Comédie - Fi-Théâtre

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Comédie - Fi-Théâtre
Compagnie Oui, Bizarre
35, rue de Dunkerque – 31200 Toulouse
Isabelle LUCCIONI : Directrice artistique
Bureau : 05 61 22 17 85
E mail : [email protected]
Samuel BECKETT
Comédie
Représentations à la Cave Poésie de TOULOUSE du mercredi 14 au samedi 24 avril 2010 à 21 h
30
Durée 1h
Avec le soutien du Conseil Régional et de la ville de TOULOUSE
Co-réalisation Cave-Poésie de Toulouse
Biographie
Samuel BECKETT
Samuel BECKETT est né en 1906 dans une famille protestante de la banlieue de Dublin.
Adolescent, il étudie le français, passionné par la langue et le pays. Passion qui aboutit en 1928 à
sa nomination comme lecteur d'anglais à l'école Normale Supérieure de Paris. Au début des
années 30, il effectue de nombreux voyages dans toute l'Europe, puis décide en, 1938 de vivre
définitivement en France. Jusqu'à la guerre, il écrit des textes en anglais, théâtre, essais, écrits,
mais, à partir de 1945 il se met à traduire ses ouvrage en français et écrit désormais la plupart du
temps dans cette langue.
En 1953, sa pièce En attendant Godot est présentée à Paris et marque le début d'un immense
succès , qui le conduira notamment à l'obtention du prix Nobel de littérature en 1969.
Son œuvre, très variée, révèle alors avec force ses thèmes de prédilection : la malédiction d'être
là, dans l'espace et le temps, avec pour seule révolte et seul salut possible la lutte par l'écriture et
la parole, Se succèdent des pièces qui connaîtront toutes un succès international : Fin de partie
(1956), La Dernière Bande (1959), Oh les beaux jours (1961), Comédie (1963), Pas, Quatre
esquisses (1978), Catastrophe et autres dramaticules (1982).
Résumé « Comédie »
« Comédie » de Samuel Beckett, pièce écrite en 1963, nous présente trois personnages,
un homme et deux femmes, emprisonnés jusqu'au cou dans des jarres autant
qu'ensevelis dans des paroles monologuées. Ils sont immobiles, fixés par la lumière,
épinglés, face au public. Chacun ignore l'autre, pourtant, les paroles éparpillées semblent
se répondre. Que s'est-il passé ? Une histoire de cocuage banale, ou l'homme, pris entre
deux femmes, a fini par s'enfuir, laissant croire à chacune d'elle qu'il a filé avec l'autre. Il
s'agit donc d'une comédie sur fond noir qui raconte une histoire vaudevillesque … mais là
où l'originalité de l'écriture intervient, c'est que chacun semble connaître sa partition
solitaire et la rejoue indéfiniment. Un trio de têtes parlantes fixe en forme de concerto
d'aveux plus délirants les uns que les autres. Les projecteurs s'allument sur une bouche –
parole, puis s'éteignent, puis se rallument ailleurs, puis s'éteignent, puis reviennent,
encore et encore … Sur un rythme haletant, il faut prendre la parole, vite, pour justifier,
expliquer, se mettre en colère, poser des questions … mais c'est déjà trop tard, la lumière
vient de s'éteindre de nouveau. Trois humains travaillés de l'intérieur par la fureur d'être
entendus, vus, qui cherchent désespérément des témoins de leur existence, et des
spectateurs qui assistent, hallucinés, au déballage de la voix intérieure de chacun, pour
tenter de retrouver le fil invisible qui les relie.
Notes d'intentions
Beckett ou « les secrets de la parole révélée » voilà, ce qui me fascine chez cet auteur. Sa
capacité à nous mettre dans la position de « confesseur » … Ce que je veux, c'est faire
entendre cette folie, cette voix que nous avons tous à l'intérieur, rendre intime cette parole
… C'est pour cela que la Cave Poésie est l'endroit idéal, une cave, mais cela pourrait être
un jardin, ou tout autre lieu intime. Ce spectacle peut donc se jouer dans différents
espaces intimes. Ces trois là (H1, F1, F2) qui sont-ils ? … des revenants ? Des reste
d'humains ? Des pythies venues nous délivrer je ne sais quels oracles ? Ou bien de
simples marionnettes, dans une sorte de petit castelet … Sans noms, sans corps, à la
limite de l'humanité. Ces trois là ressassent leur vie, n'en finissent pas d'en finir, leurs
querelles grotesques, dans un dernier hoquet, qui ressemble à un maelström où la parole
devient rythme et souffle organique. Drôles à en pleurer, épinglés par la lumière, cadrés
comme dans l'instantané d'une photo, ils ne sont vus que parce qu'ils parlent et ils parlent
sous l'œil du projecteur. Les jarres font penser aux urnes funéraires de l'Antiquité. Le
procédé est très cinématographique. C'est aussi pour cela que j'ai prévu un travail de
projection avec Bruno Wagner (projection d'une matière organique sur les jarres évoquant
un corps vivant). A chaque battement des yeux du spectateur, le visage apparaît, comme
un battement de cils (instantané d'une photo) la parole se fait entendre. L'alternance de
lumière/noir/lumière rythme tel un film découpé, cette séquence hallucinatoire (dans tous
les sens du terme) de cette pièce. Et les comédiens répètent la même séquence verbale
plusieurs fois avec des « modes » différents, travail de ressassement, qui ressemble à un
dernier sursaut de vie , qui ne serait qu'une vaste partition musicale et comique. La
musique de la vie, en somme, qui ne veut pas s'éteindre.
Je veux rendre hommage,célébrer à ma façon, Samuel Beckett, celui qui a osé, qui a écrit
des phrases qui sauvent, et qui font rire aussi, sur notre existence, sur nos pauvres peurs.
Il me donne le courage ou l'insouciance, de continuer ma recherche.
Extrait du roman « L'Innommable » : « Il faut continuer, je ne peux pas continuer, je vais
continuer … ».
La pièce a eu un succès phénoménal au studio du Théâtre National de Toulouse en 2005,
mais elle doit poursuivre sa route et toucher un plus large public, notamment le jeune
public, afin de rendre plus populaire encore cet auteur encore trop méconnu , car
catalogué intellectuel et hermétique alors que sa parole est empreinte d'humanité ,
doublée d' un humour féroce.
L'equipe artistique
Metteur en scène
Isabelle Luccioni
La Compagnie Isabelle LUCCIONI, créée en 1994, est devenue Compagnie OUI, BIZARRE en
2006.
Isabelle Luccioni a d'abord été comédienne professionnelle durant 15 années et s'est tournée vers
la mise en scène en 1994, avec une adaptation à la scène d'un roman de Bohumil HRABAL, Une
Trop Bruyante Solitude, interprétée par René Gouzenne qui a connu un vif succès a Avignon et a
tourné plus de 300 fois en France et à l'étranger.
Depuis, elle a créé les spectacles Rencontre avec Bram van Velde de Charles Juliet au Théâtre
National de Toulouse en 2000, Le Mensonge de Nathalie Sarraute en 2001-2002 au théâtre
Garonne ; Comédie / La Dernière Bande de Samuel Beckett en 2004 avec une reprise au T.N.T. en
2005 ; Les Dramuscules, Spécialités Tragi - Comiques de Thomas Bernhard en 2007 au théâtre
Sorano, avec une tournée en région en 2007-2008 ; Madame Ka de Noëlle Renaude en 2009 au
Ring.
En tant qu'actrice,Elle joue le rôle de Claire dans la reprise des « Bonnes « de Jean Genet au
théâtre Garonne en février 2009.
En 2010; elle crée « Tout doit disparaître,(C'est magnifique ») au théâtre Garonne à Toulouse, sur
des écritutres contemporaines avec des auteurs comme Olivier Cadiot, Jean-Charles Massera,
Philippe Myniana.
De par sa formation d'actrice/chanteuse et ses rencontres artistiques (Michel Mathieu, Claude
Régy, Peter Brook, Ariane Mnouchkine , Toni Casalonga ..etc…), Isabelle Luccioni place l'acteur
et le rapport à la langue au coeur même de son travail de recherche.
Elle s'entoure de créateurs (son, lumière, scénographes, plasticiens). Son travail est un long
chantier de découverte qui se mène avec une équipe, fidèle, qui prépare les créations à travers
discussions, travail à la table, laboratoires de recherche et répétitions. Tout ceci aboutit à des
débats, un travail de dramaturgie et une réflexion commune. Une recherche qui se passionne
actuellement pour les écritures contemporaines. Depuis 12 ans, une équipe commence à se créer
où chacun apporte sa spécificité et son expérience, notamment avec la collaboration artistique
d'Alexandre Trijoulet, Driss sans Arcidet, Bruno Wagner... La compagnie développe également des
collaborations avec d'autres compagnies, telle que "La Catalyse" avec Catherine Froment et celle
de Sébastien Lange , ou Séverine Astel.
La Compagnie développe une importante activité pédagogique auprès de différents publics.
Isabelle Luccioni est chargée de cours à l'Université de Toulouse le Mirail. Elle a été en résidence
au Théâtre de La Digue de 2005 à 2007.
Les comédiens
Séverine Astel
Formée au Conservatoire d'Art dramatique de Toulouse, Séverine Astel intègre en 1993 l'atelier de
Formation et de Recherche du Centre Dramatique National de Toulouse dirigé par Jacques
Rosner, Elle suit des stages avec Daniel Girard, Ariane Mnouchkine, Michel Azama, Vincent
Rouche, Solange Oswald, François Rancillac, Joel Pommerat …
Elle tourne pour la télévision avec Rémy Burkel (Le Causse d'Aspignac, 1997), au et cinéma avec
Magali Becker (Charlotte Gray, 2001).
Comme comédienne, elle a interprété une vingtaine de rôles depuis dix ans, essentiellement avec
Jacques Rosner (Macbeth esquisse d'après Shakespearre, Iphigénie Hôtel de Vinaver), Hervé
Taminiaux (Na de Rezvani, Eté de Bond) et Solange Oswald (Les Européens de Braker, La
Mastication des morts de Kermann Merci de Kermann, Reliquaire peut-être, de Kermann, Réserve
d'acteur),
En 2003, elle se lance dans la mise en scène et monte Vous êtes tous des fils de pute, de Rodrigo
Garcia. De 2005 à 2007, elle met en scène avec Catherine Froment Agamemnon de R. Garcia et
en 2009 – 2010 elle a mis en scène « L'avantage avec les animaux c'est qu'ils t'aiment sans poser
de questions » de R. Garcia.
Séverine Astel fait partie du collectif de QUARK, collectif de théâtre contemporain créé en 2004.
Elle a été comédienne avec Michel Mathieu (Le roi Lear) en 2007 et Jacques Nichet (Le suicidé)
en 2006 au Théâtre National de Toulouse.
Philippe Bussière
52 ans, comédien, metteur en scène.
Après une formation d’acteur au Conservatoire de Lyon, au Cours Jean-Louis Martin Barbaz et au
Conservatoire Nationale d’Art Dramatique de Paris, il participe à de nombreux spectacles
notamment sous la direction de Laurent Pelly, Jean-Pierre Miquel, Saskia Cohen-Tanuggi, Laurent
Ogée, Jean-Marc Brisset, Danielle Catala, Paul Berger, Thierry Bédard, Jean-Pierre Beauredon,
Jean-Pierre Bisson, Gilbert Thiberghien, Francis Azéma, Isabelle Luccioni, François Fehner.
En 1982, il fonde avec Jean-Marc Brisset, 3BC Cie, compagnie de théâtre implantée à Toulouse. Il
y met en scène une dizaine de spectacles.
Il a récemment joué dans le spectacle écrit et mis en scène par François Fehner, Eugène ou le
choisi. Puis, Nos classiques favoris – Le Grand Siècle en miniature, mis en scène de Laurent
Ogée, 2007- 2008 .Du pain plein les poches de M. Visniec, mis en scène de Jean-Pierre
Beauredon, 2009-2010.
Ces dernières apparitions au cinéma : Le petit frère d’Huguette et Le Mammouth Pobalski. Fiction
55 minutes de Jacques Mitch. Canal +, 2005. La dernière expédition. Fiction de Jacques Mitch.
France 3, 2008.
Catherine Froment
Harpiste depuis l’âge de cinq ans, elle utilise son instrument dans plusieurs de ses
performances.
Après des études de traductrice en langue anglaise et espagnole (elle parle espagnol,
anglais et italien), elle suit plusieurs formations avec des artistes tels que Oskar
Gomez Mata, metteur en scène de l’avant-garde espagnole, le Big Art Group de New
York, la danseuse italienne Raffaella Giordano, Solange Oswald du Groupe Merci à
Toulouse ainsi que le Théâtre 2 l’Acte représenté par Michel Mathieu. Sa formation
s’est complétée par des stages avec Christian Schiaretti, Jean-Michel Rabeux, Alain
Béhar, Krystian Lupa… Elle participe à un tournage/chantier avec Jacques Doillon et
Caroline Champetier en 2008 autour de textes de Tchékhov, de l’écriture de scènes et
du monde du travail.
Elle a participé à plusieurs laboratoires de recherche en Italie avec le Teatrino
Clandestino de Bologne. Elle a joué des auteurs classiques et contemporains tels que
Beckett, Bernhard…
En janvier 2005, elle met en scène Alice au Pays des Merveilles de Lewis Carroll,
spectacle créé à l’Institut des Jeunes Aveugles de Toulouse dans lequel le public est
masqué c’est à dire en condition de cécité pendant 50 minutes.
Elle engage ensuite un travail autour des textes de Rodrigo Garcia avec lequel elle
crée plusieurs performances en janvier 2008.
En octobre 2005, elle crée et interprète Agamemnon de Rodrigo Garcia avec la
collaboration artistique de Séverine Astel dans le boulodrome de l’espace EDF du
Bazacle à Toulouse.
En 2007 et 2008, elle crée et interprète un second monologue, L’avantage avec les
animaux, c’est qu’ils t’aiment sans poser de questions de Rodrigo Garcia dans les
coupoles d’observation des planètes de l’Observatoire de Toulouse Jolimont et invite
des astronomes à faire partie du spectacle.
Elle participe à plusieurs tournages avec le réalisateur catalan Alejandro Moreu et joue
dans son film Angustia et Stress à sec.
En 2009 elle crée une performance autour du dernier chapitre de La Chair de l’Homme
de Valère Novarina qui est une liste de 1714 rivières et cours d’eaux.
Depuis 2005, elle mène un atelier de recherche avec des personnes aveugles au sein
de l’Institut des Jeunes Aveugles de Toulouse.
Assistant à la mise en scène
Alexandre TRIJOULET
Comédien pour le théâtre, l'opéra, le cinéma et la télévision, Alexandre Trijoulet est également
metteur en scène, ou assistant à la mise en scène sur divers projets, ainsi qu'auteur et enseignant
en pratique théâtrale.
Au théâtre, il entame actuellement en tant que comédien une intense collaboration avec la
compagnie marocaine de L'Instant Théâtre (mises en scène Hicham Chakib) avec "Audience" de
Vaclav Havel et "Le Marchand et le Génie" d'après les 1001 Nuits, spectacles joués au Maroc,
notamment au Théâtre National Mohammed V de Rabat. Il participe également à des lectures
d'auteurs marocains francophones, notamment au Salon International de l'Edition et du Livre de
Casablanca au cours duquel il a réalisé une lecture pour le Prince Héritier du Maroc Moulay
Hassan. Une longue collaboration (depuis 1998) avec la Compagnie Oui Bizarre / Isabelle Luccioni
l'a amené à jouer dans "Le Songe d'une Nuit d'Eté" de William Shakespeare, "Les Entretiens –
Rencontres avec Bram Van Velde" de Charles Juliet (aux côtés de René Gouzenne, musique en
direct par Bernardo Sandoval, Haris Resic et Isabelle Luccioni), "Le Mensonge" de Nathalie
Sarraute, "Madame Ka" de Noëlle Renaude et "Tout Doit Disparaître (c'est magnifique)" d'après
Olivier Cadiot, Philippe Minyana et Jean-Charles Massera.
Il a été assistant à la mise en scène d'Isabelle Luccioni sur "Comédie" et "La Dernière Bande" de
Samuel Beckett et "Dramuscules" de Thomas Bernhard.
Au sein de la Compagnie Bolzano-Weierstrass qu'il a co-fondé en 2000 avec deux autres
comédiens, il a joué et mis en scène "La Noyade en Chantant" d'après Franz Kafka et "Merci Pour
les Fleurs" sur ses propres textes.
Au cinéma, il a notamment joué dans la comédie "Vilaine" sortie dans les salles fin 2008, ainsi que
dans de nombreux téléfilms, publicités et court-métrages.
Issu du théâtre amateur et étudiant, d'abord Ingénieur et Docteur en Mécanique des Fluides, il
s'est formé depuis le début de sa pratique professionnelle (en 2000), au cours de divers stages et
formations, autant pour le cinéma (avec notamment la Maison du Film Court de Paris), le théâtre
du mouvement (avec le Tattoo Théâtre), les écritures contemporaines (avec entre autres Noëlle
Renaude, François Cervantes, Michel Cerda et Frédéric Maragnani) que le clown (avec Alain
Gautré).
Aujourd'hui Diplômé d'Etat pour l'Enseignement de la Pratique Théâtrale, il intervient auprès de
divers publics (adultes ou étudiants amateurs, stages pour les élèves moniteurs-éducateurs
spécialisés...) Il est également chargé d'une Unité d'Enseignement à l'Université Paul Sabatier.
Lumière
Christian TOULLEC
1970 - 1983
- Formations de modeleur sur bois et de menuisier - ébéniste .
- Pratique de la menuiserie et de l’ébénisterie , de la restauration de meubles , de la sculpture .
2010 -1983
- Régie générale de production et de tournées pour Tattoo Théatre / Mladen Materic
pour “ Pourquoi la cuisine “ et “ Séquence 3 “.
- Régie général de création pour Pascal Rambert “ To Lose / Perdre “ / David Wampach “
Bascule “ / Christophe Bergon “ Oratorio “ / de tournées Pierre Rigal “ Arrêts de jeu “.
- Scénographie et création lumière / pour 3 spectacles de la Cie Maguy Marin
“Pour ainsi dire “ “ Quoiqu’il en soit “ “ Vaille que vaille “.
- Régie générale / tournées / Chef constructeur / + 1 création lumière sur 3 spectacles du
Groupe Ex- Abrupto / Didier Carette / Evguéniy Djurov “ Karamazov “ Nuit blanche “ et“ Les
épousailles “.
- Création lumière et tournées:
- Association Manifeste / Isabelle Saulle , Adolfo Vargas sur
“ Le Lit “ “ Nous serons chacun “ , “ Généreuse destruction “ , “ Avoir “ et “ Orphée n’est pas là “.
- Cie Oui Bizarre / Isabelle Luccioni , “ Une trop bruyante solitude “ , “ Les entretiens“ ,
“Comédie“ , “ La Dernière bande ” et “ Mme Ka “ .
- Cie Vent des Signes / Anne Lefèvre, “ Il suffit de peu “ ,“ Krisis“ , “ T.S.H “ et “ B.O.N.J.O.U.R “.
- Cie Lili Catharsis / Catherine Vergnes / P- C - Durouchoux “ Côte à côte “ ,“ A vous voir ainsi “.
- Asso Woo /Ennio Sammarco / Jean -Emmanuel Belot “ Every Adidas has a story “et ”La storia”.
- Théâtre 2 l’acte “ Le ROI LEAR “ / Cie Emmanuel Grivet “ NOURRish “ .
- Pédagogie “ Découverte de la lumière et de l’espace scénographique “
Stagiaire du C.D.C à Toulouse 2005 / 2006 / 2007 / 2008 / 2010.
- Création lumière pour :
- Cia danza Bertheluis sur “ La Mis missima ( vida ) “ “ Chromosomos “.
- Cia Tenerife Danza Lab / Helena Bertheluis, Haîm Hadri “ Cuerpos Kandinsky “ .
- Virginie Baes “ Notes de cuisine”. ---- Suzanne Da Cruz “ Yaka Pouchka “.
- Marie Angèle Vaurs “ Pas bouger “. ---- Ulrich Funke “ Und Du “ .
- Damien Bernard “ Allah n’est pas obliger “ . ---- Martine Bordenave “ Zoom” .
- Tihomir Vujicic “ Le dernier jour de jeunesse “. ---- Haïm Hadri “ Métacisif “.
- Ass Artefact / “ Waldsterben “ , “ Le bruit du sang “ , “ Itinéraire de Walter Benjamin”.
- Cie Prêt à Porter “ Histoire amère d’une douce frénésie “. ---- Patricia Ferrara “ Le Palais “ .
- Agit Théâtre “ Le Music Hall des Artistes aux Chômage “ . ---- Laetitia Lizet “Kronos 2 “.
- Colectivo Salvage “ Mas atras que alla”.-- Lato sensu Museum /christophe Bergon“Sans nom(s)”.
- Constructeur , régisseur plateau / tournées--- Tattoo Théâtre / Mladen Materic pour le
“ Le jour de fête “ ,” Le ciel est loin la terre aussi “ , “Le petit spectacle d’hiver “ et “Stanze é secreti
“.
- Régisseur plateau ,de tournées et constructeur Cie Maguy Marin
“ Cortex “ , “ May Be “ ,“ Aujourd'hui peut-être” .
- Régie pour Cie Roc in Linchen / Laura de Nercy et Bruno Dizien
“ Les honneurs du Pied “ et “ Inauguration du pavillon Français “ expo 1992 / Seville .
et Scénographie de “ Peaux de squale “ .
- Travail avec les chorégraphes Clo Lestade et Fabienne Larroque sur 6 spectacles .
“ Le passeur de pull “ ----- “ Les bords de l’hymne “ -----“ Venise sur Yvette “----“ Toi et Moi c’est à la vie à la mort, toi et moi c’est pour toujours “ ----- “ Passes “
et “ Nous sommes tous des Solex Lola “ en tant que danseur , décorateur et scénographe .
- Assistant pour des Artistes Plasticien - Maria Barthelemy / Rene Sultra /Isabelle Sig /
Jean Marie Lambert / Joachim Van der Hurk / jean Pierre Castex / Jean Michel Othoniel .
Vidéo
Bruno Wagner
Touche-à-tout de l’image, créateur de dispositifs de projections intervenants dans la scénographie
de spectacles...
Co-inventeur avec le groupe “Lucette Omnibus” de spectacles interactifs avec le public : “Les
Preneurs de Têtes”, “Le Mariage”... et “La Mandarine” qui se déroulait dans une structure
gonflable.
A illustré « Le Monde des livres », crée de nombreuses affiches de spectacles
et réalise des maquettes de livres.
Conception / scénographie :
Exposition “ Montagne Noire ”, pour la mairie d’Aussillon 2000
Espace multimédia de l’office HLM Midi-Pyrénées pour le Salon National 2001
des HLM à Toulouse avec l’agence Complices.
Vidéoprojections et effets lumineux spéciaux / spectacles / créations :
Cie Jean Séraphin : “ Lune, cendres et les lampions ”, Théâtre national de Toulouse 1999
Les Petites Faiblesses : “ Mon dieu quel bonheur “, Théâtre de la Digue, Toulouse 2001
Théâtre 2 l’Acte : “ Onze voies de fait “, MJC de Rodez 2001, Théâtre Garonne à Toulouse
1 Riche Kannibal avec Vincent Mialet, Festival Frictions 2002, CDN Dijon
La Part Manquante : “ Tchernobyl ”, Théâtre de la Digue, Toulouse 2003
Cie I. Luccioni : “ Comédie & La dernière bande ”, Le Parvis, Scène Nationale Tarbes 2003
Cie René Arrieu : “ L’ange gris “, Le Pari, Tarbes 2004
1 Riche Kannibal : “ Techno-Corps “, Théâtre de la Digue, Toulouse 2004
Théâtre 2 l’Acte : “ 2 jambes, 2 pieds, mon œil “, Le Parvis, Scène Nationale Tarbes 2004
Cie Couplets Veston, Hervé Suhubiette : “ Quartier Libre “, Odyssud, Blagnac 2005
Théâtre 2 l’Acte : “ L’Entonnoir ”, Le Ring, Toulouse 2005
Théâtre de l’Ambroisie : “ La fille qui nageait pour l’éternité ”, Théâtre de Cahors 2006
Théâtre 2 l’Acte : “ Le Roi Lear ”, Le Parvis, Scène Nationale Tarbes, TNT Toulouse 2007
Cie Messieurs Mesdames, Didier Labbé : “ Bazar Kumpanya ”, 2007
Théâtre 2 l’Acte : “ L'ébloui ”, Odyssud, Blagnac, 2007
Cie Icosaèdre : “ Opéra Soppio ”, Café de la Danse, Paris, 2008
Hervé Suhubiette et l’Orchestre Philharmonique de Pau : “ La Tempête ”, Pau 2009
Cie Oui Bizarre : “ Tout doit disparaître ”, Théâtre Garonne, Toulouse 2010
Editions :
1996 “Flore, Zéphire et l’Herboriste” à compte d’auteur.
1998 “Le chemin des dames” à compte d’auteur.
1999 “A la frontière” avec l’Institut Polonais de Paris.
2004 “La foire à Skel” avec la Galerie SR à Paris et la Fondation Paul Monnier en Suisse.
2005 “Les ours sont plus lourds que les volcans”, Edition Les Imaginayres avec l’aide du CRL.
Filmographie :
2002 “ Europium 63 ”
6'mn
2002 “ CESTDEJAOU ”
7'mn
2007 “ Nargile Kafe ”
7'mn
2008 “ Sand-hills ”
9'mn
http://www.bruno-wagner.tv
Presse
Pour les « Nouvelles 31 »
Gilbert Baqué
Le 28 janvier 2004
THEATRE – flash a vu- 2005
Comédie
Dans cette pièce, 3 personnages, un homme
deux femmes l'encadrant dans le noir total.
Debout dans des jarres d'où émergent tour à
tour dans un rond de lumière leurs visages
grimaçants. Histoire d'un adultère à 3 voix,
monologues télescopés qui rebondissent
l'un sur l'autre, elle a bien piètre figure
l'existence là dedans. Réduite à la parole
morcelée de chacun, elle est l'expression de
nos petits arrangements, de nos bassesses,
de nos difficultés à se faire entendre. De
cette mise en scène polyphonique, on est
assailli par la justesse, tant les mots font
mouche, scattent, saccadent, ping-ponguent
et s'harmonisent finalement en grinçant
sous la cacophonie.
« Comédie » et « La dernière bande » nous
rappellent que tout texte de Beckett est d'abord
l'émergence, sur une scène, et dans un certain
espace, de voix, de voix uniques, ou multiples,
presque anonymes, mais qui ne cessent de
parler, pour la raison que parler, pour elles,
demeure la seule façon de subsister, d'être,
malgré l'effondrement de tout.
Isabelle Luccioni a assumé avec succès la tâche
ardue d'ajouter de l'humain à l'humain, du
théâtre au théâtre, réussissant à restituer la vérité
d'un langage et d'une œuvre dont le
dépouillement, la nudité, atteignent sans faute à
l'universel. Sans doute parce que sa mise en
scène a profondément sympathisé avec l'intimité
de l'auteur, a réalisé sans en rajouter, a recréé
sans dénaturer …
On n'oublie pas la manière – (technique de haute
voltige ! ) - dont la parole des trois protagonistes
de « Comédie » est comme extorquée par un
projecteur se braquant sur leurs visages seuls, le
transfert de la lumière d'un visage à l'autre
commandant instantanément la réponse à
chacune des questions proférées par le dérisoire
trio … Séverine Astel, Catherine Froment et
Philippe Bussière, font de ce faux vaudeville
une bien lamentable tragi-comédie sans gestes ni
action, où deux femmes se déchirent à propos
d'un homme lâche et veule, en discours fait de
lambeaux de phrases, leurs corps
irrémédiablement figés dans des jarres que rien,
ni réellement, ni symboliquement, ne peut ni
déplacer … ni fêler !
Pour plus d'information sur la fiche technique et le prix de vente, n'hésitez pas à nous
contacter.
Ce spectacle bénéficie de l'aide à la diffusion du Conseil Régional Midi-Pyrénées.

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