Union des agricultrices Wallonnes

Transcription

Union des agricultrices Wallonnes
Union des agricultrices Wallonnes
familiale!
Notre agriculture wallonne, une agriculture
UAW
Pages mensuelles de l’UAW - Distribué toutes fermes - Chaussée de Namur 47 - 5030 Gembloux
par Marianne Streel,
présidente UAW [email protected]
Tél. 081/60.00.60 - Fax. 081/60.04.46 - E-mail. [email protected]
Le mot de la Présidente
12 novembre 2015
N°176
Constater est une chose,
proposer des pistes de solution
est bien plus difficile
Depuis plusieurs mois, nous avons montré notre mécontentement face aux difficultés de trésorerie que nous rencontrons dans nos exploitations, et ce tous secteurs
confondus.
Pour se conformer aux exigences de l’OMC, les dernières réformes de la PAC ont petit à petit démantelé les outils de régulation des marchés agricoles. L’ensemble de
nos productions se trouve donc dans un contexte de volatilité des prix qui les rend très vulnérables.
La PAC 2015-2020 ne prévoit plus de restitution à l’exportation, plus de prélèvement aux importations, et pour ainsi dire plus aucun filet de sécurité via l’intervention,
dont le niveau est si bas qu’il n’intervient pour ainsi dire jamais, ou de toute manière, trop tard.
Les quotas laitiers ont disparu, les quotas sucre sont sur le point de suivre le même chemin.
En résumé, toutes les protections de notre marché européen ont disparu, et nous sommes désormais dans un contexte de « tout au marché ».
Les agriculteurs belges et européens ont répondu à la demande qui leur a été faite dans l’après-guerre d’augmenter leur productivité pour assurer l’indépendance de
nos pays sur le plan alimentaire. Aujourd’hui, nous sommes exportateurs nets dans toutes nos spéculations agricoles…
Dans ce contexte, nous sommes évidemment très exposés aux fluctuations du contexte politico-économique mondial.
Notre secteur, déjà fragilisé, a été frappé durement par les conséquences de l’embargo russe qui nous a privés de nombreuses opportunités d’exportation, de façon
directe ou indirecte.
Notre pays, comme les autres états membres de l’Union, a dû rechercher de nouveaux marchés afin d’y exporter ce que la Russie n’a plus voulu nous acheter. Nous
n’avons pas gagné la bataille de recherche de nouveaux marchés à chaque fois, loin s’en faut.
Pourquoi, me direz-vous ? Notre agriculture européenne et a fortiori belge, est en mesure de proposer des produits d’une qualité que peu, voire aucune, autre région
du monde n’est en mesure de mettre sur le marché. C’est vrai, notre agriculture belge est pointue en terme de qualité, mais la bataille des marchés se gagne aussi, et je
dirais surtout, par la capacité d’un pays à proposer des prix compétitifs. Et c’est là que nous sommes hélas perdants…
Au fils des réformes de la PAC, les exigences environnementales et sanitaires ont augmenté sans cesse alors que les protections de nos marchés diminuaient. Il est
évident que je ne remets pas en cause la nécessité d’appliquer des normes sanitaires et environnementales qui assurent la sécurité de nos consommateurs et donnent à
nos produits une haute valeur ajoutée.
Cependant, cette qualité, il faut pouvoir la rémunérer, car elle coûte au producteur en argent autant qu’en temps.
Nous voilà donc exportateurs sur un marché mondialisé avec des produits de grande qualité que peu de pays dans le monde peuvent acheter.
Sans protections à nos frontières, nous sommes mis en concurrence sur le plan mondial aussi bien que sur notre marché européen, avec des produits venus de pays
tiers qui sont pour certains d’ entre eux, de moindre qualité, c’est vrai, mais qui sont aussi bien moins chers.
La PAC 2015-2020 est dans sa première année de mise en œuvre. Les agriculteurs prendront la mesure des conséquences de la nouvelle réforme fin de cette année,
lorsqu’ils auront perçu leurs premiers paiements.
Cette PAC réformée voit le budget belge diminuer de presque 20 %. C’est dû d’une part à la réduction du budget agricole européen, mais aussi au système de convergence.
La convergence mise en place dans cette PAC prévoit un rééquilibrage des aides perçues par les agriculteurs des différents états membres. A cette convergence externe
s’ajoute une convergence interne, qui prévoit aussi une redistribution plus égalitaire des aides entre les agriculteurs belges.
Philosophiquement, cette volonté de redistribuer les aides PAC semble indiscutable sur le plan éthique. Cependant, la réalité est plus complexe. Les divers pays
membres n’ont pas tous les mêmes structures d’exploitation, les mêmes coûts de production, car l’accès au foncier, le coût de la vie différent grandement d’un état à
l’autre.
Le travail de fonds réalisé par nos organisations a permis de modérer l’impact de cette convergence externe et de tenir compte de ces différences entre états. De même,
en interne, nous avons travaillé sur base de données chiffrées issues d’une étude universitaire commandée par la Wallonie ; Cette étude montre que dans certaines productions, le revenu de l’agriculteur est parfois constitué uniquement par les aides PAC, le reste étant englouti par les coûts de production.
Le modèle proposé par cette nouvelle PAC risque bien de fragiliser de nombreuses exploitations, sans distinction de taille, d’orientation économique, de mode de
production ou de mode de commercialisation.
Seront touchées aussi bien des exploitations très spécialisées que des fermes mixtes. Des petites fermes aussi bien que des grandes. Des conventionnels comme des
bios.
D’ici 2020, certaines exploitations pourraient perdre jusqu’à 40% de leur revenu.
Or, en agriculture, les investissements sont lourds et sur du long terme. L’exploitant qui a investi pour se mettre aux normes, pour moderniser son exploitation et qui a
donc des engagements financiers importants à assumer est donc tout simplement en péril.
C’est pour cela que les actions que nous avons menées depuis cet été avaient pour objectif d’obtenir des mesures structurelles afin que la PAC renoue avec des règles
de gestion des marchés. L’agriculture européenne a besoin de prix stables et rémunérateur pour l’ensemble de ses productions. Nous n’avons pas obtenu ces mesures
structurelles. Les aides conjoncturelles proposées par l’Europe sont évidemment les bienvenues mais sont d’une part insuffisantes à soulager les trésoreries des exploitations, d’autre part, inefficaces sur le long terme.
La Commission Européenne a octroyé à la Belgique une somme de 13 millions d’euros. La part revenant à la Wallonie s’élevant quant à elle à 4.8 millions. Le Ministre
René Collin, après avoir annoncé qu’il avait obtenu du Gouvernement Wallon le doublement de cette enveloppe, a réuni les organisations syndicales, afin de décider de
la répartition.
9.4 millions était donc l’enveloppe à distribuer : 320 000 euros seront dédiés au secteur porc, 3.37 millions au secteur lait auquel on ajoute 1.98 million d’euros pour
les jeunes laitiers de moins de 40 ans installés après le 1er janvier 2005. Le solde soit 3.95 millions revient au secteur bovin viandeux femelle.
Ces pages ont pu être éditées grâce au soutien
du Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles
2
suite
Le mot de la Présidente
par Marianne Streel,
présidente UAW [email protected]
Au niveau fédéral belge, nous disposons d’un système de concertation chaine, qui regroupe l’ensemble des maillons des filières agro-alimentaires. Cette concertation
vise à assurer un équilibre entre les marges des divers acteurs de la chaine, tout en respectant les règles de libre concurrence.
Cela signifie que nous pouvons discuter des difficultés de chaque maillon, de rechercher ensemble des solutions, mais qu’en aucun cas, nous ne pourrons y fixer des
prix et des marges pour chacun.
Cette concertation chaine a fonctionné à plein régime cet été et ce début d’automne.
Ici aussi, une aide ponctuelle a été libérée pour aider deux des secteurs les plus touchés par la crise actuelle: le lait et le porc. La concertation chaine poursuit son travail
sur l’équilibre des revenus des maillons dans la filière bovine.
Encore une fois, des mesures conjoncturelles bienvenues, mais les réponses structurelles restent à venir.
Au niveau de la chaine alimentaire, nous réclamons quel que soit le secteur, une chaîne plus transparente, RESPECTANT chaque maillon et donnant un prix rémunérateur aux producteurs.
Comment accepter que notre secteur soit un secteur qui puisse vendre à perte ?
Constater est une chose, proposer des pistes de solution est bien plus difficile.
- Néanmoins, je suis convaincue qu’un marché libéralisé n’est viable que s’il impose au minimum que les produits qui pénètrent l’espace européen répondent aux
mêmes normes de qualité sanitaire, sociale, environnementale que celles qui sont exigées des producteurs européens. Sans cette condition, nous ne serons jamais compétitifs, même sur notre propre marché.
- L’économie de marché est une réalité et nous ne pouvons pas, comme certains le prétendent, faire comme si elle n’existait pas ! Le marché existe et nous devons
continuer à défendre une agriculture compétitive, capable de d’aborder ces marchés
- « Filet de sécurité », « Régulation » sont des notions que nous avons toujours défendues. Cependant une régulation de la production à un niveau régional ou fédéral
n’est pas imaginable, car d’autres s’empareraient bien vite des opportunités de marché que nous ne pourrions plus saisir. Cette régulation, si elle est ré-envisagée, doit
l’être au niveau européen.
Dans un contexte de grande volatilité tel que celui que connaissent toutes nos productions agricoles, les niveaux d’intervention ne peuvent pas être aussi bas. Il est
nécessaire de les relever.
- Au niveau de notre agriculture, je me refuse d’opposer les différents modèles présents sur notre territoire. Notre agriculture est très diversifiée et répond aux demandes de nos acheteurs et consommateurs, eux aussi, très diversifiés : Vendre sur le marché intérieur ou à l’exportation ; Vendre en circuit court ou pas ; être Bio, production intégrée ou raisonnée ; etc.… Chacun a sa place dans notre économie. IL n’existe pas « un modèle agricole », ni une seule solution pour l’agriculture de demain.
C’est l’addition de ces différents modèles qui remplira les divers rôles demandés à l’agriculture.
- Nous devons également continuer à revendiquer un meilleur étiquetage de nos produits : Origine et composition claires du produit. Le consommateur doit être
informé de façon juste et acheter en bonne connaissance de cause.
- Une autre piste, c’est la promotion de nos produits dans la restauration où la mode est plutôt « à l’exotisme » du moins au niveau de la viande. N’oublions pas que
la consommation hors foyer prend une part de plus en plus importante.
- Dans le même esprit ; le marché des achats institutionnels a toute son importance. Nos productions y ont toutes leur place. Le clic local peut nous y aider.
Quant à nous les producteurs que pouvons-nous apporter également comme solutions à ces moments de crise que nous vivons ? Là aussi, la
réponse n’est pas simple !
Quelques pistes ? :
- Premièrement, une bonne connaissance de la réalité financière de notre exploitation et de nos coûts de productions.
- Continuer à s’informer et à se former.
- Nous nous sommes toujours préoccupés de l’offre. Aujourd’hui, on nous demande également d’être encore plus attentifs aux signaux du marché. Nos produits
peuvent également rentrer dans de nouveaux créneaux demandés par les consommateurs.
- Se regrouper, s’associer, réapprendre ou apprendre à travailler ensemble : association, coopératives, Cuma, organisation de producteurs,… Tous ces outils sont à
notre disposition.
- Et puis, en Wallonie, nous devons absolument essayer de redonner à nos produits de la valeur ajoutée.
L’enjeu de la mise en place d’un nouveau modèle européen d’agriculture est tout simple : c’est de conserver des exploitations agricoles viables sur notre territoire.
C’est indispensable pour plusieurs raisons : nous devons conserver notre indépendance alimentaire européenne.
Ensuite, l’agriculture est productrice de matières premières alimentaires et non alimentaires, mais elle joue aussi un rôle très important en termes de gestion du territoire et de l’environnement. Qui, si nous ne sommes plus là, gèrera les 45% du territoire wallon qui sont aujourd’hui gérés par nos agriculteurs ?
L’agriculture est un secteur économique qui produit aussi de l’emploi en amont et en aval. Sommes-nous dans une situation où nous pouvons nous permettre d’abandonner un pan de notre économie sans nous en préoccuper ?
Mouvement
Elections : Après les sections, c’est au tour des provinces Rappel des conditions pour pouvoir se présenter comme Présidente provinciale
Par Nicolas Nelis, FWA
Les élections en sections locales commencent à se
terminer. Si vous avez été élues pour représenter
votre section à la province alors vous pouvez tout à
fait présenter votre candidature comme Présidente
provinciale UAW. Voici un bref rappel du règlement
UAW concernant ses provinces.
Il existe 5 sections provinciales lesquelles correspondent aux 5 provinces
wallonnes actuelles. Chaque section est
composée d’un Comité provincial et d’une
Assemblée provinciale.
Plus précisément, l’Assemblée provinciale se dote par élection (soit, tous les 3
ans) d’un comité, lequel a pour vocation
d’être la représentation de la province au
sein du Comité Directeur.
Conditions d’accès au poste
de présidente provinciale
Au sein du Comité provincial se trouve
une Présidente provinciale dont il importe
Rôle de la présidente provinciale
La Présidente provinciale organise, aidée de son
comité et soutenue par une coordinatrice, les activités prévues au niveau de sa province’. Elle représente
également les intérêts des agricultrices de sa province
au bureau UAW, au Comité Directeur UAW. Elle est
de mettre en évidence les conditions cumulatives en invitée au Comité Directeur FWA.
ce qui concerne sa désignation.
Condition d’accès pour les autres
Primo, la Présidente doit être issue d’une exploitamembres du comité
tion membre de la FWA en ordre de cotisation
Secundo, la Présidente doit faire partie d’une exLe comité est également composé de 2 vices présiploitation située sur le territoire de la province.
dentes provinciales et 4 membres de comité (3 pour la
Tertio, la Présidente ne doit pas dépasser l’âge de province du BW). Ces postes sont également soumis
65 ans ni être pensionnée au moment de sa désigna- à conditions :
tion.
• être une femme issue d’une ferme membre FWA
et en ordre de cotisation.
• Elle ne peut pas être pensionnée.
Pour le surplus, et au-delà de ces 3 conditions
• le mandat des vices présidentes provinciales est
particulières exposées, soulignons que le mandat de
de 3X3 ans maximum également.
Présidente provinciale de 3 ans est renouvelable 2 fois
(un poste peut donc être occupé par une même personne pendant 9 ans au maximum).
Pour tous renseignements
supplémentaires, contactez
votre coordinatrice provinciale :
HUET Brigitte
provinces de Hainaut et du Brabant
Wallon : 081/627 495
LAMBILLON Myriam
provinces de Namur
et du Luxembourg : 081/627 493
NOIRET Aurélie
province de Liège : 081/627 494
Journée provinciale du Luxembourg
La manipulation des informations par les médias :
comment donner une bonne image de notre métier ?
par Myriam Lambillon, coordinatrice UAW
Depuis des années, nous communiquons vers les citoyens, grâce aux
journées fermes ouvertes, aux différentes foires dont la plus célèbre
est notre foire agricole de Libramont… Cette année encore, nous étions
présentes sur tous les fronts : que ce soit la quinzaine du bœuf lors du
festival de musique à Hotton ou à Arlon pour promouvoir notre beau
métier… Les échos sont toujours les mêmes, les personnes rencontrées disent nous soutenir, nous comprendre, elles disent que nous
sommes nécessaire, qu’il faut tenir le coup… Quand nous manifestons
dignement comme à Namur ou au Luxembourg, nous avons des photographes free-lance qui attendent LA photo, celle qu’ils pourront
vendre au prix fort et évidemment qui nous dessert…
En poussant la réflexion plus loin, nous pouvons constater également
que chaque fois qu’une émission TV ou radio parle de notre métier, il
n’est pas rare que notre message soit détourné ou pas complet. Ou
alors on montre des images chocs ! Nous avons souhaité savoir s’il
existait une manière de communiquer sur notre métier sans que nos
mots ne soient déformés, contournés, modifiés,…
Comment communiquer ?
Monsieur Emmanuel Foulon, est le
porte-parole de Marc Tarrabella et également professeur de communication.
Il a commencé par dresser un état des
lieux de la situation.
L’objectif de la presse est différent d’il
y a 30 ans. La presse a changé, la perception du métier d’agriculteur par le
citoyen a changé.
Il y a plusieurs raisons à cette méconnaissance du métier de la part du citoyen
mais aussi du journaliste :
L’agriculteur a changé :
Il y a un problème d’image autour de
l’agriculture, la vocation est en crise et
cela ne fait plus rêver.
Il y a 50 ans, le citoyen voyait l’agriculteur maintenant il voit des machines
dans les champs. De plus, les terres agricoles disparaissant au profit d’habitation, l’architecture urbanistique pousse
l’agriculture sur le côté et elle devient
invisible.
A la question : « Qui vous nourrit ? »
le citoyen répond le magasin. Il y a une
perte de l’image nourricière de l’agriculture
La presse a changé :
Auparavant, il y avait des journalistes spécialisés en agriculture, …
Maintenant, il y en a de moins en moins
et les journalistes passent d’un sujet
scientifique à un sujet politique ou artistique, voir agricole. Bref, ils ne savent
pas connaitre un sujet en profondeur.
Le peu d’émissions qui parle de ce domaine, comme ‘la clef des champs’, sont
en train de disparaitre. Il y a un manque
de moyens, d’argent, de personnel. Le
journaliste est soumis à la pression et est
devenu multi disciplinaire.
Le média a changé : il faut du chiffre
et pour cela, il faut tout rendre sexy. Les
questions de fond sont rabotées.
Le politique a changé :
L’agriculteur avait jusqu’il y a peu un
politicien de référence : son ministre
de l’agriculture. Maintenant, l’agriculture est partagée dans les domaines
tels qu’environnement, agriculture,
tourisme, ruralité,… avec chaque fois
des politiciens différents et des niveaux
différents (régional, fédéral, provincial,
communal, …
Mr Foulon
La clef de
la communication
est l’empathie.
Il faut se
mettre à la
place du citoyen, du
client, du journaliste. A qui allez-vous vous adresser ?
Qu’est-ce qu’il sait déjà ? Qu’est-ce qu’il
ne connait pas ? Il faut partir du principe
que le journaliste ne sait rien, idem pour
le citoyen.
Il faut donc être clair et concis dans
son discours. Centrer son discours sur
2-3 messages maximum.
Quand on est en face du journaliste,
l’objectif étant de faire passer notre message, il faut le répéter et pour cela notre
message doit être structuré.
Le langage utilisé est également important : il faut utiliser le même type de
mots que la personne qui est en face.
Face au citoyen, il faut être clair avec
des mots simples, face à un expert en
agriculture, collègue ou ministre, on peut
utiliser un langage plus agricole, plus
professionnel.
La carte défensive ne fonctionne plus,
il faut devenir offensif !
Je parle, tu parles, il parle …
mais qui écoute ?
Un bon plan de communication c’est
une action marquante mais avec un
message clair pour tout le monde mais
un message sur le court ET sur le long
terme.
Il faut recréer le contact avec le citoyen et avec les moyens que le citoyen
utilise : facebook, internet, twitter, site,
….
Une manifestation n’obtiendra une
réponse que si plusieurs couches de la
société sont présentes.
Comment travailler avec les
médias quand on est
un syndicat ?
Jean Marot, animateur des structures de
la FWA est co-organisateur avec Anne Pétré,
responsable communication, des actions diverses qui ont été menées depuis quelques
mois.
Le syndicat a plusieurs types de public et
donc il doit utiliser plusieurs types de communications : il y a les agriculteurs membres
et actifs au sein du syndicat qui connaissent
le travail de fond mené, les agriculteurs nonmembres qui voient juste le résultat des négociations, les politiciens et les administrations qui savent comment le syndicat s’implique, travaille, se concerte, négocie lors des
réunions diverses et le citoyen lambda qui
ne comprend pas toujours le langage utilisé,
qui se réfère aux images sur les médias. Et
pour cela, il faut toucher les médias par des
actions spécifiques et des communiqués de
presse
Jean Marot
d’avoir quelque
chose de visuel,
qui parle au
grand public et
qui ne desserve
pas notre message.
Pendant un
évènement, il
est nécessaire
d’avoir une
grande réactivité, une grande disponibilité
grâce à des agriculteurs/trices qui peuvent
expliquer le message clairement et du visuel
mais qui ne doit pas occulter le message
principal.
Après un évènement, il est très difficile de
gérer ce qui est dit par les médias. De plus, ce
qui parle aux agriculteurs ne parle pas forcément au citoyen. Le syndicat va donc essayer
de fidéliser le journaliste, le recontacter …
Le syndicat va également s’inviter dans l’actualité et informer les membres de ce qui a
été fait.
Il ne faut pas oublier que le meilleur vecteur de communication dans un syndicat, ce
On peut résumer des actions en quelques
sont ses membres qui sont tous les jours en
mots :
contact avec le citoyen.
Avant un évènement, il est nécessaire
C’est toujours pour
notre poire !!!
Mr Bodson, professeur de sociologie, nous a
dressé un portrait assez critique de la situation
La communication, c’est un mélange de techniques, de stratégies et de postures… Posture ?
C’est la façon dont nous réagissons face à l’information. En effet face au contexte médiatique multiple (média et réseaux sociaux) il faut s’efforcer de
comprendre comme cela fonctionne, ne pas faire la
victime car on n’est pas les seuls à subir ce type de
médiation.
A l’analyse des dernières images TV ou presse
écrite, nous pouvons voir que quel que soit le milieu,
il n’y a que les images chocs qui comptent :
La manif d’Air France : on voit deux directeurs
malmenés mais quel est le fond du problème, on
n’en parle pas !
La manif du 07 octobre (citoyens contre les
mesures du gouvernement), les seules photos qui
paraissent dans la presse, c’est le débordement de
quelques personnes mais tout ce qui tourne autour,
on n’en parle pas !
Il faut arrêter de croire que le secteur agricole est
une cible privilégiée car les médias agissent de la
même façon pour tous les secteurs
La seule solution pour sortir de ce cercle vicieux
de « c’est toujours nous qui sommes visés », c’est
de prendre acte du message porté par les médias
de façon technique et non de façon émotive. Il faut
analyser avant de foncer !
Comment sommes-nous
perçus par le citoyen ?
Mr Bodson
voir d’idées préconçues du citoyen par
rapport au métier
d’agriculteur.
On peut remarquer que l’Agriculture Wallonne
manque d’une
image forte. Par
exemple, pour Paris,
on pense Tour Eiffel,
à la question quelle image représente l’Agriculture
en Wallonie, rien ne vient… Or l’idéal est que pour
construire une image forte, il faut un emblème.
Le citoyen ne connait plus le milieu agricole,
pour preuve quand on leur demande le nombre de
fermes en Wallonie, cela va de 10 à 500 000 !!!
Par rapport à leurs attentes, les citoyens ont fait
passer le développement de l’agriculture Bio de la
4ème à la 1ère place. Ensuite, ils souhaitent que
l’agriculture poursuive son rôle de producteur alimentaire et préserve le mode de vie rural et les traditions. Ils attendent également un meilleur respect
de l’environnement et une meilleure qualité des
produits pour la santé.
Nous sommes passés d’un système de garantie
qui repose sur la confiance (je sais où j’achète) à
un système de certification (manière pour celui qui
vend de se protéger ; « c’est écrit ») et donc cela
amène de la méfiance. Pour preuve, seulement 20%
des consommateurs pensent que les produits sont
meilleurs et 71% pensent que l’on utilise des hormones dans l’élevage bovin !!! C’est dans le même
esprit que les élevages en batterie ou industriels
sont rejetés sans discernement
Quand on communique vers le citoyen, il faut
Une enquête avait été réalisée en 2000 et les
tenir
compte de ces idées préconçues et surtout ne
mêmes questions ont été reposées en 2010. Il apjamais
nier l’évidence.
parait quelque changements de comportements
En conclusion ?
Communiquer, c’est un peu comme éduquer, il faut répéter, répéter, répéter,… et un jour, vous verrez les fruits de votre labeur.
Il faut de l’empathie, tenir compte de la méconnaissance voir des aprioris de nos concitoyens et surtout un message clair à court et à long terme.
Et n’oubliez pas que les meilleurs ambassadeurs de l’agriculture, ce
sont les agriculteurs et agricultrices eux-mêmes.
3
4
Conférences provinciales
Invitation
Bienvenue à toutes et à tous
5 dates,
5 lieux,
1 sujet…
Sur le verdissement,
les MAE et le bio:
les dernières avancées.
L’UAW organise au sein des 5 provinces une
conférence sur le VERDISSEMENT : Vous êtes
cordialement invitées à participer à l’une de ces
conférences.
Brabant Wallon
date : le vendredi 27 novembre 2015
heure : 10H00
lieu : AWE Wavre – 407, chaussée de Bruxelles
conférencier : Didier Vieuxtemps
Hainaut
date : Lundi 09 novembre 2015
heure : 13H30
lieu : Hainaut Développement,
Boulevard Initialis à Mons
conférencier : Didier Vieuxtemps
Luxembourg
date : Mardi 10 novembre 2015
heure : 10H00
lieu : dans les locaux du champs
de Foire rue des Aubépines à Libramont
conférencier : Didier Vieuxtemps
Namur
date : Mardi 17 novembre 2015
heure : 10H00
lieu : dans les locaux de la FWA, 47,
chaussée de Namur à Gembloux
conférencier: Didier Vieuxtemps
Liège
date : Lundi 30 novembre 2015
heure : 10H00
lieu : Chez Securex, avenue de la
Closeraie, 10-16 à Rocourt
conférencier : Didier Vieuxtemps
Journée Provinciale
Séminaire
L’Union des Agricultrices Wallonnes
du Brabant Wallon’
SÉMINAIRE
SÉMINAIRE AGRICOLE
AGRICOLE INTERNATIONAL
INTERNATIONAL
vous invite à sa
Journée d’étude provinciale
L’eau,
la bourse
& la vie
La géopolitique de l’eau :
du monde à ma ferme
vendredi 13
novembre 2015
dès 9h30’
Adresse du jour : « À la Ville de Wavre »
28, chaussée de Charleroi – 1360 - Thorembais-Saint-Trond
Cette matinée sera suivie d’un repas auquel
vous êtes cordialement convié(e)s, PAF de 30€
(boissons comprises) à payer sur place.
Merci de vous inscrire UNIQUEMENT POUR
LE REPAS pour le 5 NOVEMBRE 2015, auprès
de votre présidente de section locale ou Brigitte
Huet, 47, chaussée de Namur 5030 Gembloux.
T : 081 60 00 60 / 081 62 74 95
F : 081 60 04 46 ou [email protected]
Cette journée est organisée grâce au soutien
de la Province du Brabant Wallon, de l’APAQ-W
et de CRELAN.
SÉMINAIRE AGRICOLE INTERNATIONAL
ACCOMPAGNER
LES AGRICULTEURS
AGRICULTEURS
FAMILIAUX
ACCOMPAGNER
LES
FAMILIAUX
SÉMINAIRE AGRICOLE
INTERNATIONAL
ACCOMPAGNER LES AGRICULTEURS FAMILIAUX
DANS L’AMÉLIORATION
DE LA FERTILITÉ
DES SOLS
ACCOMPAGNER
LES AGRICULTEURS
FAMILIAUX
DANS L’AMÉLIORATION DE LA FERTILITÉ DES SOLS
Echanges
autour
des pratiques DE
innovantes
en Wallonie
et dans les
DANS
L’AMÉLIORATION
LA FERTILITÉ
DES SOLS
Echanges autour des pratiques
innovantes
en
Wallonie
et dans les
pays
du
pays
du Sud
Sud en Wallonie et dans les
Echanges autour des pratiques
innovantes
pays du Sud
pays
du Sud2015
2425
2425 NOVEMBRE
NOVEMBRE
2015
24- 25 NOVEMBRE 2015
24- 25 NOVEMBRE 2015
Maison de l’Agriculture
- Chaussée de Namur, 47 -5030 Gembloux
Maison
de l’Agriculture
l’Agriculture -- Chaussée
Chaussée de
de Namur,
Namur, 47 -5030
-5030 Gembloux
Maison
de
Maison de l’Agriculture - Chaussée de
Namur, 47
47 -5030Gembloux
Gembloux
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Les
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pour assurer
production nécessaire
à leur revenu
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C’est pourquoi
la gestion
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dépendants
de
leur
devenir.
C’est
pourquoi
la
gestion
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des
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est
un
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sont
tant
détenteurs
que
dépendants
de
leur
devenir.
C’est
pourquoi
la
gestion
durable
des
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un
défi
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pour
les agriculteurs
familiaux
à travers
alimentation.
Les activités
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sont le
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questionnera leur pertinence, ainsi que les freins
à leur mise en place. Le séminaire rassemblera organisations agriPROGRAMME
coles du Sud et du Nord, ONG, agri-agences et chercheurs sur les modèles et pratiques innovants pour mener cette
Mardi 24 novembre: Rendez-vous à 13h à laPROGRAMME
Maison de l’Agriculture—Visite de terrain sur champs d’essai pour comparaison de parcelles travaillées de manière contrastée : labour, techniques culturales simà la Maison
de l’Agriculture—Visite
de terrain
sur champs d’es24 novembre:
Rendez-vous
13hcouverts
plifiéesMardi
et travail
très simplifié.
Info suràles
végétaux
et activité biologique
du sol.
sai pour comparaison de parcelles travailléesPROGRAMME
de manière contrastée : labour, techniques culturales simplifiées et travail très simplifié. Info sur les couverts végétaux et activité biologique du sol.
sai pour
comparaison
de parcelles
de manière
contrastéede: labour,
techniques culturalesde
sim-film
Dès 18h—
Repas
19h - Discussion
surtravaillées
les techniques
d’agriculture
conservation—Projection
(possibilité
visite uniquement
à la soirée
uniquement) de terrain sur champs d’esMardide
24participer
novembre:à laRendez-vous
à 13h à laouMaison
de l’Agriculture—Visite
Dès 18h— Repas 19h - Discussion sur les techniques d’agriculture de conservation—Projection de film
Dès 18h— Repas 19h - Discussion sur les techniques d’agriculture de conservation—Projection de film
sai
pour comparaison de parcelles travaillées de manière contrastée : labour, techniques culturales sim(possibilité
de
àà la
uniquement
ou
la
Mercredi
25etnovembre:
9h30
laInfo
Maison
l’Agriculture
Séminaire
agricole international
(possibilité
de participer
participer
la àvisite
visite
uniquement
ou àà végétaux
la soirée
soirée- uniquement)
uniquement)
plifiées
travail
très simplifié.
sur lesdecouverts
et
activité biologique
du sol.
Session 1—L’état de la fertilité des sols - Christian Feller, Directeur de recherche émérite de l'IRD, France
Dès 18h— Repas 19h - Discussion sur les techniques d’agriculture de conservation—Projection de film
Mercredi
25
9h30
l’Agriculture
-- Séminaire
agricole
international
Mercredi
25 novembre:
novembre:
9h30 àà la
la Maison
Maison
defertilité
l’Agriculture
Séminaire
agricole
international
Session
2— Quelles
pistes d’amélioration
de lade
des sols
? Echanges
autour
de l’agriculture de
(possibilité
de
participer
à
la
visite
uniquement
ou
à
la
soirée
uniquement)
conservation—
Jean-Pierre
Destain,
Directeur
général
f.f
du
Centre
wallon
de
Recherches
agronomiques
Session
1—L’état
de
la
fertilité
des
sols
Christian
Feller,
Directeur
de
recherche
émérite
Session
1—L’état
de la fertilité
des sols de
- Christian
Feller,
Directeur
de recherche
émérite de
de l'IRD,
l'IRD, France
France
(CRA-W),
Maxime
Merchier,
Coordinateur
Greenotec,
Patrick
Dugué,
CIRAD (France)
Session 2— Quelles pistes d’amélioration de la fertilité des sols ? Echanges autour de l’agriculture de
Session
2— Quellesaccompagner
pistes d’amélioration
de la fertilité
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de l’agriculture
dansdes
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3 - Comment
agriculteurs
Mercredi
25 novembre:
à lalesDirecteur
Maison
degénéral
l’Agriculture
- Séminaire
international
conservation—
Jean-Pierre9h30
Destain,
f.f du Centre
wallonagricole
de Recherches
agronomiques
conservation—
Jean-Pierre
Destain,
Directeur
général
f.f
du
Centre
wallon
de
Recherches
agronomiques
ronde (CRA-W), Maxime Merchier, Coordinateur de Greenotec, Patrick Dugué, CIRAD (France)
(CRA-W),1—L’état
Maximede
Merchier,
Coordinateur
de Greenotec,
Dugué,
CIRAD (France)
Session
la fertilité
des sols - Christian
Feller,Patrick
Directeur
de recherche
émérite de l'IRD, France
Contact
et inscriptions
pouraccompagner
tout ou partie
du programme:
Aurélie Noiretde -la fertilité
[email protected]
dans l’amélioration
des sols ? - TableSession
3 - Comment
les agriculteurs
Session 2—
3 - Quelles
Comment
accompagner
les agriculteurs
dans
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deautour
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Echanges
de l’agriculture
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Session
pistes
d’amélioration
de
la
fertilité
ou 081/
627 494
ronde
ronde
conservation—
Jean-Pierre Destain, Directeur général f.f du Centre wallon de Recherches agronomiques
Contact
inscriptions
pour tout
ou partiededuGreenotec,
programme:
Aurélie
Noiret
- (France)
[email protected]
(CRA-W),etMaxime
Merchier,
Coordinateur
Patrick
Dugué,
CIRAD
Contact et inscriptions pour tout ou partie du programme: Aurélie Noiret - [email protected]
ou 081/ 627 494
Session
3 - Comment
accompagner les agriculteurs dans l’amélioration de la fertilité des sols ? - Tableou
081/ 627
494
Journée provinciale du Namurois
La dépendance de l’Europe par rapport
aux matières premières dans le monde
par Myriam Lambillon, coordinatrice UAW
C’est à Falisolle que la section UAW Gembloux a invité la
province lors de cette journée provinciale. Les agricultrices
du Namurois ont souhaité rencontrer des spécialistes qui
pouvaient les éclairer sur les différents marchés (lait, viande,
céréales,..) la façon dont les prix étaient imposés et l’influence que le traité Transatlantique pourrait opérer sur nos
matières premières.
C’est pourquoi nous avions demandé
à Yves Somville, secrétaire général adjoint, de venir nous dresser un portrait
de ce TTIP si peu compréhensible pour
le commun des mortels. Nous avons
ensuite pu entendre différents responsables des exportations : Mr Olivier
Le TTIP : contexte général
et position de la FWA
Le Traité Trans Atlantique (TTIP)
est un accord bilatéral entre l’Union
Européenne et les Etats-Unis et qui
concerne le commerce et l’investissement Ce traité est toujours en négociation mais avec l’actualité, les crises diverses et la PAC, cette négociation passe
un peu inaperçue.
Pendant que cette négociation
stagne, différents pays dans le monde
ont signé des accords appelés « accords
bilatéraux ». Il en existe 1400 à travers
le monde et cela va compliquer les négociations du TTIP. L’Europe n’est pas en
reste, elle a déjà conclu des accords bilatéraux avec la Corée du Sud, le Canada,
le Vietnam, la Colombie, l’Ukraine, près
de 30 pays africains,… et est en discussion avec le Japon …ainsi qu’avec
les USA (TTIP). Les Etats-Unis de leur
côté, mettent en compétition l’UE (TTIP)
et le marché asiatique grâce au Traité
TransPacifique qui représente près de
40% de l’économie mondiale !!!
Pour ou contre ?
La Commission européenne est pour
une TTIP et ce pour diverses raisons :
• stratégiques : afin de défendre un
modèle économique vis-à-vis de la Chine
capitaliste.
• économiques : afin de booster la
croissance économique
• des services.
Mais la Commission Européenne
émet des souhaits, il faut respecter les
résolutions du Parlement Européen :
pas question de réduire nos standards
ni d’accepter les OGM, poulets chlorés,
hormones,…
Il y a également des voix qui s’opposent à ce TTIP : les ONG, les syndicats ;…
Tous sont d’accord pour dire que le TTIP
est une erreur de stratégie de l’UE, qu’il
faut d’abord mettre de l’ordre chez nous
Henroz Product Manager Céréales –
Walagri pour les céréales, Mme Laeticia
Vanroos, conseillère politique alimentaire à la FEBEV pour le secteur viandeux et Mr Renaat Debergh, Secrétaire
Général CBL pour le secteur laitier.
Il est indispensable que les éventuelles dispositions du TTIP relatives au
RDIE (règlement des différents investisseurs et Etats) n’entravent pas la capacités des Etats membres de l’UE à légiférer
dans l’intérêt de leur population.
Le marché de la viande
La FEBEV compte 160 membres et est répartie sur toute la Belgique et pour tous les types
de viandes (porc, bovins, chevaux, moutons, gibier…). La FEBEV comprend des abattoirs, des
ateliers de découpe, des transformateurs et des
grossistes. Elle gère près de 95% des abattages
en Belgique.
Si on dresse une carte de la production viandeuse en Belgique, le Flandres élève 95% des
porcs et 77,4% des bovins. Le secteur belge de la
viande exporte dans plus de 60 pays. La Belgique
est exportatrice de viande car si on passe en revue chaque secteur, pour le porc, nous sommes
autosuffisants à 237% (données 2013) !! Et 90%
de cette production est destinée au marché européen. Dans le courant des 6 premiers mois de
20015, l’exportation de viande de porc a augmenté de 4% principalement vers l’Europe de l’Est et le
Aux USA, depuis 2013, un projet de
zone de libre-échange a été lancé par
Barak Obama et Manuel Barrosso – Van
Rumpuy afin de réduire les droits de
douane, de réduire les barrières règlementaires. Contrairement à l’UE, les USA
ont décidé d’apporter une aide aux marchés des céréales.
Notre point faible en Europe est
que nous avons grandi trop vite, nous
sommes 28 états membres qui vivons
différemment et cultivons différemment.
Quels sont les perspectives
et les risques ?
Le secteur agricole de l’UE doit s’attendre à ne tirer que des gains très
limités des réductions de ces droits de
douanes, à moins de supprimer également les obstacles réglementaires et
administratifs. En comparaison avec
leurs homologues américains, les producteurs européens peuvent être désavantagés par les suppléments de coûts
découlant de la mise en conformité avec
les règlements de l’Union. La politique
européenne traditionnelle de précaution
et de gestion des risques, sur laquelle
repose le cadre règlementaire actuel,
pourrait être mis à mal.
car les USA, contrairement
à l’UE, mène une seule politique commerciale , a une
monnaie commune et un
seul budget fédéral. L’UE,
quant à elle, est composée
de 27 états membres avec
des politiques nationales,
avec un budget constitué
de 1% du PIB des états
membres et seulement 19
états ont l’euro comme monnaie commune.
En ce qui concerne la FWA, dire non
au TTIP serait une erreur même si tout
n’est pas parfait, c’est toujours en discussion. Il faut penser que nous sommes
principalement exportateurs de nos
matières premières, et que la chaine
agro-alimentaire représente 35 millions
d’emplois en Europe.
Le commerce mondial est présent,
c’est un fait ! Les USA ont une approche
très libérale. Pour certains secteurs, ils
se basent sur des notions scientifiques
alors que l’UE se base sur des notions
politiques et de principes de précautions.
La FWA estime qu’il faut rester vigilant sur la qualité des produits qui pourraient rentrer en Europe et ce malgré le
manque d’informations précises. Elle
souhaite une cohérence règlementaire
entre le fédéral et les états fédérés, elle
refuse l’importation de viande hormonée, d’OGM, etc…
Le marché des céréales
l’Offre et la
Demande joue,
les prix ne sont
pas mirobolants.
Au niveau
des échanges
mondiaux,
l’Europe a des contacts privilégiés avec
L’Afrique du Nord pour le blé. La plus
grosse part de nos exportations va
vers ces pays qui sont proches de l’UE,
grande qualité par rapport aux exportateurs américains ou asiatiques.
par contre pour le maïs, l’Europe est
importatrice, elle travaille avec l’Ukraine
car il y a une très grande méfiance par
rapport aux maïs USA (OGM).
Pour le Soja, l’UE souhaite qu’il soit
‘tracé’ depuis sa production. C’est pour
cela que l’on travaille avec l’Amérique
du Sud.
Si le TTIP bloque, nous avons toujours
nos accords bilatéraux avec l’Ukraine.
Cela ne pose pas trop de problème, de
toute façons le secteur céréalier ne voit
pas d’un bon œil ce TTIP tel qu’il est
maintenant. Par contre, le facteur le plus
fragile est que nous serons toujours
tributaires de la météo (si les températures montent, l’euro monte !!)
Pour le marché céréalier, dans le
Monde, il faut savoir que nous somme
excédentaires en froment, en maïs, en
blé… C’est comme cela que la loi de
Le secteur laitier
Quelles sont les perspectives à moyen
et à long terme pour le lait ?
La consommation de lait a augmenté
de 14% de 2013 à 2014 ! La plupart
des grandes nations sont en pénurie de
lait, c’est le cas pour les pays de Nord
Afrique, l’Amérique du Sud, tout le continent asiatique et la Russie de même que
l’Amérique centrale et le Canada.
Le marché laitier doit être vu comme
un marché mondial avec une augmentation de la consommation hors Europe. Il
y aura un déficit dans les région de croissance qui augmentera dans le futur ce
qui va engendrer une augmentation des
exportations.
La Belgique est grande exportatrice
vers les pays européens (6) et surtout
vers des pays tiers comme l’Algérie, l’Indonésie, la Chine, le Lyban,….
Il y a des avantages et des inconvénients à être exportateur de lait. Les
avantages, il faut profiter de la demande
croissante au niveau mondial, il faut valoriser notre know how et être souple !
Royaume Uni. En ce qui concerne le secteur bovin,
c’est pareil ! Nous sommes autosuffisants à 140%.
Dans le secteur bovin, un déséquilibre apparait car
beaucoup de facteurs sont en jeu. Il est difficile de
valoriser les parties nobles de la carcasse’. Les bas
morceaux sont dirigés vers le Moyen Orient mais il
faut un certificat halal. En ce qui concerne le 5ème
quartier, la crise financière de 2008 a précipité la
chute des ventes de voitures, d’où diminution de
la vente de cuir. Or la peau aide à rentrer dans les
coûts des prix d’abattage.
Au niveau de la consommation de viande, on
peut remarquer une augmentation aux USA principalement surtout en ce qui concerne le poulet
(moins cher et pas de barrière culturelle comme
pour le porc). L’embargo russe a bloqué nos principales exportations en porcs. Et en Belgique, on
constate une diminution de la consommation en
viande : 22% en 8 ans pour le bœuf, 6% pour le
porc et 16% pour le poulet.
Mais il y a aussi
des désavantages, qui dit
libéralisation
du marché, dit
volatilité des
prix, risques qui
augmentent…
Quelles opportunités
pour le marché belge ?
La demande va continuer d’augmenter surtout hors Europe. Les régions
actuellement exportatrices devront produire davantage de lait pour satisfaire
cette demande. Or la Belgique est bien
mise car elles a de bonnes conditions climatiques, elle possède un savoir-faire de
ses producteurs, elle a une image positive de produits de grande qualité, et elle
évolue de 18% depuis 2006…
Mais, les risques augmenteront aussi
pour l’industrie laitière car la volatilité
restera !!!!
Donc les difficultés ne viennent pas principalement du TTIP mais de tout un enchainement de
crises et de pertes de marchés mais aussi d’exigences de chaque pays…
Qui peut aider ?
Qui dit exportation, dit lourdeur administrative… Pour aider les entreprises à s’y retrouver, la
FEBEV a fait un tableau qui reprend tous les pays
avec leurs exigences spécifiques. L’AFSCA joue
également un rôle de garant de qualité par rapport aux pays importateurs de notre viande.
Les accords bilatéraux sont difficiles pour la
Belgique qui est bien petit à côté de la grande
Allemagne. C’est ainsi que l’AFSCA joue son rôle,
elle garantit la qualité de nos produits et d’accélérateur au niveau des exportations. L’AFSCA organise des systèmes d’audit qui sont reconnus par
les pays tiers.
Et le TTIP ?
Le TTIP pourrait faciliter l’exportation de
viande mais le dossier
viande viendra seulement à la fin des négociations. Plus fort que
le TTIP pour le secteur
viandeux, il y a le PTP
(Partenariat Transpacifique) qui représente l’ouverture vers le marché asiatique (40% de l’économie mondiale). Le PTP a été négocié le 05 octobre
et pourrait entrer en vigueur avant le TTIP…. af-
faire à suivre….
5
La Vie du mouvement
novembre
a l’honneur de vous inviter aux :
6 journées de formation
aux techniques et outils de communication
informatiques.
Cursus donnés par Madame Nathalie Vanassche.
Au sein des locaux de la province du
Brabant Wallon:
Bâtiment Gallilée 54, Chaussée
des Collines à 1300 Wavre
Les jeudis 3 et 10 décembre 2015
de 13h précises à 16h
Les jeudis 7 - 14 - 28 janvier 2016
de 13h à 16h
Le jeudi 18 février 2016
à 13h précises à 16h
Inscriptions obligatoires pour les 6 jours de
formation chez :
Christiane Mauen-Pardoms au n°:
0476 45 26 30
Mini-excursion dans la région d’Aubel
par Dominique Peutat, de la section de Verviers Dison Limbourg
«Lors de notre mini-excursion en Pays d’Aubel en septembre dernier, nous
sommes entrées dans un monde de souvenirs, de senteurs et de nostalgie
dans «la boutique de notre enfance», ensuite, dans le petit bistrot à l’ancienne, nous avons partagé un apéro et un repas intimiste et savoureux!
L’après-midi, la visite de la pisciculture de «la Commanderie 7» nous a
ravies tant par la beauté de l’endroit que l’attrait des explications distillées
par le maître des lieux sur l’élevage de la truite». Deux endroits à ne pas
manquer!!!»
Uaw vous a représenté
08/10
Gembloux Bureau FWA
JodoigneUAW Jodoigne - élection du nouveau
comité
MalmedyUAW Malmedy - élection du nouveau
comité
MaillenUAW Namur Sud - élection du nouveau
comité
12/10
Gembloux
GT simplification administratif
13/10
La Roche
Journée Provinciale du Luxembourg
SoigniesUAW Soignies – élection du nouveau
comité
14/10
Gembloux
réunion secrétaires FWA
15/10
Liège
Commission formation agricole
HevillersUAW Mt St Guibert – élection du nouveau
comité
BeauraingUAW Dinant Beauraing – élection du nouveau comité
16/10
Beez
surendettement
19/10
Gemblouxassemblée provinciale du BW – codiplan
phyto
Ciney
UAW Ciney – élection du nouveau comité
20/10
HerveUAW Herve Aubel
élection du nouveau comité
Gemblouxrencontre avec des étudiants
Bioingénieurs de Rennes (France)
LeuzeUAW Eghezée
«élection du nouveau comité
22/10
Gembloux
Falisolle
Comité Directeur FWA
journée provinciale de Namur
23/10
VecpréUAW La Roche – élection du nouveau
comité
La Marlagne
représentation UAW colloque
26/10
Gembloux
GT Lait
VergniesUAW Beaumont Merbes et UAX Chimay
élection des nouveaux comités
27/10
Gemblouxjournée de sensibilisation à l’organisation
du travail en élevage
Namur
cabinet collin – enveloppe crise
HottonUAW Marche
élection du nouveau comité
Dolhain UAW Verviers Dison Limbourg
élection du nouveau comité
PailheUAW Condroz
élection du nouveau comité
ArquennesUAW Seneffe
élection du nouveau comité
BastogneUAW Bastogne
élection du nouveau comité
28/10
Namur
chambre des représentantes
29/10
GlabaisUAW Nivelles Genappe
élection du nouveau comité
LombiseUAW Silly Lens Enghien
élection du nouveau comité
PetitvoirUAW Libramont
élection du nouveau comité
30/10
Gembloux
Comité Directeur UAW
03/11
Le BizetUAW Comines Warneton – élection du
nouveau comité
Villers /s/ Semois UAW Arlon – Etalle et UAW Florenville
élection des nouveaux comités.
JEUDI 12 NOVEMBRE 2015
UAW ATH et UAW FRASNES
13H00 OSTICHES Salle du Blanc Moulin
Conférence Débat «Les assurances en agriculture»
suiv des élections des nouveaux comités avec
Brigitte Huet
UAW ANDENNE
13H30 JALLET Salle Les Houlottes Conférence
Débat «Petit déjeuner équilibré, le cholestérol, le
diabète et l’hypertension» avec Mme Materne, nutritionniste
UAW PHILIPPEVILLE-COUVIN et UAW
FLORENNE-WALCOURT
19H30 PHILIPPEVILLE Centre culturel Conférence
Débat «Se soigner par les plantes» avec Mme
Nadine Antoine, herboriste. Bienvenue à toutes.
UAW CINEY
9H30 MOHIVILLE au gîte de Marie Laure Henin,
le ‘Four à pain’, rue de Scy 27. Atelier participatif
«Comment utiliser les outils informatiques?» avec
Aurélie Noiret, coordinatrice UAW Inscription chez
Arlette Wilvers 0479/81 46 47 ou 083/63 34 60.
N’oubliez pas de prendre un ordi portable ou une
tablette.
UAW LIBRAMONT
19H30 PETITVOIR salle du foot de PetitVoir, rue
du Père Lejeune «Election du nouveau comité» avec
Myriam Lambillon coordinatrice
MARDI 24 NOVEMBRE 2015
UAW EGHEZEE
BRUGES Visite du Grand Happening Floral.
Départ de la gare de Gembloux à 8H59. Retour
vers 16H00 - dîner libre. PAF : trajet +entrée 25.9€
. Renseignements et inscription chez Marthe
Debehogne pour le 22 novembre au plus tard:
0476/38 63 79.
UAW FLEURUS
19H30 VIESVILLE Chez Ingrid Collignon, rue des
Petits Sarts, 4. Atelier participatif en Boulangerie
Pâtisserie: «Préparation de macarons pour les fêtes»
avec Carine Geers Inscriptions chez Ingrid Colignon:
0473/86 22 86.
MARDI ET MERCREDI 24
et 25 NOVEMBRE 2015
UAW NATIONAL
Séminaire sur les Sols en collaboration avec la
FWA, la FJA et le CSA. Pour plus d’informations, voir
encart.
MERCREDI 25 NOVEMBRE 2015
UAW DINANT-BEAURAING
19H30 FALAËN GÎTES MARTINE PIERRARD , rue
de Chession Atelier participatif Redécouverte des
jeux de société de 8 à 108 ans avec un représentant
de l’association :»Que du bonheur» inscriptions
VIVEMENT souhaitées ches Sabine Willem-Rabeux
: 0474 746 112
VENDREDI 13 NOVEMBRE 2015
UAW PROVINCE DU BRABANT WALLON
JEUDI 26 NOVEMBRE 2015
9H45 THOREMBAIS ST TROND A la ville de Wavre,
chaussée de Charleroi, 28. Journée provinciale
UAW PERUWELZ
«L’eau, la bourse et la vie, la géopolitique de l’eau: du
9H30 HUISSIGNIES rue de l’Eglise, 12 Atelier
monde à ma ferme» voir encart
participatif «quand les produits de terroir s’invitent
dans nos assiettes» par B. Decocker Prévoir assiettes,
MARDI 17 NOVEMBRE 2015
couverts, planche et petit couteau.
UAW FRAMERIES
UAW NIVELLES GENAPPE
13H30 GIVRY au café Al Cambuse, route de
13H30 GLABAIS Salle communale, rue Eugène
Beaumont. «Election du nouveau comité» avec Philippe, 1A Atelier participatif «art floral: préparons
Brigitte Huet, coordinatrice UAW suivi de l’élabora- Noël» Prévoir petit matériel et PAF. Réservez chez
tion du calendrier des activités.
Dominique Goies 067/77 24 62 - 0479/236 129.
UAW BEAUMONT MERBES et UAW CHIMAY
VENDREDI 27 NOVEMBRE 2015
13H00 SIVRY rue Long des Bois, 35.Atelier participatif «atelier tricot; confection d’une écharpe tube»
UAW SILLY LENS ENGHIEN
Renseignement et réservation chez Béatrice Roulin
19H45 LOMBISE Place de Lombise, à la Maison
060/45 51 17 - Anne Rogge 060/21 93 26.
du Cocher Souper de Saint Eloi PAF : membres FWA
= 20€ - sympathisanteS UAW = 25€ - non membres
UAW PROVINCE DE NAMUR
10H00 GEMBLOUX dans les locaux de la FWA - = 30€ - inscriptions obligatoires pour le 20/11 / chez
47, chaussée de Namur. conférence provinciale «Le Martine Top : 065 22 98 86 - Magda Vos : 068 45 41
Verdissement, MAE et Bio; les dernières avancées» 84 - Sophie Desenfans : 068 55 22 81,
avec Didier Vieutemps, conseiller du Service d’études
UAW PROVINCE DU BRABANT WALLON
de la FWA. renseignements auprès de l’UAW 081/60
10H00 WAVRE dans les locaux de l’AWE, chaus00 60; Bienvenue à toutes et à tous
sée de Bruxelles, 416 conférence provinciale «Le
Verdissement, MAE et Bio; les dernières avancées»
UAW STAVELOT LIERNEUX
14H00 LIERNEUX Chez Carine Samray, rue de avec Didier Vieutemps, conseiller du Service d’études
Lansival, 22 «Election du nouveau comité» avec de la FWA. Bienvenue à toutes et à tous.
Aurélie Noiret, coordinatrice UAW renseignements
UAW TOURNAI
auprès de Carine Samray: 080/31 99 38 - 0494/39
14H00 BASECLES Visite de la Brasserie des
32 61.
Carrières suivi d’une dégustation Inscription et organisation d’un covoiturage chez Mireille Desbruyères:
MERCREDI 18 NOVEMBRE 2015
069/35 29 70 - [email protected] pour le
24 novembre.
UAW EGHEZEE
18H00 MEUX Salle La Clairière Atelier participatif
SAMEDI 28 NOVEMBRE 2015
«Nos produits sont à l’honneur - mise en valeur de
notre patrimoine culinaire» Inscription chez Béatrice
UAW - FWA SENEFFE
Van Vynckt: 0499/35 97 92. PAF 10€ .
19H30 REVES Salle Le Rêve d’Antan, rue de
l’Eglise Souper annuel Menu 4 services avec apéro
UAW MOUSCRON
19H30 DOTTIGNIES Ferme des jeunes Atelier par- et final. PAF 58€ - 53€ si paiement avant 24/11/15
ticipatif «Valorisation de nos produits suivi d’une dé- sur compte FWA SENEFFE BE93 1031 0180 1467.
gustation» PAF à prévoir. Inscription nécessaire pour Reservation pour le 23/11/15 au Bureau Tegias
le 13 novembre auprès de Francine 0494/13 80 10. 067/21 61 01 - MG Antoine 0495/49 97 78 - M Lisbet
071/84 37 00.
UAW BASTOGNE
20H00 STE ODE Chez Monique Pierlot, rue
UAW-FWA BOUSSU-DOUR
Renuamont Atelier participatif «Valorisation de nos
19H30 PETIT DOUR Salle «Les Ripaillons», rue
produits pour les fêtes»
Ropaix, 76. souper St Eloi Ambiance assurée par
le Disco de Davie. Menu 3 services + apéro + café.
JEUDI 19 NOVEMBRE 2015
PAF (boissons comprises jusqu’à 2H00 du matin)
membre FWA et sympathisantes UAW 45€ , non
UAW PERUWELZ
13H30 GAURAIN RAMECROIX Maison de membre 55 , enfant de 6 à 12 ans 20€ , enfant de -6
l’agriculteur, rue André Moulin, 6. «Elaboration du ans gratuit. A payer obligatoirement sur
programme de l’année 2016» avec le comité de la
LUNDI 30 NOVEMBRE 2015
section
UAW WAVRE MT ST GUIBERT PERWEZ
UAW PROVINCE DE LIEGE
13H30 HEVILLERS Salle La Houssière, Rue de
10H00 ROCOURT chez Securex, avenue de
la Houssière Atelier participatif «montage floral : la Closeraie, 10-16. conférence provinciale «Le
égayons nos maisons» avec Mélanie Delaby, agri- Verdissement, MAE et Bio; les dernières avancées»
cultrice.
avec Didier Vieutemps, conseiller du Service d’études
de la FWA. Bienvenue à toutes et à tous.
UAW BOUSSU DOUR
19H30 THULIN Salle Roi Baudouin conférence
UAW DALHEM FEXHE
débat «Commentaires et réactions sur les avancées
19H30 DALHEM Salle Paroissiale Atelier particisyndicales suite aux manifestations du lundi 07 patif «Elaboration d’un menu de fête à partir de nos
septembre 2015» par Alain Masure, directeur du produits de terroir» avec Mme Meler-Fite, diététiServices d’études de la FWA.
cienne. Inscription au 0497/260 333. PAF à prévoir.
UAW JODOIGNE
MARDI 01 DECEMBRE 2015
19H30 JODOIGNE Salle» Au Neptune», avenue
des combattants, 16. «Election du nouveau comité»
UAW ATH et UAW FRASNES
avec Brigitte Huet, coordinatrice UAW
HUISSIGNIES salle La Marcotte Atelier participatif «Notre terroir mis à l’honneur dans nos assiettes
DIMANCHE 22 NOVEMBRE 2015
pour les fêtes»
UAW SOIGNIES
MERCREDI 02 DECEMBRE 2015
14H00 NAAST Salle St Martin «Saint Nicolas des
enfants» pour les enfants nés entre 2005-2015 des
UAW DURBUY MARCHE
membres cotisants de la FWA et des membres sym19H30 BARVAUX au centre de Clairval Atelier
pathisants UAW de la section de Soignies-Braine le participatif «Notre terroir mis à l’honneur dans nos
Comte - Ecaussinnes. Inscription obligatoire avant assiettes pour les fêtes» Inscription souhaitée poru
le 10 octobre chez Martine Louette 064/67 83 44. !! le 30 novembre chez Claire Desert 0478/97 30 71 Précisez le no
084/47 75 89 - 0474/48 94 61. PAF 15€ .
Prochaine édition le 10 décembre, articles et agenda pour le 4 décembre
L’Union des Agricultrices Wallonnes du Brabant Wallon
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que 15 places ! Le
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entièrement.
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