Novelle som del af L`eau-projekt
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Novelle som del af L`eau-projekt
Novelle som del af L’eau-projekt Fransk Fortsætter 2.g/3.g J. M. G. Le Clézio: Celui qui n’avait jamais vu la mer. Tekstuddrag: s. 153-162ø og s. 169ø-171 =ca. 12 ns. (ca. 7 sider udeladt) Udelad evt. yderligere passager og/eller lad eleverne læse nogle passager ekstensivt. j Questions: 1. Premiere partie: La disparition de Daniel. p. 153-156: Faites une déscription du personnage principal, Daniel. Pourquoi Daniel voudrait-il s’appeler Sindbad? Qui est Sindbad? Comment est son comportement dans la classe du Lycée? Racontez sa disparition. Comment a-t-il fait pour disparaître? Quelle est la réaction des gens? Pourquoi les élèves ne révèlent-ils pas où est parti Daniel? p. 156: Pourquoi la disparition de Daniel evoque-t-il ‘un rêve secret et envoûtant’ chez les autres jeunes? Qu’est ce que vous comprenez par ‘un rêve secret et envoûtant’ 2. Deuxième partie: Daniel devant la mer. P. 156-162ø Comment Daniel est-il arrivé au bord de la mer? Décrivez la rencontre que fait Daniel avec la mer. Comment Daniel voit-il la mer? Décrivez l’excitation et le vertige de Daniel devant la mer. La déscription dessine presque un tableau de couleurs, de sons et de mouvement. Décrivez ce tableau. Décrivez à partir des cinq sens: L’ouïe: Daniel entend….. Le sens visual: Daniel regarde….. L’odorat et le toucher: Daniel sent…… 1 (Le gout) Daniel goûte (à)…… Décrivez le phénomène de la marée (tidevand (f)) (marée haute versus marée basse). Daniel sent-il le danger de la marée? Pourquoi/pourquoi pas? Quel effet magique l’eau semble-t-elle avoir sur Daniel? Comment appelle-t-on, par exemple dans les contes, une phrase incantatoire comme celle que prononce Daniel à la page 160?: “Viens! Monte jusqu’ici, arrive! Viens!” ”Tu es belle, tu vas venir et tu vas recouvrir toute la terre, toutes les villes, tu vas monter jusqu’en haut des montagnes!” ”Viens, avec tes vagues, monte, monte! Par ici, par ici” Trouvez des passages centraux où Daniel semble s’unir avec la mer: p. 159 øv: “Il avait tellement desiré cet instant-là qu’il n’avait plus de forces, comme s’il allait mourir, ou bien s’endormir. C’était bien la mer, sa mer, pour lui seul maintenant, et il savait qu’il ne pourrait plus jamais s’en aller” p.ex: p. 159n : Daniel avait soif. Dans le creux de sa main, il prit un peu d’eau et d’écume et il but une gorgée. Le sel brûla sa bouche et sa langue, mais Daniel continua à boire, parce qu’il aimait le gout de la mer. Il y avait si lontemps qu’il pensait à toute cette eau, libre, sans frontières, toute cette eau qu’on pouvait boire pendant toute sa vie ! p. 160 “De temps en temps, Daniel s’arrêtait, face à l’horizon, et il regardait les hautes vagues qui cherchaient à passer pardessus les brisants. Il respirait de toutes ses forces, pour sentir le soufflé, et c’était comme si la mer et l’horizon gonflaient ses poumons, son ventre, sa tête, et qu’il devenait une sorte de géant. Il regardait l’eau sombre, au loin, là où il n’y avait pas de terre ni d’écume mais seulement le ciel libre, et c’était à elle qu’il parlait, à voix basse, comme si elle avait pu l’entendre ; il disait: “Viens! Monte jusqu’ici, arrive! Viens!” ”Tu es belle, tu vas venir et tu vas recouvrir toute la terre, toutes les villes, tu vas monter jusqu’en haut des montagnes!” 2 ”Viens, avec tes vagues, monte, monte! Par ici, par ici” Puis il reculait, pas à pas vers le haut de la plage. p. 161ø: ”Allez, monte, allez, vagues, montez plus haut, venez plus haut, allez! Daniel s’adresse et crie à la mer comme on le ferait à une personne (personnification) p. 161m: ”Il ne regardait pas le soleil, ni le ciel. Il ne voyait même plus la bande lointaine de la terre, ni les silhouettes des arbres. Il n’y avait personne ici, personne d’autre que la mer, et Daniel était libre”. 3. Troisième partie: L’union p. 169ø-à la fin. (La mer était belle ! Les gerbes blanches fusaient dans la lumière, très haut et très droit, puis retombaient en nuages de vapeur qui glissaient dans le vent. L'eau nouvelle emplissait les creux des roches, lavait la croûte blanche, arrachait les touffes d'algues. Loin, près des falaises, la route blanche de la plage brillait. Daniel pensait au naufrage de Sindbad, quand il avait été porté par les vagues jusqu'à l'île du roi Mihrage, et c'était tout à fait comme cela, maintenant. Il courait vite sur les rochers, ses pieds nus choisissaient les meilleurs passages, sans même qu'il ait eu le temps d'y penser. C'était comme s'il avait vécu ici depuis toujours, sur la plaine du fond de la mer, au milieu des naufrages et des tempêtes. Il allait à la même vitesse que la mer, sans s'arrêter, sans reprendre son souffle, écoutant le bruit des vagues. Elles venaient de l'autre bout du monde, hautes, penchées en avant, portant l'écume, elles glissaient sur les roches lisses et elles s'écrasaient dans les crevasses. Le soleil brillait de son éclat fixe, tout près de l'horizon. C'était de lui que venait toute cette force, sa lumière poussait les vagues contre la terre. C'était comme une danse qui ne pouvait pas finir, la danse du sel quand la mer était basse, la danse des vagues et du vent quand le flot remontait vers le rivage.) A votre avis, est-ce que nous sommes toujours dans la réalité ou dans un rêve ? Pourquoi les gens ont-ils, à partir d’un jour, fait comme si Daniel n’avait jamais existé. Pourquoi l’ont-ils oublié? Pourquoi les élèves se souviennent-ils toujours de Daniel. Qu’est ce que represente Daniel et sa disparition en eux ? Commentez la fin de l’histoire : « Mais on ne disait jamais beaucoup plus, parce que c’était comme un pacte qu’on avait conclu sans le savoir avec Daniel, une alliance de secret et de silence qu’on 3 avait passée un jour avec lui, ou bien peut-être comme ce rêve qu’on avait commencé, simplement, un matin, en ouvrant les yeux et en voyant dans la pénombre du dortoir le lit de Daniel, qu’il avait préparé pour le reste de sa vie, comme s’il ne devait plus jamais dormir » Questions centrales au sujet de l’eau: De quel genre littéraire s’agit-il? -d’une nouvelle? –d’un conte? –d’un récit fantastique? Argumentez! Pourquoi n’y-a-t-il pas une précision de lieu dans l’histoire? Décivez la transformation de Daniel à travers le récit. Quelle valeur la mer a-t-elle dans ce récit? Pour Daniel? Qu’est ce qu’elle symbolise dans la vie de Daniel? Dans la vie de tout le monde? Avec qui le lecteur peut-il s’identifier? À votre avis, quel est le message essentiel de l’histoire? Que veut-il nous dire, l’auteur, J. M. G. Le Clézio? Evt. Relation au danger réel des inondations actuelles en France et aux défis climatiques actuels. Interprétation (commentaire): Dans cette historie, l’eau est un symbole littéraire et poétique de sentiments humains de liberté, d’éternité, d’union avec la nature et avec la source de la vie. L’histoire parle du rêve de tout le monde, le rêve de liberté sans frontières, de la vie et de la mort -du cycle éternel répété dans le mouvement des vagues. Du désir mystérieux et secret de retourner à l’origine, aux éléments primaires, de s’unir avec le grand tout et d’appartenir à l’universel. Dans ce sens la mer evoque un sentiment ’océanique’ chez l’homme (la notion ‘océanique’ est inventée par R. Rolland et Freud et critiqué par Houellebecq) 4 Peut-être Daniel n’est-il qu’un rêve à l’intérieur des élèves au lycée. Un rêve intact, mais pas réalisable? Thème: civilization versus origine. La perte d’origine et d’unité avec la nature. (I relation til grammatik: Øvelser med imparfait af regelmæssige og uregelmæssige verber.) 5 GLOSER til J. M. G. Le Clézio: Celui qui n’avait jamais vu la mer. p. 153 Relier: indbinde En lame de couteau: som et knivblad S’animer: blive livlig Terrien (m): jordbo Marin (m): sømand Ennuyer: kede Bâiller: gabe Ennui (m): kedsomhed Préau (m): skolegård Vide (m): tomhed Réunir: samle Subsister: bestå p. 154: s’apercevoir de: finde ud af pêche sous-marine: undervands-fiskeri coup de soleil (m): solstik avant qu’il s’en aille: (subj. af ‘aller’) før han tog afsted exploitation agricole (f): landbrug tablier (m): forklæde aigu (adj.): spids rivière (f): flod estuaire (m): flodmunding mouette (f): måge orage (m): storm siffler: pibe mât (m): mast balise (f): sømærke 6 p. 155. Bavard (adj.): snakkesaglig Chuchoter: viske Bout de phrase (m): stump af sætning Sens (m): her: betydning Audacieux (adj.): dristig Se taire: tie stille En haut lieu: i højere kredse Convoquer: sammenkalde Interroger: forhøre tirer les vers du nez à q: lirke sandheden ud af nogen romanichel (m): vagabond enleveur (m): kidnapper brouiller: sløre p. 156. Se consoler: trøste sig Hausser les épaules: trække på skuldrene Envoûtant: fortryllende Noeud ferroviaire (m): jernbaneoverskæring Plancher (m): gulv à claire-voie: med tremmer grincer: hvine dock (m): pakhus/lagerbygning talus (m): skråning p. 157. Bâtisse de ciment (f): gammelt cement-murværk S’abiter: skærme sig Cabane de plance (f): skur Guetter: spejde 7 Grignoter: gnaske Escalader: bestige Gonflé: oppustet Crête de vague (f): bølgetop Cendres: aske Lisse: glat p. 158. Flaque (f): pyt Vertige (m): svimmelhed Agiter: bevæge Bondir: hoppe Bandes de varech: striber af tang Tituber: slingre Épines des chardons: tidslernes torne Étendue (f): udstrækning Ocre: okkergul Ourlet (m): kant Sifflement de vapeur (m): damptuden Pont de fer (m): jernbanebro Frange d’écume (f): skumkant Aine (f): lyske p.159. déferler: brydes nuages d’écume: skumskyer pluies d’embrun en poussière: regnstøv af bølgesprøjt courbe (f): krumning pente (f): skråning marée (f): tidevand se briser: brydes bouillonner: boble 8 ramper: krybe creuser: udhule mordre: bide orteil (m): tå cheville (f): ankel grain de sable (m): sandkorn s’abaisser: synke lancer ses poussées vers la terre: kaste sig frem mod jorden p. 160 ossements (pl): knogler avidement (adv): grådigt visqueux (adj): klæbrig coquille (f): muslingeskal vase (f): her: dynd/mudder à quatre patte: på alle fire gronder: brumme brisants (pl): brænding souffle (m): vindpust/åndedræt poumon (m): lunge géant (m): kæmpe cheminement (m): fremrykning se répandre: brede sig ud emplir: fylde trou (m): hul noyer: drukne nappes mouvantes (pl): bevægelige lag p. 161. Chantonner: nynne Ceinture (f): bælte Trempé: drivvåd 9 Coller: klistre Puissance (f): kraft S’agripper: hage sig fast til À la renverse: bagover S’élancer: kaste sig frem Fouetter: piske S’enlacer: omslynge Arracher: rykke af Jeter: smide Bande (f): stribe De biais: på skrå Border de: beklæde À l’abri: i sikkerhed Accrocher: hægte fast Toubillonner: hvirvle omkring Étourdi: omtumlet …….. p. 169 gerbe (f): vandsøjle fuser: strømme ud glisser: glide creux (m): hulning croûte (f): belægning touffes d’algues (pl): gruppe af alger falaise (f): klint naufrage (m): skibbrud penché en avant: fremadbøjet crevasse (f): sprække rivage (m): strandbred atteindre: nå 10 rempart (m): værn galet (m): rullesten frémir: skælve caillou (m): lille sten bouillir: koge brindille (f): kvist amonceler: ophobe p. 170. Buter contre: støde på Débris (m): skår/vragstumper Ressac (m): brænding Élan (m): tilløb Éclabousser: oversprøjte S’apaiser: falde til ro Alourdir: besværet Grelotter: ryste Étale (adj): uforandret Cargo (m): lastbåd Démenter: modsige Effets (pl): her: ejendele p. 171. Élections cantonales: amtsrådsvalg Faire semblant: lade som om À force de: ved at Parcourir: gennemrejse Récif (m): skær Planer: svæve Branches des châtaigniers (pl): kastagnetræernes grene Conclure un pacte: slutte pagt med Dans la pénombre du dortoir: i sovesalens halvmørke 11