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8 COMPIÈGNE ET OISE COURRIER PICARD LUNDI 10 MARS 2014 ÉCONOMIE FAITS & MÉFAITS VENETTE Collision entre une voiture et un moto Une moto et une voiture sont entrées en collision entre le rond-point de Proméo et celui de Carrefour, ce dimanche 9 mars, en fin de matinée. La passagère de la moto, âgée d’une cinquantaine d’années, a été légèrement blessée et transportée au centre hospitalier de Compiègne. ÉLINCOURT-SAINTEMARGUERITE Le motard perd le contrôle Un motard a été transporté au centre hospitalier de Compiègne, samedi 8 mars en milieu d’après-midi. Alors qu’il circulait sur la RD 142, il a perdu le contrôle de son engin et a été lègèrement blessé. BABŒUF Voiture en tonneaux sur l’ex-RN 32 Un accident s’est produit le long de l’axe Noyon-Chauny, samedi 8 mars, à 19 h 30 : un Axonais, seul en cause, a perdu le contrôle de sa voiture, qui a fait des tonneaux. Le conducteur a été transporté vers l’hôpital de Chauny par les sapeurs-pompiers de Noyon. PIERREFONDS L’incendie détruit la pizzeria Dans la soirée du vendredi 7 mars, vers 22 heures, un incendie s’est déclenché à la pizzéria La Petite Venise. Les clients qui étaient encore attablés ont dû être évacués. Le feu, qui serait parti du four, a ravagé le bâtiment, situé dans la rue du Baudon. Quatre lances ont été mises en place par les sapeurs-pompiers de Compiègne et d’Attichy qui ont été dépêchés sur place, et son restés une bonne partie de la nuit. Aucune victime n’est à déplorer. Le locataire de l’appartement situé au-dessus du restaurant a dû être relogé dans sa famille. THOUROTTE Appartement incendié Dans la nuit du vendredi 7 au samedi 8 mars, vers 4 heures du matin, un incendie s’est déclenché dans un appartement de la place Pierre-MendèsFrance. Le petit appartement a été entièrement détruit par les flammes. Quatre des personnes qui se trouvaient à l’intérieur ont été transportées au centre hospitalier de Compiègne, par les sapeurs-pompiers de la ville. Deux d’entre eux étaient brûlés aux mains et dans le dos ; l’un a été incommodé par les fumées ; la quatrième en état de choc. Le feu a été éteint par les pompiers de Compiègne et de Thourotte, qui ont lutté contre les flammes pendant près de quatre heures. CLO0208. Affimet se sort de la crise Primée par la CGPME de l’Oise, la fonderie aluminium vise maintenant les marchés internationaux. onderie aluminium travaillant à plus de 80 % pour le secteur de l’automobile, Affimet, installée dans la zone industrielle nord de Compiègne, aurait pu se sortir bien plus mal en point de la crise que l’économie traverse depuis 2008. À en croire son principal dirigeant, Philippe Marillaud, mais aussi la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME) de l’Oise, qui a choisi de la distinguer (lire par ailleurs), l’entreprise présente même désormais des perspectives intéressantes. La fonderie emploie aujourd’hui 80 salariés. Elle en a compté près de 240, du temps de Pechiney. Mais c’était avant. Avant 2007, lorsque l’entreprise a traversé une crise grave, un nouveau plan social et connu un rachat par la société Recovco. La société Aurea, groupe européen de développement durable spécialisé dans le recyclage et le rachat de société, a sauvé Affimet d’un naufrage certain en 2009. « Aurea a investi pour capitaliser sur l’outil, explique Philippe Marillaud, directeur du pôle métaux chez Aurea, et il a continué à redynamiser l’entreprise pour l’aider à prendre des parts de marché dans l’automo- F bile. » Et dans la période que l’industrie vient de traverser, le redressement de la situation n’a pas forcément été de tout repos. « Être dans l’amélioration de notre compétitivité » « Affimet fait partie du pôle métaux et alliages du groupe, détaille encore Philippe Marillaud. Ce pôle représente 70 à 75 % de l’activité du groupe. Quatre entreprises en font partie : Affimet, M-Lego à La FertéBernard (Sarthe) spécialisée dans le laiton, Poudmet à Bailleval (Oise) qui emploie 50 personnes et Trez à Chambéry (Savoie), spécialisée dans les poudres de zinc. » Cette société est la dernière à avoir été rachetée, en juillet 2013. Par ailleurs, le groupe gère une activité importante de recyclage des matières. Philippe Marillaud est directeur du pôle métaux du groupe Auréa. Stratégie qu’elle applique sur son site compiégnois. Affimet regarde maintenant plus Cinq entrepreneurs audacieux En tournée dans l’agglomération compiégnoise ce jeudi 6 mars, la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME) de l’Oise a initié une nouvelle action : le prix des Entrepreneurs audacieux. « En période compliquée, cela nous permet de mettre un coup de projecteur sur des entreprises qui osent investir, indique Charles Locquet, élu président du syndicat patronal en juin 2013. En période difficile, l’audace c’est d’oser continuer à investir. » Cinq entreprises ont été primées au cours de cette journée : Affimet, donc, mais aussi Goujon, In Vino, DMI et Desmarez. sereinement vers l’avenir et vient d’embaucher un responsable export. Vingt pour cent de l’activité sont réalisés à l’export et le dirigeant compte s’appuyer sur ces marchés extérieurs, principalement l’Allemagne, pour assurer son développement. L’objectif est « d’être continuellement dans l’amélioration de notre compétitivité. L’élan est là ! Il faut souligner que sans l’implication de tout le monde, cela n’aurait pas été possible. Nous avons réussi à maintenir notre savoir-faire sur place ». O.M. FAITS DIVERS Blessé à l’arme blanche à Noyon « Ce matin, il y avait du sang par terre, tout le long de la rue. Mais on n’a rien entendu cette nuit... » Ce quadragénaire était comme les autres habitants du quartier SaintBarthémy (ex-Réservoirs), dimanche 9 mars : surpris par l’arrivée de plusieurs véhicules de gendarmerie, en milieu de matinée. Les forces de l’ordre ont aussitôt bloqué le passage des automobilistes et des piétons dans une partie de la rue Gabriel-Fauré, entre les immeubles et la route de Guiscard. Quelques heures plus tôt, à l’aube, c’est à cet endroit qu’un Noyonnais avait été retrouvé blessé à l’arme blanche, en état d’ébriété. Des serviettes en papier maculées de sang jonchaient alors la chaussée jusqu’à un ensemble de logements HLM. Pendant que les services de La gendarmerie a procédé à des relevés et interrogé des riverains tout l’aprèsmidi, hier, rue Gabriel-Fauré, dans le quartier des Réservoirs. l’identification criminelle procédaient aux relevés, aux cours de l’après-midi, les gendarmes interrogeaient des riverains. « Ils m’ont demandé si j’avais entendu des coups de feu, affirme l’un d’eux. Ma voisine âgée a eu droit à la même question. Mais non, tout était calme. » Et pour cause : l’acte d’un agresseur n’est pas du tout avéré. « Nous essayons de reconstituer le puzzle. Cet homme a été blessé à un doigt, il n’y a rien de grave, précisait hier soir une source de la gendarmerie. C’était soit un accident ménager, soit une rixe mineure. Il y avait du sang, nous procédons aux investigations ». Pas de quoi émouvoir un retraité, laisse à la main : « Ce sang, puis la rue barrée, ça m’a surtout empêché de promener mon chien. » S.L.B.