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Nouveaux territoires en psychothérapie
UNE CONCEPTION QUANTIQUE & BIOLOGIQUE
DE LA PSYCHOTHERAPIE
Francis Bussat, Psychologue psychothérapeute
Résumé : Les limites et contradictions théoriques génèrent dans la pratique du métier un certain nombre de
confusions, d’illusions, de croyances, et ne permettent qu’un travail dont les résultats sont partiels et aléatoires.
Alors, pour trouver la cohérence conceptuelle et concrète des liens corps esprit (des approches médicale et
psychologique), j’ai dû m’extraire de la perspective « psy » classique, en associant la biologie et la physique
quantique aux l’approche psycho dynamique et comportementales traditionnelles.
La conception quantique que je propose met en évidence les dénominateurs communs au corps et au
psychisme. Ce qui permet un traitement unifié du psychisme au corps. De plus elle apporte la mise en évidence
d’un champ externe qui n’est traité habituellement que de façon fortuite car il reste essentiellement en arrière
plan, peu souvent accessible à la conscience.
Cette conception remet en cause notamment le précepte culturel et professionnel quasi religieux qui prétend
que c’est nous, et nous seuls qui créons notre vie. Ce dogme (ou croyance) est contredit par :
1) la découverte d’Alain Aspect (Physicien, Médaille d'or 2005 du CNRS) sur l’interconnexion et l’intrication quantique
2) la découverte des neurones miroirs, mis au jour par les Dr Giacomo Rizzolatti et Corrado Sinigaglia, qui
activent dans notre cerveau l’état émotionnel d’autrui.
3) la mise en évidence par le professeur Dr Gary E. Schwartz de « Changements de personnalité chez les
transplantés du cœur », adoptant des caractéristiques psychiques importantes de leur donneur.
Ces trois découvertes confirment à elles seules que les processus quantiques transfèrent à notre insu des
informations psychiques d’un cerveau à un autre, d’une personne à l’autre.
Ainsi, nous avons élaboré une théorie qui non seulement fait la jonction conceptuelle du corps et du
psychisme, mais aussi met en évidence ce qui relie les humains les uns aux autres.
Par voie de conséquences, la conception POEM apporte de nombreuses réponses aux questions auxquelles
sont confrontés les praticiens de la psychothérapie (Voir le théorème de Godël 1931 p 3).
***
Petit préambule : Le modèle proposé n’est pas une nouvelle technique. C’est une autre
conception de la structure du psychisme, de ses fonctions, de sont fonctionnement et de la
place de ses contenus. Il en découle une manière distincte d’intervenir.
Lorsque l’on pense à propos de la psychothérapie, il est nécessaire de distinguer la structure
du psychisme (dont nous n’avons que des représentations métaphoriques) de son
fonctionnement (qui fait référence aux forces en jeux et à la psycho dynamique qui les
animent). Le troisième champ d’investigation c’est celui du traitement qui en principe
s’appuie sur les deux précédents. Nous avons donc les théories de la personnalité, du
fonctionnement psychique et du traitement psychothérapeutique.
1. Les avancées théoriques et pratiques à partir de S Freud
Les théories de la personnalité :
COMMENT LA PERSONNALITE SE CONSTRUIT ET AVEC QUOI ?
S Freud, E Erickson, J Piaget etc
Les théories du fonctionnement psychique ou de la motivation :
QUELLES SONT LES FORCES QUI NOUS POUSSENT A AGIR DE TELLE OU TELLE MANIERE ?
S Freud, W Reich, F Perls, I Pavlov, BF Skinner, J Bowlby, etc
Les théories du traitement :
TRAITER QUOI ? TRAITER POUR QUOI ? COMMENT S’Y PRENDRE ?
Les techniques cognitives, émotionnelles, comportementales, psycho généalogiques,
neuro psychologiques, etc.
Je vous laisse le soin de positionner dans cette trame les innovations théoriques et techniques
qui ont été développées depuis plusieurs décennies.
Les liens corps esprit
2. La problématique théorique Corps Esprit, et celle du « psy » ou médecin
1
Les liens corps/esprit faits par les scientifiques sont essentiellement empiriques ou
spéculatifs. Les neurosciences observent et découvrent avec une précision sans
précédent les processus biologiques impliqués dans l’activité psychique. Cependant,
ces découvertes ne sont pas d’une très grande utilité au psychothérapeute.
Par ailleurs, les liens que font les psychologues font référence au sens donné au
symptôme. Ces sont des liens intuitifs, subjectifs, psychologiques, uniques pour chaque
patients. Donc pas ou peu sujet à la recherche scientifique.
Ainsi, malgré les avancées théoriques et les techniques novatrices qui ont été
développées dans les dernières décennies, le psychisme est toujours considéré comme
un tout, comme un « chaudron » dans lequel on trouve pêle-mêle de grandes
aspirations, de l’amour, des émotions souvent étiquetées « négatives » et aussi des forces
destructrices « inavouables », avec des mécanismes de défenses très ingénieux etc… En
d’autres termes nous en connaissons le contenu, mais pas la structure.
D’une manière un peu plus précise, le psychisme fait référence à l’ensemble des
activités mentales conscientes ou inconscientes. Il est issu de notre état physiologique et
émotionnel activé par l’environnement physique ou social qui nous entoure. C’est une
« création immatérielle » permanente q ui a lieu dans un interstice spacio-temporel
minuscule qui se trouve entre la réception d’un stimulus (interne ou externe) et la
réaction physiologique/comportementale provoquée (1/200 millième de seconde).
Dans la pratique on observe que la médecine traite la maladie du corps sans prendre en
compte la réalité des mécanismes de défenses psychologiques. Tout comme les
psychothérapeutes visent le traitement de la douleur psychique et émotionnelle, sans
faire référence aux fonctions biologiques fondamentales sous-jacentes.
En travaillant sur le psychisme on espère améliorer la santé, et en travaillant sur le corps
on espère améliorer le moral. Même si la médecine et l’expérience ont apporté un réel
soulagement à de nombreux patients, il reste vrai que cet espoir tient tout de même plus
du « tâtonnement » que d’une démarche scientifique bien établie.
Une des difficultés pour le psychothérapeute c’est qu’il n’a pas à sa disposition de
cartographie « concrète » du psychisme. Son homologue chirurgien bénéficie de
connaissances anatomiques précises alors que le « psy » n’a qu’une notion
métaphorique des structures psychiques.
Ce décalage conceptuel rend notre compréhension des liens corps esprit
scientifiquement impossible. Ce manque de continuité conceptuelle corps esprit rend le
traitement psychothérapeutique pour une grande part aléatoire.
3. L’inadéquation de la psychologie avec la biologie
Si on regarde la biologie, on constate qu’aucun organisme vivant ne peut s’épanouir
sans interaction avec son environnement. Toute forme de vie est dépendante de trois
processus biologiques universels distincts : l’EXPRESSION ou la manifestation de la pulsion de
vie, la RECEPTION et ingestion des ingrédients nécessaire à la vie et survie de l’organisme et
le métabolisme pour permettre la croissance et l’ ADAPTATION à l’environnement. La
croissance de l’Homme se fait donc dans l’interaction avec son environnement physique
et humain.
Paradoxalement, on ne retrouve pas cette dynamique du vivant dans la conception du
traitement psychothérapeutique de la culture « psy » actuelle.
L’un des postulat de notre culture, énoncé par JP Sartre prétend que « L'important ce
n'est pas ce qu'on a fait de nous, mais ce que nous-mêmes nous faisons de ce qu'on a
fait de nous. ». (Saint Genet, comédien et martyr 1952) Or, ce postulat psycho culturel
n’est pas cohérent avec les processus biologiques universels énoncés ci-dessus.
Si une plante manque de lumière, elle végétera. Si un bébé singe est privé de sa mère il
dépérira. Pourquoi n’en serait-il pas de même pour les humains ? L’environnement joue
un rôle déterminant dans le développement des individus. Boris Cyrulnik
(Neuropsychiatre) montre l'importance de la culture et du contexte social comme
facteur de résilience dans le dépassement des traumatismes de l'enfance. Les travaux
de John Bowlby (psychiatre et psychanalyste) et de Bruce Lipton (biologiste) en sont la
preuve manifeste.
2
4. L’impasse
Dans le travail thérapeutique le professionnel cherche le pourquoi, cherche le sens, vise
le changement de cognition, de comportement, l’expression d’émotions, la résolution
de conflits intrapsychiques où la résolution d’un problème de santé. Ceci grâce à un
certains nombre de techniques, ou grâce à une gestion particulière de la relation.
Cependant, les limites théoriques des neurosciences et de la psychologie résident dans
le fait que les structures psycho organiques * impliquées dans ces conflits où impasses ne
sont pas conceptualisées et encore moins identifiées.
* Structure Psycho Organique signifie ici : Structure biologique impliquée dans le passage de la
réalité biologique en une réalité psychique et vice versa.
5. La carence conceptuelle qui limite la recherche fondamentale sur les liens corps
esprit
Pour vous donner une notion approchante de ce qu’est la dimension quantique,
considérez que dans l’espace où vous êtes, il y a probablement des ondes hertziennes
de dizaines de chaines de télévision, des centaines d’ondes distinctes pour les
téléphones portables, des ondes Wifi pour internet etc. Ces ondes sont indécelables par
nos sens, occupent un certain espace tout en étant « partout » à la fois. L’ensemble de
ces ondes forme un « agrégat » d’informations que seuls les appareils de télévision,
téléphones portables ou décodeur d’ondes Wifi peuvent transformer (en provoquer
l’effondrement) pour les rendre perceptibles par nos sens. Les ingénieurs d’aujourd’hui
savent ce qui constitue une onde, et comment elle « s’emboite » avec la matière du
récepteur. La continuité onde - matière leur est connue.
Il n’existe pas une telle continuité conceptuelle
concernant les relations corps esprit !
6. Mise en évidence des limites conceptuelles des théories actuelles
Les limites conceptuelles de la psychologie :
Nous avons donc des théories concernant la dynamique psychique (le pourquoi) et
son contenu (de quoi il est question) sans relation avec le fonctionnement biologique
sous jacent. D’où l’impossibilité de prédire l’effet du « psy » sur le corps.
Limites des liens empiriques, causes / effets : Nous constatons l’activation de telle ou
telle partie du cerveau après que tel stimulus ait été proposé ou l’inverse c’est à dire
l’activation d’un souvenir réactivant telle ou telle émotion, avec l’activité biologique
sous jacente. Une telle procédure ne donne en rien la cartographie du psychisme !
Pour résoudre ce problème il serait nécessaire de trouver les dénominateurs communs
au corps et au psychisme de façon à pouvoir prédire l’impact de l’intervention
psychologique sur le corps et vice et versa.
7. Sortir du cadre
« Pour trouver des vérités dans un système donné, on doit pouvoir s’en extraire, et pour s’en
extraire, il faut une raison qui soit capable non pas de simplement rajouter des axiomes à un
système mais encore d’en créer un nouveau dans lequel l’ancienne vérité indémontrable
deviendra au contraire tout à fait démontrable ». Théorème de Godël 1931.
Alors, pour ce faire, pour trouver la jonction conceptuelle et concrète de ces deux
approches (biologique et psychologique), j’ai dû m’extraire de la perspective « psy »
classique, en associant la biologie et la physique quantique à l’approche psycho
dynamique traditionnelle. Je me suis appuyé notamment sur la théorie Dualiste
Interactionniste de Sir J Eccles prix Nobel de médecine, et sur une donnée scientifique
de taille : l’intrication quantique, c'est à dire, pour ce qui nous concerne, « le mélange
des psychismes ».
En introduisant la physique quantique à notre compréhension des relations corps esprit,
on apporte le tiers unificateur * du corps et de l’esprit.
* Basarab Nicolescu,
Le tiers inclus - De la physique quantique à l'ontologie 1998
3
8. La double fonction du psychisme
La « conscience » du vivant et la place du psychisme
Ce qu’il y a de commun à tout organisme vivant, c’est la prise en compte consciente ou
non de la réalité interne de son propre organisme, et de la prise en compte consciente
ou non de la réalité extérieure.
Ce qu’il y a de commun à l’organisme et l’extérieur c’est l’activité « cognitive » plus ou
moins élaborée selon l’espèce, qui doit s’appuyer sur la biologie comme support à sa
manifestation, et sur l’environnement pour sa survie et sa croissance.
Le monde biologique
(interne
dont la santé est plus ou
moins en bonne
ACTIVITÉS
COGNITIVES
Le monde relationnel
(externe)
plus ou moins porteur ou
toxique / anxiogène
plus ou moins élaborées

Par extension on peut dire que le psychisme a deux fonctions principales opérant
simultanément sur deux « scènes » distinctes et inséparables : Le monde biologique et le
monde externe décelable ou non par les sens.
Dans la mesure où l’environnement terrestre et social permet l’accomplissement
harmonieux de l’être, on peut postuler que le psychisme a les mêmes fonctions
biologiques que celles du corps, ou en tout cas qu’elles œuvrent de concert.
La biologie
Influence du psychisme
sur la biologie et de la
biologie sur le psychisme
PSYCHISME
Le champ social

Manifestation du
psychisme dans les
relations, et influence
des autres sur le
psychisme individuel
LE TANDEM CORPS ESPRIT
LE PSYCHISME A L’INTERSECTION
DU MONDE INTERIEUR ET DU MONDE EXTERIEUR
1. La théorie Dualiste Interactionniste de J Eccles
L’apport de J Eccles
Les travaux de J. Eccles : « L’hypothèse est que tous les évènements mentaux et
expériences, en fait l’agrégat formé par les sens extérieurs et intérieurs ( … ) sont un
ensemble composite dont les éléments ou unités sont des évènements mentaux
(informations non matérielles) que nous appellerons psychons. (….).
D’après notre hypothèse, le psychon agirait naturellement à chaque réseau vésiculaire pré
synaptique (RVP) de ce dendron. Son action consisterait à choisir, au moyen du champ de
probabilité quantique, l’une des vésicules pour l’exocytose (l’envoi de l’information venant
du psychon, aux terminaisons nerveuses) ».
A partir du postulat d’Eccles selon lequel les psychons ont deux origines distinctes (en
d’autres termes appartenant à deux systèmes quantiques isolés), et qu’ils ne forment plus
4
qu’un seul système (intrication quantique) lorsqu’ils se rencontrent. Eccles propose le
diagramme suivant (adapté par FB):
Les termes évènements mentaux,psychons et
états quantiques sont ici synonymes.
TROIS DENDRONS (bouquet de dendrites) et QUATRE PSYCHONS
Psychons internes (rose) et psychons externes venus d’une autre personne (violet) se connectent de
façon parfois aléatoire ou non consciente au système nerveux (dendrons), activant à l’insu de la
personne une « contrainte » ou « projet psycho-organique » qui n’est pas le sien.
Les psychons ou états quantiques ont besoins de l’énergie du corps et du support
neuronal et organique pour que les informations qu’ils contiennent puissent arriver à notre
conscience. Ce passage de l’information à la conscience ressemble un peu aux
informations inscrites sur un DVD. Ces informations sont réunies sur un très petit espace, et
tant que personne n’allume le lecteur, l’écran et appuie sur « play », nous ne pouvons pas
découvrir ce qui est gravé. Lorsque nous décidons de lire le DVD, toutes les informations
inscrites sur le disque « tombe » dans le temps réel. Il sera nécessaire d’attendre le
déroulement du film pour connaître l’histoire, alors, qu’en fait toute l’histoire est localisée
en un point (le DVD), a été gravée au premier jour et restera inchangée jusqu’à la fin des
temps (compte non tenu de la dégradation de la matière).
2. La physique quantique : Le tiers unificateur
L’apport de la biologie et de la physique quantique
La pertinence du modèle est d’avoir associé au psychisme les trois fonctions biologiques
communes à tout organisme vivant : - l’EXPRESSION du mouvement de vie, la RECEPTION des
nutriments nécessaire à la vie, l’ADAPTATION à l’environnement -.
Ces trois fonctions sont accomplies par des structures biologiques distinctes auxquelles
correspond pour chacune d’elle un champ ondulatoire et des processus quantiques
spécifiques, porteurs d’informations biologiques et psychiques non matérielles.
Ces informations sont « portées » par des champs ondulatoires, ou champs organisateurs,
en relation directe avec les trois fonctions biologiques universelles. À la fois ondes et
corpuscules, chaque structure biologique « donne » ou « partage » l’information de sa
fonction biologique avec les évènements psychiques auxquels elle est associée.
Pour illustrer mon propos, je vous propose les deux tableaux complémentaires suivants :
Structures
Biologiques
Fonctions
Biologiques
Fonctions biologiques
communes au corps
et au psychisme
Fonctions
Psycho Sociales
EMETTEUR
Expression
RECEPTEUR
Manifestation
de la pulsion de vie
Alimentation terrestre
TRANSFORMATEUR
ADAPTATEUR
Adaptation au milieu
physique
Transformation
Adaptation
Expression de l’élan vital, des
besoins
Alimentation de nourritures
affectives
Adaptation au milieu
relationnel et culturel
Réception
Les 3 fonctions biologiques universelles en tandem avec le psychisme
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Structures & Fonctions
biologiques
RECEPTEUR - ALIMENTATION Réception de la nourriture
« terrestre »
Trois champs psychiques
Trois contenus pychiques
Biologie
Ψ
Champ
social
METABOLISME -
EMETTEUR - VIE Expression du mouvement
de vie. Survie et expansion de
l’espèce
LE CHAMP EXTERNE
Réception des « nourritures affectives,
informations, valeurs, modèles de
comportements etc »
LE CHAMP ADAPTATIF
Adaptations psychologiques (pensées,
TRANSFORMATEUR Adaptations biologiques
+ Santé – croissance ou
- Somatisations - survie
Structures, fonctions &
contenu psycho affectif / social
Biologie
Biologie
Ψ
Ψ
Champ
social
Champ
social
émotions, comportements
+ Créatrices ou
- Défensives (auto protectrices)
LE CHAMP ONTOLOGIQUE
Expression de l’Élan vital
Attachement / Autonomie
Demander, donner
LES TROIS CHAMPS ORGANISATEURS (ONTOLOGIQUE, EXTERNE ET ADAPTATIF) « CONTIENNENT » CHACUN
DES INFORMATIONS BIOLOGIQUES, INTRAPSYCHIQUES ET PSYCHOSOCIALES.
Qu’est ce que la thérapie des champs quantiques ?
La physique quantique et la théorie Dualiste Interactionniste de J Eccles sont actuellement
à mes yeux les cadres de référence qui permettent d’expliciter au plus près la manière
dont les informations psychiques interagissent avec le corps. À chaque système biologique
est associé un champ d’informations psychiques.
La thérapie des champs quantiques c’est donc la mise au jour d’informations psychiques
dysfonctionnelles inconscientes dans chaque champ et de leur traitement grâce à des
processus relevant de la physique quantique.
3. Le modèle quantique P.O.E.M.
Composants de l’organe
psychique
Représentation
graphique
Organe psychique
1) Un support biologique
avec sa fonction biologique
2) Un champ ondulatoire
organisateur qui
« organise » les évènements
biologique et psychiques
selon leur fonction
biologique
3) Des évènements mentaux,
appelés psychons, états
quantiques, ou informations
psychiques « organisés »
selon la fonction biologique
du support organique
concerné.
Structure d’un champ psychique et de son support biologique
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Fonctions biologiques
Fonctions psycho sociales
Réception des
nourritures
terrestres
Réception des
« nourritures affectives »
Transformation
et adaptation au
milieu physique
Interprétation des
évènements et
adaptation eu milieu
social
Manifestation de la
pulsion de vie, de
l’élan vital
Manifestation des
besoins affectifs et
relationnels
Les Trois organes psychiques et leurs fonctions psycho biologiques
selon le modèle quantique et POEM
Cette perspective, implique 1) le traitement distinct des informations dysfonctionnelles
de chacun des trois champs 2) la ré harmonisation des informations psychiques avec la
fonction biologique de leur support organique et enfin 3) l’harmonisation du contenu
psychique d’un champ avec celui des deux autres permettant le passage de
Pulsion, poison et prison à Désir, nourrir et grandir
Poison
Nourrir
RECEPTION
(Injonction)
Prison
(Fixation,
compulsion)
Grandir
ADAPTATION
Pulsion
(Elan vital)
MOUVEMENT ONTOLOGIQUE
États quantiques des trois champs
champs en disharmonie
Désir
États quantiques des trois
en harmonie
PULSION, POISON, PRISON ET DESIR, NOURRIR, GRANDIR
4. L’interprétation et l’intrication quantique
Par ailleurs, nous savons maintenant que « L’intrication quantique est un phénomène
observé, dans lequel l'état quantique de deux objets doit être décrit globalement, sans
pouvoir séparer un objet de l'autre quoiqu'ils puissent être spatialement scindés. ».
Pour le psychologue l’intrication quantique est le processus par lequel les psychismes de
plusieurs personnes « se mélangent ». C’est un processus nécessaire à la croissance qui
relie les humains (et animaux) les uns aux autres (voir la notion d’empreinte de K Lorenz ou
de « nourritures affectives » selon B Cyrulnik).
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Cette découverte signifie que les évènements mentaux de deux ou plusieurs personnes
(leurs psychismes) peuvent se mélanger – s’intriqués -, même si de grandes distances les
séparent, (voir entre autres l’article sur les « Changements de personnalité chez les
transplantés du cœur » Dr Gary E. Schwartz), tant qu’une « mesure * » du champ n’est pas
faite par l’une d’entre elle, c’est à dire tant qu’il n’y a pas « prise de conscience active » *
* de l’altérité. Cela signifie surtout que tant que « l’information- souffrance » d’un parent
ayant entrainé un comportement dysfonctionnel, n’a pas été « effondrée » (terme utilisé
en physique quantique pour signifier que l’information est désactivée), il n’est pas possible
à un enfant /patient d’exercer son libre arbitre. C’est une des raisons qui explique que le
« pourquoi » ne permet pas souvent de déboucher sur un véritable changement.
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* Pour désactiver une information intriquée dysfonctionnelle, il est nécessaire d’en faire la « mesure » et de
permettre une « prise de conscience active » c’est-à-dire qui soit accompagnée d’un acte ou d’un choix.
« Mécanique quantique et psychisme », Giuliana Galli Carminati et François Martin.
* * Prendre la « mesure » et provoquer « l’effondrement » signifie passage de l’état de potentiel à un état
réduit à une seule possibilité qui devient alors à la fois défini et observable par nos sens ou notre conscience.
(On parle aussi de la réduction des paquets d’ondes ou de la fonction d’onde à l’occasion d’une mesure du
champ.) Par analogie, notre inconscient traduit les forces qui l’animent dans nos rêves. Le rêve est la
manifestation d’une mesure effectuée par notre cerveau, « réduisant à une seule histoire » le contenu
psychique d’un champ, parmi toutes celles qui aurait pu être inventées à partir des mêmes informations.
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La mise en évidence de l’intrication quantique est une donnée désormais incontournable
dans un traitement psychothérapeutique intégratif. L’enjeu est de « désintriquer » les
psychismes pour faciliter la « guérison » psychique du patient. Pour cela il est nécessaire
d’accepter l’idée que tout ce qu’il y a dans notre tête n’est pas notre fait. Nous n’avons
pas inventé le climat psychologique de notre famille. Nous en sommes « imprégné ». Il ne
s’agit pas de s’en démarquer, mais de « l’extraire » (provoquer l’effondrement des
informations parentales ou ancestrales dysfonctionnelles), un peu comme le fait un
chirurgien. Il semblerait que ce processus (l’empathie) soit rendu possible grâce à
l’activation des neurones miroirs qui, en quelque sorte, font un copier/coller dans notre
cerveau de l’état émotionnel d’autrui. La biologie et les processus quantiques œuvrent
de concert.
L’interprétation n’est donc pas l’expression de la seule responsabilité de l’enfant car
l’interprétation est faite sous la « contrainte » des influences externes (parents et autres). Il
n’a pas les ressources internes ou externes pour penser et agir autrement. Plus encore,
l’événement mental externe exerçant la « contrainte » sur l’enfant « contamine » en se
« mélangeant » au psychisme de l’enfant, limitant de fait la qualité de ses processus
cognitifs et ses choix.
Lorsque les états quantiques reliant deux personnes sont au cours d’une séance de
psychothérapie dé intriqués et restaurés dans leur fonction biologique chez l’une (la
personne A), l’autre (la personne B) se trouve simultanément changé, où quelle soit, et
sans même savoir que la personne A est en thérapie.
L’intrication quantique remet en cause l’importance de l’interprétation que fait un enfant
d’un évènement douloureux. L’influence parentale mélangée (intriquée) à
l’interprétation, est comme une infection de bactéries donnant de la fièvre. Le corps n’a
aucune raison d’arrêter de générer de la fièvre, si la source infectieuse est encore active.
Tant qu’une injonction parentale est active, l’organisme de l’enfant ne peut que s’en
défendre. Connaitre l’existence d’une bactérie, d’une injonction parentale, d’un secret
de famille et en trouver le sens, n’en désamorce pas forcément la nocivité. Une
intervention externe (sa mesure) est nécessaire pour provoquer l’effondrement de la
fonction d’onde de la toxicité et aboutir à une prise de conscience active.
Même si l’interprétation est une activité cognitive indéniable, les processus biologiques
universels décrits ci dessus et la découverte de l’intrication quantique remettent en cause
le postulat de la culture « psy » actuelle, énoncé par JP Sartre (voir plus haut)
8
5. Le modèle quantique : une conception psycho biologique de la structure du
psychisme et de son fonctionnement
L’apport majeur du modèle
À partir du postulat que le corps et l’esprit ŒUVRENT DE CONCERT pour la croissance de
l’individu et la survie de l’espèce, il a été possible de mettre en évidence les
dénominateurs communs au corps et à l’esprit.
La pertinence du modèle est d’avoir associé le psychisme aux trois fonctions biologiques
communes à tout organisme vivant,- l’EXPRESSION du mouvement de vie, la RECEPTION
des nutriments nécessaire à la vie, l’ADAPTATION à l’environnement -.
Ces trois fonctions sont accomplies par des structures biologiques distinctes auxquelles
correspond pour chacune d’elle un champ ondulatoire et des états quantiques
spécifiques, porteurs d’informations biologiques et psychiques.
En d’autres termes, le psychisme est réparti sur trois champs d’informations quantiques
distincts, directement reliés à trois supports organiques spécifiques. Ces trois champs
psychiques ont chacun une double fonction, l’une psycho sociale, et l’autre psycho
biologique.
6. Conclusion
L’analyse POEM propose une conception QUANTIQUE, STRUCTURALE et BIOLOGIQUE de la
relation corps esprit et de la psychothérapie, pour restaurer les liens corps esprit, là où ils
ont été originellement altérés :
- QUANTIQUE parce que le fonctionnement cognitif (qu’il soit mature ou immature) est régis par les
lois de la physique quantique.
La pensée quantique fait référence à :
- La dimension ondulatoire et vibratoire portant l’information psychique
- La discontinuité des quantas d’informations et la réduction du paquet d’ondes qui ouvre
la porte de la conscience
- L’interconnexion des quantas ou l’intrication quantique - lorsque l’information externe vient
se fixer et verrouiller les états quantiques internes du patient -.
- STRUCTURALE parce que le contenu psychique (l’ensemble des états quantiques) de toute
personne est réparti ou « localisé » sur trois champs distincts d’informations non matérielles ayant
chacun une fonction biologique distincte. Il s’agit des champs - ONTOLOGIQUE, EXTERNE ET ADAPTATIF - Ce
qui implique un traitement distinct des trois champs.
- BIOLOGIQUE parce que l’esprit fonctionne en tandem avec les fonctions biologiques du corps. Chaque
champ psychique est porteur de la fonction biologique du support organique dont il est issu. Il
s’agit des fonctions – d’EXPRESSION de l’élan vital, de la RECEPTION des ingrédients nécessaire à la vie,
et d’ADAPTATION au milieu -.
L’approche quantique POEM permet à priori l’utilisation de n’importe quelle technique,
pourvu qu’elle soit adaptée au problème à traiter, et qu’elle soit utilisée au bon
« endroit » du psychisme.
De surcroit, la conception quantique POEM permet d’évaluer avec précision les risques
de rechutes somatiques ou de récidives criminelles.
Vous trouverez le modèle dans son intégralité dans JE N’AI PAS INVENTÉ TOUT CE QU’IL Y
A DANS MA TÊTE aux éditions Persée.
Francis Bussat, Psychologue, psychothérapeute
9
Bibliographie succincte
« Comment la conscience contrôle le cerveau » John C Eccles. Fayard 1997
« Le cantique des quantiques » Sven Ortoli et Jean Pierre Pharabod, La Découverte 1998
« Le tiers inclus », De la physique quantique à l'ontologie » Basarab Nicolescu 1998
« Changements de personnalité chez les transplantés du cœur » ” Dr Gary E. Schwartz
Journal of Near-Death Studies, vol. 20, n° 3, spring 2002
« Théorie Quantique du « Champ psychique » Belal E. Baaquie et François Martin,
Laboratoire de Physique Théorique et Hautes Énergies Universités Paris 6 et 7, Nov 2003
« Avant le Big Bang » I et G Bogdanov, Grasset 2004
« Je n’ai pas inventé tout ce qu’il y a dans ma tête » Francis Bussat, Éditions Persée 2011
« Le troisième cerveau » Jean Michel Oughourlian Albin Michel 2013
Francis Bussat
Maitrise de Travail Social MSW (San Diego State University Californie, 1974).
Psychothérapeute (Membre Clinicien de l’ITAA, San Francisco 1977)
Psychologue Clinicien et psychothérapeute, (Marseille 1997) N° ADELI 13 93 2314
Formateur et superviseur provisoire de l’Association Européenne d’AT, PTSTA (1979 - 1999)
Concepteur du Modèle Psycho Organique des États du Moi (Aix en Provence 1990)
Titulaire du Certificat Européen de Psychothérapie (2002 - 2010)
Pratique la Psychothérapie Intégrative, Emotionnelle, cognitive, comportementale, psycho corporelle,
familiale systémique et ancestrale pour les problèmes d’attachement, de séparation de deuil et pour la
gestion des dépendances et de la violence.
Formateur et superviseur de psychothérapeutes selon l’approche quantique et biologique POEM, celle
de Richard Erskine, Institut de Psychothérapie Intégrative de New York (1979 -1985) et George
Kolhrieser du Shiloah Clinical Center Dayton Ohio,(1986 -1992).
J’intègre ma formation en EMDR (Paris 2007) pour le traitement des traumatismes psychiques.
Publication : JE N’AI PAS INVENTE TOUT CE QU’IL Y A DANS MA TETE, Éditions Persée (2011)
Modèle et Analyse POEM © Concept déposé à l’INPI 1998, et 2008
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