Galartis SA

Transcription

Galartis SA

GALARTIS
122
Exposition
Espace Dem’Art, Le Flon, Lausanne
du mercredi 3 juin au mercredi 10 juin 2015
Vente
Lausanne Palace & spa
samedi 13 juin 2015 à 17h
Cabinet d’expertise
Grand-Chêne 8
CH-1003 LAUSANNE
T +41 21 312 98 18
fondé en 1980
samedi 13 juin 2015
Galerie du Rhône
Grand-Pont 17
CH-1950 SION
T +41 27 322 00 50
fondée en 1990
GALARTIS
Hôtel deS Ventes
Bois-Genoud 1
CH-1023 CRISSIER
LAUSANNE
T +41 21 695 25 25
F +41 21 695 25 20
fondé en 2010
www.galartis.ch
GALARTISSA
Catherine Niederhauser
Pierre Alain Crettenand
G
Bruxelles
G
Delémont
G
Caen
Paris
Neuchâtel
Rennes
GG
Lausanne
Bretagne – Pays de la loire
Genève
Dijon
Nantes
GG
Besançon
Déborah PEREZ
+41 79 695 15 15
G
G GG
[email protected]
Montreux
G
G
G
G
G
G
Rouen
NORMANDIE
Sarah BAURUELLE
+41 79 695 01 01
Crans-Montana
[email protected]
Sion
Monthey
BOURGOGNE – FRANCHE-COMTé
Capucine CLEMENDOT
Verbier
+41 79 695 15 15
[email protected]
auvergne – Rhône Alpes
Romain PERROT
+ 41 79 946 27 59
[email protected]
GENèVE
Riviera – CHABLAIS
Geoffrey TOSCAN
Virginie BURION
+41 79 695 45 45
+41 79 695 01 01
en partenariat avec la maison
[email protected]
[email protected]
Millon & associés
VAUD
VALAIS
PARIS
Pierre Alain CRETTENAND
Alexandre MILLON
+41 79 214 34 48
+41 79 221 03 50
+33 1 47 27 95 34
[email protected]
[email protected]
[email protected]
Neuchâtel – Jura
BRUXELLES
Delphine Faehndrich
Stéphane CAUCHIES
+41 79 695 45 45
+32 47 19 61 835
[email protected]
[email protected]
Clermont-Ferrand
G G
Lyon
GALARTIS SA
directrice associée
commissaire-priseur
Hôtel deS Ventes
Bois-Genoud 1
CH-1023 Crissier
Lausanne
T +41 21 695 25 25
F +41 21 695 25 20
GALERIE DU RHÔNE
Grand-Pont 17
CH-1950 Sion
T+41 27 322 00 50
Exposition
du Mercredi 3 au
mercredi 10 JUIN 2015 DE 10H À 19H
Vernissage +
performance d’artiste
jeudi 4 juin 2015
à partir de 18h
performance d’artiste
samedi 6 juin 2015
à partir de 18h
espace Dem’art
Cotes de montbenon 17
1003 lausanne
Vente aux enchères samedi 13 juin 2015 à 17h
Lausanne Palace & Spa
SALON OLYMPIQUE
GRAND CHENE 7, 1003 LAUSANNE
VENTE GALARTIS
[email protected]
www.galartis.ch
CONDITIONS
DE VENTE
La participation aux enchères implique l’acceptation inconditionnelle des présentes conditions
de vente.
Exposition et catalogue 1. Tout visiteur est responsable à concurrence du prix
d’estimation des dommages qu’il cause aux objets
exposés.
2. Les lots sont vendus dans l’état physique où ils se
trouvent au moment de l’adjudication. L’exposition
permet aux visiteurs de bien examiner les objets.
Aucune réclamation ne pourra être faite après la
vente.
3. Toute garantie pour des dommages juridiques ou
matériels est exclue. Les notices du présent catalogue ainsi que les rapports d’état de conservation
sont établis en toute bonne foi mais sont donnés à
titre purement indicatif et ne constituent en aucun
cas une garantie.
4.GALARTIS SA se réserve le droit de publier les photographies et illustrations des objets vendus en tout
temps et dans n’importe quel but.
Ordres d’achats 5.Les personnes qui ne peuvent pas participer à la
vente aux enchères ont la possibilité de faire une
offre d’achat par écrit (formulaire ci-joint). Cette
dernière doit parvenir aux organisateurs au plus
tard 24 heures avant la vente. Cette offre, contenant le prix maximum proposé par l’acheteur, sera
exécutée par le commissaire-priseur aux conditions
de vacation mentionnées ci-dessous.
6.Les personnes qui souhaitent enchérir par téléphone doivent en faire la demande par écrit, par
fax ou par email, accompagnée de leurs coordonnées bancaires dans les mêmes délais (formulaire
ci-joint). Si la connexion téléphonique avec l’enchérisseur ne peut pas être établie pour quelque raison
que ce soit, GALARTIS SA se réserve le droit d’adjuger le lot à l’enchérisseur absent jusqu’au montant
de l’estimation inférieure.
Vacation 7.Les personnes qui désirent enchérir sont priées de se
légitimer avant la vacation auprès des organisateurs.
Elles recevront un numéro destiné à les identifier.
8.L’adjudication est faite au plus offrant. S’il y a litige
entre deux enchérisseurs, le commissaire-priseur
est en droit d’annuler la vente et de remettre immédiatement l’objet aux enchères.
9.Le commissaire-priseur a le droit d’avancer les
enchères, de séparer, joindre ou retirer n’importe
quel lot, cela à son absolue discrétion. Il se réserve en
outre le droit de refuser une offre d’enchère et / ou
l’adjudication de n’importe quel lot.
10.Dans le cas où un prix de réserve a été fixé, le commissaire-priseur se réserve le droit d’enchérir
pour le compte du vendeur. Lorsque le prix de
réserve fixé par le vendeur n’est pas atteint, il sera
passé à la criée du lot suivant par un simple coup
de marteau.
2 GALARTIS
VERKAUFSBEDINGUNGEN
11.L’acheteur doit payer une commission de 25% (TVA
8% incluse) pour les lots adjugés jusqu’à CHF 1’000.– ;
22.5% (TVA 8% incluse) pour les lots adjugés entre
CHF 1’001.– et CHF 50’000.– ; 20% (TVA 8% incluse)
pour les lots adjugés entre CHF 50’001.– et
CHF 100’000.– ; 17.5% (TVA 8% incluse) pour les lots
adjugés à CHF 100’001.– et au-dessus. Pour les véhicules de collection, l’acheteur doit payer une commission de 17.5% (TVA 8% incluse).
Pour les lots marqués d’un astérisque (*), la TVA de
8 % est calculée sur le prix total de l’objet, à savoir
prix d’adjudication plus commission.
paiement et retraits des lots 12.Le paiement a lieu strictement au comptant et
en francs suisses ou par virement bancaire. Les
chèques ne sont pas acceptés.
13. GALARTIS SA accepte sans frais les cartes de débit
direct Maestro, EC-Direct et Postcard. Les cartes de
crédit, Visa et Mastercard, font l’objet d’une majoration correspondant à 2% du montant total
débité comme participation à une partie des frais
perçus par l’émetteur de la carte. American Express
et les autres cartes de crédit ne sont pas acceptées.
14.L’acheteur ne devient propriétaire de l’objet qu’au
moment de sa remise et de son complet paiement.
15.Les objets achetés devront être retirés aux frais
et risques de l’acquéreur :
– durant et à la fin de la vente ;
– dès lundi 15 juin de 10h à 12h30 et de 13h30
à 17h à l’Hôtel des Ventes de Lausanne-Crissier.
16. Galartis SA met à votre disposition du personnel
et du matériel pour emballer succinctement vos
achats. Galartis n’assume pas la responsabilité
d’emballer les lots en porcelaine, en verre, en cristal
ou de dépendre les lustres. De ce fait, les collaborateurs Galartis n’ont pas l’autorisation d’emballer
ces objets pour vous.
Pour une livraison à domicile, l’acheteur peut
prendre contact avec GALARTIS SA. Tous les frais
et risques liés au transport restent à la charge exclusive de l’acquéreur.
17. Dix jours après la vente, et sans préavis, les lots achetés seront mis en garde-meubles aux frais et risques
de l’acheteur.
En dérogation à l’article 486 du CO, l’acheteur autorise GALARTIS SA à donner l’ordre de vendre ou de
débarrasser les objets déposés, lorsque la taxe
d’entrepôt n’est pas réglée pour deux trimestres
consécutifs.
DROIT APPLICABLE ET FOR JURIDIQUE 18.Tout litige relatif à la vente est soumis à l’application
exclusive du droit suisse et à la juridiction des Tribunaux du canton de Vaud quel que soit le domicile
des parties. Toutefois, GALARTIS SA aura en outre
le droit d’agir au domicile/siège de l’acheteur, ou
devant tout autre tribunal compétent. Le recours au
tribunal fédéral est réservé.
Du point de vue juridique, le texte français des
présentes conditions de vente constitue la seule
référence.
Für die Teilnahme an Versteigerungen gelten
ausnahmslos die nachfolgenden Verkaufskonditionen.
AUSSTELLUNG UND KATALOG 1. Jeder Besucher haftet in der Höhe des Schätzpreises
für Schäden, die er an den ausgestellten Objekten
verursacht.
2. Die Lose werden in dem physischen Zustand ver
steigert, in dem sie sich zum Zeitpunkt des Zu-
schlags befinden. Während der Ausstellung haben
die Besucher die Möglichkeit, die Objekte eingehend zu prüfen. Nach der Versteigerung ist keine
Reklamation möglich.
3. Jegliche Gewährleistung für Rechts- und Sachmängel wird wegbedungen. Die Zu- und Beschreibungen der Objekte im vorliegenden Katalog erfolgen
nach bestem Wissen und Gewissen. Sie dienen
lediglich als Orientierungshilfe und stellen in keinem Fall eine Garantie dar.
4. GALARTIS SA behält sich das Recht vor, Fotografien
und Illustrationen verkaufter Objekte jederzeit und
in der Weise zu benutzen, die sie für angebracht
hält.
KAUFAUFTRäGE 5. Kaufinteressenten, die an der Auktion nicht persönlich teilnehmen können, haben die Möglichkeit,
einen schriftlichen Kaufauftrag abzugeben. (s. For
mular in diesem Katalog). Letzterer muss spätestens
24 Stunden vor der Versteigerung bei den Organisatoren eintreffen. Dieses Gebot mit dem vom
Käufer vorgegebenen Höchstpreis wird vom Auktionator entsprechend den nachstehenden Verstei
gerungsbedingungen ausgeführt.
6. Für telefonisches Mitbieten ist binnen derselben
Frist eine entsprechende Voranmeldung schriftlich, per Fax oder per Email zusammen mit den
Bankdaten einzureichen (s. Formular in diesem
Katalog). Falls der Bieter, der für eine telefonische
Versteigerung sich angemeldet hat und trotzdem
während der Auktion unerreichbar bleibt, darf
GALARTIS SA das gewünschtes Lot an den abwesenden Bieter bis zur unterer Schätzung zuschlagen.
VERSTEIGERUNG 7. Kaufinteressenten werden gebeten, sich vor der Ver
steigerung bei den Organisatoren auszuweisen. Sie
erhalten eine Bieternummer, die zur Identifikation
dient.
8. Der Zuschlag erfolgt an den Höchstbietenden. Bei
Streitigkeiten zwischen zwei Auktionsteilnehmern
ist der Auktionator befugt, den Kauf zu annulieren
und das Los sofort erneut zu versteigern.
9. Der Auktionator ist befugt, ganz nach seinem Ermessen die Auktion voranzutreiben und die Lose zu
trennen, zusammenzulegen oder zurückzuziehen.
Ausserdem behält er sich das Recht vor, ein Gebot
und / oder den Zuschlag eines Loses abzulehnen.
10. Falls ein Reservepreis festgesetzt wurde, behält
sich der Auktionator das Recht vor, namens des
Verkäufers mitzubieten. Sollte der vom Verkäufer
CONDITIONS OF SALE
festgesetzte Reservepreis nicht erreicht werden,
wird mit einem Schlag des Hammers zur Versteigerung des nächsten Loses weitergegangen.
11.Der Käufer bezahlt eine Kommission von 25%
(MwSt 8 % inbegriffen) für Zuschläge bis CHF 1’000.– ;
22,5% (MwSt 8% inbegriffen) für Zuschläge von
CHF 1’001.– bis CHF 50’000.– ; 20% (MwSt
8% inbegriffen) für Zuschläge von CHF 50’001.– bis
100’000.– ; 17.5% (MwSt 8 % inbegriffen) für Zuschläge von CHF 100’001.– und höher.
Die Käufer von Kollektionsfahrzeuge bezahlt eine
Kommission von 17.5% (MwSt 8% inbegriffen).
Objekte, die im Katalog mit Sternchen (*) versehen
sind, sind vollumfäng- lich MWST-pflichtig. Die
MWST 8% wird in diesen Fällen auf Zuschlagspreis
und Aufgeld verrechnet.
ZAHLUNG UND ABHOLUNG 12. Die Bezahlung erfolgt nur bar in Schweizer Franken oder per Banküberweisung.
13. GALARTIS SA nimm ohne Kosten die Karten Maestro, EC-Direct und Postacard an. Mit den anderen
Karten, Visa, Mastercard, gibt es eine 2% Erhöhung.
American Express und andere Kredit Karten sind
nicht angenommen.
14.Das ersteigerte Objekt geht erst zum Zeitpunkt
seiner Auslieferung und der vollständigen Zahlung
in das Eigentum des Käufers über.
15. Die Abholung der ersteigerten Objekte erfolgt
auf Kosten und Risiko des Käufers :
– Während und am Ende des tages, des Verkaufs;
– Ab Montag, 15. Juni von 10:00 bis 12:30 Uhr
und von 13:30 bis 17h00 Uhr am Hôtel des
Ventes, Lausanne-Crissier.
16.Unser Personal ist bei verpacken der gekauften Gegen
stände behilflich.
Galartis übernimmt keine Haftung für daraus, in
stehenden Schäden an Porzellan, Glas, Kristall einzupacken oder die Deckenleuchter abzuhängen.
Die Mitarbeiter von Galartis können nicht diese
Gegenstände für den Käufer einzupacken.
Für eine Lieferung kontaktieren Sie bitte GALARTIS
SA. Alle Kosten und Risiken der Lieferung gehen zu
Lasten des Käufers.
17. Zehn Tagen nach dem Auktion, werden die Loten die
nicht abgeholt würden auf Kosten und Risiko des
Käufers eingelagert.
In Abweichung von Artikel 486 OR gestattet der
Käufer GALARTIS SA, den Verkauf oder das Entledigen der aufbewahrten Gegenstände in Auftrag zu
geben, wenn für zwei aufeinanderfolgende Quartale
das Lagergeld nicht bezahlt worden ist.
GELTENDES RECHT UND GERICHTSSTAND 18.Unabhängig vom Wohnsitz der Parteien unterliegen alle Streitigkeiten im Zusammenhang mit der
Versteigerung dem schweizerischen Recht. Zuständig sind in allen Fällen die Gerichte des Kanton
Waadt. Indessen hat die GALARTIS SA zudem das
Recht, am Wohnsitz/Sitz des Käufers oder vor jedem
anderen zuständigen Gericht, zu Klagen. Eine
Beschwerde aus Bundesgericht bleibt vorbehalten.
Der französische Text ist die einzige geltende
Referenz.
By taking part in the auction, you agree to uncon
ditionally abide by these Conditions of Sale.
EXHIBITION AND CATALOGUE 1. Visitors shall be held responsible for damage caused
to the property on display up to the estimated
amount necessary to repair.
2. Lots are sold in the same physical condition as they
were at the time of auction. The exhibition allows
all bidders to inspect the property. No complaint
shall be accepted after the sale.
3.No guarantee or warranty whatsoever is given against
legal or material defect. Catalogue entries, as well
as condition reports, are statements of opinion
genuinely held by the experts, provided as indications only and cannot in any case be interpreted as
guarantee or warranty.
4.Images and reproductions of sold items are the
copyright of GALARTIS SA, that is entitled to use
them at any time and for any purpose.
PURCHASING ORDERS 5. Individuals not able to attend the auction are
entitled to submit a written offer to buy (please
complete form in this Catalogue). Such offer
must be received by the organizers no later than
24 hours before the sale. This bid shall specify the
maximum price proposed by the Buyer and shall be
executed by the Auctioneer under the conditions of
auction set forth below.
6. Individuals who wish to place bids by telephone
must submit a request in writing, by fax or by
mail no later than 24 hours before the sale and
provide all relevant bank information (please
complete form in this Catalogue). If the bidder
cannot be reached on the phone, the lot will be sold
to the unreached bidder at the lower estimate.
AUCTION 7.Individuals who wish to bid will be asked to prove
their identity before receiving their bidder numbers.
8.Adjudication is at the highest bid. In the event of
dispute between two bidders, the Auctioneer reserves
the right to rescind the sale and to immediately
reoffer the property for sale.
9. The Auctioneer reserves the right to move up the
auction, separate, add or withdraw any lot in his
sole and absolute discretion. In addition, the Auctioneer reserves the right to reject any bid and / or
adjudication of any lot.
10. In the event a reserve price has been set, the Auctioneer reserves the right to bid on account of the
Seller. If the reserve price set by the Seller is not
met, the next lot will be offered for sale by rapping the hammer.
11. The Buyer shall pay a commission of 25% (VAT 8%
included) for lots sold at a bid price until CHF 1’000.– ;
22.5% (VAT 8% included) for lots sold at a bid price
between CHF 1’001.– and CHF 50’000.– ; 20% (VAT
8% included) for lots sold at a bid price between
CHF 50’001.– and CHF 100’000.–: 17.5% (VAT
8% included) for lots sold at a bid price of 100’001.–
or more.
Buyers for Cars and Motorcycles will pay a 17.5%
Buyers Premium (8% VAT included).
For items which are marked with an asterisk (*) in
the Catalogue the VAT 8% will be charged on the
full amount. (Bid price plus commission).
PAYMENT AND COLLECTION 12. All payments for property bought at auction shall
be made in cash and in Swiss francs or via bank
transfer. Cheques are not accepted.
13.One may pay by Maestro, EC-Direct and Postcard
without extra fees. An additional fee of 2% will be
added on one’s invoice for payment by the credit
cards Visa or Mastercard. GALARTIS SA does not
take American Express or other credit cards.
14. Title to the property shall not pass to the Buyer until
it has been delivered to and paid in full by the Buyer.
15. Property bought at auction must be removed at
the expense and risk of the Buyer :
– during and at the end of the sale;
–from Monday 15th June from 10:00am to
12:30pm and from 1:30pm to 5:00pm at the
Hôtel des Ventes in Lausanne-Crissier.
16. Galartis SA can help you briefly wrap your purchase. Galartis does not take responsibility for
wrapping porcelain, glass, cristal or unhang lamps.
Therefore Galartis’ employees are not allowed to
wrap these lots for you.
For home delivery, the Buyer may contact GALARTIS SA. Deliveries and shippings are at all risks and
expenses of the Buyer.
17. Ten days after the sale, and without further notice,
the purchased lots will be stored at the expense and
risk of the Buyer in a storage room.
In contravention of Article 486 OC, the Buyer
allows GALARTIS SA to sell or get rid of the lots
when the storage fees are left unpaid for two consecutive quarters.
APPLICABLE LAW AND JURISDICTION 18.Any dispute arising out of or in connection with the
sale shall be governed exclusively by laws of Switzerland. Buyer shall be deemed to have consented
to the exclusive jurisdiction of the Courts of the
Canton of Vaud regardless of the domicile of the
parties to such dispute. However, GALARTIS SA will
also have the possibility to file its claim at buyer’s
domicile/head office, or in front of any other competent court, subject to a possible appeal to the
Supreme Court of Switzerland in Lausanne.
The French version of these Conditions of Sale is
the only reference applicable.
GALARTIS 3
HORAIRE DES VACATIONS
Avertissement – La fourchette de prix accompagnant chaque œuvre décrite dans le catalogue est une estimation de la valeur de l’objet sur le marché de l’art actuel. La mise aux
enchères se fait toujours au-dessous de cette estimation. Certains lots sont offerts sans limite
de prix.
Samedi 13 juin 2015
17h00
17h00
1›140
1re session
Art urbain –
graffiti et Street art
1›140
Itinéraire d’accès
AU LIEU d’exposition et DE VENTE
Amsterdam
Hamburg
Frankfurt
Stuttgart
London
Bruxelles
München
CHAUDERON
BASEL
ZÜRICH
ST-GALLEN
BERN
Paris
Dijon
VALLORBE
P
LUZERN
LAUSANNE
GENÈVE
CHUR
P
Lötschberg
VEVEY
BRIG
SIERRE
Simplon
LUGANO
VIGIE
GrandSt-Bernard
4 GALARTIS
P
P
Gotthard
FLON
MARTIGNY
SION
Lyon
Marseille
BEL-AIR
Wien
ESPACE
DÉMART
P MONTBENON
Torino
Milano
CÉCIL
Milano
Roma
1›140
art urbain – graffiti et street art
1ZEVS, *1977 [F].
8 GALARTIS
*2DRAN, *1979 [F].
1ZEVS, *1977 [F].
« Liquidated Olympic Rings », 2012,
Sérigraphie sur papier Arches (70 x 50 cm).
Signé b. d. et numéroté 42/50 b. g.
Encadré.
CHF 500 | 1’000 € 470 | 940
*2DRAN, *1979 [F].
Poulet dinosaure, 2011,
Pastel gras sur fond sérigraphique
(42 x 62.5 cm). Signé b. d.
Numéroté 32/100 sur cachet b. g.
Encadré.
CHF 1’500 | 2’000 € 1’410 | 1’880
GALARTIS 9
3HARING Keith, 1958-1990 [USA].
10 GALARTIS
*4Quik, *1958 [USA].
3HARING Keith, 1958-1990 [USA].
Pop Shop, 1988,
Affiche hors-commerce (85 x 55 cm).
Encadré.
CHF 1’000 | 1’500 € 940 | 1’410
*4Quik, *1958 [USA].
« Lunatic Fringe », 2011,
Acrylique et marqueurs sur plan
de métro (36.5 x 64 cm). Signé et intitulé
dans la composition. Encadré.
Acquis directement auprès de l’artiste
par l’actuel propriétaire.
CHF 700 | 900 € 660 | 850
GALARTIS 11
*6ROTI, *1988 [F].
*5CRASH, John Crash Matos *1961 [USA].
*5CRASH, John Crash Matos,
*1961 [USA].
Sans titre, 2013,
Technique mixte sur papier (59 x 42.5 cm).
Signé et daté b. centre. Encadré.
CHF 1’000 | 1’500 € 940 | 1’410
*6ROTI, *1988 [F].
Sans titre, 2013,
Crayon sur papier (41 x 29 cm). Signé b. g.
Encadré.
CHF 600 | 800 € 560 | 750
*7MAMBO, *1969 [F].
Sans titre, 2011,
Technique mixte sur papier (50 x 32 cm).
Signé b. d. dans la composition,
daté au dos.
Encadré.
CHF 1’000 | 1’500 € 940 | 1’410
*7MAMBO, *1969 [F].
12 GALARTIS
8NAEGELI Harald, (Sprayeur de
Zurich), *1939 [CH].
« Für eine human Wissenschaft », 1984,
Offset couleurs sur papier (100 x 70 cm).
Signé. Encadré.
CHF 300 | 400 € 280 | 380
*9DONWOOD Stanley, *1968 [UK].
« No Surprises », (20)04,
Sérigraphie sur papier (73 x 62.5 cm).
Signé et daté b. d., numéroté 135/288 b. g.
Encadré.
Visuel du single « No Surprises » de Radiohead.
CHF 300 | 400 € 280 | 380
*10Damien-Paul GAL,*1976 [F].
« Captain BAG », (20)13,
Marqueur sur bâche vinylique (41.5 x 30 cm).
Signé et daté b. d. Contresigné et intitulé
au dos. Encadré.
CHF 200 | 250 € 190 | 240
8NAEGELI Harald, (Sprayeur de Zurich), *1939 [CH].
*9DONWOOD Stanley, *1968 [UK].
GALARTIS 13
*11PRO176, *1976 [F].
Sans titre,
Signé b. d. Encadré.
CHF 600 | 800 € 560 | 750
14 GALARTIS
*12LUDO, *1976 [F].
Bee With Protection Mask, 2013,
Sérigraphie réhaussée sur papier archive
(63 x 97 cm). Signé b. d.
Numéroté 21/70 b. g. Encadré.
CHF 1’000 | 1’500 € 940 | 1’410
GALARTIS 15
*13CHALFANT Henry, *1940 [USA].
*13CHALFANT Henry, *1940 [USA].
« Lee »,
Tirage argentique (29.5 x 101 cm).
Signé, daté (‘78) et numéroté 9/20 b. d.
Encadré.
CHF 700 | 900 € 660 | 850
14COPE2, 1968 [USA].
Sans titre, 2007,
Marqueur sur plan de métro de New York
(73 x 58 cm). Signé dans la composition.
CHF 700 | 900 € 660 | 850
14COPE2, 1968 [USA].
16 GALARTIS
15JANA & JS [AU-F].
« Reconstitution de façade N°88 », 2014,
Peinture aérosol et pochoirs sur bois
(80 x 37 x 12 cm).
Signé et daté b. d. Contresigné, daté
et intitulé au dos.
Provenance :
–Speerstra Gallery
– Collection privée, Suisse.
CHF 1’500 | 2’000 € 1’410 | 1’880
GALARTIS 17
*16JONONE, John Andrew PERELLO,
1963 [USA].
Sans titre, 2013,
Lithographie sur papier (65 x 50 cm).
Signé b. d. et numéroté 19/30 b. g. Encadré.
Édition « Lezarts Urbains ».
CHF 1’000 | 1’500 € 940 | 1’410
*17CANTO Thomas, *1979 [F].
« Grey Burst », 2014,
Lithographie sur papier BFK Rives
(77.5 x 77.5 cm).
Numéroté 24/50. Co-Édition « Print Them
All » & « Lezarts Urbains ». Encadré.
*16JONONE, John Andrew PERELLO, 1963 [USA].
*17CANTO Thomas, *1979 [F].
18 GALARTIS
CHF 500 | 700 € 470 | 660
*18KAWS, *1974 [USA].
« Pinocchio & Jiminy Cricket », 2010,
Hauteur : 25 cm (Pinocchio), 5,5 cm (Jiminy
Cricket). Édition MEDICOM TOY Tokyo,
limitée à 1000 exemplaires. Signée et datée.
Collaboration Disney.
Emballage d’origine fourni.
CHF 1’000 | 1’500 € 940 | 1’410
19JANA & JS [AU-F].
Sans titre, 2012.
Technique mixte sur panneau de bois.
(19 x 74 cm) Signé et daté b. d. et au dos.
CHF 1’500 | 2’000 € 1’410 | 1’880
*18KAWS, *1974 [USA].
19JANA & JS [AU-F].
GALARTIS 19
*20MIST, *1972 [F].
« Untitled 5 », 2012,
Acrylique et aquarelle sur papier
(36 x 46 cm). Signé b. d.
Encadré.
Provenance :
– Collection privée, France.
CHF 1’000 | 1’500 € 940 | 1’410
*21IKON *1970 [NL].
Sans titre, 2008,
Sérigraphie réhaussée sur papier
(64.5 x 50 cm). Signé, daté et numéroté
32/100 b. g. Encadré.
CHF 400 | 500 € 380 | 470
*20MIST, *1972 [F].
*21IKON *1970 [NL].
20 GALARTIS
*22EZP *1970 [F].
*23Alber *1986 [F].
*22EZP *1970 [F].
« Increase the peace », 2013,
Peinture aérosol, pochoirs sur papier
(80 x 60 cm). Signé et daté b. d.
Contresigné et intitulé au dos. Encadré.
CHF 1’000 | 1’500 € 940 | 1’410
*23Alber *1986 [F].
Sans titre, 2012,
Acrylique sur toile
(100 x 73 cm). Signé et daté au dos.
CHF 1’500 | 2’000 € 1’410 | 1’880
*24Kashink *1981 [F].
Sans titre, 2009,
Acrylique sur toile (100 x 100 cm).
Signé et daté au dos.
CHF 800 | 1’000 € 750 | 940
*24Kashink *1981 [F].
GALARTIS 21
*25JR, *1983 [F].
« 28 Millimeters, Women Are Heroes » Action
dans la Favela Morro de Providencia, Favela
de nuit, Rio de Janeiro, Brésil, 2008, 2012,
Lithographie couleurs sur papier BFK Rives
(67 x 104.5 cm). Signé, daté et tampon
de l’artiste b. d. Numéroté 175/180 b. g.
Encadré.
CHF 1’500 | 2’000 € 1’410 | 1’880
22 GALARTIS
*26ZEVS, *1977 [F].
« Apple Liquidated », 2011,
Sérigraphie sur papier (90 x 50 cm).
Signé et daté b. d. Numéroté EA VI/X b. g.
Encadré.
Edition « Lezarts Urbains »
CHF 1’000 | 1’500 € 940 | 1’410
GALARTIS 23
*28OBEY GIANT (Shepard FAIREY),
*1970 [USA].
« Obey’s Spray Cans x Montana Colors », 2012,
Impression numérique sur métal.
Edition limitée à 450 exemplaires.
Coffret en bois des trois principales couleurs
utilisées par Shepard Fairey.
CHF 500 | 600 € 470 | 560
*1970 [USA].
« Salman Agha Black Label », 2008,
Impression numérique sur planche
de skateboard (80 x 19.5 cm).
Cette œuvre représente le logo,
réinterprété par Shepard Fairey en 2008,
de la marque de skateboard « Black Label ».
Bibliographie: « OBEY Supply & Demand :
The Art of Shepard Fairey », Gingko Press & Obey
Giant, 2009, p. 437.
CHF 600 | 800 € 560 | 750
*1970 [USA].
« Yen Pattern », 2007,
Sérigraphie couleurs sur papier
(60.5 x 45 cm). Signé, daté b. d. et
numéroté 32/50 b. g.
CHF 1’000 | 1’500 € 940 | 1’410
*1970 [USA].
« Hello Kitty », 2012,
(61 x 41.5 cm). Signé b. d. et numéroté
343/500 b. g.
CHF 800 | 1’000 € 750 | 940
*27ROA, *1975 [B].
« YEAR OF THE RABBIT », 2011,
Sérigraphie sur pochette de disque
(et inner sleeve) (30 x 30 cm).
Édition limitée à 52 exemplaires.
Disque vinyle marbré. MINT.
Ai Records – LP Ai032.
CHF 700 | 900 € 660 | 850
24 GALARTIS
*28OBEY GIANT (Shepard FAIREY), *1970 [USA].
*1970 [USA].
GALARTIS 25
*1970 [USA].
« Psycho Posse », 2006,
(60.5 x 45.5 cm). Signé, daté b. d.
et numéroté AP b. g. Encadré.
CHF 900 | 1’200 € 850 | 1’130
*1970 [USA].
« Bones Ripper », 2005,
(60.5 x 40 cm). Signé b. d. et numéroté
CHF 1’100 | 1’400 € 1’030 | 1’320
*1970 [USA].
« Bones Ripper », 2005,
CHF 700 | 900 € 660 | 850
26 GALARTIS
*1970 [USA].
« Tony Alva », 2006,
(46 x 61 cm). Signé par Shepard Fairey,
Tony Alva et Wynn Miller. Signé, daté b. d.
et numéroté 219/250 b. g. Encadré.
CHF 700 | 900 € 660 | 850
*1970 [USA].
« Tony Alva », 2009,
(46 x 61 cm). Signé par Shepard Fairey,
Tony Alva et Wynn Miller. Signé, daté b. d.
CHF 700 | 900 € 660 | 850
*1970 [USA].
« Osaka Wall / DC Shoes Edition », 2001,
(60.5 x 45.5 cm). Signé, daté b. d. et
numéroté 126/200 b. g. Hors commerce.
Encadré.
CHF 1’200 | 1’600 € 1’130 | 1’500
GALARTIS 27
*1970 [USA].
« The Two Sides Of Capitalism », 2007,
(60.5 x 45.5 cm). Signé, daté b. g.
Bibliographie: « OBEY Supply & Demand :
The Art of Shepard Fairey », Gingko Press & Obey
Giant, 2009, p. 169.
CHF 500 | 600 € 470 | 560
*1970 [USA].
« Fiend Rocker Gold », 2007,
(60.5 x 40.5 cm). Signé b. d. et numéroté
CHF 600 | 800 € 560 | 750
28 GALARTIS
*1970 [USA].
« Sticker Kit », 2009,
(61 x 46 cm). Signé, daté b. d.
CHF 500 | 600 € 470 | 560
*1970 [USA].
« Henry Rollins 50 », 2011,
(61 x 45.5 cm). AP, daté et signé par Shepard
Fairey et Henry Rollins. Encadré.
Sérigraphie réalisée pour le cinquantième
anniversaire d’Henry Rollins, chanteur du groupe
de Punk « Black Flag ».
CHF 500 | 600 € 470 | 560
GALARTIS 29
*42FUTURA 2000, *1955 [USA].
Sans titre,
Œuvre vendue avec son support d’accrochage
mural.
CHF 700 | 900 € 660 | 850
43JonOne, 1963 [USA].
Sans titre,
Marqueur sur planche de skateboard
(19.5 x 80 cm). Signé et numéroté 15/50
sur la planche. D’une édition de
50 exemplaires tous différents.
Édition « Triiad ».
CHF 1’000 | 1’500 € 940 | 1’410
30 GALARTIS
*44KAWS, *1974 [USA].
« Krooked »,
de skateboard. Signé et numéroté 356/400
sur la planche.
mural.
CHF 900 | 1’200 € 850 | 1’130
*45KULIG Curtis, *1981 [USA].
Sans titre, (20)11,
Sérigraphie couleurs sur papier (70 x 55 cm).
Signé et daté b. d. Numéroté AP b. g.
Encadré.
CHF 500 | 700 € 470 | 660
Sans titre,
de skateboard (80 x 20 cm).
CHF 300 | 400 € 280 | 380
*44KAWS, *1974 [USA].
GALARTIS 31
*47PARLA José, *1978 [USA].
Sans Titre, 2009,
Impression numérique réhaussée à la main
sur planche de skateboard (79.5 x 20. cm).
Signé au centre de la composition.
Juice Edition.
CHF 1’000 | 1’500 € 940 | 1’410
*48ALEXONE ( DIZAC Alexandre ) ,
*1976 [F].
Sans titre, 2011,
Impression numérique sur planches
de skateboard, triptyque (80 x 19.5 cm
chaque). Signé et daté b. g., chaque élément
est numéroté 18/30 au dos.
mural.
CHF 1’000 | 1’500 € 940 | 1’410
32 GALARTIS
*49SMASH 137, *1979 [CH].
Sans titre, 2011,
Impression numérique sur planches de
skateboard, triptyque (80 x 19.5 cm chaque).
Signé et daté b. d., chaque élément est
numéroté 4/30 au dos.
mural.
CHF 1’000 | 1’500 € 940 | 1’410
GALARTIS 33
*50JONONE, John Andrew PERELLO,
1963 [USA].
Sans titre, 2013,
Impression numérique sur planches
de skateboard (80 x 19.5 cm chaque)
Réunies en triptyque.
Chaque planche provient d’une série limitée
à 100 exemplaires.
CHF 1’000 | 1’500 € 940 | 1’410
34 GALARTIS
*51LE DIAMANTAIRE, *1987 [F].
« Valentin’s Days », 2013,
Technique mixte, peinture aérosol et
pochoir sur miroir contrecollé sur bois
(58 x 64 cm). Signé, daté et intitulé au dos.
CHF 1’000 | 1’500 € 940 | 1’410
*52BLEK LE RAT, *1951 [F].
Rat, 2011,
Peinture aérosol et pochoir sur bois
(25 x 33 cm). Signé b. d., numéroté 31/100
au dos. Édition de 100 exemplaires
tous différents. Encadré.
CHF 800 | 1’000 € 750 | 940
*51LE DIAMANTAIRE, *1987 [F].
*52BLEK LE RAT, *1951 [F].
GALARTIS 35
*53SPACE INVADER ( INVADER ),
*1969 [F].
INVADER KIT 16 : FLASHINVADER, 2014,
Kit d’invasion en céramique. (18 x 22.5 cm).
Signé du logogramme, daté et numéroté
118/250 sur l’emballage. Encadré.
CHF 1’000 | 1’500 € 940 | 1’410
36 GALARTIS
*1969 [F].
« Sea Of Slime », 2014,
Signé du logogramme, numéroté 8/50
et daté au crayon b. d. Encadré.
Édition Target Japon.
CHF 600 | 800 € 560 | 750
*1969 [F].
Sans titre, 2011,
Impression digitale sur papier
(23 x 32.5 cm). Signé du logogramme
et daté b. d. Numéroté 34/60 b. g.
Encadré.
CHF 250 | 350 € 240 | 330
*54SPACE INVADER ( INVADER ), *1969 [F].
*55SPACE INVADER ( INVADER ), *1969 [F].
GALARTIS 37
*56COPE2, USA [*1968].
« Classic Wood Cut Throw Up », (20)13,
Impression numérique sur bois
(25 x 60 cm). Signé, daté, numéroté 18/20
au dos.
Lettre de provenance fournie.
Exposition : « Versatile » Inner State Gallery :
16/11/2013 – 14/12/2013.
CHF 600 | 800 € 560 | 750
38 GALARTIS
*1970 [USA].
« Quality Discord », 2013, HPM.
Sérigraphie et collages sur pochette
de disque vinyle (31 x 31 cm). Signé b.d,
numéroté 1/8 HPM b. g. Encadré.
Subliminal Projects, Los Angeles.
Document de provenance fourni.
CHF 2’900 | 3’200 € 2’730 | 3’010
GALARTIS 39
*58SWOON, *1978 [USA].
« THALASSA 14 », 2012,
Technique mixte. Sérigraphie sur papier
kraft, collage sur tiroir en bois
(19 x 33 x 40 cm). Signé et daté. Édition
limitée à 38 exemplaires, tous différents.
Certificat d’authenticité de « Paper
Monster » fourni.
CHF 2’800 | 3’300 € 2’630 | 3’100
40 GALARTIS
*59MONKEY BIRD CREW [F].
« Singerie oisive », 2013,
Peinture aérosol, pochoirs et gravure
sur bois. (38.5 x 68 cm).
CHF 1’000 | 1’500 € 940 | 1’410
GALARTIS 41
*60SMASH 137, *1979 [CH].
« GUST », 2012.
Sérigraphie réhaussée sur plaque
d’aluminium (40 x 30 cm). Signé b. d.
Numéroté 12/30 au dos. Édition de
30 exemplaires tous différents.
Emballage d’origine fourni.
Provenance : Galerie Brugier-Rigail, Paris.
CHF 500 | 700 € 470 | 660
42 GALARTIS
*61Jorg Doring [D].
Empire State Building,
Technique mixte sur toile (179 x 80 cm).
Signé b. d.
CHF 1’500 | 2’000 € 1’410 | 1’880
GALARTIS 43
*62SHUCK ONE [F].
« Corrosion organique », 2008,
Peinture aérosol et acrylique sur toile
denim (122 x 75 cm). Signé, daté
CHF 500 | 700 € 470 | 660
44 GALARTIS
*63SHUCK ONE, *1970 [F].
« Body », 2008,
denim (90 x 57 cm). Signé, daté
CHF 300 | 400 € 280 | 380
GALARTIS 45
*64BAULT, *1977 [F].
« Rain Maker », 2014,
Marqueur sur métal (36 x 31 cm).
Signé b. d. Intitulé et daté au dos.
CHF 600 | 800 € 560 | 750
46 GALARTIS
*65MESNAGER Jérôme, *1961 [F].
« Ça Va Seul », 2011,
Signé et daté b. g.
CHF 2’000 | 3’000 € 1’880 | 2’820
GALARTIS 47
*66PIMAX, *1975 [F].
« Tomato Splash », 2014,
Technique mixte. Résine, sérigraphie
sur métal (40 x 28 x 32 cm). Signé, daté et
intitulé sous la base.
Expansion unique.
CHF 1’500 | 2’000 € 1’410 | 1’880
48 GALARTIS
*67C215, *1973 [F].
*68C215, *1973 [F].
*67C215, *1973 [F].
« Homeless », 2011,
Peinture aérosol, pochoirs sur panneau
de bois contreplaqué (58 x 39.5 cm).
Cachet « C215 » au pochoir haut droit.
CHF 1’500 | 2’000 € 1’410 | 1’880
*68C215, *1973 [F].
« Homeless », 2011,
Peinture aérosol, pochoirs sur panneau
de bois contreplaqué (58 x 39 cm).
Cachet « C215 » au pochoir b. centre.
CHF 1’500 | 2’000 € 1’410 | 1’880
GALARTIS 49
*69CLET ABRAHAM, *1966 [F].
« Sans Issue », Collage sur panneau
de signalisation italien. (60 x 60 cm).
Signé dans la composition.
Contresigné au dos.
CHF 2’000 | 3’000 € 1’880 | 2’820
50 GALARTIS
*70NASSYO [F].
Sans titre,
Peinture aérosol, acrylique et marqueur
sur papier (59 x 39.5 cm). Signé b. d.
Encadré.
CHF 600 | 800 € 560 | 750
*71NASSYO [F].
Sans titre,
sur papier (64.5 x 50 cm). Encadré.
CHF 800 | 1’000 € 750 | 940
*72ZOKATOS, *1984 [F].
« L’âme du piano », 2014,
Peinture aérosol sur toile (90 x 130 cm).
Signé et daté b. d. Contresigné,
daté et intitulé au dos.
CHF 2’500 | 3’500 € 2’350 | 3’290
*70NASSYO [F].
*71NASSYO [F].
*72ZOKATOS, *1984 [F].
GALARTIS 51
*73AVIGNON Jim, *1966 [D].
« 1 Foot in the grave », 2000,
Acrylique sur papier contrecollé sur bois
(100 x 100 cm).
Exposition « Radioactive » à la galerie Arts Factory,
Paris.
CHF 1’500 | 2’000 € 1’410 | 1’880
*74SEZAM [F].
Sans titre, 2015, Peinture aérosol, acrylique
et marqueur sur toile (60 x 100 cm).
Signé h. g. daté b. d.
CHF 1’000 | 1’500 € 940 | 1’410
*75LEK, *1971 [F].
« French75 », 2015,
Signé, daté et intitulé au dos.
CHF 3’000 | 4’000 € 2’820 | 3’760
*73AVIGNON Jim, *1966 [D].
*74SEZAM [F].
52 GALARTIS
*75LEK, *1971 [F].
GALARTIS 53
*76ZENOY, *1974 [F].
« Chromatisme », 2015,
Peinture aérosol, acrylique et découpage
sur toile (100 x 100 cm). Signé, daté et
intitulé au dos.
CHF 3’000 | 4’000 € 2’820 | 3’760
54 GALARTIS
*77PIMAX, *1975 [F].
Sans titre, 2015,
Peinture aérosol sur toile enduite
monogrammée (130 x 130 cm).
Signé au pochoir b. d.
CHF 4’000 | 5’000 € 3’760 | 4’700
GALARTIS 55
*78SINO [F].
« Cœur de couleurs », 2015,
Peinture aérosol, acrylique sur toile
(81 x 130 cm). Signé b. d. Contresigné,
daté et intitulé au dos.
CHF 1’000 | 1’500 € 940 | 1’410
56 GALARTIS
*79JUNKY [F].
Sans Titre, 2014
(116 x 89 cm).
CHF 1’500 | 2’000 € 1’410 | 1’880
GALARTIS 57
*80Verlier Thomas [F].
Sans titre,
Acrylique sur papier (49 x 49 cm).
Signé b. d. Encadré.
CHF 1’500 | 2’000 € 1’410 | 1’880
58 GALARTIS
*81NIARK1 [F].
« This is the End »,
Signé et intitulé b. d. Encadré.
CHF 1’500 | 2’000 € 1’410 | 1’880
*82LA2, *1967 [USA].
Sans titre, 2008,
(61 x 76 cm).
CHF 1’500 | 2’000 € 1’410 | 1’880
*81NIARK1 [F].
*82LA2, *1967 [USA].
GALARTIS 59
83SERVAL, *1977 [CH].
Sans titre, 2015,
Peinture aérosol sur panneau de bois
(160 x 80 cm).
Texte accompagnant l’œuvre : « Sleek Curves
innovate / Foundation lays a clean state / Current
state classic tastes / Responsability to create and
pass / Honorific legends stay in first class ».
CHF 2’500 | 3’000 € 2’820 | 3’290
84SERVAL, *1977 [CH].
Sans titre, 2015,
Peinture aérosol sur panneau de bois
(90 x 60 cm).
Texte accompagnant l’œuvre : « Theorize like
it’s 95 / Infinity lessons live into styles / Make
grown partners in suits proud / We all hold these
lines / Above the clouds ».
CHF 1’500 | 2’000 € 1’410 | 1’880
83SERVAL, *1977 [CH].
60 GALARTIS
84SERVAL, *1977 [CH].
GALARTIS 61
85PASE [CH].
« Funk Is The Truth », 2015,
(150 x 150 cm).
CHF 4’500 | 5’000 € 4’230 | 4’700
62 GALARTIS
86DR. DRAX [CH].
« Brothers In Crime », 2015,
CHF 6’500 | 7’000 € 6’110 | 6’580
GALARTIS 63
87PASE [CH].
« Blue Truth », 2015,
(150 x 150 cm).
CHF 4’500 | 5’000 € 4’230 | 4’700
64 GALARTIS
*88BABS, *1975 [F].
« PROMETHEUS », 2015,
(100 x 100 cm). Signé b. d. Contresigné,
situé, intitulé et daté au dos.
CHF 1’500 | 2’000 € 1’410 | 1’880
GALARTIS 65
89JonOne, 1963 [USA].
« Urban Calligraphy », 2009,
Signé et daté b. d. Version jaune numérotée
12/25 b. g. Édition Speerstra Gallery. Encadré.
Certificat joint.
Provenance :
– Collection privée, France.
CHF 1’500 | 2’000 € 1’410 | 1’880
66 GALARTIS
90LA VILLEGLÉ Jacques Mahé de,
*1926 [F].
« Rue Prisse-d’Avesne », 10 janvier 1963
(73.5 x 108.5 cm). Affiches lacérées
marouflées. Signé et daté b. d. Intitulé
et daté au dos sur la toile. Encadré.
Un certificat d’authenticité signé par
l’artiste sera remis à l’acquéreur.
Provenance : Collection particulière, Suisse.
Expositions :
– 1976 : « FIAC – Galerie Beaubourg »,
Gare de la Bastille, Paris, France.
– 1995 : « Art Cologne – Galerie Beaubourg »,
Rheinhallen, Cologne, Allemagne.
Bibliographie :
–Répertorié dans les archives de Jacques Villeglé
sous la référence SF 256.
– « La Maison de Marie-Claire », p.73, Anne-Marie
Comte, février 1983.
– « Catalogue thématique – Sans lettre sans figure »,
p.104, Ides et Calendes, Neuchâtel, 2004.
CHF 30’000 | 40’000 € 28’200 | 37’600
GALARTIS 67
*91TAKI 183, *1954 [USA].
Sans titre, 2014,
sur toile (140 x 190 cm). Signé à plusieurs
reprises dans la composition.
Provenance :
–Acquis directement auprès de l’artiste par l’actuel
propriétaire
–Une photographie de l’artiste réalisant l’œuvre
sera remise à l’acquéreur.
CHF 4’000 | 6’000 € 3’760 | 5’640
68 GALARTIS
*92COPE2, 1968 [USA].
Sans titre, 2013,
(140 x 192 cm). Signé au dos.
Acquis directement auprès de l’artiste par
l’actuel propriétaire.
CHF 3’000 | 4’000 € 2’820 | 3’760
GALARTIS 69
*93MARKO93, *1973 [F].
Sans titre, 2014,
(100 x 100 cm). Signé b. g.
CHF 1’500 | 2’000 € 1’410 | 1’880
70 GALARTIS
94NadaOne, *1975 [CH].
« Phoenix II », 2014,
Provenance :
CHF 3’500 | 4’500 € 3’290 | 4’230
GALARTIS 71
95VHILS, *1987 [P].
72 GALARTIS
*96QUIK, *1958 [USA].
95VHILS, *1987 [P].
« DENT SERIES Number 2 », 2014,
Gravure sur caisses de vin en bois
(305 x 195 x 30.5 cm). Certificat
d’authenticité signé par l’artiste fourni.
*96QUIK, *1958 [USA].
« Revolt », 2007,
(110 x 85 cm). Signé, intitulé et daté au dos.
CHF 4’000 | 5’000 € 3’760 | 4’700
MyFinBec 2014.
CHF 30’000 | 40’000 € 28’200 | 37’600
GALARTIS 73
97STOHEAD, *1973 [D].
« Bad News », 2013,
Encre sur toile (100 x 100 cm).
Provenance :
CHF 4’500 | 5’000 € 4’230 | 4’700
74 GALARTIS
*98L’ATLAS, *1978 [F].
« Fade », 2015,
Signé, situé, intitulé et daté au dos.
CHF 4’000 | 5’000 € 3’760 | 4’700
GALARTIS 75
*99ALEXONE ( DIZAC Alexandre ) ,
*1976 [F].
« DECK’ON », 2011,
Signé, daté, intitulé et situé « Paris » au dos.
Exposition :
– Galerie Célal, Paris.
– « Deck’on Street art », 03/12/2011 au 07/01/2012.
CHF 3’000 | 4’000 € 2’820 | 3’760
76 GALARTIS
100CRASH, John Crash Matos,
*1961 [USA].
« Supreme », (20)06,
Signé, daté et intitulé au dos sur la toile.
CHF 2’500 | 3’500 € 2’350 | 3’290
*101CRASH, John Crash Matos,
*1961 [USA].
« For the non-believer », (20)08,
Signé, daté et intitulé au dos sur la toile.
CHF 2’500 | 3’500 € 2’350 | 3’290
100CRASH, John Crash Matos, *1961 [USA].
*101CRASH, John Crash Matos, *1961 [USA].
GALARTIS 77
*102BANKSY, 1974-* [UK].
Drill Rat.
Peinture aérosol, pochoir sur panneau
de signalisation triangulaire de 79 cm de
côté. Encadré.
CHF 15’000 | 20’000 € 14’100 | 18’800
78 GALARTIS
*103BANKSY, *1974 [UK].
Paparazzi Rats, 2004,
Peinture aérosol, pochoir sur portes
d’armoire électrique (72.5 x 89 cm).
Signé au pochoir « BANKSY » b. g.
Encadré.
Cette œuvre sur deux portes d’armoire électrique
a été collectée en 2004 lors d’un repérage de lieu
pour un long métrage à Londres dans un bâtiment
désaffecté du quartier de Brick Lane / Spitafield,
sur Grey Eagle Street. Brick Lane est le quartier
de prédilection de Banksy.
Provenance :
– Collection Lauren Bayliss Fuller, Londres.
– Collection Vincent Giles, Londres.
– Collection particulière, France.
CHF 90’000 | 120’000 € 84’600 | 112’800
BANKSY utilise les rats comme un fil d’Ariane
dans son travail de dénonciation d’une société qui
se meurt. Ses rats sont des miroirs qui rappellent
à ceux qui les croisent que leur vie n’est pas
plus enviable que celle de ces rongeurs amusants,
souvent peint dans des endroits insolites.
Deux documents de provenance concernant
cette œuvre seront remis à l’acquéreur.
GALARTIS 79
*104KAWS, *1974 [USA].
« 4 Feet Companion », 2007,
Sculpture en vinyle (128 x 47 x 31 cm).
Signé, daté. Edition de 100 exemplaires.
CHF 10’000 | 15’000 € 9’400 | 14’100
* 105KAWS, *1974 [USA].
Sans titre, 19(99),
Affiche réhaussée (60.5 x 40.5 cm).
Signé, daté « 99 » et localisé « Paris » b. d.
Encadré.
CHF 20’000 | 30’000 € 18’800 | 28’200
80 GALARTIS
*105KAWS, *1974 [USA].
GALARTIS 81
*106ECHAROUX PHILIPPE, *1983 [F].
« I never Wrote on your wall », 2015,
Tirage argentique sur papier Kodak Endura
Professional Mat.(98 x 150 cm).
Tirage unique. Signé, intitulé et daté au
dos. Projet « Painting With Light » 2013,
Barcelone.
Un certificat d’authenticité signé et établi
par l’artiste est fourni.
CHF 7’000 | 9’000 € 6’580 | 8’460
82 GALARTIS
107FURGER Thierry, *1975 [CH].
« Against All Ods », 2011,
Encre sur aluminium (120 x 90 cm).
Provenance :
CHF 6’000 | 7’000 € 5’640 | 6’580
107FURGER Thierry, *1975 [CH].
GALARTIS 83
*108JR, *1983 [F].
28 Millimeters : Women Are Heroes « Bus sur le
pont de Bö City en Sierra Leone » 2008. 2012,
Tirage couleur sur aluminium
(125 x 185 cm). Signé, daté, intitulé
et numéroté au dos 3/3 + 2 AP.
Un certificat signé par l’artiste sera remis
à l’acquéreur.
Provenance : Acquis directement auprès de l’artiste
par l’actuel propriétaire.
CHF 30’000 | 40’000 € 28’200 | 37’600
84 GALARTIS
*109Liard Arnaud [F].
« Wall Of Fame », 2014,
Technique mixte sur toile apprêtée.
Cinq éléments (120 x 20 cm, 120 x 30 cm,
120 x 45 cm, 120 x 60 cm, 120 x 90 cm)
formant un polyptique de 120 x 245 cm.
Signé, daté et numéroté au dos
de chaque élément.
CHF 5’000 | 7’000 € 4’700 | 6’580
GALARTIS 85
*110BONAN Philippe, 1968 [F].
86 GALARTIS
« Ikon »,
Tirage argentique (60 x 49.5 cm).
Signé b. d., intitulé et
CHF 1’000 | 1’500 € 940 | 1’410
« Rero »,
CHF 1’000 | 1’500 € 940 | 1’410
* 111BONAN Philippe, 1968 [F].
« Crash »,
Signé b. d., intitulé
et numéroté 1/3 b. g.
CHF 1’000 | 1’500 € 940 | 1’410
« Crash »,
CHF 1’000 | 1’500 € 940 | 1’410
« Jef Aérosol »,
Signé b. d.,
intitulé et numéroté 1/3 b. g.
CHF 1’000 | 1’500 € 940 | 1’410
GALARTIS 87
115MIST, *1972 [F].
115MIST, *1972 [F].
Sans titre, (20)08,
Signé, daté et numéroté 11/20.
CHF 400 | 500 € 380 | 470
116MIST, *1972 [F].
Sans titre, (20)08,
CHF 400 | 500 € 380 | 470
88 GALARTIS
116MIST, *1972 [F].
117MIST, *1972 [F].
118MIST, *1972 [F].
117MIST, *1972 [F].
Sans titre, (20)08,
CHF 400 | 500 € 380 | 470
118MIST, *1972 [F].
Sans titre, (20)08,
CHF 400 | 500 € 380 | 470
GALARTIS 89
119MIST, *1972 [F].
90 GALARTIS
119MIST, *1972 [F].
« Emancipation », (20)08,
Acrylique sur toile (101.5 x 76.5 cm).
Signé et daté b. d. Intitulé, contresigné et
daté au dos.
*120LE CyKlop, *1968 [F].
Sans titre, 2010,
Tirage photographique (32 x 24 cm).
Signé et daté dans la marge. Encadré.
CHF 300 | 400 € 280 | 380
Provenance :
CHF 4’000 | 5’000 € 3’760 | 4’700
*120Cyklop.
GALARTIS 91
*1212Rode [F].
« Racism Stop »,
CHF 1’000 | 1’500 € 940 | 1’410
* 122GAMARD Antoine [F].
« Graffiti », 2008,
CHF 3’000 | 4’000 € 2’820 | 3’760
*1212Rode [F].
*122GAMARD Antoine [F].
92 GALARTIS
*123SMOLE, *1982 [F].
Sans titre,
(100 x 100 cm). Signé dans la composition.
CHF 1’000 | 1’500 € 940 | 1’410
* 124MESNAGER Jérôme, *1961 [F].
Sans titre, (20)11,
Signé et daté b. d.
CHF 1’000 | 1’500 € 940 | 1’410
*123SMOLE, *1982 [F].
*124MESNAGER Jérôme, *1961 [F].
GALARTIS 93
*125EL PRADINO, *1985 [F].
« New York VIII », (20)09,
Photographie sur aluminium (79 x 79 cm).
Signé, daté, intitulé et numéroté 2/8 au dos.
CHF 300 | 400 € 280 | 380
*125EL PRADINO, *1985 [F].
94 GALARTIS
*126OGREoner [F].
« Rectangulism », 2015, (100 x 50 cm)
Technique mixte sur toile.
CHF 900 | 1’200 € 850 | 1’130
*126OGREoner [F].
GALARTIS 95
*127NASSYO [F].
96 GALARTIS
*127NASSYO [F].
« ...Près Du Périph’ », 2015,
Signé, intitulé et daté au dos.
Un texte de l’artiste est joint.
CHF 6’000 | 8’000 € 5’640 | 7’520
128TAKI 183, *1954 [USA].
Sans titre,
Peinture aérosol, acrylique et marqueur sur
toile (85 x 121 cm). Signé à plusieurs
reprises dans la composition, contresigné
et daté au dos.
Provenance :
–Acquis directement auprès de l’artiste par l’actuel
propriétaire.
–Une photographie de l’artiste réalisant l’œuvre
sera remise à l’acquéreur.
CHF 1’500 | 2’000 € 1’410 | 1’880
GALARTIS 97
*129SPARK Benjamin, *1969 [F-B].
98 GALARTIS
* 130IKON, 1970 [NL].
*129SPARK Benjamin, *1969 [F-B].
« All Stars Know Me Down », 2013,
Signé b. g.
CHF 2’500 | 3’500 € 2’350 | 3’290
*130IKON, 1970 [NL].
« Wolvy », 2011, Technique mixte,
collage sur toile (100 x 100 cm).
Signé b. d. Contresigné, daté et intitulé
au dos.
CHF 4’000 | 5’000 € 3’760 | 4’700
GALARTIS 99
131MESNAGER Jérôme, *1961 [F].
132MORDAC Léo, *1976 [F].
131MESNAGER Jérôme, *1961 [F].
Sans titre, (20)07,
Signé et daté b. g.
CHF 1’000 | 1’500 € 940 | 1’410
132MORDAC Léo, *1976 [F].
« My blue ways », 2014,
Peinture aérosol et acrylique sur toile.
Certificat joint.
Provenance :
CHF 800 | 1’000 € 750 | 940
133MAGALDI Xavier, *1975 [CH-ES].
« Meca Siderite », 2014,
133MAGALDI Xavier, *1975 [CH-ES].
100 GALARTIS
Provenance :
CHF 800 | 1’000 € 750 | 940
*134Gilbert [F].
Sans titre,
Signé b. d.
CHF 2’000 | 3’000 € 1’880 | 2’820
GALARTIS 101
135M. CHAT & QUIK.
Thoma Vuille dit « M.CHAT »
Thoma Vuille dit « M.CHAT » est un artiste
parisien originaire du canton de Neuchâtel,
en Suisse, où il est né en juillet 1977. La famille
Vuille est intimement liée à l’histoire de
la vallée de La Sagne depuis 1476. Ses deux grand
père (l’un plâtrier-peintre en batiment, l’autre
instituteur et officier de l’Armée du Salut) ont
beaucoup contribué à bercer l’imaginaire
du jeune peintre dans la croyance d’une mythologie familiale pérenne et conquérante…
Plus par grande timidité que par réelle stratégie,
le nom de l’auteur des M.CHAT est longtemps
resté secret. Aujourd’hui aguerri d’une vingtaine
d’années d’interventions dans l’espace public,
Thoma Vuille assume complètement le paradoxe
lié à son art.
102 GALARTIS
Régulièrement l’artiste médiatise sa peinture
pour atteindre un maximum de spectateurs.
L’automne dernier, avec son procès au Tribunal
correctionnel de Paris qui a mobilisé des soutiens
en nombre, M.CHAT a beaucoup fait parler de lui!
La plainte de la RATP (régie du métro parisien)
a été finalement annulée…
Il a été remarqué par le réalisateur Chris Marker
(1922-2012) qui lui a dédié son dernier film
« Chats Perchés », en 2004. L’avant première du film
au Centre Pompidou a donné lieu à une « carte
blanche » où le plus gros chat du monde a été peint
sur l’esplanade du musée. Cette peinture géante
a été immortalisée par la couverture du quotidien
français « Libération ». Envoyée ensuite à Sarajevo,
Hong Kong, New York, Séoul ou Tokyo, l’image
du chat est devenue internationale et ne cesse de
« squatter » l’inconscient collectif…
Utilisant aussi bien les techniques du graffiti
(aérosols, marquage répétitif et provocant
d’un motif reconnaissable) que celle de la communication visuelle, Thoma Vuille s’émancipe
des archétypes qui ont bercés son adolescence
pour professionnaliser sa peinture et assumer
une approche plus responsable et consciente,
notamment du marketing et du marché de l’art.
Jouant des rouages et des paradoxes de l’économie,
des médias ou de la politique, l’image facilement
reconnaissable et positive que véhicule M.CHAT
s’affirme, année après année, comme une valeur
montante de l’art contemporain européen…
135M. CHAT & QUIK.
« QUIK & CATS (BURP. Art gives me gas) »,
2015. Technique mixte sur plan de métro
parisien (77 x 49 cm). Co-signé b. centre
« M. CHAT » et centre droit « Lin Felton
QUIK !!! ». Encadré.
CHF 800 | 1’800 € 750 | 1’690
136M. CHAT *1977 [CH].
« M. CHAT 2014 DURER », 2014.
Encre et peinture acrylique sur toile
(97 x 130 cm). Signé « M. CHAT » b. centre
et daté « 2014 » b. d.
Reprise d’une gravure de Albrecht Durer
représentant l’utilisation d’une machine
à reproduire la perspective.
Le personnage de M.CHAT apparaît comme
œuvre en construction.
CHF 3’500 | 5’500 € 3’290 | 5’170
137M. CHAT *1977 [CH].
« 1525 A.D. M.CHAT », 2014.
Encre et peinture acrylique sur toile
(97 x 130 cm). Signé « M. CHAT » au centre
de la composition.
Reprise d’une gravure de Albrecht Durer
représentant l’utilisation d’une machine
à reproduire la perspective.
On y voit deux personnages qui s’applique
à reproduire à la perfection une tête de M. CHAT.
CHF 3’500 | 5’500 € 3’290 | 5’170
136M. CHAT *1977 [CH].
137M. CHAT *1977 [CH].
GALARTIS 103
138 M. CHAT *1977 [CH].
« M.C+C.M », 2006. Sérigraphie
trois couleurs rehaussée (105 x 64.5 cm).
Signé « M. CHAT » b. g. et « T. Vuille » b. d.
Sérigraphie réalisée en Allemagne à l’occasion
de l’exposition « Die Katze » à Francfort en 2007.
Rehaussée à la main de croix bleues et noires.
Éditée à une vingtaine d’exemplaires, réparties
entre l’Allemagne et la France.
Cette pièce vient de l’atelier de l’artiste (Épreuve
d’artiste). Le dessin des deux chats perchés sur
des échasses a été fait par l’artiste pour illustrer
son amitié au réalisateur Chris Marker (d’où
les initiales du titre).
CHF 800 | 1’800 € 750 | 1’690
139M. CHAT *1977 [CH].
« 2015 Middle CHAT », 2015. Sculpture en
acier thermolaqué (85 x 52 x 6.5 cm).
Signé et numéroté 3/3 sous le socle.
138M. CHAT *1977 [CH].
104 GALARTIS
CHF 5’000 | 8’000 € 4’700 | 7’520
139M. CHAT *1977 [CH].
GALARTIS 105
*140AÉROSOL Jef, *1957 [F].
« Chuuuttt !!!, (20)12,
Peinture aérosol et pochoirs sur toile
(80 x 80 cm). Signé et daté b. g.
CHF 3’000 | 4’000 € 2’820 | 3’760
106 GALARTIS
INDEX DES ARTISTES CITéS
2Rode *1974 [F]. : 121
A
AÉROSOL Jef, *1957 [F]. : 140
ALBER [F]. : 23
ALEXONE (DIZAC Alexandre),
*1976 [F]. : 48, 99
AVIGNON Jim, *1966 [D]. : 73
B
BABS, *1975 [F]. : 88
BANKSY, *1974 [UK]. : 102, 103
BAULT, *1977 [F]. : 64
BLEK LE RAT, *1951 [F]. : 52
BONAN Philippe, *1968 [F]. : 110, 111,
112, 113, 114
C
C215 , *1973 [F]. : 67, 68
CANTO Thomas, *1979 [F]. : 17
CHALFANT Henry, *1940 [USA]. : 13
CLET ABRAHAM, *1966 [F]. : 69
COPE2, *1968 [USA]. : 14, 56, 92
CRASH, John Crash Matos,
*1961 [USA]. : 5, 100, 101
D
DONWOOD Stanley, *1968 [UK]. : 9
DR. DRAX [CH]. : 86
DRAN, *1979 [F]. : 2
E
ECHAROUX PHILIPPE, *1983 [F]. : 106
EL PRADINO, *1985 [F]. : 125
EZP, *1970 [F]. : 22
F
G
FURGER Thierry, *1975 [CH]. : 107
FUTURA 2000, *1955 [USA]. : 42
H
I
J
HARING Keith, 1958-1990 [USA]. : 3
K
KASHINK [F]. : 24
KAWS, *1974 [USA]. : 18, 44, 104, 105
KULIG Curtis, *1981 [USA]. : 45, 46
L
L’ATLAS, *1978 [F]. : 98
LA VILLEGLÉ Jacques Mahé de,
*1926 [F]. : 90
LA2, *1967 [USA]. : 82
LE CYKLOP, *1968 [F]. : 120
LE DIAMANTAIRE, *1987 [F]. : 51
LEK, *1971 [F]. : 75
Liard Arnaud *1975 [F]. : 109
LUDO, *1976 [F]. : 12
M
M. CHAT, *1977 [CH]. : 135, 136, 137,
138, 139
MAGALDI Xavier, *1975 [CH-ES]. : 133
MAMBO, *1969 [F]. : 7
MARKO93, *1973 [F]. : 93
MESNAGER Jérôme, *1961 [F]. : 65, 124,
131
Gal Damien-Paul *1976 [F]. : 10
GAMARD Antoine *1977 [F]. : 122
Gilbert [F]. : 134
IKON, *1970 [NL]. : 21, 130
JANA & JS [F]. : 15, 19
JONONE, John Andrew PERELLO, 1963
[USA]. : 16, 43, 50, 89
Jorg Doring *1965 [D]. : 61
JR, *1983 [F]. : 25, 108
JUNKY [F]. : 79
MIST, *1972 [F]. : 20, 115, 116, 118, 119
MONKEY BIRD CREW [F]. : 59
MORDAC Léo, *1976 [F]. : 132
N
NadaOne, *1975 [CH]. : 94
NAEGELI Harald, (Sprayeur de Zurich),
*1939 [CH]. : 8
NASSYO *1974 [F]. : 70, 71, 81, 127
NIARK 1 [F]. : 81
O
OBEY GIANT (Shepard FAIREY), *1970
[USA]. : 28, 29, 30, 31, 32, 33, 35,
36, 37, 38, 39, 40, 41
OGREoner *1979 [F]. : 126
P
PARLA José, *1978 [USA]. : 47
PASE [CH]. : 85, 87
PIMAX, *1975 [F]. : 66, 77
PRO176, *1976 [F]. : 11
Q
R
S
QUIK, *1958 [USA]. : 4, 96
T
V
Z
TAKI 183, *1954 [USA]. : 91, 128
ROA, *1975 [B]. : 27
ROTI *1988 [F]. : 6
SERVAL, *1977 [CH]. : 83, 84
SEZAM [F]. : 74
SHUCK ONE, *1970 [F]. : 62, 63
SINO [F]. : 78
SMASH 137, *1979 [CH]. : 49, 60
SMOLE, *1982 [F]. : 123
SPACE INVADER ( INVADER ), *1969
[F]. : 53, 54, 55
SPARK Benjamin, *1969 [F-B]. : 129
STOHEAD, *1973 [D]. : 97
SWOON, *1978 [USA]. : 58
Verlier Thomas [F]. : 80
VHILS, *1987 [P]. : 95
ZENOY, *1974 [F]. : 76
ZEVS, *1977 [F]. : 1, 26
ZOKATOS, *1984 [F]. : 72
GALARTIS 107
AEROSOL JEF (*1957) [F] :
J ean-François Perroy, plus connu sous le pseudonyme
Jef Aérosol, né à Nantes le 15 janvier 1957, est un artiste
pochoiriste français issu de la première vague de « street
art » (art urbain) des années 80.
Il peint son premier pochoir à Tours en 1982. Il reste
l’un des pionniers et chefs de file de cet art éphémère.
De nombreux artistes plus jeunes se réclament de son
influence. Jef crée souvent des portraits de personnalités
comme Elvis Presley, Gandhi, Lennon, Hendrix,
Basquiat, ou bien encore Bob Dylan. Toujours en noir et
blanc, souligné de sa fameuse et mystérieuse flèche rouge,
seconde signature et «marque de fabrique» de l’artiste.
En 2011, Jef a réalisé à Beaubourg (Paris) son plus grand
pochoir à ce jour (350 m2), intitulé « Chuuuttt !!! » et situé
au cœur de la capitale, place Stravinski, face à la fameuse
fontaine Jean Tinguely – Nikki de St Phalle et tout près du
Centre Georges Pompidou.
ALBER (*1986) [F] :
Né en 1986, Alber est un graffeur français qui pratique
le graffiti depuis son adolescence. C’est un puriste qui
revendique l’esprit du graffiti, subtil mariage entre expression artistique et démarche de vandale qui lui est
intrinsèquement associée. Le graffiti est avant tout une
démarche, celle d’aller peindre où l’on veut quand on veut.
Biographies des artistes cités
ALEXONE (Dizac Alexandre) (*1976) [F] :
Banksy dépose ses pochoirs humoristiques et toujours
incisifs sur les murs du monde entier. Il revendique la
liberté et la justice en détournant les situations. Les rôles
sont alors inversés : les enfants fouillent les policiers et
des rats revendicateurs nous interpellent. Ces créatures
indésirables vivant dans l’ombre symbolisent pour
Banksy la culture urbaine. Banksy a aussi réalisé Exit
through the gift shop en 2010, docu-fiction où il apparaît
masqué et où il nous immerge dans le monde du street
art pour nous montrer les dérives du monde de l’art.
BAULT (*1977) [F] :
Il commence le graffiti en 1997 dans le sud de la France.
Il délaisse alors le graffiti pendant plus de 10 ans et se
concentre sur la vidéo d’art, le graphisme et l’illustration.
La frénésie du dessin ne l’ayant jamais quitté, il développe depuis plusieurs années un cabinet des curiosités
peuplé de monstres, de personnages grotesques et d’environnements pollués. Les créatures sont souvent amputées, hypertrophiées et inachevées. Fantasmagorie contemporaine, les formes coulent, se superposent et s’entremêlent
créant des peintures rupestres 2.0.
BLEK LE RAT (*1951) [F] :
Largement considéré comme le parrain du street-art
moderne, il fut le premier a utilisé des pochoirs pour
peindre des silhouettes dans la rue. Inspiré par le graffiti
New Yorkais lors d’un voyage en 1971 et d’un portrait au
pochoir de Mussolini vu dans son enfance, il peint en
1981 de petits rats noirs courant le long des rues de Paris.
Ses rats le firent rapidement connaitre à Paris mais ce
n’est qu’en 1983, avec la silhouette du vieil homme Irlandais, qu’il sera reconnu hors de France.
Né en 1976 à Paris, il découvre le graffiti à la fin des
années 80 et réalise ses premiers graffitis dans le métro
et les terrains vagues au début des années 90. En 1995, il
développe son travail calligraphique sous le pseudonyme
d’Œdipe. Il deviendra Alëxone en 2000 après avoir introduit des personnages dans son œuvre. Ensuite, il apprend
les techniques de l’affichage avec Jean Faucheur et crée
ses œuvres en technique mixte sur papier après avoir repérer le lieu urbain où il les installera. En 2005 il réalise
sa première exposition personnelle en Belgique après
avoir travaillé avec le 9e concept et il commence son travail
d’atelier. En Juin 2006 il exposera pour la première fois à
la Speerstra Gallery à Paris sous le titre « C’est quoi ton
blaze? Je tague ass!», qui révèle son amour du jeu de mot.
Enfin, suite à la création qu’il fera en 2007 à l’Abbaye
d’Auberives et les étranges personnages qui en ressortent,
Alëxone semble s’éloigner du graffiti mais en cherchant
bien dans son travail minutieux on trouvera toujours une
© J. Eugène / Speerstra Gallery
référence à celui-ci.
Philippe Bonan est né en 1968 en France. Après sa rencontre avec André Villers en 1986, il apprend la photographie et réalise son premier portrait de l’artiste Jean
Messagier. S’ensuivra une longue série de collaborations avec Keith Haring, Zao Wou Ki, Ben, César,
Arman, Robert Doisneau, Édouard Boubat, Richard
Texier, la sculpteur française Louise Bourgeois. Philippe
Bonan s’intéresse à la vie quotidienne, et surtout témoigne, avec sensibilité et justesse, de ces personnages à
part que sont les artistes. Il est l’un des photographes qui
suit avec le plus d’assiduité les artistes français et étrangers, street art ou non, de la rue à l’atelier. AVIGNON JIM (*1966) [D] :
C215 (*1973) [F] :
Né Christian Reisz le 24 décembre 1966 à Munich. Cette
figure incontournable de la scène artistique berlinoise
des années 90 a toujours souhaité que ses œuvres puissent
être accessibles au plus grand nombre.
Armé de sa bombe et de son spray, C215 redonne aux
murs gris et sales un nouveau souffle esthétique. Il les
habille de portraits colorés, réalisés au pochoir ou à
main levée. Ses modèles? Sa fille, Nina, bien souvent, et
aussi de nombreux anonymes qui peuplent les quartiers.
Christian Guémy alias C215 sévit depuis 2006 là où la
ville est la plus laide. Né en 1973. Passionné par la Renaissance, il se forge une culture humaniste. De l’époque
classique des peintures à l’huile du Caravage ou des
illustrations de Boticcelli au plasticien contemporain
Ernest Pignon-Ernest, qu’il estime être le premier
« street artist français ». Il place devant son public de véritables portraits de personnes existantes, vibrants d’émotions. Offrant aux habitants des quartiers des œuvres qui
leur appartiennent.
BABS (*1975) [F] :
Bercé par la vague hip-hop, il découvre le graffiti à l’âge
de 11 ans et peint son premier métro en 1992, support
sur lequel il produira de nombreuses œuvres de qualité.
Associé au mouvement Vandale, son style est reconnaissable sous divers pseudonymes, ce qui lui vaut d’être régulièrement sollicité sur des ouvrages tels que Kapital,
Descente Interdite ou des documentaires comme « Writers ». Après plus de 15 ans passés à travailler ses lettres
sur les métros et les trains de la capitale, il se consacre
aujourd’hui presque exclusivement aux toiles et à la déstructuration de la lettre.
BANKSY (*1974?) [UK] :
Banksy, dont l’identité reste secrète, serait né en 1974 et
originaire de Bristol. Personnage mythique du street art,
BONAN PHILIPPE (*1968) [F] :
CANTO THOMAS (*1979) [F] :
Artiste peintre, plasticien et photographe né en France
en 1979. Il vit et travaille actuellement entre Paris et
Lyon. Il est également connu sous le pseudo Dense. Entre
2006 et 2009, il fonde et dirige la N2O galerie à Lyon, où
il expose de nombreux artistes issus de la scène Street
art. Dans les années 90, très vite passionné par ce mouvement artistique, il s’essaie à toutes les techniques et touche
à tous les médiums : bombe aérosol, peinture à l’huile,
collage, encre de Chine, sculpture, estampe japonaise,
calligraphie, light-painting, body-painting. Il réalise également d’impressionnantes installations urbaines, nommées « Gravity B » où il travaille sur les volumes et les effets d’optique. Il est à la recherche d’un équilibre et peint
sa vision de l’environnement.
CHALFANT HENRY (*1940) [USA] :
Né en 1940 aux USA, il a étudié à l’université de Stanford, où il s’est spécialisé en Grec classique. Plus tard, il
poursuit une carrière de sculpteur, expose son travail à
New York et en Europe. Il s’est tourné vers la photo et le
film documentaire afin de faire une étude approfondie
de la culture hip-hop et de l’art graffiti. Il co-produit avec
Tony Silver le film documentaire « Style Wars ».
CLET ABRAHAM (*1966) [F] :
Il est né le 2 octobre 1966, en Bretagne. Il étudie à l’école
des Beaux-Arts de Rennes et expose dans différentes galeries d’art. Il quittera la France pour s’installer en Italie à
Rome, puis à Florence où il établit son atelier. C’est un
artiste aux multiples talents, il est peintre, sculpteur, bien
connu en France et en Italie depuis 1990. Depuis quelques
années, Clet Abraham développe un nouveau mode
d’expression artistique au sein de l’espace urbain européen. Il colle ses stickers (une petite silhouette noire) sur
les panneaux signalétiques des plus grandes villes d’Europe : Florence, Bologne, Rome, Turin, Milan, Londres,
Paris, Lyon, Lausanne…
COPE2 (*1968) [USA] :
Lorsqu’il débute en 1978, Fernando Carlo Jr (aka
COPE2) provoque et graff énormément sur les métros
New Yorkais. Très vite, il s’impose comme le « King de la
ligne 4 », celui qui y peint le plus, et le mieux. Très actif
dans les années 1980-1990. COPE2 est reconnu par tous
comme un des ambassadeurs du graffiti à New York.
Aujourd’hui, après avoir fait l’objet de plusieurs documentaires, des biographies lui ont été consacrées. Sa notoriété est telle que ses œuvres apparaissent dans le troisième opus du film « Shrek » ainsi que dans le jeu vidéo
mythique « Grand Theft Auto ».
CRASH (*1961) [USA] :
John « CRASH » Matos est né dans le Bronx à New York en
1961 où il vit et travaille toujours actuellement. Un des
pionniers du mouvement graffiti, dés 1975 il peint son
nom sur les rames du métro en compagnie de Daze et
Kel 139. Sa carrière en galerie débute dés 1981 à la Real
Art Ways Gallery et Fashion Moda en 82. Ces œuvres se
trouvent dans les collections d’art les plus prestigieuses :
le Moma à New York, le Brooklyn Museum of Art, le Groninger Museum et le Stedelijk Museum au Pays bas.
© Speerstra Gallery
DONWOOD STANLEY (*1968) [UK] :
Né en 1968 en Angleterre, Dan Rickwood, surnommé
Stanley Donwood est un artiste anglais principalement
connu pour son travail de graphiste pour le groupe Radiohead. Également connu sous le pseudonyme de Stanley
Donwood and the White Chocolate Farm. Il a collaboré avec
un certain Dr Tchock. Ce mystérieux Dr s’avérant
être Thom Yorke le chanteur de Radiohead. Les deux
hommes se connaissent depuis longtemps, ils étudiaient
ensemble aux Beaux-Arts d’Exeter.
Döring Jörg (*1965) [D] :
EZP (*1970) [F] :
Né en 1965 en Allemagne. Il vit et travaille près de
Düsseldorf. Il a commencé à peindre à l’âge de 15 ans.
Dès les années 90, il est reconnu pour ses peintures surdimensionnées de héros de bande dessinées tels que
Donald et Mickey Mouse. Depuis 2000, l’artiste s’intéresse plus particulièrement à la technique de la sérigraphie sur toile sans toutefois abandonner la peinture. Ses
œuvres consistent en une superposition alternée de plusieurs impressions sérigraphiques appliquées à la main
rehaussées à la peinture. Elles offrent une variété de couleurs sans cesse réinventée. Depuis peu, l’artiste utilise
des collages, des sérigraphies, des patines alliés à la peinture acrylique. Sa palette abandonne les couleurs pop et
éclatantes des premières années pour tendre vers le
noir&blanc et le sépia. Jörg Döring propose des variations sur des thèmes à la fois familiers et porteurs de
rêve : la ville, New York surtout et son gigantisme architectural, Hollywood, les icônes américaines et européennes
(Brigitte Bardot, Ursula Andress, Andy Warhol ou
dernièrement Romy Schneider), les personnages de
bande dessinée ou les symboles de notre société de
consommation.
Artiste français né en 1970. Il découvre le graffiti en
1986. Il se spécialise finalement dans le pochoir affectionnant particulièrement la finesse possible du trait et
le réalisme du rendu.
DR. DRAX [CH] :
Membre du collectif suisse OneTruth, basé à Zurich, DR.
DRAX et PASE ont commencé le graffiti en 1998 et s’y sont
très vite découvert une passion. Les deux frères réalisent
aujourd’hui des projets pour de nombreuses compagnies,
célébrités, galeries. Ils ont peint de nombreuses fresques
dans Zurich, lui offrant un nouveau visage par leur créativité.
DRAN (*1979) [F] :
Artiste toulousain issu de la culture graffiti et dont les
techniques sont multiples (dessin, peinture, sérigraphie,
volume, couture…). Son art est le vecteur d’une critique
sur la société contemporaine jonché d’humour et de cynisme. Lui qui a débuté le dessin par le biais du graffiti
s’adonne également à quelques autres pratiques. C’est
sur les murs de sa ville rose natale qu’il réalise sa première exposition personnelle en 2007 avec des dessins et
des peintures sur différents médiums (cartons avec logo
de marque…). Sous un trait faussement simple se cache
une maîtrise picturale parfaite et une singularité exceptionnelle. Membre du DMV (Da Mental Vaporz) Crew,
Dran a aussi publié des ouvrages, croquant toujours avec
justesse et piquant les instants de la vie. Tout cela affirme
son regard désenchanté sur la société actuelle mais il est
surtout un de ces peintres figuratifs qui traduit le sentiment humain avec lyrisme et poésie, entre légèreté et
gravité.
ECHAROUX Philippe (*1983) [F] :
Né en 1983 à Marseille. Avec son diplôme d’éducateur
spécialisé en poche, il est tombé dans la photographie
comme un cheveu dans la soupe. L’adoubement est quasi
immédiat puisqu’il est sélectionné parmi les dix lauréats
mondiaux du Concours Dior en 2008 et gagne coup sur
coup le concours de la FNAC en 2008 et 2009. Il utilise
une technique très personnelle, un contrejour associé à
une lumière de face très puissante qui donne un effet
particulier à ses photographies. En 2014 son projet
PAINTING WITH LIGHT a illuminé Marseille. Il a choisi
pour ce projet de « rendre la lumière » en projetant des
photographies immenses sur les arbres, monuments et
murs de nos villes. Une forme de Street Art 2.0 sans
bombe ni colle, divinement éphémère et réjouissant.
FURGER THIERRY (*1975) [CH] :
L’artiste graffiti Thierry Furger est né en 1975 à Zurich
en Suisse. Il nous expose à travers son travail une réflexion
sur les principes de définition du graffiti. Ses œuvres sur
toile et métal sont peintes exclusivement à la bombe.
Thierry Furger réalise une peinture pour ensuite recouvrir une partie de son travail à l’aide des mêmes méthodes
qu’utilisent les autorités pour nettoyer les trains ou
murs. Il laisse ainsi des traces de détergent et des coulures de peintures sur le support. On ne distingue plus
que la couleur. Le lettrage est ainsi ravagé par le traitement corosif des produits. Parfois, on peut deviner un
halo qui témoigne de l’existance de l’œuvre passée. Il
nous montre ainsi la nature même du graffiti, qui est de
disparaître, que ce soit nettoyé par les autorités, abîmé
par le temps qui passe et l’impact du climat, ou encore
repeint par un autre artiste.
© Speerstra Gallery et Mathilde Schnegg.
FUTURA 2000 (*1955) [USA] :
Né à New York en 1955, Il commence le graffiti à l’âge de
15 ans pour se forger une identité. Début 1970, il rencontre
Stay High 149 du groupe « United Graffiti Artists » qui lui
donne la passion pour l’art du writing. Il fonde avec
d’autres graffeurs le collectif des « Soul Artists » qui deviendra « Soul Artists of Zoo York » en 1979. En 1980, il
collabore avec Zephyr au Studio Graffiti (un projet du
collectionneur Sam Esses qui permet à de nombreux writers de passer à la toile). En 1982, il a sa première exposition personnelle à la Fun Gallery. Par la suite, ses œuvres
seront visibles en Europe chez Yvon Lambert par
exemple. En 1985, seule une poignée d’artistes du graffiti conserve son statut dans le monde de l’art et Futura
est l’un des rares graffeurs à y être parvenu comme l’ont
fait aussi Jean Michel Basquiat, Keith Haring, Rammellzee, Dondi White ou encore Kenny Scharf. Enfin,
avec sa participation au Lasco Project (Palais de Tokyo,
Paris), Futura 2000 crée un dialogue avec les nouvelles
générations qui partagent la même volonté de faire entrer
la rue dans l’histoire de l’art.
GAL DAMIEN-PAUL (*1976) [F] :
Né en 1976, il produit des œuvres qui montrent un véritable concentré de culture urbaine. Il est adepte de la récupération ; des cartons d’emballages deviennent supports
d’icônes, des plastiques se transforment en aplats de couleurs. D’origine bretonne, c’est à Rennes que débute sa
carrière artistique à l’âge de 18 ans. Une jeunesse haute en
couleurs jalonnée de rencontres riches et variées (Louise
Bourgoin, Benjamin Spark...), contribuant à construire
son univers. Il cherche à montrer un condensé de notre
société actuelle en rejouant sans cesse avec les images qui
traversent les dernières décennies.
GAMARD ANTOINE (*1977) [F] :
Né en 1977 à Paris. Il a étudié à l’école nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris de 1999 à 2005. Il y fréquente d’abord l’atelier de Claude Viallat puis se spécialise en sérigraphie. En marge de ses productions d’atelier,
il appose dans plusieurs villes d’Europe un logotype
« Corbeau » essentiellement sous forme de stickers et s’inscrit ainsi dans le courant naissant du Street Art. De 2007
à 2011, il fait de son œuvre le théâtre de décalages cultu-
GALARTIS 109
rels où les écritures bien que décors deviennent sujets dans
ses peintures réalistes. À l’instar de certaines œuvres
d’Op’art, un vertige naît qui correspond assez à ce
rythme d’existence qu’impose le monde d’aujourd’hui
en sa mobilité, sa flexibilité, sa créativité et sa compétitivité. Le travail plastique de chaque œuvre rend chacune
des compositions plaisantes, joyeuses et ludiques. Les
mots ne se livrent jamais totalement. Les voici devenus
picturalité. © Michel Voiturier / Antoine Gamard / Speerstra Gallery
GILBERT (*1980) [F] :
Touche à tout issu de la culture graffiti/street art, c’est un
plasticien qui travaille dans la rue et les lieux abandonnés, comme en atelier. S’étant exercé longtemps à la calligraphie et typographie, il s’exprime désormais par des
figures abstraites et déstructurées qui représentent les
traces d’une société décadente, Il a développé un univers
d’apparence chaotique, brut et authentique, dynamique
et puissant, lié à une recherche de mouvement et de déformation de l’espace, qui symbolise une forme d’urgence. Il est né en 1980. Il vit et travaille à Nancy. Il a
peint et/ou exposé à Paris, Stuttgart, Rome, Barcelone,
New York et Los Angeles notamment.
HARING KEITH (1958-1990) [USA] :
Né en 1958 aux Etats-Unis, il débute des études de graphisme publicitaire à Pittsburgh, puis il s’installe à New
York au début des années 80’. À l’époque, il pratiquait ce
que l’on appelle aujourd’hui le street-art, il recouvrait les
affiches publicitaires du métro new-yorkais de ses personnages reconnaissables de tous aujourd’hui. Une de
ses premières expositions solo eut lieu à la galerie Léo
Castelli à New York. Les thèmes que peignait l’artiste
étaient souvent rude (drogue, guerre, sexe, racisme…)
mais son trait et sa palette de couleur lui permettait de
faire passer son message au plus grand nombre. Il est
également reconnu pour ses gigantesques fresques murales et notamment celles réalisées au sein des hôpitaux
pour enfants de Monaco et de Necker à Paris. Keith Haring est par ailleurs venu peindre en Suisse, à Lausanne
et bien sûr à Montreux pour lequel il réalisa l’affiche du
Festival de Jazz en 1983.
IKON (*1970) [NL] :
Surfeur avant tout, IKON est basé à Paris, là où il a grandi.
Dès l’âge de 16 ans, il commence à voyager autour du
monde, pour aller surfer les meilleurs vagues de la planète.
C’est là que pendant ses séjours, il commence à peindre
sur des planches de surf. À 24 ans il décide de retourner
à Paris, pour y développer son style d’art. IKON est
peintre et sculpteur autodidacte. Inspiré de la rue et de la
culture urbaine. Il est spécialisé dans la peinture figurative, il crée son personnage « BeastyBoy », qu’il décline en
toutes sortes d’icônes de notre monde ; des personnes
connus au super héros qui ont pu bercer notre enfance,
jusqu’au détournement de logos. Très coloré, son style
est une fusion de bandes dessinées et de dessins animés
en tous genres qui livrent de drôles et sérieux messages.
Artiste international distingué, IKON fait partie de la
branche la plus innovatrice du Street Art Français.
INVADER (SPACE INVADER) (*1969) [F] :
Né en 1969, Invader est un artiste parisien qui fait revivre les « space invaders », ces créatures échappées du jeu
vidéo éponyme de la fin des années 70’ qui préfigurait
l’avènement du pixel et de la technologie numérique.
Sous le pseudonyme d’INVADER, l’artiste a appliqué le
concept du jeu à notre réalité urbaine et a donné une
existence sensible au pixel en permettant aux aliens du
jeu de s’échapper de l’écran pour se matérialiser sous
110 GALARTIS
forme de carreaux de mosaïque sur les murs des grandes
métropoles du monde entier. Paris, Londres, New-York,
Tokyo mais aussi Mombasa ou encore Katmandou, on
compte aujourd’hui plus de 60 villes « envahies » dans le
monde. Les créations que nous pouvons rencontrer dans
les rues représentent la partie la plus accessible de ce
projet mais chacune d’elles est également référencée,
positionnée sur une carte et photographiée pour être
archivée dans la base de données d’Invader. Lorsqu’il
décide de nous en dévoiler une partie, il le fait à travers
de livres-ovnis, les « guides d’invasions », et des « cartes
d’invasions » qui nous permettent de suivre sa trace à travers les villes.
JANA & JS [AU-F] :
Jana & Js forment un couple d’artistes dont le travail
s’inscrit aussi bien dans l’espace urbain que sur différents types de supports voués aux lieux d’expositions
fermés. Inspirés par la ville et son architecture en perpétuelle mutation, mais aussi par ceux qui la vivent et l’observent, ils peignent des paysages urbains, de simples
détails d’architecture et des portraits dans des jeux de
miroirs, de transparence et de mise en abîme. Ils utilisent
la technique du pochoir découverte à Madrid puis développé auprès d’Artiste-ouvrier au sein du collectif d’artistes WCA. Au fil du temps Jana et Js ont développé un
style propre et original, très détaillé et réaliste dans le
trait et l’approche des couleurs. Passionnés de photographie (argentique surtout) leur travail pictural repose
essentiellement sur leur photos. Il se veut personnel,
reflet des choses qui les entourent, les touchent et dont
ils sont témoins. Il se nourrit de leurs rencontres, de leurs
voyages, de leur vie quotidienne …Autrichienne et Français, ils vivent désormais à Salzbourg en Autriche après
avoir passé quelques années à Madrid et à Paris.
© Speerstra Gallery Jana & Js
JonOne (*1963) [USA] :
À la fois dense et lumineux, le travail de Jon est chargé
d’une énergie qu’il tire de son éducation dans la rue. À
ses débuts, les toiles qu’il produit sont pleines de matières, un patchwork de couleurs qui lui est inspiré par
ses origines de Saint-Domingue mais aussi par son activisme dans le métro : « J’ai cette vision d’une rame de métro
sortant d’un tunnel. Avec la vitesse, ça donne des traînées de
couleurs. » Proche du courant de l’action painting, technique chère à Pollock à qui il emprunte le fameux
« dripping », Jonone va, au fil des années, épurer son travail. Il passe par différentes périodes, d’une composition
surchargée à de grands aplats de couleurs, en passant par
les « bones » qui serpentent sur la toile. Celui qui dit que
ses tableaux sont chargés parce qu’il n’a pas eu une vie
légère vend aujourd’hui ses toiles dans les plus grandes
galeries du monde, ce qui ne l’empêche pas de continuer
à peindre son nom sur les stores des devantures parisiennes lorsque la nuit tombe, parce que « c’est un besoin,
une manière de revenir aux sources, de garder les pieds
© Hugo Van offel / Speerstra Gallery
sur terre ».
JR (*1983) [F] :
Après avoir trouvé un appareil photo dans le métro parisien en 2001, JR, né le 22 février 1983, exposera ses photographies en noir et blanc dans la rue, qu’il qualifie de
« plus grande galerie d’art au monde ». JR se définit comme
un « artiviste urbain», il crée un art infiltrant qui s’affiche
sur les immeubles des banlieues parisiennes, sur les murs
du Moyen-Orient, sur les ponts brisés d’Afrique, en Inde,
au Cambodge (« Women are Heroes »), dans les favelas au
Brésil ou à Shanghaï (« Wrinkles of the city »). En septembre
2010, il participe au Festival Images à Vevey en Suisse et
appose de monumentaux tirages de ses photographies
dans toute la ville. En 2010, JR se voit décerner le prix
TED pour l’année 2011 et de mettre en place son projet
artistique à grande échelle : « Inside Out », un projet artistique participatif qui transforme les messages sur l’identité personnelle des gens en une œuvre artistique. L’art
de JR est une rencontre entre un sujet/acteur et un passant/interprète, ce qui constitue l’essence de son œuvre.
JUNKY [F] :
Membre du DKA, du 90DBC et du D77, JUNKY se lance
dans le graffiti en 1988. À force de faire des graffs « classique » son style évolue en lettrage personnalisé, un mélange de couleurs qui donne un coté à la fois abstrait et
fictif. Un jour au tribunal, alors que la juge le traite de
délinquant, il lui répond : « non j’suis pas un délinquant,
(www.maquis-art.com)
juste un graffiti artiste illégal! ». KASHINK (*1981) [F] :
Née en 1981. De ses origines slaves et hispaniques,
Kashink tire son inspiration pour créer des personnages
hauts en couleur. Parisienne, elle fait partie de ces rares
filles très actives dans le mouvement street-art/graffiti, et
se démarque par son style très graphique. Des têtes de
mort colorées comme des vanités revisitées à la mexicaine, des personnages masqués ou aux yeux multiples,
des créatures protéiformes aux allures de catcheurs,
Kashink compose et déforme ses personnages, très loin
des références traditionnelles du graffiti féminin.
KAWS (*1974) [USA] :
Né en 1974 aux Etats-Unis. Il débute sa carrière en tant
qu’artiste graffiti à New York au début des années 1990.
Ses images sont vues sur des panneaux d’affichage, des
arrêts de bus et dans des cabines téléphoniques. Il obtient sa licence en beaux-arts de la School of Visual
Arts de New York. Juste après l’obtention de son diplôme
en 1996, KAWS commence à travailler comme artiste
freelance pour Disney. Dès que KAWS commence à gagner en popularité, ses graffitis publicitaires sont de plus
en plus recherchés. Il voyage énormément et travaille à
Paris, Londres, en Allemagne et au Japon. À la fin des
années 1990, KAWS commence à concevoir et produire
des jouets en édition limitée. Ils deviennent populaires à
l’échelle internationale, spécialement au Japon. Des expositions solo de l’artiste ont eu lieu au Aldrich Museum
of Contemporary Art de Ridgefield dans le Connecticut
(USA), au musée Harris à Preston au Royaume-Uni, à
la galerie Parco à Tokyo et à la City Gallery Chastain à
Atlanta (USA). L’artiste vit et travaille actuellement à
Brooklyn dans l’État de New York.
KULIG CURTIS (*1981) [USA] :
Né en 1981aux Etats-unis. Il a été encouragé à suivre un
parcours artistique par son oncle Philippe Salvato
(Peintre US) et son père Walter Kulig (sérigraphe). En
2000, il part vivre à Los Angeles et ensuite à New York en
2008. C’est là qu’il devient une star grâce à sa signature « Love Me », tant sur le plan artistique que commercial. Son manifeste, composé de deux mots a été posé
dans de nombreuses villes, de Paris à Istanbul, en passant par Los Angeles et Berlin.
L’ATLAS (*1978) [F] :
L’Atlas est né en France en 1978. Il commence le graffiti
dans les années 1990. Fasciné par l’histoire de l’écriture,
il étudie la calligraphie dans plusieurs pays et dessine sa
propre typographie. Il intervient de plus en plus fréquemment dans l’espace public et devient une figure
majeure de l’art urbain. Il développe parallèlement un
univers pictural, conduisant méthodiquement l’écriture
vers l’abstraction. Il vit et travaille à Paris.
LA 2 (Angel Ortiz) (*1967) [USA] :
Né en 1967 à New York. Angel Ortiz aka « LA 2 » est un
artiste Graffiti de New York. « LA 2 » signifie « Little Angel ».
A 13 ans il se lie d’amitié avec l’artiste Keith Haring et
ils collaboreront sur un grand nombre d’œuvres de 1981
à 1984. Haring sentait que le style d’Angel se distinguait
de celui des autres graffeurs de New York. Il ressemblait
à la calligraphie asiatique. Haring et Ortiz ont commencé a combiné leurs styles pour créer une surface globale
de lignes entremêlées. Maintenant « LA 2 » est un artiste
reconnaissable à son style mais il vit toujours avec
l’ombre de Keith Haring. Il fut pour Haring ce que
Jean-Michel Basquiat était pour Andy Warhol. Mais
son aventure artistique a encore de beaux jours devant
elle.
LE CYKLOP (*1968) [F] :
Il installe dans les rues des villes son personnage à l’œil
unique, en référence aux créatures fantastiques de la
mythologie grecque. Il s’inspire des archétypes de l’art
populaire, de la BD, du manga, des toys… Son personnage emprunte son esthétique au monde des jouets, à
l’Art africain, au règne animal ou aux mythologies populaires.
LE DIAMANTAIRE (*1987) [F] :
Depuis 2011, Le Diamantaire a posé plus de 1200 œuvres
en forme de diamant dans les rues des grandes villes du
monde. Street artiste, il est aussi spécialiste du travail des
matières tel que le métal, le béton et le verre qui composent ses sculptures murales. La création de ces diamants se réalise à partir de morceaux de verre récupérés
de la rue et retravaillés par la main de l’artiste. Rendus à
la rue, ils renaissent sous forme de diamants. Ces réalisations qui scintillent attirent notre regard. Elles attisent
aussi notre convoitise puisque chaque diamant posé
dans la rue est une œuvre numérotée et signée par l’artiste. En donnant ici une seconde vie aux éléments, Le
Diamantaire nous interroge sur la valeur que nous accordons aux choses qui nous entourent. Une réflexion
qui aborde aussi la valeur de l’humain dans la société
puisque la rue se reflète à travers les miroirs des diamants et montre les composantes de l’énergie de la ville.
LEK (*1971) [F] :
Il n’a que 16 ans quand il réalise que la rue est un musée
rempli de pochoirs, de tags et de graffitis. A l’époque, on
le retrouve sur le terrain vague de Stalingrad à Paris qui
sert de berceau à la scène émergente du graffiti français.
En 1988, ses premières « pièces » apparaissent sur les lignes
ferroviaires de la gare de l’Est. Si ses influences américaines tendent vers Rammelzee et Kase2, ce sont les
Français Lokiss et Jay one, Skki et Echo des BBC qui
guident ses premiers pas. Il évoluait dans des « compétitions picturales » identitaires. En fin de compte, ils étaient
parmi les seuls à expérimenter et sortir du contexte traditionnel, historique et donc forcément américain, du
Graffiti. Après de nombreux lieux en friche investis
(« Mausolée »), de livres et d’évènements, en décembre
2012 avec la participation de Sowat, Dem189 et de bien
d’autres invités, ils investissent les souterrains du Palais
de Tokyo à Paris.
LIARD ARNAUD (*1975) [F] :
Arnaud Liard est peintre sur ciment (substituer le mur
par la toile en-cimentée). Une singularité qui voue une
matérialité toute particulière à sa peinture, où se déroulent de grandes scènes de rue saisit dans l’anonymat
de la ville. Autodidacte, Arnaud Liard dit avoir commencé
la photographie à l’adolescence alors qu’il découvrait le
graffiti. Appartenant au collectif des TRBDSGN (Turbo
Design), au côté de Onde et Hobz, Honda (Arnaud) a fait ses premières armes sur les murs et palissades des
villes. A Paris, Tokyo ou Montréal, « En quête d’histoire de
tous les jours », Arnaud Liard arpente le bitume, se fond
dans la masse des anonymes pour en saisir les instantanés qui feront le Sujet. Le peintre dit voir la ville comme
une grande scène en représentation, dont il sait saisir
chaque instantané pour transcender le quotidien. Il travaille souvent avec Lek et Sowat.
LUDO (*1976) [F] :
Artiste français né en 1976. Il a commencé à faire des
tags pendant son adolescence. Ces influences visuelles se
trouvent dans l’univers du skate, les magazines des années quatre-vingt en noir et blanc ou avec une seule couleur. Mais aussi dans les vieux flyers rock et punk. Il a fait
des études de sociologie jusqu’à la licence et peu de
temps après, il est parti en Italie pour faire une école de
design et de communication. Ses créatures, de nature
mixée avec le chaos, la mécanique, la robotique, viennent de ses influences. Il aime l’univers du chrome, mais aussi
les courbes, les corps, les insectes – et les films de
Cronenberg. En fait, Ludo cherche plus la provocation
que la revanche. Il travaille sur des grandes échelles qui
suggèrent l’idée que l’humanité est minuscule face à la
grandeur de la nature ou à l’environnement. Enfin, agir
dans l’illégalité est primordial pour Ludo, car, ce qui est
important pour lui, c’est l’acte même et sa finalité plus
que l’image en soit.
MAGALDI XAVIER (*1975) [CH] :
Vit et travail à Genève. Xavier Magaldi découvre le graffiti à la fin des années 80. C’est le travail de la lettre qui
l’intéresse particulièrement. Après quelques années de
wild-style passées à torturer les lettres, il passe au freestyle ainsi qu’aux « machines ». C’est un style qu’on retrouve essentiellement à Barcelone où il y a peint durant
de nombreux étés. Ce sont ces moments d’art libre et de
pure création qui l’on poussé à passer à la toile. Aujourd’hui, c’est le coté abstrait et mécanique qu’il continue à développer. De part sa profession d’horloger, la
précision, la géométrie et le dessin technique s’inscrivent
dans son travail. Il est à la fois nourrit par le cubisme des
années 20, pour la pensée géométrique, et le machinisme
prôné par les futuristes italiens. C’est dans cette quête de
matérialisation du temps que la peinture de Xavier Magaldi prend racine. En 2013 il créé un nouveau mouvement issue de la mouvance graffiti appelé le « MecaFutu© Speerstra Gallery / Xavier Magaldi
rism ». MAMBO (*1969) :
Né en 1969 à Santiago du Chili. Artiste autodidacte vivant aujourd’hui aux Etats Unis, il a fait partie, de 1986 à
1997, du groupe d’artistes peintres « la Force Alphabétique » et a rejoint le « 9eme Concept » à partir de 1998.
L’œuvre de l’artiste dévoile le caractère intime du peintre,
traduit son parcours, ses voyages et ses rencontres. Sa
peinture figurative renvoie simultanément aux icônes de
la société actuelle, à des codes visuels connus, aux pictogrammes et idéogrammes… Il parsème son œuvre d’indices immédiatement identifiables, il fait le lien avec
notre mémoire culturelle. Son travail se veut à l’image du
monde : croulant sous un flot d’informations, soulevant
des questionnements. Un artiste plein de poésie et un
travail rempli d’humour.
MARKO93 (*1973) [F] :
Marko est un artiste à la créativité sans limites, et comme
la lumière, il aime à traverser le temps et l’espace, puisant
l’inspiration dans les endroits les plus inattendus. A
l’aube du XXIe millénaire, sur les traces de l’inclassable
Man Ray, Marko commence à explorer l’univers du
light-painting : c’est le début de la Future School. Interpelé par les trainées lumineuses laissées par les phares de
voitures sur une photo prise de nuit, il cherche le procédé
pour maîtriser ces traits de lumière dans l’espace et leur
offrir l’éternité. Il apprend alors à apprivoiser l’obscurité,
et fait bientôt jaillir la lumière de l’ombre. Il investit des
lieux aussi éclectiques que le Palais de Tokyo, le musée
du quai Branly, le Grand Palais, le Stade de France, ou le
prestigieux Mondial de l’Auto. Il profite actuellement
d’une renommée grandissante qui l’emmène aux quatre
coins de la planète, de Rio à Hong Kong, de Shanghai à
Abu Dhabi.
MESNAGER JEROME (*1961) [F] :
Né le 29 janvier 1961 à Colmar. Il entre à l’école Boulle
en 1974 où il reçoit une formation d’ébéniste, matière
qu’il enseignera par la suite dans cette même école. Le
16 janvier 1983, il projette sur le mur de la Petite Ceinture
son premier Homme blanc, « symbole de lumière, de
force et de paix ». Désormais, le corps blanc s’affiche dans
tout Paris, explorant usines et gares désaffectées sans
oublier caves et catacombes… avant de partir à la conquête
du monde entier : Italie, Sénégal, États-Unis, Égypte, Japon, Chine (sur la Grande Muraille et sur les murs de
Shanghai).
MIST (*1972) [CH] :
Mist découvre le graffiti en 1988 sur le chemin de l’école,
où il étudie le design durant 4 ans. Il a ensuite appris la
sculpture dans une société de figurines durant une année. En 1992, il rejoint le groupe d’artistes graffitis des
« COP » (Control of Paris) et peint de nombreux murs.
Bien que fasciné par le lettrage Wild Style, il a développé
son propre style calligraphique. En 1998, développant
son travail dans l’univers du Toys, il réalise l’un de ses
premiers personnages en résine, « Debilz », édité à 666
exemplaires, et qui le fait connaître par un large public.
Mist se révèle à travers ses créations, il s’autoportraitise
en permanence. Il met un point d’honneur à ce que ses
lettres soient habitées et possédées par son « style d’enfer ».
Ce qui l’intéresse, c’est de faire vivre et presque danser sa
lettre, qui en devient parfois un personnage. Le style de
Mist se caractérise par l’utilisation quasi-permanente de
gros contours et de couleurs franches, laissant apparaître
ça et là cornes, queues ou doigts griffus. La tradition du
personnage ornant le graffiti est bien présente dans son
travail, mais chez Mist, le B.Boy traditionnel fait place à
de frais démons « mangaïesques » de toutes sortes, renversant l’icône hip-hop de ses aïeuls graffeurs. Aujourd’hui
Mist expose ses œuvres en Suisse à la Speerstra Gallery et
© Speerstra Gallery / C. Maréchal
à travers le monde.
MONKEY BIRD CREW [F] :
Duo du street art qui a fait son apparition en 2012 : On
sait peu de chose sur ces deux artistes sinon que l’un se
fait appelé Temor et l’autre Blow the Bird (ou The
Blow) et qu’ils sont originaires de Bordeaux où l’on peut
voir l’essentiel de leur travail. De leur inspiration et motivation, on ne connaît que leur message métaphorique de
leur travail : Lutter contre les stéréotypes émanant des sociétés urbaines pressées et laisser les idées (et l’art) libres
d’évoluer au-delà du cadre restreint dans lequel nous vivons. Leur technique est multiple. Ils utilisent des pochoirs, des collages notamment sur papier encyclopé-
GALARTIS 111
dique, des peintures et même des stickers. Leur activité
zoolâtre est toujours éphémère car difficile à extirper
d’une façade sans être émiettée. A ce jour, le duo est principalement visible en France mais aussi à Amsterdam.
1995 sur un mur de l’Institut de physique de l’université,
restauré et conservé en 2004 par le canton de Zurich qui
considère réhabiliter l’artiste. D’autres graffitis retrouvés
sont mis en valeur depuis 2009.
MORDAC LEO (*1976) [F] :
NASSYO (*1974) [F] :
Pendant ses études de Philosophie, il découvre l’esthétique et commence à se passionner pour la peinture et les
grands acteurs de la scène artistique parisienne. Dans les
années 2000, il rencontre Alechinsky, Aeshbacher,
Weisbuch et Rustin qui, tour à tour, l’encouragent à
poursuivre ses explorations artistiques. Leo Mordac
signe donc ainsi sa première exposition à Notre Dame
des Champs à Paris en 2002. C’est alors qu’il fait la
connaissance de Jérome Mesnager et Némo qui l’initient
aux voyages et au street art. Mordac prend donc, de
2006 à 2010, le chemin des Etats-unis et du Canada, où il
se nourrit d’une culture américaine « brute », et découvre
la force de l’art natif canadien. A Vancouver, il personnalise son style atypique en rapprochant art brut, art abstrait
et graffiti. Depuis 2010, Léo Mordac peint en Suisse. En
2013, il se lie d’amitié avec Thoma Vuille (Mr. Chat) qui
reconnait dans son travail une « esthétique contemporaine » en devenir. Rero confirme son statut d’outsider
tout en lui assurant un soutien dynamique.
Né en 1974 à Paris. Depuis le collège, il a toujours été
dans un coin à dessiner. Avec le graffiti il a découvert la
possibilité de le faire en grand. S’en sont suivies les sessions à taguer les wagons du métro avec différents crews
qui cartonnaient à cette époque. L’illégal et la compétition l’amène rapidement à prendre des risques et il se
démarque des autres dans ses groupes. Il orchestre un
chaos qui s’organise par l’accumulation de techniques,
de médiums et de styles. Il garde l’énergie et la spontanéité du graffiti en y mêlant la poésie.
© Speerstra Gallery / Leo Mordac
M. CHAT (*1977) [CH] :
Voir p. 102 du catalogue.
NadaOne (*1975) [CH] :
NIARK1 (*1975) [F] :
Né en 1975. De son vrai nom Sébastien Féraut, c’est un
artiste aux champs d’investigations multiples. Aussi bien
à l’aise derrière un écran qu’avec un crayon ou un pinceau à la main, il a su au-delà des années développer son
propre univers, surréaliste et peuplé de créatures multicolores sorties tout droit de son imagination foisonnante, tout en affinant son style en perpétuelle évolution. On peut retrouver son travail aussi bien sur des
affiches de festivals de musique, des vêtements, des
planches de glisse, des magazines, que dans certaines
parutions internationales ainsi qu’en galerie.
OBEY (SHEPARD FAIREY) (*1970) [USA] :
Né en 1975 en Suisse. Dès 1989 il s’intéresse à l’art urbain
et y voue une passion dévorante. NadaOne est reconnu
pour sa capacité à créer des œuvres photo-réalistes à
travers des throw-ups, flops, briques et murs fissurés. Il
voyagera énormément pour représenter la Suisse et
peindre ses œuvres dans de nombreuses villes du globe.
NadaOne a collaboré avec certains des plus grands noms
du milieu depuis ses débuts et représente activement
trois crews : AM7 (Almighty Seven / Angels of Madness 7 – USA, depuis 1993) – Team ALOSTA (Belgique –
Europe – USA, depuis 2007) – MAC (Mort Aux Cons –
France, depuis 2011). A partir de 2006 il signera plusieurs
collaborations artistiques sur figurines (le Bunnee Qee
et de la figurine de Bart Simpson) ainsi que la fabrication et distribution internationale de sa propre figurine,
le KID666 qui sera un des Art Toy les plus attendus de
2007. Représenté depuis septembre 2014 par la Speerstra
Gallery en Suisse, NadaOne présente un travail plus personnel sur des toiles de style abstrait que l’ont retrouve
dans certaines de ces réalisations murales à travers le
© Speerstra Gallery / David « NadaOne » Duvoisin
monde. Shepard Fairey est né en 1970 à Charleston en Caroline
du Sud, sur la côte Est des USA. Issu d’une famille aisée,
il grandit avec la culture populaire de l’époque, le skate
et la musique punk-rock. Après des études d’art à l’Université de Rhode Island au nord de NY, il s’y installe et
crée un petit atelier de sérigraphie, pour pouvoir autofinancer son travail. Très vite Shepard prend conscience
du pouvoir de l’intervention urbaine et écrit son manifeste sur sa démarche de collage d’autocollants en 1990.
Ses campagnes d’affichage sont sauvages, reprenant toujours son personnage iconique André the Giant. L’œuvre
de Shepard Fairey est dédiée à la technique de la sérigraphie et du pochoir. En 1996, ses œuvres sont éditées à
100 exemplaires puis passent à 300 exemplaires en 2001,
avant d’atteindre les 450 copies pour chaque épreuve à
partir de 2008. Avec l’image du poster de campagne de
Barack Obama et des expositions dans des lieux aussi
prestigieux que l’ICA de Boston ou avec Jeffrey Dietch à
New York, Shepard Fairey est aujourd’hui l’un des street
artists les plus acclamés au monde.
NAEGELI Harald dit « Le Sprayeur de Zurich »
(*1939) [CH] :
OgreOner (*1979) [F] :
Né le 4 décembre 1939 à Zurich. Il se met au graffiti après
avoir vu à Paris le travail de Gérard Zlotykamien. L’identité de Naegeli reste longtemps inconnue car il agit avec
une grande discrétion la nuit. En 1980, il est condamné
par le tribunal de Zurich à une forte amende et à neuf
mois de prison pour vandalisme répété. Pour ne pas exécuter sa peine, l’artiste fuit en Allemagne. ll trouve
d’abord refuge à Cologne. Le travail du « Sprayer von Zurich » commence à avoir une célébrité dans la presse spécialisée allemande. Naegeli est arrêté au Danemark. il
est emprisonné et extradé en Suisse ; en 1984, il exécute
sa peine. En prison, il travaille sur des céramiques et dessine ses figures, désobéissant aux ordres du centre de
détention. Un de ses bonhommes allumettes, une « ondine », datant de ses premiers graffitis, est retrouvé en
112 GALARTIS
© Speerstra Gallery / Jérome Catz
Né en 1979. Avec un style peu orthodoxe mais bien reconnaissable, Orge est l’un des artistes français que l’on
voit le plus sur la scène Graffiti européenne. Il se déplace
beaucoup et en profite pour peindre à chaque fois dans
son style très reconnaissable que décrive ainsi ses pairs :
organique, robotique, courbe, large et spontané ! La balance entre les liens de ses superpositions de couleur est
prépondérante dans son travail.
PARLA JOSE (*1973) [USA] :
Né en 1973, il vit et travaille à Brooklyn. Comme il le dit
lui-même son travail « est inspiré par l’art anonyme que l’on
trouve dans les rues. Cet art prend souvent la forme de calligraphies ou d’affiches déchirées et lacérées. ». A ses débuts
José Parla peignait dans la rue, mais il a rapidement
complété cette pratique par des expérimentations sur
toile. Connu d’abord sous le nom d’Ease, il emménage à
New York en 1997 où il a peint avec des graffeurs comme
Case 2. Il a exposé avec le légendaire Futura 2000 à
Londres, chez Agnès B. à Paris, pendant Art Basel Miami
Beach. Puis en 2009, avec Takashi Murakami pour la
Kai Kai Ki Ki gallery. Il a aussi exposé avec la Live Strong
Foundation à la Galerie Emmanuel Perrotin à Paris et il a
collaboré avec l’artiste JR.
PASE [CH] :
Membre du collectif suisse OneTruth, basé à Zurich,
Pase débuta avec son frère DR. DRAX, qu’il regardait
dessiner, jusqu’à prendre lui aussi le crayon. Ils ont commencé le graffiti en 1998 et s’y sont très vite découvert
une passion. Les deux frères réalisent aujourd’hui des
projets pour de nombreuses compagnies, célébrités, galeries. Ils ont peint de nombreuses fresques dans Zurich,
lui offrant un nouveau visage par leur créativité.
PIMAX (*1975) [F] :
Né en 1975, c’est un artiste urbain militant. Il aime exposer ses pochoirs dans la rue, le temps d’une exposition
éphémère puisque ses posters-pochoirs sont souvent arrachés. Les œuvres de Pimax intriguent, interpellent et
dérangent parfois car il ne s’agit pas seulement d’une
performance artistique mais aussi le moyen de transmettre un message fort souvent en réaction aux vices de
la société actuelle.
PRO 176 (*1976) [F] :
Né le 29 juillet 1976 à Paris. C’est en observant un jour la
technique des deux artistes, Mode2 et Colt, alors à l’affiche du festival « 89 jeunes pour l’égalité » en 1989, qu’il
a la révélation et dédie sa vie à la peinture. En 1996, il
rejoint les rangs du célèbre Grim-Team, collectif d’artistes
urbains composé entre autres d’Oeno, Chaze,Turs ou
du photographe Armen. L’année suivante, rebaptisé
« PRO 176 » il participe à la fondation du groupe UltraBoys International. Avec Gold Jaba, Sozyone, Kool Func
88, Byz, Shake et Kool Recto, ils revendiquent une nouvelle forme de graffiti, une esthétique imprégnée toujours de Marvel, de mathématiques abstraites futuristes,
du constructivisme alphabétique et du cubisme brutalement raffiné. C’est en 2010 qu’il intégrera le groupe des
RTZ (Return To Zero), basé à Berlin en Allemagne, autres
révolutionnaires de la lettre futuriste en Europe. Quand
il rencontre SEEN en 2009, il est à la recherche d’un atelier. Le contact se fait naturellement avec le « Godfather
of graffiti », une collaboration avec le Seen Studios voit
rapidement le jour. A ses côtés, il apprendra le maniement du pinceau et l’utilisation de l’acrylique, son travail
bénéficiera d’un rendu encore plus abouti grâce à cette
nouvelle technique.
QUIK (*1958) [USA] :
Lin Felton est né en 1958 dans le Queens, il vit et travaille à New-York. Il commence à taguer sur les murs du
Queens à l’âge de 10 ans sous le nom de Star10. Il prendra le nom de QUIK qu’il pose partout. Solitaire, il ne fait
partie d’aucun crew. Proche des théories d’Hugo Martinez qui a poussé les graffeurs à passer sur toile, à exposer, à se considérer comme artistes, il réalise très tôt des
toiles. Devenu incontournable sur la scène internationale, ses œuvres ont intégré de prestigieuses collections
et musées comme le Museum of the City of New York, le
Studio Museum of Harlem in New York City, le Groninger Museum, de la Henk Pijnenburg Collection, de la
Martin Wong Collection et bien d’autres.
ROA (*1975) [B] :
Artiste urbain belge. Né à Gand en 1975, Il est connu
aujourd’hui dans la scène internationale pour ses
fresques animalières à grande échelle. Il est possible de
trouver ses fresques en Australie, aux États-Unis, au
Mexique en Afrique et en Europe. Roa a également exposé
ses œuvres en dehors de l’espace urbain, dans des galeries telles que la galerie Pure Evil à Londres, la galerie
Backwoods à Melbourne ou encore la galerie Jonathan
Levine à New York. Quant à l’aspect technique de son
travail, l’artiste développe de plus en plus des effets
d’anamorphose. Roa considère la peinture comme un
besoin et une démarche thérapeutique. Il décide de ce
qu’il va peindre qu’au moment où il se trouve sur le
lieu. C’est pour ces raisons qu’il peint les animaux locaux.
(Biographie Nicolas Laugero Lasserre Collection)
ROTI (*1988) [F] :
ROTI né en France en 1988, est à la fois sculpteur et graffeur. Il a appris la technique de la sculpture en pierre depuis son plus jeune âge. Adolescent, il commence à graffer, notamment des poulets, en rapport avec la police :
c’est l’origine de son pseudonyme, Roti. La particularité
de son travail, qu’il s’agisse du papier, de la pierre ou des
murs, s’inscrit dans un mouvement poétique et dans la
qualité de sa technique. Sa principale source d’inspiration est la mythologie grecque. Il a participé récemment
au Festival de Street Art 2013 à Atlanta aux Etats-Unis et
au Projet de la Tour 13 à Paris. Des Etats-Unis à Europe
de l’Est, en passant par la France, il recouvre tous les
murs sur son passage.
SERVAL (*1977) [USA-CH] :
Né en 1977 aux Etats-Unis, Serval grandit en Suisse où il
s’implique dans le graffiti dès l’âge de 13 ans. Les premières années, il se concentre sur les tags et throwups. Un séjour aux Etats-Unis (Philadelphie) de 1995 à
1999 le pousse vers une approche résolument traditionnelle de la lettre tout en maintenant le côté illustratif qui
fait sa particularité. De 1999 à 2005 il pose sa marque sur
de nombreuses scènes graffiti de par le monde, tant en
Australie qu’en Thaïlande et en Europe ; France, Angleterre, Espagne et Allemagne. Serval va puiser dans les
classiques du cartoon américain. L’importance dans le
travail de Serval restant la pureté de la ligne, la texture
du trait et l’énergie du mouvement qui accompagnent
ses lettres. La technique reste au service du geste, de la
force et l’équilibre de ses lettrages. Ces dernières années
ont vu un vaste développement de ses activités. Il a participé à de nombreuses expositions en Suisse et en Italie
où son travail est très remarqué. Mais ce n’est pas pour
autant qu’il ralenti son activité dans le milieu traditionnel du graffiti, restant une figure présente de tous les
terrains et murs d’Europe. Parallèlement, Serval est
membre fondateur de plusieurs association phares du
mouvement hip-hop à travers le monde et est devenu
l’interlocuteur principal de l’Etat de Genève pour les
questions d’Art Urbain. Serval fait aussi partie du
groupe international 7dollars.
© Mathilde Schnegg / Speerstra Gallery SEZAM [F] :
Originaire de la banlieue parisienne, il découvre le graffiti en 1991. Le nom SEZAM nait en 1993, il fait son premier graff directement sur un train de la ligne St Lazare.
Il voyage ensuite beaucoup en Europe : au Pays Bas, Angleterre, Belgique, etc… En 1995, il crée une équipe regroupant ces nouveaux complices du graffiti vandal
« D77 » (Défonce 7 jours sur 7), ce qui va l’amener à
peindre un peu plus de 1000 trains jusqu’en 1998. Malgré son arrivée tardive dans le graffiti et son rapide parcours au top du vandalisme, il reste un pilier de l’élite et
un modèle du graffiti vandal sans jamais s’être fait arrêter.
SHUCK ONE (*1970) [F] :
Né à Pointe-à-Pitre en 1970. Artiste très présent dans le
milieu du hip-hop, ses tags, throwups et graffs sont engagés, puissants, agressifs. Son intérêt pour la philosophie
lui permet de démontrer le rôle, l’impact émancipateur
que peut jouer le graffiti sur la notion d’individualisme.
On lui doit ainsi l’invention du « graffic artism », un travail
approfondi sur toiles qui révèle au spectateur une résonance graphique et qui exprime l’âme même du graffiti.
Il réalise des œuvres composées de corps suspendus et
d’objets non clairement identifiés qui conservent toujours cette spontanéité, cette sensibilité et cette controverse propre à la rue.
pour se perfectionner, il part aux Etats-Unis où il s’éprend
follement de la peinture de JM Basquiat. Ses compositions sont foisonnantes, bercées par les dessins animés
des années 80. L’artiste juxtapose des personnages qui
expriment une émotion forte. Il utilise des figures emblématiques de la Bande Dessinée, de la caricature et de
la publicité. Son style : le street pop ! Résultat d’une fusion entre le street art et le pop art, deux courants qui ont
largement influencés toute une génération.
STOHEAD (*1973) [D] :
Né en 1970, SINO s’intéresse très jeune aux arts graphiques
vers lesquels il oriente ses études. Il découvre le graffiti
en 1986. Figure emblématique sur la ligne de métro Paris
St Lazare (membre du crew D77), ses œuvres deviennent
alors une source d’inspiration pour toute une génération
de graffeurs. Reconnu pour la « propreté » de son travail il
n’a de cesse de créer de nouveaux styles de lettres. Il vit
entre le Canada et la France.
Stohead est né en 1973 à Schwäbisch Hall dans la partie
sud de l’Allemagne. À l’âge de 14 ans il découvre le graffiti sous forme de tags et de pièces de style old school qui
se trouvaient sur les murs de sa ville. À partir de ce moment, le graffiti est devenu partie intégrante de sa vie. Il
se lance dès 1989. Après une carrière d’artiste graffiti, il
déménage à Hambourg et rejoint le collectif « Getting
Up » qu’il co-fonde avec Daim, Tasek et Daddy Cool. Ensemble, ils réaliseront parmi les plus grand murs jamais
peints en Europe à ce jour. Toute la force du travail de
l’artiste réside en sa calligraphie contemporaine et son
style Decomposition. Ses lettres stylées, sa calligraphie
particulière et ses coulures sont les éléments principaux
de son œuvre, tout autant que messages, textes et d’iconographie rap ou punk qui ont bercés son adolescence.
Aujourd’hui Stohead vit à Berlin où il travaille en tant
qu’artiste peintre et sculpteur. © Stohead & Speerstra Gallery
SMASH137 (*1979) [CH] :
SWOON (*1977) [USA] :
Né en 1979 à Liestal en Suisse. Au début des années
1990, Smash137, tout juste 11 ans, laissait déjà son inspiration courir le long des murs menant à la gare de Bâle et
il se voit plusieurs fois convoqué par les juges durant son
adolescence. Être convoqué sur le banc des accusés ne l’a
pas découragé. Le Bâlois de 34 ans le souffle à demimot mais sans crainte : la rue, il y a encore ses habitudes
en Suisse comme à Barcelone, à New York, à Rio ou à
Berlin. Sans révolte aucune la volte-face a pourtant eu
lieu. Elle se lit dans une frénésie de plus en plus abstraite et dans la mise au point d’une méthode proche du
dripping de Jackson Pollock. Une évolution naturelle
plus qu’une trahison, un renouvellement plus qu’un repentir après avoir connu l’exil artistique en 2006, Smash
sort de la clandestinité par une invitation à Art Basel
2009. Même si il y a quelques années encore, Smash137
clamait: « Je veux rester anonyme ! » Aujourd’hui, le graffeur signe ses toiles de son vrai nom. Sa première exposition, il la doit à un cadre bancaire frustré de ne pas
trouver dans une galerie ses références de trentenaire
ayant grandi avec des graffitis dans son paysage urbain.
C’est un art générationnel, un art qui se fait sur la place
publique avec un certain respect, c’est-à-dire pas n’importe où.
La street artiste Callie Curry aka « Swoon » découvre
New York à l’âge de 19 ans. Profondément humaniste et
engagée, cette jeune artiste américaine voyage dans le
monde pour réaliser des projets humanitaires ou pédagogiques notamment en Haïti et au Mozambique. En
2006 elle a conçu, réalisé et organisé une flotte de bateaux construit avec les déchets de la ville de New York.
Ces radeaux sont appelés les « Swimming cities » et ont
navigué le long du Mississippi, puis sur l’Hudson River,
traversant la mer Adriatique de la Slovénie jusqu’à Venise,
pour finir leur voyage à la Biennale de Venise de 2009. L’artiste dénonce la surconsommation des pays riches, et
donne une nouvelle visibilité aux membres invisibles de
la faune urbaine que sont les enfants, vieillards et
femmes. Son travail est influencé par l’impressionnisme
allemand et les marionnettes indonésiennes. Swoon
propose des installations qui mêlent gravures, papiers
découpés, bois, et peintures acryliques. Un travail chargé
© Speerstra Gallery
de poésie et d’humanité.
SINO (*1970) [F] :
SMOLE (*1982) [F] :
Artiste français né en 1982, SMOLE est originaire de
Montpellier. Initié par KATO au graffiti, SMOLE s’y jette
à corps perdu en 1996. Il aime alors particulièrement les
trains, ce qui lui vaut certains démêlés avec la justice.
Très inspiré par le graffiti des origines, il travaille encore
pour atteindre son style définitif. Il appartient notamment au groupe C4.
SPARK BENJAMIN (*1969) [F-B] :
Artiste franco-belge né en 1969. Il vit et travaille actuellement à Bruxelles. C’est à l’âge de 28 ans qu’il entreprend
sa carrière d’artiste peintre ! Il quitte le monde de la création de site Web et s’inscrit à l’Ecole Nationale des BeauxArts de Paris pour suivre une formation en dessin. Puis,
TAKI183 (*1975) [USA] :
Taki 183 est un artiste américain né en Grèce. Il est officieusement considéré par ses pairs comme le précurseur
du tag new-yorkais. Le nombre 183 provient de son
adresse sur la 183e rue, dans le quartier new-yorkais de
Washington Heights. Il écrivait son surnom « Taki » un
peu partout dans les rues de New York qu’il fréquentait
quotidiennement à la fin des années 1960 et au début
des années 1970 en tant que coursier. Pisté par une journaliste du New York Times, Taki fait son entrée dans
l’édition du 21 juillet 1971 du quotidien à travers un papier au titre resté dans toutes les mémoires : « TAKI 183
Spawns Pen Pals ». La première des Légendes est née. La
gloire et le cortège de fantasmes qu’il suscite ne lui
plaisent qu’à moitié. Tout comme l’embourgeoisement
pourtant très relatif dans lequel s’installe son art.
TWORODE / 2RODE (*1974) [F] :
Né en 1974, il se lance dans le graffiti en 1988 en région
parisienne. Inspiré par l’équipe des Basalt et des TKC, il
GALARTIS 113
admire leurs grandes fresques et le fait qu’ils réussissent
à vivre de leur art. Ses supports de prédilection sont aujourd’hui les murs, les toiles et les bas-reliefs. Il forge son
style avec la volonté d’être toujours autonome et vit
l’ambition qu’il a toujours eue… devenir graffeur !
VHILS (*1987) [P] :
Artiste portugais, né en 1987. Il explore les couches de
l’espace urbain et son histoire à travers la destruction des
murs où il fait affleurer d’immenses figures en rendant
visible les dessous des bâtiments. Il voyage régulièrement
à travers le monde pour créer ses œuvres monumentales.
Son travail révolutionne la technique du pochoir avec
l’utilisation d’outils étonnants. A travers la destruction
des murs, il explore les couches de l’espace urbain et son
histoire. De vieux papiers, des affiches anciennes, des
surfaces murales et des panneaux de bois sont attaqués
au burin, au marteau-piqueur, à l’acide, ou à l’explosif,
creusant d’immenses figures dans un jeu de clair-obscur.
Les portraits de Vhils soulignent un contraste fort entre
le neuf et l’ancien. Il cherche ainsi à donner un autre visage au tissu urbain qu’il exploite comme un terrain
d’inspirations populaires.
VILLEGLE JACQUES (*1926) [F] :
Jacques Villeglé, (Jacques Mahé de la Villeglé) est né
à Quimper le 27 mars 1926. Peintre et plasticien français,
membre fondateur des Nouveaux Réalistes, Il est considéré comme le chef de file des affichistes. Au début des
années 50, Villeglé se désigne « affichiste » et révèle « la
guérilla des signes ». Il tient « le journal du monde de la
rue ». Il collecte, classe et montre ses décollages d’affiches,
« reflet de la culture dominante ». Il veut faire une œuvre
populaire et apporter le témoignage de la vie d’une
époque (contexte politique, social, culturel). À partir de
décembre 1949, avec Hains, Villeglé ramasse des affiches lacérées. Leur première affiche, « Ach Alma Manétro », est une œuvre commune. Depuis 1957, l’œuvre sélective de l’artiste a donné lieu à plus de 140 expositions
personnelles en Europe et en Amérique. En 1958, Villeglé rédige une mise au point sur les affiches lacérées intitulée « Des Réalités collectives ». C’est la préfiguration du
manifeste du Nouveau réalisme. Puis, il crée l’entité Lacéré Anonyme en 1959. A partir de 1969, il imagine un
« alphabet socio-politique » en hommage à Serge Tchakhotine. En 2007, l’artiste commence un travail de sculpture
utilisant des techniques traditionnelles (bronze, verre)
comme des techniques industrielles (acier corten, inox
poli miroir, fonte). Il collabore aujourd’hui avec des artistes de l’Art Urbain, tant graffiti que Street art et s’affiche volontiers avec Lek et Sowat lors de performance
comme « Oxymores » sur les façades du ministère de la
culture française à Paris en 2015.
ZENOY (*1974) [F] :
Né en 1974, il découvre le graffiti vers 14 ans au début du
mouvement Graffiti / Hip Hop. Après toutes ces années il
a toujours la même motivation et le même entrain
lorsqu’on lui parle de graffiti. Alors, même si le mode
vandale n’est plus comme avant, le « writer » ZENOY
(membre du crew D77) continue à être productif et créatif. Ses idées et ses concepts fusent et il s’est inscrit comme
un vrai artiste du milieu de l’art contemporain collectionné dans le monde entier.
ZEVS (*1977) [F] :
Christophe Aghirre Schwarz nait le 17 novembre 1977
à Saverne. Artiste urbain contemporain français, il est
connu depuis les années 1990 pour ses diverses œuvres
de Urban art, notamment dans la ville de Paris. Le pseu-
114 GALARTIS
donyme de ZEVS – prononcé Zeus – a été choisi en « hommage » au nom du RER A ZEUS, qui faillit l’écraser en
1992 alors qu’il réalisait un graffiti. À la fin des années
1990, ils co-envahissent (avec Space Invader) la ville de
Montpellier. Sa période de début 2000 dans Paris sera
documentée dans le film de Banksy Faites le mur !
Depuis quelques années maintenant il fait dégouliner
(dripping) les logos de grandes marques sur ses oeuvres
dans un but de dénonciation de la société consumériste.
ZOKATOS (*1984) [F] :
Bercé par la contre-culture des années 90, Zokatos s’est
naturellement tourné vers la rue comme terrain d’expression originel. Il a gardé du graffiti (UHU Crew) sa
brutalité, sa force évocatrice et une certaine conception
de la peinture. Du mur à la toile, son travail a ensuite évolué, tout en conservant les outils du street art, marqueurs
et bombes aérosols pour l’essentiel. Ses compositions
abstraites et colorées détonnent à présent avec l’univers
pragmatique et grisonnant des cités parisiennes de son
enfance.? Son œuvre est une synthèse originale mêlant
art urbain et art abstrait, passant de la bombe à l’aquarelle, de la toile à la sculpture, avec la facilité des grands
autodidactes. Son style se rapproche de l’action painting
de Pollock et de l’abstraction lyrique de Georges Mathieu ou Hans Hartung.
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71
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Résultats de la vente haute joaillerie du 28 mars 2015 au Lausanne-Palace & Spa
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rehaussée d’un diamant piriforme d’environ 2,50 carats. Travail français du début du XXe siècle. Vendu CHF 63’840.–
82 Bague en or gris 750 ornée d’un saphir coussin, d’environ 10,90 cts. Vendu CHF 25’270.–
75 Bague en platine 950 millièmes et or jaune 750 ornée d’un rare diamant « jonquille », pur dix fois à la loupe, de 9,08 cts,
de taille radiant. Vendu CHF 185’600.–
71Bague en or jaune et or gris 750 ornée d’un rarissime diamant de taille émeraude, de 6,36 carats de couleur blanc
exceptionnel + (D) et pureté VVS1. Vendu CHF 243’200.–
74 Broche en or jaune 750 stylisant une femme papillon aux ailes déployées. Travail français, poinçon de maitre « GL »
(Le modèle est à rapprocher de la maison Lucien GAILLARD (1861-1942), Art Nouveau). Vendu CHF 15’960.–
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141
GALARTIS · MILLON
74
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CONTEMPORAIN
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de danses, de guirlandes de fleurs,
de bouquets fleuris et de rinceaux.
La façade bombée ouvre par sept tiroirs
encadrant et surmontant une porte
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