JEUX ET HUMOUR - Bienvenue sur le site de la CSSMI

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JEUX ET HUMOUR - Bienvenue sur le site de la CSSMI
JEUX ET HUMOUR
POUR COMBLER
L’IMPATIENCE !!!
Un atelier proposé par Ghislaine Grand
GRAFFITIS : www.cvm.qc.ca/gmaisonneuve
Jeux et humour pour combler l’impatience.
Les transitions prennent la forme de déplacements, d’attentes, de rangement, de
réorganisation vers d’autres jeux. Nous essaierons de trouver ensemble des façons de
vivre ces situations avec les enfants en diminuant les sources de tension et d’impatience.
On a quelquefois l’impression de se retrouver entre deux moments lorsque par exemple
on vit avec les enfants une attente que ce soit pour passer du dîner aux jeux extérieurs,
pour l’arrivée de l’autobus ou pour l’ouverture d’un local.
Certaines contraintes de temps ou d’espace nous imposent aussi des consignes qu’il faut
amener les enfants à respecter: de déplacements plus silencieux à cause des classes où
d’autres enfants travaillent, des rangements à faire rapidement car il faut laisser la place à
un autre groupe, du matériel à ne pas toucher parce qu’il appartient à l’enseignante qui
travaille habituellement à l’endroit où l’on se trouve, etc. .
Lorsqu’on sait que les enfants qui ont terminé l’école ont besoin de bouger, de se parler,
de relaxer…on peut comprendre que ces situations deviennent même conflictuelles !
Comment peut-on diminuer les stress reliés à ces moments de transitions ?
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Refléter ce que l’enfant ressent.
Faire du ménage dans nos consignes.
Exploiter l’humour et le jeu.
Refléter ce que l’enfant ressent.
Lorsque l’enfant vous entend dire que vous comprenez son impatience, son besoin de
bouger, de parler… déjà il sent votre complicité et votre compréhension peut devenir
apaisante.
Jugez les enfants en les traitant de bébés qui ne comprennent rien ou en faisant référence
à leur âge ou encore les menacer de privation de jeux ou encore pire en punir un en
particulier en le plaçant au mur…toutes ces réactions nous amènent en général à
provoquer un climat tendu, dévalorisant pour les enfants, angoissant pour ceux et celles
qui ont plus de facilité à suivre les consignes et surtout humiliant pour l’enfant puni.
Ces enfants dont nous atteignons l’estime de soi se défendront très souvent en riant ou en
posant des gestes qui désorganisent encore davantage le groupe d’enfants !
Un clin d’œil, un petit signe d’encouragement tout ça vaut bien souvent une litanie de
reproches !
Faire du ménage dans nos consignes.
Pour être efficace les consignes devraient être peu nombreuses, claires, significatives
pour l’enfant et exprimées par la positive.
Au lieu de dire « On ne parle pas dans le corridor ». Il est préférable de dire « on parle
tout bas ( il faut fermer notre bouche) parce que les professeurs travaillent.» Selon l’âge
des enfants on accompagnera cette consigne d’un geste que les enfants connaissent et
qu’on utilise toujours pour la même consigne (exemple : imiter une fermeture éclaire qui
ferme la bouche ou faire semblant de coudre nos lèvres !).
De cette façon l’enfant sait ce que vous attendez de lui, il peut comprendre le
pourquoi et il a un repère visuel amusant (ce qui aide aussi si par distraction il n’a pas
compris ce que vous disiez!)
Pour aller chercher la collaboration des enfants et leur implication on peut :
 Les impliquer dans la recherche de ces gestes qui accompagnent les consignes ;
 Se rappeler (par exemple à toutes les deux semaines) avec eux les consignes qui
font parti du déroulement de la journée et leur réexpliquer le pourquoi de ces
exigences ou de ces interdits. On en profite alors pour féliciter les enfants,
clarifier certaines demandes et si nécessaire en modifier (peut-être même à partir
des suggestions des enfants);
 Dessiner les consignes avec les enfants et les afficher.
De cette façon on fait appel aux sens des responsabilités de l’enfant. On leur fait
confiance et on leur demande même de nous faire penser à… si on oublie !
Pour demander l’attention des enfants lorsqu’on veut transmettre un message, une
consigne, on crée une ambiance plus amusante en choisissant des moyens qui font appel
à l’imaginaire des enfants ou à leur sens de l’humour.
Exemples :
 Des repères visuels comme une petite lumière qui clignote, une pancarte qu’on
lève très haut.
 Pour faire porter votre voix, utiliser un entonnoir en plastique ou un modificateur
de voix ;
 Pour arrêter le bruit, trouver un sifflet avec des sons rigolos. un cri de
rassemblement avec réponse des enfants. (ex. : l’éducatrice dit : les crocos…les
crocos… Les enfants répondent : diles…miam… miam !
Ces cris de rassemblements sont plus efficaces s’ils sont en lien avec un nom de
groupe, une mascotte, etc. !
Par contre si vous êtes fâché à cause d’un geste ou d’une situation inacceptable vous
pouvez faire appel à un signal différent qui illustre votre état… (On sait à quoi
s’attendre !)
Exploiter l’humour et le jeu.
Pour choisir un enfant ou les placer en ordre.
Plusieurs situations nous demandent de choisir un enfant. Le premier de la ligne, le
meneur de jeu, le responsable de… etc.
Ce sont souvent les mêmes enfants qui gagnent ces responsabilités alors qu’il faudrait
au contraire donner la chance à chacun de montrer ses capacités et d’être valorisé.
Pour éviter les injustices et donner à chacun sa place dans la gagne :
Transporter avec soi des bâtonnets identifiés aux noms des enfants. (Si vous vous
retrouvé avec un groupe différent selon le local de jeux, demandez aux enfants
d’écrire leur nom au début de la rencontre ou à l’heure du dîner.)
Avec les lus petits on peut coller une photo de l’enfant sur chaque bâtonnet et
faciliter ainsi l’identification.
Ces bâtonnets permettent aux enfants de visualiser et de se souvenir qu’ils ont été
pigés ou non ils savent que leur tour viendra. On place les bâtonnets des enfants
choisis dans une poche les autres dans une autre.
Un jeu de cartes peut aussi vous faciliter la tâche. On désigne à l’enfance quelle
figure sera gagnante. Le jeu de cartes est surtout utilisé pour les situations qui exigent
un premier, un deuxième, etc. Les enfants connaissent la valeur des cartes et se
représentent bien leur place dans un ensemble.
Pour se déplacer.
 Une estampe sur la main, un collant ou un chou en papier ( pour décorer les
cadeaux) collé sur l’épaule, le soulier, etc. tous ces symboles se transforment
pour les plus petits en oiseaux, en papillons qu’il ne faut pas déranger pendant
le déplacement.
 Les plus jeunes auront plus de facilité à suivre les consignes du dragon à deux
têtes dont ils sont la queue !
 Avec les plus vieux on peut se lancer des défis contre la montre en silence ou
en chuchotant.
 Deviner ce que l’éducatrice imite avec ses mains.
 Chanter sans les sons.
 Jouer à lire sur les lèvres.
 Faire une grimace qui tient le coup jusqu’à l’arrivée (on doit garder la figure
dans une position…le plus longtemps possible) ou encore suivre l’évolution
des grimaces de l’adulte.
 Énigme à résoudre avec temps de réflexion jusqu’à l’arrivée.
Exemple : Deux mères et deux filles sont dans une embarcation. Elles sont
moins que 4 personnes… ??
Un enfant et son père sont en voiture et ils ont un accident. Arrivés dans la
salle d’opération le médecin déclare » Je ne peux l’opérer c’est mon fils »…??
 Jeu de main éducatrice/ enfants. Les enfants connaissent des jeux de mains
complexes qui s’accompagnent de sons ou de chansons. On les fait en se
déplaçant face à l’éducatrice.
Les attentes sans matériel pour animer.
 Jeu de ni oui ni non. Un meneur de jeu ose des questions aux enfants qui ne
doivent jamais répondre par oui ou non. On peut aussi faire le contraire : les
enfants posent tous des questions à une personne qui ne doit dire ni oui ni non
dans ce cas, il est préférable de donner un maximum de temps à chacun.
 Détecteur de mensonges. Un enfant dit deux vérités et un mensonge. À partir
des questions de tous les enfants. Il faudra voter laquelle des énoncés est le
mensonge.
 Devine à quoi je pense. Un enfant dit à l’éducatrice un objet qu’il choisit sans
le dire aux autres. Les autres posent des questions auxquelles l’enfant répond
par oui ou non.
Ce jeu peut se jouer en choisissant un enfant (à qui je pense) ou un
personnage célèbre, un endroit, etc.
 Charade. Devinettes.
 Le téléphone. Un enfant dit un mot à l’oreille de l’autre et à la fin on vérifie
de quelle façon ce mot a été transformé.
Pour augmenter la difficulté on dit un numéro de téléphone.
 Je pars en voyage. Un enfant dit ce qu’il veut apporter dans sa valise. Le
prochain doit se souvenir de ce qui a été dit et ainsi de suite. Lorsqu’il y a un
manque de mémoire on aide celui qui doit répéter en lui donnant des indices.
Variante : Le meneur de jeu dit à l’éducatrice en secret : L’île pas d’I pas d’O. Je
m’en vais sur l’île et j’apporte un chat. Les autres disent ce qu’ils veulent apporter et
le meneur de jeu leur dit s’ils peuvent ou non. Il faudra deviner de quelle île il s’agit.
Par exemple : je veux apporter de l’eau…oui Mon toutou…non !
 Mots et lettres. L’éducatrice dit une lettre et une catégorie de mots.
Exemple : B / PAYS. L’éducatrice donne 5 minutes pour trouver 10 mots. Les
enfants s’entraident.
Le défi devient collectif et favorise une communication calme.
 Le fil électrique. Tous les enfants se tiennent par la main. Le meneur de jeu
donne un nombre de pulsion que les autres répètent. Un deuxième enfant a la
possibilité de changer la direction du courant en utilisant un signe différent
qu’il faut deviner. (Les enfants ne savent pas qui a été choisi).
 Le télégramme. Les enfants sont placés en ligne. Le dernier de la ligne dit le
mot auquel il pense à l’éducatrice Il écrit la première lettre de ce mot dans le
dos de l’enfant qui est placé devant lui. Cet enfant écrit ensuite les deux lettres
dans le dos de l’autre et ainsi de suite jusqu’au premier enfant qui dit le mot
au complet. Avec le plus jeune, on peut dire une lettre à la fois à l’éducatrice
qui les retient pour dire le mot au complet à la fin.
On peut jouer ce jeu aussi en faisant un dessin que l’autre refait dans le dos de
l’enfant suivant. Quel dessin arrivera à la fin de la ligne ?
 Qu’est-ce qu’il a de changé? Un enfant choisi se laisse observer par les
autres pendant une période déterminée par l’éducatrice. Cet enfant se cache
ensuite derrière l’éducatrice et change un élément sur lui. Il revient et il faut
deviner ce qui est changé.
 Fais-moi rire. Un enfant se place devant les autres qui doivent réussir à le
faire rire. Lequel restera sans rire le plus longtemps ?
Les attentes avec peu de matériel pour animer.
 Imaginer à plusieurs. Tous les enfants font un premier trait sur une feuille et
passe la feuille à celui qui est assis à-côté. Quand la feuille a fait le tour des
enfants on regarde les résultats. On peut faire ce jeu à deux ou en sousgroupes ou faire piger un sujet à celui qui commence dessin sans le dire aux
autres.
 Inventer des personnages. Chaque enfant dessine une tête et plie cette partie
de feuille avant de la passer à un autre enfant. On dessine maintenant le haut
du corps et ainsi de suite pour le bas du corps, les jambes et les pieds…Les
résultats sont vraiment amusants !
 Casse-tête improvisé. Dessins qu’on découpe ou déchire et qu’on donne à un
autre enfant pour qu’il essaie de le refaire.
 Le même type de jeu se fait avec des mots ou des phrases.
Exemples :
un nom d’animal…on plie la feuille. Une qualité de cet animal…on plie.
Une action qu’il fait… Un endroit…pourquoi…etc.
Le fait de donner des critères précis nous évite d’avoir des surprises désagréables
des les compositions des enfants !
 Fais-moi un dessin. Un enfant pige un mot ou une expression qu’il doit faire de
viner aux autres à partir de dessins.
Variante : Les enfants connaissent un objet ou un sujet qu’ils doivent arriver à
faire dessiner à un enfant à partir de consignes qu’ils lui donnent chacun leur
tour.
 SOS Sur une feuille divisée en au moins 64 carreaux, les enfants placent
un S ou un O. Le premier qui forme SOS gagne.
 Les familles. Sur une feuille on compose un tableau à partir de lettres et de
familles de mots.
A
P
C
L
Fruits
Animaux
Objets de la
maison
Fleurs
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Hockey sur table avec objets farfelus ou improvisés,
Châteaux de cartes
Devinez l’objet caché sous le foulard.
Grand papier sur table pour écriture ou dessins libres.
Laisser les enfants préparer leurs propres jeux sur papier comme mots
cachés, pendus, labyrinthe, etc.
Course de mouchoirs en soufflant dessus.
Routes ou dessins improvisés avec ruban gommé.
Jeu de cartes collectif.
Chacun pige deux cartes. L’éducatrice pige une carte et une consigne qui
l’accompagne. Par exemple un dix de cœur avec la consigne : deux de moins
en trèfle. Celui qui a la carte crie le son de son équipe (déterminé à l’avance)
On place à chaque fois un crochet à l’équipe auquel appartient le son.
Et si on inventait des jeux avec les enfants ?