Union des agricultrices Wallonnes
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Union des agricultrices Wallonnes
Union des agricultrices Wallonnes familiale! Notre agriculture wallonne, une agriculture UAW Pages mensuelles de l’UAW - Distribué toutes fermes - Chaussée de Namur 47 - 5030 Gembloux par Marianne Streel, présidente UAW [email protected] Tél. 081/60.00.60 - Fax. 081/60.04.46 - E-mail. [email protected] Le mot de la Présidente 12 novembre 2015 N°176 Constater est une chose, proposer des pistes de solution est bien plus difficile Depuis plusieurs mois, nous avons montré notre mécontentement face aux difficultés de trésorerie que nous rencontrons dans nos exploitations, et ce tous secteurs confondus. Pour se conformer aux exigences de l’OMC, les dernières réformes de la PAC ont petit à petit démantelé les outils de régulation des marchés agricoles. L’ensemble de nos productions se trouve donc dans un contexte de volatilité des prix qui les rend très vulnérables. La PAC 2015-2020 ne prévoit plus de restitution à l’exportation, plus de prélèvement aux importations, et pour ainsi dire plus aucun filet de sécurité via l’intervention, dont le niveau est si bas qu’il n’intervient pour ainsi dire jamais, ou de toute manière, trop tard. Les quotas laitiers ont disparu, les quotas sucre sont sur le point de suivre le même chemin. En résumé, toutes les protections de notre marché européen ont disparu, et nous sommes désormais dans un contexte de « tout au marché ». Les agriculteurs belges et européens ont répondu à la demande qui leur a été faite dans l’après-guerre d’augmenter leur productivité pour assurer l’indépendance de nos pays sur le plan alimentaire. Aujourd’hui, nous sommes exportateurs nets dans toutes nos spéculations agricoles… Dans ce contexte, nous sommes évidemment très exposés aux fluctuations du contexte politico-économique mondial. Notre secteur, déjà fragilisé, a été frappé durement par les conséquences de l’embargo russe qui nous a privés de nombreuses opportunités d’exportation, de façon directe ou indirecte. Notre pays, comme les autres états membres de l’Union, a dû rechercher de nouveaux marchés afin d’y exporter ce que la Russie n’a plus voulu nous acheter. Nous n’avons pas gagné la bataille de recherche de nouveaux marchés à chaque fois, loin s’en faut. Pourquoi, me direz-vous ? Notre agriculture européenne et a fortiori belge, est en mesure de proposer des produits d’une qualité que peu, voire aucune, autre région du monde n’est en mesure de mettre sur le marché. C’est vrai, notre agriculture belge est pointue en terme de qualité, mais la bataille des marchés se gagne aussi, et je dirais surtout, par la capacité d’un pays à proposer des prix compétitifs. Et c’est là que nous sommes hélas perdants… Au fils des réformes de la PAC, les exigences environnementales et sanitaires ont augmenté sans cesse alors que les protections de nos marchés diminuaient. Il est évident que je ne remets pas en cause la nécessité d’appliquer des normes sanitaires et environnementales qui assurent la sécurité de nos consommateurs et donnent à nos produits une haute valeur ajoutée. Cependant, cette qualité, il faut pouvoir la rémunérer, car elle coûte au producteur en argent autant qu’en temps. Nous voilà donc exportateurs sur un marché mondialisé avec des produits de grande qualité que peu de pays dans le monde peuvent acheter. Sans protections à nos frontières, nous sommes mis en concurrence sur le plan mondial aussi bien que sur notre marché européen, avec des produits venus de pays tiers qui sont pour certains d’ entre eux, de moindre qualité, c’est vrai, mais qui sont aussi bien moins chers. La PAC 2015-2020 est dans sa première année de mise en œuvre. Les agriculteurs prendront la mesure des conséquences de la nouvelle réforme fin de cette année, lorsqu’ils auront perçu leurs premiers paiements. Cette PAC réformée voit le budget belge diminuer de presque 20 %. C’est dû d’une part à la réduction du budget agricole européen, mais aussi au système de convergence. La convergence mise en place dans cette PAC prévoit un rééquilibrage des aides perçues par les agriculteurs des différents états membres. A cette convergence externe s’ajoute une convergence interne, qui prévoit aussi une redistribution plus égalitaire des aides entre les agriculteurs belges. Philosophiquement, cette volonté de redistribuer les aides PAC semble indiscutable sur le plan éthique. Cependant, la réalité est plus complexe. Les divers pays membres n’ont pas tous les mêmes structures d’exploitation, les mêmes coûts de production, car l’accès au foncier, le coût de la vie différent grandement d’un état à l’autre. Le travail de fonds réalisé par nos organisations a permis de modérer l’impact de cette convergence externe et de tenir compte de ces différences entre états. De même, en interne, nous avons travaillé sur base de données chiffrées issues d’une étude universitaire commandée par la Wallonie ; Cette étude montre que dans certaines productions, le revenu de l’agriculteur est parfois constitué uniquement par les aides PAC, le reste étant englouti par les coûts de production. Le modèle proposé par cette nouvelle PAC risque bien de fragiliser de nombreuses exploitations, sans distinction de taille, d’orientation économique, de mode de production ou de mode de commercialisation. Seront touchées aussi bien des exploitations très spécialisées que des fermes mixtes. Des petites fermes aussi bien que des grandes. Des conventionnels comme des bios. D’ici 2020, certaines exploitations pourraient perdre jusqu’à 40% de leur revenu. Or, en agriculture, les investissements sont lourds et sur du long terme. L’exploitant qui a investi pour se mettre aux normes, pour moderniser son exploitation et qui a donc des engagements financiers importants à assumer est donc tout simplement en péril. C’est pour cela que les actions que nous avons menées depuis cet été avaient pour objectif d’obtenir des mesures structurelles afin que la PAC renoue avec des règles de gestion des marchés. L’agriculture européenne a besoin de prix stables et rémunérateur pour l’ensemble de ses productions. Nous n’avons pas obtenu ces mesures structurelles. Les aides conjoncturelles proposées par l’Europe sont évidemment les bienvenues mais sont d’une part insuffisantes à soulager les trésoreries des exploitations, d’autre part, inefficaces sur le long terme. La Commission Européenne a octroyé à la Belgique une somme de 13 millions d’euros. La part revenant à la Wallonie s’élevant quant à elle à 4.8 millions. Le Ministre René Collin, après avoir annoncé qu’il avait obtenu du Gouvernement Wallon le doublement de cette enveloppe, a réuni les organisations syndicales, afin de décider de la répartition. 9.4 millions était donc l’enveloppe à distribuer : 320 000 euros seront dédiés au secteur porc, 3.37 millions au secteur lait auquel on ajoute 1.98 million d’euros pour les jeunes laitiers de moins de 40 ans installés après le 1er janvier 2005. Le solde soit 3.95 millions revient au secteur bovin viandeux femelle. Ces pages ont pu être éditées grâce au soutien du Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles 2 suite Le mot de la Présidente par Marianne Streel, présidente UAW [email protected] Au niveau fédéral belge, nous disposons d’un système de concertation chaine, qui regroupe l’ensemble des maillons des filières agro-alimentaires. Cette concertation vise à assurer un équilibre entre les marges des divers acteurs de la chaine, tout en respectant les règles de libre concurrence. Cela signifie que nous pouvons discuter des difficultés de chaque maillon, de rechercher ensemble des solutions, mais qu’en aucun cas, nous ne pourrons y fixer des prix et des marges pour chacun. Cette concertation chaine a fonctionné à plein régime cet été et ce début d’automne. Ici aussi, une aide ponctuelle a été libérée pour aider deux des secteurs les plus touchés par la crise actuelle: le lait et le porc. La concertation chaine poursuit son travail sur l’équilibre des revenus des maillons dans la filière bovine. Encore une fois, des mesures conjoncturelles bienvenues, mais les réponses structurelles restent à venir. Au niveau de la chaine alimentaire, nous réclamons quel que soit le secteur, une chaîne plus transparente, RESPECTANT chaque maillon et donnant un prix rémunérateur aux producteurs. Comment accepter que notre secteur soit un secteur qui puisse vendre à perte ? Constater est une chose, proposer des pistes de solution est bien plus difficile. - Néanmoins, je suis convaincue qu’un marché libéralisé n’est viable que s’il impose au minimum que les produits qui pénètrent l’espace européen répondent aux mêmes normes de qualité sanitaire, sociale, environnementale que celles qui sont exigées des producteurs européens. Sans cette condition, nous ne serons jamais compétitifs, même sur notre propre marché. - L’économie de marché est une réalité et nous ne pouvons pas, comme certains le prétendent, faire comme si elle n’existait pas ! Le marché existe et nous devons continuer à défendre une agriculture compétitive, capable de d’aborder ces marchés - « Filet de sécurité », « Régulation » sont des notions que nous avons toujours défendues. Cependant une régulation de la production à un niveau régional ou fédéral n’est pas imaginable, car d’autres s’empareraient bien vite des opportunités de marché que nous ne pourrions plus saisir. Cette régulation, si elle est ré-envisagée, doit l’être au niveau européen. Dans un contexte de grande volatilité tel que celui que connaissent toutes nos productions agricoles, les niveaux d’intervention ne peuvent pas être aussi bas. Il est nécessaire de les relever. - Au niveau de notre agriculture, je me refuse d’opposer les différents modèles présents sur notre territoire. Notre agriculture est très diversifiée et répond aux demandes de nos acheteurs et consommateurs, eux aussi, très diversifiés : Vendre sur le marché intérieur ou à l’exportation ; Vendre en circuit court ou pas ; être Bio, production intégrée ou raisonnée ; etc.… Chacun a sa place dans notre économie. IL n’existe pas « un modèle agricole », ni une seule solution pour l’agriculture de demain. C’est l’addition de ces différents modèles qui remplira les divers rôles demandés à l’agriculture. - Nous devons également continuer à revendiquer un meilleur étiquetage de nos produits : Origine et composition claires du produit. Le consommateur doit être informé de façon juste et acheter en bonne connaissance de cause. - Une autre piste, c’est la promotion de nos produits dans la restauration où la mode est plutôt « à l’exotisme » du moins au niveau de la viande. N’oublions pas que la consommation hors foyer prend une part de plus en plus importante. - Dans le même esprit ; le marché des achats institutionnels a toute son importance. Nos productions y ont toutes leur place. Le clic local peut nous y aider. Quant à nous les producteurs que pouvons-nous apporter également comme solutions à ces moments de crise que nous vivons ? Là aussi, la réponse n’est pas simple ! Quelques pistes ? : - Premièrement, une bonne connaissance de la réalité financière de notre exploitation et de nos coûts de productions. - Continuer à s’informer et à se former. - Nous nous sommes toujours préoccupés de l’offre. Aujourd’hui, on nous demande également d’être encore plus attentifs aux signaux du marché. Nos produits peuvent également rentrer dans de nouveaux créneaux demandés par les consommateurs. - Se regrouper, s’associer, réapprendre ou apprendre à travailler ensemble : association, coopératives, Cuma, organisation de producteurs,… Tous ces outils sont à notre disposition. - Et puis, en Wallonie, nous devons absolument essayer de redonner à nos produits de la valeur ajoutée. L’enjeu de la mise en place d’un nouveau modèle européen d’agriculture est tout simple : c’est de conserver des exploitations agricoles viables sur notre territoire. C’est indispensable pour plusieurs raisons : nous devons conserver notre indépendance alimentaire européenne. Ensuite, l’agriculture est productrice de matières premières alimentaires et non alimentaires, mais elle joue aussi un rôle très important en termes de gestion du territoire et de l’environnement. Qui, si nous ne sommes plus là, gèrera les 45% du territoire wallon qui sont aujourd’hui gérés par nos agriculteurs ? L’agriculture est un secteur économique qui produit aussi de l’emploi en amont et en aval. Sommes-nous dans une situation où nous pouvons nous permettre d’abandonner un pan de notre économie sans nous en préoccuper ? Mouvement Elections : Après les sections, c’est au tour des provinces Rappel des conditions pour pouvoir se présenter comme Présidente provinciale Par Nicolas Nelis, FWA Les élections en sections locales commencent à se terminer. Si vous avez été élues pour représenter votre section à la province alors vous pouvez tout à fait présenter votre candidature comme Présidente provinciale UAW. Voici un bref rappel du règlement UAW concernant ses provinces. Il existe 5 sections provinciales lesquelles correspondent aux 5 provinces wallonnes actuelles. Chaque section est composée d’un Comité provincial et d’une Assemblée provinciale. Plus précisément, l’Assemblée provinciale se dote par élection (soit, tous les 3 ans) d’un comité, lequel a pour vocation d’être la représentation de la province au sein du Comité Directeur. Conditions d’accès au poste de présidente provinciale Au sein du Comité provincial se trouve une Présidente provinciale dont il importe Rôle de la présidente provinciale La Présidente provinciale organise, aidée de son comité et soutenue par une coordinatrice, les activités prévues au niveau de sa province’. Elle représente également les intérêts des agricultrices de sa province au bureau UAW, au Comité Directeur UAW. Elle est de mettre en évidence les conditions cumulatives en invitée au Comité Directeur FWA. ce qui concerne sa désignation. Condition d’accès pour les autres Primo, la Présidente doit être issue d’une exploitamembres du comité tion membre de la FWA en ordre de cotisation Secundo, la Présidente doit faire partie d’une exLe comité est également composé de 2 vices présiploitation située sur le territoire de la province. dentes provinciales et 4 membres de comité (3 pour la Tertio, la Présidente ne doit pas dépasser l’âge de province du BW). Ces postes sont également soumis 65 ans ni être pensionnée au moment de sa désigna- à conditions : tion. • être une femme issue d’une ferme membre FWA et en ordre de cotisation. • Elle ne peut pas être pensionnée. Pour le surplus, et au-delà de ces 3 conditions • le mandat des vices présidentes provinciales est particulières exposées, soulignons que le mandat de de 3X3 ans maximum également. Présidente provinciale de 3 ans est renouvelable 2 fois (un poste peut donc être occupé par une même personne pendant 9 ans au maximum). Pour tous renseignements supplémentaires, contactez votre coordinatrice provinciale : HUET Brigitte provinces de Hainaut et du Brabant Wallon : 081/627 495 LAMBILLON Myriam provinces de Namur et du Luxembourg : 081/627 493 NOIRET Aurélie province de Liège : 081/627 494 Journée provinciale du Luxembourg La manipulation des informations par les médias : comment donner une bonne image de notre métier ? par Myriam Lambillon, coordinatrice UAW Depuis des années, nous communiquons vers les citoyens, grâce aux journées fermes ouvertes, aux différentes foires dont la plus célèbre est notre foire agricole de Libramont… Cette année encore, nous étions présentes sur tous les fronts : que ce soit la quinzaine du bœuf lors du festival de musique à Hotton ou à Arlon pour promouvoir notre beau métier… Les échos sont toujours les mêmes, les personnes rencontrées disent nous soutenir, nous comprendre, elles disent que nous sommes nécessaire, qu’il faut tenir le coup… Quand nous manifestons dignement comme à Namur ou au Luxembourg, nous avons des photographes free-lance qui attendent LA photo, celle qu’ils pourront vendre au prix fort et évidemment qui nous dessert… En poussant la réflexion plus loin, nous pouvons constater également que chaque fois qu’une émission TV ou radio parle de notre métier, il n’est pas rare que notre message soit détourné ou pas complet. Ou alors on montre des images chocs ! Nous avons souhaité savoir s’il existait une manière de communiquer sur notre métier sans que nos mots ne soient déformés, contournés, modifiés,… Comment communiquer ? Monsieur Emmanuel Foulon, est le porte-parole de Marc Tarrabella et également professeur de communication. Il a commencé par dresser un état des lieux de la situation. L’objectif de la presse est différent d’il y a 30 ans. La presse a changé, la perception du métier d’agriculteur par le citoyen a changé. Il y a plusieurs raisons à cette méconnaissance du métier de la part du citoyen mais aussi du journaliste : L’agriculteur a changé : Il y a un problème d’image autour de l’agriculture, la vocation est en crise et cela ne fait plus rêver. Il y a 50 ans, le citoyen voyait l’agriculteur maintenant il voit des machines dans les champs. De plus, les terres agricoles disparaissant au profit d’habitation, l’architecture urbanistique pousse l’agriculture sur le côté et elle devient invisible. A la question : « Qui vous nourrit ? » le citoyen répond le magasin. Il y a une perte de l’image nourricière de l’agriculture La presse a changé : Auparavant, il y avait des journalistes spécialisés en agriculture, … Maintenant, il y en a de moins en moins et les journalistes passent d’un sujet scientifique à un sujet politique ou artistique, voir agricole. Bref, ils ne savent pas connaitre un sujet en profondeur. Le peu d’émissions qui parle de ce domaine, comme ‘la clef des champs’, sont en train de disparaitre. Il y a un manque de moyens, d’argent, de personnel. Le journaliste est soumis à la pression et est devenu multi disciplinaire. Le média a changé : il faut du chiffre et pour cela, il faut tout rendre sexy. Les questions de fond sont rabotées. Le politique a changé : L’agriculteur avait jusqu’il y a peu un politicien de référence : son ministre de l’agriculture. Maintenant, l’agriculture est partagée dans les domaines tels qu’environnement, agriculture, tourisme, ruralité,… avec chaque fois des politiciens différents et des niveaux différents (régional, fédéral, provincial, communal, … Mr Foulon La clef de la communication est l’empathie. Il faut se mettre à la place du citoyen, du client, du journaliste. A qui allez-vous vous adresser ? Qu’est-ce qu’il sait déjà ? Qu’est-ce qu’il ne connait pas ? Il faut partir du principe que le journaliste ne sait rien, idem pour le citoyen. Il faut donc être clair et concis dans son discours. Centrer son discours sur 2-3 messages maximum. Quand on est en face du journaliste, l’objectif étant de faire passer notre message, il faut le répéter et pour cela notre message doit être structuré. Le langage utilisé est également important : il faut utiliser le même type de mots que la personne qui est en face. Face au citoyen, il faut être clair avec des mots simples, face à un expert en agriculture, collègue ou ministre, on peut utiliser un langage plus agricole, plus professionnel. La carte défensive ne fonctionne plus, il faut devenir offensif ! Je parle, tu parles, il parle … mais qui écoute ? Un bon plan de communication c’est une action marquante mais avec un message clair pour tout le monde mais un message sur le court ET sur le long terme. Il faut recréer le contact avec le citoyen et avec les moyens que le citoyen utilise : facebook, internet, twitter, site, …. Une manifestation n’obtiendra une réponse que si plusieurs couches de la société sont présentes. Comment travailler avec les médias quand on est un syndicat ? Jean Marot, animateur des structures de la FWA est co-organisateur avec Anne Pétré, responsable communication, des actions diverses qui ont été menées depuis quelques mois. Le syndicat a plusieurs types de public et donc il doit utiliser plusieurs types de communications : il y a les agriculteurs membres et actifs au sein du syndicat qui connaissent le travail de fond mené, les agriculteurs nonmembres qui voient juste le résultat des négociations, les politiciens et les administrations qui savent comment le syndicat s’implique, travaille, se concerte, négocie lors des réunions diverses et le citoyen lambda qui ne comprend pas toujours le langage utilisé, qui se réfère aux images sur les médias. Et pour cela, il faut toucher les médias par des actions spécifiques et des communiqués de presse Jean Marot d’avoir quelque chose de visuel, qui parle au grand public et qui ne desserve pas notre message. Pendant un évènement, il est nécessaire d’avoir une grande réactivité, une grande disponibilité grâce à des agriculteurs/trices qui peuvent expliquer le message clairement et du visuel mais qui ne doit pas occulter le message principal. Après un évènement, il est très difficile de gérer ce qui est dit par les médias. De plus, ce qui parle aux agriculteurs ne parle pas forcément au citoyen. Le syndicat va donc essayer de fidéliser le journaliste, le recontacter … Le syndicat va également s’inviter dans l’actualité et informer les membres de ce qui a été fait. Il ne faut pas oublier que le meilleur vecteur de communication dans un syndicat, ce On peut résumer des actions en quelques sont ses membres qui sont tous les jours en mots : contact avec le citoyen. Avant un évènement, il est nécessaire C’est toujours pour notre poire !!! Mr Bodson, professeur de sociologie, nous a dressé un portrait assez critique de la situation La communication, c’est un mélange de techniques, de stratégies et de postures… Posture ? C’est la façon dont nous réagissons face à l’information. En effet face au contexte médiatique multiple (média et réseaux sociaux) il faut s’efforcer de comprendre comme cela fonctionne, ne pas faire la victime car on n’est pas les seuls à subir ce type de médiation. A l’analyse des dernières images TV ou presse écrite, nous pouvons voir que quel que soit le milieu, il n’y a que les images chocs qui comptent : La manif d’Air France : on voit deux directeurs malmenés mais quel est le fond du problème, on n’en parle pas ! La manif du 07 octobre (citoyens contre les mesures du gouvernement), les seules photos qui paraissent dans la presse, c’est le débordement de quelques personnes mais tout ce qui tourne autour, on n’en parle pas ! Il faut arrêter de croire que le secteur agricole est une cible privilégiée car les médias agissent de la même façon pour tous les secteurs La seule solution pour sortir de ce cercle vicieux de « c’est toujours nous qui sommes visés », c’est de prendre acte du message porté par les médias de façon technique et non de façon émotive. Il faut analyser avant de foncer ! Comment sommes-nous perçus par le citoyen ? Mr Bodson voir d’idées préconçues du citoyen par rapport au métier d’agriculteur. On peut remarquer que l’Agriculture Wallonne manque d’une image forte. Par exemple, pour Paris, on pense Tour Eiffel, à la question quelle image représente l’Agriculture en Wallonie, rien ne vient… Or l’idéal est que pour construire une image forte, il faut un emblème. Le citoyen ne connait plus le milieu agricole, pour preuve quand on leur demande le nombre de fermes en Wallonie, cela va de 10 à 500 000 !!! Par rapport à leurs attentes, les citoyens ont fait passer le développement de l’agriculture Bio de la 4ème à la 1ère place. Ensuite, ils souhaitent que l’agriculture poursuive son rôle de producteur alimentaire et préserve le mode de vie rural et les traditions. Ils attendent également un meilleur respect de l’environnement et une meilleure qualité des produits pour la santé. Nous sommes passés d’un système de garantie qui repose sur la confiance (je sais où j’achète) à un système de certification (manière pour celui qui vend de se protéger ; « c’est écrit ») et donc cela amène de la méfiance. Pour preuve, seulement 20% des consommateurs pensent que les produits sont meilleurs et 71% pensent que l’on utilise des hormones dans l’élevage bovin !!! C’est dans le même esprit que les élevages en batterie ou industriels sont rejetés sans discernement Quand on communique vers le citoyen, il faut Une enquête avait été réalisée en 2000 et les tenir compte de ces idées préconçues et surtout ne mêmes questions ont été reposées en 2010. Il apjamais nier l’évidence. parait quelque changements de comportements En conclusion ? Communiquer, c’est un peu comme éduquer, il faut répéter, répéter, répéter,… et un jour, vous verrez les fruits de votre labeur. Il faut de l’empathie, tenir compte de la méconnaissance voir des aprioris de nos concitoyens et surtout un message clair à court et à long terme. Et n’oubliez pas que les meilleurs ambassadeurs de l’agriculture, ce sont les agriculteurs et agricultrices eux-mêmes. 3 4 Conférences provinciales Invitation Bienvenue à toutes et à tous 5 dates, 5 lieux, 1 sujet… Sur le verdissement, les MAE et le bio: les dernières avancées. L’UAW organise au sein des 5 provinces une conférence sur le VERDISSEMENT : Vous êtes cordialement invitées à participer à l’une de ces conférences. Brabant Wallon date : le vendredi 27 novembre 2015 heure : 10H00 lieu : AWE Wavre – 407, chaussée de Bruxelles conférencier : Didier Vieuxtemps Hainaut date : Lundi 09 novembre 2015 heure : 13H30 lieu : Hainaut Développement, Boulevard Initialis à Mons conférencier : Didier Vieuxtemps Luxembourg date : Mardi 10 novembre 2015 heure : 10H00 lieu : dans les locaux du champs de Foire rue des Aubépines à Libramont conférencier : Didier Vieuxtemps Namur date : Mardi 17 novembre 2015 heure : 10H00 lieu : dans les locaux de la FWA, 47, chaussée de Namur à Gembloux conférencier: Didier Vieuxtemps Liège date : Lundi 30 novembre 2015 heure : 10H00 lieu : Chez Securex, avenue de la Closeraie, 10-16 à Rocourt conférencier : Didier Vieuxtemps Journée Provinciale Séminaire L’Union des Agricultrices Wallonnes du Brabant Wallon’ SÉMINAIRE SÉMINAIRE AGRICOLE AGRICOLE INTERNATIONAL INTERNATIONAL vous invite à sa Journée d’étude provinciale L’eau, la bourse & la vie La géopolitique de l’eau : du monde à ma ferme vendredi 13 novembre 2015 dès 9h30’ Adresse du jour : « À la Ville de Wavre » 28, chaussée de Charleroi – 1360 - Thorembais-Saint-Trond Cette matinée sera suivie d’un repas auquel vous êtes cordialement convié(e)s, PAF de 30€ (boissons comprises) à payer sur place. Merci de vous inscrire UNIQUEMENT POUR LE REPAS pour le 5 NOVEMBRE 2015, auprès de votre présidente de section locale ou Brigitte Huet, 47, chaussée de Namur 5030 Gembloux. T : 081 60 00 60 / 081 62 74 95 F : 081 60 04 46 ou [email protected] Cette journée est organisée grâce au soutien de la Province du Brabant Wallon, de l’APAQ-W et de CRELAN. SÉMINAIRE AGRICOLE INTERNATIONAL ACCOMPAGNER LES AGRICULTEURS AGRICULTEURS FAMILIAUX ACCOMPAGNER LES FAMILIAUX SÉMINAIRE AGRICOLE INTERNATIONAL ACCOMPAGNER LES AGRICULTEURS FAMILIAUX DANS L’AMÉLIORATION DE LA FERTILITÉ DES SOLS ACCOMPAGNER LES AGRICULTEURS FAMILIAUX DANS L’AMÉLIORATION DE LA FERTILITÉ DES SOLS Echanges autour des pratiques DE innovantes en Wallonie et dans les DANS L’AMÉLIORATION LA FERTILITÉ DES SOLS Echanges autour des pratiques innovantes en Wallonie et dans les pays du pays du Sud Sud en Wallonie et dans les Echanges autour des pratiques innovantes pays du Sud pays du Sud2015 2425 2425 NOVEMBRE NOVEMBRE 2015 24- 25 NOVEMBRE 2015 24- 25 NOVEMBRE 2015 Maison de l’Agriculture - Chaussée de Namur, 47 -5030 Gembloux Maison de l’Agriculture l’Agriculture -- Chaussée Chaussée de de Namur, Namur, 47 -5030 -5030 Gembloux Maison de Maison de l’Agriculture - Chaussée de Namur, 47 47 -5030Gembloux Gembloux Les solsLes sont pourpour notre alimentation. 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Le séminaire abordera ces modèles et pratiques innovantes, questionnera leur pertinence, ainsi que les freins à leur mise en place. Le séminaire rassemblera organisations rable des sols. Le séminaire abordera ces modèles et pratiques innovantes, dont l’agriculture de conservation, et agriAuSud Nordetcomme Sud deagri-agences la planète, et des pratiques sont pourinnovants améliorer la gestion du-cette coles du du Nord, ONG, chercheurs sur lesplace. modèles et pratiques pour mener questionnera leur ainsi les freins àà leur mise en Le séminaire rassemblera organisations agriquestionnera leuraupertinence, pertinence, ainsi que quedes lesetmodèles freins leur mise en place. 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Info suràles végétaux et activité biologique du sol. sai pour comparaison de parcelles travailléesPROGRAMME de manière contrastée : labour, techniques culturales simplifiées et travail très simplifié. Info sur les couverts végétaux et activité biologique du sol. sai pour comparaison de parcelles de manière contrastéede: labour, techniques culturalesde sim-film Dès 18h— Repas 19h - Discussion surtravaillées les techniques d’agriculture conservation—Projection (possibilité visite uniquement à la soirée uniquement) de terrain sur champs d’esMardide 24participer novembre:à laRendez-vous à 13h à laouMaison de l’Agriculture—Visite Dès 18h— Repas 19h - Discussion sur les techniques d’agriculture de conservation—Projection de film Dès 18h— Repas 19h - Discussion sur les techniques d’agriculture de conservation—Projection de film sai pour comparaison de parcelles travaillées de manière contrastée : labour, techniques culturales sim(possibilité de àà la uniquement ou la Mercredi 25etnovembre: 9h30 laInfo Maison l’Agriculture Séminaire agricole international (possibilité de participer participer la àvisite visite uniquement ou àà végétaux la soirée soirée- uniquement) uniquement) plifiées travail très simplifié. sur lesdecouverts et activité biologique du sol. Session 1—L’état de la fertilité des sols - Christian Feller, Directeur de recherche émérite de l'IRD, France Dès 18h— Repas 19h - Discussion sur les techniques d’agriculture de conservation—Projection de film Mercredi 25 9h30 l’Agriculture -- Séminaire agricole international Mercredi 25 novembre: novembre: 9h30 àà la la Maison Maison defertilité l’Agriculture Séminaire agricole international Session 2— Quelles pistes d’amélioration de lade des sols ? Echanges autour de l’agriculture de (possibilité de participer à la visite uniquement ou à la soirée uniquement) conservation— Jean-Pierre Destain, Directeur général f.f du Centre wallon de Recherches agronomiques Session 1—L’état de la fertilité des sols Christian Feller, Directeur de recherche émérite Session 1—L’état de la fertilité des sols de - Christian Feller, Directeur de recherche émérite de de l'IRD, l'IRD, France France (CRA-W), Maxime Merchier, Coordinateur Greenotec, Patrick Dugué, CIRAD (France) Session 2— Quelles pistes d’amélioration de la fertilité des sols ? Echanges autour de l’agriculture de Session 2— Quellesaccompagner pistes d’amélioration de la fertilité sols ? Echangesdeautour de l’agriculture dansdes l’amélioration la fertilité des sols ?de- TableSession 3 - Comment agriculteurs Mercredi 25 novembre: à lalesDirecteur Maison degénéral l’Agriculture - Séminaire international conservation— Jean-Pierre9h30 Destain, f.f du Centre wallonagricole de Recherches agronomiques conservation— Jean-Pierre Destain, Directeur général f.f du Centre wallon de Recherches agronomiques ronde (CRA-W), Maxime Merchier, Coordinateur de Greenotec, Patrick Dugué, CIRAD (France) (CRA-W),1—L’état Maximede Merchier, Coordinateur de Greenotec, Dugué, CIRAD (France) Session la fertilité des sols - Christian Feller,Patrick Directeur de recherche émérite de l'IRD, France Contact et inscriptions pouraccompagner tout ou partie du programme: Aurélie Noiretde -la fertilité [email protected] dans l’amélioration des sols ? - TableSession 3 - Comment les agriculteurs Session 2— 3 - Quelles Comment accompagner les agriculteurs dans l’amélioration deautour la fertilité des sols ? - Tabledes sols ? Echanges de l’agriculture de Session pistes d’amélioration de la fertilité ou 081/ 627 494 ronde ronde conservation— Jean-Pierre Destain, Directeur général f.f du Centre wallon de Recherches agronomiques Contact inscriptions pour tout ou partiededuGreenotec, programme: Aurélie Noiret - (France) [email protected] (CRA-W),etMaxime Merchier, Coordinateur Patrick Dugué, CIRAD Contact et inscriptions pour tout ou partie du programme: Aurélie Noiret - [email protected] ou 081/ 627 494 Session 3 - Comment accompagner les agriculteurs dans l’amélioration de la fertilité des sols ? - Tableou 081/ 627 494 Journée provinciale du Namurois La dépendance de l’Europe par rapport aux matières premières dans le monde par Myriam Lambillon, coordinatrice UAW C’est à Falisolle que la section UAW Gembloux a invité la province lors de cette journée provinciale. Les agricultrices du Namurois ont souhaité rencontrer des spécialistes qui pouvaient les éclairer sur les différents marchés (lait, viande, céréales,..) la façon dont les prix étaient imposés et l’influence que le traité Transatlantique pourrait opérer sur nos matières premières. C’est pourquoi nous avions demandé à Yves Somville, secrétaire général adjoint, de venir nous dresser un portrait de ce TTIP si peu compréhensible pour le commun des mortels. Nous avons ensuite pu entendre différents responsables des exportations : Mr Olivier Le TTIP : contexte général et position de la FWA Le Traité Trans Atlantique (TTIP) est un accord bilatéral entre l’Union Européenne et les Etats-Unis et qui concerne le commerce et l’investissement Ce traité est toujours en négociation mais avec l’actualité, les crises diverses et la PAC, cette négociation passe un peu inaperçue. Pendant que cette négociation stagne, différents pays dans le monde ont signé des accords appelés « accords bilatéraux ». Il en existe 1400 à travers le monde et cela va compliquer les négociations du TTIP. L’Europe n’est pas en reste, elle a déjà conclu des accords bilatéraux avec la Corée du Sud, le Canada, le Vietnam, la Colombie, l’Ukraine, près de 30 pays africains,… et est en discussion avec le Japon …ainsi qu’avec les USA (TTIP). Les Etats-Unis de leur côté, mettent en compétition l’UE (TTIP) et le marché asiatique grâce au Traité TransPacifique qui représente près de 40% de l’économie mondiale !!! Pour ou contre ? La Commission européenne est pour une TTIP et ce pour diverses raisons : • stratégiques : afin de défendre un modèle économique vis-à-vis de la Chine capitaliste. • économiques : afin de booster la croissance économique • des services. Mais la Commission Européenne émet des souhaits, il faut respecter les résolutions du Parlement Européen : pas question de réduire nos standards ni d’accepter les OGM, poulets chlorés, hormones,… Il y a également des voix qui s’opposent à ce TTIP : les ONG, les syndicats ;… Tous sont d’accord pour dire que le TTIP est une erreur de stratégie de l’UE, qu’il faut d’abord mettre de l’ordre chez nous Henroz Product Manager Céréales – Walagri pour les céréales, Mme Laeticia Vanroos, conseillère politique alimentaire à la FEBEV pour le secteur viandeux et Mr Renaat Debergh, Secrétaire Général CBL pour le secteur laitier. Il est indispensable que les éventuelles dispositions du TTIP relatives au RDIE (règlement des différents investisseurs et Etats) n’entravent pas la capacités des Etats membres de l’UE à légiférer dans l’intérêt de leur population. Le marché de la viande La FEBEV compte 160 membres et est répartie sur toute la Belgique et pour tous les types de viandes (porc, bovins, chevaux, moutons, gibier…). La FEBEV comprend des abattoirs, des ateliers de découpe, des transformateurs et des grossistes. Elle gère près de 95% des abattages en Belgique. Si on dresse une carte de la production viandeuse en Belgique, le Flandres élève 95% des porcs et 77,4% des bovins. Le secteur belge de la viande exporte dans plus de 60 pays. La Belgique est exportatrice de viande car si on passe en revue chaque secteur, pour le porc, nous sommes autosuffisants à 237% (données 2013) !! Et 90% de cette production est destinée au marché européen. Dans le courant des 6 premiers mois de 20015, l’exportation de viande de porc a augmenté de 4% principalement vers l’Europe de l’Est et le Aux USA, depuis 2013, un projet de zone de libre-échange a été lancé par Barak Obama et Manuel Barrosso – Van Rumpuy afin de réduire les droits de douane, de réduire les barrières règlementaires. Contrairement à l’UE, les USA ont décidé d’apporter une aide aux marchés des céréales. Notre point faible en Europe est que nous avons grandi trop vite, nous sommes 28 états membres qui vivons différemment et cultivons différemment. Quels sont les perspectives et les risques ? Le secteur agricole de l’UE doit s’attendre à ne tirer que des gains très limités des réductions de ces droits de douanes, à moins de supprimer également les obstacles réglementaires et administratifs. En comparaison avec leurs homologues américains, les producteurs européens peuvent être désavantagés par les suppléments de coûts découlant de la mise en conformité avec les règlements de l’Union. La politique européenne traditionnelle de précaution et de gestion des risques, sur laquelle repose le cadre règlementaire actuel, pourrait être mis à mal. car les USA, contrairement à l’UE, mène une seule politique commerciale , a une monnaie commune et un seul budget fédéral. L’UE, quant à elle, est composée de 27 états membres avec des politiques nationales, avec un budget constitué de 1% du PIB des états membres et seulement 19 états ont l’euro comme monnaie commune. En ce qui concerne la FWA, dire non au TTIP serait une erreur même si tout n’est pas parfait, c’est toujours en discussion. Il faut penser que nous sommes principalement exportateurs de nos matières premières, et que la chaine agro-alimentaire représente 35 millions d’emplois en Europe. Le commerce mondial est présent, c’est un fait ! Les USA ont une approche très libérale. Pour certains secteurs, ils se basent sur des notions scientifiques alors que l’UE se base sur des notions politiques et de principes de précautions. La FWA estime qu’il faut rester vigilant sur la qualité des produits qui pourraient rentrer en Europe et ce malgré le manque d’informations précises. Elle souhaite une cohérence règlementaire entre le fédéral et les états fédérés, elle refuse l’importation de viande hormonée, d’OGM, etc… Le marché des céréales l’Offre et la Demande joue, les prix ne sont pas mirobolants. Au niveau des échanges mondiaux, l’Europe a des contacts privilégiés avec L’Afrique du Nord pour le blé. La plus grosse part de nos exportations va vers ces pays qui sont proches de l’UE, grande qualité par rapport aux exportateurs américains ou asiatiques. par contre pour le maïs, l’Europe est importatrice, elle travaille avec l’Ukraine car il y a une très grande méfiance par rapport aux maïs USA (OGM). Pour le Soja, l’UE souhaite qu’il soit ‘tracé’ depuis sa production. C’est pour cela que l’on travaille avec l’Amérique du Sud. Si le TTIP bloque, nous avons toujours nos accords bilatéraux avec l’Ukraine. Cela ne pose pas trop de problème, de toute façons le secteur céréalier ne voit pas d’un bon œil ce TTIP tel qu’il est maintenant. Par contre, le facteur le plus fragile est que nous serons toujours tributaires de la météo (si les températures montent, l’euro monte !!) Pour le marché céréalier, dans le Monde, il faut savoir que nous somme excédentaires en froment, en maïs, en blé… C’est comme cela que la loi de Le secteur laitier Quelles sont les perspectives à moyen et à long terme pour le lait ? La consommation de lait a augmenté de 14% de 2013 à 2014 ! La plupart des grandes nations sont en pénurie de lait, c’est le cas pour les pays de Nord Afrique, l’Amérique du Sud, tout le continent asiatique et la Russie de même que l’Amérique centrale et le Canada. Le marché laitier doit être vu comme un marché mondial avec une augmentation de la consommation hors Europe. Il y aura un déficit dans les région de croissance qui augmentera dans le futur ce qui va engendrer une augmentation des exportations. La Belgique est grande exportatrice vers les pays européens (6) et surtout vers des pays tiers comme l’Algérie, l’Indonésie, la Chine, le Lyban,…. Il y a des avantages et des inconvénients à être exportateur de lait. Les avantages, il faut profiter de la demande croissante au niveau mondial, il faut valoriser notre know how et être souple ! Royaume Uni. En ce qui concerne le secteur bovin, c’est pareil ! Nous sommes autosuffisants à 140%. Dans le secteur bovin, un déséquilibre apparait car beaucoup de facteurs sont en jeu. Il est difficile de valoriser les parties nobles de la carcasse’. Les bas morceaux sont dirigés vers le Moyen Orient mais il faut un certificat halal. En ce qui concerne le 5ème quartier, la crise financière de 2008 a précipité la chute des ventes de voitures, d’où diminution de la vente de cuir. Or la peau aide à rentrer dans les coûts des prix d’abattage. Au niveau de la consommation de viande, on peut remarquer une augmentation aux USA principalement surtout en ce qui concerne le poulet (moins cher et pas de barrière culturelle comme pour le porc). L’embargo russe a bloqué nos principales exportations en porcs. Et en Belgique, on constate une diminution de la consommation en viande : 22% en 8 ans pour le bœuf, 6% pour le porc et 16% pour le poulet. Mais il y a aussi des désavantages, qui dit libéralisation du marché, dit volatilité des prix, risques qui augmentent… Quelles opportunités pour le marché belge ? La demande va continuer d’augmenter surtout hors Europe. Les régions actuellement exportatrices devront produire davantage de lait pour satisfaire cette demande. Or la Belgique est bien mise car elles a de bonnes conditions climatiques, elle possède un savoir-faire de ses producteurs, elle a une image positive de produits de grande qualité, et elle évolue de 18% depuis 2006… Mais, les risques augmenteront aussi pour l’industrie laitière car la volatilité restera !!!! Donc les difficultés ne viennent pas principalement du TTIP mais de tout un enchainement de crises et de pertes de marchés mais aussi d’exigences de chaque pays… Qui peut aider ? Qui dit exportation, dit lourdeur administrative… Pour aider les entreprises à s’y retrouver, la FEBEV a fait un tableau qui reprend tous les pays avec leurs exigences spécifiques. L’AFSCA joue également un rôle de garant de qualité par rapport aux pays importateurs de notre viande. Les accords bilatéraux sont difficiles pour la Belgique qui est bien petit à côté de la grande Allemagne. C’est ainsi que l’AFSCA joue son rôle, elle garantit la qualité de nos produits et d’accélérateur au niveau des exportations. L’AFSCA organise des systèmes d’audit qui sont reconnus par les pays tiers. Et le TTIP ? Le TTIP pourrait faciliter l’exportation de viande mais le dossier viande viendra seulement à la fin des négociations. Plus fort que le TTIP pour le secteur viandeux, il y a le PTP (Partenariat Transpacifique) qui représente l’ouverture vers le marché asiatique (40% de l’économie mondiale). Le PTP a été négocié le 05 octobre et pourrait entrer en vigueur avant le TTIP…. af- faire à suivre…. 5 La Vie du mouvement novembre a l’honneur de vous inviter aux : 6 journées de formation aux techniques et outils de communication informatiques. Cursus donnés par Madame Nathalie Vanassche. Au sein des locaux de la province du Brabant Wallon: Bâtiment Gallilée 54, Chaussée des Collines à 1300 Wavre Les jeudis 3 et 10 décembre 2015 de 13h précises à 16h Les jeudis 7 - 14 - 28 janvier 2016 de 13h à 16h Le jeudi 18 février 2016 à 13h précises à 16h Inscriptions obligatoires pour les 6 jours de formation chez : Christiane Mauen-Pardoms au n°: 0476 45 26 30 Mini-excursion dans la région d’Aubel par Dominique Peutat, de la section de Verviers Dison Limbourg «Lors de notre mini-excursion en Pays d’Aubel en septembre dernier, nous sommes entrées dans un monde de souvenirs, de senteurs et de nostalgie dans «la boutique de notre enfance», ensuite, dans le petit bistrot à l’ancienne, nous avons partagé un apéro et un repas intimiste et savoureux! L’après-midi, la visite de la pisciculture de «la Commanderie 7» nous a ravies tant par la beauté de l’endroit que l’attrait des explications distillées par le maître des lieux sur l’élevage de la truite». Deux endroits à ne pas manquer!!!» Uaw vous a représenté 08/10 Gembloux Bureau FWA JodoigneUAW Jodoigne - élection du nouveau comité MalmedyUAW Malmedy - élection du nouveau comité MaillenUAW Namur Sud - élection du nouveau comité 12/10 Gembloux GT simplification administratif 13/10 La Roche Journée Provinciale du Luxembourg SoigniesUAW Soignies – élection du nouveau comité 14/10 Gembloux réunion secrétaires FWA 15/10 Liège Commission formation agricole HevillersUAW Mt St Guibert – élection du nouveau comité BeauraingUAW Dinant Beauraing – élection du nouveau comité 16/10 Beez surendettement 19/10 Gemblouxassemblée provinciale du BW – codiplan phyto Ciney UAW Ciney – élection du nouveau comité 20/10 HerveUAW Herve Aubel élection du nouveau comité Gemblouxrencontre avec des étudiants Bioingénieurs de Rennes (France) LeuzeUAW Eghezée «élection du nouveau comité 22/10 Gembloux Falisolle Comité Directeur FWA journée provinciale de Namur 23/10 VecpréUAW La Roche – élection du nouveau comité La Marlagne représentation UAW colloque 26/10 Gembloux GT Lait VergniesUAW Beaumont Merbes et UAX Chimay élection des nouveaux comités 27/10 Gemblouxjournée de sensibilisation à l’organisation du travail en élevage Namur cabinet collin – enveloppe crise HottonUAW Marche élection du nouveau comité Dolhain UAW Verviers Dison Limbourg élection du nouveau comité PailheUAW Condroz élection du nouveau comité ArquennesUAW Seneffe élection du nouveau comité BastogneUAW Bastogne élection du nouveau comité 28/10 Namur chambre des représentantes 29/10 GlabaisUAW Nivelles Genappe élection du nouveau comité LombiseUAW Silly Lens Enghien élection du nouveau comité PetitvoirUAW Libramont élection du nouveau comité 30/10 Gembloux Comité Directeur UAW 03/11 Le BizetUAW Comines Warneton – élection du nouveau comité Villers /s/ Semois UAW Arlon – Etalle et UAW Florenville élection des nouveaux comités. JEUDI 12 NOVEMBRE 2015 UAW ATH et UAW FRASNES 13H00 OSTICHES Salle du Blanc Moulin Conférence Débat «Les assurances en agriculture» suiv des élections des nouveaux comités avec Brigitte Huet UAW ANDENNE 13H30 JALLET Salle Les Houlottes Conférence Débat «Petit déjeuner équilibré, le cholestérol, le diabète et l’hypertension» avec Mme Materne, nutritionniste UAW PHILIPPEVILLE-COUVIN et UAW FLORENNE-WALCOURT 19H30 PHILIPPEVILLE Centre culturel Conférence Débat «Se soigner par les plantes» avec Mme Nadine Antoine, herboriste. Bienvenue à toutes. UAW CINEY 9H30 MOHIVILLE au gîte de Marie Laure Henin, le ‘Four à pain’, rue de Scy 27. Atelier participatif «Comment utiliser les outils informatiques?» avec Aurélie Noiret, coordinatrice UAW Inscription chez Arlette Wilvers 0479/81 46 47 ou 083/63 34 60. N’oubliez pas de prendre un ordi portable ou une tablette. UAW LIBRAMONT 19H30 PETITVOIR salle du foot de PetitVoir, rue du Père Lejeune «Election du nouveau comité» avec Myriam Lambillon coordinatrice MARDI 24 NOVEMBRE 2015 UAW EGHEZEE BRUGES Visite du Grand Happening Floral. Départ de la gare de Gembloux à 8H59. Retour vers 16H00 - dîner libre. PAF : trajet +entrée 25.9€ . Renseignements et inscription chez Marthe Debehogne pour le 22 novembre au plus tard: 0476/38 63 79. UAW FLEURUS 19H30 VIESVILLE Chez Ingrid Collignon, rue des Petits Sarts, 4. Atelier participatif en Boulangerie Pâtisserie: «Préparation de macarons pour les fêtes» avec Carine Geers Inscriptions chez Ingrid Colignon: 0473/86 22 86. MARDI ET MERCREDI 24 et 25 NOVEMBRE 2015 UAW NATIONAL Séminaire sur les Sols en collaboration avec la FWA, la FJA et le CSA. Pour plus d’informations, voir encart. MERCREDI 25 NOVEMBRE 2015 UAW DINANT-BEAURAING 19H30 FALAËN GÎTES MARTINE PIERRARD , rue de Chession Atelier participatif Redécouverte des jeux de société de 8 à 108 ans avec un représentant de l’association :»Que du bonheur» inscriptions VIVEMENT souhaitées ches Sabine Willem-Rabeux : 0474 746 112 VENDREDI 13 NOVEMBRE 2015 UAW PROVINCE DU BRABANT WALLON JEUDI 26 NOVEMBRE 2015 9H45 THOREMBAIS ST TROND A la ville de Wavre, chaussée de Charleroi, 28. Journée provinciale UAW PERUWELZ «L’eau, la bourse et la vie, la géopolitique de l’eau: du 9H30 HUISSIGNIES rue de l’Eglise, 12 Atelier monde à ma ferme» voir encart participatif «quand les produits de terroir s’invitent dans nos assiettes» par B. Decocker Prévoir assiettes, MARDI 17 NOVEMBRE 2015 couverts, planche et petit couteau. UAW FRAMERIES UAW NIVELLES GENAPPE 13H30 GIVRY au café Al Cambuse, route de 13H30 GLABAIS Salle communale, rue Eugène Beaumont. «Election du nouveau comité» avec Philippe, 1A Atelier participatif «art floral: préparons Brigitte Huet, coordinatrice UAW suivi de l’élabora- Noël» Prévoir petit matériel et PAF. Réservez chez tion du calendrier des activités. Dominique Goies 067/77 24 62 - 0479/236 129. UAW BEAUMONT MERBES et UAW CHIMAY VENDREDI 27 NOVEMBRE 2015 13H00 SIVRY rue Long des Bois, 35.Atelier participatif «atelier tricot; confection d’une écharpe tube» UAW SILLY LENS ENGHIEN Renseignement et réservation chez Béatrice Roulin 19H45 LOMBISE Place de Lombise, à la Maison 060/45 51 17 - Anne Rogge 060/21 93 26. du Cocher Souper de Saint Eloi PAF : membres FWA = 20€ - sympathisanteS UAW = 25€ - non membres UAW PROVINCE DE NAMUR 10H00 GEMBLOUX dans les locaux de la FWA - = 30€ - inscriptions obligatoires pour le 20/11 / chez 47, chaussée de Namur. conférence provinciale «Le Martine Top : 065 22 98 86 - Magda Vos : 068 45 41 Verdissement, MAE et Bio; les dernières avancées» 84 - Sophie Desenfans : 068 55 22 81, avec Didier Vieutemps, conseiller du Service d’études UAW PROVINCE DU BRABANT WALLON de la FWA. renseignements auprès de l’UAW 081/60 10H00 WAVRE dans les locaux de l’AWE, chaus00 60; Bienvenue à toutes et à tous sée de Bruxelles, 416 conférence provinciale «Le Verdissement, MAE et Bio; les dernières avancées» UAW STAVELOT LIERNEUX 14H00 LIERNEUX Chez Carine Samray, rue de avec Didier Vieutemps, conseiller du Service d’études Lansival, 22 «Election du nouveau comité» avec de la FWA. Bienvenue à toutes et à tous. Aurélie Noiret, coordinatrice UAW renseignements UAW TOURNAI auprès de Carine Samray: 080/31 99 38 - 0494/39 14H00 BASECLES Visite de la Brasserie des 32 61. Carrières suivi d’une dégustation Inscription et organisation d’un covoiturage chez Mireille Desbruyères: MERCREDI 18 NOVEMBRE 2015 069/35 29 70 - [email protected] pour le 24 novembre. UAW EGHEZEE 18H00 MEUX Salle La Clairière Atelier participatif SAMEDI 28 NOVEMBRE 2015 «Nos produits sont à l’honneur - mise en valeur de notre patrimoine culinaire» Inscription chez Béatrice UAW - FWA SENEFFE Van Vynckt: 0499/35 97 92. PAF 10€ . 19H30 REVES Salle Le Rêve d’Antan, rue de l’Eglise Souper annuel Menu 4 services avec apéro UAW MOUSCRON 19H30 DOTTIGNIES Ferme des jeunes Atelier par- et final. PAF 58€ - 53€ si paiement avant 24/11/15 ticipatif «Valorisation de nos produits suivi d’une dé- sur compte FWA SENEFFE BE93 1031 0180 1467. gustation» PAF à prévoir. Inscription nécessaire pour Reservation pour le 23/11/15 au Bureau Tegias le 13 novembre auprès de Francine 0494/13 80 10. 067/21 61 01 - MG Antoine 0495/49 97 78 - M Lisbet 071/84 37 00. UAW BASTOGNE 20H00 STE ODE Chez Monique Pierlot, rue UAW-FWA BOUSSU-DOUR Renuamont Atelier participatif «Valorisation de nos 19H30 PETIT DOUR Salle «Les Ripaillons», rue produits pour les fêtes» Ropaix, 76. souper St Eloi Ambiance assurée par le Disco de Davie. Menu 3 services + apéro + café. JEUDI 19 NOVEMBRE 2015 PAF (boissons comprises jusqu’à 2H00 du matin) membre FWA et sympathisantes UAW 45€ , non UAW PERUWELZ 13H30 GAURAIN RAMECROIX Maison de membre 55 , enfant de 6 à 12 ans 20€ , enfant de -6 l’agriculteur, rue André Moulin, 6. «Elaboration du ans gratuit. A payer obligatoirement sur programme de l’année 2016» avec le comité de la LUNDI 30 NOVEMBRE 2015 section UAW WAVRE MT ST GUIBERT PERWEZ UAW PROVINCE DE LIEGE 13H30 HEVILLERS Salle La Houssière, Rue de 10H00 ROCOURT chez Securex, avenue de la Houssière Atelier participatif «montage floral : la Closeraie, 10-16. conférence provinciale «Le égayons nos maisons» avec Mélanie Delaby, agri- Verdissement, MAE et Bio; les dernières avancées» cultrice. avec Didier Vieutemps, conseiller du Service d’études de la FWA. Bienvenue à toutes et à tous. UAW BOUSSU DOUR 19H30 THULIN Salle Roi Baudouin conférence UAW DALHEM FEXHE débat «Commentaires et réactions sur les avancées 19H30 DALHEM Salle Paroissiale Atelier particisyndicales suite aux manifestations du lundi 07 patif «Elaboration d’un menu de fête à partir de nos septembre 2015» par Alain Masure, directeur du produits de terroir» avec Mme Meler-Fite, diététiServices d’études de la FWA. cienne. Inscription au 0497/260 333. PAF à prévoir. UAW JODOIGNE MARDI 01 DECEMBRE 2015 19H30 JODOIGNE Salle» Au Neptune», avenue des combattants, 16. «Election du nouveau comité» UAW ATH et UAW FRASNES avec Brigitte Huet, coordinatrice UAW HUISSIGNIES salle La Marcotte Atelier participatif «Notre terroir mis à l’honneur dans nos assiettes DIMANCHE 22 NOVEMBRE 2015 pour les fêtes» UAW SOIGNIES MERCREDI 02 DECEMBRE 2015 14H00 NAAST Salle St Martin «Saint Nicolas des enfants» pour les enfants nés entre 2005-2015 des UAW DURBUY MARCHE membres cotisants de la FWA et des membres sym19H30 BARVAUX au centre de Clairval Atelier pathisants UAW de la section de Soignies-Braine le participatif «Notre terroir mis à l’honneur dans nos Comte - Ecaussinnes. Inscription obligatoire avant assiettes pour les fêtes» Inscription souhaitée poru le 10 octobre chez Martine Louette 064/67 83 44. !! le 30 novembre chez Claire Desert 0478/97 30 71 Précisez le no 084/47 75 89 - 0474/48 94 61. PAF 15€ . Prochaine édition le 10 décembre, articles et agenda pour le 4 décembre L’Union des Agricultrices Wallonnes du Brabant Wallon Inscrivez-vous rapidement car il n’y a que 15 places ! Le cours doit être suivi entièrement. Agenda