JPN - Lycée Jacques Prévert Boulogne

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JPN - Lycée Jacques Prévert Boulogne
JPN - n°8—Décembre 2011
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Année 2011-2012
www.lyc-prevert-boulogne.ac-versailles.fr/
JPN
JACQUES PREVERT NEWS
Dossier Orientation Page 6
Dites Non à la destruction
Oubliez vos préjugés
de l’école Billancourt !!
… sur le Métal !!
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JPN - n°8—Décembre 2011
Le JPN est de retour pour sa 4ème saison.
Après une année 2010-2011 calme (1 seul numéro), la nouvelle équipe de rédaction va redoubler
d’efforts pour vous offrir un rythme de parution
plus soutenu.
Ces derniers temps, la Rédaction du JPN
s’est posée une question : « le lycée, c'est très bien
mais que se passe t-il après ? »
Pour y répondre nous sommes partis à la recherche des "ex", les anciens de Prévert qui occupaient la place il y a quelques mois/années.
Vous trouverez ainsi dans le dossier central de ce
8ème numéro, consacré à l’orientation les interviews d’ancien élèves présentant leur cursus et
leurs souvenirs du lycée.
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Sommaire
La Vie Lycéenne
P3
Retour sur …
P4
Actualités
P5
Dossier Orientation
P6
Concours Photo
P 10
Théâtre
P 12
Vous retrouverez également vos rubriques
habituelles : Livres, Musique, Théâtre, Actualités
et Photo Mystère !!
Livres
P 13
Musique
P 16
Envie de Sortir ?
P 18
Je vous souhaite une bonne lecture et une bonne fin
d’année … Rendez-vous en février pour le prochain numéro !!
La Kronique
P 19
Photo mystère
P 20
Comité de Rédaction
M. ORIOL
Mina GUERIN
Théa LOURDIN
Alexandre CARTIER
Oussama DJELAL
Clément ROBERT
Yacine BENAMARA
Benaja PAWENTAORE SAWADOGO
Sarah KATTAOUI
Jules PAUMIER
Sami HARBI
Lancelot LESAGE
… Et toute la classe de 2nde 8
Mise en Page
Clément ROBERT
Responsable lycée
M. ORIOL (CDI)
Atelier Journal (CDI) du Lycée Jacques Prévert :
163, rue de Billancourt, 92100 Boulogne-Billancourt,
Site Internet : www.lyc-prevert-boulogne.ac-versailles.fr / Rubrique Journal du Lycée
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La Vie Lycéenne
Au lycée Jacques Prévert
Le Conseil de Vie Lycéenne s’est reformé cette année et compte bien être encore plus actif cette
année pour améliorer votre vie au lycée. Une page va être ouverte sur le site du lycée pour mettre en
ligne les comptes rendus des réunions et vous permettre de nous faire part de vos propositions.
Voici les différents projets de l’année 2011-2012 :
La Cafétéria
Le Foyer-Cafétéria a rouvert ses portes cette année : le matériel a enfin été livré et la vente de café
et de viennoiseries a repris à la pause de 10h … Venez nombreux !!
Enfin des bancs dans la cour !!
L’année dernière, 14 bancs ont été commandé par le CVL, ils ont été livrés et montés … Certains
d’entre vous les ont certainement vu accumulés dans le hall. Ils seront bientôt installés dans la cour… et
seront utilisés au printemps prochain.
La Photo de Classe
La photo de lasse sera reconduit cette année, les dates seront affichées dans le lycée lorsqu’elles
seront connues.
La Journée Déguisée
La journée déguisée sera reconduite en 2012 pour la 4ème édition !!
Mardi Gras tombant pendant les vacances de février, cette journée sera probablement organisée le
Mardi 06 mars (après les vacances et avant les bacs blancs) .
La Fête de Fin d’année
Cette année, le CVL souhaite fortement organiser une fête de fin d’année, deux options se proposent alors :
- Une Journée banalisée (certainement le dernier Vendredi de l’année) qui permettrait aux
élèves de Cinéma de montrer leurs films et aux membres du Club Musique de faire un petit concert.
Cette solution a , à priori, l’accord de l’administration.
- Une fête de fin d’année en soirée, hors du lycée, qui rassembleraient les élèves du lycée
pour une sorte de « bal de fin d’année ». Ce projet sera plus compliqué à organiser, et nécessite le soutien des lycéens.
C’est pourquoi nous vous demandons de répondre au sondage qui sera disponible à
la Cafétéria et qui circulera dans le plus de classes possibles pour donner votre avis et
dire ce qu’est, selon vous, une vraie « fête de fin d’année ».
Clément ROBERT
Pour le Conseil de Vie Lycéenne (CVL)
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Retour sur ...
Semi-marathon de Boulogne-Billancourt :
Dimanche 20 novembre 2011
Cette année, l’événement du Semi-marathon de Boulogne-Billancourt a compté plus de 5148 coureurs qui ont effectués le parcourt complet (pour 6 100 inscrits : record battu).
Pas de record de temps malheureusement pour cette 15ème édition mais pour les résultats, c’est
l’Ethiopien Ejigu Sentayehu Merg qui arrive en tête avec un temps de 1h 1min 38s. Et chez les femmes
l’Ethiopienne Tesema Goetetom Haftu qui arrive 1erè avec un temps de 1h 10min 57s.
Meilleur Temps femmes : 1h 10min 57s
Tesema Goetetom Haftu
Meilleur Temps hommes : 1h 1min 38s
Ejigu Sentayehu Merg
Le record de temps chez les hommes est détenu depuis 2008 par le kenyan Nicolas Manza. Il est
de 1 heure et 12 secondes. Chez les femmes, Dado Firehiwot Éthiopienne détient le record de 1 heure 9
minutes et 26 secondes depuis 2009.
Mais où courent ces milliers de personnes?
Pourquoi braver le froid, s'épuiser à enchaîner les kilomètres pendant des heures?
Nous avons posé la question à une personne qui est arrivée au bout du semi marathon de Boulogne. Elle nous a répondu : « C’est un combat contre soit même constant ou l’ont repousse ses limites
et d’où on en ressort grandis » .
Le Semi-marathon serait-t-il donc un bon moyen de se remettre en question et de tester ses limites ?
Yacine BENAMARA
Les Primaires Socialistes
Dans un article du Monde du 13 octobre, Jean Véronis montre que Martine Aubry a pris plus de
fois la parole (10% de plus que F.Hollande) et a prononcé plus de mots dans le même temps de parole,
ce qui prouverait qu’elle parle plus vite et qu’elle a davantage coupé la parole à F.Hollande. Il poursuit
en montrant que les deux candidats ont davantage opposé leur personnalité (ce qu’Aristote nomme
l’ethos) et fait appel au sentiment (le pathos) que montré leur opposition sur le fond (le logos). En fait,
ce débat faisait davantage penser à un show télévisé où celui qui parvient à mieux convaincre le public
remporte la victoire. On aimerait que les candidats insistent davantage sur leur motivation à changer en
mieux la France.
Pauline et Amandine (1ère ES2)
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Actualité
Destruction de l’Ecole BILLANCOURT
Un certain nombre d’entre vous y sont surement allés, et peut être même vos parents ou vous
grands-parents : car cette école a vu passer quelques milliers d’élèves depuis sa construction en 1916, il
y a bientôt 100 ans.
Pour tous ceux qui y sont entrés, souvenez-vous du long couloir menant au hall, de la grande cour
de récréation où le jeu était quotidien ; et dites-vous que cela pourrait s’arrêter brutalement.
Pour vous autres, qui voyez cette école tous les jours, en face du lycée, faites attention à ce bâtiment imposant et rassurant à la fois ; et imaginez à la place un haut bloc de béton sans âme.
En effet, le maire de Boulogne, M Baguet, a fait voter la destruction de cette école lors du conseil
municipal du 12 mai 2011 ; sous prétexte d’un manque de sécurité, d’un non-respect des normes et
d’une mauvaise isolation. Ces arguments se sont pourtant révélés aussi faibles les uns que les autres :
- Un rapport montre que l’école ne présente aucun problème de sécurité et un adjoint au maire
s’est emporté et a garanti la sécurité des bâtiments.
- Une simple rénovation permettrait la mise aux normes de l’école. De plus, l’école Thiers, de 20
ans plus ancienne, a elle-même été rénovée entre 2004 et 2006.
- Une récente étude a montré que, du point de vue de la chaleur, l’école Billancourt était plus économe que certaines écoles construites récemment et pouvait encore s’améliorer en cas de rénovation.
La question qui se pose alors est : « Pourquoi ? »
Pourquoi n’y a-t-il pas eu d’études pour effectuer une simple rénovation, toute aussi efficace,
beaucoup moins coûteuse et surtout beaucoup moins dérangeante pour les élèves et leurs familles.
La réponse vient vite en approfondissement un peu le sujet : Le projet est accompagné de la vente
de 20% du terrain à des promoteurs immobiliers. La municipalité, fortement endettée, a décidé de trouver des fonds par tous les moyens, quitte à aller à l’encontre de l’avis des Boulonnais.
En effet, ce projet est fortement contesté : une association intitulée « SOS Ecole Billancourt » s’est
constituée, elle regroupe des enseignants, des parents d’élèves, d’anciens élèves et des Boulonnais et a
pour but de se battre pour conserver ce bâtiment historique.
Il y a également une pétition en ligne. Si vous non plus, vous ne voulez pas voir disparaitre l’Ecole Billancourt : Signez la pétition !!
(http://www.ipetitions.com/petition/ecole-billancourt/)
Clément ROBERT
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Dossier Orientation
Le lycée, c'est très bien mais que se passe t-il après ?
Keshia nous explique sa toute nouvelle vie d'étudiante et n'oublie pas de vous donner quelques astuces secrètes sur le bac (p.8).
Mais que notre regard ne soit pas trop tourné vers les étoiles futures, pensons aussi à vivre l'instant
présent. Car le lycée c'est du sérieux... on peut même y rencontrer l'homme de sa vie !!
Le JPN a rencontré une ancienne élève du lycée Jacques Prévert qui est maintenant professeur de
danse au conservatoire Nidermeyer d'Issy-les -Moulineaux, elle a 40 ans et s'appelle Marie-Noëlle Palud
Dufour.
JPN : Quelles études avez vous fait au lycée Jacques Prévert ?
M-N : J'étais en filière littéraire qui s'appelait A à l'époque, mais uniquement un an, pour une terminale.
JPN : Pouvez vous nous raconter quelques anecdotes relatives au lycée ?
M-N: (...) Ce que je peux dire, c'est qu'à l'époque c'était un lycée tout à fait banal, maintenant cela a surement bien changé ! En revanche, la seule anecdote que je puisse raconter, c'est que j'y ai rencontré mon
mari, dès la rentrée de septembre ! C'était le grand coup de foudre et depuis nous sommes toujours mariés,
cela fait maintenant 24 ans.
JPN : Ouaah félicitations ! Comme dans les films romantiques ! (rires).
Qu'avez vous fait après le lycée?
M-N : (rires ) Merci beaucoup !
Après le lycée, je me suis inscrite au CNED et j'y ai étudié la comptabilité par correspondance.
JPN : Et ensuite, vous avez tout de suite trouvé un travail ?
M-N : Non, comme je l'ai dit, la danse était toute ma vie, les études je ne pensais pas trop à cela... Du coup
pour trouver un appartement,... J'ai fait des jobs tels que serveuse dans des restaurants, habilleuse pour des
mannequins comme Carla Bruni par exemple ! ( rires) Et bien d'autres encore... Puis quelques années après
j'ai passé mon DE (diplôme de d'enseignement de danse) puis mon CA
Théa LOURDIN
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Et après ? ...
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Dossier Orientation - Suite
Keshia nous présente son cursus
Bonjour, merci de répondre à nos questions.
Que deviens-tu aujourd'hui ?
J'ai choisi de faire un IUT GESTION DES
ENTREPRISES ET DES ADMINISRATIONS à Sceaux.
Quel souvenir gardes-tu de Prévert?
Je garde un très bon
souvenir du lycée .
Comment t'y es tu
prise pour décider
de ton avenir et estu contente de ton
choix d'études?
Je savais que je voulais être dans le commerce mais je ne savais pas quelle voie
choisir. Je me suis
demandée si j'étais
assez mature pour
travailler par moimême. J'ai réalisé
que sans pression
des profs, je ne faisais pas mes exos et
je n'apprenais pas
mes cours tout le
temps . C'est pour ça
que j'ai choisi un
IUT : on a la liberté
de la fac et on est en
même temps encadré .
Je suis satisfaite de mon choix d'études même
si j'ai choisi la gestion sans regarder les matières que j'allais vraiment étudier . Je pensais
que comme j'aimais les maths et les langues,
j'avais le profil .
Et l'année du bac, comment as-tu vécue
ce moment si spécial, jusqu'aux résultats?
Je ne sais pas trop quoi dire, je n'étais pas très
stressée. Au fond de moi, je savais que j'aillais
l'avoir . Le plus dur pour moi, ça a été de réviser régulièrement, de faire des fiches à
l'avance alors que le bac me paraissait très
loin ...
Qu'est ce qui a changé par rapport à ta
vie de lycéenne? (ou alors est-ce sensiblement identique,
d'un point de
vue scolaire ET
extra-scolaire)
Ma vie lycéenne
du point de vue du
travail était très
cool. Je pouvais
travailler au dernier moment ce
qui n'est plus trop
le cas aujourd'hui .
Je suis obligée de
commencer à réviser quelques semaines avant pour
pouvoir avoir des
notes similaires.
D'un point de vue
extra scolaire, la
vie est étudiante
est super ! C'est un
grand changement
surtout si on aime
s'engager dans la
vie sociale de son
université : beaucoup d'activités, de soirées sont proposées ce
qui une réelle source d'épanouissement !
Une remarque, un dernier mot à ajouter?
Niveau orientation : soyez honnêtes et regarder bien les matières que vous allez étudier
AVANT de choisir. Niveau bac: vous l'aurez
donc ne stressez surtout pas !
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Camille (1ère ES2) revient pour nous sur les questions que sa classe a
posé à un publicitaire venu présenter son métier.
Quelques extraits
de son intervention :
« Je m’appelle Mathieu, j’ai 29 ans et je
suis directeur artistique dans une agence de pub à
Paris ; j’ai été 4 ans salarié chez L. ; maintenant
je suis en free lance c’est à dire auto entrepreneur
et je cherche un CDI dans une autre agence.
Mon parcours scolaire a été assez chaotique, j’ai fait un bac S, surtout pour faire plaisir
à mes parents, et puis parce que je n’étais pas
très littéraire.
Ensuite, j’ai fait une
année de remise à niveau, on
apprend les rudiments des
arts graphiques, donc à manier des pinceaux, des ciseaux, apprendre à dessiner
des pommes pendant trois
heures, faire des pliages …
Moi c’est un truc que je
faisais depuis longtemps, j’ai
toujours beaucoup dessiné …
j’ai fait un an comme ça, et
puis ensuite j’ai fait un BTS,
je crois qu’il y en a un ici ; et
puis j’ai fait un DESS, et
c’est assez dur d’y rentrer, il
y a 4 écoles …je n’ai pas réussi …et donc j’ai fait une
école privée … et ça équivaut
à la fin à un DESS d’arts appliqués.[…]
Question : Est-ce qu’à la fin des études vous
avez directement le poste de directeur ?
Ce qui est un peu original c’est qu’il n’y a
pas vraiment de CV ; il n’y pas vraiment d’annonces non plus … en gros tu te fais un CV avec
un book, donc quand tu sors de l’école tu présentes des fausses pubs, les pommes que tu as
dessiné et tout ça … en général tu fais des
stages , si le stage se passe bien, tu peux t’inscrire à des stages plus long
Question : Ca veut dire quoi free lance ?
Et bien moi j’ai un numéro de Siret, je demande une rémunération à mon employeur, après
c’est moi qui paye les charges etc. Chez L. j’étais
payé au mois ; eux ça leur évite d’avoir des con-
trats en CDI, ça leur permet de ne pas embaucher
quand ils n’ont besoin de personne et puis moi
aussi ça me permet si j’en ai marre de partir ;
c’est une liberté .. fausse liberté parce que quand
tu ne travailles pas tu n’as pas d’argent …
Question : Le salaire n’est pas fixe ?
[…] Ca dépend des gens, il y en a qui
grimpe vite, d’autres au bout de 5 ans ils sont
toujours au SMIC […]
Question : et les horaires ?
Il n’y pas d’horaires
fixes ; en gros quand je suis
sur un gros projet, je commence à 8h30 je ne rentre pas
avant 20h30, et puis aussi le
week-end[…]
Question : Pourquoi vous
avez choisi ce métier ?
Quand j’ai fait l’école
d’art j’étais comme un fou,
j’étais content d’y aller …
après les maths ça m’intéressait moins.
Et puis dans ma famille
… mon grand père il peignait
beaucoup, il était peintre ;en
vacances, on se mettait devant
une mare, on dessinait les crapauds. J’ai toujours aimé les
trucs manuels.
A un moment je voulais devenir menuisier.
Une affiche c’est pareil, c’est concret, on la voit
dans la rue. La création c’est essayer de
rendre intéressant n’importe quoi. Si on nous
demande de faire une publicité pour du papier
toilette ou des serviettes hygiéniques, c’est pas
très intéressant, mais c’est un challenge de trouver un truc amusant… après quand on fait arts
appliqués on n’est pas obligé de faire de la pub.
Tu peux dessiner des affiches pour une pièce de
théâtre.
Moi à l’école il y avait une spécialité pub
et je l’ai choisie parce que ça me faisait marrer.
Quand j’étais petit, quand j’allais au cinéma je
préférais la pub au film … […]
???
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Concour
Voici les gagnants du concours de photographie "l'aménagement des anciens terrains Renault, Pont de Sèvr
élèves des classes de 1ères ES2 et ES3 avaient comme consigne de prendre une photo montrant ces aménagement
ment de l'île Seguin) et/ou la préservation de la mémoire industrielle. Cela s'inscrit dans le cadre du chapitre de g
étaient la pertinence géographique et l'intérêt esthétique.
Deux photos sont arrivées ex aequo : celle de Léna en 1ère ES2 et celle de Maxime et Sarra en 1ère ES3 ! B
mentaires faits par les membres du jury (composé du proviseur, de la proviseur adjointe, des CPE, de l’intendance,
Photo n° 3 : Léna 1°ES 2
Cette photo a été prise depuis le quai Georges Gorse à Boulogne Billancourt. Elle représente le pont Daydé, pont
routier construit en 1928 par Henri Daydé et qui relie l’Ile Seguin à la rive droite de la Seine. On aperçoit la porte des anciennes usines Renault par lesquels tous les ouvriers de l’usine Renault passaient chaque matin pour aller travailler. Même si
l'île Seguin est en totale réhabilitation, la mémoire du lieu et l'association de Billancourt et Renault a été préservée avec le
classement en monument historique de cette porte d'entrée de l'ancienne usine.
Les commentaires des membres du jury
« Petit coup de cœur pour la photo 3. C'est la nostalgie qui parle! En effet, la porte d'entrée principale
reste le seul "vestige" de l'activité de l'ile qui a été préservé. »
« J'aime beaucoup la 3 : une image, un vestige de ce qui nous reste aujourd'hui d'une époque de la ville.
Cette photo nous montre un endroit et un passé pour l'instant encore non reconstruit , non réaménagé,
que personne ne s'est encore approprié . Dans tous les quartiers en réaménagement on voit ces endroits
qui sont "dans l'attente " de .... ; un "entre deux" ; un temps suspendu entre passé et avenir qui laisse
libre cours à l'imagination de ce que ce lieu été et de ce qu'il redeviendra. »
« Mon côté passéiste … la 3 ! »
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rs Photo
res, île Seguin, quartier du Trapèze". Dans le cadre du chapitre de géographie « les territoires du quotidien », les
ts (rénovation du quartier du Vieux Pont de Sèvres, construction d'un nouveau quartier dans le Trapèze, aménagegéographie sur les territoires de proximité. Ils avaient le choix du cadrage, de l'angle de vue ... Les deux critères
Bravo aux vainqueurs … et voici les photos, les commentaires des élèves et quelques morceaux choisis des comdes documentalistes, et des professeurs d’histoire géographie.)
Photo n°4 : Maxime et Sarra 1°ES 3
Notre photographie a été prise sur L'Île Seguin au milieu du "Jardin de l'Île Seguin" et est prise par
vue d'ensemble séparée en deux plans : un premier, l'Île Seguin et un travailleur des usines Renault des
années 1960 et un second, le Trapèze et le quartier du Pont de Sèvres. Nous avons trouvé judicieux de
faire apparaître un contraste entre le travailleur des années 1960 qui est retouché par un effet de noir et
blanc qui exprime une idée du passé et le nouveau paysage "Ile Seguin, Trapèze, Quartier du Pont de
Sèvres" qui exprime une modernité. L'histoire que raconte cette photographie est qu'un travailleur des
années 1960 se retrouve
en plein milieu de l'île Seguin où il n'y a plus
d'usines ni d'employé et se
sent donc perdu et satisfait.
Les commentaires
des membres du jury
« Ma préférence va à la 4
avec la personne de dos en
premier plan qui voit la
même chose que nous.
Elle me parait très riche. »
« Photo 4 : un humain, seul, devant un irrémédiable désert de fer et de verre ; ciel gris bien sûr... »
« Je choisis la photo 4 car on y trouve à mes yeux de l’émotion et de la subtilité. Subtile par l'infinie des
interprétations qu'elle offre à notre regard. N'assiste-t-on pas ici à la célébration de l'architecture, capable
d'arracher l'homme à sa condition naturelle? En effet, celui-ci est représentée prisonnier d'une végétation
sauvage, comme un symbole de l'être originel. La voie du progrès se trouve alors toute tracée : de l'état
primitif où se trouve l'homme jusqu' à l'architecture, les bâtiments situés à l'horizon. On peut tracer d’ailleurs une ligne partant de la tête de l'homme et qui monte jusqu'au toit de l'immeuble de droite. Néanmoins, cette interprétation est peut-être tirée par les cheveux (à l'observer de près, c'est ce que semble me
souffler l'homme sur la photo!): cette photographie peut au contraire s'envisager comme un formidable
avertissement adressé à l'architecture. Témoin de son temps, la photographie offre une place à la mémoire, ici la mémoire ouvrière. L'architecture semble au contraire évoluer dans une attitude nombriliste,
où l'humain est complètement mis de côté, délaissé, dépassé. »
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Théâtre
Amateurs de Théâtre : Le Songe d’une Nuit d’Eté
au Théâtre de la Porte St Martin
C'est l'histoire d'une jeune femme, Hermia
(Elsa Mollien) qui est folle amoureuse de Lysandre (Thibault Lacour), mais son père la destine à Démétrius (Davy Sardou). Ce dernier est
lui-même convoité par Helena, interprété de manière irrésistible par Marie-Julie Baup dont
toutes les interventions réjouissent le public.
Pour échapper à Egée, Lysandre et Hermia s’enfuient dans la forêt, poursuivis par Démétrius, lui
-même poursuivi par Héléna. Pendant ce temps,
dans les bois, Oberon, roi des Elfes, a ordonné à
son fidèle Puck de verser une potion magique sur
les paupières de sa maîtresse Titania pour la punir de sa désobéissance. Mais Puck se trompe et
administre cette potion aux jeunes amants…
Ceux qui s’aimaient se détestent… Et viceversa… Ajoutons à cela une bande de comédiens
amateurs venus répéter leur pièce dans la forêt.
C'est la confusion totale. Puck va tout faire pour
réparer son erreur et pour que tout rentre dans
l’ordre... Cette pièce met en scène désir, amour,
rêve..... et bien sur le rire !
Avec sa touche 70's et son subtil mélange de
Mardi 11 octobre 2011 à 20h00 se jouait
l'une des célèbres pièces de Shakespeare, Le
songe d'une nuit d'été, mis en scène par Nicolas
Briançon qui en est aussi l'un des comédiens. Les
autres acteurs, interprètes de cette pièce sont
Lorànt Deutsch, Mélanie Doutey, (par ailleurs
vedettes de cinéma), Yves Pignot, Marie-Julie
Baup, Davy Sardou et Nicolas Briançon. Des
élèves de première L1 ainsi que quelques professeurs sont allés voir cette œuvre... Après la représentation, les avis ont été majoritairement très
positifs : mise en scènes et interprétation dignes
de ce chef-œuvre ! Mais avant de vous faire partager nos critiques, commençons par le début...
l'histoire...
chant danse et comédie, cette réadaptation, pour
ne pas dire réécriture, du grand classique de William Shakespeare saura séduire un très large public. Un moment agréable malgré un début un
peu lent et laborieux.
Théa LOURDIN
Mina GUERIN
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Livres
Blast, de Manu Larcenet
Résumé,
tiré de la 4ème de couverture :
« Je pèse lourd. Des tonnes. Alliage écrasant de lard et d'espoirs défaits, je bute sur
chaque pierre du chemin. Je tombe et me relève, et tombe encore. Je pèse lourd, ancré au
sol, écrasé de pesanteur. Atlas aberrant, je
traîne le monde derrière moi. Je pèse lourd.
Pire qu'un cheval de trait. Pire qu'un char
d'assaut. Je pèse lourd et pourtant, parfois, je
vole. »
L’Auteur
Manu Larcenet est un auteur
de bande dessiné, d’origine française. Ses bandes dessinées décrivent un univers assez banal et emprunt d'une touche de maturité. On
retrouve à de nombreuses reprises
ses réflexions personnelles à travers
ses planches. Le Combat ordinaire,
décrit ainsi l'évolution d'un photographe, de ses passions, de sa vie en
générale. Jouant d'humour absurde,
mais aussi de tristesse, voilà un auteur dont plus rien n'est à redire. Il a
d'ailleurs reçu, en 2004, le prix du
meilleur album pour son œuvre le
combat ordinaire.
L’Histoire
Quant à BLAST... Ce roman graphique
reprend le fils d'autres de ses BD. Il se sert ici
d'un personnage en parti banal, sans pouvoirs,
sans envies particulières – au début tout du
moins. Ce personnage, il l'appelle Polza Mancini, un homme d'origine Russe. C'est un écrivain. C'est symbolique d'être écrivain, paraît-il.
Ouais, mais non. Polza, lui, écrit des livres de
recettes de cuisine.
Il est mystérieux, obèse, dégoûtant... Mais surtout en prison. C'est comme ça que commence
BLAST. Avec Polza en prison. Pourquoi ? On
ne sait pas trop. Il aurait commis un grave
crime, un meurtre. Mais c'est juste là un prétexte pour qu'il puisse raconter sa vie, sa démarche.
Et sa démarche, quelle est-elle ? C'est le
Blast. Littéralement un traumatisme causé par
l'effet de souffle d'une explosion. Il l'a vécut
cherche à le revivre encore et encore. Ces brefs
moments sont dès lors propices à insérer
quelques couleurs dans ces 200 pages aux
nuances de noir et de blanc. Racontant alors
son histoire, Polza nous entraîne à travers sa
rétrospection, mêlant des scènes urbaines, à
d'autres plus mystiques en passant par des décors foisonnant de végétation.
Avis
BLAST
est
catalogué
comme ma BD ou roman
graphique préféré. Le style
monochromatique m'a très
vite charmé, au même titre
que les personnages, dont
le physique est loin d'être
sublimé. L'histoire, prenant
un meurtre comme prétexte
pour une immersion dans le
mental de Polza, est si bien
manié, qu'on finit par s'attacher à cet obèse recherchant le Blast. Son histoire
nous fascine, sa drôle de
morale aussi et l'on dévore
sans perdre de temps, les 200 pages composant
la BD.
Je ne saurais que trop vous conseiller de
jeter également un œil à une autre de ses BD :
Le combat ordinaire, au style graphique, certes,
différent, mais dont l'histoire se rapproche de
BLAST, par son travail sur la vision de
l'Homme.
Blast : 4 tomes prévus. Le second, déjà
sorti, a pour sous-titre L'apocalypse selon Saint
Jacky
Possible adaptation de BLAST au cinéma
… à suivre …
Mélanie (TL1)
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Livres
Le Parfum, de Patrick Süskind
Souvent nous avons le nez pour choisir un
livre de lecture, il peut s’avérer bon ou mauvais,
mais nous en aurons toujours besoin. Dans le
livre de Patrick Süskind, le nez du personnage
principal est utilisé afin de créer des parfums.
Le parfum, est le thème principalement abordé
ici, il peut être sous forme de description pour que nous nous imaginions dans les moindres détails la
senteur seulement en lisant le
texte, ou sous forme brève avec un
seul mot comme simple définition.
L’histoire se déroule à Paris au
XVIIIème siècle. Un homme né
dans d’atroces circonstances changera à tout jamais Paris et son histoire. Au cours de son enfance certaines personnes disaient qu’il était
possédé par le Diable. Ensuite sa
vie ne tournait qu’au tour d’une
seule chose : les odeurs. A chaque
objet, chaque chose concrète il
pouvait identifier précisément une
senteur.
L’auteur choisit comme personnage principal, un
homme plutôt laid prénommé Jean-Baptiste Grenouille, peut être possédé par le Diable, et représenté de cette façon afin que nous, en tant que
lecteur, ne nous attachions pas à ce personnage
au sang froid et au redoutable désire de vengeance, mais plutôt à cette histoire si différente
de celle que nous connaissons habituellement.
Rien ne peut apaiser le désire de vengeance d’un
homme ayant connu seulement la misère, le
froid, la maladie et les hommes qui le traitaient
comme un animal.
Nous faisons également la connaissance de nombreuses nourrices de Grenouille, car celui-ci n’étant que bambin fit subir un vrai calvaire à ses
nourrices.
D’autres personnages sont décrits au
fur-et-à-mesure de la lecture, comme
monsieur Baldini, parfumeur réputé,
possédant la plus grande boutique de
tout Paris.
Ce roman est très bien écrit (p.58 : « Il
s’apprêtait déjà à tourner le dos à cet ennuyeux spectacle pour rentrer en suivant la
galerie du Louvre, lorsque le vent lui apporta quelque chose : quelque chose de minuscule, d’à peine perceptible, une miette infime, un atome d’odeur et même moins encore, plutôt le pressentiment d’un parfum
qu’un parfum réel, et pourtant en même temps le pressentiment infaillible de quelque chose qu’il n’avait jamais senti. »), malgré quelques mots difficiles
(p.64 : la plus délicate de ses ramifications : divisons) et certaines descriptions bien trop longues
pour ma part (description du parfumer Giuseppe
Baldini de la page 68 à la page 100).
Lisa PRADIER
Parle-leur de batailles, de rois et d’éléphants, de Mathias Enard
Ce livre mêle certains mots parfois tourl’architecte Michel-Ange à la philosophie et
nés comme poétique mais aussi des conla poésie subtile du CARPE DIEM (profite
flits qui oppose la religion au drame et le
de la vie). De plus l’écrivain nous fait voyaplaisir au travail. L’auteur fait aussi appel
ger dans l’ancien temps comme s'il se trouà des événements qui relatent les grands
vait à notre portée avec une facilité admimoments de l’histoire (la prise de Grerable. Il fait un portrait du grand architecte
nade des ottomans). Puis il mélange tout
Michel-Ange mais aussi d’un autre grancela grâce à plusieurs figures de style et
diose de cette époque Léonardo de Vinci et
une psychologie des personnages qui perva jusqu'à les associer dans un travail commettent de comprendre le but du personmun. Je recommande ce livre qui remet en
nage principal.
question notre vie à tous a la fin du livre en
la comparent a Michel-Ange et nous fait réJ’ai apprécié l’œuvre en bien des
fléchir
sur la trace de notre passage sur terre.
points : premièrement car elle utilise un très bon
lyrisme qui mêle la probable fiction de la vie de
Yacine BENAMARA
JPN - n°8—Décembre 2011
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D’autres vies que la mienne, de Emmanuel Carrère
Dans ce livre, Emmanuel Carrère relate
deux vies. D’un côté, il nous raconte celle de
Delphine, Jérôme, et Philippe, les parents et le
grand père de Juliette, une petite fille de 4 ans,
morte, emportée par le tsunami de 2004, au Sri
Lanka. De l’autre, nous découvrons celle de Juliette, une jeune mère de famille d’une trentaine
d’années, décédée d’un cancer en 2005, laissant
Amélie, Clara et Diane, ses trois petites filles,
Patrice, son mari, ses parents, ses frères et sœurs
et Etienne, un ami, juge au tribunal d’instance,
comme elle. C’est Philippe, le grand-père de la
petite Juliette qui demande à l’auteur d’écrire un
livre sur leur vie.
Emmanuel Carrère est un
écrivain qui ne triche pas avec ses
émotions et s’autorise souvent un
parallèle entre les vies qu’il raconte et sa propre vie. Au début
du récit, la vie et l’intimité de
l’auteur me mettaient mal à l’aise
et je ne l’appréciais pas beaucoup
car je le trouvais narcissique. Certaines de ses remarques me semblaient déplacées. Mais au fur et à
mesure des pages, j’ai accepté le
fait que pour parler des autres, il
fallait qu’il parle de lui. En apprenant d’eux, il apprend sur luimême. On comprend très vite
qu’il est profondément malheureux, rongé de l’intérieur et au
bord de la rupture avec sa compagne. Il prête sa plume à plusieurs personnes, afin qu’elles
donnent elles aussi leurs ressentis.
Ce récit est pour l’auteur comme
une thérapie, une méditation sur sa vie.
Ces histoires éprouvantes, de vies emportées, sont énoncées sereinement. Je pense que ce
récit ne peut laisser personne indifférent. Soit on
déteste, soit on est touché et on adore. Il peut gêner parce que l’auteur décrit ces vies avec une
pudeur qui peut être facilement assimilé à une
certaine froideur, un détachement, comme si ces
drames ne le touchaient pas. On ressent le besoin
chez l’auteur de ne pas compatir pour en
quelque sorte se préserver. Mais au fil des pages,
il évolue, s’ouvre petit à petit aux autres, les découvre comme en atteste le titre du livre. Il n’est
pas écrit de manière pathétique. Emmanuel Car-
rère parvient à transmettre de fortes émotions
sans exagération.
J’ai beaucoup aimé ce livre. Ces vies sont
racontées avec justesse et profondeur. C’est un
témoignage poignant et sublime où il est question de douleur, de maladie, de mort, de justice,
mais par-dessus tout d’amour et de
« renaissance ». Ce sont des sujets de la vie quotidienne qui peuvent toucher chacun d’entre
nous. Ce témoignage est à lire absolument, en
dépit de l’aspect tragique des événements. Il met
des mots sur des souffrances et nous plonge dans
le quotidien des personnes touchées par la maladie ou la perte d’un proche. On en apprend
beaucoup comme l’importance
de vivre et profiter de la vie au
jour le jour.
« Quand Amélie lui a deman-
dé : maman est-ce que tu vas
mourir ? elle a choisi d’être aussi franche que les médecins
l’avaient été avec elle. Elle lui a
dit : oui, tout le monde meurt un
jour, même Clara, Diane et toi
vous mourrez, mais dans très,
très longtemps, et Papa aussi.
Moi, je ne mourrai pas dans très
longtemps, mais quand même
dans un petit peu longtemps.
Dans combien de temps ? Les
docteurs ne savent pas, mais pas
tout de suite. Je te promets pas
tout de suite. Alors il ne faut
pas avoir peur. Amélie et Clara
avaient peur, forcément, mais
moins que si on leur avait menti. Et d’une certaine façon, ces mots qui rassuraient les deux petites filles et leur permettaient de continuer à mener leur vie de petites filles remplissaient le
même office pour leur père. Patrice vit dans le
présent. Ce que les sages de tous les temps désignent comme le secret du bonheur, être ici et
maintenant, sans regretter le passé ni s'inquiéter
de l'avenir, il le pratique spontanément. »
Coline BEC
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Musique
Oubliez vos préjugés sur … Le
Métal
"Le Métal? Mais qu'est-ce que ce type va bien pouvoir raconter
sur ce style... enfin sur cette chose! C'est même pas de la musique!
C'est que du bruit, de la violence, ça parle que de la mort... Il faut être
dépressif ou suicidaire pour écouter ce genre de truc, et avoir envie de
s'exploser les tympans .... "
C'est en effet ce que tout le monde se dit à propos du Métal et du Hard Rock en général. Ce sont
les groupes les plus célèbres qui subissent ces préjugés, et pourtant ils n'y correspondent pas du tout. J'aimerais donc vous en présenter quelques uns qui sont devenu célèbres auprès du grand public.
Le
premier
groupe que j'aimerais vous présenter
est Iron Maiden. Les
gens pensent que le
Métal ce n'est que
du bruit car ils ne
sont pas habitués à
la "distorsion" des
guitares. Mais bien
au contraire, les
chansons des groupes comme Iron Maiden ont
bel et bien des mélodies, construites et harmonieuses. En effet les trois guitares
et la guitare basse qui y sont présentes contribuent à établir des
atmosphères particulières, envoutantes, mélancoliques ou bien des
mélodies très entraînantes ! De
plus, le chant n'est jamais hurlé ou
crié., Iron Maiden est aussi un
groupe qui s'investit dans de nombreux thèmes, soit philosophiques : la vie, la mort, la religion, l'amour; soit des thèmes engagés, qu'ils combattent : la critique de la guerre (guerre du
Golfe, Afghanistan) et de la société . Iron Maiden met souvent en
scène des personnages ou des histoires dans ses chansons ("Afraid
To Shoot Strangers" met en scène
les pensées d'un soldat envoyé au
front, "No More Lies" met en
scène un homme qui sait que son
heure approche, et qui se questionne sur ce qu'il y a après la
mort, qui se dit qu'il va enfin savoir...). Les chansons d'Iron Mai-
den peuvent aussi être inspirée de littérature, de
cinéma, d'Histoire, de mythologie ! ("Flight Of
Icarus", ou "Brave New World" qui est le titre
originel de "Le Meilleur des Mondes" d'Aldous
Huxley !)
Il est donc intéressant de toujours s'intéresser aux sens des chansons, car en plus d'être
riches musicalement, elles passent des messages
forts. Mais on ne peut pas toujours comprendre
les thèmes, les paroles, le sens, c'est pour ça que
je pense que chacun a une interprétation personnelle des chansons. On peut s'identifier aux mélodies, aux paroles quand on les
comprend, et la plupart du temps,
le message passé par le Hard
Rock/Métal est une incitation à
vivre notre vie à fond, contrairement à ce que l'on peut penser! La
chanson "Nothing Else Matters"
du célèbre groupe Metallica illustre parfaitement ce message.
C'est une des chansons qui a eu le
plus de succès auprès du grand publique, et c'est une balade comparable à des chansons comme
"One" (qui est une chanson antiguerre) ou
"Welcome Home
(Sanitarium)".
"Nothing Else Matters" est
une véritable incitation à profiter
de la vie, et à ne pas sombrer dans
une vie routinière et ennuyante.
Tout d'abord le titre signifie :
"Rien d'autre n'importe", ce qui
nous indique bien le sens de la
chanson. Elle commence par une
longue intro à la guitare acoustique, mélancolique. Les couplets
JPN - n°8—Décembre 2011
s'enchaînent ensuite, avec harmonie, les thèmes
de l'amour et de la vie sont abordés avec des vers
comme : "Trust I seek and I find in you"- Je
cherche la confiance et je la trouve en toi, "Life
is ours, we live it our way" -Notre vie nous appartient, nous la vivons à notre façon - qui ici
nous incite clairement à vivre pleinement notre
vie. Puis vient le refrain : "Never cared for what
they do. Never cared for what they know"- Je ne
me suis jamais préoccupé de ce qu'ils font. Je ne
me suis jamais préoccupé de qu'ils savent; le
chanteur nous explique ici que ce n'est pas la
peine de se préoccuper de l'hypocrisie, des
mensonges, des rumeurs, des préjugés que les
gens portent sur nous, car tout ce qui importe
c'est d'être soi-même : "Forever, trust in who we
are" - Croyant à jamais en ce que nous sommes.
Du point de vue de Metallica, cette chanson
signifie qu'ils ne s'arrêteront pas de faire de la
musique car c'est leur vie, et si on l'interprète de
notre point de vue, on peut y voir une chanson
qui nous remonte le moral tout simplement.
Néanmoins, c'est la chanson la plus calme
de Metallica, et les autres compositions du
groupe sont aux sonorités plus "heavy", mais les
mélodies sont à chaque fois très entraînantes,
puissantes, harmonieuses, et ce genre de mélodie
est aussi efficace pour me remonter le moral, car
elles font tout simplement oublier nos petits problèmes, souvent superflus. C'est une sorte de défoulement positif!
Les plus réticents se demanderont comment cela est possible d'inciter les gens à vivre
pleinement leur vie en parlant de thèmes aussi
sombres que la guerre, la mort, la perte d'êtres
chers, l'emprise des drogues, etc... En effet, de
nombreuses chansons de Métal et de Hard Rock
abordent des thèmes sombres, et souvent mettent
en scène des personnages qui sont condamnés,
dans des situations de désespoir ou de mort, on
peut donc parler de "catharsis". C'est un phénomène propre à la tragédie au théâtre, qui provoque chez le spectateur l'oubli ou la libération
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de ses problèmes quotidiens, inconsciemment,
car il est exposé à une situation où un personnage
fait face à des problèmes beaucoup plus graves
que ses petits embêtements. Quand Metallica
parle d'un mutilé de guerre auquel la vie ne tient
plus qu'à un fil grâce à des machines et des prothèses, on se sent bien heureux d'être au chaud,
nourri, avec nos quatre membres, et on se rend
compte de tout ce qu'on pourrait faire dans la vie,
de tout ce dont on doit profiter avant de mourir.
Il y a tellement à dire et à partager sur la
musique que je n'en finirai pas de vous présenter
des groupes, de vous montrer qu'il existe de
nombreux groupes de Métal engagés contre le
racisme, la guerre, etc... comme Iron Maiden,
System Of A Down, ou Rage Against The Machine. Mais je vais m'arrêter ici, je vous invite à
écouter d'autres groupes comme AC/DC, Foo
Fighters, Nirvana, KoRn, Guns N Roses, et j'espère vous avoir donné envie de vous faire votre
opinion personnelle sur le Métal et le Hard Rock,
plutôt que de suivre une mode de préjugés!
Si cet article vous a plu, si vous voulez
faire partager des groupes, des styles de musiques méconnus, ou si vous avez des idées pour
améliorer l'article, vous pouvez envoyer un mail
à cette adresse : [email protected] . Merci de
votre lecture!
Alexandre CARTIER
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Envie de Sortir ?
SPECTACLES
Les Drôles De Mecs :
Après un prèmièr spèctaclè a succès lès
Drôles De Mecs reviennent pour notre plus
grand plaisir. Un mèlangè dètonnant d'humour èt dè brèak dancè qui passè èn rèvu lès
grands classiquès dè la musiquè èt du cinèma.
1H20 de fou rire garanti !
Jusqu'au 15 janvièr au thèatrè dè la Grande
Comédie, 40 rue de Clichy, 75009 Paris.
Placès disponiblès a partir 11,95€ sur lè sitè
Billetreduc.com.
Le Songe d'Une Nuit d’Été (critique p.12) :
Unè rèadaptation d'un grand classiquè
dè William Shakèspèarè sur fond 70's qui mariè comèdiè, chant èt dansè. Un agrèablè malgrè un dèbut un pèu lènt. A voir !
Jusqu'au 1 janvièr au Théâtre de la Porte Saint
Martin, 16 boulevard Saint Martin, 75010 Paris.
Placès disponiblès a partir dè 16€ sur lè sitè
Billetreduc.com.
Hollywood :
Hollywood 1939, lè tournagè d'Autant
on emporte le vent èst stoppè, lès studios sont
èn crisè, lè scènario èst ratè, il faut donc, coutè
què coutè, lè rèècrirè ! Cèttè histoirè, tirèè
d'un fait rèèl èst unè comèdiè a la taillè dès
gèants qu'èllè mèt èn scènè èt du contèxtè èxcèptionnèl dans lèquèl èllè sè dèroulè.
Jusqu'au 15 janvièr au Théâtre Antoine, 14
boulèvard dè Strasbourg, 75010 Paris.
Places disponibles à partir de 22€ sur le site Billetreduc.com.
CONCERTS
LMFAO :
Nul bèsoin dè lès prèsèntèr, lès dèux
chantèurs ont su conquèrir lès cœurs aux
quatrè coins du mondè ! C'èst donc pour notrè
plus grand plaisir mais aussi au grand dèsèspoir dè nos portè-monnaiè qu'ils sèront èn
concèrt a l'Olympia lè 29 fèvrièr 2012.
Placès disponiblè a partir dè 40€ sur lè sitè
Ticketnet.fr.
Ben l'Oncle Soul :
Bèn l'Onclè Soul rèvèndiquè commè influèncè majèurè la soul dès sixtiès, cèllè dès
mythiquès labèls Motown èt Stax. Accompagnè dè sès 8 comparsès sur scènè, ils dèlivrènt
un show incroyablè !
Vèndrèdi 16 dècèmbrè 2011, au Zénith, Parc
dè La Villèttè - 211 avènuè Jèan Jaurès, 75019
Paris. Placès a partir dè 30€ sur lè sitè Infoconcert.com.
RED HOT CHILI PEPPERS :
Lès rois du rock rèviènnènt pour un concèrt èxclusif lè 30 juin 2012 au Stadè dè
Francè. Rèsèrvèz très vitè !
Placès disponiblès a partir dè 68€ sur lè sitè
Infoconcert.com.
BOIRE UN VERRE
Café de la Plage :
Concèrts du mardi au vèndrèdi a partir
dè 20h, soirèès DJ, soirèès impro thèatralè,
chanson, swing, jazz… Unè valèur sur animèè
èt frèquèntèè par unè clièntèlè ètudiantè. Ambiancè dècontract' on pèut dansèr jusqu'a
1h30.
Conso inférieur à 5€.
59 rue de Charonne, 75011 Paris.
Le Panic Room :
Cè bar rèmportè surèmènt l'oscar dè la
sallè la plus bèrlinoisè avèc sa dèco barrèè qui
changè tous lès 6 mois, sès programmations
musicalès passant du hip-hop a la country èt
sa clièntèlè intèrnationalè. Ouvèrt du mardi au
samèdi : 18h a 2h.
Conso inférieur à 5€
101 rue Amelot, 75011, Paris.
Le Pop 'In :
Concèrt livè du lundi au jèudi èt soirèès
DJ lè vèndrèdi èt samèdi, lè tout èntourèè
d'unè clièntèlè ètudiantè èt cosmopolitè.
Conso inférieur à 5€.
105 rue Amelot, 75011, Paris.
Mina GUERIN
JPN - n°8—Décembre 2011
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La Kronique
Mes chers lecteurs, je suis ravie de vous faire part de ma vision du lycée et plus généralement celle du monde. A travers cette chronique j’espère particulièrement susciter
votre intérêt.
Pour débuter, il m’a fallu choisir un thème et celui-ci est « La Défense dans un lycée
face aux adultes ».
Je trouve très important d’avoir une bonne répartie, pour pouvoir se défendre subtilement et respectueusement face à un adulte !
« Mais c’est injuste » cette phrase revient souvent dans les couloirs d’un lycée. J’ai envie de dire si
c’est le sentiment que vous ressentez ne restez pas dans l’ignorance allez de l’avant en essayant de rétablir la vérité ! Nous sommes certes des adolescents mais nous détenons le droit d’expression et tant que
notre discours reste totalement riche et fourni nous sommes en droit d’aller jusqu’au bout de ce que nous
estimons profondément juste …
La question est là : « comment s’y prendre sans paraître agressif ou insolent ? »
Il ne faut jamais parler en même temps que l’adulte, laissez le terminer ; si celui-ci s’énerve ne
vous énervez pas avec lui… Répondez toujours très calmement car « la vraie innocence n’a honte de
rien ».
Si après avoir expliqué avec de bons arguments, le problème n’est toujours pas résolu et que vous
êtes toujours coupable aux yeux de l’adulte ne passez pas à autre chose… ce serait reconnaître votre tort,
ce serait comme éteindre votre GPS avant même être arrivé à bon port…
Persistez enfin, affrontez n’abandonnez pas, ne choisissez pas la facilité. Dans ce cas-là vous serez
certainement écouté et vous trouverez alors la solution à votre problème ! Il ne faut en aucun cas avoir
peur de dire ce que l’on ressent, car en accumulant des tas de choses nous n’aurons rien appris !
Dans un lycée la vraie injustice n’existe pas réellement car tant que pouvez parler vous pouvez
changer les choses et dans ce cas-là plus rien ne sera injuste vous vous sentirez alors soulagé. C’est aussi
très important pour votre futur car le lycée est une sorte de répétition avant la vraie vie.
Entrainons nous dès maintenant …
C’est la fin de mon article j’espère vous avoir intéressé et à très bientôt pour une nouvelle chronique …
Sarah KATTAOUI
JPN - n°8—Décembre 2011
Pour ce numéro, 2 Photos Mystère !!!
?
Qui se cachent derrière ces photos ?
La réponse sera publiée dans le prochain numéro
Dans le dernier numéro,
le professeur était
Mr Popovics !!!
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