AMBASSADE DE FRANCE EN AUSTRALIE Numéro 16

Transcription

AMBASSADE DE FRANCE EN AUSTRALIE Numéro 16
AMBASSADE DE FRANCE EN AUSTRALIE
www.ambafrance-au.org/bestoz
Numéro 16 – Janvier 2003
DOSSIER : SEMINAIRE FAIR 2002 –EQUIPEMENTS ET DIAGNOSTICS MEDICAUX
2
DOSSIER : LES COTUTELLES DE THÈSE 2002-2003
4
DOSSIER : PREMIÈRE MISSION DU COMITÉ « AGRICULTURE, TERRE, EAU, ENVIRONNEMENT » EN AUSTRALIE
7
DOSSIER : ELÉMENTS SUR LA COOPÉRATION « AGRICULTURE, TERRE, EAU ET ENVIRONNEMENT »
10
POLITIQUE ET INFORMATIONS GÉNÉRALES SCIENTIFIQUES
12
Le Gouvernement fédéral choisit les priorités nationales pour la recherche .............................................................................................12
Le Sénat approuve l’usage d’embryons humains pour la recherche ..........................................................................................................12
ARC Awards 2003 ...............................................................................................................................................................................................12
Campagne de soutien au Protocole de Kyoto.................................................................................................................................................13
Le Victoria octroie 310 millions AU$ supplémentaires à la R&D..................................................................................................................13
SCIENCES HUMAINES, SOCIALES ET ECONOMIQUES
13
Art aborigène et multimédia ...............................................................................................................................................................................13
Première conférence des associations australiennes d’archéologie...........................................................................................................14
ESPACE •AÉRONAUTIQUE •ASTRONOMIE
14
Controverse sur la nature des quasars ............................................................................................................................................................14
INFORMATIQUE •TÉLÉCOMMUNICATIONS
14
Bande passante : l’Australie à la pointe ...........................................................................................................................................................14
30 bourses post-doctorales offertes par le NICTA..........................................................................................................................................15
ENERGIE •MATÉRIAUX
15
Réseau pour l’innovation et la technologie dans l’énergie renouvelable....................................................................................................15
Un système de cartographie pour prévoir la corrosion..................................................................................................................................15
Coentreprise pour la télémicroscopie...............................................................................................................................................................15
BIOTECHNOLOGIES •SANTÉ
16
Nouveau centre pour les sciences de la vie ....................................................................................................................................................16
Vaccin contre le cancer du col de l’utérus .......................................................................................................................................................16
Rapport entre fécondation in vitro et malformations ......................................................................................................................................16
Apnée nocturne ....................................................................................................................................................................................................16
Récompense pour la recherche sur l’épilepsie...............................................................................................................................................16
AGRICULTURE •TERRE •EAU •ENVIRONNEMENT •MINES
17
Priorités pour l’environnement ...........................................................................................................................................................................17
Salinité et qualité des eaux : le plan progresse lentement............................................................................................................................17
Sécheresse et gestion durable de l’eau ...........................................................................................................................................................17
Monitorage de la pollution des eaux .................................................................................................................................................................18
Fondation pour une industrie minière durable.................................................................................................................................................18
Nouveau système pour réduire les émissions de CO2 dues à l’activité minière........................................................................................18
SCIENCES ET TECHNOLOGIES MARINES
18
Création de la plus vaste réserve marine du monde......................................................................................................................................18
Nouvelle biosphère ..............................................................................................................................................................................................19
Site Internet interactif sur les océans................................................................................................................................................................19
PLANNING 2003 DES CONFÉRENCES SCIENTIFIQUES PRÉVUES EN AUSTRALIE
20
COMPLÉMENTS D’INFORMATIONS •CONTACTS
21
Numéro 16
Page 1
AMBASSADE DE FRANCE EN AUSTRALIE
D OSSIER : SEMINAIRE FAIR 2002 – EQUIPEMENTS ET D IAGNOSTICS MEDICAUX
Le séminaire 2002 du programme FAIR (French Australian Industrial Research) s’est tenu du 4 au 8 novembre dernier à
Paris, Lyon, Grenoble et Strasbourg sur le thème des équipements et diagnostics médicaux.
Organisation et participants
Le programme de cette rencontre, à laquelle a participé une délégation australienne de 24 personnes, avait pour objectif
d’organiser des entretiens avec des responsables d’entreprises et de laboratoires, d’informer les visiteurs australiens sur les
projets en cours dans le domaine des biotechnologies appliquées à la santé, et enfin de leur permettre de visiter quelques grands
équipements.
Le thème de ce séminaire, le 8ème depuis le lancement du programme FAIR en 1992, avait été décidé en concertation
franco-australienne à la suite du succès du précédent séminaire, qui s’était tenu à Canberra et Sydney en 2001 (voir BestOz
11). Une mission retour australienne à Paris au printemps 2002 avait ensuite permis de confirmer l’intérêt porté au domaine
des biotechnologies médicales par les deux pays (voir BestOz 13).
La délégation australienne était composée de 10 responsables de sociétés spécialisées dans le domaine des équipements et
des systèmes appliqués à la médecine et au diagnostic, 2 responsables de Centres de Recherche Coopératifs de Brisbane, 3
chercheurs responsables des sociétés de valorisation des universités de Sydney et Melbourne, 5 membres du Comité Directeur
du programme FAIR, dont Mme Sallyanne Atkinson, co-Présidente australienne, et 3 représentants du Department of
Education, Science and Training (DEST).
Pour l’organisation des visites, le comité d’organisation avait retenu trois pôles représentatifs du secteur : la région
parisienne, le pôle biotechnologique et médical de Lyon-Grenoble et le pôle strasbourgeois. La préparation du programme a été
effectuée par l’AFCRIA (Association Française de Coopération en Recherche Industrielle avec l’Australie) avec le soutien de
la Direction de la Technologie du Ministère délégué à la Recherche, la Direction de la Technologie du CEA, l’ANVAR RhôneAlpes, la société de valorisation de l’Université Claude Bernard Lyon 1 (EZUS), la Délégation à la Recherche et la
Technologie de la région Alsace et l’association Alsace BioValley. Une journée a été consacrée à chacun des pôles, la dernière
journée du séminaire étant réservée aux conclusions et à la réunion du Comité Directeur du programme FAIR.
Déroulement du séminaire
Le séminaire a été ouvert à Paris par S.E. William Fisher, Ambassadeur d’Australie, et M. Alain Costes, Directeur de la
Technologie au Ministère délégué à la Recherche, devant une assistance d’une cinquantaine de personnes. A la suite de
présentations d’intérêt général, une série d’entretiens en tête à tête était organisée avec une vingtaine de représentants de
sociétés, de centres et d’organismes de recherche.
La journée suivante, consacrée au pôle lyonnais, s’est tenue à l’université scientifique et médicale Claude Bernard Lyon 1.
La délégation australienne y a rencontré pour des entretiens en tête à tête les représentants de 10 entreprises spécialisées dans
le domaine des biomatériaux, de l’imagerie médicale et du diagnostic. Des contacts ont été pris également avec 13 laboratoires
universitaires. La délégation a été informée des grands projets en cours en Rhône-Alpes dans le domaine des sciences de la vie,
et notamment du projet ETOILE pour la mise en place à l’horizon 2007 d’un centre de traitement du cancer par ions légers.
Elle a visité le nouveau centre d’imagerie animale ANIMAGE ainsi que l’unité de production de souris transgéniques et assisté
à une série de présentations sur le potentiel régional en biotechnologie et sur le rôle de l’ANVAR. Cette journée a donné lieu à
une comparaison intéressante sur les moyens utilisés en France et en Australie pour soutenir l’innovation et les transferts de
technologie.
La visite du pôle Rhône-Alpes a été complétée à Grenoble où la délégation a visité les laboratoires du LETI, ainsi que le
Centre de Biologie Structurale et l’ESRF. La délégation a pris connaissance avec beaucoup d’intérêt des projets MINATEC et
NanoBio (nanotechnologies appliquées aux sciences de la vie, voir : www.ausbiotech.org/pdf/fair/cea2pdf) en cours de mise en
place au CEA-Grenoble.
L’introduction au pôle strasbourgeois, organisée par Alsace BioValley (www.alsace-biovalley.com), a été dominée par la visite
du Centre de téléchirurgie et d’informatique médicale de l’IRCAD dirigé par le Professeur Marescaud et a permis une
rencontre avec le directeur de la société Pneumopartners. La délégation a pu avoir un aperçu des institutions internationales
présentes à Strasbourg et de la place particulière que tient la ville sur le plan européen.
Numéro 16
Page 2
AMBASSADE DE FRANCE EN AUSTRALIE
Conclusion
La réunion de conclusion, qui s’est tenue le 8 novembre à Paris, a permis de dégager les premiers résultats et commentaires
suivants :
-
les participants ont exprimé leur satisfaction vis-à-vis de l’organisation du séminaire et de la qualité des centres
visités ;
-
l’intérêt de tenir des rencontres en région, en plus de Paris, a été unanimement souligné ;
-
les représentants des universités australiennes ont fait état de contacts prometteurs avec les laboratoires lyonnais et
grenoblois. Le projet NanoBio, concernant l’application de différentes techniques (physique, chimie, micronanotechnologies) à la recherche biologique, a suscité un intérêt particulier auprès des interlocuteurs australiens, dont
certains ont manifesté la volonté de s’y associer ;
-
globalement, le séminaire a permis d’identifier des possibilités de collaboration entre deux pays qui se sont reconnus
technologiquement avancés et dotés de marchés prometteurs dans les domaines traités. Un premier bilan fait état d’une
moyenne de 3 contacts pris par chaque membre de la délégation avec des partenaires potentiels, dont au moins un qui
fera l’objet d’un suivi approfondi.
Gérard Siclet, Secrétariat FAIR France et Nicolas Theoleyre, Secrétariat FAIR Australie
Numéro 16
Page 3
AMBASSADE DE FRANCE EN AUSTRALIE
D OSSIER : LES COTUTELLES DE THESE 2002-2003
Dans le domaine du renforcement de la coopération universitaire franco-australienne, le développement des cotutelles de
thèses est la première priorité de l'Ambassade de France depuis 2001.
Nota : ce dossier reprend et met à jour des éléments parus dans le dossier sur les cotutelles de thèse de BestOz 8,
septembre 2001.
1. Les obstacles
En France, la procédure de cotutelle est définie au niveau national par un arrêté et une circulaire d’application de 1994. Ces
règles s'appliquent donc à toutes les universités qui souhaitent réaliser ce type de projets internationaux, sachant qu’un accord
spécifique doit être signé entre les deux universités partenaires pour chaque projet.
Une aide financière de 5100 Euros, sur appel d'offre annuel, a été mise en place par le Ministère de la Recherche,
principalement pour participer aux frais de voyage et de séjour à l'étranger du doctorant (quelle que soit sa nationalité).
Cette aide et les textes légaux sont disponibles sur Internet : www.recherche.gouv.fr/recherche/internat/default.htm Voir aussi le
site de l’Ambassade de France en Australie : www.ambafrance-au.org/science/
Pour s’engager dans une cotutelle, il faut donc pour la partie française un responsable de thèse motivé, un bon projet, un
bon étudiant, et l'accord de l'administration de l'université.
Pour la partie australienne, ceci est nécessaire mais pas suffisant, car l'autonomie des universités y est encore plus étendue
qu'en France. Chaque établissement a une marge de liberté pour définir les règles d'attribution de ses diplômes de thèse, ce qui
laisse la place à la possibilité de cotutelles, mais il doit d’abord décider au niveau de son conseil d'administration s'il souhaite
accepter le principe des cotutelles et quelles en seront les règles de base locales.
En conséquence, le développement des cotutelles de thèse doit passer par un débat interne dans chaque université
australienne, et il est nécessaire de convaincre les responsables qu'il est de l'intérêt de l'université de s'engager dans ce
processus et de consacrer du temps et des ressources à la définition des règles internes.
En outre, la perception d'un « double diplôme pour une seule thèse » engendre des réactions parfois négatives.
Le second obstacle majeur est le problème du coût d'inscription en thèse pour les étrangers (fréquemment 15 à 20 000 AU$
par an). Puisque, en application du principe de réciprocité établi dans le décret précédemment cité, les doctorants français en
cotutelle doivent être exemptés de ces frais, ceci représente un manque à gagner pour l'établissement australien.
D’autres questions s’ajoutent, comme les règles à suivre pour la soutenance finale ou divers points de procédure
australiens, ce qui amène certains interlocuteurs australiens à considérer que ce type de projets n'est pas réalisable dans leur
pays.
2. Les actions engagées
Face à ces difficultés, l'action de l'Ambassade s'est structurée autour des actions suivantes.
•Montrer que c'est possible, et rédiger un document de référence
Avec l’aide des universités australiennes ayant déjà accepté le principe des cotutelles, l’Ambassade a réalisé en 2001, et
mis à jour en 2002, un bilan de l'expérience australienne, qui est le plus à même de convaincre les autres universités, tout en
donnant des premières réponses pratiques aux questions majeures. Ce bilan d'expérience est sur notre site Internet.
On notera que le recueil des informations n’est pas si aisé : notre connaissance des cotutelles en cours progresse autant par
contacts avec les chercheurs australiens et français que par contacts avec les administrations. Si vous avez des informations,
n’hésitez pas à nous les communiquer.
•Diffuser cette information dans les universités, auprès des administrations et des chercheurs
Une action systématique de présentations dans les universités du principe des cotutelles et de l'expérience existante en
Australie a permis de retenir l'intérêt à la fois de chercheurs qui ont des projets à proposer et de responsables locaux, leur
permettant en cette occasion de se rencontrer et d’engager le dialogue.
Numéro 16
Page 4
AMBASSADE DE FRANCE EN AUSTRALIE
•Apporter une incitation financière
En informant sur l'aide du Ministère de la Recherche et en la complétant en Australie d'une aide systématique de 2 500
AU$ pour chaque nouvelle cotutelle sur 2002-2003, l'Ambassade conforte la crédibilité de la motivation française. L’appui de
l’Ambassade, versé à l’université australienne, peut permettre d'obtenir un cofinancement équivalent australien et contribue à
faciliter l'œuvre de conviction des divers responsables. C’est en outre un moyen pour l'Ambassade d’être informée au mieux
des cotutelles en cours et en projet, et qui permettra d’établir un tableau de suivi national.
•En faire un objet de débat au niveau national australien
Tirant profit de la première réunion nationale de FEAST (Forum Europe-Australie pour la coopération Scientifique et
Technique) fin mai 2001 (voir BestOZ 7), la France a introduit le sujet des cotutelles dans les débats. Cette sensibilisation et
des échanges à tous les niveaux, qui ont permis notamment d’obtenir le soutien du Chief Scientist australien, peuvent favoriser
l’adhésion de certains responsables influents et peut-être à terme un accord avec des financeurs nationaux pour une réciprocité
aux aides françaises. Un traitement au niveau Europe-Australie ouvre aussi la voie à d’autres financements, tels que les bourses
Marie Curie.
3. L’évolution depuis 2000
Au 1er
septembre
de l’année
Nombre d’universités australiennes
Nombre de cotutelles
ayant approuvé le
principe des
cotutelles
le considérant
officiellement
En cours
Terminées
2000
3
2
3
1
2001
5
1
8
2
2002
6
5
12
4
4. La situation actuelle connue de l’Ambassade
(Extrait du document de référence)
A. Liste des universités australiennes ayant accepté le principe des cotutelles
Date
d’approbation
Etat
1997
Fév. 1998
Déc. 1999
Mars 2001
Avril 2001
Nov. 2001
NGS
NGS
QLD
ACT
AO
QLD
Nom
Macquarie University (MQ)
University of Sydney (USYD)
James Cook University (JCU)
Australian National University (ANU)
Univ. Of Western Australia (UWA)
Griffith University (GU)
TOTAL
Nombre de cotutelles avec
la France
Terminées/en cours
1/4
2/6
1/0
0/1
0/1
0/0
4/12
Cotutelles avec
d’autres pays
term./en cours
1/0
1/0
0/1
0/0
0/0
0/1
2/2
Informations complémentaires
Etat
Nom
Contacts pour les cotutelles
Page Internet
NGS
MQ
DVC Research – Pr John Loxton
([email protected])
www.ro.mq.edu.au/pgresch.ht
m
NGS
USYD
International Office, Manager International
Links – Veronica Wong
([email protected])
www.usyd.edu.au/su/plan
ning/policy/acad/292_cot
ut.html
Cotutelles avec
d’autres pays
1 terminée avec la
Chine. En cours de
négociation avec
l’Italie
1 terminée avec la
Norvège
Numéro 16
Page 5
AMBASSADE DE FRANCE EN AUSTRALIE
QLD
JCU
Dean, Postgraduate Studies – Pr Helene Marsh
([email protected])
www.jcu.edu.au/office/rsoffice
/introduction.html
ACT
ANU
Dean of the Graduate School - Dr John Hooper
([email protected])
www.anu.edu.au/graduate
/papers/62A-01.html
AO
UWA
www.research.uwa.edu.au
/pg/joint_phd.html
QLD
GU
Dean of the Postgraduate Research School –
Pr M V Sargent ([email protected])
Director, International Centre – Dr Bruce
Mackintosh ([email protected])
Dean, Postgraduate Education Prof Mark Finnane ([email protected] )
http://www.gu.edu.au/postgra
d
1 en cours avec
Hormuzgan
University of Iran.
En cours de
négociation avec
l’Allemagne et 2
autres pays de l’UE
1 en cours avec la
Thaïlande
B. Liste des universités australiennes considérant actuellement officiellement le sujet
Etat
Nom
Contacts pour les cotutelles
NGS
QLD
University of New South Wales
(UNSW)
University of Technology of
Sydney (UTS)
University of Queensland (UQ)
AM
University of Adelaide (UA)
VIC
Monash University
Director, International Research Programs, Dr Ditta Bartels
([email protected])
Head of European Studies, Dr Murray Pratt
([email protected] )
Director, Graduate School and Dean of Postgraduate Students,
Pr Alan Lawson ([email protected] )
Pro Vice-Chancellor (International), Pr IanYoung
([email protected])
Dean of Graduate Studies, Pr Neville Marsh
([email protected] )
Manager, Monash Research Graduate School,
Ms Pamela Herman ([email protected] )
NGS
La version complète du document de référence sur les cotutelles franco-australiennes est sur notre site, avec une annexe
donnant les détails des cotutelles en cours. Il est mis à jour régulièrement et il est donc conseillé de toujours utiliser la dernière
version que vous y trouverez.
Ce texte est en anglais pour permettre un dialogue avec les partenaires australiens concernés.
Nous vous serons reconnaissants de bien vouloir nous communiquer toute information qui pourra permettre d’en compléter
le contenu.
Alain Moulet - Attaché pour la Science et la Technologie
Numéro 16
Page 6
AMBASSADE DE FRANCE EN AUSTRALIE
D OSSIER : PREMIERE MISSION DU COMITE « AGRICULTURE, TERRE, EAU,
ENVIRONNEMENT » EN AUSTRALIE
Un Comité Scientifique français sur le thème de la coopération franco-australienne en matière d’agriculture, terre, eau et
environnement (et plus généralement de gestion des ressources naturelles terrestres, incluant la biologie et les biotechnologies
végétales, la forêt, la géologie et les mines, l’élevage… ), a été créé en octobre 2002 dans le but de soutenir l’Ambassade de
France en Australie dans sa mission d’identification, de mise en valeur et de soutien à l’amélioration de notre coopération sur
ces thèmes (voir BestOZ 15).
L’existence du Comité, dit « CS ATEE », doit contribuer à renforcer la coordination entre les universités, les organismes de
recherches et les équipes de chercheurs qui travaillent avec l’Australie.
La première action conjointe du Comité, des organismes de recherche et de l’Ambassade a été d’organiser une mission
groupée en Australie du 25 au 29 novembre 2002, avec pour objectifs :
-
de renforcer la connaissance réciproque entre acteurs français et australiens ;
-
d’engager une démarche conjointe d’identification des coopérations existantes et des sujets à privilégier dans l’avenir ;
-
de proposer une structuration des relations pour faciliter les coopérations scientifiques.
La qualité des contacts et des informations échangées a permis non seulement une meilleure compréhension réciproque,
mais aussi :
-
la proposition, par la délégation française, de communiquer d’ici fin janvier aux partenaires australiens une liste à
débattre des problématiques précises sur lesquelles les compétences respectives des deux pays justifient la mise en
place et le soutien de projets ;
-
la rédaction commune, entre les organismes français présents et le CSIRO et l’Australian National University, du texte
d’un accord-cadre unique entre toutes ces institutions pour faciliter les coopérations de recherche et de formation sur la
thématique ATEE.
Cette mission ouvre donc des perspectives très positives qui peuvent être concrétisées dès le début 2003.
Composition de la délégation
Chef de la Délégation : Pr Daniel Nahon, Président du Comité Scientifique ATEE, Président du CIRAD.
Responsables d’organismes de recherche :
-
CIRAD : M. Jacques Meunier, Directeur scientifique adjoint du CIRAD pour les affaires scientifiques (notamment
biologie moléculaire et génomique) et M. Patrick Durand, Délégué Géographique Asie & Pacifique à la Direction des
Relations Extérieures ;
-
CNRS : M. Luc Abbadie, Direction Adjoint du Département Sciences de la Vie du CNRS, Professeur à Paris VI ;
-
INRA : M. Bernard Charpentier, Directeur adjoint des relations internationales, chargé des PECO, NEI et des pays
industrialisés hors Europe .
Membres et secrétaire du Comité Scientifique ATEE :
-
Mme Josette Masle, représentante INRA au CS ATEE, Déléguée en Australie du Président du CS ATEE, chercheuse à
l’ANU/RSBS ;
-
Mme Sandra Lavorel, représentante CNRS au CS ATEE, ‘visiting fellow’à l’ANU/RSBS ;
-
M. Pascal Perez, secrétaire du CS ATEE, ‘visiting fellow’à l’ANU/RSPAS.
Les 3 autres membres du Comité, M. Fabrice Colin représentant l’IRD, M. Eric Malezieux représentant le CIRAD et le Pr
Joël Hardy représentant les universités, n’ont pu se joindre à cette mission.
Enfin, M. Jean-Pierre Decor, Directeur Général de l’Institut des Sciences du Vivant créé par les Fondations Mérieux et
Rotschild, membre du Comité Scientifique de Génoplante et Administrateur du CIRAD, a accepté de se joindre à la
délégation. M. Decor était jusqu’à récemment Vice-Président et Administrateur d’Aventis Agriculture.
Numéro 16
Page 7
AMBASSADE DE FRANCE EN AUSTRALIE
Déroulement du séjour
Les points marquants de la mission ont été :
-
Une soirée introductive à l’Académie des Sciences Australienne. Elle a permis à la délégation de présenter :
• les objectifs du Comité Scientifique et de la visite,
• les organismes de recherche français représentés,
• une synthèse sur les sujets ATEE soumis aux trois derniers appels à projets annuels de l’Ambassade,
• trois exemples de projet de grande ampleur en cours.
Quarante personnes (en sus de la délégation et de l’Ambassade), dont plusieurs personnalités, ont assisté à cette soirée.
-
Une visite du CSIRO et de l’Australian National University, avec la présence, au déjeuner, de M. Peter McGauran,
Ministre de la Science.
-
Des rencontres avec :
• les Corporations Rurales de R&D ‘RRDC’ (qui disposent d’un budget annuel de 230 M Euros pour financer des
actions de R&D, voir BestOZ 8 p.15),
• l’ACIAR (Australian Centre for International Agricultural Research) qui finance les actions australiennes d’aide
au développement relatives à l’agriculture et la pêche,
• le Bureau of Rural Studies du Ministère australien de l’agriculture, la forêt et la pèche qui réalise essentiellement
des évaluations et des analyses pour contribuer à la politique de son ministère.
-
Une réunion de clôture co-présidée par le Ministère australien de la Science et l’Ambassade, avec l’ensemble de la
délégation et des organismes australiens intéressés (CSIRO, ANU, RRDC, ACIAR, Bureau of Rural Studies,
Geoscience Australia, Académie des Sciences et Académie des Sciences Technologies et de l’Ingénierie).
Ceci a été complété par plusieurs visites individuelles complémentaires par les membres de la délégation en fonction de
leurs centres d’intérêts particuliers, ainsi que par une soirée entre la délégation et les scientifiques et étudiants actuellement à
Canberra.
Résultats de la mission
♦
Une meilleure compréhension réciproque
Une des originalités de cette mission était de présenter un front commun français à nos interlocuteurs australiens et de
construire une culture commune entre Français ainsi qu’avec nos partenaires australiens.
Cette visite groupée a donné une image positive de notre pays, a exercé un fort attrait auprès des acteurs australiens
concernés (qui ont répondu en nombre et en qualité), et a permis d’identifier parmi eux les plus motivés pour développer une
coopération.
La réunion de clôture a permis à chacun de présenter son point de vue, ses attentes et ses possibilités de contribution aux
objectifs, ainsi que de bâtir ensemble une démarche simple, consciente et respectueuse de la multiplicité des acteurs et des
objectifs.
♦
Engagement d’une démarche conjointe d’identification des coopérations existantes et des sujets à privilégier dans
l’avenir
Le travail préparatoire à la mission et les réunions successives ont permis de dresser un premier tableau des coopérations en
cours (synthèse globale et exemples de projets structurants).
Toutefois, l’objectif principal était de rassembler suffisamment d’éléments pour engager une démarche concertée
d’identification des sujets sur lesquels il serait rationnel et efficace d’investir de manière coordonnée.
Numéro 16
Page 8
AMBASSADE DE FRANCE EN AUSTRALIE
Ceci a été atteint : la délégation française s’est considérée en position de proposer, lors de la réunion finale, d’élaborer et
de communiquer aux Australiens d’ici fin janvier une liste sélective de problématiques précises sur lesquelles les compétences
respectives des deux pays justifient la mise en place et le soutien de projets. Cette liste, établie en concertation par les
organismes français, sera débattue avec les partenaires australiens, avec l’objectif de s’accorder durant le premier semestre
2003 non seulement sur des problématiques, mais aussi sur des premiers projets concrets (dont sûrement des projets déjà
existants, mais qui seront ainsi mieux reconnus et soutenus).
De manière générale, l’ensemble des interlocuteurs a confirmé la volonté de développer à travers cette initiative des projets
fédérateurs et intégrés (allant de la recherche fondamentale à l’application, en relation avec l’industrie et les acteurs socioéconomiques) ainsi que des échanges de jeunes chercheurs (doctorants et post-docs).
La mise en place de laboratoires internationaux et les coopérations tripartites (notamment avec les pays du Pacifique et de
l’Asie) seront considérées avec intérêt. Les Australiens ont souligné leur souhait de déboucher vers des coopérations à l’échelle
européenne lorsque cela se révèlera opportun.
♦
Un accord-cadre pour faciliter les coopérations scientifiques
Le CSIRO et de l’Australian National University ont accueilli très positivement une proposition française originale : établir
un accord cadre unique entre plusieurs institutions des deux pays, centré sur la thématique ATEE, au lieu de plusieurs accords
bilatéraux tel qu’il est de coutume. Cet accord (Framework Memorandum of Understanding) a pour but de préciser un cadre de
référence commun entre les institutions signataires pour faciliter les coopérations de recherche et de formation en ATEE; les
projets de coopération ne sont évidemment pas précisés dans le document : ils feront chacun l’objet de traitements individuels
et éventuellement d’accords spécifiques précisant les aspects scientifiques, budgétaires, de propriété intellectuelle ou autres.
Au-delà de la simple intention, les représentants présents du CSIRO, de l’ANU, du CIRAD, du CNRS et de l’INRA ont
abouti à la définition d’un texte complet. Celui-ci sera soumis à ces divers organismes, ainsi qu’à l’IRD, pour examens internes
et ajustements juridiques.
L’un des points majeurs de convergence développé dans cet accord porte sur les échanges d’information ainsi que sur des
efforts réciproques pour favoriser l’ouverture de postes et les échanges d’étudiants, de chercheurs (jeunes et confirmés) et
d’autres personnels. Le souhait des signataires de contribuer au réseau FEAST-France ainsi qu’à un possible Comité
Scientifique ATEE franco-australien s’y trouve aussi confirmé.
Cet accord prévoit la possibilité d’accueillir d’autres institutions qui souhaiteraient devenir signataires.
Une signature officielle est visée pour le début de 2003.
♦
Communication et concertation
Le besoin d’une meilleure communication entre les institutions, ainsi qu’avec et entre les chercheurs, a été souligné tout en
en relevant la difficulté. L’usage du réseau FEAST-France a été proposé et l’idée d’élargir le Comité Scientifique à une
dimension bilatérale a été considérée.
Il a été toutefois jugé que les priorités étaient la signature de l’accord-cadre et la démarche d’identification commune de
problématiques privilégiées ainsi que des premiers projets qui seront retenus. C’est sur la base du contexte et des besoins qui se
préciseront à travers ces actions que seront définies les modalités de communication et de concertation à mettre en place.
Conclusion
L’Australie présente une position particulière et importante sur la scène mondiale de l’agriculture et de l’environnement, du
point de vue des conditions naturelles de son territoire, de son offre scientifique et technique et de ses positions politiques.
Cette démarche de partenariat s’inscrit dans la politique générale de la France pour contribuer à un développement mondial
durable. Il convient donc de l’appréhender dans ce cadre large et à long terme.
L’annonce récente, postérieure à cette mission, de la gestion durable de l’environnement australien comme première
priorité nationale de la recherche (voir article dans « Politique et informations générales scientifiques ») conforte aujourd’hui
l’opportunité et les perspectives de cette initiative.
Alain Moulet, Attaché pour la Science et la Technologie
Numéro 16
Page 9
AMBASSADE DE FRANCE EN AUSTRALIE
D OSSIER : E LEMENTS SUR LA COOPERATION «
ENVIRONNEMENT »
AGRICULTURE, TERRE, EAU ET
Ce dossier est basé sur une présentation faite à l’Académie Australienne des Sciences le 25 novembre, dans le cadre de la
visite de la délégation « ATEE » décrite dans le dossier précédent.
Les scientifiques ont de multiples liens entre eux à différents niveaux de maturation ; il est donc difficile, voire impossible,
d’identifier l’ensemble de la coopération de recherche entre deux communautés de taille significative telles que celles
impliquées en Australie et en France dans la thématique « ATEE ». Une administration ou un financeur donné ne peut en avoir
qu’une vue partielle. Cette vision reste toutefois utile à condition d’en préciser la perspective d’observation.
Les éléments qui suivent sont basés sur les données recueillies par l’Ambassade de France à Canberra à travers ses appels
à projets (AAP) pour 2001, 2002 et 2003. L’AAP est ouvert chaque année à tout scientifique et toutes les thématiques sont
éligibles. Il a pour but de soutenir financièrement des voyages entre l’Australie et la France (dans les deux sens) afin d’amorcer
des projets de coopération ou d’apporter des fonds supplémentaires à des projets déjà engagés, notamment pour aider des
jeunes chercheurs à acquérir une expérience internationale. Les données ont été confrontées à plusieurs autres sources et elles
semblent satisfaisantes pour dessiner un panorama global de notre coopération bilatérale en ATEE.
Un sujet de coopération majeur et en croissance
La thématique ATEE représente environ 30% des projets soumis à l’AAP, en nombre comme en valeur.
160
Autres thématiques
140
34% de 136
ATEE
120
26% de 90
26% de 99
100
90
Nombre 80
de
projets 60
40
73
67
20
23
26
AAP 2001
AAP 2002
46
0
AAP 2003
Comparaison avec les autres thématiques :
Nombre
de
projets
soumis
à l’AAP
2003
9
ATEE
9
Sciences marines
46
13
Santé-Alimentation
TIC
14
26
19
Matériaux-PhysiqueChimie
SciencesSociales
Autres
Numéro 16
Page 10
AMBASSADE DE FRANCE EN AUSTRALIE
Soutien apporté aux projets retenus dans le cadre de l’AAP 2003 :
Ambassade de France en Australie : 68 k€ (31% du total alloué dans le cadre de l’AAP 2003)
Académie Australienne des Sciences (appel à projets Scientific visits to Europe) : 17 k€
CSIRO/DRI (appel à projets Visits to France) : 9 k€
CNRS/DRI (appel à projets de recherche conjoints) : 3 k€
Grains R&D Corporation et Forest and Wood Products R&D Corporation : 3 k€
L’AAP de l’Ambassade est coordonné avec les AAP d’autres financeurs afin de confronter les expertises et de permettre à
un projet de profiter de financements conjoints par plusieurs sources. 27 projets ont ainsi reçu 100 k€ pour 2003.
Nombre de projets soumis aux AAP 2001-3 par sous-thématique
43 projets en biologie, biotechnologies et productions végétales.
12 projets en géologie et mines.
11 projets en gestion des ressources en eau (hors dépollution des eaux urbaines).
10 projets en gestion sociétale et technique des espaces agricoles.
6 projets en foresterie, 5 projets en élevage animal, 3 projets en interactions plantes-insectes, et 5 projets sur d’autres
sujets.
Principaux partenaires australiens dans les projets soumis aux AAP 2001-3
On indique ici le pourcentage des projets auxquels participe une organisation. (Le total dépasse 100% puisque plusieurs
équipes peuvent participer à un même projet).
♦
CSIRO : 45%, à travers 11 divisions dont notamment Plant Industry (17% des projets) et Land&Water.
♦
Australian National University, University of Western Australia, University of Queensland et University of
Melbourne : 35%.
♦
10 autres universités : 20%.
♦
Autres organisations : 13% (notamment des organismes de recherche de l’Etat du Queensland).
Principaux partenaires français dans les projets soumis aux AAP 2001-3
En France, contrairement à l’Australie, les organismes de recherche sont souvent associés à des universités ou à des écoles.
Une équipe mixte est donc identifiée ci-dessous dans les deux catégories.
♦
INRA : 47%.
♦
CIRAD : 33%, auquel on peut ajouter l’Institut Agricole Néo-Calédonien (IAC, 3%).
♦
CNRS : 22%.
♦
IRD : 13% dont l’IRD Nouméa pour 4%.
♦
CEMAGREF : 5%.
♦
Universités : 32%.
♦
Ecoles : 20%, dont notamment l’ENSAM (8%), l’INAPG (4%) et l’ENSAT (4%).
♦
Autres : 6%.
La Nouvelle-Calédonie est impliquée dans environ 10% des projets à travers son université, l’IRD et l’IAC.
Remarque sur les sujets inclus dans la thématique ATEE
La dépollution des eaux urbaines, les agro-matériaux et l’agro-alimentaire, tout en faisant l’objet de coopérations, n’ont pas
été inclus dans les chiffres précédents car les techniques mises en œuvre et les acteurs concernés ont amené l’Ambassade à les
classer dans les thématiques Matériaux-Physique-Chimie (pour les deux premiers) et Santé-Pharmacie-Alimentation (pour le
troisième). Cette classification peut évoluer dans l’avenir, et inclure ces sujets dans la thématique ATEE ne ferait qu’en
renforcer l’importance.
Alain Moulet, Attaché pour la Science et la Technologie
Numéro 16
Page 11
AMBASSADE DE FRANCE EN AUSTRALIE
POLITIQUE ET INFORMATIONS GENERALES SCIENTIFIQUES
Le Gouvernement fédéral choisit les
priorités nationales pour la recherche
Le 29 janvier 2002, M. Brendan Nelson, Ministre
australien de l’Education, de la Science et de la Formation,
avait fixé des priorités fortes accompagnées de
conséquences budgétaires (voir le dossier dans BestOz 11).
Cette première avait suscité beaucoup d’émoi dans le milieu
scientifique qui avait exprimé son attente de dialogue et
obtenu la création d’un comité consultatif, présidé par le
Chief Scientist Robert Batterham (voir BestOz 13 p.10).
Les décisions qui suivent ont été présentées le 5
décembre dernier comme le fruit des rencontres organisées
avec les communautés scientifiques des différentes villes
d’Australie, qui ont été invitées à exprimer leurs
suggestions sur les priorités et sur les modalités
d’exécution. Ces nouvelles priorités ont été officiellement
annoncées dans une conférence de presse par M. John
Howard, Premier Ministre fédéral, accompagné par M.
Nelson, par M. McGauran, Ministre délégué à la Science
ainsi que par le Dr Batterham.
L’objectif recherché est de concentrer l’investissement
humain et budgétaire dans des secteurs clés qui apportent à
l’Australie des bénéfices économiques, sociaux et
environnementaux substantiels.
Les quatre priorités sont :
-
la gestion durable de l’environnement australien ;
-
la promotion et le maintien de la santé ;
-
le développement de nouvelles technologies (TIC,
bio et géo-informatique, nanotechnologies et
biotechnologies) pour construire et transformer les
industries australiennes ;
-
la protection du territoire (contre le terrorisme, la
criminalité
et
les
espèces
et
maladies
envahissantes).
Les organismes publics de recherche ont été invités à
soumettre au Gouvernement fédéral avant mai 2003 leurs
plans pour contribuer à ces quatre priorités, qui devraient
œuvrer comme catalyseurs pour la formation d’équipes et
de réseaux nationaux et internationaux de chercheurs et
stimuler la création et l’innovation. Ces priorités seront
mises en œuvre dans le cadre des budgets en place.
Pour le texte de la conférence de presse et le successif
communiqué de presse, voir: www.pm.gov.au
5 décembre 2002 [email protected] – 27/POL/IM
Le Sénat approuve l’usage d’embryons
humains pour la recherche
d’embryons humains surnuméraires à des fins de recherche
en apportant des amendements mineurs.
M. John Howard a rendu hommage à cette décision
« très importante pour le milieu scientifique » (voir BestOz
15,13,12 et 9) et la Ministre de la Santé, Mme Kay
Patterson, a invité les gouvernements des Etats fédérés à
mettre en application une législation conforme.
Le Research Involving Embryos Bill et le récemment
approuvé Prohibition of Human Cloning Bill seront
retransmis au Parlement, qui devrait donner son
approbation finale dans les prochaines semaines.
6 décembre 2002 – The Melbourne Age – 28/POL/IM
ARC Awards 2003
Comme chaque année, l’Australian Research Council
(ARC) a attribué 94,7 millions AU$ à 1252 projets
présentés par les différentes universités australiennes.
27% du total a été affecté aux projets qui entrent dans
les secteurs prioritaires de recherche établis par le
gouvernement en début d’année : le génome et le phénome,
les nano et les bio matériaux, la photonique, et les systèmes
complexes et intelligents.
Dans la catégorie Discovery Projects, c’est l’Australian
National University de Canberra qui a obtenu le plus de
succès (137 projets financés). Suivent l’University of
Melbourne (104 projets), l’University of Sydney (98),
l’University of New South Wales et l’University of
Queensland (81), la Monash University (56), l’University of
Western Australia (46) et l’University of Adelaide (36). La
plupart des financements ont été attribués à des projets
relatifs aux sciences biologiques (155), suivies par les
sciences technologiques et de l’ingénierie (128), les
sciences physiques (72), chimiques (70) et informatiques
(64), les sciences cognitives (59) et les sciences de la terre
(57).
L’University of Sydney et l’University of Queensland
sont en tête pour les Linkage Grants (26 projets soutenus),
suivies par l’ University of New South Wales (25),
l’University of Melbourne (19), la Deakin University (18),
la Monash University (16) et les Universités de South
Australia et de Western Australia (15).
Parallèlement, sous le Linkage- Infrastructure
Equipement & Facilities Program (LIEF), 25 millions AU$
ont été octroyés à 67 projets de recherche. L’University of
Sydney, l’University of Queensland et l’ANU ont encore
une fois été destinataires de la plupart des financements.
Pour plus d’informations, voir : www.arc.gov.au
Octobre 2002 – R&DReview – 7/POL/IM
Le 5 décembre dernier, le Sénat australien, après l’un
des débats les plus long et passionnés de son histoire, a
approuvé le projet de loi qui accepte et réglemente l’usage
Numéro 16
Page 12
AMBASSADE DE FRANCE EN AUSTRALIE
Campagne de soutien au Protocole de
Kyoto
Le Victoria octroie 310 millions AU$
supplémentaires à la R&D
Environment Business Australia,
l’association
australienne des industries qui travaillent dans le secteur de
l’environnement, est en train de conduire une vigoureuse
campagne nationale pour convaincre le Gouvernement de
l’urgence d’une prompte ratification du Protocole de Kyoto.
M. John Brumby, Ministre de l’Innovation de l’Etat du
Victoria, a annoncé l’allocation de 310 millions AU$
supplémentaires à des projets de R&D qui se situeraient
dans les domaines prioritaires choisis par son Etat.
Les arguments-clés de cette campagne sont :
-
-
l’entrée en vigueur du Protocole en 2003, avec ou
sans ratification australienne ;
le fait que 90% des exportations de produits
australiens iront désormais dans des pays qui ont
ratifié le Protocole et qui pourraient appliquer des
pressions commerciales sur l’Australie si elle n’en
est pas signataire;
que, dans ce contexte, avoir accès au commerce de
droits de carbone devient vital pour l’avenir de
l’économie australienne.
De son côté, le Gouvernement de la Nouvelle-Galles du
Sud vient de charger M. Hewson, ancien leader du Parti
Libéral, de faire un rapport sur les bénéfices économiques
et environnementaux d’une signature du Protocole de
Kyoto.
Par ailleurs, le Protocole vient d’être ratifié par la
Nouvelle-Zélande.
Voir notamment : www.environmentbusiness.com.au
Novembre/Decembre 2002 –Environmental&Science
Update, R&D Review – 21/POL/IM
196 millions AU$ seront octroyés par le biais du
programme de financement STI Second Generation aux
initiatives qui concerneront les secteurs:
-
des technologies de l’information et de la
communication ;
-
des biotechnologies ;
-
des nouvelles technologies industrielles ;
-
du design ;
-
des technologies de l’environnement.
114 millions AU$ financeront, entre autres:
-
des projets pour améliorer la qualité de vie dans les
zones rurales ;
-
des projets qui favorisent l’accès du secteur privé à
la recherche publique ainsi que l’augmentation de
ses dépenses en R&D ;
-
l’installation et l’usage de systèmes de prescriptions
électroniques dans les hôpitaux.
Un nouveau Centre de R&D en TIC sera en outre mis
en place grâce à un fonds déjà existant de 10 millions
AU$.
8 novembre 2002 –EnvScience – 20/POL/IM
SCIENCES HUMAINES, SOCIALES ET E CONOMIQUES
Art aborigène et multimédia
Le projet international" Art aborigène et multimédia "
(PICS CNRS) réunit depuis 2000 des chercheurs et des
muséologues français et australiens en partenariat avec des
artistes et des conteurs aborigènes, dans le but de
promouvoir l'utilisation du multimédia en anthropologie.
Le Dr John Stanton, conservateur en chef du Berndt
Museum of Anthropology à l'University of Western
Australia, et le Dr Barbara Glowczewski, ethnologue au
CNRS, coordonnent cette collaboration qui se structure
autour d’ateliers de réflexion et de colloques. Le colloque
international tenu à Paris en 2001 a permis la création du
Cd-Rom Indigenous Identities : oral, written expression
and new technologies (Editions UNESCO), ainsi que
d'autres productions multimédia.
Le documentaire 'L'Esprit de l'Ancre/Spirit of Anchor,
2002' a été réalisé dans ce cadre par le Dr Glowczewski et
le cinéaste aborigène Jowandi Wayne Barker. Il est diffusé
par le CNRS Images/Media en deux versions sous-titrées,
française et anglaise, et est disponible dans les Alliances
Françaises en Australie. Il met en scène une famille
aborigène de Bawaka qui explique la manière dont le
peuple auquel elle appartient, les Yolngu du Nord-Est de la
Terre d'Arnhem, utilise le mythe et le rite comme outils
cognitifs pour transmettre une mémoire ancestrale qui
permet de classer et associer toutes les espèces animales et
les phénomènes climatiques de leur environnement. Ce
modèle a deux fonctions : répartir les droits territoriaux et
maritimes entre les différents clans, et offrir une explication
symbolique de l'histoire et des innovations techniques, dont
l'ancre des pêcheurs de Macassar, avec lesquels les Yolngu
avaient entretenu un commerce pré-européen durant
plusieurs siècles.
Les Yolngu, sous le terme de " Murngin ", sont célèbres
pour leur système de parenté si complexe qu'aussi bien les
anthropologues que les mathématiciens n'ont pas fini d'en
débattre. Leur art sur écorce et leur instrument de musique,
le didjeridu, ont atteint une renommée mondiale. L'attrait
pour ces productions qui parlent à la fois aux sens et à
l'intellect pourrait être lié à cette rencontre cognitive qui
met en écho un mode de pensée ancestral qui se reconstruit
sans cesse par des réseaux de connexions, et le
Numéro 16
Page 13
AMBASSADE DE FRANCE EN AUSTRALIE
développement contemporain des écritures en réseau dont
témoignent Internet et les hypermédia.
Plusieurs heures d'images tournées dans différentes
régions d'Australie sont en cours de montage pour la
production d'un DVD interactif, " Quest in Aboriginal land
", qui montre comment la diversité culturelle et linguistique
a pu se reproduire grâce à des réseaux d'échange de formes
stylistiques par les mythes, les rites, l'art et la danse.
Barbara Glowczewski Barker, Collège de France,
Laboratoire d'Anthropologie Sociale.
Voir : www.ehess.fr/centres/las/pages/chercheurs/glow/glowpres.html
Novembre 2002 – Net - 12/SOC/IM
Première conférence des associations
australiennes d’archéologie
En novembre dernier, les trois principales associations
australiennes pour les études archéologiques (AIMA Australasian Institute for Maritime Archaeology, ASHA –
Australasian Society for Historic Archaeology, AAA –
Australian Archaeological Association) se sont réunies
pour la première fois, les 17 – 22 novembre à Townsville
(Queensland), pour débattre des bases communes et des
questions d’actualité dans leurs disciplines respectives. Plus
de 250 délégués australiens et étrangers, spécialistes en
archéologie historique, maritime et indigène, ont présenté
plus de 130 articles, dont les extraits les plus significatifs
peuvent
être
trouvés
à
l’adresse
www.faess.jcu.edu.au/downloads/Abstracts.pdf .
Novembre 2002 - JCU News – 16/SOC/IM
E SPACE •AERONAUTIQUE •ASTRONOMIE
Controverse sur la nature des quasars
L’interprétation des deux études 2dF Galaxy Redshift
Survey et 2dF QSO Redshift Survey, récemment réalisées
sur le télescope anglo-australien par une équipe
d'astronomes de l'Université de Nottingham, a relancé la
controverse sur la nature des quasars.
Sur ce thème, deux écoles s’affrontent depuis de
nombreuses années :
-
la majorité des astronomes considère les quasars
comme des noyaux actifs extrêmement lumineux de
galaxies très lointaines. Dans cette hypothèse, le
décalage vers le rouge du spectre radio du quasar
est produit par effet Doppler : il y a un changement
dans le rayonnement électromagnétique émis par le
quasar car ce dernier s'éloigne de l'observateur à
une vitesse proche de celle de la lumière, et ceci en
raison de l'expansion de l'univers ;
-
une minorité de scientifiques en vue défend une
thèse différente : les quasars, en fait bien plus
proches de la terre, seraient de la matière stellaire
éjectée par des galaxies actives relativement
voisines et le déplacement vers le rouge serait au
moins en partie explicable par des causes
intrinsèques. Ces derniers chercheurs se fondent sur
le fait que les quasars semblent être plus nombreux
autour de ces galaxies proches et que, souvent, les
deux objets apparaissent connectés par des
« ponts » de matière. De plus, des études
précédentes auraient montré qu'il existe une
distribution périodique des valeurs de décalage vers
le rouge, et donc de la vitesse de déplacement des
quasars.
L’équipe de Nottingham a interprété un large
échantillon de données d'observation de quasars et de
galaxies en isolant 1647 exemples de ce qui apparaît être
une paire quasar-galaxie. Les chercheurs ont ensuite essayé
sans y arriver de mettre en évidence une éventuelle
périodicité du décalage vers le rouge, et donc de la vitesse
de déplacement du quasar. Ils ont donc conclu avoir mis fin
à la controverse en ayant démontré qu'il n'existe pas
d'association entre quasars et galaxies et que, par
conséquent, les chances sont faibles que les quasars soient
crées par l'éjection de matière par une galaxie.
Les tenants de la théorie des quasars proches contestent
vigoureusement les résultats obtenus par l'équipe de
Nottingham en réaffirmant, photo à l'appui, l'existence d'un
« pont » entre quasar et galaxie ! Chacun campe donc sur
ses positions.
BE Royaume Uni/Science, vol 298, 11/10/02 –
13/AST/IM
INFORMATIQUE •TELECOMMUNICATIONS
Bande passante : l’Australie à la pointe
La société Photonics Pty Ltd a obtenu un brevet pour
une fibre optique basée sur des polymères de plastique. Par
rapport aux fibres classiques, basées sur du verre, celle-ci
présente l’avantages d’être plus résistante aux torsions et
donc de pouvoir être insérée dans des câbles de protection
moins épais, et donc moins coûteux. Le directeur de la
société a annoncé que cette nouvelle technologie permettra
de doter toutes les habitations australiennes de lignes qui
offriront aux utilisateurs jusqu’à un Gigabit de bande
passante vers Internet.
Numéro 16
Page 14
AMBASSADE DE FRANCE EN AUSTRALIE
Pour en savoir plus sur cette société de
commercialisation, qui collabore avec le Centre de
Recherche
Coopératif
en
Photonique,
voir :
www.dcita.gov.au/ftp/pub/bandwidth/australian%20photonics.doc et
www.photonics.crc.org.au
Octobre 2002 –Loginmag – 1/INF/IM
30 bourses post-doctorales offertes par
le NICTA
appel international à candidatures pour trente bourses postdoctorales de recherche et des postes de direction.
Le NICTA offre aussi des bourses pour réaliser des
doctorats dans ses universités partenaires. Les étudiants
retenus recevront, dans le courant de leur doctorat, une
formation en création d’entreprise et en gestion de la
propriété industrielle, et pourront effectuer des séjours dans
les principaux centres associés au réseau NICTA.
Pour toute information sur les candidatures, voir :
http://nicta.com.au
Le nouveau centre d’excellence en TIC australien
(National ICT Australia, voir BestOz 13 p.9) a ouvert un
E NERGIE •M ATERIAUX
Réseau pour l’innovation et la
technologie dans l’énergie
renouvelable
Le Centre de Recherche Coopératif pour l’Energie
Renouvelable abrite depuis le mois de novembre dernier le
nouveau réseau RETINA (Renewable Energy Technology
& Innovation Network Australia), subventionné par
l’Innovation Access Program du Ministère australien de
l’Industrie et des Ressources (DITR).
Le gouvernement souhaite que le nouveau réseau joue
un rôle de premier plan dans le développement et la
diffusion de l’usage des énergies renouvelables :
-
en contribuant à la définition des politiques dans le
secteur,
-
en renforçant les liens entre l’industrie et les
agences publiques de recherche,
-
en identifiant des nouvelles initiatives et occasions
de collaboration, et
-
en construisant des alliances stratégiques entre les
membres australiens du réseau et avec l’étranger.
RETINA veillera aussi à l’exécution des actions et des
initiatives mises en place par les entreprises, les
gouvernements locaux et les organismes de recherche, qui
pourront utiliser un nouvel outil (Renewable Energy
Technology Roadmap) qui leur permettra d’avoir accès à
toutes les informations concernant les technologies liées
aux énergies renouvelables disponibles et en cours de
développement, dans une perspective d’usage industriel et
commercial.
Pour toute information, voir : www.industry.gov.au/retr et
www.retina.asn.au
Novembre 2002 – R&DReview – 24/ENE/IM
Un système de cartographie pour
prévoir la corrosion
Le CSIRO Material Engineering et la principale société
australienne de galvanisation, l’Industrial Galvanizer
Corporation, ont développé un système de cartographie qui
incorpore un modèle informatique qui permet de prévoir les
effets des différents agents corrosifs présents dans
l’environnement sur l’acier et les enduits protecteurs.
Le Corrosion Mapping System prend en compte des
facteurs tels que l’humidité, la moisissure, les vents, la
salinité, le type et l’intensité de pollution. Tout utilisateur
qui a besoin d’informations détaillées sur la durabilité des
structures en acier (machines et outils de travail, ponts … )
dans toutes les villes et villages d’Australie, ainsi que dans
les zones inhabitées, pourra les obtenir en consultant la
Corrosion Map publiée sur le site www.indgalv.com.au .
Contact : [email protected]
Novembre 2002 – CSIROnet – 14/MAT/IM
Coentreprise pour la télémicroscopie
La Nanostructural Analysis Network Organisation –
Major National Research Facility, une coentreprise entre
universités, industries et gouvernements fédéral et des
Etats, a investi 20 millions AU$ dans l’achat d’équipements
de microscopie et d’analyse des microstructures. Elle
travaille avec Grangenet, un nouveau réseau à haut débit
entre les universités.
Grâce à ce projet:
-
les chercheurs qui travaillent dans des
infrastructures situées à Brisbane, Canberra,
Sydney et Melbourne seront en mesure d’utiliser à
distance tous les équipements connectés avec un
débit de données d’un gigabit par seconde;
-
de nouveaux instruments de pointe seront acquis
dans les deux années à venir, dont un microscope à
électrons qui permet d’obtenir des images en 3D de
structures moléculaires (University of Queensland),
un spectroscope pour l’analyse nanoscopiques des
masses (University of Western Australia) et un
microscope combiné ion-électron (University of
New South Wales).
Voir : www.nanotechnology.com.au/frameset.htm
Numéro 16
Page 15
AMBASSADE DE FRANCE EN AUSTRALIE
B IOTECHNOLOGIES •SANTE
Nouveau centre pour les sciences de la
vie
Le CSIRO a ouvert un nouveau centre consacré à la
microbiologie, à la génétique et aux sciences alimentaires.
Le Riverside Life Sciences Centre, situé au nord de
Sydney, abritera la CSIRO Molecular Science Division et
Food Science Australia, dans le but d’optimiser le partage
des équipement de recherche et de favoriser la collaboration
entre équipes.
Le centre aura 230 personnes réparties entre vingt
laboratoires, neuf chambres de transformation et plusieurs
chambres de culture de tissus. Il sera doté d’un auditorium
et d’une bibliothèque.
Cette ouverture correspond au souhait du Gouvernement
fédéral de promouvoir le développement du savoir-faire de
son pays en biotechnologies, notamment dans les secteurs
médical et agroalimentaire.
Pour plus d’informations, voir : www.csiro.au
Octobre 2002 Env&Science Update – 2/BIO/IM
britannique. Travaillant en collaboration avec le service
d'épidémiologie et de santé publique de l’University of
Leicester, les chercheurs de l’University of Western
Australia avaient en effet trouvé des anomalies majeures
chez 8,6 % des enfants conçus par injection intracytoplasmique de spermatozoïdes et chez 9 % des enfants
nés après une fécondation in vitro, ce qui représente une
fréquence double de celle observée chez les enfants conçus
naturellement. Les principales malformations concernaient
les muscles et le squelette, ainsi que les appareils urogénital et cardio-vasculaire.
Parmi les différentes techniques d’assistance médicale à
la procréation, les plus particulièrement visées sont celle de
la congélation des embryons aux premiers stades de leur
développement et celle, en plein développement, de
l'injection intra-cytoplasmique de spermatozoïdes. La
technique du diagnostic pré-implantatoire pourrait
également être concernée.
Depuis 1978, l' assistance médicale à la procréation a
permis la naissance d’environ 1 million d’enfants dans le
monde, dont 68 000 outre-Manche et plus de 100 000 en
France.
25 octobre 2002 – Le Monde – 8/SAN/IM
Vaccin contre le cancer du col de
l’utérus
La société CSL Ltd, qui a développé, en collaboration
avec le Pr Ian Frazer de l’University of Queensland, une
technologie qui est à la base d’un nouveau vaccin
monovalent contre le papilloma 16 (HPV 16) a annoncé que
les tests conduits par la société américaine Merck & Co, qui
en détient la licence d’exploitation, prouveraient son
efficacité à 100% dans la prévention du cancer du col de
l’utérus lié à ce type de virus.
Merck & Co est actuellement en train de tester un
vaccin multivalent contre les virus des types HPV 16, 18, 6
et 11 dans les hôpitaux de douze pays, dont le Royal
Women Hospital de Melbourne.
Pour plus d’informations sur le vaccin, voir le New
England Journal of Medicine du 21 novembre 2002.
22 novembre 2002 – SydneyMorning Herald –
17/SAN/IM
Rapport entre fécondation in vitro et
malformations
Les autorités sanitaires britanniques ont annoncé
qu'elles avaient pris la décision de lancer la première étude
de grande ampleur sur les éventuelles conséquences des
diverses techniques d'assistance médicale à la procréation
sur la santé des enfants ainsi conçus.
La publication d'une étude australienne menée auprès de
837 enfants n'est sans doute pas étrangère à la décision
Apnée nocturne
La société Compumedics Ltd, qui est basée dans le
Victoria et collabore avec l’Institute for Breathing and
Sleep de Melbourne, a obtenu un brevet pour deux
dispositifs pour le traitement des troubles du sommeils dus
à des problèmes respiratoires tels que les apnées nocturnes.
Le brevet couvre un masque doté de senseurs intégrés et
d’un système de débit automatique d’oxygène qui dépend
du monitorage de l’activité cérébrale pendant le sommeil.
Des essais cliniques ont commencé pour évaluer les
bénéfices que le port d’un tel masque, appelé Biomask
SPAP, procurerait aux sujets affectés de désordres
respiratoires nocturnes.
La société Compumedics a aussi obtenu un financement
de l’Australian Research Council pour développer un
système qui permette de surveiller l’état de fatigue des
conducteurs de voitures afin de les réveiller en cas de
somnolence.
Voir : www.compumedics.com.au
Octobre 2002 – R&DReview – 4/SAN/IM
Récompense pour la recherche sur
l’épilepsie
Le Pr Samuel Berkovic de l’Epilepsy Research Institut
du centre médical Austin & Rapatriation de Melbourne a
reçu le prix d’excellence GlaxoSmith-Kline Australia 2002
pour la découverte du premier gène lié à l’épilepsie.
Numéro 16
Page 16
AMBASSADE DE FRANCE EN AUSTRALIE
L’activité de recherche conduite par son équipe, qui
inclut le Pr Grant Sutherland et le Pr John Mulley de
l’Unité de Génétique Moléculaire du Women & Children
Hospital de Melbourne, est à la source de l’identification de
8 des 11 gènes qui sont actuellement associés à cette
pathologie.
Le Pr Berkovic estime que le résultat principal de ses
recherches a été de prouver la primauté des facteurs
génétiques dans le développement de l’épilepsie, qui était
auparavant davantage attribuée à des traumatismes
prénataux.
Novembre 2002 – R&DReview – 22/SAN/IM
AGRICULTURE •T ERRE •E AU •E NVIRONNEMENT •M INES
Priorités pour l’environnement
En avril dernier, la première réunion du nouveau
Conseil Interministériel Environment Protection &
Heritage Council (EPHC) avait permis d’identifier les
sujets prioritaires pour la protection de l’environnement en
Australie, à savoir :
-
la qualité de l’air,
-
la gestion des déchets,
-
l’éco-efficacité,
-
les initiatives financières,
-
la gestion des produits chimiques,
-
l’implication des population aborigènes et des Iles
du détroit de Torres,
-
une politique nationale intégrée du patrimoine,
-
des outils novateurs pour la politique et
l’information.
Une seconde réunion, en octobre dernier, a permis
d’aborder les deux premiers points. Les initiatives
suivantes ont été prises :
-
-
renforcer les normes de qualité de l’air, avec une
attention particulière à la présence de particules
PM2,5 ;
développer un projet de l’Australian Research
Council sur le rapport entre la pollution
atmosphérique et le taux de morbidité et de
mortalité en Australie ;
-
lancer une étude au niveau national sur les effets de
la pollution atmosphérique sur les sujets
asthmatiques, et notamment sur les enfants ;
-
promouvoir la recherche sur les impacts des
mélanges contenant de l’éthanol (carburants);
-
promouvoir et soutenir la recherche de solutions
aux problèmes posés par l’accumulation de déchets
électroniques, de sacs et autres emballages en
plastique, de mégots de cigarettes et de
pneumatiques.
Salinité et qualité des eaux : le plan
progresse lentement
Au mois d’octobre dernier, le Natural Resource
Management (NRM) Minister Council, réuni pour sa
troisième session, a passé en revue les progrès du Plan
d’Action National pour la Salinité et la Qualité des Eaux
(NAP).
-
Deux ans après son lancement, tous les Etats
d’Australie, Australie de l’Ouest exceptée, ont
signé des accords bilatéraux avec le Gouvernement
fédéral pour le développement de plans régionaux
et d’actions prioritaires, d’une valeur totale de 87
millions AU$.
-
La deuxième phase du Natural Heritage Trust a
permis de finaliser la liste des cibles prioritaires sur
lesquelles les gouvernements des Etats devront
concentrer leurs efforts de gestion des ressources
naturelles.
-
Il a été décidé qu’un forum consultatif annuel sera
organisé en avril 2003 (en concomitance avec la
quatrième session du NRM Council) pour réunir
ministres en charge du dossier, experts et différents
acteurs de terrain.
Le rapport National Land & Water Resouces Audit
(1997-2002 and Beyond) peut être obtenu en écrivant à :
[email protected]
Octobre 2002 –EnvBus – 6/ENV/IM
Sécheresse et gestion durable de l’eau
Les chercheurs du Natural Resources & Environmental
Department de l’Etat du Victoria sont en train d’étudier les
méthodes d’irrigation alternatives qui permettraient de
pallier le manque d’eau qui, après dix mois de sécheresse,
touche la totalité de cet Etat et plus d’un tiers de l’Australie
Les méthodes actuellement à l’étude sont:
-
le partial root drying (PRD), un système d’arrosage
qui habitue les cultures à survivre avec une quantité
d’eau limitée sans perdre en rendement, et cela en
mouillant seulement une partie des racines à la fois.
Ce procédé a fait ses preuves avec les vignobles de
raisin shiraz du Victoria, et les chercheurs espèrent
pouvoir l’utiliser pour toute variété de vignoble ;
-
la production de nuages artificiels par projection de
particules d’iode (cloud seeding). En Tasmanie, où
Pour plus d’information sur l’activité du EPHC, voir :
www.ephc.gov.au
Octobre 2002 –Env Bus – 3/ENV/IM
Numéro 16
Page 17
AMBASSADE DE FRANCE EN AUSTRALIE
-
la
production
d’électricité
dépend
des
précipitations, ce procédé est utilisé depuis 1964 et
permet d’augmenter de 30% la quantité des pluies ;
Fondation pour une industrie minière
durable
le démarrage de cultures de légumineuses qui
puissent être cultivées en rotation avec les céréales
sans appauvrir le terrain.
Le Gouvernement fédéral et la société Rio Tinto ont
contribué à hauteur de 35 millions AU$ chacun à la création
d’une fondation qui aura pour but d’améliorer les
performances de l’industrie minière australienne tout en
tenant compte des problèmes environnementaux
caractéristiques de ce pays, et notamment de la nécessité de
limiter aux maximum les émissions de gaz à effet de serre
ainsi que l’usage de l’eau.
Le Dr John Brown, directeur des recherches, a rappelé
qu’une gestion durable des ressources hydriques
australiennes doit trouver des solutions non seulement au
problème du manque d’eau mais surtout à celui de sa
qualité, car la présence de polluants, et notamment de
phosphore, dans les rivières limite dramatiquement la
possibilité de les exploiter comme sources d’irrigation.
John Williams, Directeur du CSIRO Land & Water, a
exhorté le gouvernement à agir rapidement, sous peine de
dommages immenses pour les terrains agricoles de
l’Australie.
25 octobre 2002 –Env & ScienceUpdate – 9/ENV/IM
Monitorage de la pollution des eaux
La nouvelle Rio Tinto Foundation for a Sustainable
Minerals Industry veillera aussi à la promotion de la
recherche sur la bio-fixation du dioxyde de carbone (en
partenariat avec la société californienne Maxygen) et à celle
sur le développement de nouveaux procédés pour réduire
l’énergie électrique nécessaire à la production d’aluminium.
Voir www.riotinto.com
Un dossier sur l’activité minière en Australie est paru
dans BestOz 12.
8 novembre 2002 –Env Science – 15/ENE/IM
Le secrétariat australien d’Intelligent Manufacturing
Systems (IMS) a lancé un appel d’offres pour la mise en
place d’un projet international de R&D qui développe un
système technologiquement nouveau pour la surveillance
du niveau de contaminants de l’eau à l’intérieur et autour
des zones industrielles.
L’appel d’offres s’adresse aux institutions de recherche,
aux fournisseurs d’équipements et de logiciels, aux
intégrateurs de systèmes, aux industriels et aux ingénieurs
en environnement. Plusieurs sociétés et PMEs européennes,
japonaises et américaines ont déjà déposé leurs
propositions.
Le projet Australian Advanced Monitoring System
(AEMS) se déroulera sur quatre ans et impliquera trois
technologies de base : détecteurs originaux pour
applications à l’environnement, télémétrie, et logiciels de
modélisation et d’aide à la décision.
Contact : [email protected] . Voir : www.au.ims.org
Novembre 2002 –SciTech – 18/ENV/IM
Nouveau système pour réduire les
émissions de CO2 dues à l’activité
minière
Une équipe de chercheurs australiens a inventé un
système à turbines hybride qui permet de brûler du charbon
en réduisant les émissions de CO2 de sept huitièmes et en
générant assez d’électricité pour alimenter une ville
moyenne.
Une collaboration entre le CSIRO Mining &
Exploration et la société Liquatech Pty Ltd est à la source
de cette invention.
Le système, appelé Rotary Kiln, permet de brûler un
mélange de charbon et de méthane et de produire un flux
d’air chaud qui alimente une turbine à gaz en générant
jusqu’à 1,2 mégawatts d’électricité.
La nouvelle technologie sera testée sur une période de
six mois dans les mines de la Nouvelle-Galles du Sud.
Octobre 2002 – EnvBus – 5/ENE/IM
SCIENCES ET TECHNOLOGIES MARINES
Création de la plus vaste réserve
marine du monde
Le Gouvernement fédéral a déclaré réserve marine les
Iles McDonald et Heard, situées à 4500 km au sud-est du
territoire continental et à 1000 km au nord de l’Antarctique.
Ces Iles sont inscrites au Patrimoine Mondial depuis 1997
non seulement à cause de leur beauté naturelle
exceptionnelle, mais surtout pour le caractère exceptionnel
des processus géologiques, biologiques et écologiques qui y
sont toujours en cours, ainsi que pour l’importance de leur
faune et de leur flore marines.
L’Ile de Heard abrite l’unique volcan d’Australie, Big
Ben, qui en est aussi la montagne la plus haute. Avec ses
6,5 millions de hectares, la nouvelle réserve marine est à
l’heure actuelle la plus vaste du monde.
Plus d’informations et contacts sur : www.ea.gov.au et
www.oceans.gov.au
Novembre 2002 –Australian Maritime Digest –
11/MER/IM
Numéro 16
Page 18
AMBASSADE DE FRANCE EN AUSTRALIE
Nouvelle biosphère
Site Internet interactif sur les océans
En novembre dernier, plus de 2000 km2 de côtes du
Victoria ont été déclarés réserve biosphère internationale
par le Man&Biosphere (MAB) International Coordinating
Council réuni à Paris.
L’Office National des Océans et le Ministère de
l’Environnement et du Patrimoine viennent de lancer un
nouveau site Internet dans le but de promouvoir la
connaissance de l’écosystème océanique et de sensibiliser
les étudiants à la conservation de ce dernier. Le site offre :
La réserve comprend la Mornington Peninsula, Western
Port et ses environs, Phillip Island et French Island. Elle
s’ajoute aux plus de 400 sites classés par le World Network
of Biosphere Reserves et elle est la première réserve
biosphère australienne depuis 20 ans.
Une réserve biosphère se compose d’une ou plusieurs
zones géographiques protégées pour lesquelles trois
objectifs principaux sont visés :
-
une conservation et une gestion durable des
paysages, des écosystèmes, des espèces et des
variations génétiques ;
-
une implication accrue des communautés locales
dans la gestion et la promotion de son territoire,
-
des mesures de protection et d’usage durable des
ressources naturelles,
-
un partage d’informations entre les organismes
locaux, nationaux et internationaux chargés de la
protection et du développement des biosphères.
-
une série de
enseignants,
ressources
à
l’intention
des
-
des jeux interactifs qui s’adressent à des écoliers de
différentes tranches d’âge,
-
un tour virtuel du modèle de fond marin en 3D qui
a servi de base aux recherches marines conduites à
l’occasion du South-east Regional Marine Plan,
-
un projet pédagogique sur les courants océaniques.
Voir : www.education.oceans.gov.au
1 novembre 2002 –Australian Maritime Digest –
10/MER/IM
Pour plus d’informations, voir :
www.unesco.org/mab/wnbr.htm
Novembre 2002 -Australian Maritime Digest –
26/MER/IM
Numéro 16
Page 19
AMBASSADE DE FRANCE EN AUSTRALIE
PLANNING 2003 DES CONFERENCES SCIENTIFIQUES PREVUES EN AUSTRALIE
(Pour les dates précédentes, se reporter aux numéros antérieurs de BestOZ)
Voir : www.csiro.au/index.asp?type=mediaRelease&id=Prmathscon
February 5 – 7, International Workshop on Electronic Fibres &
Textiles, organised by the Intelligent Polymer Research Institute,
University of Wollongong, NSW.
Contact : Phil Smugreski : [email protected]
Voir : www.uow.edu.au/science/research/ipri/
February 5 - 9,International Molecular Modelling –Bioactive
Discovery in the New Millenium –Lorne, Victoria.
Voir : www.chem.csiro.au/raci/biomolecular
February 16 – 20, ASEG Geophysical Conference, Adelaide.
Contact : [email protected]
February 13, COAL 2003, Wollogong, NSW.
Contact : Naj Aziz, [email protected]
February 16 – 20, ASEG Geophysical Conference, Adelaide.
Contact : [email protected]
February 18 – 20, Australian Water Summit, Sydney.
Voir : www.pharma-rd.net/2003/health_AU/
February 23 - 28, , World Federation for Mental Health Biennial
Congress, Melbourne, VIC.
Contact: [email protected] , www.icms.com.au
February 26- 28, Australian Water Summit, Sydney.
Voir : www.iir.com.au/resources
March 9 – 14, The Fifth International Conference on Fatigue and
Transportation, "Counter Measures: detection technology, naps
and drugs", Esplanade Hotel, Fremantle, W A.
Contact: [email protected] ,
www.congresswest.com.au/FATIGUE2003
st
March 16 – 18, 1 Asia-Pacific Injury Prevention Conference, Perth.
Voir : www.congresswest.com.au/injury/
March 20 – 21, Australian Industrial Minerals Conference, Brisbane.
Contact : [email protected]
March 31- 3 April, 13th World Congress on Disaster and Emergency
Medicine, Melbourne, VIC.
Contact: [email protected] www.wcdem2003.com
April 7 – 9, 8th Western Pacific Acoustics Conference, Melbourne.
Voir : www.wespac8.com/
April 22 – 24,
International Conference on Future of the Book: From Creator to
Consumer in a Digital Age, Cairns.
Voir : www.book-conference.com/
July 9 – 11, Annual Conference of the Australian Marine Science
Association, Brisbane.
Voir : www.uq.edu.au/amsa/amsa2003
July 12 – 18, Acid Rock Drainage 6th International Conference,
Cairns. This conference is organized by AusIMM et ACMER.
Contact : [email protected]
July 14 – 17 Marine Environment Pollution, University of
Queensland,.
Contact : [email protected]
Voir aussi le site www.law.uq.edu.au pour la liste des conférences
marines qui se tiendront dans les prochains mois dans cette
université.
August 10-15, International Confederation for Plastic Reconstructive
and Aesthetic Surgery World Congress Sydney 2003, Sydney
Convention and Exhibition Centre.
Contact: [email protected] www.ipras2003.com
August 16 – 19, AusBiotech 2003 conference & investment forum,
Adelaide.
Contact : [email protected]
August 17 - 22, 12th International Congress of Radiation Research,
Brisbane Convention Centre, Brisbane.
Contact: [email protected] , www.icms.com.au/icrr2003
August 24 – 29, World Congress on Medical Physics and Biomedical
Engineering (WC2003), Sydney Convention & Exhibition
Contact: [email protected] , www.wc2003.org /
August 24 – 27, Symposium of Dairy Products in Human health &
Nutrition, Melbourne
Contact : [email protected]
September 2-6, 9th International Congress of Inborn Errors of
Metabolism, Brisbane Convention & Exhibition Centre, Brisbane,
Contact: [email protected] www.icms.com.au/iciem2003
September 4-9, Pharmacy and Pharmaceutical Sciences World
Congress 2003 - 63rd Congress of FIP, Sydney NSW.
Contact: [email protected] www.fip.nl
September 24-26, 15th Conference of the International Society for
Environmental Epidemiology, Perth, WA.
Contact: [email protected] www.eventedge.com.au
October 28 – 30, Ausmarine East, Brisbane.
Voir : www.baird.com.au
Contact : [email protected]
April 27 – Mai 2, 11th Symposium on Biological Control of Weeds,
Canberra.
Voir : www.ento.csiro.au/weeds2003/index.html
November 10 – 14, IMSTEC International Membrane and
Technology Conference, Sydney.
Voir : www.ceic.unsw.edu.au/imstec03/imstec.htm
Contact : [email protected]
June2 – 4, International Conference on Computational Science 2003,
Melbourne.
Voir : www.science.uva.nl/events/ICCS
November 17 – 20, 3rd International Conference in High Resolution
Surveys in Shallow water (Shallow Survey 2003), Sydney.
Contact : [email protected]
July 6 – 12, 19th International Congress of Genetics : Genomes, the
linkage of life, Melbourne.
Voir : www.geneticscongress2003.com
November 24-27, 4th Australasian Hydrographic Symposium – Hydro
2003 – Surveying Extremes, Christchurch, New Zealand.
Contact : [email protected]
July 7-11, ICIAM 2003 - International Congress of Industrial and
Applied Mathematics. Sydney.
Numéro 16
Page 20
AMBASSADE DE FRANCE EN AUSTRALIE
C OMPLEMENTS D’INFORMATIONS •C ONTACTS
AU$
er
1 dollar australien (0,55 Euro au 1 janvier 2003)
AAO
Anglo-Australian Observatory
AusIndustry
AAD
Australian Antarctic Division
Australian Universities
GA
AIMS
ANSTO
ARC
AUSTRADE
BHP
BOM
CSIRO
CRC
www.aao.gov.au
www.ausindustry.gov.au
www.antdiv.gov.au
http://www.detya.gov.au/highered/ausunis.htm
www.avcc.edu.au et www.edna.edu.au/edna/
Geoscience Australia (ex AGSO)
www.ga.gov.au
Australian Institute of Marine Science
www.aims.gov.au
Australian Nuclear Science and Technology Organisation
www.ansto.gov.au
Australian Research Council
www.arc.gov.au
Australian Trade (Postes d’Expansion Economique australiens)
www.austrade.gov.au
Première compagnie minière australienne
www.bhp.com.au
Bureau of Meteorology
www.bom.gov.au
Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation
www.csiro.au
Cooperative Research Centres
www.dest.gov.au/crc
DEST
DITR
DSTO
GTR
Department of Education, Science & Training
Department of Industry, Tourism & Resources
Defense Science and Technology Organisation
Gene Technology Regulator
www.dest.gov.au
www.industry.gov.au/
www.dsto.defence.gov.au
www.health.gov.au/ogtr/
GBRMPA
Great Barrier Reef Marine Park Authority
IP Australia
NHMRC
National Health and Medical Research Council
ABS
Australian Bureau Statistics
Australian Federal Government Entry Point
www.gbrmpa.gov.au
www.ipaustralia.gov.au
www.health.gov.au/nhmrc
www.abs.gov.au
www.fed.gov.au
RRDC
Rural R&D Corporations
Science and Technology Advisory Bodies
Synchrotron Website
MEDIA :
Australian Broadcasting Corporation
Australian Financial Review
Sydney Morning Herald
The Age
The Australian
www.rrdcc.com
www.industry.gov.au/science/
www.synchrotron.vic.gov.au
www.abc.net.au
www.afr.com.au
www.smh.com.au
www.theage.com.au
www.theaustralian.com
Numéro 16
Page 21
AMBASSADE DE FRANCE EN AUSTRALIE
Comité de publication et correspondants permanents :
Alain
Isabella
Jean-François
Moulet
Maggioni
Desvignes
Directeur
Editrice
Ambassade de France à Canberra
Ont aussi contribué à ce numéro:
Gérard
Barbara
Nicolas
Siclet
Glowczewski Barker
Theoleyre
Programme FAIR
Collège de France
Ambassade de France à Canberra
Proposez-nous vos articles ! (voir BestOZ 7 pour le guide de rédaction)
Ambassade de France, Service de Coopération et d’Action Culturelle
œ
Å
Æ
š
6 Perth Avenue, YARRALUMLA ACT 2600, AUSTRALIE
(+61) 2 6216 0139
(+61) 2 6216 0156
[email protected]
Pour en savoir davantage sur la recherche et ses principaux acteurs en Australie, sur les possibilités de
financement pour les chercheurs et étudiants, sur le réseau scientifique franco-australien, connectezvous sur le site de l’Ambassade de France en Australie :
"
www.ambafrance-au.org/science/
Le Bulletin électronique d’actualité scientifique et technologique en Australie est une publication
de l’Ambassade de France en Australie. Tout ou partie de ce bulletin peut être diffusé sans redevance
de droit à condition d’en citer la source. Les informations contenues dans ce bulletin n’engagent en
aucune manière la responsabilité de l’Ambassade.
Vous pouvez nous contacter à l’adresse mail suivante : [email protected] pour obtenir des
informations complémentaires sur la plupart des thèmes développés dans ce bulletin. Dans ce cas,
veuillez préciser :
♦
♦
♦
Le titre de l'article, ses références
La nature des renseignements souhaités
Vos coordonnées.
Numéro 16
Page 22