Savoir reconnaître les objets ou meubles de l`église

Transcription

Savoir reconnaître les objets ou meubles de l`église
Groupe de servants de Messe Saint Gilles – Saint Leu
Savoir reconnaître les objets ou meubles de l’église
L’autel : ce mot prend son origine dans le latin altus, élevé. C’est la table de pierre
ou de bois sur laquelle on offre à Dieu le pain et le vin, où le prêtre les consacre pour
qu’ils deviennent le corps et le sang du Christ.
L’Ambon : l’origine de ce mot, le grec anabaïnen qui veut dire monter. C’est
l’emplacement surélevé où montent ceux qui ont à faire une lecture pendant la
messe et d’où le célébrant, le plus souvent, fait son homélie. Dans l’antiquité, c’était
le lieu de la parole, réservé aux chantres et aux lecteurs.
Le siège du prêtre : c’est de cet endroit que le célébrant ouvre et clôt la messe,
invite à chanter le Gloria et à proclamer la foi par le Credo. C’est là aussi qu’il se tient
en silence après la communion. Ce siège symbolise sa fonction de ministre ordonné.
Il est l’image du Christ qui préside à la liturgie éternelle. Pour l’évêque, on appelle
aussi ce siège la cathèdre (du grec katédra, chaire), allusion à sa fonction
d’enseignement. On notera que le mot cathédrale vient de là également. De plus
lorsque l’évêque entre en fonction dans un diocèse, on parle d’intronisation, en
référence à ce trône, à ce siège. Le prêtre, lui, est installé en référence aux stalles du
choeur, là où les prêtres entourent l’évêque dans sa cathédrale.
Le tabernacle : du latin tabernaculum qui veut dire la tente. Ce mot fait référence à
la tente sous laquelle, chez les Hébreux, dans le désert, était mis à l’abri l’Arche de
l’Alliance qui transportait les tables de la Loi. C’était la demeure de Dieu parmi son
peuple, la Tente de la rencontre, du rendez-vous. Puis une fois que le peuple fut
installé en Canaan, la tente fut remplacée par le Temple construit par le roi Salomon.
Et, dans nos églises, on a repris ce mot tabernacle pour désigner la petite armoire où
sont conservées les hosties consacrées ("la réserve eucharistique"). Et une petite
lampe à proximité désigne cette présence.
Les livres : le missel d’autel qui contient les textes de la messe et le lectionnaire
avec les lectures de la Parole de Dieu.
La crédence (un mot issu du vieux français signifiant "confiance"). C’est la table où
on dépose calice, patène, ciboire, etc. qui seront apportés sur l’autel au moment de
l’offertoire. Autrefois, c’était la table où l’on faisait l’épreuve des mets et des boissons
à servir aux seigneurs et grands de la cour. Par crainte d’empoisonnement, on
goûtait ces aliments avant de pouvoir les offrir en toute confiance. Et ce mot est venu
à désigner dans une maison la table où l’on dépose les plats et bouteilles
nécessaires à un repas.
Le bénitier : c’est le récipient contenant l’eau bénite. Il est fixe (placé au fond de la
nef de l’église) ou portatif pour les aspersions au cours de la messe. Ces aspersions
nous rappellent notre baptême.
Paroisse de Vaucresson – Paroisse de Marnes La Coquette
2009-2010
Groupe de servants de Messe Saint Gilles – Saint Leu
Le goupillon (du vieux français "guipon" : balai servant à laver le plancher) : c’est ce
petit manche en métal, terminé par une boule en métal creuse et percée de trous,
qu’on utilise pour les aspersions en le plongeant dans le bénitier.
L’encensoir : c’est un brûle-parfum, accroché à des chaînes conçues pour pouvoir
l’ouvrir ou le fermer. On y place des charbons sur lesquels on dépose de l’encens.
L’encens est une résine aromatique qui brûle en dégageant une fumée odoriférante
(on ajoute souvent du benjoin à la résine).
Le cierge pascal : un cierge, c’est une colonne de cire, cire produite par les abeilles.
Sur la cire du cierge pascal sont inscrits des symboles en rouge : la croix ; deux
lettres de l’alphabet grec : la première, l’alpha, et la dernière, l’oméga (Dieu est celui
qui est, qui était et qui vient) ; les chiffres du millésime de l’année en cours.
Ce cierge, béni la nuit de Pâques, restera allumé tout le temps qui suit cette fête et il
sera allumé lors des temps forts de la vie du chrétien en particulier pour le baptême.
L’hostie : ce mot vient des mots latins hostia, victime et hostire, frapper. Il désigne la
victime que l’on offrait lors d’un sacrifice et qui devait être frappée, immolée avant
d’être présentée à Dieu. Dans ce sens, l’hostie désignait le pain et le vin sur l’autel
mais comme le pain est plus immédiatement visible que le vin contenu dans le calice,
l’hostie désigne désormais le disque de pain azyme (pain sans levain) qui devient le
corps du Christ.
L’ostensoir est une pièce d’orfèvrerie destinée à recevoir l’hostie consacrée,
contenue dans la lunule (un diminutif de lune désignant le disque circulaire au centre
de l’ostensoir), pour l’exposer à l’adoration des fidèles. L’ostensoir comporte un pied
et, plus haut, un motif ornemental doré ou argenté entourant l’espace laissé libre
pour l’hostie : souvent, ce motif représente le rayonnement d’un soleil. Ce mot n’a
pas la même origine qu’hostie puisqu’il vient du latin ostensor : "celui qui montre", le
verbe ostendere voulant dire "montrer".
Paroisse de Vaucresson – Paroisse de Marnes La Coquette
2009-2010