les difficultés à l'organiser un jour de semaine dans les
grandes villes.
Bibliographie / Webographie :
carfree.fr
Wikipédia
lesechos.fr

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