Gourcuff : «Mon départ a constitué un crève

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Gourcuff : «Mon départ a constitué un crève
Gourcuff : «Mon départ a constitué un crève-cœur»
Mardi, 05 Avril 2016 20:21
Dans une interview accordée à L'Equipe
Gourcuff : «Mon départ a constitué un crève-cœur»
Dimanche dernier, Christian Gourcuff a quitté son poste de sélectionneur de l'Algérie. Dans les
colonnes de l'Equipe, il a justifié les motivations de son choix. Outre un besoin d'être plus
impliqué, l'environnement autour du football dans le pays n'était pas en adéquation par rapport
à ses aspirations.
«Même si les relations humaines étaient riches car beaucoup de gens sont sensibles au football
dans ce pays. En Algérie, il y a un tel contraste entre cette richesse humaine vécue au
quotidien et la violence rencontrée dans le football... Le football algérien est pris en otage», a
expliqué l'ancien entraîneur de la sélection nationale, pas forcément ravi de quitter son groupe
de joueurs.
«Mon départ a constitué un crève-cœur. Il y avait une sensibilité partagée au niveau humain et
sportif avec eux. De ce côté-là, oui, c’est un gâchis. Reste qu’on ne peut pas faire abstraction
de tout un environnement. Les rassemblements, c’était toujours sympa et enrichissant. Mais
comme je l’ai dit aux joueurs, eux, après les stages, retrouvaient leur quotidien en club. Moi, à
soixante et un ans, je n’ai plus de temps à perdre, je n’ai plus de temps à attendre», a assuré le
technicien français dans le quotidien. Christian Gourcuff est également revenu sur le projet qu’il
avait pour le football algérien.
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«Le volet formation ne s’est jamais mis en place»
«Quand j’y suis allé, c’était pour m’occuper de l’Equipe nationale, qui était la priorité, mais aussi
impulser une politique technique globale pour aider au développement du football algérien. Ce
que j’avais fait à Lorient, j’avais pour ambition de le définir au niveau d’une fédération. J’ai
habité à Alger la première année. Avec l’Equipe nationale, ça c’est globalement bien passé. À
l’exception, c’est vrai, de la CAN. Pour des raisons diverses, on n’a pas réussi à la gagner et
c’était une déception. En parallèle, j’ai donc mené un travail sur la formation en général et celle
spécifique des cadres qui est resté dans les tiroirs. Tout ce volet sur la formation ne s’est jamais
mis en place. Il y avait des paramètres qui ne permettaient pas de le mettre en place sur le plan
technique et politique. Au niveau des clubs, c’est très compliqué. J’ai découvert l’absence de
formation dans les clubs. On faisait également des réunions avec les entraîneurs de Ligue 1
mais quinze jours plus tard, la moitié n’était plus en poste. Cela ne permettait pas de structurer,
d’organiser quelque chose. Ce volet de ma mission est donc vite tombé à l’eau.»
«Il y a eu des trucs complètement aberrants au niveau médiatique»
Gourcuff a été également lassé par les attaques des journaux locaux : «Il y a eu des trucs
complètement aberrants au niveau médiatique. La presse et le vice, ça compose un drôle de
cocktail, même si ce n’est pas spécifique à l’Algérie », dira-t-il
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«Je peux me retrouver en Ligue 2»
Aujourd’hui, l'ancien coach de Lorient ne se cache plus : il veut retrouver les joies d'entraîner un
club au quotidien. Et il est actuellement en pleine réflexion pour trouver son nouveau projet,
celui qui va l'animer pour les prochaines saisons. «Je ne fonctionne qu’à l’affectif et à la
passion. Je peux me retrouver en Ligue 2 si j’y trouve un challenge intéressant. Sauf que j’ai
soixante et un ans et ce que j’ai fait à Lorient, évidemment, je ne le referai plus. C’est le temps
qui me manque. Je ne me fixe pas de limite. Je veux juste un environnement qui me convienne,
car je pense que pour être bon il faut être heureux », a-t-il lancé.
Un appel du pied au FC Nantes
Et cet environnement, il pourrait bien le trouver à Nantes, où le président Waldemar Kita fait le
forcing pour en faire le successeur de Michel Der Zakarian, proche de la sortie depuis quelques
heures. Le FCN dispose déjà d'une longueur d'avance dans ce dossier. En effet, France
Football affirme que «Gourcuff a fait un appel du pied aux Canaris », lui qui aurait été « séduit
par le potentiel et la culture du club nantais ». L'entraîneur breton aurait donc clairement une
préférence pour le FCN, Une démarche qui aurait plu à Waldemar Kita, lequel avait déjà tenté
de démarcher l’ancien coach des Merlus en 2008. Face à cette réciprocité, Christian Gourcuff
aurait même déjà commencé à «sonder quelques personnes pour constituer un staff». Preuve
que c’est bien dans la Cité des Ducs de Bretagne que le Finistérien a envie de poser ses
bagages. Pourtant, comme l’indiquait L’Equipe hier, le mystère du maintien ou non de Michel
Der Zakarian en fin de saison plane encore et toujours.
Pierre Ménès le verrait bien à Rennes
Alors que Nantes le piste depuis plusieurs semaines,
Rennes s'est également positionné sur lui, d'après les
informations de L'Equipe du Soir.
En revanche, la piste menant à Bordeaux semble avoir pris
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du plomb dans l'aile. Il n'y a eu aucun contact avec le club.
Interrogé à ce sujet sur Twitter, Pierre Ménès n’a pas exclu
l’hypothèse d’un départ de l’ancien sélectionneur de
l’équipe d’Algérie vers la cité des ducs. Mais aux yeux du
consultant de Canal+, ce sont les dirigeants rennais qui
auraient le plus de chances de rafler la mise. Il faut dire
que leurs atouts sont nombreux : le président René Ruello
s’entend bien avec Gourcuff, dont le fils Yoann évolue
depuis cette saison sous le maillot Rouge et Noir.
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