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ReName
#23
NOVEMBRE 2004
DOSSIER SPÉCIAL ALIEN
• TÉLÉCHARGEMENT • LONDON’S CALLING • DU
CONTENU EN XHTML • ROCK MÉTAL • HOME SLICK
HOME • LES FILMS DE NOVEMBRE • • •
NUMÉRO 23
RENAME
ÉDITO
Ceci est le dernier numéro de ReName. L’ancienne
équipe a quitté l’école avec un beau diplôme en poche, et
les deux survivants restants ne peuvent plus assurer seuls
la parution du journal.
Malgré nos nombreuses
affiches et campagnes de
«…hé non, cette
recrutement, aucun noucitation n’est pas
veau rédacteur n’a rejoint
dans l’édito…»
les rangs du plus célèbre
canard de l’Efrei. C’est
donc avec une grande
par Rémi Lanvin,
tristesse que je vous anprésident de ReName.
nonce officiellement la fin
de... Tu y as cru ? Et bien
non, rassure-toi, ce n’est
pas encore pour tout de suite, mais ce scénario catastrophe
pourrait bien devenir réalité d’ici quelques mois ! Pourtant,
pour faire vivre le journal de l’école, nul besoin de s’investir beaucoup : il suffit d’écrire un petit article de temps en
temps ! Alors n’hésites plus et rejoins ReName !
L’ÉQUIPE
Bureau
Cgo2 — Président
alias R. Lanvin
[lanvin]
Crypto — Vice-Président
alias N. Grasset
[grasset]
Slorg1 — Trésorier
alias L.-Ph. Gros
[grosl]
Kelbonpseudo — Secrétaire
alias V. Blavignac [blavigna]
(Faire suivre le login entre crochets de
« @efrei.fr » pour nous contacter.)
Ont participé à ce numéro
Tarik
Ansari,
Benjamin
Chambon, Bleuarff, Cgo2,
Crypto,
Kelbonpseudo,
Rage2000
(Ph.
Lafaye),
Slorg1.
Maquette
Kelbonpseudo
Couverture, bédé
Cgo2 — Dessins
Slorg1 — Scénario
SOMMAIRE
NUMÉRO 23
l‘efrei’ches
nouvelles
• Calendrier de Novembre ......................3
vision du
monde
• The Right Profile 2/3 ...................... 4 - 5
informatique
• Formater en XHTML 2/4 ............... 6 - 8
télévisionnage
• Home Slick Home 2/3 ................... 9 - 10
• De Caunes et Garcia ...................10 - 11
sélection
musique
• 3 cédés sinon rien........................12 - 13
• Acheter ou télécharger ?.....................13
• Megadeth, par Live Metal ...........14 - 15
les pages
cinéma
• Alien .......................................... 16 à 21
• Ciné-Cure .................................. 21 à 24
• Vin Diesel .................................. 24 - 25
les aventuriers
de l’efrei perdu
• L’Efrei Reloaded ........................ 26 - 27
Baptiste Collard-Dutilleul
28 déc. 1983 ~ 21 oct. 2004
2 < RN
ÉCRIRE DANS RENAME, C’EST SIMPLE !
Envoyez vos articles à............... [email protected]
ou sur ......... http://assos.efrei.fr/rename/
L‘EFREI’CHES
NOUVELLES
L‘EFREI’CHES NOUVELLES // EN BREF
Je vous préviens si je me retourne
et que j’en vois un parler je le vire.
D’ailleurs on m’avait surnommé
“Un deux trois soleil” une année.
>> ........................Subventions des assos (en k€)
111,9 117,1
104,0
73,8 76,4
65,0 70,0
M. Huet, cours de Recherche opérationnelle,
octobre 2004.
98
99
00
01
02
03
04
CALENDRIER DE NOVEMBRE 2004
LUN 1
MAR 2
MER 3
JEU 4
VEN 5
SAM 6
DIM 7
JEU 11
VEN 12
SAM 13
DIM 14
Projection
JapEfrei :
Tokyo Godfathers
LUN 8
MAR 9
MER 10
Journée
entreprise
cf page 15
Projection
JapEfrei :
Série Paranoia Agent
LUN 15
MAR 16
MER 17
JEU 18
VEN 19
SAM 20
DIM 21
JT EPS
Pop-Corn :
Dark City
Projection
JapEfrei :
Série Paranoia Agent
Guilde des
joueurs :
À partir de
13h30, tournoi
de Magic
Soirée
Beaujolais
LAN
Club Rézo
et Akihabara
LAN
Club Rézo
et Akihabara
LUN 22
MAR 23
MER 24
JEU 25
VEN 26
SAM 27
DIM 28
Projection
JapEfrei :
Série Paranoia Agent
Guilde des
joueurs :
À p. de 13h30,
Chessmaster
au Crous
LUN 29
MAR 30
Dégustation
Bordeaux
Pop-Corn :
La Prisonnière espagnole
Et voila le retour de la vengeance du calendrier du mois. Merci au bédéheu !
RN > 3
VISION DU
NUMÉRO
23
RENAME
MONDE
THE RIGHT PROFILE
TROIS MOIS À LONDRES 2/3 • DEUXIÈME CHAPITRE DU
JOURNAL DE BORD DE NOTRE RÉDACTEUR EXPATRIÉ
PAR NICOLAS GRASSET
I
l y a des souvenirs qu’on gardera
quelques jours, et d’autres que
l’on gardera toute notre vie, c’est
ceux-là qui me pourrissent la vie en
ce moment.
ci-contre
Les rues de la
City, le quartier
des affaires et de
Nicolas.
S’occuper la semaine
Vivre à Londres, c’est un peu
comme sortir un samedi soir ; au
début, il faut trouver où se poser
et avec qui, il faut se décider sur
l’ambiance que l’on recherche et
jusqu’où on peut aller, ensuite il faut
sortir le portefeuille. La plus grosse
différence, c’est que Londres serait
un peu l’une de ces boîtes où l’on entre facilement mais où il faut payer
au vestiaire, où l’on ne boit que du
champagne avec un rapport qualité
prix négatif et où chaque objet serait
en location. Si bien qu’après avoir
envahi le pays comme mon ancêtre
Normand, même si ça n’a pas été
violent tout le temps, il m’a fallu travailler. Je ne connaissais ni le gérant
de la boîte, ni le barman, donc ça n’a
pas été immédiat.
Au début, on se dit qu’il y a mille
façons de trouver un boulot, ensuite
arrive assez rapidement le moment
où l’on a l’impression d’avoir tout
essayé. Certains Efreiens se sont retrouvés « doorman pour portes automatiques », « remplisseur de minibars », d’autre testent des jeux vidéo,
vendent du matériel électronique ou
sont simplement dans les cuisines de
///saga //////////// restaurants. Il y en a un certain nombre qui travaillent dans des bureaux
pour développer ou au moins faire
du support informatique.
Pour ma part, je me suis lancé
dans la recherche de jobs dans cette
branche-là, ou plus précisément,
dans tout ce qui est développement
4 < RN
sur Internet. Énorme erreur de ma
part, me suis-je vite dit… après
deux semaines. Même si je laissais
quelques CVs dans des cafés ou
boutiques, je passais mes journées à
appeler des agences, à leur envoyer
des mails ou à contacter directement
des entreprises. Si bien que si vous
cherchez « PHP MySQL Nicolas London » sur Google, vous me trouverez
sur trois des quatre premières pages
proposées. Mais comme les employeurs ne cherchent, pas encore,
ni via Google, ni par prénom, ça n’a
pas suffit.
J’ai eu de la chance en fait, et je
crois que toute cette histoire de job
n’est finalement qu’une histoire de
chance. On dit souvent ça lorsque
l’on réussi quelque part et les autres
appellent cela de la fausse modestie.
Ici, non, c’est tout simplement le
hasard qui vous fera passer devant le
restaurant ou la boutique qui recherche du personnel parlant français,
restant quatre mois et aimant les
films de Bergman. Clin d’œil furtif
pour un lecteur émérite. Pour ceux
qui pensaient alors comme moi que
plus on cherchait, plus les chances
augmentaient, il faudrait repenser
cette idée. Je suis donc tombé, doucement, sur un mail adressé à notre
promo un vendredi soir énonçant
une proposition de stage dans une
banque. J’y ai répondu le dimanche
soir, ai reçu une réponse le lundi
pour passer un entretien en fin de
journée et être pris le lendemain
soir.
Situé dans le cœur de la City de
Londres, ce stage de développement
d’une application assez simple en
PHP avait tout l’air d’un job parfait. À
vrai dire, il l’eût été tout du long, si
j’avais conservé un peu plus de mon
côté asocial du grand nord, mais
me priver de tout contact, travailler
dix heures par jour sans pause incluse et complètement seul n’a pas été si
agréable. En fait, j’aurais aimé avoir
une description claire du travail à
Donc, ça, pour ceux qui n’auraient pas suivi, c’est la suite de l’épisode 1 du précedent ReName.
VISION DU
MONDE
produire avant qu’on me dise au bout
de deux semaines (sur quatre) « c’est
moche, je ne comprend rien, tu me
refais tout pour après-demain ».
Surtout si mes propositions avaient
été vaguement acceptées au début.
Mais ça m’a au moins permis d’illustrer mes cours du vendredi sur
qu’est-ce qu’un mauvais manager. Si
vous êtes mon manager actuel jusqu’à la fin de la semaine prochaine,
vous comprendrez bien sûr que je
plaisante. Les autres lecteurs auront
évidemment compris que je ne plaisante pas du tout et que je déteste ce
type. Mais comme je le dis dans une
phrase, plus haut, je n’ai plus qu’une
semaine là-bas, et j’ai déjà trouvé le
boulot que je commencerai le huit
novembre : je vous en reparlerai
dans mon prochain et dernier volet
de cette saga.
Astérix chez les Anglais
Comme le travail n’occupe pas
toujours toute votre vie, et j’écris à
un public averti, il faut aussi parfois
sortir la tête de l’eau, ou en l’occurrence ici, juste sortir. Être à Londres
n’est pas uniquement se retrouver de
l’autre côté de la Manche, dans une
autre ville ou dans un autre pays. Je
vais vous épargnez les puérils commentaires sur la nourriture, le code la
route ou les habitudes éthyliques. Vivre dans cette capitale, c’est côtoyer
un certain nombre d’Anglais et un
grand nombre d’étrangers. Dans la
rue, tout le monde se mélange assez
bien, mais le soir chacun rentre chez
soi, c’est bien différent de la France.
On peut ici parler de ghettos. Je ne
saurai pas trop vous donner mon
opinion, mais c’est l’un des aspects
qui choque assez rapidement.
Ensuite, il y a toute cette façon
d’organiser la ville, les magasins, les
horaires, les cafés où l’on ne boit en
fait pas de thé, les pubs qui ferment
tôt, les clubs qui ressemblent à des
« boums » de collège et les autres qui
valent l’aller-retour. Le rythme de
vie n’est pas le même, et on ne l’admet pas forcément tout de suite, tout
ressemble tellement à Paris qu’on
en oublie souvent les différences.
Le week-end, Hyde Park est plein
de matchs de football ou de rugby,
même sous la pluie, et ça n’a rien à
voir avec les parcs parisiens. Il y a
cette ambiance qui se dégage lentement lorsque l’on se laisse imprégner
et qui est finalement aussi différente
que le sont celles des autres capitales
qui entourent la nôtre.
L’une des plus grosses différences avec la France réside peut-être
dans la presse, qui n’a de presse que
le nom. La plupart des journaux sont
payants et la moitié montre chaque
jour en couverture des filles dont les
problèmes de chirurgies esthétiques
ne sont pas aussi flagrant que le
soulignent les titres, ou dont on comprend mal le besoin d’illustrer l’actualité culturelle par une photo nue.
Pour l’autre moitié des journaux,
on trouvera chaque jour en couverture des articles people ou issus de
la rubrique des chiens écrasés. La
plupart du temps, l’analyse est très
superficielle, et le couleur politique
des journaux qui en parlent ne se
cache jamais plus de deux phrases.
Heureusement qu’il y a les journaux
étrangers. Ça n’est finalement pas si
évident que cela d’avoir des nouvelles de qualité, je suis impatient de
retrouver le 20 minutes !
La dernière chose qui m’a le plus
touché, c’est de vivre dans un pays
en guerre. En fait, au-delà de tout
ce que l’on peut dire, même si cette
guerre ne respecte aucune règle, est
jugée illégale et n’a jamais vraiment
été déclarée, des anglais meurent
chaque jours en Irak. Comme la
presse est très « photos scandales »,
il y a souvent des couvertures qui
marquent et réveillent comme lors
de la décapitation de l’otage anglais
enlevé avec les deux Américains. Sinon, il y a toujours cette manifestation permanente devant le parlement,
mais vu le redéploiement de troupes,
les Anglais ne sont visiblement pas
trop écoutés.
autre. Comme c’est ici que cela se
passe, ici que j’en parle avec des
personnes « concernées », et ici que
je suis actuellement, je me permet
de remarquer que je ne comprend
pas pourquoi ce pays tout comme
les États-Unis est gouverné par des
enfants. De peur de faire naître un
courrier des lecteurs dans Rename,
j’avoue que je trouve scandaleuses les
réponses anglophones aux attaques
du onze septembre. Bien qu’horribles, ces attaques ne devraient pas
justifier ce retour à un âge primaire
de non développement où la réponse
à la violence se fait par la violence.
Ces actes appelés terroristes sont
issus d’une logique de réponse à une
politique innommable depuis des dizaines d’années au Moyen-Orient et
n’ont visiblement fait l’objet d’aucune réflexion ou considération. Ben
Laden est l’ennemi public numéro
un, l’Afghanistan est une nouvelle
fois à moitié remodelé et l’Irak le
tableau de chasse pour papa. J’aurais
aujourd’hui honte d’être Anglais,
ils sont vraiment gouvernés par des
fous. Je ne sais pas si je réalise vraiment que ce pays est en guerre, c’est
tellement invraisemblable, d’autant
plus que comme toutes les autres
différences avec Paris, elle ne saute
absolument pas aux yeux.
La suite de mon séjour ici devrait
également révéler les changement de
l’après-2 novembre, et je ne vous ai
toujours pas parlé des cours et d’un
certain nombres de petits détails, ce
sera pour le mois prochain. RN
ci-dessous
Hyde Park (avec
quelques flaques,
évidemment).
Ce qui m’amène à un point qui
n’a finalement pas plus de raison
d’être dans cet article que dans un
Et ça c’est la suite de la page précedente. Oui, jusque là c’est logique.
RN > 5
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UE
NUMÉRO 23
FORMATER AVEC LE XHTML
STANDARDS DU WEB 2/4 • CRÉEZ UNE STRUCTURE POUR
VOTRE CONTENU GRÂCE À CE DEUXIÈME VOLET
PAR TARIK ANSARI
2.1 • Analyse d’un exemple de page
Rien de tel qu’un exemple pour
apprendre, regardez donc dans la
page suivante le squelette type d’une
page XHTML ainsi que son rendu dans
la plupart des navigateurs (ici, Firefox).
2.1.1 • En-têtes
La déclaration XML indique que
le document est un document XML et
précise la table de caractères (charset encoding), ce qui est obligatoire
pour que les caractères de votre
page soient lus correctement.
Indication aux codeurs PHP
— les balises de la déclaration XML
sont identiques aux balises courtes de PHP. Si ces dernières sont
actives, vous devez donc utiliser
quelque chose comme ce qui suit
pour pouvoir afficher la déclaration
XML :
<<?=”?”?>xml
version=”1.0”
encoding=”iso-8859-1”<?=”?”?>>
Le Doctype indique le type de
document XML dont il s’agit, il contient également un lien vers le fichier
de description complet du Doctype.
La balise HTML est la première
balise de votre document, on y
précise la langue principale du
document. On peut ensuite avoir
des parties du document dans une
langue différente, on précise donc la
langue de la balise concernée avec
le paramètre Lang disponible sur
toutes les balises ; de la même façon
que pour la balise HTML.
///saga //////////////////////////////////////////////////////////////
<RN>
</RN>
6 < RN
1 • Le point sur le HTML
2 • Bien formater son contenu
avec XHTML
3 • Mettre en forme et en
couleur avec CSS
4 • L’utilisation intelligente
des médias et des scripts
Le Content-type, est destiné au
navigateur pour mieux comprendre
la page, il indique le type de fichier
(text/html), et le charset. Il est nécessaire de le déclarer pour que
votre page soit lue correctement par
tous les navigateurs.
Le titre du document (balise
title) est utilisé dans la barre de titre
de votre navigateur, dans les favoris,
lorsqu’on enregistre une page et
dans les moteurs de recherche. Il
n’apparaît pas dans la mise en page.
Les balises DC (Dublin Core)
vous permettent de donner des
informations sur le document aux
moteurs de recherche ou au navigateur. Il ne convient plus vraiment
aujourd’hui de réaliser une liste de
mots clés, elles n’améliorent pas le
référencement et ne rendent pas de
véritable service. Après tout, ce qui
compte est le contenu réel de votre
page, et c’est ce que les moteurs savent référencer de mieux en mieux.
2.1.2 • Corps de page
h1 est le titre de votre page qui
apparaît dans la forme du document.
Vous pouvez ensuite faire un nombre illimité de sous-titres (h2), de
sous sous-titres (h3), etc.
Lorsque vous faites un lien, il
est crucial que le texte de votre lien
soit le titre du lien, qu’il décrive en
quelque sorte le contenu du lien
vers lequel le lien pointe. Et non
pas cliquez ici, ou encore lien, ceci
pour des raisons sémantiques, en
effet, c’est le principe même de l’hypertexte. De plus, des moteurs de
recherche comme Google se basent
sur le titre des liens pour classer les
pages dans les résultats.
D’autre part, il est incorrect
d’ouvrir un lien dans une nouvelle
page, même si le lien va vers un site
extérieur. En effet, le fait d’ouvrir
Là, c’est completement pareil : c’est la suite, sauf que c’est pas le même article...
un lien dans une nouvelle page doit
normalement être un choix du visiteur à partir de son navigateur, en
ouvrant le lien dans une nouvelle
page, on lui supprime le choix de
continuer de naviguer dans la même
page. D’ailleurs, toute une catégorie
de navigateurs (console, embarqué,
navigateurs braille…) ne permet
une navigation que sur une page à la
fois. Notez que le paramètre target=” _ blank” est invalide en
XHTML Strict, puisque target est à la
base utilisé pour les jeux de cadres.
Nous verrons tout de même dans le
dernier article une méthode élégante
et compatible partout pour ouvrir
une nouvelle page ou une pop-up.
Les retours à la ligne dans
le code sont comptés comme un
simple espace par le navigateur, la
balise br permet d’indiquer un retour à la ligne forcé dans un texte.
Un nombre multiple de tabulations
ou d’espaces qui se suivent ne sera
toujours compté que comme un
unique espace dans le texte par
votre navigateur. Inutile pour autant
de forcer plusieurs espaces avec
&nbsp; ou de retours à la ligne
avec <br /> : cela n’a aucun sens
dans un document HTML ! Pour jouer
sur les espacements dans l’affichage,
il faut utiliser CSS.
Il existe différents type de listes : ul (Unorganised List), ol et dl
(Definition List). Une liste où l’ordre
des éléments n’est pas intéressant
(ul) se traduit par un affichage en
puce dans le navigateur (une liste
de liens par exemple), les éléments
d’une liste où l’ordre est déterminant (une recette :) ont le droit
à une numérotation. Vous pouvez
ensuite transformer radicalement
l’affichage d’une liste avec CSS, ce
qui se révèle utile pour réaliser le
menu d’un site.
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NUMÉRO 23
Il est important de comprendre
que les tableaux permettent de représenter des données, et non pas
de présenter une page. La présentation des pages en CSS est bien plus
avantageuse que la mise en page par
tableaux et permet de faire des sites
beaucoup plus légers.
Pour terminer, il convient de
laisser un retour à la ligne en fin
de fichier, cela ne concerne pas
particulièrement les fichiers HTML,
mais tout type de fichier de texte
ou de code source. Il y a plusieurs
raisons à cet héritage d’UNIX, en
particulier le fait que lorsque qu’un
programme écrit des lignes dans un
fichier, il laisse un retour à la ligne à
la fin de chaque ligne pour la ligne
suivante. Certains compilateurs affichent même des warnings lorsque
les fichiers source ne comportent
pas de retour à la ligne final. La plupart des éditeurs texte UNIX mettent
automatiquement ce caractère en fin
de fichier de façon transparente pour
l’utilisateur.
2.2 • Valider vos pages
http://validator.w3.org/
Le validateur du W3C est un outil
aussi pratique que puissant qui vous
permettra de savoir si votre page est
parfaitement codée ou non. Il vous
donne des indications détaillées sur
les problèmes rencontrés et permet
de les résoudre rapidement.
Indication aux codeurs PHP : si
vous utilisez les sessions, les liens
de vos pages se verront ajouter des
paramètres qui feront butter le validateur. En fait, le caractère utilisé
par PHP4 dans les liens (&) est un
caractère invalide en HTML puisque
& indique le début d’une entité
(un caractère spécial), le caractère
correct est &amp; il faut donc
redéfinir la valeur du paramètre
arg_separator.output à &amp;.
<?xml version=”1.0” encoding=”iso-8859-1”?>
<!DOCTYPE html PUBLIC “-//W3C//DTD XHTML 1.0 Strict//EN” “http://www.w3.org/TR/xhtml1/DTD/
xhtml1-strict.dtd”>
<html xmlns=”http://www.w3.org/1999/xhtml” lang=”fr” xml:lang=”fr”>
<head>
<meta http-equiv=”Content-type” content=”text/html; charset=iso-8859-1” />
<meta http-equiv=”Content-language” content=”fr” />
<title>Titre du document</title>
<meta name=”DC.language” content=”fr” />
<meta name=”DC.description” content=”Squelette d’une page XHTML” />
<meta name=”DC.creator” content=”Tarik ANSARI” />
<meta name=”DC.date” content=”2004-11-01” />
</head>
<body>
<h1>Titre de la page</h1>
<p>
Nous voila dans un paragraphe.
Voici un lien vers <a href=”http://www.google.fr/”>Google</a>, on peut
donner de l’importance à un <em>texte</em>, puis
nous faisons ici un retour à la ligne :<br />
<cite> Suivit d’une citation</cite>
</p>
<p>Une petite liste à puce pour la forme :</p>
<ul>
<li>un élément de la liste</li>
<li>un autre</li>
</ul>
<p>Et un tableau&hellip;</p>
<table summary=”description du tableau”>
<caption>Légende du tableau</caption>
<tr>
<th>Pays</th>
<th>Continent</th>
<th>Monnaie</th>
</tr>
<tr>
<td>France</td>
<td>Europe</td>
<td>EUR (&euro;)</td>
</tr>
<tr>
<td>Angleterre</td>
<td>Europe</td>
<td>GBP (£)</td>
</tr>
</table>
</body>
</html>
2.3 • Les caractères spéciaux et les
formules mathématiques
Outre les caractères offerts par
le jeu de caractère (ISO-8859-1
dans notre exemple), que vous pouvez taper directement dans le fichier
(£, é, è, à, À, È, «, », …), (X) HTML
... mais c’est la suite du précedent ReName quand même... c’est clair ?
RN > 7
IR MNATFI QO
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UE
NUMÉRO 23
FORMATER
AVEC XHTML
SUITE
offre via les entités
une multitudes de
caractères spéciaux.
Il s’avèr utile lorsque
vous voulez utiliser
un caractère absent du charset. En
résumé, vous trouverez les caractères les plus utiles absents de ISO8859-1 dans le tableau ci-contre.
(X)HTML vous permet d’écrire du
texte en indice ou en exposant via
les balises sub et sup. Si vous avez
besoin d’écrire des formules mathématiques, la solution la plus élégante
est d’utiliser MathML dans votre
document XHTML. Je ne parlerai pas
ici du MathML et vous invite donc
à faire vos recherches vous-même
sur ce langage si vous avez besoin
d’écrire des formules.
Sites à visiter :
•
siteduzero.com/xhtml-css/
— Un tutorial très pédagogique pour
ceux qui n’ont jamais créé de page
web et qui veulent apprendre avec
des bases sérieuses, mais de façon
décontractée ;)
• Pour finir, n’hésitez pas à utiliser les recommandations officielles
du W3C pour vous renseigner sur
Entité
Réf. numérique
Résultat
Description
&hellip;
&#8230;
…
Points de suspension
&oelig;
&#339;
œ
Ligature o-e minscule,
absent du charset ISO8859-1 par erreur
&OElig;
&#338;
Œ
Ligature o-e majuscule,
idem
&amp;
&#38;
&
Esperluette, bien que
présent dans tout les jeux
de caractères, vous êtes
obligé d’utiliser son entité car & indique le début
d’une entité, et donc tout
seul, il met en conflit le
navigateur.
&mdash;
&#8212;
—
Tiret cadratin, pour les
dialogues.
&permil;
&#8240;
‰
Pour mille
&euro;
&#8364;
€
Euro
l’ensemble des balises qui existent et
tout les paramètres qu’elles peuvent
prendre. Les recommandations sont
très claires, et fournies d’exemples.
ReName
Le journal des
super efreiens
Toi aussi tu veux écrire dans ReName et devenir un grand reporter qui voyage à travers l’école à la recherche d’un scoop ? Alors
n’hesite plus, écris-nous à [email protected]
ou sur le site http://assos.efrei.fr/rename.
8 < RN
... Sinon je peux la refaire avec le prochain article...
Il ne faut pas oublier qu’elles sont
aussi bien utilisées pour créer les
sites que les navigateurs web. RN
1. HOME SLICK HOME //
2. DE CAUNES ET GARCIA
HOME SLICK HOME
T
ÉLÉ
RENAME
VISIONNAGE
NUMÉRO 23
1
TÉLÉVISION BRITANNIQUE 2/3 • UNE DIZAINE D’ÉMISSIONS
SUR LA DÉCORATION COMBLENT (PEUT-ÊTRE) LES ANGLAIS
2
PAR KELBONPSEUDO
A
près avoir découvert les
entrailles des Anglais dans
ma chronique précédente,
nous allons augmenter d’un échelon
l’horreur en s’attardant à nouveau
sur leurs intérieurs mais cette fois-ci
celui de leurs maisons.
Ce coup de projecteur est nécessaire puisque le volume horaire
consacré à un équivalent audiovisuel
de Elle Déco est stupéfiant. Grâce à
une large panoplie de programmes
— dont vous trouverez ici un petit
aperçu —, l’Anglais passe autant
de temps à se régaler des habitats
anglo-saxons que l’Américain à
baver devant de la pub pour de la
bouffe.
Moving Day, par exemple, est
une émission au concept ravageur :
suivre le déménagement d’une famille. Nous avons le détail de l’ancienne demeure, l’empa quetage, le
déplacement et le réaménagement.
Joie, tristesse, mélancolie, projections dans le futur : rien ne sera
épargné à l’aventurier des émotions
fortes qui se sera laissé séduire par
ce périple ! Concrètement, j’ai eu le
plus grand mal à me remettre de la
séquence où une famille quitte son
pavillon de banlieue insalubre pour
une vieille péniche, avouons-le, très
laide. L’embarcation a deux mérites : flotter et disposer de toilettes.
L’animation est confiée à un homme
et une femme. Ringing some bells?
Il semble que les émissions de fond
doivent nécessairement être portées par un couple. Blague à part,
l’émission passe à une heure où les
Français subissent Joël Robuchon
et sa resplendissante télégénie : ceci
interdit toute critique.
Relooker une maison en une heure
Plus amusant, 60 minutes enlève
l’habitat d’une famille volontaire
pendant… soixante minutes. Le
temps pour l’équipe constituée d’un
décorateur d’intérieur et d’une armée d’une vingtaine d’ouvriers de
re-décorer entièrement la maison.
Tout d’abord, le ménage met des
étiquettes rouges sur les éléments
qu’il veut garder. Ensuite, la famille
s’exile chez les voisins : des plans
de coupe réguliers et surprenants
nous permettent de les voir assis sur
un canapé, sans rien dire, à ne rien
faire. La brigade se rue alors sur la
maison et entame les travaux. Cassetoi la chambre premier-prix Fly,
entrez dans un boudoir colonial aux
rideaux dorés. Jarte la douche vétuste, voici une salle de bain tout droit
sortie d’un clip de Mariah Carrey
(cela va sans dire, avec des pétales
à la surface de l’eau et des bougies).
Dégage le séjour miteux, pénétrez la
salle de réception de l’ambassade de
Finlande. Tout y passe : les meubles,
la couleur des murs, les interrupteurs,…
Lorsque le couple revient, des
plans serrés nous permettent de
contempler la mine réjouie de la
mère à l’ouverture de chaque porte,
qui pousse de temps à autre quelques
« incredible », « it is so wonderfull ». Le mari, lui, se contente d’acquiescer après avoir regardé d’un
œil circonspect la lampe 1920 qui a
succédé à son horloge Harley-Davidson (on a oublié un autocollant, mon
couillon ?). Le coup de grâce est
porté par les pétales de roses dans la
baignoire — essayez chez vous : ça
ne rate jamais — qui font tirer quelques larmes à l’émotive maîtresse de
maison. Le pragmatique conjoint se
contente de faire remarquer que du
tartre remplacera bientôt les délicates roses, que des traces noires ma-
culeront les rideaux dorés placés audessus du radiateur, que son gosse
aura tôt fait de faire tomber la lampe
1920 et que le chocolat et le vomi
imbiberont dans le mois le canapé
impérial. Le générique conclut malheureusement l’émission avant qu’il
ne puisse formuler son objection. Si
la télé est un rêve, le télespectateur
est marié à Morphée.
Un amour sincère de la déco
C’est bien beau de voir des
professionnels à l’œuvre mais des
particuliers qui se dépatouillent avec
l’architecture d’intérieur a une tout
autre saveur. Design Abroad suit les
travaux d’un couple qui investissent
une maison à l’étranger. Ils ont un
budget et une durée limités pour
accomplir les extravagances du présentateur. Par exemple, faire d’une
vieille ferme une villa d’inspiration
greco-romaine. Le concept n’est pas
très original et, au contraire, l’on note
le peu d’artifices autour de l’enjeu final. En France, Le Chantier de M6
mettait en compétition des couples
et ce qui faisait le relief de l’émission étaient les tensions internes (on
tourne toujours autour du Loft…).
Ici, l’intérêt du programme est uniquement la maison. Bien sûr, la caméra s’apitoiera devant la difficulté
des deux comparses. Mais, contrairement aux pays des grenouilles, de
longues minutes seront consacrées à
détailler la peinture ou la tuyauterie
absolument bouleversante.
C’est prodigieux de constater
l’amour des Anglais pour la décoration, surtout quand on sait à quel
point ça n’est pas vraiment leur spécialité. C’est comme apprendre que
Séverine Ferrer est allée rencontrer
le Dalaï-Lama : ça n’a pas beaucoup
de sens à première vue, mais l’on
Vous avez compris le principe ? C’est sûr ? Donc ça c’est la suite de... Bon bon d’accord je me tais.
///saga ////////////
RN > 9
T
ÉLÉ
RENAME
VISIONNAGE
NUMÉRO 23
HOME
SLICK HOME
SUITE
espère que le rendezvous lui a profité.
Quoiqu’il en soit,
de la même manière
que l’amour au sein
d’un foyer ne remplit pas un CODEVI,
une bicoque est aussi un investissement. C’est pourquoi le Britannique
a aussi à portée de télécommande
des programmes beaucoup plus terre
à terre. Par exemple, un jeu dans lequel trois couples doivent faire l’estimation du prix de trois maisons ;
l’équipe la plus proche gagne. D’une
simplicité redoutable, d’un ennui
effroyable.
Le brocante show
Dans l’imaginaire collectif et
la réalité moyenne constatée, la
décoration anglaise est saturée de
bibelots, de napperons, d’objets trop
vieux pour avoir un quelconque intérêt pratique et pas assez anciens pour
être beaux, de collections de service
à thé, etc. Une ribambelle de raisons
de ne pas traverser la Manche. Que
diriez-vous si une émission débarrassait un foyer de tous ces sacerdoces visuels ? Vous réclameriez une
subvention de l’Onu. Malheureusement, le programme dont il est question ici agit comme un pompier qui
1
2
a peur du licenciement : il n’éteint
pas totalement le feu et le laisse aller
de maison en maison pour être sûr
de conserver son emploi. Ainsi, au
lieu de prêter un camion qui irait
précipiter tout le bazar dans le cœur
d’un volcan, l’équipe de tournage les
suit à une brocante ! De cette manière, les babioles ne sortent jamais
de l’île. Avant la journée de vente
proprement dite, un expert estime
chaque objet : à chaque délestage,
le prix d’achat est comparé au prix
estimé.
Dans un genre plus radical,
House Doctor fait intervenir une
« spécialiste » qui va s’en prendre à
la maison d’un quidam (qui a tout
de même appelé le standard surtaxé
auparavant) et énoncer tout ce qu’il
ne va pas dans son chez-lui, devenu
le chez-des-millions-de-personnes.
Chez les stars sur MTV
Chez les riches, l’impudeur des
pauvres devient de l’arrogance. Sur
MTV (donc visible en France sur le
câble ou satellite), Cribs propose de
visiter les demeures de stars. Généralement, il ne s’agit pas de caravane
sans pneu à deux pas de l’usine de
traitement des eaux. Effectivement,
la demeure n’a pas de pneu et la
plage de Miami est, à sa manière,
une usine de traitement des eaux.
Ce petit rien qui fait la différence
est l’accumulation de marbreries,
de Porsches dans le garage (ressemblant à s’y méprendre à une concession), de salles de bain et d’écrans
plasmas.
Heureusement, avec la tonalité
inimitable de MTV (qui traite les stars
comme un croisement de Charlie
Hebdo et de Paris Match traiterait
les hommes politiques), cette débauche passe comme du caviar dans
une glace au champagne, c.-à-d. tout
seul, croyez-moi. Bienvenue chez
Shaquil O’Neal, Robbie Williams,…
qui font eux-même la visite. Profitez-en pour prendre au passage
quelques idées décos : où placer le
jacuzzi pour voir le soleil couchant,
comment éclairer convenablement sa
penderie grande comme la prison de
la Santé, combien faut-il de piscines
intérieures quand on a trente-huit
chambres d’amis.
En attendant, je suis en collocation dans une banlieue pourrie à une
heure du centre de Londres. Mais j’ai
déjà choisi le motif du carrelage de
ma seconde cuisine. RN
DE CAUNES ET GARCIA
LA SORTIE DU DVD DES ANNÉES DE CAUNES ET
GARCIA À NPA EST-ELLE JUSTE UN COUP DE PUB ?
PAR RAGE2000
S
alut les p’tits tapettes !!! Moi
c’est Didier, Didier l’embrouille. Pour ce numéro de
ReName, RAGE2000, vous savez la
grosse tapette, il va vous parler d’un
DVD ! Attention c’est pas le dernier
DVD de Dick que je conseille à tout
le monde mais celui de potes à moi !
De Caunes et Garcia qui s’appellent ! Enfin bon je laisse la parole à
10 < RN
...
RAGE2000 il vous en parlera mieux
que moi. »
J’espère que le discours de mon
pote Didier n’aura choqué personne.
Mais bon... Parler du DVD d’Antoine
de Caunes et José Garcia me semblait
être le meilleur moment pour laisser
la parole au plus grand fan de Dick
Rivers au monde. Et Didier il est
comme il est ! C’est pas du jour au
lendemain qu’on changera sa façon
de parler. Cela fait un mois que le
DVD est sorti mais malheureusement
le temps dispo que j’ai eu été trop
court pour faire mon article le mois
dernier. Ceci dit je vais quand même
essayer de vous faire redécouvrir
voire découvrir pour certains, Didier
ainsi que tous les autres personnages
mythiques créés et joués par Antoine
T
ÉLÉ
VISIONNAGE
de Caunes et José Garcia.
Le meilleur de Nulle Part Ailleurs.
Derrière ce DVD ce cache
avant tous une émission mythique
aujourd’hui, pour notre génération !
Que ceux qui n’ont jamais entendu
parler de Nulle part ailleurs lève
la main ! En quatorze années, cette
émission a été un tremplin pour de
nombreux humoristes aujourd’hui
reconnus. Les Nuls, Jamel, les Deschiens, Benoit Poelvoorde, Edouard
Baer, Les Robins de bois ... Tous ces
comiques sont passés par le plateau
de Nulle Part Ailleurs. Bien sûr,
ce fut aussi le cas de De Caunes et
Garcia et ce n’est pas pour rien que
ce DVD a comme sous-titre « Le
meilleur de Nulle Part Ailleurs »…
Et oui, même si ces deux-là ne sont
pas forcément les plus reconnus par
rapport aux gros poids lourds tel que
les Nuls ou Jamel (peut-être parce
qu’ils ont su faire autre chose que du
comique dans les années suivantes),
ils ne restent pas moins ceux qui sont
restés le plus longtemps à Nulle Part
Ailleurs. Antoine arrive à la deuxième année de Nulle part ailleurs pour
remplacer le trou laissé par les Nuls
et ses sketchs co-écrits avec Laurent
Chalumeau font vite mouche. De ces
années sortent les fameux personnages : Didier l’embrouille, OuinOuin (dit pine d’huître rapport à son
totem : l’huître), Raoul Bitembois,
Aquarium, Bomba et bien d’autres !
Et tous ces personnages nous les
retrouvons dans ce DVD !
collector, contenu collector.
Je n’achète pas souvent de DVD,
mais là je dois dire que vu l’objet je
ne le regrette pas ! Un sublime packaging en carton glacée, deux DVDs
remplis à raz bord et un livret rempli
de photos de coulisses tous ça pour
25 euros, je ne veux pas faire du
télé-achat mais ça mérite d’être dit.
On sent que cet objet a été fait avec
passion et ne tombe pas sous la mode
du « on prend deux-trois extraits vite
fait, on presse ça sur un DVD avec un
packaging bon marché et on vend ça
aux pigeons pour se faire plein de
thunes ». Bien sûr au final, je pense
DVD
que cela va être rentable et qu’il va
se vendre un paquet de cette petite
boîte mais cela sera surtout dû au
formidable contenu ! Il ne m’a fallu
pas moins de six heures pour tous
visionner au programme :
• Sur le premier DVD : un long documentaire d’une heure et demi revenant sur l’histoire du duo et de toutes
les anecdotes qui l’entourent ; la saga
de Didier l’embrouille avec douze
sketches et notamment le premier
qui s’est fait face à Dick lui-même ;
la saga Ouin-Ouin en six épisodes et
pour finir douze sketches « Les présidents de fan club ».
• Sur le deuxième pas moins de
trente personnages et couples joués
par Antoine et José avec Robert Denireux, Aquarium, Raoul Bitembois,
Peteur pan, Pignolo, Gérard Languedepute, Gilles Gropaquet ou Toub
et Refoule ! En plus une surprise
avec une version de NPA ou Antoine
a trompé Philippe Gildas qui fêtait
son anniversaire et s’est fait passé
pour l’invité.
Un vrai travail d’artiste !
Pour être franc, je dois dire que
j’avais un souvenir vague de ces
personnages et je les ai entièrement
redécouverts avec ce DVD. À vrai
dire, je me souvenais de l’impressionnant Didier l’embrouille mais le
reste des personnages demande une
maturité que je n’avais pas à l’époque. Et bien oui, que voulez-vous, en
1990 je n’avais que sept ans. Impossible pour moi à cet âge de prendre
pleinement conscience de la finesse
des textes joués par ces deux gaislurons. Car croyez-moi derrière cet
amas d’actions et de déguisements
ridicules, stupides et raz les pâquerettes (mais qui fait toujours autant
rire) se trouve un discours d’une
finesse ultime. Lorsque Antoine
joue le rôle de Raoul Bitembois qui
est à l’origine un personnage d’une
vulgarité infinie cela devient presque
de la poésie ! Lorsqu’il joue le rôle
de Bomba (clone de Tarzan) Antoine
utilise un discours écrit dans un
français complètement réinventé et
qui demande plusieurs visionnages
avant d’en saisir toute la finesse.
Enfin la Palme d’Or à Gérard Languedepute qui avait la particularité
de ressortir au grand jour certaines
petites phrases assassines et mesquines en rapport avec l’invité du jour
et qui traînaient dans les coulisses
du show-biz. Croyez-moi le jour où
Gérard Languedepute s’est trouvé
devant l’équipe de l’émission FrouFrou, les invitées riaient jaune.
Enfin lorsque José Garcia s’est
joint à Antoine pour jouer des personnages (à cette époque-là, José
était le chauffeur de public du plateau de Nulle Part Ailleurs), leurs
interventions sont devenues divines !
L’interprétation de José était magique. Un des derniers clowns de notre
temps. Et là, croyez-moi, il faut le
voir car c’est indescriptible !
Donc courez aller acheter ce DVD.
L’objet est magnifique (bien plus
qu’un divx tout pourri sur un cd gravé) et vous aurez chez vous un véritable documentaire historique sur la
culture du rire dans les années 90 car
croyez-moi, De Caunes et Garcia ce
n’est pas moins de ce qu’il s’est fait le
mieux ces dernières années. RN
Non n’insistez pas je boude je fais la grève des commentaires de bas de page na !
ci-dessus
Didier
l’Embrouille.
ci-contre
Langue-de-Pute.
RN > 11
SÉLECTION
MUSIQUE
1
2
3
1. TROIS CÉDÉS SINON RIEN // 2. ACHETER OU
TÉLÉCHARGER ? // 3. LIVE METAL
TROIS CÉDÉS SINON RIEN
NO 6 • LES TROIS ALBUMS INDISPENSABLES DU MOIS. DU
MÉTAL, AU CHOIX : BLACK, SYMPHONIQUE OU INDUSTRIEL
PAR CGO2
Rhapsody
Symphonie of
Enchanted Lands (2) :
The Dark Secret
Après l’EP The
Dark Secret (voir
ReName 22) sorti cet
été, le plus célèbre
des groupes de speed
metal symphonique,
qui serait en fait un
groupe de “hollywood
metal” dixit Lucas
Turilli et Fabio Lione
(respectivement guitariste et chanteur), se décide enfin
à sortir son 5ème album Symphonie of
Enchanted Lands part 2. Ça raconte
toujours la saga de l’épée d’émeraude, entamée en 1997 avec Legen-
Rammstein
Reise Reise
Après trois ans
d’attente, les teutons
de Rammstein sont
enfin de retour !
Leur dernier album,
Mutter,
sorti
en
2001, avait imposé
le groupe comme la
référence du metal
techno/industriel avec
des tubes comme Ich
will, Sonne ou encore Feur Frei (qui
se retrouve dans la BO de XXX).
Tout le monde a au moins une fois
dans sa vie entendu un de ces morceaux et rares sont ceux qui n’ont
pas aimé ! Si si, même toi le fan de
12 < RN
Bon bon d’accord puisque vous y tenez...
dary Tales. D’ailleurs si quelqu’un a
le courage de traduire tous les lyrics
de Rhapsody et faire un résumé de
l’histoire, je suis preneur !
L’album commence par une très
longue intro, toujours avec la voix de
Christopher Lee (Saroumane dans
LOTR, le comte Dooku dans Star
Wars II, ...) soutenue par des chœurs
impressionants. L’orchestre symphonique et les chœurs présents sur cet
album, dont nous avons pu avoir un
petit aperçu dans l’EP, sont très bien
intégrés à tous les morceaux. On retrouve certains titres comme Unholy
Warcry (bien meilleur que la version
de l’EP) et deux morceaux de plus de
10 minutes : Sacred Power Of Raging Winds (pratiquement inchangé)
et le très épique Erian’s Mystical
Rhymes. Je ne vais pas énumerer
tous les titres, ils sont tous très très
bons :)
Bref, cet album, avec une musique puissante, un orchestre symphonique très bien intégré et des
choeurs magnifiques qui donnent la
chair de poule, montre à quel point
Rhapsody maîtrise son style de musique. Mais (parce qu’il y a toujours
un “mais”), même si c’est un excellent album, je suis plutôt déçu par
rapport à ce que laissait présager l’EP
The Dark Secret : il n’y a pas beaucoup d’innovations, ni beaucoup de
changements, et certains morceaux
retravaillés sont légèrement moins
bons (Guardiani Del Destino chanté
en italien, rend beaucoup moins bien
que sa version anglaise sur l’EP). Et
puis où est donc passé Thunder’s
Mighty Roar ?!?
rap/rnb/ragga perdu dans cette page,
tu ne peux pas rester insensible à la
puissance phénoménale de la musique de Rammstein (c’est sûr c’est
autre chose que Matt Houston) !
Bon alors, quid de Reise Reise ?
Pour les non-germanophones, « reise
reise » signifie « voyage voyage »...
Et le moins qu’on puisse dire c’est
que du voyage, il y en a dans ce
nouvel album ! Après un début très
fidèle au style de Rammstein avec
Reise Reise et Mein Teil (le premier
single de l’album, et BO de Resident
Evil Apocalypse), le style évolue, de
plus en plus mélodique. On est bien
loin de la musique brute de décoffrage de leur premier album ! La
diversité musicale est tout simplement impressionante : des claviers
pour Dalai Lama, des guitares folks
pour Los, un petit orchestre pour
Ohne Dich, et des chœurs présents
un peu partout (Morgenstern, Keine
Lust,...) ! N’oublions pas Amerika
avec ses paroles très ironiques et
Moskau, mon morceau préféré, véritable mixe entre du bon gros métal
et de la techno russe, avec d’ailleurs
une chanteuse russe (et les paroles
en alphabet cyrillique sur le livret
de l’album).
Bref Rammstein signe là un
album plein de nouveautés et d’innovations, surement le meilleur
des quatre à mon avis, où chaque
morceau est un tube en puissance, et
qui démontre, si besoin était, que les
allemands aussi savent faire du bon
métal.
SÉLECTION
MUSIQUE
Cradle of Filth
Nymphetamine
Alors là, c’est la
découverte du mois.
Il y a encore quelques
semaines je n’avais
jamais entendu parler
de Cradle of Filth. Et
puis d’un coup, tout le
monde s’est mis à m’en
dire beaucoup de bien
à l’occasion de la sortie
de leur nouvel album
Nyphetamine, que j’ai
finalement décidé d’acheter...
Donc Cradle est un groupe de
(symphonic) black metal fondé en
1991 en Angleterre. Comme tout
ce qui est “symphonic metal”, on
retrouve des riffs lourds et puissants
accompagnés de différents instruments déchainés. Pour le côté “black
metal” c’est surtout les paroles, avec
le classique petit sticker « Parental
Advisory » sur l’album (dont l’artwork est très reussi soit dit en passant). Mais ce qui caractérise le plus
ce groupe, c’est sans aucun doute
son chanteur Dani Davey, alias Dani
Filth, qui hule et s’époumone sur
tous les morceaux. Sa voix, tantôt
sur-aiguë, tantôt très rauque, a de
quoi surprendre un non initié !
Pour la musique, que dire
d’autre à part que c’est absolument
ÉNORME ? Un petit côté trash,
un petit côté heavy, un petit côté
symphonique, le tout soigné par une
réalisation impéccable... Les titres
hymnesques s’enchaînent : Gilded
Cunt, Nemesis, Coffin Fodder, et
surtout l’excellent duo avec Liv Kristine (la chanteuse de Leaves’ Eye) :
Nymphetamine — en deux versions
(Overdose [9’14] et Fix [5’02]) et
qui est le premier single extrait de
l’album.
Je n’ai aucune idée de ce qu’en
pense les fans de la première heure,
mais pour moi qui découvre Cradle
avec cet album je suis conquis ! RN
ACHETER OU TÉLÉCHARGER ?
TELLE EST LA QUESTION. AVEC LA MULTIPLICATION DES
PROCÈS, LE PIRATAGE FAIT À NOUVEAU DÉBAT
1
2
3
PAR CGO2
D
epuis quelques temps déjà,
Outre-Atlantique, la toute
puissante RIAA (Recording
Industry Association of America),
dépose des plaintes à tour de bras et
espère surement pouvoir faire condamner à la peine capitale tous les
internautes qui “piratent” de la musique sur internet. Et maintenant voilà
que cette mode arrive en France,
sous l’impulsion de grosses maisons
de disques comme Universal Music
avec Pascal Nègre en tête. Selon
lui (entre autres), le téléchargement
illégal de musique sur internet serait
à l’origine d’une catastrophe économique qu’aucun mot n’est trop fort
pour qualifier ; on parlerait même
de “la fin de l’industrie du disque” à
court terme !
Maintenant présentons le problème autrement : pour écrire
cette rubrique “3 cédés sinon rien”
j’ai réellement acheté trois cédés,
chacun entre 15 et 20 euros. Pour
ce prix, j’ai le droit à une boite en
plastique, avec, au mieux, un petit
livret sur papier glacé d’une dizaine
de pages contenant les paroles et 2-3
photos, ainsi qu’une galette avec un
beau dessin dessus. Jusque là rien
d’exceptionnel. La première chose
que je fais c’est encoder les cédés,
pour pouvoir écouter de la musique
sur mon lecteur mp3, puis je le range
avec les autres pour ne plus y toucher avant longtemps. Conclusion :
j’ai dépensé entre 15 et 20 euros
pour environ 90 minutes de musique et une valeur ajoutée quasiment
nulle, alors que j’aurais très bien pu
télécharger exactement les memes
fichiers, les mêmes paroles et surement plus de photos sur le net pour
0 euros et sans bouger de chez moi.
Il n’y a pas besoin d’avoir fait
des grandes études pour s’appercevoir que le combat des maisons de
disques est perdu d’avance : il est
évident que le cédé présenté tel quel
est un support en déclin. Les maisons de disques devraient investir
leur argent dans la recherche plutôt
que dans des procès inutiles qui ne
feront qu’envenimer encore un peu
plus la situation. Pourquoi ne pas
commencer par baisser le prix actuel des cédés pour refleter le coût
réel de fabrication ? Pourquoi ne pas
généraliser les cédés “enhanced”
(musique + des clips, des interviews,
des vidéos live,...) ? Pourquoi ne pas
lancer des sites de téléchargement
en ligne qui ne prennent pas les
utilisateurs pour des cons avec des
formats propriétaires incompatibles
avec les lecteurs mp3 ?
Bref pourquoi ne pas arrêter
de pleurer et se plaindre sur son
sort en jurant de se venger de tout
le monde pour enfin se comporter
comme n’importe quelle industrie :
s’adapter à la concurrence, innover,
respecter et essayer d’intéresser le
client ? RN
... je vais continuer mes commentaires de bas de page inutiles.
RN > 13
NUMÉRO 23
SÉLECTION
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MUSIQUE
1
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3
LES CHROS DE LIVE METAL
À L’OCCASION DE LA SORTIE DE LEUR ALBUM, RETOUR SUR
LA DISCOGRAPHIE DE MEGADETH
PAR BLEUARF DE LIVE METAL
M
egadeth, le groupe mythique des metalheadz des
années 80 et 90, vient de
sortir un nouvel album. Forcément,
à Live Metal, on écoute et fait une
chronique. Et comme un bonheur
ne vient jamais seul, on en a profité pour chroniquer dans la foulée
2 autres chef-d’œuvres pondus par le
groupe. Si vous avez des remarques,
n’hésitez pas à nous les transmettre.
Megadeth
Peace Sells…but
who’s buying ?
bain, quelques riffs pour annoncer la
couleur, et c’est parti pour un morceau gigantesque. Impossible de ne
pas battre la mesure, tant le rythme
nous prend aux tripes. La guitare
n’est pas en reste, parfaitement calée, elle débite ses lignes claires
avec une aisance déconcertante. Et
lorsque le morceau s’énerve, difficile
de ne pas hurler en chœur « Peace
Sells ! ». C’est dur la vie de metalhead parfois.
Les pistes suivantes ne sont pas
en reste. « Devils Island » est dans
la même veine des chansons tout en
rythme, avec une basse énergique
sur laquelle viennent se greffer les
parties de guitare, lesquelles finissent par prendre le dessus et emmènent l’auditeur dans un tourbillon de
virtuosité qui laisse pantois. S’ensuit
« Good Mourning/Black Friday ».
Après un intro calme, très mélodique, on arrive dans l’œil du cyclone :
c’est encore calme, mais on sent
une tension palpable. Et ça finit par
péter, dans une gerbe d’étincelles.
On rentre la tête et on se prend ce
déluge sonore dans la tronche. C’est
ultra speed et rageur, mais c’est pour
notre bien. « I aint Superstitious » est
très bon aussi, mais sur un autre ton.
On est plus dans la rage, c’est plus
gai, presque festif dans sa manière
de débiter une quantité ahurissante
de notes. Le tout sans jamais rentrer
dans la branlette de manche telle
qu’en font les guitar heroes chiants,
attention.
Le schéma intro calme / explosion se répète plusieurs fois, mais
ce n’est pas pour autant que c’est
lassant. Au contraire, on alterne les
passages les plus rythmés avec des
intros permettant de s’en remettre et
de se préparer à la prochaine baffe
dans la tronche. Impossible de s’en
lasser, cet album est inusable. Aux
côtés de Metallica et son « Master
of Puppets », Slayer et son « Reign
In Blood », Megadeth aussi sort un
album mythique en 1986 !
correctement sous l’emprise de la
cocaïne. Le groupe revient donc de
loin. Mais fini les conneries, ils ont
réussi un magnifique come-back.
Rust In Peace est une succession de
morceaux tous aussi excellents les
uns que les autres. La vitesse d’exécution est impressionnante, les solis
ultrarapides tombent comme s’il en
pleuvait (le mythique « hangar 18 »
est une perle), un rythme diabolique
(« Rust In Peace – Polaris » ou «
Holy Wars »), la voix hargneuse de
Mustaine (« Five Magics »), tout est
réuni pour un album parfait. Le tout
mené à un train d’enfer : difficile de
quitter l’album en plein milieu, tant
on est happé par la maîtrise et la
rythmique infernale. Nous avons là
l’apogée du thrash, le genre créé en
1983 par Metallica (déjà Mustaine !)
et consorts. Il en a même signé la
mort. Cet album a fait l’effet
d’une telle bombe que plus aucun
album de thrash n’est sorti pendant
quelques années ! Metallica et Slayer
1986 – Capitol Records
Si
Megadeth
est
aujourd’hui un groupe culte, c’est en partie à cause
de cet album. Peace Sells
(son p’tit nom) est un chef
d’œuvre du thrash speedé
comme on en fait plus.
Des rythmiques d’enfer,
des solis diaboliques, des
riffs à toute épreuve ; voila
la recette de cette potion
magique.
Ca commence avec « Wake Up
Dead », toute en vitesse d’exécution
et avec la voix torturée de Dave
Mustaine, le leader du groupe. On
ne peut qu’être captivé par cette
musique. Mais c’est après que commencent les choses sérieuses, avec
le morceau éponyme. Une intro de
basse pour nous plonger dans le
Megadeth
Rust In Peace
1990 – Capitol Records
Attention chef-d’œuvre ! Cet album n’est pas
ordinaire, il fait partie des
monuments
incontournables du genre. L’album
précédent, « So Far, So
Good…So What », avait
été gâché par l’incapacité des membres à jouer
14 < RN
Attention c’est les commentaires qui sont inutiles, pas la page (d’où l’accord au pluriel)
NUMÉRO 23
SÉLECTION
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MUSIQUE
eux-mêmes ont changé d’orientation.
Comme si, ne pouvant rivaliser, les
autres groupes n’osaient plus conti-
nuer dans la même veine, laissant
la voie libre pour le power metal
de Pantera & co, qui régna pour les
Megadeth
The System has Failed
2004 – Sanctuary Records
BDE INSOMNIA
Le retour de Megadeth était attendu, il n’a
pas déçu ! Du line-up
originel, il ne reste plus
que l’inusable Dave
Mustaine, qui revient
après des années d’absence et remis d’une
blessure qui l’empêchait de jouer, et Chris
Poland, le guitariste
viré en 1986. Suite à un
feuilleton judiciaire digne de Dallas
et pour diverses embrouilles financières, on ne reverra pas les autres
membres du Megadeth mythique.
Mais Mustaine a toujours été l’âme
du groupe, chanteur et principal
compositeur. Voyons donc ce que
donne le cru 2004.
Ça y est, c’est le mois de
novembre : c’est l’hiver, il fait
froid et on se rapproche de la
fin de l’année. Mais voilà, le
temps passe, et il va falloir
trouver son stage… Qui a
déjà trouvé son stage ?
Heureusement pour ceux
qui n’ont pas encore trouvé,
une opportunité s’ouvre à
vous : le mardi 09 novembre
a lieu à l’EFREI la Journée
Professionnelle.
Pourquoi la Journée Professionnelle ?
Même en se documentant régulièrement sur la
question, il n’est pas évident
pour nous, étudiants, de
savoir en quoi consiste exactement le travail d’ingénieur,
de connaître les débouchés
possibles. De plus, le marché
années qui suivirent. Avec Rust In
Peace, Megadeth a tué le thrash.
Il s’agit d’un véritable retour aux
sources. Depuis 1990 et la suite de
Rust in Peace, on avait droit non plus
à du thrash mais à du heavy très soft
voire du rock. Cette époque semble
enfin en partie révolue. Avec des titres comme « Kick the Chair », on a
enfin droit à du bon vieux thrash des
familles qui prend aux tripes. Riffs
de tueurs, toujours aussi rapides,
on retrouve enfin la musique qui
a donné à Megadeth ses lettres de
noblesses.
Si tous les titres ne sont pas dans
cette veine, ils ne sont pas pour
autant à oublier. Avec « Blackmail
the universe » ou «I know Jack », les
paroles se font agressives et tapent là
où ça fait mal, tout en gardant une
bonne pêche. L’album semble assez
politisé, entre un titre tel une sentence, des titres comme des brûlots et la
jaquette où l’on voit tout le gratin de
l’administration Bush en train de se
de l’emploi est en constante
évolution, et bien malin est
celui qui sait ce qu’il fera
dans 5 ans !
Comment
pourrait-on
mieux se renseigner sur la
question, autrement qu’en
rencontrant
directement
les acteurs du monde
d’aujourd’hui ?
Quels sont ses objectifs ?
Les objectifs de la Journée Professionnelle sont très
simples :
- créer un dialogue qu’il
n’est pas forcement facile
d’établir dans d’autres circonstances,
- vous permettre de créer
des contacts au sein d’entreprises majeures,
- et apporter des réponses
aux questions que vous pou-
faire corrompre par Vic Rattlehead,
la mascotte du groupe.
Mais revenons plutôt à la musique. Que dire de « Back in the
Days » ? Si ce n’est pas du pur thrash
old-school, ce titre est une ode à
la grande époque du groupe, un
hommage à la rage qui les animait
à l’époque. Le tout avec une conviction dans la voix et une ampleur
dans la musique qui ne peut que nous
conquérir !
Tous les morceaux ne sont pas
des réussites, mais aucun n’est véritablement mauvais. Cet album
comblera autant les fans de la 1ère
heure que ceux qui aimaient bien
les albums plus heavy tel Youthanasia. Faisant partie des deux, je
suis personnellement comblé et cet
album tourne toute la journée, dix
ou quinze fois de suite ! RN
vez vous poser, sur des sujets
abstraits comme l’avenir de
la profession, les débouchés
et les trajets à suivre, comme
sur des sujets concrets tels
la rédaction d’une lettre de
motivation ou d’un CV.
Pour cela, des conférences vont être données dans
deux amphis en parallèle.
Pendant ce temps et entre
les conférences, vous pourrez passer aux stands des
entreprises participantes afin
de vous renseigner sur elles,
et pourquoi pas trouver un
stage ou même un emploi…
Nous espérons donc que
vous saurez tirer profit au
maximum de cette journée,
des conférences et rencontres qu’elle vous propose, et
qu’ainsi le monde du travail
vous semblera beaucoup
plus proche.
À mardi !
par Pierre d’Argoeuves,
Responsable de la Journée
Professionnelle, et Michaël
Javault, Président du BDE
Insomnia.
Et oui parceque, à ReName, on sait aussi écrire sans faute...
RN > 15
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NUMÉRO
23
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CINEMA
1
2
3
1. DANS LA GUEULE DE L’ALIEN //
2. LA SÉLECTION DU MOIS // 3. VIN DIESEL
DANS LA GUEULE DE L’ALIEN
DOSSIER • L’UNIVERS D’ALIEN AU SCALPEL… EN ATTENDANT
LA SORTIE DU FILM ALIEN VS PREDATOR
PAR BENJAMIN CHAMBON
A
u milieu des années 70,
on assiste à une émulation
étonnante de la part des
producteurs pour la science-fiction.
Nous avons eu droit à un Dune
particulièrement raté, mais en 1977,
Star Wars : un nouvel espoir sort,
c’est un triomphe, et soudain, c’est
la course aux scripts de SF. Pourtant,
à l’époque, les gens de la Fox n’ont
qu’un script original sous la paluche,
brillant mais très stéréotypé, il s’agit
d’Alien, écrit par Dan O’Bannon et
Ronald Shusett, dont le premier a
réalisé l’excellent Dark Star avec
John Carpenter, leur film de fin
d’études. Cela parle d’une bestiole
qui décime un équipage entier, c’est
série B, a priori déjà vu, mais une
scène géniale attire les gens de la
Fox, qui décident de le mettre en
chantier. Cette idée, c’est la scène de
« l’accouchement de Kane », cultissime, atroce, merveilleuse.
C’est son recueil Nécronomicon
qui attirera l’attention de R. Scott.
Cet artiste dessinera l’ensemble
des créations Xénomorphes pour
les trois premiers volets, laissant le
soin à des auteurs de SF classique
comme Moebius (cocorico !) le soin
de penser à la technologie terrienne.
Il ne faut pas oublier tout de même
les acteurs, qui, Sigourney Weaver
en tête, sont parfaits, tout en nuances ; mais c’est aussi grâce au coup
d’œil de Ridley Scott qui les laisse
réagir naturellement, par exemple
face à la scène du « cheastburster »
éclatant la poitrine de William Hurt,
scène sanguinolente pour laquelle
seul l’intéressé était averti (revoyez
la tête des acteurs en le sachant, ça
vaut le détour).
Le film est génial, angoissant,
parfois drôle, jamais ennuyeux. On
ne voit la bête que trois minutes
chrono, et pourtant elle hante le
film, nous terrifie. C’est à mon goût
le film le plus réussi, le plus brillant,
enfin celui qui fait le plus peur, car
cette peur vient des tripes, des pires
angoisses que l’on a toujours eu,
représentées symboliquement par
la peur de l’inconnu, du noir, du
complot et, enfin, de l’accouchement
désastreux. On y touche aussi à des
sujets proches de la SF d’Asimov, à
savoir le rôle des robots parmi nous,
leur approche de la conscience ; ainsi que des thèmes propres à Dick, à
savoir l’avenir d’un système au bord
de la crise.
UNE SAGA
QUASIMENT
immaculée
R
à droite
L’affiche de Alien
et son inoubliable
« In space no
one can hear you
scream. »
idley Scott, jeune réalisateur,
est choisi pour ce projet. Il vient
de réaliser Les Duellistes, primé à
Cannes, pas mal pour un premier
film... La suite est un coup de maître,
car Alien : le huitième passager va
révolutionner le cinéma fantastique,
le cinéma d’horreur, et va devenir
une référence ultime, mêlant cinéma
hitchcockien et drame moderne.
Son background travaillé et ses
subtilités, comme le sous-exploité
« Space Jokey », la race du vaisseau
écrasé du film, dont les origines sont
aussi nébuleuses que l’intrusion
des Aliens dans notre système. Les
facteurs de réussite du film tiennent
également du designer Giger, aux
sombres visions apocalyptiques
mêlant chaire et mécanique dans
ses délires hallucinés (voir dessin).
ci-contre
Le designer
Giger a travaillé
sur l’ensemble
des créations
Xénomorphes.
16 < RN
... du moins on essaye.
La suite est confiée à Cameron
Au vu du succès de ce chef
d’oeuvre, les producteurs attendent
le moment opportun pour nous en
LES PAGES
CINEMA
sortir un second. Vint la période
(années 80) durant laquelle Ronald
Reagan est président des USA, et
où les productions hollywoodiennes
vont se militariser un tant soit peu, et
porter le message de l’URSS « empire
du mal » aussi souvent que possible.
On voit aussi venir la naissance des
suites à succès : Indiana Jones et le
Temple maudit, Rambo 2, Freddy 2
puis 3, Ghostbusters 2 entre autres.
C’est donc le moment que choisit la
Fox pour lancer la pré-production de
la suite d’Alien, malicieusement appelée Aliens. C’est James Cameron,
qui ne tardera d’ailleurs pas à s’illustrer avec Terminator et Rambo II, qui
est choisi pour le projet. Il n’a réalisé
que Piranhas 2, les tueurs volants,
qui est une réussite, mais est déjà reconnu pour ses collaborations avec
Carpenter, et son goût pour la SF et
les films guerriers. L’histoire qu’il
écrit est remarquablement musclée,
il s’agit d’envoyer un corps de marines coloniaux pour dessouder du
bestiaux et sauver une colonie humaine implantée non loin du « Space Jokey » d’Alien 1. Les producteurs
adorent et donne carte blanche à James, qui exploitera une partie de sa
thématique oubliée dans Rambo II, et
intègre un nouvel élément essentiel,
une nouvelle facette de Ripley, en
faisant d’elle une mère loin de son
enfant, relation exacerbée par la
présence de Newt, orpheline rescapée d’une boucherie, qu’il lui faudra
sauver des griffes des monstres. Le
film est un chef d’œuvre d’action, le
script est énorme, et l’on a bien peur.
Il est plus gore que le premier, et
les procédés d’horreurs ne sont pas
du tout les mêmes. On en apprend
plus sur les stades d’évolution des
aliens, on découvre une splendide
et mortelle reine à travers un combat
épique, et enfin on apprend que le
complot de la société Weyland pour
capturer un spécimen n’en est qu’à
ses débuts. Le personnage de Bishop
est aussi introduit, il aura largement
sa place dans la suite de la saga.
Le film est un succès populaire, mais la presse le targue de
pro militarisme voire de film fascisant, l’histoire ne leur donnera pas
raison, nous avons là le deuxième
meilleur épisode de la tétralogie.
Suite à ce film verra l’éclosion d’un
merchandising abusé, accompagné
de comics books délirants croisant parfois plusieurs mythologies
existantes pour créer l’origine des
aliens. De cette série verra le jour
d’un épisode intitulé Alien vs Predator qui, à la manière de La Ligue
des justiciers sert de laboratoire de
test aux questions existentielles du
type « c’est qui le plus fort, l’hippopotame ou l’éléphant », à quoi, je
réponds l’éléphant, car sa force est
concentrée dans sa trompe. Nous en
reparlerons.
S. Févier impose son suicide...
À la fin des années 1980, la production décide de mettre en chantier
un troisième opus. Après un an d’essais tourmentés avec Renny Harlin,
puis le visionnaire Vincent Ward, ce
fut le brillant David Fincher, 27 ans,
tout auréolé de plusieurs vidéoclips
récompensés, qui fut choisi. Un
premier film pour lui donc, avec
pour mission de réécrire le script
de Vincent Ward et Brian Gibson,
une histoire originale de moines
habitant une planète de bois, rejetant toute forme de technologie et
cultivant un champ de blé immense
implanté au cœur de leur vaisseau.
De cette histoire étonnante restera
les pénitentiaires versés dans la religion, des codes barres derrière les
têtes, une reine portée par Ripley, et
le personnage de Clemens, glacial et
réconfortant à la fois. La Fox a tenté
de diriger de main de fer le film en
réécrivant parfois l’histoire au jour
le jour, Fincher gérant comme il a pu
une deadline insensée, des contraintes impossibles et une fin pas écrite,
(car trois fins furent tournées, et, à
la demande de Sigourney Weaver,
celle de son suicide fut choisie,
fermant à jamais la dernière page
du cycle d’Alien). Le film est torturé,
on sent clairement que tout ne s’est
pas déroulé correctement, de par la
disparition prématurée des personnages créés par Scott dans le 2, en
passant par l’arrivée de l’Alien, la
relation de Ripley avec Clemens,
et l’oubli du prisonnier attaché, ces
éléments témoignent d’un manque
de maîtrise de l’histoire. Pourtant
le film est très attachant, le plus
sombre. Les personnages sont des
tueurs, des violeurs, et les seuls
points d’attache de Ripley sont un
néo-chrétien fascisant, associé d’un
chirurgien sadique multi criminel.
Chaque plan innove, Sigourney
Weaver donne incontestablement
sa meilleure prestation, ce qui fait
que ce n’est pas un mauvais film,
mais une œuvre incomplète, finie à
la truelle. Reste le génie de Fincher
pour ce plan « à la première personne » qui en inspirera plus d’un,
la fameuse scène du face à face, et le
rattachement tardif au background
D’ailleurs à ce propos pendant que j’y pense je dédicace ce bas de page à Monsieur Soma...
ci-dessus
Sigourney
Weaver (dans
le rôle de Ellen
Ripley) contrôle
la partie.
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23
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CINEMA
DANS LA GUEULE
DE L’ALIEN
SUITE
originel, à la fin,
pour dévoiler les
origines de Bishop.
Il faut voir la version Director’s Cut
douloureusement restaurée en DVD
pour se rendre compte du génie de
Fincher, et se délecter des scènes
outrageusement « perdues » par la
production.
...et revient en femme-alien
En 1997, c’est Alien, la résurrection dans tous les sens du terme.
Sigourney est contactée pour re-signer, mais le dossier est magnifique,
puisque c’est le duo Jeunet-Caro qui
s’occupe du bébé, que Winona Rider
et Ron Perlman sont de la partie.
Alors Sigourney signe avec un droit
de regard et de modification sur le
scénario. Son personnage est encore
une fois différent, puisque c’est en
hybride femme-alien qu’elle va évoluer au long du métrage. Le scénario
AU FIL DE L’
I
histoire
l faut savoir que l’histoire d’Alien
vs Predator se déroule au XXe siècle, et conte une partie de la vie d’un
certain Charles Bishop Weyland,
milliardaire à l’origine de la compagnie Weyland-Yutani des films.
Voici une chronologie qui permettra
sans doute d’éclaircir l’univers…
2004 – Décès de Charles Bishop
Weyland
2050 – Fusion des compagnies
Weyland et Yutani, découverte du
est délicat puisqu’il s’agit de recréer
l’alien, et Ripley. Le film est magnifique esthétiquement, proche de La
Cité des enfants perdus toujours de
Jeunet, les acteurs sont excellents,
les dialogues sont géniaux, mais...
cela sent le film pop-corn à soussous. Trop de plans nous font distinguer la bête, ce qui nuit à la terreur
instaurée dans les trois premiers
volets, mais certains aspects comme
le retour sur Terre, le personnage
joué par Perlman ou Winona Rider
donne suffisamment de gothique,
d’ambiguïté, pour exciter l’appétit
pour cet univers. Si c’est le moins
bon des quatre, celui qui se recycle
le moins (mêmes thèmes, points de
scénarios récurrents), cela reste un
bon Alien tout de même, violent et
léché, mais il n’est plus tout à fait
terrifiant à point.
Paf, voilà une tétralogie exceptionnelle, à caser à côté de la trilogie
classique de Star Vars, de celle du
Parrain et d’Indiana Jones. Le 5 est
sans doute en route, et on annonce un
retour possible de Cameron, qui sera
un ex-retraité d’Hollywood après
ses 2 plus grosses daubes (Titanic et
Les Fantômes du Titanic). James dit
qu’il est motivé pour effacer l’erreur
du 3 (sic). Scott est aussi annoncé, il
vient d’enchaîner Gladiator et Black
Hawk Down, il y a pire. On annonce
un retour de Sigourney qui produirait et jouerait (droit de regard sur le
film en prime), de Winona et de Ron
Perlman (j’adore), et on annonce
peut-être Shwarzenneger, et là je
commence à douter... Aux dernières
nouvelles, la Fox souhaiterait clore
la série par celui qui l’a initiée, et
Scott répond qu’il est intéressé,
évidemment, mais surtout pour
soulever les questions sans réponses
du premier, à savoir les origines des
aliens, du « Space Jokey », et la manipulation initiale de la congrégation
Weyland... Affaire à suivre.
sublumninique, début de la technologie droïd, les humains commencent
la colonisation de la galaxie.
7 janvier 2092 – Naissance d’Ellen Ripley
2100 – Création d’une colonie
minière sur Thédus du système
d’Epsilon Reticuli
2120 – Le lieutenant Ripley s’engage à bord du Nostromo
3 juin 2122 - l’ordinateur central
réveille l’équipage près de la planète
LV426 d’où il aurait repéré un signal
d’alerte d’origine extra-terrestre.
Suivent les événements contés
dans le film Alien (en français,
Alien, le huitième passager)...
de gros progrès en électronique, ce
qui permet le lancement de nouveaux
droïds encore plus perfectionnés.
La station Gateway est construite
au bord de la frontière. Pendant ce
temps la compagnie Weyland-Yutani
déclare le Nostromo perdu.
2177 - La fille de Ripley meurt
d’un cancer à l’âge de 63 ans.
Mars 2179 – La capsule de
Ripley est découverte. Ellen est
recueillie à bord du Gateway, passe
devant une commission du Weyland,
et est déclarée instable. Son grade
est annulé, et les événements qu’elle
décrit sont ignorés. Ellen apprend
qu’une colonie de terraforming
« Hadley’s hope » a été fondée sur
Acheron (LV426), avec pour objectif
de rendre l’atmosphère respirable.
La balise du « Space Jokey » a cessé
d’émettre, mais après analyse du dossier de Ripley par la compagnie W-Y,
Russ et Ann Jordan sont envoyés sur
les plateaux près du vaisseau endommagé pour faire des relevés, un facehugger se fixe sur Russ Jordan qui
est ramené à la colonie. On se doute
de la suite, Gateway ne reçut plus
de nouvelles de la colonie et décide
Finalement,
Ellen
Ripley
////////////////////////////////////////////////////////////////////////// s’échappa dans sa capsule de sauveWeyland-Yutani
Énorme conglomérat
galactique possédant des
activités de colonialisme.
Fondée par Charles Bishop Weyland au XXe siècle, sa politique est de ne
reculer devant rien pour
conforter son commerce
spatial, et de trouver de
18 < RN
nouvelles technologies,
quitte à sacrifier des vies
humaines. Au cours des
décennies, la puissance
économique de la société
n’a cessée de croître pour
aller jusqu’à être très
influente auprès des marines coloniaux.
tage, fit exploser le Nostromo, et détruisit l’alien non sans mal. Dernière
survivante d’un équipage de huit
personnes, elle reprit son voyage en
hibernation. La balise du Narcissus,
la capsule de Ripley, cesse d’émettre,
et atteint la frontière.
Milieu du XXIIe siècle - la technologie permet d’avancer 10 à 15 fois
plus vite dans l’espace, on fait aussi
... qui nous a écrit une super lettre d’encouragements...
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CINEMA
d’envoyer un corps expéditionnaire
pour sauver les survivants.
Suivent les événements décrits
dans Aliens (en français Aliens, le
retour)...
Mais un œuf a été pondu dans le
Sulaco, et la fuite de son occupant
force l’ordinateur de bord à évacuer
le personnel à bord. La capsule atterrit violemment sur Fiorina 16, une
planète pénitentiaire où des forçats
détraqués sont chargés de surveiller
un complexe minier à l’abandon.
Suivent les événements décrits
dans Alien 3...
Le pénitencier est fermé définitivement, vendu à la casse, et des
échantillons de sang de Ripley sont
récupérés.
Fin du XXIIe siècle - Morse, le
seul prisonnier survivant, écrit un
livre dans lequel il relate l’arrivée
du diable incarné, décimant les
pécheurs. Le livre fut interdit à sa
sortie par le corpuscule WeylandYutani.
Vers 2350 - L’industrie des synthétiques commence à décliner, pour
revitaliser la première génération,
on en crée une seconde fabriquée
par les droïds eux-mêmes. Mais
cette génération autonome (appelés
ALIENS,
ET
C
« Autons ») se rebelle. Les humains
les déciment alors, et seuls quelques
spécimens échappent à la boucherie.
2356 - Les échantillons d’Ellen
Ripley sont retrouvés (177 ans après
sa mort).
2371 - Le docteur Wren réunit
les fonds pour permettre le clonage
de Ripley, et recréer des Aliens pour
les contrôler à des fins militaires.
Les expériences sont affectées au
centre militaire USM Auriga 2.
2379 - Le premier clone de Ripley est réalisé.
Janvier 2381 – L’équipage d’un
vaisseau de remorquage est capturé
par les équipiers du vaisseau Betty.
En même temps, le huitième clone
de Ripley est réalisé, et c’est enfin
une réussite, dont la reine est extraite
avec succès.
Suivent les événements décrits
dans Alien, la résurrection...
La station USM Auriga, qui était
programmée pour revenir sur terre,
s’écrase en Afrique du Sud, inhabitée alors. Ellen Ripley atterrit enfin,
et redécouvre la terre qu’elle a abandonnée pour ce cauchemar.
Le cinquième épisode contera
ce retour, et introduira la nature de
la présence des aliens dans notre
violent, pouvant traversant plusieurs
cloisons sans problèmes avant de se
figer brutalement.
morphologie
cycle de vie
omportement parlant, les aliens
s’organisent en « ruches » autour
d’une reine, et communiquent par
esprit de groupe. Leur particularité
vient de leur mode de reproduction
qui leur interdit de se passer d’une
autre espèce. De ce fait, cette race
est particulièrement sédentaire, et
possèdent des facultés de prédation
hors du commun, ainsi que d’excellentes facultés d’adaptations.
Le point commun entre tous les
stades d’évolution des aliens est l’acide qui les compose, extrêmement
Un locataire attachant
Tout d’abord il nous faut une
reine qui pond de gros œufs qui
renferment chacun un embryon
arachnoïde capable de féconder efficacement n’importe quel corps. Ces
système. La production laisse entendre un voyage vers une autre
planète, celle des Space Jokeys ou
des Xénomorphes tout simplement.
On assistera sans doute à un bouquet
final très musclé, et non sans risque,
artistiquement parlant.
//////////////////////////////////////////////////////////////////////////
Ellen Ripley
Jouée par Sigourney
Weaver. Le lieutenant
Ripley est un personnage
complexe parce que forgée par la terreur qu’elle
vit depuis quatre films.
Elle a vécu toutes les situations, d’amante à mère
en passant par soldat et
victime, toujours de façon
brusque et extrême. Dans
le quatrième épisode,
Ellen Ripley a quasiment
fusionnée avec son pire
cauchemar. Globalement
c’est un leader naturel
possédant de fabuleuses
facultés d’adaptation.
Bishop
Joué par Lance Eriksen dans les trois films
dans lesquels il apparaît.
Charles Bishop Weyland
est le créateur de la compagnie Weyland, et fera
une apparition dans Alien
vs Predator. Plus tard, la
compagnie Weyland-Yutani produira des robots
dont une série ressemblera au créateur et portera
son prénom « Bishop ».
Un de ces modèles sera
officier médical à bord
du vaisseau de Aliens, et
se comportera honorablement (ce qui n’est ici
pas une règle chez les
droïdes). Le conglomérat
W.-Y. utilisera un autre
modèle de Bishop dans
Alien 3 pour tenter de
raisonner Ripley, et de
récupérer la reine qu’elle
porte.
œufs semblent être très résistants au
temps, comme le témoignent ceux
trouvés dans le « Space Jokey »,
abandonné depuis des semaines, et
possèdent des facultés sensorielles
permettant de mettre en activité le
« face-hugger » si nécessaire.
Les bébêtes contenues dans les
œufs sont composés de dix longs
doigts organisés symétriquement
autour d’un corps mou, ainsi que
d’une queue d’un bon mètre de
long. Ces « face huggers » font la
taille d’un visage humain. Ils utilisent leur grande vitesse et leur
petite taille pour se fixer sur la tête
de la proie avec leurs pattes, qu’ils
alimentent ensuite en oxygène et
en anesthésique. Un embryon est «
pondu » dans le corps de la victime,
... et que je remercie pour ses conseils (même si on essayait déjà d’en appliquer la plupart)
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CINEMA
DANS LA GUEULE
DE L’ALIEN
SUITE
ci-contre
Précisons qu’un
alien bave
énormément.
embryon qui passera
plusieurs heures au
chaud avant de vouloir s’échapper. Il est
difficile de retirer ce
pondeur, car bourré d’acide, il menace également d’étrangler le pauvre
bougre avec sa queue.
Enfin la bête est prête, et le « face
hugger » tombe raide mort. La victime semble aller mieux, mais ce n’est
qu’une question de minutes (ou, pour
une reine, quelques dizaines d’heures) pour que son hôte se manifeste
et éclose. Il semble que le choix soit
fait instinctivement par les embryons
de devenir une reine ou un soldat.
Dans le dernier cas, le nouveau né
« chest burster » fait un 60 centimètres de haut, est assez vulnérable.
Quatre ou cinq heures plus tard,
l’alien a atteint sa forme adulte après
une ultime mue. Son instinct sera
alors de ramener des otages vivants
à la ruche pour être fécondés, ou
en l’absence d’œufs et de reine, de
fabriquer un cocon avec, ce qui a
une conséquence encore inconnue,
mais on suppose que cela permet de
ne pas briser le cycle de vie. L’alien
tuera tous ceux qui représentent
une menace à son expansion, mais,
prédateur intelligent, il utilisera
plutôt la ruse et la pénombre pour
réaliser son œuvre. Ses armes sont
une vitesse hors du commun couplée
à une excellente agilité, des griffes
acérées, une queue mortelle, et une
double mâchoire puissante capable
de venir à bout de n’importe quelle
boîte crânienne. La morphologie est
souvent la même, avec ce crâne longiforme, cette couleur sombre, ces
bras osseux et la queue, mais cela
dépend aussi de l’animal utilisé pour
la reproduction qui influera sur la
taille, le comportement, la couleur,
et la forme du crâne, de la colonne
dorsale : dans chacun des films, nous
avons droit à un nouveau modèle. A
noter que l’incubation d’un prédator
par un alien donne un « prétorien ».
Alien VS
Predator
doubles griffes Wolverine Style et
la lance le boomerang-tranche-tête
complètent l’arsenal. L’autre particularité est le mini ordinateur greffé
dans le bras, commandant les armes,
la vision adaptée par le casque, ainsi
que les signes vitaux. La combinaison d’un prédator leur permet de
devenir invisible, ce qui est plutôt
pratique il faut l’avouer. Quand un
prédator est mourrant, il active son
système d’autodestruction, qui ne
déclenche rien de moins qu’une mini
explosion nucléaire.
Le sens de l’honneur guerrier
est présent chez les prédators qui
préférera s’attaquer à aussi fort que
lui, aux personnes dangereuses. Si
un adversaire vient à lui forcer le
respect, il refusera de l’éliminer ridiculement pour lui proposer un duel
plus équitable, parfois même à mains
O
n ne sait pas grand chose des
prédators, si ce n’est qu’il
existe une grande tradition de rite de
passage à l’âge adulte pour chacun
d’eux, ce qui occasionne des raids
safaris solitaires sur d’autres planètes, comme la terre. Un prédator est
un humanoïde de plus de 2 mètres de
haut, de corpulence très respectable.
Sa tête coiffée d’un masque est horrible, sa bouche est munie d’appendices qui la couvrent, ainsi que d’énormes crocs. La technologie prédator
est très avancée : ils se déplacent en
vaisseaux spatiaux, et leurs armes
vont du canon laser à l’épaule, aux
20 < RN
La reine s’immobilise pour pondre
La reine est la pondeuse de la
race alien. En mode « pont », elle
possède un appendice-membrane
qui finit de concevoir les œufs et les
guider vers la sortie. Ce mode est
très handicapant, à l’instar des fourmis, l’immobilisant pratiquement.
Cela dit, elle peut en cas extrême
s’en dissocier, pour s’échapper ou
sauver sa portée, car la protection de
la portée d’œufs est la priorité d’une
ruche d’aliens. La reine fait plus de
Bon avec tout ça j’ai perdu le fil moi, on en est où ?
six mètres de haut, est morphologiquement identique à un chasseur,
mais plus recroquevillé sur ses immenses jambes.
On ne sait rien du mode de contamination, mais on imagine que
la technologie alien est inexistante.
On imagine mal une planète entière
peuplée d’alien du fait de leur mode
de reproduction, c’est pour cela que
les cerveaux les plus pervers y voient
le fruit de manipulations génétiques,
œuvre des « Space Jokeys », des
humains, ou… pourquoi pas des
Prédators ?
nues, sans armure ni masque.
Le premier film signé John McTiernan (Die Hard 1 et 3, Basic, à
la poursuite d’Octobre rouge…) est
une curiosité qui a son style et son
ambiance unique, tout en épousant
les clichés du film d’action de l’époque, époque où Shwarzy ruisselant
de sueur soulevait des 3 tonnes à
mains nues, gros plan sur le biceps.
Le second film (avec Danny Glover)
est plus anecdotique sans être trop
nul, et se déroule à Los Angeles. La
seule chose à noter est la présence
dans un des vaisseaux spatiaux, à
côté d’autres trophées, d’une tête
d’Alien. Troublant, annonciateur ou
clin d’œil ? Moi j’opte pour la troisième solution.
La rencontre
L’idée d’Alien vs Predator vient,
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CINEMA
je l’ai dit plus haut, des comics
écrits après la sortie d’« Aliens ».
Ce n’est qu’il y a plusieurs années
que le studio Raven Software nous
a sorti le jeu vidéo dans lequel on
se faisait affronter Marines, Aliens
et Predators. La particularité de ce
jeu était son manque d’équilibre, et
tant mieux, car cela permettait des
chasses 4 marines/1 seul alien vraiment sensationnelles. L’ambiance en
réseau était inimitable. Son successeur était bien mieux en solo, mais
rééquilibrait les espèces, ce qui est
vraiment dommage. Sinon au niveau
des scénarii, c’est n’importe quoi.
L’idée d’un film est plus ancienne
mais a toujours été freinée par la
réussite de la licence Alien, et le
refus catégorique des acteurs pour
jouer « dans un truc aussi débile
qui ne servira qu’à salir l’image de
la saga » dixit Sigourney Weaver
herself. Finalement, il a fallu qu’un
grosbill comme Paul Anderson décide de faire joujou avec des bébêtes
pas gentille, et nous ponde le film
qui arrive chez nous en novembre.
Donc voilà enfin le verdict, mettons-nous en situation :
Alien vs Predator
4/10
Les predators reviennent faire joujou avec
une reine alien enfermée dans une pyramide
en antarctique, mais ils ont besoin des humains
pour compléter la chaîne alimentaire Alien, ce
qui ne manque pas de mettre un peu de piquant
dans la chasse. Paul W. Anderson, avec un
certain plaisir communicatif, joue avec les bestioles les plus abjectes de l’univers de la Fox.
L’objectif est évidemment commercial, avec
deux belles licences remises dans les startingblock, de quoi vendre quelques figurines et des
Dvds, ce que vous ne devriez pas vous priver
de faire. Tout de même, le résultat, s’il n’est
pas trop mauvais, est très mitigé. Parce que ce
que nous avons ici ferait un excellent troisième
épisode de Predator. Ces guerriers sont mis en
scène avec brio, grande classe, et respect des
règles. Bon ça n’est pas non plus du McTiernan, mais on ne peut pas tout avoir. Deuxième
constat, j’ai beaucoup pleuré. Oui, parce que les
aliens sont à chier : ils sont moches, avec des
dents pas possibles, une reine-tyranosaure handicapée… et notre ami Anderson pas foutu de
faire un plan correct pour ces aliens. Parce qu’il
y a une façon de faire avec les bébés de Giger,
on ne peut pas se permettre de voir un œuf moche s’ouvrir machinalement pour faire sortir un
face-hugger même pas effrayant ! et que dire de
cette perforation de poitrine sans âme ! C’est
une honte madame, oui, monsieur. J’en fait
beaucoup, mais c’est vraiment très raté, l’esprit
n’est jamais là, dans aucune séquence, et surtout pas dans le comportement de ces aliens-là,
méconnaissables. Troisième point, le tout est
aseptisé, pas de mort violente, d’écorchage…
Au pire on a le droit à une giclée de sang sur
la neige, argh maman. Ah oui, mais monsieur
Anderson… Monsieur Anderson, il fallait
prendre la pilule rouge, parce que là, c’est mou
du genou, pas très ambitieux, et on voit bien que
tu préfères les prédators : c’est pas bien !! Bon,
le film est quand même assez distrayant - on a
plaisir à revoir ce cher Lance Henriksen – mais
ça fera pas avancer le schmilblick.
Un film de Paul W. Anderson avec Sanaa Lathan, Lance
Henriksen…
CINÉ-CURE
1
TOUT PLEIN DE FILMS CRITIQUÉS DANS CETTE NOUVELLE
SALVE POUR CHOISIR SES SORTIES
3
2
PAR BENJAMIN CHAMBON
O
ctobre, ce sont les premiers
jours de pluie, les cœurs
grossis par la nostalgie des
beaux jours, des ballades romantiques et des corps bronzés sur les
vastes plages de Normandie… Les
salles obscures, elles, restent obscures, et continuent de nous abreuver
d’émotions : histoires de trahisons,
de vengeances, d’amours passionnés,
romantiques ou fusionnels, ces sensations nécessaires nous permettent
de traverser les époques, en laissant
derrière nous quelques traces de l’air
du temps, d’un certain miroir de nos
pensées, de nos sentiments. En plus
d’un dossier trépidant sur l’univers
d’Alien, ReName te propose une visite guidée d’un mois de ciné, mois qui
aura vu Eternal Sunshine… souffler
à la dernière seconde le Rename
d’Or d’Octobre au Long dimanche
de fiançaille (de Jean-Pierre Jeunet),
désigné de justesse devant le magnifique Genesis.
Old Boy
7,5/10
Grand Prix du festival de Cannes. Très librement inspiré d’une
bande dessinée, ce film Coréen explore les mécanismes de l’âme face
à l’atrocité de la fatalité engrangée
par une vengeance implacable et
sadique. Oh Dae-Soo se fait kidnapper, et reste quinze ans enfermé
dans une chambre banale, sans contact humain, avec seule la télé pour
l’instruire. On ne peut être insensible
au film : les thèmes sont ignobles,
Ah, les pages cinéma ! Mais dit donc, j’espère que tu as TOUT lu avant d’arriver jusqu’à cette page ?
RN > 21
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NUMÉRO
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CINEMA
CINÉ-CURE
SUITE
les images d’une
rare violence, le tout
traité avec beaucoup de noirceur et
de surréalisme. Ce
film vous prend aux tripes et vous
descend avec lui aux enfers, malgré l’omniprésence des intonations
coréennes de la VO, insupportables.
Désagréable, puissant, poignant.
De Park Chan-Wook avec Choi Min-Sik, Yoo
Ji-Tae…
ci-dessous
Denzel
Washington
et Cristopher
Walken se
demandent si
ReName va bien
noter leur film.
Man on fire
7/10
Remake du classique éponyme,
Man on fire ne manque pas de
style. Il s’agit de l’histoire de John
Creasy, un ancien agent du FBI qui
débarque à Mexico pour se lancer
dans une carrière tranquille de Bodyguard. Mais Pita, la gamine qu’il
protège (très émouvante et sincère
prestation de Dakota Fanning), se
fait kidnapper par une sombre
bande de ripoux dont les huiles sont
protégées par l’ignorance de leurs
subordonnés. Seulement, Pita était
devenue la nouvelle raison de vivre
d’un homme décomposé, ce sera sa
seule préoccupation jusqu’au bout, et
Creasy va se transformer en implacable machine à démanteler, venger,
savoir, détruire et tuer. Le scénario
nous réserve quelques surprises et
la mise en scène ne manque pas de
panache et d’effets complexes, notamment un montage fin, saccadé,
ciselé… et c’en est presque d’autant
fatiguant que le film est long. Pas
de perfection ici donc, juste un film
torturé comme son thème. Il faudra
penser à garder un œil sur le petit
frère de Ridley Scott, Tony Scott,
assurément doué.
De Tony Scott avec Denzel Washington,
Christopher Walken, Dakota Fanning, Mickey
Rourke…
22 < RN
Resident Evil : Apocalypse 5,5/10
Paul W.S. Anderson passe la
main à un ami pour réaliser ce
second épisode inspiré du célèbre
jeu vidéo. On avait laissé Alice aux
mains de mystérieux scientifiques à
la fin du premier opus, on nous l’a
rendu boostée aux hormones, Laracroftisée pour la tenue, et implacablement létale. Cette fois-ci le virus
zombifiant est en train de transformer Racoon City en ville fantôme, et
les responsables d’Umbrella Corp.,
auteurs du désastre, prennent la décision de fermer la ville et de raser
le site à grand coup de centrale nucléaire qui pète. Ils utilisent au préalable un Nemesis - sorte de mécanisation de l’autre rescapé du premier
film, monstrueusement transformé
par sa mutation, armé d’un lanceroquette et d’une sulfateuse – pour
commencer à faire le ménage. Mais
un des chefs d’Umbrella veut sauver
sa fille coincée dans la ville, ce qui
laisse une chance à notre bande de
héros. Bon film d’action, maigre film
de zombies, cette adaptation des RE
2 et 3 laisse un peu sur sa fin : une
ville infestée de morts-vivants aurait
dû être un terrain de jeu facile pour
foutre les pétoches à n’importe qui
pendant deux heures. Le résultat,
à défaut d’être oppressant, est au
moins distrayant. Vivement le retour
de Romero.
D’Alexander Witt avec Milla Jovovic, Sienna
Guillory…
Gang de requins
5,5/10
Dreamworks et Pixar font tous
les deux des films d’animations, mais
pas de la même façon. Dreamworks
a toujours assumé ses créations
comme reposant sur des hommages,
clins d’oeils et contre-courants :
quoi qu’il en soit, l’objectif est de
rattacher le spectateur à des concepts
assimilés – alors que Pixar construit
plutôt ses films sur un récit original,
pour éventuellement y greffer des
clichés. Ici, nos amis Spielbergiens
ont tentés une pirouette, puisque
les deux techniques sont présentent
à travers deux univers distincts : le
monde des requins, hommage et parodie des films de gangsters (Le par-
Tu serais pas en train de lire juste les commentaires de bas de page là quand même ?!?
rain, les Soprano, Mafia Blues…), et
le monde des poissons, imaginé à la
sauce Disney, avec des personnages
100 % inédits, une ville chiadée et
musicale, comme dans les dessins
animés traditionnels. Le résultat est
mitigé. Les requins sont excellents,
hilarants avec une bonne dizaine
de scènes bien vues, des dialogues
toujours justes, pinçants. Les poissons sont plutôt moches, pailletés
chantant un insupportable R’n’B,
et surtout cools et funs à en vomir.
Une morale baveuse, larmoyante et
envahissante (soit toi-même, pouêt
pouêt…) finit de me faire penser
qu’à vouloir trop plaire à tous, Gang
de requins s’est saboté, une première
pour un film d’animations.
De Bibo Bergeron, Vicky Jenson et Rob Letterman avec les voix de Will Smith, Robert de Niro,
Renee Zellweger, Jack Black, Angelina Jolie…
Arsène Lupin
4,5/10
Challenge difficile pour notre ami Salomé dans sa tentative
d’adapter La comtesse de Cagliostro (et L’Aiguille creuse également)
de Maurice Leblanc : le récit n’est
pas des meilleurs, cette genèse ne
transpire pas toutes les forces du
personnage, mélange surnaturel et
considérations terre-à-terre, et ce
n’est pas simple. Arsène est donc le
fils d’un cambrioleur de grand talent,
bluffeur dans l’extrême, et d’une
dame tranquille, malicieuse. La
mort de papa Lupin va bousculer la
destinée de notre héro, qui va suivre
les traces paternelles, de façon très
brillante, jusqu’à désamorcer le piège géant sur deux génération qu’était
devenue sa propre vie, pimentée par
une femme multi-centenaire, et son
âme sœur, en stand-by, véritable
juvénilisation de sa mère. Première
partie de film extrêmement fastidieuse et longue à se mettre en place,
bourrée de boulettes, sans doute
atteinte d’une grande hâte, de la
part du réalisateur, d’en arriver à sa
seconde partie (alors beaucoup plus
enlevée, rythmée, réussie). L’échec
du premier acte tient beaucoup d’un
manque de souci du détail que de talent pur, car les acteurs sont magnifiques (Pascal Greggory en tête, mais
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CINEMA
Romain Duris ne déjoue pas non
plus), et la réalisation soignée. De
manière globale, même si le film est
intéressant par beaucoup d’aspects
(le calvados est en toute objectivité
le plus beau département de France),
il est desservi par une histoire qui se
découvre elle-même. Le résultat est
forcément laborieux.
De Jean-Paul Salomé avec Romain Duris,
Kristin Scott Thomas, Pascal Greggory…
L’enquête corse
7/10
Au début c’était une bande dessinée de Pétillon éditée en 2000.
Après une réécriture par Christian
Clavier pour lui-même, on pouvait
s’attendre au pire : une faible Poirade, du jacquouille ou du jacquard,
les motifs d’inquiétudes sont légions,
d’autant que l’on touche au folklore
corse, propice aux gras clichés et aux
blagues de supérettes (qui explosent,
bien entendu). Globalement, c’est
une satisfaction. Parce que, pendant
la première partie du film au moins,
l’esprit de la BD est presque là, et que
dans le fond, le film est plutôt un
hommage sympa à l’esprit corse. Le
détective privé Jack Palmer, incarné
sagement par un Clavier pour une
fois agréable à l’écran, se voit refiler
une mission bidon par le préfet de
corse dans la seule optique de trouver Ange Léoni (Réno tranquille,
l’accent corse dans la poche), parrain
des actions indépendantistes corses.
L’objet ici est l’intégration (pardon,
l’accueil) du personnage dans ce
folklore étrange, ces modes de vie
hors du temps. Les gags ne sont pas
envahissants, suggérés, et, globalement, on se délecte d’un gentil film
sympa. La deuxième partie est moins
uniformément bonne, avec des séquences émotions pas forcément du
meilleur goût, si ce n’est que Caterina Murino est décidemment une bien
jolie plante, avec des faux airs de
Monica Belucci, et que voir Clavier
en simili beau gosse, je me gausse.
D’Alain Berberian, avec Christian Clavier,
Jean Reno, Caterina Murino…
Le carton
6,5/10
L’adaptation de ce gros succès
théâtral ressemble forcément à une
Eternal Sunshine of the spotless mind
9/10
Vous rêviez de voir Jim Carrey sobre, juste et terrifiant ? Depuis Man on
the Moon, il ne nous avait pas sorti ce grand jeu qui fait de lui un formidable
acteur dramatique. Sur un scénario du brillant Charlie Kaufman (Dans la
peau de John Malkovich…), Michel Gondry raconte, de façon stupéfiante
et créative, comment Clémentine va effacer Joel, et comment Joel va, contraint et forcé, tenter de faire pareil. Mais son cerveau résiste. Finalement, on
assiste à une démonstration unhappy/happy, une victoire de la nécessité de
l’autre sur la médiocrité d‘un couple qui sombrera éternellement dans la routine. Un film nécessaire, où le singularisme du traitement de chaque scène,
l’implication des acteurs fusionnent avec le concept principal, Joel fuyant ses
souvenirs pour en retenir l’essentiel. ReName d’or.
De Michel Gondry avec Jim Carrey, Kate Winslet, Kirsten Dunst, Elijah Wood…
adaptation de pièce. L’ambition n’est
donc pas tant dans la réalisation que
dans la vitesse des enchaînements
de situations et des gags. L’histoire,
c’est une bande de potes feignants au
possible, hauts en couleurs, qui vont
tenter d’aider un gars pas foutu de
s’organiser (Vincent Desagnat très
étonnant) : il n’a plus que quelques
heures pour rendre nickel son appartement avant l’état des lieux, bah oui,
il avait zappé l’affaire. Viennent se
greffer plusieurs sous intrigues : un
des acolytes est un tombeur siesteux
qui n’assume pas (Bruno Salomone,
je suis fan), dont la maîtresse de
la nuit dernière n’est autre que la
fille du proprio ; pendant ce temps
l’homo de service ramène un top
model polonais pour faire des photos ; et le héros doit aller chercher sa
mère en voiture (qu’il n’a pas), une
fois le déménagement (qui n’avance
pas) terminé. C’est vif, piquant, très
drôle, même si on a l’impression que
ç’aurait pu l’être encore davantage si
le script était vraiment maîtrisé, et
la mise en scène un peu plus audacieuse. Reste un excellent moment
de comédie, on prend.
fait, cet écrivain met dans ce train
toutes sortes d’évènements qu’il a
vécu lui-même, faisant une sorte de
bilan personnel. En toute objectivité,
le film manque de rythme, même si
la BO est assez remarquable. Wong
Kar Waï apparaît ici assez maladroit : malgré de bonnes idées et une
atmosphère sympathique, l’ensemble
est assez désordonné, et trop peu homogène pour que l’on reste scotché
à son fauteuil pendant tout le film,
dommage. (J.-M. Chambon)
ci-dessous
Dis « bonjour » à
ton ancêtre.
De Wong Kar Waï avec Tony Laung, Gang li,
Zhang Zihi, Maggie Cheung…
Genesis
8/10
La vie, tout simplement, du premier atome à la mort, et la restitution
de ces atomes à la terre sur fond de
conte africain qui laisse l’imagination s’envoler. Avec tout le respect
qu’on lui doit, Microcosmos fait pâle
figure face à l’alchimie quasi-parfaite créée ici : les images s’enchaînent
merveilleusement sur une orchestration exceptionnelle, un modèle de
justesse et d’homogénéité. On en
De Charles Nemes, avec Vincent Desagnat,
Bruno Salomone, Fred&Omar, Emilie Chesnais, Armelle Deutsh…
2046
4/10
Fin 1960, dans un hôtel HongKongais (mmh ! ça sent bon la japoniaiserie), un journaliste écrit un
roman de SF intitulé 2046. Ce livre
en question raconte la vie de gens
partis en train, pour l’année 2046
– le voyage promet d’être long. En
D’un côté je suis flatté, ça veut dire que mes commentaires sont interressants...
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CINEMA
CINÉ-CURE
SUITE
1
2
3
vient à se demander
quand Bruno Coulais nous décevra !
Les rythmes et les
fresques sont savamment choisis, rien ne semble de trop.
La grande nouveauté est la présence
de ce charismatique conteur africain
qui nous aide à suivre l’évolution du
vivant à l’aide de clefs de réflexions
bien choisies. Un bien beau film dont
on sort au pire songeur, au mieux
grandi, mais dans tous les cas frais
et dispo. (Chambon Brothers)
compères, unis par le malheur,
vont traverser l’Europe en fauteuil
roulant, jusqu’en Finlande où est
située l’entreprise Aaltra, fabriquant
de ladite remorque… Filmé en noir
et blanc basse définition, l’image
reste étonnamment pure, avec des
plans simples, peu de dialogues.
Néanmoins, le poids de l’humour
anti-matière distillé à grand coup
d’absurde et d’abus de non éducation
soulève ce métrage peu commun au
rang d’Ovni – peu utile, mais bigrement couillu.
De M Pérénou et N. Nuridsamy, avec S. Kouyaté, musique de Bruno Coulais.
De et avec Benoît Délepine et Gustave de
Kervern
Aaltra
5/10
Un employé de bureau perd d’un
seul coup sa femme, ainsi que son
boulot minable, et tout ça à cause du
voisin, un paysan bourru, déprimé
par l’optique de travailler aux champs
comme un con pour rembourser un
prêt, avec pour seul divertissement la
joie d’emmerder notre employé avec
sa moissonneuse-batteuse. Du coup,
nos deux compères se battent et sont
victimes d’une malencontreuse chute
de remorque agricole qui va les priver de leurs jambes. Commence un
road-movie méchant où nos deux
Un long dimanche...
7,5/10
1919, Matilde a 19 ans. Il y a deux
ans, Manech, son fiancé, amour de
sa vie, est mort sur le front. Marion
a perdue sa raison de vivre, alors elle
s’accroche à l’espoir, au doute infime
qui subsiste, pour mener sa propre
contre-enquête : et si Malech n’était
pas mort ? Jean-Pierre Jeunet, c’est
avant tout un esthétisme parfait servant un univers propre. Jeunet c’est
aussi le meilleur exemple du cinéma
« sac à idées », qui consiste à noter
toutes les trouvailles sympa qui traverse l’esprit pour les ressortir au mo-
ment opportun. On pensait que le sac
de Jeunet avait été vidé pour Amélie
Poulain, sorte de croisement entre le
paroxysme d’un auteur réalisateur,
la plénitude d’une génération d’acteurs éblouissants, et de romantisme
maîtrisé. Jeunet a d’autres tours dans
son sac, et montre au monde entier
comment faire un drame romantique qui ne soit ni guimauve ni
larmoyant, en usant de simplicité,
d’humour, de portraits comme seul
il sait les faire, simples, efficaces et
sans tabous. On retrouve donc avec
bonheur l’univers du réalisateur,
ses acteurs en parfaite forme, pour
un très beau récit. Le bémol vient
d’ailleurs de cette histoire, qui est
parfois raconté de façon fastidieuse,
trop dynamique, car tourmenté et
complexe. Personnellement, j’ai été
beaucoup touché par cette parabole
sur la certitude de l’existence d’un
romantisme ultra fantasmé, porté
par l’héroïne (Audrey Tautou, rayon
de soleil). Jeunet fait, une fois n’est
pas coutume, honneur au cinéma
français. RN
De Jean-Pierre Jeunet avec Audrey Tautou,
Dominique Pinon, Gaspard Ulliel, Clovis
Cornillac, J.-P. Daroussin, Albert Dupontel…
CONNAISSEZ-VOUS VIN DIESIEL ?
UN GRAND RASÉ, PLUTÔT BARAQUE ET BEAU GOSSE...
MAIS EST-CE BIEN TOUT ?
PAR SLORG1
É
levé par une mère astrologue
et un père adoptif directeur
et professeur de théâtre, Vin
Diesel (à l’époque encore Mark),
a été découvert à l’âge de sept ans
dans une circonstance peu banale.
La légende veut que, venu avec des
amis pour saccager un théâtre de
quartier, il ait été pris. Le responsable de l’établissement lui aurait
donné un script et l’aurait forcé à
monter sur les planches tous les soirs
après l’école pour 20 $ la soirée
24 < RN
(comme une sorte de réparation, et
lui apprendre à faire autre chose). Et
là, c’est le déclic. Parallèlement à sa
carrière théâtrale, durant toute son
enfance il s’entraîne à soulever des
fontes pour développer son corps.
Théâtre et altérophilie
L’expérience du théâtre de quartier lui ayant plu, Mark rentre dans la
« New York Repertory Company »
tenu par son père adoptif. En outre,
il se met à suivre des cours d’anglais
... mais d’un autre côté tu pourrais aussi lire les autres articles !
au Hunter College de New York dont
il finit majeur de promotion dans la
discipline : écriture de script (comme par hasard). A l’âge de 17 ans,
jouissant d’un physique d’athlète, il
est embauché dans les club huppés
de NYC comme videur afin de se
faire un peu d’argent de poche. Il en
retira une sérieuse expérience de dur
à cuire qui s’avèrera très utile pour
la suite de sa carrière. C’est à cette
époque qu’il change son prénom en
Vin.
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CINEMA
Fort de son expérience au théâtre, Vin part à Hollywood pour
se faire un nom. Cependant, sa
seule expérience théâtrale apparaît
comme étant bien insuffisante. Il accumule les petits rôles sans parvenir
à faire ses marques.
Ses petits jobs financent sa passion
Au bout d’un an il retourne à NY
chez sa mère afin de faire le point.
Il y lira un livre de Rick Schmidt
qui l’aidera à mieux s’apprécier et à
prendre le contrôle de sa carrière. En
1994, il écrit le script d’un court métrage : Multi Facial. Il le réalisera en
trois jours avec seulement 3 000 $.
C’est sa première réussite : sa production est projetée au festival de
Cannes en 1995. Elle lui permettra
de se faire repérer par Steven Spielberg qui lui écrit un rôle (celui de
Carpazo dans Saving Private Ryan).
Suite à ce premier rôle, il retournera
à LA où il deviendra télémarketeur.
Ce job lui permettra de mettre
50 000 $ de côté et de produire son
premier long métrage : Strays, où
encore une fois il endosse la triple
casquette de producteur, auteur et
acteur. Le film est présenté au festival de Sundance (créé par Robert
Redford) en 1997. À la suite de quoi
il passe un contrat avec MTV pour en
faire une adaptation télévisée sous
forme de série.
C’est alors que démarre véritablement le carrière cinématographique de Vin. Il commence par faire
la voix du géant de fer pour le dessin
animé Iron Giant en 1999. Puis en
2000, il incarne un tueur : Riddick
dans Pitch Black. Premier opus
d’une série prometteuse, ce film est
passé relativement inaperçu à l’époque. En effet, à première vue, ce
film tient de la série B, cependant il
n’a rien à envier aux grosses productions américaines. Le jeu des acteurs
et des couleurs ainsi que l’ambiance
oppressante en font une petite merveille. De plus le caractère singulier
du héros est assez intéressant, il ne
sauve que les gens qui se mettent
dans son sillage, c’est-à-dire qu’il
ne sauve « réellement » personne :
les survivants se sont en fait plus
ou moins
sauvés
tous seuls.
Riddick est
avant tout un
Survivor égocentrique.
La
même année, Vin
est appelé à joué
dans Boiler Room
(Les initiés) entre
autres au côté de Ben
Affleck. Sans aucun
lien avec ses précédents films, l’intrigue se déroule
dans le milieu
des fi-
nances,
dans
une
société de courtage
pour être plus précis.
Ce film est assez bon
même s’il n’arrive pas à la cheville
du fameux Wall Street (avec Michael Douglas). En 2001, c’est la
consécration : Vin Diesel joue dans
The Fast and The Furious où il incarne Dominic Toretto un dieu de
l’Underground qui, la nuit tombée,
fait vrombir son moteur et crisser
ses pneus pour la plus grande joie de
la foule. Ce film orienté Tuning-Rap
ouvre une nouvelle facette à l’acteur.
Fast and Furious le révèle
La même année il joue dans
Knock Around Guys où il joue le
rôle d’un professionnel des bagarres à qui personne ne fait peur. Vin
Diesel commence alors à apparaître
comme une nouvelle idole aux yeux
de la majorité des adolescents, tous
horizons confondus. Il incarne le
type sombre que tous respecte, qui
sait aussi bien montrer son indépendance que sa force. Dur à cuire il sait
aussi se montrer fort avisé et excessivement intégré. Mais la peinture
que je viens d’en faire n’aurait pas
été complète s’il n’avait pas joué en
2002 dans xXx où il ajoute
à son image, à travers le
rôle de Xander Cage, un
nouveau côté « je-saistout » super alèse. Il se
révèle également être
comme un poisson dans
l’eau au moment de
faire la pratique de
sports extrêmes et
enfin, il arbore une
montagne
de
muscle assez
sexy
aux
yeux de
m i l l io n
d
e
Vin Diesel
Nom: Mark
Vincent Diesel
dob: 18 Juillet
1967 (NYC)
Sexe: Masculin
(enfin je suppose)
taille: 1m85
famille: 1 frère et
2 soeurs
Statut: (les filles
seront contentes)
Célibataire.
fans dans la gent féminine. La même
année, il joue dans un autre film où
il incarne le rôle d’un officier de police issu du monde de la rue (ça fait
vendre et c’est bon pour l’image).
Finalement, Vin Diesel est réapparu cette année dans nos salles de
cinéma avec la sortie tant attendue
de l’été : The Chronicles of Riddick,
deuxième volet de la saga.
Bien que la liste des films présentée ci-dessus ne soit pas exhaustive,
je vous conseille de la voir, elle vous
donnera une bonne idée de la qualité
de cet acteur en pleine monté. Même
s’il peut vous apparaître parfois un
caractère trop marketing dans les
apparitions de Vin, il vous en restera
tout de même une bonne impression
générale, et l’impression de vous
être bien amusé. Ainsi s’achève cet
article, j’espère vous avoir éclairé sur
Vin Diesel et je vous donne rendezvous dans les prochains numéros de
ReName ou dans la bande dessinée
de chaque numéro. RN
Comment ? Ah tu vas les lire après c’est ça ? Bon d’accord, soit. Admettons.
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26 < RN
Hum et là tu serais pas arrivé ici juste pour lire la bédé par hasard ?
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Ouais ouais on me la fait pas à moi, allez hop tu retournes au début et tu lis tout le ReName !
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1·
8·
De la même manière que « poli » peut donner
« l’hippo », faites le dyslexique quelques minutes pour
trouver un synonyme à chacun des mots suivants, en partant du
mot « carré » :
i Intervalle — ii Conservateur — iii Allonger la monnaie
À partir de ce numéro de ReName, si vous désolidarisez
toutes les pages de manière à obtenir 14 pages A4 rectoverso ; là, vous mettez face en l’air les pages dont le titre de l’article principal contient le plus de voyelles ; vous enlevez les cinq
pages aux numéros de page les plus faibles ; vous recopiez au
marqueur sur les pages restantes le numéro de page en gros. En
ordonnant les neuf papiers, pouvezvous obtenir un carré magique ?
2·
Dans lequel de ces films
Isabelle Carré n’a-t’elle pas
joué ?
a Beaumarchais, l’Insolent
b La Bûche
c La Fille de D’Artagnan
d Le Hussard sur le toit
3·
Quelle est la date de sortie au
Japon de la Game Cube ?
a Septembre 2000.
b Février 2001
c Septembre 2001
d Février 2002
4·
Qui a chanté les vers suivants ? « Petit Papa Noël /
Toi qu’est descendu du ciel / Retourne-s-y vite fait bien fait / Avant
que j’t’allonge une patate / Qu’j’te
fasse une tête au carré.»
a Jean-Jacques Goldman
b Renaud
c Maurane
d Didier Barbelivien
5·
Il y a un format de papier qui
s’appelle le carré. Quels sont
ses dimensions ?
a 30 × 30 cm
b 45 × 45 cm
c 45 × 60 cm
d 60 × 60 cm
•••••••••
DERNIÈRE
PAGE
le Quizz
ÉPISODE · DEUXIÈME
Le Carré
Attardons-nous le temps d’un questionnaire sur une composante essentielle de notre vie : le carré, sous
toutes ses formes. Par Kelbonpseudo.
6·
Un petit peu de poker... Classez ces mains de la plus faible
à la plus forte.
a Deux paires
b Brelan
c Paire
d Full
e Carré
f Couleur
g Quinte
7·
Avec les logiciels de dessin vectoriel, quelle touche faut-il
laisser appuyée pour obtenir un carré lors du tracé d’un
rectangle ?
a alt
b ctrl
c maj
d
28 < RN
LA
•••••••••
9·
Si vous deviez impérativement donner votre avis, de
quel nombre diriez-vous que 5 329
est le carré ?
a 73
b 86
c 93
d 106
10·
À quelle année de prépa
commerciale correspond
l’expression « carré » ?
a première
b deuxième
c troisième
d quatrième
11·
Lorsque l’on mets un nombre au carré, quel format
est affecté au « 2 » ?
a Exposant
b Indice
c Allez, saute
12·
Quel est le titre complet
du dernier film dans le
quel joue Jim Carrey ?
13·
a rectangles
b isocèles
c équilatéraux
Si l’on trace la diagonale
d’un carré, l’on obtient deux
triangles...
14·
Quelle est la fréquence parisienne de la radio préférée de
ceux qui gravitent à proximité des carrés VIP des boîtes ?
a 98.2
b 103.5
c 103.9
R·

1 : écart, réac’, raquer // 2 : c // 3 : c // 4 : b // 5 : c // 6 : cabgfde
7 : c // 8 : Aucune idée. // 9 :a // 10 : b // 11 : a // 12 : cf page 23 //
13 : a et b // 14 : a (Radio FG)
En plus ça tombe bien, statistiquement tu as de fortes chances d’être dans un amphi là. Alors bonne lecture :)

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