Parcours, photos, découvertes
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# 686 Du 13 au 19 AVRIL 2015 anous.fr Culoe De Song au Zig Zag, le 4 avril dernier. Photo Gaëtan Tracqui/Zig Zag Parcours, photos, découvertes... Évasion Des idées de city breaks en Europe pour les beaux jours Expos Pierre Bonnard, un maître de la couleur au musée d’Orsay Presque célèbre Khairuddin Hori, de Singapour au Palais de Tokyo ALASDAIR GRAHAM, DAVID PETTIGREW ET GRAHAM LORIMER ÉLABORENT LE BLENDED SCOTCH WHISKY DANS LA PLUS PURE TRADITION DU CLAN CAMPBELL. ICI, LE TORRENT EMPORTE L’EAU POUR LE CLAN, RICARD SA. au capital de 54 000 000 € - 4/6 rue Berthelot 13014 Marseille – 303 656 375 RCS Marseille LE CLAN CAMPBELL. L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ. À CONSOMMER AVEC MODÉRATION. édito 03 Ne rien faire, comme les autres Bien sûr, on n’est pas les seuls dans ce cas. Reste qu’on le mériterait bien, ce “city break”, ce week-end prolongé, voire ces presque vacances dont on vous parle dans ce numéro. Mais quand même, à l’image de cette pub où les deux protagonistes se plaignent du mieux qu’ils peuvent des tâches qu’il leur incombe pour déterminer celui qui le mérite le plus, ce malheureux biscuit de petit-déjeuner, on peut quand même se risquer à postuler. Après un petit hors-série plein de petites tendances légères pour l’été (que vous pouvez retrouver en ligne si vous n’avez pas réussi à l’attraper), on vous a préparé, après un lundi de Pâques férié, une édition pour chacune des villes où nous sommes présents, en même temps que l’on travaillait à un nouveau site web qui ne saurait vraiment plus tarder, listant une foule d’adresses et de sujets. Résultat, une rédaction complètement en ébullition derrière des vitres orientées plein sud promptes à rappeler sans cesse à quel point il fait déjà beau dehors même si la climatisation n’a pas encore recommencé à nous casser la tête avec son boucan d’aspirateur. Bref, on a beau aimer ce qu’on fait, il y a des jours où, comme tout le monde, on ne rêve que de deux choses, partir faire un tour 13/04/15 A NOUS ailleurs pour s’aérer, et s’affaler sur son canapé pour entamer la saison 5 de Game of Thrones, ce qui revient un peu au même, finalement. Et qui tombe bien, puisque comme pour beaucoup d’autres, c’est encore pour le moment de cette seule seconde option qu’il faut se contenter, tout en continuant à bosser sans fatiguer. Preuve pourtant que nous ne sommes pas les seuls concernés (si l’on exclut l’éventualité d’avoir été espionnés), cette drôle d’étude que la société Monster, spécialiste en matière d’emploi, a commandée auprès d’OpinionWay et qui vient tout juste d’être révélée. En mars dernier, comme souvent, des salariés ont été sondés, mais c’est une question du genre un peu exotique qui leur a été posée… « Avec quel personnage de Game of Thrones aimeriez-vous le plus travailler ? » La surprise probable passée, ceux-là n’ont finalement pas désigné l’ironique et intelligent Tyrion Lannister (et encore moins son frère Jaime, par trop sûr de lui), pas plus que le pas très communicatif Jon Snow, mais leurs suffrages se sont portés sur Daenerys Targaryen. À savoir, pour ceux qui ne suivraient pas, un personnage certes féminin, mais surtout réputé pour mener ses affaires d’une main de fer quoique avec délicatesse, impliqué et pragmatique et doté d’un sens certain des relations humaines, capable en cas de difficultés d’éviter à ses troupes de complètement s’entretuer. Qu’en conclure dès lors ? Beaucoup de choses et puis rien, si ce n’est que c’est prêts à prendre des notes que certains se sont postés devant la télé, tandis que d’autres, avec l’assurance digne d’une mère des dragons, s’éloignaient._ Carine Chenaux Rédactrice en chef @CarineChenaux À gauche : L’entrée de la Java, au cœur de Belleville. © www.la-java.fr À droite : Joann Sfar, Je vous regarde, 2014. Huile sur toile, peinture pour le livre Je l’appelle monsieur Bonnard aux éditions Hazan. Exposition du 17 au 24 avril chez Artcurial, 7, rond-point des Champs-Elysées, 8e. © Joann Sfar, photo Artcurial AVRIL EXPOSITION LES MAÎTRES DE LA SCULPTURE DE CÔTE D’IVOIRE Réunissant près de 200 œuvres historiques et contemporaines, l’exposition met à l’honneur les grands sculpteurs et les écoles de sculpture de Côte d’Ivoire et de ses pays limitrophes. De l’art des Sénoufo, des Lobi ou encore des Gouro, du 19e siècle jusqu’à la nouvelle génération d’artistes d’aujourd’hui, découvrez la beauté et la force esthétique de l’art africain. Du 14 avril au 26 juillet 2015 Vacances de printemps en terres ivoiriennes Ateliers, visites, contes, installations, jeux, soirée Before... Prolongez la découverte de l’exposition à travers de nombreuses activités conviviales, originales et gratuites pour tous les publics ! Du samedi 18 au dimanche 26 avril Soirée Before : vendredi 24 avril de 19h à 23h, un rendez-vous festif ! CONCERT RENATA ROSA Figure emblématique de la scène musicale brésilienne actuelle, la chanteuse et musicienne Renata Rosa propose un concert inédit ! Avec son violon rabeca, elle joue aussi bien le maracatu dérivé d'anciennes danses guerrières que le forró des bals populaires. Un concert réjouissant et généreux qui navigue avec élégance entre tradition brésilienne et modernité. Dimanche 12 avril à 17h Théâtre Claude Lévi-Strauss CONFÉRENCE L’ENFANCE : LE DOUDOU RENDEZ-VOUS AVENTURE D'UNE ŒUVRE DANS LE NOIR Plongé dans la pénombre, bercé par la voix d’un conférencier non voyant, vivez une expérience unique en explorant du bout des doigts deux fac-similés, répliques exactes des chefs-d’œuvre du musée. Formes, matières, histoire et secrets … une découverte étonnante de deux chefs-d’œuvre du musée par l’écoute et le toucher ! En collaboration avec l’association Percevoir Dimanche 19 avril à 16h et 17h Salon de lecture Jacques Kerchache L’Université Populaire du quai Branly décrypte les différentes étapes de l’Enfance, de la naissance à l’âge adolescent, en passant par la transition du doudou. Catherine Clément, philosophe et romancière, s’intéresse à ce dernier, objet fétiche de l’enfance et empreint d’une forte valeur affective. Mercredi 15 avril à 18h30 Théâtre Claude Lévi-Strauss En accès libre dans la limite des places disponibles Programmation complète et réservations sur www.quaibranly.fr Retrouvez le musée sur sommaire 05 Magazine gratuit édité par A Nous Paris, SAS au capital de 1 580 000 euros, 23, rue de Châteaudun, 75308 Paris Cedex 09. Site internet : www.anous.fr Principal associé : Roularta Media France Président et directeur de la publication : Hendrik De Nolf Délégué du président : Hugues De Waele E-mail : [email protected] Tél. : 01 75 55 10 00 ou 01 75 55 + numéro de poste Fax : 01 75 55 12 61 Direction générale : 01 75 55 10 80 Directeur général : Bruno Zaro Directeur des opérations : Stéphane Lafosse (1007) Directrice marketing : Françoise Caillon (1257) Directrice communication et multimédia : Alizée Szwarc (1003) Attachée de direction : Sarah Hacquebart (1080) Rédaction : 01 75 55 10 28 Rédactrice en chef : Carine Chenaux Chef de rubrique : Murielle Bachelier Assistante de la rédaction : Emmanuelle Suzanne (1028) Ont collaboré à ce numéro : Stéphane Armand, Jérôme Berger, Smaël Bouaici, Alexis Chenu, Alain Cochard, Sonia Desprez, Myriem Hajoui, Stéphane Koechlin, Sylvie Laidet, Fabien Menguy, Sophie Peyrard, Édouard Rostand, Thomas Séron, Philippe Toinard, Cécile Wisniewski Direction artistique : Agence Samouraï Première maquettiste : Laurence Philippot (1011) Secrétaire de rédaction : Vincent Arquillière Iconographe : Marie-Françoise Vibert (1060) Publicité/commercial : 01 75 55 11 86 Directrice commerciale : Sandrine Geffroy (1112) Directrice de la publicité : Paule-Valérie Bacchieri Van Berleere (1161) Directrice des opérations spéciales : Stéphanie Le Meur (1249) Directrice de clientèle internationale : Claire Bourin (1172) Directrice de clientèle : Fanny Guillaume (1155) Chef de publicité : Hanène Jemili (1210) Chef de publicité immobilier : Sébastien Tisseyre (1077) Publicité culture et partenariats : Carolyn Occelli (1194) Responsable des projets musicaux : Mathieu Proux (1198) Graphiste : Juliette Babelot (1145) Publicité rubrique Formation : L’Etudiant, service commercial. 01 75 55 18 59. [email protected] Publicité locale : 01 75 55 11 86. Carnet d’adresses : Développement Media : 01 77 51 58 84. Ressources humaines : [email protected] Impression : Roularta Printing, Meiboomlaan, 33, B-8800 Roeselare, Belgique. Tél. : 00 32 51 266 111 Diffusion : Distripaq 08 - évasion La Catalogne en montgolfière – © franceballoons.com 18 - nuit 42 - sons Le Djoon - © Inside 360 Guts, au Studio de l’Ermitage pour le Disquaire Day - DR dans l’air style de ville affaires culturelles 08❘ - évasion 18❘ - nuit 32❘ - événement Notre sélection de city breaks en Europe ; Le Shard déchire le ciel londonien 14❘ - (anti) clichés Rétrospective Harry Gruyaert à la MEP Valeurs sûres, nouveaux venus, miniclubs : les lieux où la fête est plus folle ; Olivier Degorce expose ses photos souvenirs de la scène électro 25❘ - clubbing Électro du terroir à la Flèche d’or ; Le Lulu White et le Très Particulier, des bars à cocktails à part 31❘ - à boire et à manger Louis mêle les influences ; La bistronomie vive d’Ellsworth Tous les lundis sur iPAD, Retrouvez la version digitale du magazine sur l’App Store et profitez de bonus photo et vidéo. Et aussi : www.facebook.com/anousparis Twitter et Instagram : @anousparis www.pinterest.com/anousparis www.youtube.com/magazineanousparis 13/04/15 A NOUS La chorale des couleurs de Pierre Bonnard au musée d’Orsay 36❘ - cinéma 38❘ - conversation Russell Crowe, des deux côtés de la caméra 39❘ - scènes 40❘ - presque célèbre Khairuddin Hori, nouveau directeur adjoint du Palais de Tokyo 42❘ - sons 47❘ - télé save the date 06 Ça se passe cette semaine. Date unique ou événement régulier, c’est noté dans notre agenda. ce WEEK-END LUNDI 13/04 MARDI 14/04 MARDI 14/04 SAMEDI 18/04 installation légende danse Photo Luc Boegly La Très Belle Bibliothèque Un esprit “café littéraire” règne dans la boutique Sonia Rykiel du boulevard Saint-Germain. L’espace de 550 m2 s’est joliment vu envahir par les livres, avec, au rez-de-chaussée, des rayonnages du sol au plafond, et au premier étage, des étagères rouges accueillant des ouvrages dédiés aux arts visuels. Cette bibliothèque éphémère tiendra compagnie aux collections maison pendant un an, avant de laisser place à un nouveau concept et une tout autre histoire._ Sonia Rykiel, 175, boulevard Saint-Germain, 6e. 4-17 MAI Affiche de Charles Kiffer pour les disques Polydor. © ADAGP, Paris 2015/BnF, estampes et photographies Oiseau rare 2015 coïncide avec le centenaire de la naissance d’Édith Piaf. Une occasion dont se saisit la Grande Bibliothèque pour proposer une exposition très documentée. Le parcours retrace les moments marquants de l’histoire de la chanteuse à travers des enregistrements, des photographies, des affiches, des lettres, et divers objets fétiches._ Jusqu’au 23 août à la Bibliothèque national de France, quai François Mauriac, 13e. Entrée : 9 €. festival intra muros © Compagnie de Soi Un Panthéon très urbain La danse contemporaine entre au Panthéon ! Grâce à une initiative du Centre des monuments nationaux, la nouvelle génération de danseurs urbains libres et spontanés aura l’honneur d’y inaugurer la pratique de la danse. À commencer par la Compagnie de Soi dirigée par le chorégraphe-interprète tunisien Radhouane El Meddeb, qui présentera Heroes, prélude._ Et aussi le 15 avril à 19 h au Panthéon, place du Panthéon, 5e. Entrée libre (sous réserve des places disponibles). Résa public : 104.fr. T E E R T S VILLETTE Comme l’an passé, le Café de la Presse propose, de midi à 6 heures du matin, un avant-goût du festival américain Coachella, entre sons et looks. Au programme, un marché hippie, des ateliers, un food-truck pour se remplir la panse, et des concerts et DJ sets, avec notamment Zimmer, Club Cheval ou encore Swann et Moriarty._ Coachella Ohlala, au Café de la Presse, 36, bd de la Bastille, 12e. Entrée : 15-25 €. , MUSIQUE, DANSE T SPORTS, EE R ST STREET ART, ODE, LIFESTYLE… FOOD TRUCKS, MVSF15 MBWJMMFUUFDPNt 07 Textes : Smaël Bouaici, Carine Chenaux, Sonia Desprez, Myriem Hajoui, Sophie Peyrard, Thomas Séron ceWEEK-END DIMANCHE 19/04 hip hippique Chaque semaine jusqu’au 10 mai, les Hippodromes de Longchamp et d’Auteuil accueillent en alternance “Les Dimanches au galop”. Des journées pour admirer les courses (de plat ou d’obstacles) et les pur-sang bien sûr, mais aussi pour participer à des tas d’activités gratuites. Manège, balades à poney, chasse au trésor…_ Et aussi le 26 avril à l’Hippodrome d’Auteuil, Mo Porte d’Auteuil. Entrée 5 €, gratuit pour les - de 18 ans. www.dimanchesaugalop.com. MERCREDI 15/04 festival VENDREDI 17/04 Ericka Beckman, Hiatus. Filminstallation, 1999-2014. © Courtesy Ericka Beckman expo VENDREDI 17/04 Joann Sfar, Regarde mes pieds, du livre Monsieur Bonnard aux éd. Hazan. Faites vos jeux ! Bonnard selon Sfar La 6e édition du Nouveau Festival du Centre Pompidou investit le territoire du jeu pour mieux brouiller les pistes avec celui de l’art. On découvre 60 artistes qui dialoguent sur le fond ou la forme avec la notion de ludisme. En parallèle, une première programmation autour du standup est proposée à l’Espace 315 avec des live, des projections et des rencontres. Où le spectateur devient acteur…_ L’omniscient Joann Sfar sera ce vendredi et pour quelques jours chez Artcurial, par le biais des 61 dessins et 65 toiles que lui ont inspiré les peintures de Pierre Bonnard, actuellement célébrées au musée d’Orsay. L’occasion d’un dialogue rêvé entre l’auteur de BD, le peintre, et les modèles féminins qui les inspirent._ Jusqu’au 20 juillet au Centre Pompidou. Stand Up !, du 15 avril au 17 mai dans l’Espace 315. Je l’appelle monsieur Bonnard, jusqu’au 24 avril chez Artcurial, 7, rond-point des Champs-Elysées, 8e. Entrée libre. Signature de l’auteur le 16 avril chez Artcurial, de 18 h à 19 h. NOUVEAU Érable Macchiato Caramel Macchiato THE STARBUCKS Noisette Macchiato Une signature inimitable. © 2015 Starbucks Coffee France. Tous droits réservés. pop-up store Printemps poétique DR Pendant sept semaines, le temps de nous emmener jusqu’à l’été, la marque Des Petits Hauts ouvre sa boutique éphémère d’objets poétiques de créateurs, petites séries ou même éditions exclusives : céramiques peintes à la main de l’Américain Ben Fiess, papeterie des designers textile Season Paper, bouteilles tressées d’Hélène Lefeuvre…_ “Le Jardin” by Des Petits Hauts, 5, rue Keller, 11e. Jusqu’au 30 juin. évasion 08 dans l’air QUELQUES JOURS POUR S’ÉCHAPPER AUTREMENT Textes : Stéphane Armand, Carine Chenaux, Alain Cochard, Cécile Wisniewski Envie de solder quelque RTT ou de profiter des jours fériés pour faire un tour ailleurs ? Voici quelques idées arty et loin des sentiers rebattus, en Europe et même en France, pour vous aider à vous orienter. Collier d’argent et perles tahitiennes de Shaun Leane pour Alexander McQueen, VOSS, collection printemps-été 2001. Modèle : Karen Elson. © Anthea Simms/V&A Museum, Londres Londres version mode Vue de l’exposition Savage Beauty consacrée à Alexander McQueen, au V&A Museum de Londres. © V&A Museum, Londres D D’après une étude mandatée par lastminute.com en novembre dernier, les Français, qui déclarent partir en week-end plus de six fois par an, sont les champions d’Europe du “city break”. Pour filer au soleil ? Eh non, pas seulement, puisqu’il apparaît que, selon une enquête révélée il y a quelques jours par le comparateur d’hôtels Trivago, c’est 13/04/15 A NOUS Londres qu’ils privilégient pour les vacances de printemps. Mais les possibilités sont nombreuses, et comme il y a fort à parier que vous aller sauter sur les prochains week-ends et autres ponts pour filer, on vous livre quelques pistes originales pour amorcer un début de réflexion quant à votre prochaine destination. Alexander McQueen au V&A Tandis que Paris accueille Jean Paul Gaultier au Grand Palais et que les expositions dédiées à la mode n’en finissent plus de faire parler, Londres et son formidable Victoria & Albert Museum portent depuis le 14 mars les couleurs sombres et belles d’Alexander McQueen. Si nous y reviendrons prochainement pour vous donner encore plus envie de ne pas manquer cet événement, sachez déjà que cette rétrospective, riche de plus de 200 ensembles et accessoires, brille par une scénographie époustouflante qui retranscrit avec sens l’univers du créateur anglais disparu. Une raison suffisante pour traverser la Manche. Alexander McQueen, Savage Beauty, jusqu’au 2 août au V&A. À noter : Deux entrées pour le prix d’une grâce au programme culturel 2 for 1 d’Eurostar. Pré-réserver ses places sur www.vam.ac.uk avec le code VAM15, puis présenter son billet d’Eurostar à l’entrée de l’exposition. 09 dans l’air Barcelone en ballon France Montgolfières se pose en Catalogne Barcelone, bien sûr, vous connaissez. Mais peut-être n’avez-vous pas fait le tour de sa région, qui plus est en ballon ? La société France Montgolfières vient tout juste d’inaugurer une base d’envol en Catalogne, dans le parc de l’Algulla à Manresa. Pour quitter la vie urbaine et voir de haut les montagnes de Montserrat, les Pyrénées et même la Méditerranée. L’une des entrées de l’Exposition universelle. © Milano 2015 www.france-montgolfiere.com. 249 € par personne, 399 € pour deux. Billet valable un an pour un vol à la date de votre choix (semaine et/ou week-end). À noter : pour les vacances de Pâques et les ponts de mai, Vueling propose des vols à petits prix pour Barcelone (à partir de 44,99 € depuis Paris-Orly par exemple), Rome ou Lisbonne. © franceballoons.com Voir le monde à Milan L’Exposition universelle Attention, rareté : l’Exposition universelle est un événement qui ne se tient que tous les cinq ans, à chaque fois dans un pays différent. Elle rassemble des visiteurs venus du monde entier autour d’une thématique universelle, d’intérêt général, et d’actualité. Après Shanghai en 2010, ce sera au tour de “Milano 2015”, qui proposera une réflexion sur l’alimentation de demain, d’une meilleure répartition des ressources aux solutions envisagées pour respecter l’environnement. Et ce sont plus de 25 millions de personnes qui sont attendues pour assister aux nombreuses manifestations organisées par les quelque 145 pays représentés et installés en autant de pavillons. De quoi interpeller bien sûr ceux que les enjeux de l’alimentation de demain passionnent, tandis que les autres ne manqueront pas l’occasion conjointe d’assister à une manifestation d’une telle ampleur et de faire un tour dans la ville du design et de la mode. Exposition universelle Milan Expo 2015, du 1er mai au 31 octobre. www.expo-2015.org. À propos du pavillon France : France-milan-2015.fr. Y aller : La SNCF, partenaire du Pavillon France, propose pour l’occasion des billets de train à partir de 29 €. Dans les TGV Paris-Milan, des voitures-bars habillées aux couleurs de notre scénographie présentent des menus franco-italiens. Expos en Belgique De l’art à Bruxelles et Bruges Deux vues de la Patinoire royale, à Bruxelles. Photo Jean-François Jaussaud Dès le 25 avril, vous pourrez découvrir à Bruxelles la Patinoire royale, bâtiment historique réaménagé par Pierre Yovanovitch, pour « interroger l’art et le design des soixante dernières années ». Son exposition inaugurale, collective, a été confiée à Jean-Jacques Aillagon, s’intitule de façon explicite, La Résistance des images. Le même jour démarrera pour trois jours la Foire d’art contemporain Art Brussels. À Bruges, dont les canaux et l’esprit arty ne nous lassent jamais, c’est la Triennale d’art contemporain et d’architecture qu’il ne faudra pas manquer (du 20 mai au 18 octobre). Une visite de l’événement avec un curateur est en ce moment à gagner sur www.triennalebrugge.be. évasion 10 dans l’air L’Irlande façon Westeros Deauville en musique Sur les traces de “Game of Thrones” 19e Festival de Pâques Alors que sa saison 5 démarre enfin, un séjour en Irlande pourrait vous mener sur les traces de la série culte. Car c’est bien là qu’ont été transposées les terres de Westeros et les lieux imaginés à l’origine par George R. R. Martin, des Titanic Studios de Belfast pour les scènes en intérieur au Castle Ward sur les rives du Loch Strangforg, en passant par le parc de Tollymore Forest et le port de Ballintoy. Si vous disposez de davantage de jours qu’un petit week-end, Brittany Ferries vous propose de partir sur les traces des Stark et des Lannister comme un vrai aventurier (c’est-à-dire en voiture sur le principe de l’autotour), mais aussi de découvrir la “chaussée des géants”, le littoral de l’Irlande du Nord, et puis tout de même Belfast et Dublin. Évidemment, le voyage est kids friendly. Lancé en 1997 par Renaud Capuçon, Jérôme Pernoo, Jérôme Ducros et Nicholas Angelich, sous le regard attentif et avisé d’Yves Petit de Voize (qui assure depuis la direction artistique de la manifestation), le Festival de Pâques de Deauville a d’emblée fait de la musique de chambre son unique objet. Chaque printemps, les meilleurs jeunes instrumentistes se rassemblent dans la cité normande pour présenter au public des ouvrages célèbres ou plus rares dans une atmosphère tout à la fois concentrée et souriante qui bouscule pas mal de préjugés sur la musique dite “classique”. C’est à Deauville que l’on a vu des artistes tels que Bertrand Chamayou, Jérémie Rhorer, Guillaume Vincent, Maxime Pascal ou Edgar Moreau prendre leur envol : depuis presque deux décennies, l’avenir a du talent au Festival de Pâques ! Le mélomane fera a coup sûr son miel de la 19e édition qui s’ouvre samedi prochain. Un week-end inaugural entre romantisme et XXe siècle, au cours duquel on entend à la fois un programme Wagner-Mahler par la mezzo Irina de Baghy et l’Atelier de musique/Secession Orchestra dirigé par Clément MaoTakacs et un concert Hersant-Messiaen interprété en particulier par le tout jeune Ensemble Messiaen (avec l’excellent Raphaël Sévère à la clarinette). Quant aux “anciens” de Deauville, ils n’oublient pas le festival et y reviennent toujours avec bonheur. C’est le cas de Nicholas Angelich le 1er mai, qui partage une soirée BeethovenBrahms avec le Quatuor Strada. Une excellente nouvelle enfin : pour garder le souvenir de ses plus beaux moments, le Festival de Pâques lance une collection “Deauville live” avec le nouveau label B Records. Consacrées à Janáček et Mendelssohn, les deux premières galettes sortent dans les jours prochains. www.brittanyferries.fr. A partir de 490 € par adulte et 175 € par enfant, le circuit de 8 jours. Deux lieux de tournage de Game of Thrones, Audley’s Castle (à gauche) et Dark Hedges. © Tourisme irlandais 19e Festival du Pâques de Deauville, du 18 avril au 2 mai à Deauville, salle Élie de Brignac. Tél. : 02 31 14 14 74. Places : 30 € (gratuit pour les moins de 25 ans et les demandeurs d’emploi). Gare SNCF Trouville-Deauville. www.musiqueadeauville.com. Copenhague arty et gastro Suivez les guides Reconnue selon un rapport des Nations unies comme la ville d’Europe où l’on vit le plus heureux, la capitale danoise est aussi l’une des plus réputées en matière de design et désormais de création culinaire. Ceux qui aiment être guidés choisiront pour la découvrir la formule du spécialiste du sur-mesure Terres lointaines, qui propose pendant quatre jours un parcours accompagné par quatre guides francophones. Avec une universitaire spécialisée en culture scandinave, une journaliste culinaire, une historienne de l’art et un spécialiste en urbanisme durable, cap sur le musée Louisiana et le musée du Design, et sur les restaurants conceptuels de la rue Jaeggerborggade. www.terres-lointaines.com. A partir de 1 450 €, du 21 au 24 mai. 13/04/15 A NOUS Un urbanisme avant-gardiste. Photo Roman Pfeiffer La salle Élie de Brignac au Festival de Pâques à Deauville. © ESBAQ Quoi de neuf en Belgique ? Bousculez vos idées, la vie est belge ! Wallonie www.belgique-tourisme.fr © Sozyone Gonzales, Asphalte#1 - Biennale d’Art Urbain 2014, Charleroi. - Photo : L. ARTAMANOV MONS Dans le cadre de Mons 2015, Capitale européenne de la Culture. Expo “Van Gogh au Borinage, la naissance d’un artiste” >17/05/15 Ouverture de cinq nouveaux musées au printemps www.mons2015.eu TOURNAI Prolongation “aRTnimal, les tissus de nos démons” au TAMAT >8/06/15 - www.tamat.be Les Inattendues, rencontres philosophies et musicales 28 au 30/08/15 - www.lesinattendues.be CHARLEROI Expo “Garry Winogrand” au musée de la photographie. > 17.05.15 - www.museephoto.be Les Mondes Inversés, expo de réouverture du B.P.S.22 26/09/15 au 31/01/16 - http://bps22.hainaut.be NAMUR Jan Fabre rencontre Félicien Rops. Facing-Time, parcours inédit dans la ville >30/08/15 - www. ropsfabre.be L’Intime festival ! Rencontres littéraires de Benoît Poelvoorde 28 au 30/08/15 - www.theatredenamur.be LIÈGE Biennale internationale de la gravure contemporaine > 24/05/15 - http://beauxartsliege.be Reciprocity, triennale internationale de design 01/10 au 01/11/15 - www.designliege.be évasion 12 dans l’air The Shard, Londres à vos pieds Texte : Carine Chenaux Inauguré à l’été 2012, The Shard, conçu par l’architecte Renzo Piano, est à ce jour, avec ses presque 310 mètres, le gratte-ciel le plus haut d’Europe de l’ouest. Véritable “ville verticale”, il abrite bureaux, restaurants ou palace, mais est surtout remarquable pour sa “View” qui permet d’admirer Londres sur plus de 64 kilomètres, à 360°. Idéal pour une prise de contact. Dans le quartier historique de London Bridge, The Shard, véritable “éclat de verre” dans le ciel, est l’un des fleurons de l’actuelle réhabilitation urbaine de Londres. Cet immense bâtiment, jalousé par les autres capitales européennes qui n’ont de cesse d’envisager d’ériger à leur tour un édifice qui le dépasserait, a cependant des atouts esthétiques qu’il sera difficile d’égaler. Ultra-moderne, mais inspiré par les clochers des églises de la ville et les mâts des anciens navires autrefois ancrés sur la 13/04/15 A NOUS Tamise, il offre une forme sculptée, avec des facettes de verre qui ne se rejoignent pas en son sommet, le laissant ainsi “respirer”. Une impression à la fois de majesté et de légèreté que l’on retrouve à l’intérieur, où l’on domine la ville tout en ayant l’impression de flotter, à la faveur de l’absence de murs, remplacés par des baies vitrées. Où l’on se dit qu’il doit être agréable de travailler ici, puisque The Shard accueille de nombreuses sociétés et leurs bureaux, mais où l’on se console en venant dîner ou prendre un verre dans l’un des bars et restaurants de l’endroit, ou, comble du luxe, dormir une nuit à l’hôtel Shangri-La. Ouvert en mai 2014, celui-ci propose ainsi 202 chambres comme en apesanteur entre le 34e et le 52e étage. Le prix est à l’avenant, bien sûr, mais quitte à s’offrir un palace, cette expériencelà vaut le détour. Mais quelle vue ! Plus accessible cependant, l’ébouriffante vue qu’offrent les 68e, 69e et 72e étages, réunis sous l’appellation “The View from The Shard”. Cette attraction pour laquelle il convient de réserver ses places à l’avance pour éviter l’attente (compter environ 25 £, même si les prix peuvent varier selon l’horaire et la période) fait office depuis maintenant deux ans de passage obligé, que l’on connaisse 13 dans l’air Londres ou non. L’aventure, en fait, commence dès le moment où l’on pénètre dans l’un des quatre ascenseurs, après avoir admiré le décor du rez-de-chaussée et du premier étage, réunissant portraits de figures de la ville et animations vidéo explicatives. Là, à une vitesse de 6 mètres par seconde, on s’envole vers le ciel, sous un plafond de (faux) nuages animés, avec un changement au 33e étage, pour ceux qui poursuivent la visite jusqu’en haut. Ensuite, direction le 68e, avant de franchir les quelques marches qui séparent les visiteurs de… la vue ! Soixante-quatre kilomètres à la ronde de Londres et de tous ses hauts lieux, du stade de Wembley au nord jusqu’au terrain de criquet The Oval au sud en passant bien évidemment par Big Ben, Buckingham Palace ou Tower Bridge, le tout avec un léger sentiment de vertige. Les monuments sont ensuite observables via des télescopes hyper perfectionnés et pédagogiques, avant de monter encore plus haut, au 72e étage, pour se retrouver presque à l’air libre, sous les fameuses piques de verre du Shard. Si l’on pourra prochainement vivre depuis The View une véritable expérience de réalité augmentée (à découvrir sur YouTube pour les moins chanceux), de nombreuses activités sont aussi proposées. On peut ainsi dominer la ville avec une coupe de champagne ou un café, s’accorder une pause shopping dans The Sky Boutique, le plus haut magasin de Londres, où l’on trouve des livres et des souvenirs souvent très design – Renzo Piano oblige –, ou même s’inscrire à un cours de yoga matinal (magique). Pour l’été, à partir du 23 juin (réservation dès le 1er mai), The View from the Shard propose même un vrai “cream tea” avec l’iconique magasin Fortnum & Masons, dans un décor revisité façon champêtre pour l’occasion. Tradition et modernité, Londres comme on l’aime._ Depuis les bureaux, l’hôtel Shangri-La (photo ci-dessus, DR), les divers bars et restaurants ou, mieux encore, les étages supérieurs du bâtiment conçu par Renzo Piano (“The View from The Shard”), la vue sur Londres est époustouflante. Photos première page © the-shard.com © interfacetourisme.com The Shard, Joiner Street, Londres. Mo London Bridge. www.the-shard.com. Tout savoir sur sa vue exceptionnelle et acheter ses tickets à l’avance : www.theviewfromtheshard.com. “A Room with a View” au Shangri-La Hotel The Shard, à partir de 530 £ la nuit. www.shangri-la.com/london. (anti) clichés de la semaine 14 dans l’air Photographier les couleurs Harry Gruyaert Belgique, Ostende, 1988 Suède, Malmö, 1982 Texte : Carine Chenaux La Maison européenne de la photographie propose à partir de ce mercredi la première rétrospective dédiée au photographe belge Harry Gruyaert, l’un des grands maîtres de la couleur. Novateur dans sa façon de l’appréhender (à l’instar des Américains William Eggleston, Saul Leiter ou Joel Meyerowitz), il fut l’un des premiers, dès les années 70-80, à rendre compte d’atmosphères particulières par le jeu de teintes vives et tranchées, avant de réapprivoiser les nuances plus subtiles de son pays d’origine qu’il avait très vite quitté. « La couleur est plus physique que le noir et blanc, plus intellectuel et abstrait. Devant une photo en noir et blanc, on a davantage envie de comprendre ce qui se passe entre les personnages. Avec la couleur, on doit être immédiatement affecté par les différents tons qui expriment une situation », explique-t-il. Avide de voyages pour se confronter à d’autres réalités, mais pas du tout enclin au reportage, ce membre émérite de l’agence Magnum ne cesse de rechercher « l’image absolue ». Les deux clichés présentés ici, s’ils sont représentatifs de son travail, sont parmi ceux qui s’en démarquent par quelques détails. Ainsi, aux vert et bleu délavés que l’on retrouve dans ses photos “belges”, s’adjoint le rouge d’un néon, une touche de couleur qu’il ajoute parfois pour contrer la mélancolie que lui inspire sa terre natale. À Malmö, en Suède, une femme, certes un peu tronquée, laisse apparaître son visage. Ce n’est pas toujours le cas chez le photographe, qui privilégie surtout les silhouettes et les personnages vus de dos, cherchant ainsi le contact autant qu’il le refuse, exprimant sa présence autant que sa discrétion._ 13/04/15 A NOUS Photos © Harry Gruyaert/Magnum Photo Rétrospective Harry Gruyaert, du 15 avril au 14 juin à la Maison européenne de la photographie, 5-7, rue de Fourcy, 4e, Mo Saint-Paul ou Pont-Marie. www.mep-fr.org. Ouvert du mercredi au dimanche, de 11 h à 20 h. Entrée : 8 € (tarif réduit : 4,50 €), entrée gratuite le mercredi de 17 h à 20 h. OFFRE EXCLUSIVE RÉSERVÉE À NOS LECTEURS Une collection de nouvelles noires inédites 13 SAISON 3 Ce coffret des "Petits Polars du Monde " vous propose treize histoires palpitantes que vous ne lâcherez pas avant la dernière page. Treize intrigues diaboliquement astucieuses au dénouement toujours inattendu, et qui vous feront voyager dans des contrées où le soleil tape fort sur les passions humaines ! Pour composer ce florilège en rouge et noir, Le Monde et SNCF ont fait appel aux plus grands noms du polar français d'aujourd'hui, dont certains ont été récompensés par le PRIX SNCF DU POLAR. De plus, il a été décidé de marier leur plume aux crayons des plus talentueux dessinateurs, pour créer de petits livres abondamment illustrés, où les mots et les images se répondent. Liste des oeuvres : BON DE COMMANDE 29,50 * LE COFFRET frais de port inclus FRAIS DE PORT OFFERTS ✃ 1. Hervé Claude et Loustal - "La volupté du Billabong" 2. Philip Le Roy et Götting - "Cannibales" 3. Dominique Sylvain et Jean-Philippe Peyraud - "La Mule du coach" 4. Romain Slocombe et Jean-Claude Denis - "Le Corbeau" 5. Marin Ledun et Charles Berberian - "Comme un crabe, de côté" 6. Anthony Pastor - "Le cri de la fiancée" BD 7. Marcus Malte et André Juillard - "Les cow-boys" 8. Jean-Christophe Chauzy et Marc Villard - "Tango flamand" BD 9. Franz Bartelt et Honoré - "Sur mes gardes" 10. Mako et Didier Daeninckx - "Les pigeons de Godewaersvelde" BD 11. Jérémie Guez et Miles Hyman - "La veuve blanche" 12. Jean-Bernard Pouy et Florence Cestac - "La capture du tigre par les oreilles" 13. Sandrine Collette et Dominique Corbasson - "Une brume si légère" A renvoyer accompagné de votre règlement sous enveloppe non affranchie à l’adresse suivante : A NOUS, Libre réponse 63377, 60439 Noailles Cedex SHL/PANOUS SHL/PANOUS-POL3 MA COMMANDE MES COORDONNÉES Nom du produit Référence Prix unitaire Quantité Coffret 13 livres les « Petits polars du Monde » JUKEBOX VINTAGE HIF - 1990BT POLA3Z1 JUKBOXZ1 29,50 € 199,90 ….......... Frais de port TOTAL À PAYER Prix Total Nom................................................................................................................ …......... Prénom........................................................................................................... OFFERTS Adresse.......................................................................................................... …......... ....................................................................................................................... MON RÈGLEMENT Code postal Ci-joint mon règlement de ............... par : Pays................................................................................................................ chèque à l’ordre de Groupe Express Roularta - A Nous carte bancaire Expire fin : N° Clé* Date et signature obligatoires : Clé* : les trois derniers chiffres figurant au dos de votre carte bancaire Ville....................................................................... E-mail : @ J’accepte de recevoir les informations du Magazine A Nous et de ses partenaires Oui Non Oui Non Offre valable valable jusqu’au jusqu’au 31/08/2015, 31/12/2014, dans limite des des stocks stocks disponibles. disponibles. Conformément Conformément àà la Offre dans la limite la loi « Informatique InformatiqueetetLibertés Libertés 6 janvier 1978, disposez d’und’accès droit d’accès et de rectification aux » du» 6dujanvier 1978, vous vous disposez d’un droit et de rectifi cation aux données données que vous avez transmises,en adressant un courrier à Groupe Express-Roularta. Elles pourront que vous avez transmises,en adressant un courrier à Groupe Express-Roularta. Elles pourront être cédées à être cédées à des organismes extérieurs sauflasicase vousci-contre cochez la case ci-contre des organismes extérieurs sauf si vous cochez A NOUS PARIS, 23 RUE DE CHÂTEAUDUN 75308 PARIS CEDEX 09 - SAS AU CAPITAL DE 1 580 000 - RCS PARIS 424 586 279 on y était.. 16 SUPPORT YOUR BAR : ON AIME TOUS LE LUX ! Chacun d’entre nous a un bar préféré – peut-être découvert en lisant nos pages, d’ailleurs ! –, où il a ses habitudes diurnes ou nocturnes. Pour l’opération Support Your Bar lancée par Heineken S.A.S., A Nous Paris avait choisi le sien : le Lux Bar, lieu incontournable du quartier Lepic. Peut-être faisiez-vous partie des invités qui, le 2 avril, ont pu participer à un blind test, se faire tirer le portrait par la Sharing Box et savourer les délicieux burgers du food truck Le Canard huppé, stationné juste devant. Récit en images ci-contre. Et pour soutenir avec nous notre établissement favori, c’est toujours à l’adresse supportyourbar.com que ça se passe et jusqu’au 30 avril ; on compte sur vous ! Bon vote ! Syrtes vocificat cathedras, utcunqu. © A Nous Paris 13/04/15 A NOUS 17 nuit 18 style de ville Les clubs parisiens au top de leur forme Texte : Smaël Bouaici Il y a cinq ans, personne n’aurait misé un euro sur l’explosion de la nuit parisienne. Maintenant que les soirées pullulent tous les week-ends, on ne sait presque plus où donner de la tête. Revue d’effectif non exhaustive des clubs de la capitale. À venir : Soirée La Mamie’s avec Shifted, Skudge et Sigha le 18 avril, soirée Blocaus avec Surgeon et Regis le 25 avril. 90, bd de Clichy, 18e. Mo Blanche. www.lamachinedumoulinrouge.com. Situé non loin d’une zone d’activité musicale en pleine effervescence, à 500 mètres de la Cité de la mode et du design, le Djoon ne bénéficie pourtant pas toujours de la clientèle de passage. Le club reste une valeur sûre pour tous les amateurs de house qui groove et autres funkeries, qui ne manquent jamais une occasion de danser en cercle. Concrete, la barge techno/house Depuis l’autorisation de nuit obtenue il y a un an, la Concrete aligne toutes les semaines des line-up parmi les plus pointus de la nuit parisienne. Sa réputation à l’extérieur de nos frontières lui assure aussi la présence des DJ’s internationaux, dont on verra la crème au Weather Festival au mois de juin, dans le Bois de Vincennes. À venir : Soirée WAV avec Rancido le 24 avril, soirée Infunkwetrust spéciale Prince le 25 avril. 22, bd Vincent Auriol, 13e. Mo Quai de la Gare. www.djoon.com. À venir : Hotflush le 17 avril, Luke Slater et Marcel Flenger le 18, Osunlade le 24 avril. 69, port de la Rapée, 12e. Mo Gare de Lyon. www.concreteparis.fr. La Bellevilloise, sono mondiale Rex Club, le temple de la techno Ça fait plus de 25 ans que le Rex Club sert de phare aux aficionados de musique électronique dans la capitale. Il fut un temps où il était quasiment le seul club valable de la ville, et aujourd’hui, alors que l’offre de soirées est pléthorique, il garde intactes ses convictions, le meilleur moyen de res- 1 ter au-dessus de la mêlée. À venir : Soirée My Love is Underground, 5 ans, le 18 avril, Damian Lazarus le 23 avril. 5, bd Poissonnière, 2e. Mo Bonne Nouvelle. www.rexclub.com. Repaire historique de la gauche française, la Bellevilloise fait danser des gens de toutes les tendances tous les week-ends, sur du hip hop, de la soul, de l’électro et musiques du monde. Le collectif Free Your Funk y organise souvent ses fiestas, dont une très intense en février dernier avec le top de la scène Future Beats. À venir : Avenida Brasil avec DJ Corysco et Soulist le 18 avril. 19-21, rue Boyer, 20e. Mo Gambetta. www.labellevilloise.com. Le Trabendo, parklife Au fin fond du parc de la Villette, le Trabendo se sent un peu seul, mais au moins, il n’y a pas de voisins pour se plaindre. Avec un soundsystem tout neuf et sa jolie terrasse, la salle met tous les atouts de son côté. Outre les concerts de Super!, on y voit de plus de plus de soirées de qualité, de la techno au reggae, avec les Dub Stations une fois par mois. Suffisant pour attirer les plus paresseux des Parisiens. Le Showcase, entre deux eaux La position du Showcase n’est pas aisée. Situé sous le pont Alexandre III, dans les beaux quartiers, le club (repris par l’agence Savoir Faire depuis un an) fait venir des pointures de l’électro mondiale mais, paradoxalement, peine à convaincre les fans d’électro purs et durs. Touristes, clubbeurs et hipsters unissent donc leurs efforts pour remplir. 13/04/15 A NOUS La Machine fêtait en début d’année ses cinq ans d’existence. Après avoir pris le relais de la Loco en 2010, la salle est devenue le rendez-vous des fans de techno obscure, sous l’impulsion du collectif SNTWN, qui a pris en charge la partie club de la programmation. Le Djoon, soul maniac Les valeurs sûres À venir : Jimmy Edgar et Danny Daze le 17 avril, Nathan Fake et Chloé le 2 mai Port des Champs Elysées, 8e. Mo Champs-Élysées www.showcase.fr. La Machine du Moulin Rouge, à la pointe 2 À venir : Club Raspect 2 avec Major Lazer et Prince Fatty le 24 avril, Workshop vs Latency, avec Kassem Mosse le 1er mai. Parc de la Villette, 211, av. Jean Jaurès, 19e. Mo Porte de Pantin. 19 style de ville 1. Le Djoon. © Inside 360 2. La Machine du Moulin Rouge. Photo Jacob Khrist 3. Le Zig Zag. Photo Gaëtan Tracqui 4. Le Badaboum. Photo Kevin Gay 5. Le Monseigneur. Photo Benjamin Piret/ OOO Communication Le Zig Zag, roulez jeunesse Transfuge du Showcase, l’équipe de Wihm Central s’est emparée d’une salle maudite pour en faire un des clubs les plus courus de la nouvelle génération de clubbeurs. Tous les week-ends, les visages poupins dansent en sueur dans le chaudron de la rue Marbeuf, poussés par l’un des meilleurs systèmes son de la capitale. À venir : Gui Boratto le 18 avril, Kerri Chandler et Point G le 30 avril. 32, rue Marbeuf, 8e. Mo Franklin Roosevelt. zigzagclub.fr. L’Electric, vue panoramique L’immense salle située dans le parc Paris Expo de la porte de Versailles accueille les fêtes les plus mégalos de la capitale. Avec son immense terrasse et sa vue sur tout Paris, l’Electric fait rêver les fans de techno, qui ont pu y voir dernièrement la star berlinoise Ben Klock ou les pionniers de Detroit Carl Craig et Mad Mike. À venir : Soirée Snatch avec Major Lazer le 24 avril, 10 Years of Boysnoize le 2 mai. 1, place de la Porte de Versailles, 15e. Mo Porte de Versailles. www.electric-paris.com. 3 Les nouveaux venus Le Monseigneur, à la conquête de l’Ouest Les Crayères, six pieds sous terre Calé dans la rue d’Amsterdam, à deux pas de la place Clichy, le Monseigneur n’est pas vraiment au centre des festivités parisiennes. S’il pâtit d’un soundsystem un peu patraque, le petit club garde le contact grâce à une ligne artistique sans artifices mais solide, tenue par Vice et SNTWN, avec une belle place laissée aux collectifs électro français (Antinote, D.KO…) et des concerts bien cool en semaine. À venir : D.KO label night le 17 avril, soirée Créature avec Sano, Céline & Myako le 24 avril. 94, rue d’Amsterdam, 9e. Mo Place de Clichy. www.monseigneurparis.com. Les Crayères des Montquartiers, à Issy-les-Moulineaux, sont devenues le nouveau terrain de jeu de promoteurs parisiens. Squatté une dizaine de fois par an par Lakomune pour ses soirées Tunnel et désormais par District Paris, les souterrains du 92 ont pris le dessus sur les catacombes pour le titre des fêtes les plus claustro. 4 À venir : District Factory avec Dure Vie, Phonographe Corp le 24 avril, Tunnel avec Alex Bau et Ben Westbeech le 25 avril. 5, chemin des Montquartiers, Issy-les-Moulineaux (92). RER Issy. www.tunnelparis.com. Le Badaboum, à géométrie variable Le Faust, under the bridge Depuis un an et demi, le Badaboum s’est installé sur les cendres de la Scène-Bastille et profite à fond du flux de fêtards qui traînent entre les rues de la Roquette et de Charonne. Passé minuit, une bonne partie vient se dégourdir les jambes sur le dancefloor du Bada, qui compte également un bar à cocktails, un appartement, et s’est mis aussi aux concerts en semaine. Manque plus que l’option hôtel et ce sera la totale. Ouvert depuis septembre, le Faust est le petit frère du Showcase. Les deux clubs, situés de part et d’autre du pont Alexandre III, se ressemblent comme deux gouttes d’eau de la Seine. Le Faust est toutefois un peu plus convivial, et sa programmation moins flashy, piochant au-delà du maelström house et techno qui règne dans la capitale, lui confère un supplément d’âme bienvenu. À venir : Robert Owens le 17 avril, My Favorite Robot et Villanova le 24 avril. 2 bis, rue des Taillandiers, 11e. Mo Voltaire ou Ledru-Rollin. www.badaboum-paris.com. 5 À venir : soirée Haïku avec Mathew Jonson le 17 avril, soirée Ayahuasca avec Traumer et Maxime Dangles le 2 mai. Port des Invalides, 7e. RER Invalides. www.faustparis.fr. nuit 20 style de ville À venir : La Pause invite District Unit le 17 avril, L’Arène avec Garage Shelter le 18. 101, rue Amelot, 11e. Mo Saint-Sébastien-Froissart. le 18 avril, Château Bruyant Party le 25 avril. 142, rue Montmartre, 2e. Mo Bourse ou Grands Boulevards. www.parissocialclub.com La Rotonde, annexe disco Le Downstairs, underground éclectique La Rotonde, ce n’est pas qu’une (immense) terrasse. Les vendredis et samedis, le bar-restaurant de la place Stalingrad ouvre son annexe, renommée le Mini-club, aux DJ’s parisiens sous une étoile rouge scintillante, au milieu des plantes tropicales et dans une ambiance bien conviviale (100 party people max). À venir : Phonographe Corp & Diggers Delight le 18 avril, La Jolie Nuit le 25 avril. 6-8, place de la Bataille de Stalingrad, 19e. Mo Stalingrad. www.larotonde.com Le Divan du monde, de retour dans la course Depuis un an, le Divan du monde se relance sérieusement sur le circuit clubbing, notamment avec les events organisés par Grand Secret, qui fait venir des artistes de classe pour ses soirées Une nuit avec… On y a vu passer des têtes d’affiche françaises comme Arnaud Rebotini, Manu le Malin ou Electric Rescue. Une belle manière de remettre le lieu en lumière. À venir : Une nuit avec Matia Aguayo le 17 avril, La Superbe avec Arnaud Rebotini et David Carretta le 24 avril. 75, rue des Martyrs, 18e. Mo Pigalle ou Anvers. www.divandumonde.com. Miniclubs Le Malibv. Photo Ester Viola Adriano Le Malibv, house aux Halles Le petit club mené par Giorgio Benazzo continue de faire bouger la rue Tiquetonne sans faire de vagues. Avec une programmation qualitative autour de collectifs parisiens et de DJ’s étrangers moins cotés (mais pas moins bons), le Malibv s’est constitué une petite clientèle de passionnés. Et comme il ne faut pas grand-chose pour que les choses s’emballent, on finit souvent par tituber en dansant sur les pavés. À venir : Owl of Fame avec Jee (Technorama) et Blaise (Synchrophone) le 18 avril, Rhythm & Soul et Jef K le 24 avril. 44, rue Tiquetonne, 2e. Mo Etienne Marcel. www.le-malibu.fr. Panic Room, cave à cocktails Chut, chut ! C’est la même histoire sur tout le trottoir de la rue Amelot, dont les riverains supportent mal le bruit des fumeurs de clopes. En même temps, c’est vite le bordel à l’intérieur du Panic Room. La faute à des cocktails bien serrés aux noms de stars du porno et des DJ’s tendance électro qui font vite monter l’ambiance dans la petite salle du bas et son plafond de LED façon Watergate. 13/04/15 A NOUS Eko, house et saké L’équipe de Blank (organisatrice des soirées Die Nacht) a ouvert son nouveau et cossu pied-à-terre en septembre dernier sur les Grands Boulevards, l’Eko. Le concept tourne autour de la culture nippone, avec un bar à saké, un karaoké et un dancefloor au sous-sol tendance house music. À venir : Alejandro Mosso et Jay Shepheard le 17 avril, It’s a fine line (Ivan Smagghe & Tim Paris) le 30 avril. 14, rue Saint-Fiacre, 2e. Mo Grands Boulevards. www.ekoclub.fr. Le Social Club, changement de cap Après sept ans d’existence, le Social Club a changé d’orientation en septembre dernier, pour s’adapter à la nouvelle donne de la nuit parisienne, désormais submergée de soirées en tout genre. Exit les têtes d’affiche, qui ont filé chez le grand frère, le Showcase, et place aux teufs à la coule comme celle de Dactylo le vendredi, à l’underground anglais, aux concerts, au hip-hop, à la bass music, bref tout ce qu’on voit de moins en moins ailleurs. À venir : The Walking Machine avec Evil Needle Miniclub en briques sombres installé sous un restaurant de carnivores, le Bronco, le Downstairs s’est mué en repaire de l’underground électronique parisien. Logique : la direction artistique éclectique est assurée par Céline (fondatrice de la Sundae) et le producteur de micro-house Vadim Svodoba, entre DJ sets et live acoustiques. À venir : Simbad vs Aurelian le 17 avril, Eugenio vs Dusty Fingers le 18. 39, rue des Petites Écuries, 11e. Mo Château d’eau ou Bonne Nouvelle. www.bronco.fr/downstairs.php La Java, clubbing alternatif Au cœur de Belleville, la Java est le club populaire par excellence, avec des consos pas chères, des gens de tous horizons qui dansent n’importe comment et des sons sans frontières. Entre les teufs électro swing (la Java des Balkans), la Mona de Nick V, les House of Moda et les I’m a Cliché de Cosmo Vitelli, l’endroit propose de vraies alternatives au tout-venant techno. À venir : I’m A Cliché avec Zaltan et Red Axes le 17 avril, Jeudi Minuit avec [re]sources le 23 avril. 105, rue du Faubourg du Temple, 11e. Mo Belleville. www.la-java.fr La Java. Photo DR SAINT-TROPEZ DU 24 AU 26 AVRIL 2015 B. TOUILLON / G. DORTIGNAC ESPLANADE DU PORT www.cotemaison.fr/vivre-cote-sud/ AIX-EN-PROVENCE DU 5 AU 8 JUIN 2015 www.vivrecotesud.fr CORA BÜTTENBENDER PARC JOURDAN AG19548 NOUVELLE FORMULE CHAQUE MERCREDI AVEC L’EXPRESS nuit 23 style de ville Texte : Smaël Bouaici 1 2 expo Enfants de la party La musique électronique n’a pas toujours vécu les fastes de nos années 2010, où se succèdent fêtes mémorables et mégafestivals. Il fut un temps (les 80’s et 90’s) où la techno et la house étaient des genres anonymes qui n’avaient droit de cité que dans des endroits confidentiels. Olivier Degorce avait 20 ans en 1987, pour les premières soirées acid house, et il avait déjà un appareil photo. « On n’était pas beaucoup, peut-être 50 ou 100, raconte-t-il, mais c’était fascinant de voir ces gens qui venaient habillés n’importe comment, de différents milieux sociaux, pour communier autour de cette musique qui ne ressemblait à rien de ce qu’on avait entendu avant. » Soupçonnant qu’il assistait aux débuts d’un phénomène, il se met à shooter, en total amateur, et le plus souvent à l’arrache, revenant parfois avec juste une ou deux photos de la soirée. Mais comme il était le seul à avoir un appareil, ces clichés ont pris de l’importance. « À la base, je suis un photographe de rue. Ce que j’aime, c’est le snapshot sans regarder dans le viseur. Quand je prenais les DJ’s, je ne regardais pas l’appareil, mais eux. D’où des cadrages parfois incertains… J’aimais surtout capturer les détails. » C’est ainsi qu’Olivier Degorce a figé les cicatrices d’Arnaud Rebotini et les piercings d’Ivan Smagghe avant qu’ils ne deviennent les fers de lance de l’électro française. Tombée sous le charme du projet, la galerie Intervalles consacre une exposition à ces souvenirs d’enfance de la scène électronique hexagonale, avec des clichés de raves devenues légendaires (Aqualand, Mozinor…) et de savoureux portraits d’artistes fameux (Carl Cox, Miss Kittin, Jeff Mills, Manu le Malin…) aux visages encore adolescents._ They Came, They Party’d, They Left, photos d’Olivier Degorce, du 16 avril au 4 juillet à la galerie Intervalles, 12, rue JouyeRouve, 20e. Mo Pyrénées. Vernissage le jeudi 16 avril à 18 h. Toutes les photos © Olivier Degorce, courtesy galerie Intervalle 3 4 13/04/15 A NOUS 1. 100 % Isis aux Folies Pigalle, 1993. 2. Miss Kittin, Radio FG 98.2, rue de Rivoli, Paris, 1996. 3. Sex Toy et La Bourette, American Center, Paris, 1995. 4. The Chemical Brothers, toit-terrasse de Nova Mag, Paris, 1997. 5. Jeff Mills, rue Rébeval dans les premiers locaux de Radio FG 98.2, Paris, 1994. 5 magazine av o i r d u g o û t cape ou pas cape? le premier féminin gratuit, distribué tous les jeudis disponible aussi sur tablette et mobile "stylist france" bar à cocktails Le Lulu White Si les bars à hôtesses de Pigalle mettent la clé sous la porte, d’autres légendes sulfureuses rejaillissent. Celle de Lulu White par exemple, matronne chic de Storyville à la Nouvelle-Orléans, connue pour sa célèbre maison Mahogany Hall et ses soirées coquines. Un trait d’union que les créateurs du bar à cocktails le Little Red Door dans le Marais – Dotan Shalev et Timothée Prangé – ont voulu pour leur second bar à l’ambiance Pigalle fin de siècle et Louisiane chic. Passée l’entrée discrète et le vestiaire à chapeau, le Lulu White s’ouvre donc, comme dans un saloon, sur un grand comptoir, comme un manège, bardé de miroirs et de rangées de lumières. Pour l’heure verte, spécialité de la maison, filer au comptoir pour apercevoir Matthew Long, barman en chef passé par l’hôtel du Ritz à Londres et le One Aldwych, qui décline ici l’absinthe dans quelques dérivés surprenants, ressort alcools oubliés, granités frais pour l’été et recettes au miel ou à l’anis rafraîchissantes. Touche parfaite en musique, celle proposée par Kelly Ballet et des sons jazzy rétro bien dans le ton, avec tous les mardis soirs des bandes à banjo, les meilleures voix du moment, des clarinettes et même de gros tubas entraînant jusqu’au bout de la nuit… ou presque._A.C. 12, rue Frochot, 9e. Mo Pigalle. Ouvert de 19 h à 2 h. style de ville Textes : Smaël Bouaici, Alexis Chenu, Édouard Rostand agenda clubbing 25 JEUDI 16 AVRIL VENDREDI 17 Un live de SatinCoco, et puis les spécialistes de la mixité musicale, entre hip hop, funk et electro, « Avec eux, tu te remets à sourire » dit-on. Entrée libre – 21 h - 5 h Nüba 36, quai d’Austerlitz, 13e Mo Quai de la Gare La fête dark techno du label In Paradisium avec Goldflesh en live, Extreme Precautions (alias Mondkopf), Amédée de Murcia… 20 € – 20 h - 2 h La Gaîté-Lyrique 3 bis, rue Papin, 3e Mo Réaumur-Sébastopol Hello Pour l’ouverture de la saison d’été, le DJ Spiller défendra les couleurs du festival More de Venise. Au programme, house funky et Spritz. 35 € avec 8 tickets conso – 23 h - 7 h Le Chalet des Îles Lac inférieur, bois de Boulogne, 16e Mo Porte de la Muette Jean baskets La fête house de qualité comme chaque mois. Avec Luke Hess, Siamak Amidi, Tom Joyce & Pepperpot. 8 € – 23 h 30 - 7 h Rex Club 5, bd Poissonnière, 2e Mo Bonne Nouvelle In Paradisum XVII Petit chalet entre amis clubbing 26 style de ville bar à cocktails Le Très Particulier Bar en concert à A L’´OLYMPIA 27 AVRIL 2015 Ancienne propriété de la famille GuerrandHermès, convertie en hôtel de cinq suites arty par la cinéaste et artiste Morgane Rousseau, l’Hôtel Particulier inaugurait il y a quelques jours son nouveau bar. Pour y entrer, montrer patte blanche, affirmer la garde-robe puis sonner à l’interphone. Au bout de l’allée, après le terrain de pétanque plus que centenaire, il faut longer le restaurant, emprunter les escaliers et filer au Très Particulier, nouveau bar et salon sorti d’on ne sait quelle époque. Tout fait déconnecter ici, même les toilettes très star, habillées en loges, avec canapés intégré, le tout tapissé couleur Palm Springs. L’idée d’Oscar Comtet, déjà rodé au restaurant de l’hôtel, et de l’architecte Pierre Lacroix, ancien de chez India Madhavi, les deux bien inspirés par le décor. Même qualité sur la carte des cocktails, ceux du chef barman Francesco Giordanetti, avec au choix une liste de créations maison aux références tombant à pic, un punch à partager all day long 23 BEATMAKERS ľ 23 TITRES INEDITS Électro du terroir à la Flèche d’or Jusqu’ici, les contacts entre agriculteurs et fans de techno se limitaient à la location d’un champ pour une rave party. Avec Terroir électronique, c’est un nouveau canal de communication qui s’ouvre grâce aux collectifs Forecast et MaximalMinimal, qui se sont mis en affaires avec un réseau de producteurs locaux. Après une première édition il y a un an, ils remettent le couvert samedi toute la journée à la Flèche d’or, décorée à la mode campagnarde avec des bottes de paille. Photo Florent Linker tous les soirs, tous les ingrédients provenant du jardin, herbes notamment et miel du patron. Bijou final, le jardin sous les lumières de Montmartre est le spot parfait pour croiser la coupe._A.C. 23, avenue Junot, Pavillon D., 18e. Mo LamarckCaulaincourt. Ouvert du mercredi au dimanche de 18 h à 2 h. Dès 14 h, le cochon tournera à la broche sur la terrasse, tandis qu’à l’intérieur, on se gavera de produits du terroir à des prix défiant toute concurrence : saucisson auvergnat, terrine de chèvre et poitrine de porc, et, côté boissons, vodka des Alpes coupée au jus de fruits de Picardie, whisky du Languedoc, cidre de Normandie, bière locale, chartreuse… Pour ambiancer ce rendez-vous campagnard, le Terroir électronique est parti chercher une poignée de DJ’s d’origine contrôlée : Snowball (Exploration Music), Eggo (A-TRACTION Records), Sir S’qui (Forecast) ou encore YEUZ et As Patria (Attic Music). Et n’oubliez pas le dress code : paysan._S.B. Terroir électronique, sam. 18 avril de 14 h à 2 h à la Flèche d’or, 102 bis, rue de Bagnolet, 20e. Mo Alexandre Dumas. Entrée : 12 €. agenda SAMEDI 18 The Walking Machine La fête kids, r’n’b et housy avec Wantigga, Evil Needle, Allure et Romain Casa. 15 € – 23 h - 7 h Social Club 142, rue Montmartre, 2e Mo Grands Boulevards Wihmini Festival #5 Day 7 Gui Boratto est l’un des plus grands producteurs et performeurs live que la house et la techno réunies aient connu. À ses côtés, Gunjah et NHAR. 15 € – 23 h 30 - 7 h Zig Zag Club 32-34, rue Marbeuf, 8e Mo George V 13/04/15 A NOUS DISQUAIRE DAY publicité DISQUAIRE DAY DISQUAIRE , place deDAY la République pour la …et rendez-vous avec Scène Les Inrocks X Disquaire Day by Ray-Ban Le Disquaire Day c’est le plus grand événement international consacré à la musique enregistrée et ça se passe partout dans Paris le 18 avril. Où trouver les vinyles en édition limitée, écouter des showcases et danser jusqu’au bout de la nuit avec les 16 Disquaire Day Nights ? On vous dit tout ! En journée Place de la République Le village du Disquaire Day ouvrira ses portes dès 11h30 pour un DJ set de Supa!, accueillera les professionnels de la filière musicale, l’exposition «La Grande Aventure du Son Enregistré» par Phono Museum, et un grand concert sur la Scène avec Cascadeur,Moriarty, Sly Johnson, Stealing Sheep et La Femme Vivez l’expérience RAY-BAN #CAMPAIGN4CHANGE avec les tatoueurs de L’Encrerie Records, Beef Wellington Rcds, Jarring Efects, Le bus vintage RATP République Maison de la Radio Un bus vintage et sonorisé de la RATP conduira gratuitement les amoureux de musique de la place de la République à la Maison de la Radio de 13h à 19h Les Parcours Des parcours vous guideront chez les disquaires parisiens et les showcases disquaire. Trois points d’infos & sound-systems seront installés au : 8 boulevard Voltaire 60 rue Jean-Baptiste Pigalle Croisement des rues Oberkampf et Jean-Aicard Tandem Paris-Londres Le Tandem Paris-London c’est un véritable échange culturel entre Paris et Londres. A cette occasion Stealing Sheep a réalisé avec La Femme un 45T ofert au village du Disquaire Day place de la République par l’Institut français, le Bristish Council et la Mairie de Paris. À l’occasio n de son vous ofre 1500 places de En soirée 9 16 14 22 Q 1 J 20 M E 40 24 35 18 37 A 17 32 48 4 L 21 31 34 36 I K 27 B 43 7 G 10 13 5 D 6 28 C 33 26 N 25 15 49 44 H 42 23 41 39 2 19 F O 8 29 30 46 11 47 45 12 38 3 P Les disquaires participants 1. All Access • 3 rue Brochant - 17 2. Analog Collector • 13 rue Charles V - 4 3. Atout Livre • 203 bis avenue Daumesnil - 12 4. Balades Sonores • 1 av. Trudaine - 9 5. Betino’s Record Shop • 32 rue St-Sébastien - 11 6. Born Bad Recordshop • 11 rue St Sabin - 11 7. Colette • 213 rue St-Honoré - 1 8. Contours • 123 rue St-Maur - 11 9. Copa Music • 54 bis rue Jules Vallès - 93 St-Ouen 10. Cosa Nostra chez Royal Cheese • 113 rue de Turenne - 3 (disquaire éphémère) 11. Crocodisc • 42 rue des Ecoles - 5 12. Culture Factory • 27 rue de l’Armorique - 15 13. Démocratie • 1 rue de Turbigo - 1 14. Les Disques du Yéti • Puces de St-Ouen, 54 rue Jules Vallès - 93 St-Ouen 15. Fargo • 42 rue de la Folie Méricourt - 11 16. French Connection • Marché Dauphine, 140 rue des Rosiers - 93 St-Ouen 17. Galerie Balades Sonores • 2 rue Gérando - 9 18. Gilbert Barbès • 15 bd Barbès - 18 19. Gilbert Saint-Michel • 34 bd St-Michel - 6 20. Groove Store • 29 rue des Dames - 17 21. Ground Zero • 114 rue du Fbg Poissonnière - 10 22. Hands and Arms à la Recyclerie • 83 bd Ornano - 18 (disquaire éphémère) 23. Heartbeat Vinyl • 26 rue Godefroy Cavaignac - 11 24. Illogical Music • 63 rue Blanche - 9 25. L’International Records • 12 rue Moret - 11 26. Lucky Records • 66 rue de la Verrerie - 4 27. Maquis Mega Store • 187 rue St-Denis - 2 28. Monster Melodies • 9 rue des Déchargeurs - 1 29. Music Avenue • 10 rue Paul Bert - 11 30. Music Fear Satan • 4 bis rue Richard Lenoir - 11 31. Music Please Record Shop • 5 rue Jean et Marie Moinon - 10 32. Musiques Musiques • 13 rue Gérando - 9 33. Patate Records • 57 rue de Charonne - 11 34. Penny Lane • 23 rue Ste-Marthe - 10 35. Plus de Bruit • 35 rue de la Rochefoucauld - 9 36. Potemkine • 30 rue Beaurepaire - 10 37. Le Rideau de Fer • 12 rue André del Sarte - 18 38. Rock Paradise • 42 rue Duranton - 15 39. Rock’n’roll Voltage • 23 rue du Roi de Sicile - 4 40. Rough Trade au Point Ephémère • 200 quai de Valmy - 10 (disquaire éphémère) 41. Le Silence de la Rue • 39 rue Faidherbe - 11 42. Soule Continu • 20/22 rue Gerbier - 11 43. Superfly • 53 rue Notre-Dame de Nazareth - 3 44. Toolbox Records • 30 rue St Ambroise - 11 45. Vidéosphère • 105 bd St-Michel - 5 46. Vinyl Office • 9 rue Trousseau - 11 47. La Voie du Silence • 23 rue Cambronne - 15 48. Walrus • 34 ter rue de Dunkerque - 10 49. Zic & Bul • 76 avenue de la République - 11 AVIATOR BRONZE Toujours gagnant. “LA VICTOIRE EST PARTOUT” #Campaign4Change by Mingyu. *NE TE CACHE PAS. - MOD. RB3025 COL. 167/2K ray-ban.com à boire et à manger 31 style de ville bistronomie tendance Textes : Jérôme Berger, Philippe Toinard Photo Philippe Martineau ••••• ••••• Ellsworth C’étaient Les Bistronomes. C’est devenu Ellsworth, grâce aux tauliers des Verjus et wine bar éponyme voisins. Un pur produit de la “foodialisation”, donc, entre twists d’ailleurs et course à l’annexe, sur le registre néo-bistrotier toujours. Une salle-couloir de bois brut et de marbre blanc, à la rigueur monacale, où se pressent d’ores et déjà modeux du quartier et British de Paris, pour l’assiette ET le verre. En clair ? Salade de chou de Bruxelles, beurre noisette et pecorino – vif, voyageur… une claque ! –, poulet frit au lait fermenté et coleslaw nouvelle vague – contrasté, coloré, précis –, beignet de pomme à la cannelle et dulce de leche – pataud. Muscadet clisson 2012 de la Pépière (6 €), monthélie 2004 de Morey (11 €) et autres vins choisis accompagnent cette cuisine sautillante et gourmande. Un joli voyage à prix doux._J.B. Louis En quelques semaines, la rue de la Victoire s’est enrichie de deux délicieuses adresses. Au 93, Les Comptoirs du Médoc, et depuis peu, la table du chef Stéphane Pitré, baptisée Louis, en hommage à son père, son grand-père et son arrière-grand-père, qui portaient tous ce prénom. Une fois n’est pas coutume, commençons par le dessert, la claque de ce déjeuner : de l’ananas taillé en brunoise, déposé dans un jus de coriandre surmonté d’une mousse coco. La coriandre, que personne n’attendait à pareille fête, porte le dessert, sublime l’ananas souvent engoncé dans des saveurs trop sucrées ou des crèmes trop riches. Auparavant, après une brioche au curcuma et huile d’olive à doser soimême sur ladite brioche, Stéphane Pitré rappelle à ses convives ses origines bretonnes à travers une bisque de langoustines, un poil trop discrète, plus proche d’un bouillon que d’une bisque, entourant une raviole de foie gras piquée au vif par un condiment au citron qui apporte une légère pointe d’acidité. A suivre, un quasi de veau rosé, du pack-choï (variété de chou chinois) relevé avec le jus court du quasi et là encore, une touche que personne n’aurait soupçonnée, de l’avocat snacké qui en perd une partie de sa couleur mais pas son goût._Ph.T. e o 23, rue de la Victoire, 9 . M Le Peletier. Tél. : 01 55 07 86 52. Fermé le samedi et le dimanche. Menus : de 32 € (au déjeuner) à 48 €. 34, rue de Richelieu, 1er. Mo Pyramides. Tél. : 01 42 60 59 66. Ouvert tous les jours, de 12 h 30 à 14 h 30 (sauf lundi ; de 11 h 30 à 15 h le dimanche) et de 19 h à 22 h 30 (sauf dimanche). Menus déjeuner : 18 € et 24 €. Carte : env. 30 €. CARNET D’ADRESSES LE PETIT VILLIERS - CHEZ FRED L’incontournable du 17ème ! Découvrez l’étonnant menu à 25 € avec plus de 15 entrées, 12 plats et 15 desserts au choix. Une cuisine de tradition : foie Gras, saumon mariné, magret de canard, rognons de veau, andouillette 5A, filet de rouget, entrecôte et frites maison, bar grillé... Un plat et une entrée du terroir différent chaque jour comme la blanquette de veau ou l’osso bucco... Chez Fred la cuisine est faite maison ! Le midi en semaine menus à 16 € et 20 €. TLJ. 01.77.51.58.84. LA MAISON DU KASHMIR Découvrez les grands classiques de la cuisine indienne à des prix très doux. Unique à Paris, tous les plats sont accompagnés de 2 légumes. Goûtez les gambas massala et leur sauce coriandre et menthe fraîche accompagnées d’un caviar d’aubergine et d’un naan au fromage. Sans oublier l’accueil très souriant. Menu à 11,50 € le midi. Le soir, carte environ 25 €. Livraison à domicile. Ouvert TLJ ! 8, rue Sainte Beuve. Paris 6 ème ! 75, avenue de Villiers. Paris 17ème ! 01.45.48.66.06.www.tandoori30.fr ! M° Vavin ou N. Dame des Champs ! 01.48.88.96.59. Métro Wagram DJAKARTA BALI Embarquez pour un voyage à Bali ! Très variée, riche en saveurs et en épices comme les milliers d’îles qui forment cet archipel. Goûtez les rouleaux aux crevettes et légumes, les brochettes de poulet sauce cacahuètes, le poisson cuit dans une feuille de bananier... Menus dégustation de 25 à 55 €. Formule «Déjeuner à Bali» à 18,50 €. Le vendredi soir, danses balinaises (menu à partir de 30 €). Nouveau, brunch le samedi et le dimanche à 25 €. ! 9, rue Vauvilliers. Paris 1er ! 01.45.08.83.11.M° Louvre ou Châtelet ! www.djakarta-bali.com PUBLI INFO LA CHARETTE CREOLE Dépaysement assuré et ambiance soleil de l’Océan Indien dans ce très sympathique restaurant exotique aux spécialités des îles de la Réunion, Maurice et Madagascar. Marmite d’or 2008-2009 des restaurants afro-antillais. Goutez en entrée l'assortiment d’ entrées : samoussas, bouchons, achards, boudin accompagné de sauce pistache , rougail tomate et sauce piment. En plat, rougail saucisses, cabri massalé, ou rougail de poulpe ou gambas coco. En dessert, les sorbets ou glaces, les gâteaux réunionnais ou les fruits de saison. Formule le midi à 17 €. Le soir, carte environ 30 € à 35 €. Dîner aux chandelles mais aussi piste de danse et soirées à thème. ! 15, rue Jules Chaplain. Paris 6ème ! 01.43.26.03.10. ! Métro Vavin ou N.D. des Champs ! www.lacharettecreole.com événement Pierre Bonnard, l’enchanteur À l’avant-garde de la fin du XIXe siècle au sein du mouvement des Nabis, Pierre Bonnard (1867-1947) s’est cependant toujours tenu à l’écart des doctrines et des sujets prétentieux. La copieuse rétrospective du musée d’Orsay, jalonnée de toiles inédites à Paris, met en valeur “l’Arcadie” de l’artiste. Soit l’art de sublimer des paysages et des scènes de la vie quotidienne. Texte : Thomas Séron P Passé quelques panneaux décoratifs, exercices de style japonisants, et la placide femme au Corsage à carreaux (1892), le visiteur pénètre dans le vif du sujet : chez Bonnard, on ne lésine pas sur la couleur. Ainsi, les quatre panneaux de grande taille sur le thème de la cueillette des pommes sont verts, absolument verts. Les voir réunis, en provenance de trois continents, est une première. Et si la dernière exposition autour du peintre (en 2006 au musée d’Art moderne de la Ville de Paris) privilégiait le XXe siècle, Pierre Bonnard, peindre l’Arcadie présente toutes les périodes de sa création. La rétrospective, qui comprend cent tableaux et une cinquantaine de photographies, est divisée en neuf sections. Au-delà de la présentation chronologique, on veut ici « faire sentir l’unité profonde de l’œuvre ». “Peindre l’Arcadie” pourrait être le fil qui relie toutes les périodes de Bonnard. Qu’est-ce que l’Arcadie ? La recherche d’une unité parfaite entre l’homme et la nature. Isabelle Cahn, conservateur en chef du musée d’Orsay, ajoute : « Chez Bonnard, l’Arcadie est partout, y compris à Paris, à ses débuts. C’est une idée qu’il a de la vie : montrer le monde sous un aspect quelque peu idéalisé. Non pas un grand idéal philosophique, mais une idéalisation du quotidien, de l’intérieur de la maison, du jardin, etc. C’est une Arcadie de tous les jours, où le quotidien comporte un petit goût de paradis… » 13/04/15 A NOUS affaires culturelles Des couleurs qui, dans la peinture de Bonnard, produisent à la fois de vifs effets de luminosité (voir notamment L’Atelier au mimosa, jaune éclatant, comme un soleil), une sensation de vitalité et la représentation d’un monde rêvé. Devant ce spectacle chromatique à l’œuvre dans des toiles inspirées de vues méridionales ou normandes – dont Le Raidillon au Cannet, Le Port de SaintTropez, L’Atelier au mimosa, Salle à manger à la campagne, La Terrasse à Vernon –, on parle de jubilation, de fête, d’enchantement... À ses débuts, des aplats francs – Gauguin et Matisse sont dans les parages – confèrent une forme de simplicité et de candeur à l’œuvre décorative de Bonnard. Puis le jeu de couleurs posées par petites touches se complexifie. Et les teintes ardentes dominent. On songe parfois à une palette de stylos-feutres ou de craies grasses. Mais il est arrivé que Bonnard considère que la couleur « l’a entraîné trop loin », et qu’il doive revenir à la forme (1913-1915, crise dans son travail pictural). L’impression de simplicité est une illusion. « Bonnard saisit notre attention de manière simple. C’est dans un second temps que sa peinture révèle sa sophistication… Et quand on regarde en détail, le jeu des couleurs est à la fois vertigineux et labyrinthique », dit Isabelle Cahn. Faire surgir la vie Le quotidien magnifié Une vision du monde que l’on retrouve dans le mouvement des Nabis auquel Bonnard appartient, aux côtés de Paul Sérusier, Édouard Vuillard, Félix Vallotton ou Maurice Denis. Né à la fin du XIXe, ce courant postimpressionniste entend libérer la peinture du réalisme, lui redonner un caractère “spirituel”, voire sacré. D’où une représentation magnifiée de l’ordinaire des jours, la simplification de la forme plutôt que l’attention aux détails, et – surtout – l’exaltation de la couleur. 32 Pierre Bonnard, Nu rose, tête ombrée, vers 1919. Huile sur toile, 91 x 46 cm. Paris, musée d’Orsay, donation de Philippe Meyer, 2000. © RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Photo Michèle Bellot © ADAGP, Paris 2015 En somme, la peinture et les toiles de Bonnard, non porteuses d’événements, en disent plus long qu’elles en ont l’air. Dans son expression, le peintre volontiers décoratif et créateur d’affiches remarquées ne s’est jamais satisfait de l’univoque. Il arrive que la fantaisie, l’imprévu et le bizarre jaillissent du sujet présumé banal. Ici, il porte un regard amusé sur la marche mécanique des passants défilant comme sur un tapis roulant le long du lac du bois de Boulogne. Là, un éléphant volant fait une apparition surprise... Et souvent, les personnages représentés à l’état de statues dans un jardin du bonheur ont une fixité troublante. Une importante séquence de l’exposition concerne les portraits et autoportraits. Où Bonnard se représente lui-même, à contre-jour, grave, énigmatique ou avec autodérision. Comme quand il se figure en boxeur. Sa compagne Marthe apparaît, elle, à de nombreuses reprises, nue, dans un décorum de salle de bains. Mais l’identité importe peu car « tous les nus incarnent un idéal féminin dans la peinture de Bonnard : corps menu, peau nacrée, poitrine haute, visage invisible », indique le panneau dédié. Pour autant, des cadrages inédits, des jeux de miroir et de lumière voilée signent une modernité non dénuée de volupté. La section “Clic clac Kodak” consacrée, comme son nom l’indique, à 33 affaires culturelles infos PRATIQUES Pierre Bonnard : Peindre l’Arcadie, jusqu’au 19 juillet au musée d’Orsay, 1, rue de la Légion-d’Honneur, 7e. RER Musée d’Orsay. Entrée : 11 €. à LIRE Catalogue de l’exposition, 308 p., 45 €. Album de l’exposition, 48 p., 8,50 €. et AUSSI : Pierre Bonnard, Décor à Vernon, dit aussi La Terrasse à Vernon, 1920-1939. Huile sur toile, 148 x 194,9 cm. New York, The Metropolitan Museum of Art, don de Florence J. Gould, 1968. Comment parler de Pierre Bonnard aux enfants ?, éd. Le Baron Perché, 77 p., 14 €. © The Metropolitan Museum of Art, Dist. RMN-Grand Palais / Image of the MMA © ADAGP, Paris 2015 15 avril 14 15 juin 5/7 rue de Fourcy 75004 Paris Téléphone: 01 44 78 75 00 Web: www.mep-fr.org M Pont-Marie ou Saint-Paul Ouvert du mercredi au dimanche inclus, fermé lundi, mardi et jours fériés. HARRY GRUYAERT © Harry Gruyaert / Magnum Photos des photographies noir et blanc réalisées par Bonnard, est une galerie de nus, portraits et clichés de vacances. On peut regretter que des formats trop petits ne permettent pas toujours d’apprécier la qualité de ces instantanés. Avant d’atteindre l’ultime salle des toiles monumentales et du triptyque d’ornement La Méditerranée, les sections “Le jardin sauvage : Bonnard en Normandie” et “Ultra-violet” montrent le peintre à l’apogée de son expression. La réalité et l’imaginaire s’y superposent (Bonnard peignait de mémoire) et créent l’illusion d’un bonheur permanent. « Bonnard échappe à l’espace et il échappe au temps : il est dans la mémoire. Sa singularité est sans doute sa volonté d’indépendance. Il est très au courant de la création contemporaine, et il prend de partout, mais il suit son propre chemin. Il était destiné à une carrière de juriste, mais il choisit la peinture, pour vivre libre. Et il est allé très loin… », conclut Isabelle Cahn. Un engagement, une science de la couleur et de la composition que l’on reçoit toujours comme un cadeau, près d’un siècle plus tard._ Exposition en partenariat avec la RATP En partenariat média avec ICONES AM CHEFS-D’OEUVRE DU SAN FRANCISCO MUSEUM OF MODERN ART ET DE LA COLLECTION FISHER MÉCÈNE D’HONNEUR GRAND PALAIS 8 AVRIL 22 JUIN 2015 MERICAINES grandpalais.fr Andy Warhol, Liz #6 [Early Colored Liz], 1963; Collection SFMOMA, fractional purchase and bequest of Phyllis C. Wattis © 2015 The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc / Adagp, Paris 2015, Direction Artistique : Laurent Chéhère cinéma 36 affaires culturelles Textes : Fabien Menguy ••••• le film de la semaine comédie dramatique DR ••••• Taxi Téhéran De Jafar Panahi, avec Jafar Panahi et ses proches. Durée : 1 h 22. comédie dramatique Une belle fin Photo Salvador Brown D’Uberto Pasolini, avec Eddie Marsan, Joanne Froggatt et Karen Drury. Durée : 1 h 27. Si vous vous attendiez à un nouveau nanar de la franchise Luc Besson, vous risquez d’être déçus par ce Taxi-là ! Parcourant les rues de Téhéran et fixant sa caméra embarquée sur ses différents passagers, ce taxi n’est pas comme les autres, puisqu’il est conduit par le réalisateur Jafar Panahi en personne. Au mépris de l’interdiction, le prodige dissident du cinéma iranien, auteur de Sang et or, du Cercle ou du Ballon blanc, filme ses concitoyens entre documentaire et fiction. Résultat, un portrait de la société iranienne à la fois touchant, effrayant et saisissant, Ours d’or certes politique, mais mérité, au dernier Festival de Berlin._ ••••• drame En équilibre Employé dans la banlieue de Londres, John May retrouve les proches des personnes décédées délaissées. Perfectionniste, il fait son travail minutieusement pour faire revivre, ne serait-ce que le temps de l’éloge funèbre, le passé du défunt. Un jour, John May se met en tête de s’occuper de son voisin, retrouvé mort au milieu de ses bouteilles et d’un mystérieux album photo. Une quête faite de rencontres insolites et d’échos à sa propre solitude, qui va bouleverser sa vie. Car de bouleversement, c’est bien de cela qu’il s’agit dans ce petit film anglais, porté par un formidable Eddie Marsan (habitué aux seconds rôles, de Gangs of New York à Sherlock Holmes en passant par Be Happy, Mission : Impossible 3 ou la série Ray Donovan ), touchant et sensible. À l’image de ce petit bijou qui s’attache à évoquer la vie, présente ou passée, avec humour et tendresse._ comédie Les Gorilles Photo Thomas Brémond De Tristan Aurouet, avec JoeyStarr, Manu Payet, et Alice Belaïdi. Durée : 1 h 21. Flic raté mais branché people, Walter (Manu Payet) rêve de protéger une personnalité. Assigné à la protection d’une chanteuse de r’n’b (Alice Belaïdi), il doit faire équipe avec une brute (JoeyStarr). Un duo improbable – le petit incompétent agaçant au blabla incessant face au bourru impatient prompt aux grognements –, mais qui fonctionne parfaitement. Au point même de nous faire oublier les incohérences du scénario et de nous arracher quelques rires francs._ 13/04/15 A NOUS Cascadeur équestre victime d’un accident qui l’a laissé paraplégique, Marc (Albert Dupontel) reçoit la visite de son assureuse (Cécile de France) pour expédier son dossier. Mais l’assureuse va perdre de son assurance, et cet homme contraint de se passer de selle ne va plus pouvoir se passer d’elle. Une trame qui fait évidemment de En équilibre un film sur le fil, où la pudeur est de rigueur et les sentiments profonds de mise. Une histoire d’amour aussi emballante que ses deux fabuleux interprètes._ ••••• DR ••••• Photo Nicolas Schul De Denis Dercourt, avec Albert Dupontel, Cécile de France et Marie Bäumer. Durée : 1 h 30. aussi à L’AFFICHE Robin des bois, la véritable histoire D’Anthony Marciano. COMÉDIE (non montré) Enfant 44 De Daniel Espinosa. THRILLER (non montré) Opération Correa De Pierre Carles. DOCUMENTAIRE en BREF En route ! Quand des aliens qui se la pètent (Les Boovs) débarquent sur notre planète pour échapper à des aliens pas sympas (Les Gorgs), ça donne un sacré binz intergalactique, et le film d’animation pour enfants de la semaine du 15 avril signé Dreamworks ! Star Wars Vous voulez assister sans quitter votre fauteuil (de cinéma) au coup d’envoi de la Convention Star Wars, lancée par J.J. Abrams à Anaheim en Californie ? Vivez l’expérience en direct le 16 avril à 19 h au Gaumont Champs-Élysées à Paris, au Pathé Plan de Campagne à Marseille, à l’UGC Ciné Cité Confluences à Lyon, ou au Kinepolis de Lomme à Lille. Places à gagner sur www.disney.fr/ star-wars/celebration. Festiciné drame La Promesse d’une vie De Russell Crowe, avec Russell Crowe, Olga Kurylenko et Yılmaz Erdoğan. Festival Play It Again !, le festival du film de patrimoine, du 22 avril au 28 avril dans toute la France. Durée : 1 h 51. www.adfp-asso.org. Fermier australien, Joshua Connor (Russell Crowe) a perdu ses trois fils dans la bataille des Dardanelles qui opposait les Turcs aux Anglais et aux Français en 1915. Quatre ans plus tard, il se rend en Turquie pour honorer la promesse faite à sa femme de les retrouver morts ou vifs. Un voyage pénible, filmé par Russell Crowe en personne qui s’essaie ici à la réalisation avec plus ou moins d’originalité, mais avec un certain sens du mélo._ toujours À VOIR Jamais de la vie De Pierre Jolivet. THRILLER Shaun le mouton De M. Burton et R. Starzak. ANIMATION Retrouvez les bandes-annonces de notre sélection cinéma : www.facebook.com/anousparis S A L O N I N T E R N AT I O N A L - PA R I S LIVRES ANCIENS LIVRES RARES AUTOGRAPHES ESTAMPES-DESSINS MANUSCRITS RELIURES LIVRES D’ARTISTES PHOTOGRAPHIES E STAM PE S DESSINS GRAND PALAIS INVITÉ D’HONNEUR : LES ARCHIVES ET LE MUSÉE DE LA PRÉFECTURE DE POLICE DE 11H00 À 21H00 / LE DIMANCHE : 11H00-20H00 E X P O S I T I O N S • A N I M AT I O N S • C O N C E R T S X X VIIe SALON INTE RNATIONAL DU LIVRE RARE ET DE L’AUTOGRAPHE organisé par le Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne www.salondulivrerare.paris SALON INTE RNATIONAL DE L’ E STAM PE ET DU DE SSIN organisé par la Chambre Syndicale de l’Estampe du Dessin et du Tableau www.salondelestampeparis.fr 07 avril - 05 juillet 2015 lageode.fr 30 FILMS UN FESTIVAL POUR DÉCOUVRIR LE MONDE © 2015 - www.studiolwa.com 24-26 AVRIL 2015 #LaGeode30ans conversation 38 affaires culturelles Et le fait de passer à la réalisation ? J’y pensais depuis longtemps. Au fil des ans, j’ai du réaliser une trentaine de clips vidéos pour différents groupes, et trois documentaires. Là, on a réussi à lever des fonds et à prévendre le film dans plusieurs pays, ce qui m’a fortement encouragé. Vous allez réaliser d’autres films ? Je l’espère ! J’ai découvert que c’était un super boulot et je suis prêt à recommencer. Mais c’est aussi un pari. Si ce film est rentable, je pourrai recommencer, sinon, on me renverra de l’autre côté de la ligne. Mais si ça marche, je gagnerai ma liberté en tant que réalisateur. Le métier d’acteur est difficile, et là, je pourrai rester en Australie près de mes enfants, à développer mes projets. Vous en avez marre de jouer la comédie ? Non, j’adore mon boulot. Je ne suis pas blasé comme certains. Mais contrairement à eux, c’est aussi parce que je ne fais que des choses qui me touchent. Je ne sors pas du lit à 4 heures du matin pour faire quelque chose que je déteste. Prenez Noé, par exemple. Le rôle était tellement physique que c’était une punition chaque jour. Pendant 36 jours, je suis resté sous la pluie. Et pas avec un manteau et un parapluie… Là, j’étais vêtu d’une simple tunique de cuir. Après une prise, vous êtes trempé pour le reste de la journée. C’est une forme de torture. Vous devez donc être motivé quand vous choisissez votre film. Il y a eu des moments difficiles sur le tournage de La Promesse d’une vie ? Photo Mark Rogers/Diviner Holding Pty Ltd 2014 Russell Crowe, des deux côtés de la caméra Russell Crowe avait la réputation d’être bourru. Mais ça, c’était avant ! Venu nous parler de La Promesse d’une vie, son premier film comme réalisateur racontant la recherche par un père de ses fils disparus dans la bataille des Dardanelles en 1915, c’est apaisé qu’on a retrouvé le gladiateur hollywoodien. Texte : Fabien Menguy Pourquoi avez-vous eu envie de faire ce film ? Russell Crowe : Le sujet m’a touché pour plusieurs raisons. Je suis moi-même père, et c’est l’histoire d’un père dévasté par la perte de ses enfants. En outre, je suis natif de la Nouvelle-Zélande, et notre pays a été engagé dans la campagne de Gallipoli. D’ailleurs, j’ai découvert que votre pays y a aussi participé, ce que beaucoup de Français ignorent ! Vous avez perdu près de 10 000 hommes, et il y a un cimetière français sur la péninsule de Gallipoli en Turquie. 13/04/15 A NOUS Oui, à Quorn en Australie du Sud. Un matin, je mets la chaîne de télé locale, et un gentil présentateur dit : « Aujourd’hui, Quorn est l’endroit le plus chaud de la planète. » Il faisait 49,5 degrés ! Et c’est ce jour-là que nous devions filmer l’attaque du train à vapeur. Et un train à vapeur, c’est lourd et lent à déplacer. (rires) On a pu lire qu’un de vos acteurs, Jai Courtney, vous avait menti pendant le casting. J’ai demandé à Jai s’il savait monter à cheval. Il m’a répondu : « Oui. » Quand il est sorti du bureau, je l’ai interpellé :« Fiston, c’est la dernière fois que tu me mens. » Il a cru qu’on allait se battre (rires). Le truc, c’est qu’il y a deux aptitudes sur lesquelles les acteurs mentent toujours : monter à cheval et jouer de l’harmonica. Dans le film, vous tenez un rôle plus calme qu’à l’accoutumée. Vous avez envie de personnages moins physiques ? Il y a tout de même des aspects physiques. Je creuse un puits de 15 mètres de profondeur au début du film ! (rires) Mais ça dépend du personnage. C’est sûr qu’à 51 ans, je dois faire attention aux rôles que je choisis, parce que mon temps de réaction et mes reflexes pour me sortir d’une mauvaise situation ne sont plus les mêmes. Tout peut arriver : un câble qui lâche, un bout de mur qui s’effondre… Je ne peux plus me permettre de me casser le moindre orteil. Je me suis déjà rompu des tendons, abimés les genoux, j’ai mal aux tibias, une côte cassée m’a perforé un poumon, j’ai été opéré deux fois de l’épaule gauche et la droite en aurait bien besoin depuis longtemps, je dois muscler mon dos pour ne pas souffrir, et j’ai mal à la nuque si je reste trop longtemps dans certaines positions. Vous voyez ! Le fait est qu’à part une cicatrice au pied que je me suis faite en jouant en foot à 13 ans, toutes les autres viennent d’un plateau de tournage. À 52 ans, Tom Cruise saute toujours sur des avions, lui ! Je ne sais absolument pas comment il fait pour continuer à accomplir des choses aussi physiques à son âge. Ça doit être un truc secret des scientologues._ La Promesse d’une vie de Russell Crowe, avec Russell Crowe, Olga Kurylenko et Yılmaz Erdoğan. Drame. Sortie le 15 avril. théâtre “Talking Heads II” ••••• Certains aiment raconter des histoires. Alan Bennett lui, se distingue par la façon de les raconter : écriture au couteau, pensée ramassée, surplomb avisé, l’art de l’essentiel. Composés pour la BBC en 1989 et 1990, les Talking Heads, ce sont neuf portraits de femmes qui collent à l’âme après qu’on les a observées… se consumer. La Cie du Château de Fable en a retenu deux (Femme avec pédicure et Nuit dans les jardins d’Espagne) sur les neuf traduits par Jean-Marie Besset sous le titre Moulins à paroles. Leur force ? Cette manière de frayer avec l’ordinaire pour mieux le twister. Et pour retourner Jusqu’au 19 avril, jeu., ven., sam. à 20 h 30, sam. et dim. à 16 h, à l’Epée de bois, Cartoucherie, route du Champ-de-Manœuvre, 12e. Mo Château de Vincennes. Navette gratuite. Tel : 01 48 08 39 74. Places : 7-18 €. spectacle musical VAL M Ces spectacles programmés ponctuellement le dimanche en journée au Théâtre du Châtelet attirent en moyenne 1 500 spectateurs de tous âges à chaque fois. Imaginés par l’agence Stage of The Art, les Concertôt – Concertea proposent à un public familial de s’immerger dans une histoire musicale, orchestrée de façon inattendue par un ou plusieurs artistes reconnus. Cette fois-ci, ce seront les Twin Twin (en photo) qui, accompagnés de leur beatboxer et de la comédienne, auteur et animatrice Cindy Féroc, raconteront leur propre aventure. De quoi comprendre comment un groupe se construit et évolue, en intégrant au passage de belles valeurs de partage et de solidarité, mais surtout en s’amusant. Et là, c’est sûr, les Twin Twin maîtrisent._C.C. C A Concertôt – Concertea En 2015, le MAC VAL a 10 ans. www.macval.fr Place de la Libération — Vitry-sur-Seine (94) Photo Benoît Fortrye comme un gant ensanglanté l’obscure mécanique des élans du cœur ou du corps. La narration se déploie à partir de la vie corsetée de deux femmes de la middle-class anglaise. God save the routine ! D’un côté, Miss Fozzard, vendeuse dans un grand magasin qui, à la faveur d’un changement de pédicure, va goûter aux délices de la podologie. De l’autre, Mrs Horrocks, férue de jardinage, dont la vie bascule le jour où sa voisine tue son mari pervers. Pour nous plonger dans cet édifiant royaume des solitudes, Claude Bonin a choisi d’entrelacer ces deux récits et de les enraciner dans une scénographie bâtie avec beaucoup de soin autour d’un escarpin géant et d’une haie pleine de surprises. Du Bennett pur tweed : grinçant et barré ! La réussite du spectacle réside autant dans le déroulé de ces thrillers intimes que dans le lien sans cesse redéfini qui se noue entre les personnages. Et c’est tout naturellement grâce à une mise en scène millimétrée que se dévoilent ces êtres borderline campés par Emmanuelle Rozès et Bénédicte Jacquard : des comédiennes si intimement rompues au texte, son tempo et ses silences, qu’elles en révèlent la souffrance larvée en moins de temps qu’il n’en faut pour dire « Sir ». Voilà, on a goûté le Château (de Fable) nouveau : chambré mais toujours frappé. Très bonne cuvée._M.H. Avec et sans peinture A Exposition Exposit xposit des œuvres de la collection Jusqu’au 5 juillet 2015 5 Textes : Carine Chenaux, Myriem Hajoui us du V ée d’art a l- d e-M contem arne p a 10 orain a ns affaires culturelles Le M scènes 39 Photo Théo Gennitsakis L’Epopée des Twin Twin, le 19 avril à 11 h au Théâtre du Châtelet, 1, place du Châtelet, 1er. Réservations : 01 40 28 28 40 ou www.chatelet-theatre.com. Places : 10 € et 5 € pour les moins de 15 ans. A NOUS PARIS et le Lieu du design vous invitent à une visite privée de l’exposition samedi 30 mai 2015 à 13h 40 affaires culturelles presque C’est l’histoire d’un garçon que rien ne prédestinait au monde de l’art, et qui y réussit tout en ne faisant rien comme les autres. Portrait du nouveau directeur adjoint d’un des lieux les plus avant-gardistes de la capitale. 15 invitations pour 2 personnes à gagner Lieu du design 11 rue de Cambrai, 75019 Paris Métro : Corentin Cariou Inscription au tirage au sort sur www.anousparis.fr rubrique : Bons Plans www.lelieududesign.com Khairuddin Hori, de Singapour au Palais de Tokyo Texte : Sonia Desprez Khairuddin Hori, dit “Khai”, est le nouveau directeur adjoint à la programmation du Palais de Tokyo. Ce jeune commissaire anglophone est né et a grandi à Singapour. C’est aussi là qu’il a effectué le fascinant parcours qui a abouti il y a quelques mois à sa nomination parisienne. « Ma mère était femme au foyer, et mon père, capitaine d’un ferry qui relie les îles de Singapour, raconte ce Malais d’une voix douce. J’ai trois frères et trois sœurs plus âgés, et aucun d’entre eux n’avait aucun lien avec le monde de l’art. Ma sœur aînée me sortait pour aller au théâtre, et je regardais des programmes d’arts traditionnels et folkloriques à la télé. » Ce sont les arts vivants qui lui ouvrent la première porte : « Ado, j’accompagnais souvent un ami qui faisait du chant et de la danse chorale dans un groupe. Ils écrivaient de la poésie qu’ils chantaient ensuite. Ils m’ont invité à me joindre à eux. Ils avaient tous des amis dans le monde de l’art, des poètes, des artistes contemporains... » À 16 ans, à la fin des années 80, il commence à écrire lui-même de la poésie. Beaucoup de Singapouriens partis étudier à Londres reviennent alors au pays, et ils rapportent dans leurs valises de nouvelles pratiques artistiques, comme la performance. Khai assiste à cette petite révolution, frayant aussi bien avec les traditionalistes qu’avec ces “réformateurs”. « Après le lycée, un de mes copains à candidaté pour une école d’art. Je ne savais même pas que ça existait, mais j’ai décidé d’y aller. Mon père n’y croyait pas, mais sinon c’était l’armée. Il a dit : “OK, je te paie l’école, mais rien d’autre.” » Dès son admission, le jeune homme expose des pièces de batik artistique (qu’il pratique depuis longtemps) très remarquées. « Mon travail s’est retrouvé dans la presse pratiquement tous les jours ! » Cette reconnaissance express invite sa famille à le soutenir. Il reçoit même une bourse pour un stage de quelques mois en France, où il passera ses journées dans les musées parisiens. Mais ce qui l’obsède, ce sont les arts vivants. Après l’école, pendant son service militaire, il s’immerge chaque soir, en autodidacte : « J’ai lu Artaud, Grotowski, Stanislavski, pratiqué le théâtre indien, malais, britannique, joué dans la rue, appris l’éclairage, les costumes... » Après l’armée, il rassemble des gens « inconnus mais très talentueux » dans une compagnie expérimentale sans moyens, qu’il va diriger plusieurs années avec un succès fou. Il propose par exemple un stage de © Palais de Tokyo, 2014 affaires culturelles Photo Cinétract 23, 1968, (c) Fonds ISKRA/SLON célèbre 41 8 arts visuels Or il fut un temps passé où le futur était présent ( Ma’aminim 2 ) Exposition du 26/03 au 04/05/15 Saint-Denis / musée d‘art et d‘histoire Commissariat : Guillaume Désanges Performance de l’artiste Angie Seah dans le cadre de l’exposition Archipel secret au Palais de Tokyo. © DR/Courtesy de l’artiste L’art dans la société Au bout de quelques années, il se tourne à nouveau vers l’art visuel, organise toujours avec des moyens minuscules (il vit même chez sa sœur pour réduire ses frais !) des expos « sur des sujets brûlants dont personne ne parlait, par exemple sur la minorité malaise autour de laquelle il y avait beaucoup de tensions. J’avais peu d’argent mais je faisais en sorte que mes expos soient pro. » Il passe une année en Thaïlande, une autre en Indonésie, est invité dans des événements artistiques dans toute l’Asie du Sud-Est, et devient fin connaisseur de cette vaste scène artistique. À partir de 2010, tout s’accélère : responsable de l’art dans une école de commerce, il fait des miracles, repérés par le Singapour Art Museum qui l’engage comme conservateur en chef. Il développe l’équipe, décide, avec la direction, d’orienter les collections autour de l’Asie du SudEst et « d’utiliser l’art pour informer le public singapourien sur ce qui se passe dans cette région du monde ». Il lance des programmes dans les prisons, les asiles, soutient la jeune création. L’institution est plusieurs fois élue musée de l’année, tandis que Khai organise des expos (artistes nationaux et régionaux, œuvres de prisonniers...), un forum pendant lequel il emmène en camping des curateurs de toute l’Asie du Sud13/04/15 A NOUS Est avec des urbanistes, des économistes et des professionnels du tourisme (afin de « ne pas oublier le monde quand on parle d’art »), fait même une excursion curatoriale à l’occasion de Nouvelles vagues au Palais de Tokyo... Il croise plusieurs fois Jean de Loisy, le président de l’institution. « On plaisantait souvent sur ma venue au Palais. Et puis un poste s’est libéré, il m’a appelé et c’était sérieux. Je ne pensais pas être qualifié, mais il m’a dit : “Tu feras ce que tu sais faire.” Je crois que ce qui l’intéresse, c’est autant ma culture des artistes asiatiques que ma façon de penser. J’ai accepté : on n’a de telles opportunités qu’une fois dans la vie ! » Arrivé depuis à peine cinq mois, il lance ses premiers projets, dont, bien sûr, Archipel secret, une exposition dans le cadre du festival Singapour en France, où il présente des artistes de la jeune scène contemporaine de l’Asie du Sud-Est. Pour lui, s’ils sont tous différents, une chose les caractérise : « Les œuvres sont toujours des réponses à la réalité sociale de l’artiste, avec des éléments spirituels. L’art pour l’art, c’est très occidental ! » Il a aussi, dans les tuyaux, une expo d’un artiste chinois, Tianzhuo Chen, et puis plein de surprises éditoriales, numériques... Khairuddin trace une voie unique et prometteuse en faisant souffler sur Paris un vent venu d’ailleurs, frais et réjouissant !_ Festival Singapour en France, jusqu’au mois de juin dans divers lieux parisiens. singapour-lefestival.com. Archipel secret, jusqu’au 17 mai au Palais de Tokyo. OUT TO ST ES RTI PAR UNE D’U NE CO ONN OLO LYES HAMMADOUCHE jusqu’au 5 juillet 2015 Exposition au Collège des Bernardins Entrée libre 20 rue de Poissy 75005 Paris Crédit photo : Clément Le Penven - Création : Le Marché Graphique quelques mois à des étudiants de grandes écoles, pour apprendre tous les métiers du théâtre, et le résultat plaît au point que le ministère de l’Éducation l’inclut dans des cursus diplômants. sons 42 affaires culturelles 1 événement 2 Disquaire Day Après la chasse aux œufs vient la chasse aux disques vinyle. Depuis cinq ans, inspirée par les États-Unis, la France célèbre le Disquaire Day. Soit le jour des disquaires indépendants. Pour l’occasion, ces derniers proposent cette année trois cent soixante vinyles inédits et éditions limitées. À noter qu’en 2015, le format vinyle représenterait plus de 80 % du chiffre d’affaires des disquaires indépendants. Des magasins spécialisés dont le nombre croît de façon régulière : on recence en France dix nouvelles adresses par an. Quoi de beau à mettre sur la platine ? Chaque année, la liste s’allonge. On relève des inédits, des raretés, des rééditions : Animal Collective, Bert Jansch, Brian Eno, sept disques de Springsteen, deux Bowie introuvables à la Cité de la musique, un duo Daughter/Warpaint, deux 1. Citizens! Photo DR 2. Anthony Joseph. Photo Nicolas Hidiroglou 3. Guts. albums des Dogs, un 45t de Feu ! Chatterton, Grizzly Bear, un concert récent de Murat & The Delano Orchestra (cinq titres), Marvin Gaye, Pulp, Stooges live at Ungano’s, Syd Barett/REM, quatre démos de The Waterboys précédant l’album de 2015, trois rencontres initiées par l’Adami, faisant chacun l’objet d’une Session Unik, enregistrée avec France Inter (Nosfell et Jeanne Added, Claire Diterzi et Melissa Laveaux, Moriarty et Irshad et Nishad Ali Kawa), etc. L’objet vinyle plaît de nouveau. Voilà qu’on trouve que la pochette carton a un charme fou. Et le son du vinyle lui-même, plus chaud, plus large, plus « c’était mieux avant »… Mais l’ingénieur du son averti nous met en garde : un vinyle neuf pressé à partir d’un master numérique n’a pas la valeur auditive du disque analogique d’autrefois ! On y regardera donc à deux fois avant de céder au frisson de la coûteuse pièce collector. Ce jour, l’événement en magasins donne aussi lieu à du live. Et mille cinq cents passeports offerts par les disquaires permettant l’accès aux seize concerts parisiens. Dont Rivière Noire au Café de la danse, Citizens! à la Gaité-Lyrique, Mustang aux Trois Baudets, les vingt ans du label Prohibited Records (NLF3, Heliogable, Quentin Rollet) à Petit Bain, Antony Joseph, Guts et Sly Johnson (entre autres) au Studio de l’Ermitage, de nombreux live en accès libre au Point Éphémère… Ou encore l’illustre Joseph Gibert (6e) qui, lui aussi, joue le jeu de la gratuité et du programme alléchant : Black Strobe (14 h 30) ; Twin Arrows (15 h 30) ; The Last Embrace (16 h 30) ; JB Moonshiner (17 h 30) ; Les Olivensteins (18 h 30)._T.S. Photo Damien Paillard 4. Feu ! Chatterton. Le 18 avril chez les disquaires et dans divers lieux. Et Village Disquaire Day, place de la République, 10e, de 12 h à 19 h. www.disquaireday.fr. Photo Richard Schroeder 3 web Le Vinyle Club Ce jeune site propose à ses abonnés de recevoir chaque mois un vinyle incontournable du XXe siècle et un autre, parmi les meilleurs de ces quinze dernières années. Pour les amateurs de (bonnes) surprises. 4 13/04/15 A NOUS www.levinyleclub.com. 33 € par mois. Deux formules d’abonnement d’un an, avec une platine offerte ou un mois gratuit. Le Vinyle Club sera présent place de la République, au Village, lors du Disquaire Day, le 18 avril. 43 affaires culturelles Texte : Alain Cochard, Stéphane Koechlin, Thomas Séron, Cécile Wisniewski la suite encore à l’honneur avec le 1er Quatuor en ré mineur du “Mozart espagnol”, Juan Crisostomo de Arriaga (1806-1826), étonnant musicien qui trouva le temps de venir étudier à Paris avant d’être emporté par la tuberculose à quelques jours de ses 20 ans. Paris compta beaucoup aussi dans la formation de Joaquín Turina (1882-1949), auteur assez oublié dont les Tana ont choisi La Oración del torero, opus connu désormais dans sa version pour quatuor à cordes mais qui fut initialement écrit en 1925 pour quatuor… de luths ! En conclusion, les interprètes se tournent vers l’Argentine avec Astor Piazzolla et quatre de ses inoxydables tangos. Concert à 20 h et, pour ceux qui peuvent arriver en avance, conférence de présentation (incluse dans le prix du billet) à 19 h._A.C. musique de chambre Quatuor Tana Fondé en 2004, le Quatuor Tana affirme sa singularité dans le très riche panorama des formations chambristes en accordant une place privilégiée à la musique du XXe siècle et à la création. Loin de se cantonner au domaine strictement contemporain, il s’attache à le mettre en perspective en le faisant dialoguer avec les œuvres du passé. Le dialogue sera de double nature vendredi au Louvre ; d’ordre musical bien sûr, mais entre les sons et la peinture aussi car ce concert est donné en lien avec l’exposition Velázquez du Grand Palais. Parmi les pièces maîtresses de la production du peintre, le tableau Les Fileuses a inspiré au compositeur espagnol Hèctor Parra (né en 1976) une partition intitulée Aracne, que le Quatuor Tana donne en création mondiale. L’Espagne sera par Le 17 avril à 19 h (conférence) et 20 h (concert), Auditorium du Louvre (entrée par la Pyramide ou le Carrousel), 1er. Mo Palais-Royal-Musée du Louvre. Tél. : 01 40 20 55 00. Places : de 5 à 14 €. Photo DR DÉCOUVREZ LE GRAND GAGNANT Daniele Misso // École Strate Paris // 1er Lauréat PetiTabouret PetiTabouret – comme son nom l’indique – est un tabouret réalisé en chêne certifié FSC®. Il n’est pas l’énième pièce de mobilier à placer dans nos salons. De manière créative, l’utilisateur peut tisser un motif en créant son parcours à travers les 21 trous, ce qui lui permettra d’établir un lien avec l’objet et le bois. Il peut, par exemple, fixer un coussin sur le PetiTabouret ou connecter grâce à une corde deux ou plusieurs tabourets ensemble afin de créer un banc ou une table basse. // DÉCOU VRE Z SON AVENTURE SUR L A CH AÎNE YOUTUBE F SC FR A NCE // PLUS D’INFOS SUR WWW.TROPHEESFSC.FR ® FSC, A.C. ALL RIGHTS RESERVED. FSC F000212 // conception graphique : © GABRIELLE COZE LES JEUNES DE SIGNERS SE SONT L ANCÉ S DA NS L’AVENTURE DE L’ÉCO-DE SIGN EN PA RTICIPA NT À L A PREMIÈRE ÉDITION DE S ALICE LEWIS + THOUSAND RELEASE PARTY 16 avril • Point Éphémère sons 44 affaires culturelles jazz/oud Dhafer Youssef - “Birds Requiem” E RIS ÈS CC SU P - RE DANIEL MESGUICH WILLIAM MESGUICH PASCAL DESCARTES Photo Shiraz Fradi RÉSERVATIONS 01 45 44 50 21 Les Mesguich, père et fils, remarquables. Un texte brillant. TELERAMA On se régale. LE FIGARO L’oud est un instrument à cordes au son cristallin, clair. Depuis plusieurs années, la scène parisienne nous a familiarisés avec de nombreux spécialistes moyen-orientaux de cette petite guitare arabe, comme les Palestiniens du Trio Joubran et les Tunisiens Anouar Brahem et Dhafer Youssef. Ce dernier créateur s’impose comme l’un des spécialistes de l’oud les plus originaux du moment. Né à Téboulba, il commence sa carrière à l’âge de dix ans, jouant dans les cérémonies de son village (mariages, bals…). Il étudie la musique classique, découvre le jazz, influencé par Miles Davis et John Coltrane, et se nourrit de la beauté formelle des disques du label allemand ECM. Au-delà de ces voyages, malgré sa position entre deux continents, l’Europe et l’Afrique, et un esprit très ouvert, Dhafer Youssef n’a jamais tourné le dos à sa culture, séduisant l’audience par sa mélancolie et son lyrisme, une certaine forme de mysticisme. En 2013, il publie le magnifique et poétique Birds Requiem, enregistré avec le trompettiste norvégien du nu-jazz, Nils Petter Molvaer. Il faut prendre du temps pour se plonger dans cet univers profond et contemplatif. Un joli voyage._S.K. 15 avril occupe dans le paysage du piano contemporain, l’une des toute premières. L’admiration et l’amitié que Sviatoslav Richter éprouvait pour sa collègue n’ont rien d’un hasard… Leonskaja, c’est la poésie et le chant à l’état pur et un toucher d’une richesse et d’une subtilité rares. Beethoven (Fantaisie op. 77, Sonate “La Tempête”), Webern (Variations op. 27) et Brahms (3e Sonate) en seront les témoins mercredi soir. piano Elisabeth Leonskaja Philharmonie 2, 221, avenue Jean Jaurès, 19e. Mo Porte de Pantin. Tél. : 01 44 84 44 84. À 20 h 30. Places : 50 à 85 €. L’humilité et la pudeur de l’artiste font parfois oublier la place qu’Elisabeth Leonskaja Banlieues Bleues. Le 16 avril à 20 h 30 à l’Espace 93 Victor Hugo, 1, pl. de l’Orangerie, Clichy-sous-Bois (93). RER E, arrêt Raincy. Tél. : 01 49 22 10 10. Places : 10-16 €. 45 affaires culturelles Le groupe belge revient avec Thin Walls, un nouvel album écrit en tournée et taillé pour la scène. SINGAPOUR EN FRANCE LE FESTIVAL — MARS - JUIN 2015 Photo Alex Salinas Balthazar La plupart des groupes ont fait ce constat : de rêve, la tournée internationale peut virer à l’enfer. Marre de la fatigue, de la routine, de la promiscuité. Face au marasme, Balthazar semble avoir trouvé l’antidote. L’album Thin Walls, troisième long dans la discographie des cinq Belges, a été en partie composé dans les temps morts de leur tournée commune avec Editors. Dans ces moments où il est pourtant difficile de s’isoler ; d’où le titre de l’album : « Les murs minces ». Les cloisons sont étroites et l’humeur est électrique. Le rock de Balthazar joue sur le contraste entre des guitares tendues et un chant grave, de nonchalant à blasé. Par là-dessus, un violon et un synthétiseur (joués par Patricia Vanneste) mettent un peu de roman- 16 avril blues-folk Pura Fé et Big Daddy Wilson Café de la Danse, 5, passage Louis Philippe, 11e. Mo Bastille. Tél. : 01 47 00 57 59. À 19 h 30. Places : 18-20 €. Originaire de New York, la chanteuse indienne Pura Fé (“Foi Pure”), toujours vêtue 13/04/15 A NOUS tisme dans les rouages. Quand le tempo baisse, il arrive que l’on songe à Bob Dylan, Leonard Cohen, Tom Waits. C’est l’Amérique, et à la fois une manière mélodieuse à l’anglaise (le disque a d’ailleurs été enregistré au Royaume-Uni par Ben Hillier, connu pour avoir travaillé avec Blur et Elbow). Vient aussi à l’esprit la comparaison avec dEUS, glorieux ainés et Flamands, comme Balthazar : « Je comprends le parallèle car nous avons de nombreuses influences de musiques américaines et anglaises qui se mélangent à la musique française et allemande pour en faire quelque chose d’autre. C’est une qualité typique des groupes belges », confie le groupe au site POPnews. Absynthe Minded, Balthazar, BRNS, dEUS, Girls In Hawaii, Leaf House, Soldout, Zita Swoon, etc. : la Belgique passe au rock, avec du relief._T.S. ARCHIPEL SECRET Arts Visuels 27 MARS – 17 MAI Palais de Tokyo, Paris — SOUL JOURNEY Musique 11 MAI Théâtre des Bouffes du Nord, Paris Le 16 avril à 20 h au Bataclan, 50, bd Voltaire, 11e. Mo Oberkampf. de belles tuniques à franges, s’est révélée en jouant de la pedal steel guitar. Son style est aussi très original : un blues-folk, très dépouillé et poétique, toujours proche des sources. Elle sort un nouvel album, Sacred Seed (où elle reprend Duke Ellington), et croisera un musicien un peu différent, venu de Caroline du Nord, Big Daddy Wilson, qui vient présenter lui aussi son nouvel album, Time, naviguant dans le gospel, le blues et le folk, et surtout doté d’une magnifique voix. Toute la programmation sur singapour-lefestival.com Conception graphique : DES SIGNES, studio Muchir Desclouds pop-rock bons plans 46 affaires culturelles Chaque semaine, gagnez des cadeaux sur www.anous.fr > Rubrique case chance et retrouvez des bons plans exclusifs et toute l’actu d’A NOUS PARIS sur www.facebook.com/anousparis Fondation Custodia michel-ang e raphaël titien Concert Quatuor Tana Événement Villette Street Festival Le 17 avril à 20h00 à l’auditorium du Louvre Du 4 au 17 mai à La Villette Quatuor à corde, le Quatuor Tana vous amène en voyage au cœur de la musique espagnole : Piazzola, Arriaga, Turina et une composition inédite d’Hèctor Parra, inspirée d’un tableau de Velázquez, tissant des liens entre le Siècle d’or espagnol et la musique d’aujourd’hui. www.louvre.fr 10 x 2 places à gagner Pour sa deuxième édition, Villette Street Festival fait peau neuve et revient en version XXL pour deux semaines entièrement dédiées à la street culture sous toutes ses formes. Au menu : musique, danse, street art, sports, gaming, lifestyle, mode mais aussi des blocks parties et des food trucks… 5 x 2 places à gagner pour le concert du 16/05 Exposition Raphaël, Titien, Michel-Ange Concert DAFUNIKS Jusqu’au 21 juin à la Fondation Custodia, Paris 7e Le 23 avril à La Maroquinerie Une sélection de l'exceptionnel ensemble de dessins des maîtres italiens de la Renaissance du Städel Museum de Francfort est à admirer à Paris. 90 chefs-d’œuvre des XVe et XVIe siècles sont exposés. Concomitamment à cette exposition, un choix d’œuvres sur papier de l’artiste contemporain Gèr Boosten est à découvrir. www.fondationcustodia.fr. 10 x 2 entrées à gagner DAFUNIKS est enfin de retour avec son “cool hip-hop” teinté de soul et de groove. Leur nouvel album Past Present Future feat ASM, BAM (Jungle Brothers), ELIAS, BLACC EL... s’annonce déjà comme un événement. Retrouvez le groupe le 23 avril à La Maroquinerie (Paris) pour une date unique (1ère partie JOHN MILK) www.underdogrecords.fr 5 x 2 places à gagner Événement Salon International du Livre rare & de l’Autographe Du 24 au 26 avril au Grand Palais LIVRES RARES AUTOGRAPHES ESTAMPES-DESSINS w w w. s a l o n d u l i v r e r a r e . p a r i s SAISON GRAND PALAIS 24-26 AVRIL 2015 Le plus important événement mondial dans le domaine du patrimoine écrit : grands textes littéraires ou historiques, belles reliures, œuvres d’avant-garde, manuscrits, estampes et photographies, tout éveille l’intérêt du visiteur. Invité d’honneur : les Archives et le musée de la Préfecture de Police. www.salondulivrerare.paris 10 x 2 entrées à gagner SÉRIES MANIA ENTRÉE LIBRE 17 - 26 AVRIL 2015 Forum des Halles series-mania.fr 13/04/15 A NOUS télé 47 affaires culturelles Textes : Smaël Bouaici, Fabien Menguy série La vie de “Bureau” de Mathieu Kassovitz On voit qu’il a développé une véritable passion pour cet univers, et quand on lisait les scénarios, on avait vraiment l’impression d’y être. Votre personnage a un aspect très humain, loin des caricatures des espions de cinéma. série Daredevil, superhéros tellement humain Oui, ce qui m’intéressait chez un espion, c’est : « Qu’estce qui se passe si James Bond a une femme et des enfants et doit aller les chercher à l’école ? » Il y a à la fois tout le côté James Bond, et le quotidien banal, où il doit expliquer pourquoi il est en retard. Qu’est-ce qui se passe quand il termine sa mission ? Comment ça fonctionne psychologiquement, personnellement, et intimement ? À quel moment tu mens aux tiens pour pouvoir continuer à travailler ? Photo Xavier Lahache/Canal+ Agent clandestin infiltré à Damas depuis six ans, Malotru est rapatrié en France par la DSGE. Il intègre le Bureau des légendes, et commence alors pour lui sa mission la plus périlleuse : abandonner sa légende et l’identité sous laquelle il vivait en Syrie. Pour lui, une mission évidemment impossible ; pour le spectateur, une plongée ultra-réaliste dans les arcanes du renseignement français. Cette nouvelle série de Canal+, au casting flamboyant, est tenue de main de maître par le réalisateur Éric Rochant. C’était difficile d’incarner un agent secret menteur et manipulateur ? Dans le scénario, ce qu’avait écrit Éric était très intense, mais en façade, c’est un mec qui ment. Or, les réalisateurs avaient vraiment envie de me faire sortir ce que j’avais de meilleur en moi :« Il faudrait que tu fasses plus ressortir l’émotion, parce que là, il est en train de mentir à elle, puis à lui. Là, il risque sa vie. » Je leur ai dit : « Oui, mais “poker face”. Il ne faut pas que les autres le voient, je suis désolé. Regarde dans mes yeux ou à l’intérieur, mais en façade, il ne peut rien y avoir. »_F.M. Le Bureau des légendes, série de 10 épisodes de 52 minutes créée par Éric Rochant. Diffusion à partir du lundi 27 avril M.K. : C’est surtout la façon dont cet univers est traité qui m’a à 20 h 55 sur Canal +. donné envie d’y participer. Éric Rochant a montré dans Les Éric Rochant est l’invité du RenDez-Vous sur France Culture, Patriotes ou Möbius sa rigueur et sa connaissance du sujet. le mardi 14 avril de 19 h à 20 h. Pourquoi avez-vous accepté de jouer dans cette série ? cérémonie Pour qui les Globes ? Sélectionnés par un jury présidé par Christine Kelly (dont A Nous Paris faisait encore partie cette année) et par plus de 15 000 votants professionnels de la presse, les meilleurs artistes de l’année 2014 seront récompensés le 13 avril d’un Globe de cristal dans différentes catégories. Qui d’Adèle Haenel, Aïssa Maïga, Émilie Dequenne ou Marion Cotillard succèdera à Adèle Exarchopoulos pour la meilleure actrice? Qui, entre Hippocrate, Deux jours, une nuit, La Famille Bélier, Les Combattants ou Timbuktu sera sacré meilleur film de l’année ? Côté acteur, on croise évidemment les doigts pour notre chouchou Reda Kateb face à nos non moins chouchous François Damiens, Gaspard Ulliel, Guillaume Canet ou Pierre Niney. Et vous vous êtes plutôt Engrenages, Mafiosa ou P’tit Quinquin ? Vous préférez vous laisser habiller par Alber Elbaz, Sylvia Sermenghi, Inès de La Fressange, Raf Simons ou Yiqing 13/04/15 A NOUS Reda Kateb (Hippocrate ). Photo Jair Sfez Gaspard Ulliel (Saint Laurent ). © Carole Bethuel Yin ? Bref, autant de questions qui mèneront à savoir quels sont les meilleurs one-man shows, pièces de théâtre, comédiennes, comédiens, comédies musicales, romans, chanteurs, téléfilms, ou expositions de l’an passé. Réponses sur D17 ce lundi à partir de 22 h 30, durant la 10e cérémonie des Globes de cristal retransmise depuis le Lido._F.M. Photo Barry Wetcher/2014 Netflix, Inc., tous droits réservés Malgré une liste de films de superhéros qui s’étale jusqu’en 2020, Marvel se démène pour récupérer les droits de ses personnages dispersés entre plusieurs studios. Si Spider-Man (propriété de Sony) devrait rejoindre les Avengers sur grand écran (probablement dans Captain America 3), Marvel a aussi récupéré les droits de Daredevil il y a deux ans, pour les confier à Netflix, géant de la vidéo par abonnement (SVOD) qui compte sur ses propres fictions pour recruter de nouveaux clients. Il faut dire que l’histoire de Daredevil est bien plus intéressante à raconter en série, notamment parce que cet avocat aveugle n’a pas de pouvoirs (à part une ouïe hyperdéveloppée) qui claquent sur grand écran. Dès le pilote, le show surprend : contrairement aux habitudes, personne n’envoie valser son adversaire d’un seul coup de poing et personne ne court plus vite que les balles : Daredevil est un superhéros vulnérable. Netflix a délaissé l’action comme seul ressort et tente de construire un feuilleton qui attire par son intrigue autour de personnages ambivalents, comme souvent chez Marvel. On est servi avec Daredevil, un gamin qui a perdu la vue et son père (un boxeur loser), devenu un avocat catholique tentant en journée d’expier ses violences nocturnes. La suite s’annonce assez prometteuse, d’autant plus que Netflix devrait lui adjoindre d’autres héros (Iron Fist, Jessica Jones, Luke Cage…) qu’on retrouvera ensemble dans la minisérie The Defenders. Une réunion qui pourrait bien faire de l’ombre aux Avengers._S.B. Daredevil, saison 1, disponible depuis le 10 avril sur Netflix France. portraits de l’emploi 49 communiqué > où postuler nos expériences www.sncf.com/fr/groupe DE Aude et Aurélie, deux managers sur les rails de l’excellence EUR DÉNICH TS TALENT L’une a rejoint SNCF il y a maintenant près de 15 ans, l’autre a été embauchée il y a 21 mois, mais Aude Fraysse, 36 ans et Aurélie Charles, 24 ans, occupent toutes les deux des postes à responsabilités au Technicentre de maintenance SNCF de Villeneuve-Saint-Georges (94). Immersion dans leur quotidien de femmes managers. Conseil recrutement • « Opter pour l’alternance est un bon moyen de découvrir une très grande entreprise de l’intérieur. Une fois embauchée, c’est autant de temps de gagner », Aurélie Charles. • « Savoir oser et se lancer sur des métiers a priori masculins, c’est possible. SNCF ouvre de plus en plus ses portes aux femmes, il faut en profiter », Aude Fraysse. Anecdotes Aurélie Charles « Rien ne m’y oblige mais au quotidien, je suis en bleu de travail car même sans être dans l’atelier en permanence, j’attrape toujours un peu de graisse sur moi. Tous les soirs, je nettoie mon bureau mais dès le lendemain matin, j’y trouve des outils « graisseux » à remplacer. » Aude Fraysse « J’ai commencé dans le groupe en 2001 par un stage dans un atelier de maintenance du Nord de la France. En arrivant, j’ai reçu ma dotation en équipements de travail mais les chaussures de sécurité étaient minimum en 40. J’étais la seule femme, je n’ai rien dit, j’ai marché avec du coton au bout pendant… trois mois. A l’époque, il n’y avait même pas de toilettes hommes et femmes séparées. Aujourd’hui, ce n’est évidemment plus le cas et les équipements existent aussi en version féminine, heureusement. » 13/04/15 A NOUS Vous travaillez toutes les deux au Technicentre de Villeneuve-Saint-Georges dans le Val-de-Marne. En quoi consiste concrètement votre métier ? hommes. Donc pas de surprise lors de ma prise de poste. Mon intégration s’est bien passée. Il n’y a pas eu de problème. Sincèrement, je ne vois aucune Aurélie Charles : Je suis dirigeante différence. J’imagine juste qu’ils de proximité mais, pour que les gens surveillent davantage leur langage comprennent bien, j’ai coutume de dire quand je suis là. que je suis chef d’équipe d’un garage Aude Fraysse : Quand je suis arrivée qui assure la maintenance de dans le groupe il y a 14 ans, la présence locomotives et de rames Transilien. Je féminine était rare, voire exceptionnelle. n’interviens pas techniquement dans les Au fil des années, l’entreprise s’est fosses pour entretenir et réparer les féminisée. Pour ma part, je ne rencontre pas de difficultés particulières pour moteurs de traction, les bogies et autres essieux. Je ne participe pas concrètement trouver ma place ou pour remplir mes aux opérations de levage des « caisses » missions. Il est même plus facile d’être des rames. En revanche, je fais en sorte une femme manager car les relations que les 19 agents de mon équipe soient sont naturellement plus respectueuses et plus claires. Attention, je ne dis pas que bien présents, bien formés, avec des tout est toujours facile ! tâches à accomplir et des échéances à Aurélie Charles : Le plus difficile est respecter. S’il manque des pièces la gestion des différents tempéraments. détachées ou du matériel, je gère Si je rencontre des difficultés, je suis l’approvisionnement. J’ai un manager direct mais mon N+2 est Aude Fraysse. épaulée par mon manager direct, un homme, ou par ma N+2, Aude. Aude, vous êtes donc directrice de production D’ailleurs, je suis très admirative de sa Transilien. Concrètement, quel est votre job ? réussite. Elle mène parfaitement sa vie pro et perso. Pour moi, c’est un exemple. Aude Fraysse : Mon rôle est Je me dis, pourquoi pas moi ! d’animer les unités opérationnelles de maintenance et du « produit train » (préparation des trains avant leur service A votre niveau, comment essayez-vous de commercial) au Technicentre afin de féminiser vos équipes ? Aude Fraysse : D’abord, je m’appuie mettre à disposition de l’exploitant un sur la démarche globale menée par matériel fiable et de qualité. J’ai l’entreprise. Désormais, je reçois donc également un rôle de coopération avec beaucoup plus de CV de femmes. Et puis, les entités extérieures - Transilien, la Direction du Matériel, voire la Traction et à mon niveau, je lutte aussi contre certains de mes a priori. J’ai récemment les pôles Infrastructures - à mon ouvert un poste opérationnel en 3X8. établissement. J’encadre 350 agents A priori, un job peu adapté à des femmes. ainsi que des ingénieurs et des Mais j’ai trouvé une candidate volontaire, responsables d’unités opérationnelles. compétente et organisée, et je l’ai Ce n’est pas trop difficile d’être une femme embauchée. Mon équipe compte plusieurs femmes : cadres, ingénieures et dans une activité encore très masculine ? Aurélie Charles : En alternance chez agents de maintenance ou de gestion SNCF, j’étais déjà uniquement avec des opérationnelle. Leurs cv Aude Fraysse (à gauche) • 2001 - 2003 : diplômée d’une école d’ingénieur et embauchée chez SNCF comme chargée de missions auprès du directeur technique d’une filiale. • 2003 - 2004 : responsable du secrétariat production / Technicentre Sud Est Européen. • 2004 - 2007 : dirigeante d’unité opérationnelle confort / Technicentre Sud Est Européen. • 2007 - 2010 : chargée d’affaires Eurostar / département Voyages de la direction du matériel. • 2010 - 2013 : dirigeante d’unité opérationnelle produit train / Technicentre Est Européen. • Depuis 2013 : directrice de production Transilien lignes (D/R) / Technicentre de Villeneuve. Aurélie Charles (à droite) • 2007-2013 : BEP, bac pro et BTS maintenance en alternance chez SNCF • septembre 2013 : embauchée chez SNCF comme dirigeante de proximité mécanique/ Technicentre de Villeneuve. emploi 50 connexions Textes : Sylvie Laidet idées 3 questions à... Sept pistes pour booster votre recherche d’emploi Sophia Mazouz L’entourage familial, les anciens de sa formation, les associations, l’intérim… Toutes les pistes sont bonnes à explorer pour trouver un boulot le plus vite possible. 26 ans, responsable communication et acquisition non payante de monEchelle.fr 1. Se faire coacher par un “parrain” : Avec ces initiatives développées par des associations comme Le Café de l’avenir, Nos quartiers ont des talents, etc., des “parrains”, tous actifs, prennent sous leur aile des jeunes diplômés en leur donnant des conseils sur leur CV, mail de motivation, entretien d’embauche (simulation), et si possible en leur ouvrant leur carnet d’adresses. 2. Fréquenter les réseaux professionnels : Abonnement, adhésion, droit d’entrée… Certes, s’inscrire dans un réseau de pros (ANDRH Junior, Club des jeunes experts comptables et commissaires aux comptes, Munci, etc.) ou sur les réseaux en ligne (Viadeo, LinkedIn, les Informels de l’Apec, etc.) représente un vrai coût. Mais le retour sur investissement peut être énorme. En effet, c’est là que les recruteurs font bien souvent leur marché. C’est encore là que se trouve le marché caché de l’emploi. 3. Se rendre sur les forums emploi : Le meilleur endroit pour rencontrer en un temps record un maximum de recruteurs potentiels… et récupérer leur carte de visite. Pour ce marathon, on s’entraine à se présenter en 1’30 chrono, on update son CV et on se présente frais et dispo. Vous n’aurez pas deux fois l’occasion de faire bonne impression. 4. Informer votre famille de vos démarches : Les amis de votre famille sont aussi vos amis. Donc, plus vous tiendrez vos proches informés de vos démarches, plus vous aurez de chance d’élargir votre réseau professionnel. Et qui sait, de décrocher un job. Demandez leur également de jouer au recruteur afin d’être rompu à tout type de question pour le jour J. Pourquoi avoir opté pour un premier job dans une start-up ? Une start-up, c’est une boîte qui se lance avec un concept, une idée ou un positionnement novateur. Pour ma part, je sors d’une formation qui valorise énormément les grandes structures, avec une forte culture d’entreprise. C’est très enrichissant pour acquérir une culture marketing solide, mais je ne me retrouvais pas dans ces modèles, tant sur le plan des missions proposées que sur l’aspect “développement personnel”. Chez monEchelle.fr, je sentais que j’aurais un vrai rôle à jouer dans l’entreprise et qu’on me ferait confiance. Ensuite, j’ai perçu un réel potentiel de croissance et de ce fait, une dimension “challenge à relever” moins perceptible dans des postes au sein de grands groupes très installés. Intérim, bureaux d’aide à l’insertion professionnelle des universités, réseaux des anciens… Toutes les pistes méritent d’être explorées. © Thinkstock en BREF Jeune diplômé, je monte ma boîte Plusieurs dispositifs cohabitent pour vous aider à créer votre entreprise. • Statut “étudiant-entrepreneur” : Également destiné aux jeunes diplômés, ce statut permet de lancer son business tout en restant étudiant et de bénéficier d’un accompagnement par des structures dédiées (les PEPITES). • Objectif entreprendre “je me lance” de l’Apec : Six heures d’entretien en face-à-face avec un expert pour plancher sur votre projet. 13/04/15 A NOUS Et alors, six mois après votre embauche, votre premier bilan ? 5. Passer par la case intérim : Pour éviter de perdre le fil de vos compétences métier, pourquoi ne pas mener quelques missions de travail temporaire ? À cela, trois avantages : faire vos premiers pas dans la vraie vie active, rencontrer des professionnels et, qui sait, évoluer vers un emploi plus durable. 6. Surfer sur les job boards spécialisés : Certains recruteurs privilégient ces canaux pour diffuser leurs annonces afin d’obtenir des candidatures hyper qualitatives. La plupart de ces sites disposent aussi d’une rubrique “actu” pour être au fait des dernières news et nominations du secteur. 7. Activer le service emploi de votre université : Bien huilée dans les grandes écoles depuis longtemps, l’insertion professionnelle s’organise désormais dans les universités. Notamment avec la mise en place obligatoire des bureaux d’aide à l’insertion professionnelle (BAIP), utiles pour des conseils d’aide à la recherche d’emploi mais aussi pour trouver des offres déposées par les entreprises locales. Activer le réseau des anciens élèves de votre fac ou de votre école est également capital. La cooptation y est courante._ C’est une expérience très enrichissante ! En six mois, j’ai l’impression d’avoir décuplé mes connaissances et compétences. On sent que notre travail individuel a un vrai impact sur l’activité de la boîte. En outre, sur le plan managérial, c’est très motivant d’avoir des responsables avec qui on échange et travaille en direct. Enfin, l’équipe est vraiment sympa, composée de profils et de personnalités très diversifiées. Une super ambiance, une grande coloc au travail, que demander de plus ? Quelles sont les qualités nécessaires pour travailler dans une start-up ? Il faut être très flexible car on a une “fiche de poste” de base mais les missions évoluent très rapidement selon les besoins de l’entreprise. Curiosité et autonomie s’imposent. Les process se mettent en place petit à petit mais il faut savoir se débrouiller pour trouver les informations susceptibles de faire avancer les projets._ Crédit photo : Romain Laurent Rien n’arrête ceux qui font entrer l’électricité dans la vie de demain. ERDF RECRUTE DES JEUNES DIPLÔMÉS – h/f Apporter l’électricité, en toute sécurité, partout, tout le temps. Cette année, ERDF embauche plus de 1 700 personnes, pour tous ses métiers : relation clients, exploitation, développement des réseaux, ressources humaines, informatique… Du CAP à Bac +5, avec ou sans expérience, rien n’arrête celles et ceux qui apportent l’électricité chez nos 35 millions de clients. Découvrez des métiers diversifiés, accessibles à toutes et à tous. Quel que soit votre parcours, de nombreuses carrières passionnantes s’offrent à vous pour créer les réseaux de demain au service de nos clients. Postulez sur erdf.fr/ERDF_Recrutement. L’énergie est notre avenir, économisons-la ! Ingénierie des systèmes d’information et d’Aide à la Décision Ingénierie des systèmes d’information Distribués processus mobile architectures décisionnel cloud conduite de projet interconnexion Les diplômes d’ingénieur OUVERTURE management big data données 2015* e-santé nomade virtualisation informatique sécurité Ingénierie des systèmes d’information pour la Santé * sous réserve d’habilitation Ingénierie des systèmes d’information Mobiles 7 1 r u e S a i n t-S i m o n - 94000 C RÉ TE I L www. miage.u-pec.fr / 01.56.72.62.55 [email protected] immobilier 53 connexions 25 rue des Écoles 58300 St-Léger-des-Vignes 7j/7 au 03.86.25.08.01 Bourgogne Nièvre – Maison indép. 3p., dépendances, grenier aménageable, jardin clos 1500 m². 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Escalier D, 7e étage, à gauche, comprenant : entrée, cuisine, cellier, double séjour, 3 chambres, w.-c., salle d’eau, 2 petits balcons Au 1er sous-sol, UNE CAVE et UN BOX Biens occupés au 20/05/2014 (PV de description) - à préciser à la visite MISE A PRIX : 50. 000 euros (outre les charges) (Caution bancaire ou chèque de banque : 5.000 euros) Pour consulter le cahier des conditions de vente, s’adresser au Greffe du Juge de l’Exécution du TGI de BOBIGNY, où il a été déposé, sous la Référence Greffe 14/10530, à Maître Bernard CABRIT, Avocat, demeurant 141 rue Paul et Camille Thomoux, 93330 NEUILLY-SUR-MARNE, Tél. : 01 43 08 72 20, à Maître Frank MAISANT Avocat, membre de la SCP MAISANT ASSOCIES, demeurant 43 avenue Hoche, 75008 PARIS, Tél. : 01 53 81 50 21. 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