matelots les voiliers sauvages de nos vies
Transcription
matelots les voiliers sauvages de nos vies
01 Les voiliers sauvages de nos vies Matelots 02 Music : Dani Klein / Carmelo Prestigiacomo Lyrics : Dani Klein Vocals : Dani Klein Guitars : Francis Perez & Willy Willy Contrabass : Salvatore La Rocca Drums & Percussion : Simon Schoovaerts* Strings : Red Gjeci, Sylvie Bagara, Kela Canka & Charlotte Danhier * Recorded at Jet Studio, Brussels by Mike Butcher Souvent je pense encore à vous Je crois qu’un jour vous allez revenir Vous jeter à mes genoux M’implorer de ne plus vous maudire Me dire vos regrets de nous Je rêve que vous allez m’écrire Que le remords vous a rendu fou Que sans moi vous ne pouvez plus rire Que loin de moi vous n’êtes plus rien du tout Dans vos silences j’entends des cris Dans vos absences je sens l’ennui Dans vos errances des interdits Qui vous démembrent et nous délient Souvent je pense encore à vous J’imagine que de vivre vous avez perdu le goût Que le manque de nous vous déchire Que notre ombre vous suit partout Dans vos silences j’entends des cris Dans vos absences je sens l’ennui Dans vos errances des interdits Qui vous démembrent et nous délient Music : Luc Weisser Lyrics : Dani Klein / Luc Weisser Arrangements : Luc Weisser / William Lecomte Vocals : Dani Klein Contrabass : Salvatore La Rocca Drums : Hans van Oosterhout Piano : William Lecomte Strings : Red Gjeci, Sylvie Bagara, Kela Canka & Charlotte Danhier Accordeon : Rony Verbiest Jamais, notre bateau Ne prendrait l’eau Ne prendrait l’eau Jamais Ni les lames Ni même les vague à l’âme Ni les grandes marées Ne nous feraient chavirer Jamais Des voiliers sauvages de nos vies Qu’en faisons-nous? De nos enfances piétinées Du temps qui se languit de nous ? Matelots Naufragés des rivages Prêts à narguer les flots Des océans sauvages Dans vos silences j’entends des cris Dans vos absences je sens l’ennui Dans vos errances des interdits Qui vous démembrent et nous délient A vingt ans Le coeur gonflé d’orage Il serait capitaine Moi, son équipage Des voiliers sauvages de nos vies Qu’en faisons-nous? Des innocences assassinées Du temps qui nous guérit de tout ? Jamais, notre bateau Ne prendrait l’eau Ne prendrait l’eau Jamais Ni les lames Ni même les vague à l’âme Ni les grandes marées Ne nous feraient chavirer Jamais Puis un jour Il prit des vents contraires Et s’en alla finir Sa course en solitaire Mais l’alcool De la route du rhum N’a pu calmer sa soif Celle qui fait l’homme Jamais, notre bateau Ne prendrait l’eau Ne prendrait l’eau Jamais Ni les lames Ni même les vague à l’âme Ni les grandes marées Ne nous feraient chavirer Jamais Soif de gloire D’orgueil sous la tempête De filles dans chaque port Soif d’imbéciles quêtes Il partit Vers des brouillards lointains J’en garde dans le coeur Des larmes comme des embruns A en mourir pas 03 Music : Dani Klein / Carmelo Prestigiacomo Lyrics : Dani Klein Vocals : Dani Klein Guitars : Carmelo Prestigiacomo Contrabass : Salvatore La Rocca Drums & Percussion : Hans van Oosterhout Percussion : Osvaldo Hernandez Piano : William Lecomte Strings : Red Gjeci, Sylvie Bagara, Kela Canka & Charlotte Danhier Horns : Tim De Jonghe On croit qu’on peut tout dire Comprendre pourquoi On voit dans un sourire Des promesses de là-bas Un jour je t’avais dit Mais tu entendais quoi? Ce que tu as compris N’est pas ce que tu crois J’ai dû rêver ma vie Plus fort à chaque fois Ne pas laisser l’envie Filer entre mes doigts Des projets d’avenir J’en ai eus Qu’est-ce que tu crois? Des mots doux, des soupirs Qu’on faisait glisser sur moi Des bitures, des fous rires Des veux-tu, en voilà Des adieux qui déchirent Et des bonsoir, ça va? Toujours recommencer Prête à tout pour séduire Pour me faire aimer Des meilleurs comme des pires Toujours j’ai voulu fuir Chercher ce qui n’est pas M’allonger, m’éblouir Dans n’importe quels bras J’ai aimé à vomir A vouloir en mourir Mais à en mourir pas Lalala Pour traverser le vide Il y en a qui ont la foi Qui suivent le guide Spiritueux ou pas Toujours j’ai voulu fuir Chercher ce qui n’est pas Me cacher, me blottir Dans n’importe quels bras Moi, j’ai voulu fuir Chercher ce qui n’est pas M’affoler, m’étourdir Dans n’importe quels draps J’ai aimé à vomir A vouloir en mourir Mais à en mourir pas J’ai aimé à vomir A vouloir en mourir Mais à en mourir pas Lalala, lalala.. Vingt ans 04 Music : Leo Ferré Lyrics : Leo Ferré Published by : Les Nouvelles Editions Méridian / La Mémoire et la Mer Vocals : Dani Klein Contrabass : Salvatore La Rocca Drums & Percussion : Hans van Oosterhout Piano & Fender Rhodes : William Lecomte Strings : Red Gjeci, Sylvie Bagara, Kela Canka & Charlotte Danhier Bandoneon : Gwen Cresens Backing Vocals : Chantal Kashala & Nina Babet Pour tout bagage on a vingt ans On a l’expérience des parents On se fout du tiers comme du quart On prend le bonheur toujours en retard Quand on aime c’est pour toute la vie Cette vie qui dure l’espace d’un cri D’une permanente ou d’un blue jean Et pour le reste on imagine Pour tout bagage on a sa gueule Qui cause des fois quand on est seul C’est ce qu’on appelle la voix du dedans Ca fait parfois un de ces boucans Pas moyen de tourner le bouton De cette radio on est marron On passe à l’examen de minuit Et quand on pleure on dit qu’on rit Pour tout bagage on a sa gueule Quand elle est bath, ça va tout seul Quand elle est moche on s’habitue On se dit qu’on n’est pas mal foutu On bat son destin comme les brèmes On touche à tout, on dit je t’aime Qu’on soit de la Balance ou du Lion On s’en balance, on est des lions Pour tout bagage on a vingt ans On a une rose au bout des dents Qui vit l’espace d’un soupir Et qui vous pique avant de mourir Quand on aime c’est pour tout ou rien C’est jamais tout, c’est jamais rien Ce rien qui fait sonner la vie Comme un réveil au coin du lit Pour tout bagage on a vingt ans On a des réserves de printemps Qu’on jetterait comme des miettes de pain A des oiseaux sur le chemin Quand on aime c’est jusqu’à la mort On meurt souvent et puis on sort On va griller une cigarette L’amour ça se prend et puis ça se jette Pour tout bagage on a sa gueule Devant la glace quand on est seul Qu’on ait été chouette ou tordu Avec les ans tout est foutu Alors on maquille le problème On s’ dit qu’y a pas d’âge pour qui s’aime Et en cherchant son coeur d’enfant On s’ dit qu’on a toujours vingt ans Pauvre Rutebeuf 05 La pirogue de l’exode 06 Music : Léo Ferré Lyrics : Rutebeuf Published by : Odéon Music : Dani Klein / Bao Sissoko Lyrics : Dani Klein / Uman Arrangements : Simon Schoovaerts Vocals : Dani Klein Guitars : Thierry Van Durme Contrabass : Salvatore La Rocca Percussion : Osvaldo Hernandez, Hans van Oosterhout, Salvatore La Rocca & William Lecomte Piano : William Lecomte Strings : Red Gjeci, Sylvie Bagara, Kela Canka & Charlotte Danhier Vocals : Dani Klein Contrabass : Salvatore La Rocca Drums : Hans van Oosterhout Piano : William Lecomte Strings : Red Gjeci, Sylvie Bagara, Kela Canka & Charlotte Danhier Backing Vocals : Uman Je mets l’homme sur la route Le noie dans l’océan Je le cache dans la soute L’éloigne de ses enfants Je suis rempli de promesses Qu’on enferme dans des camps Dans des charters express Je remonte le temps Je ne suis pas Paris-Dakar Je suis Dakar-Paris J’ai perdu l’homme quelque part Entre Cuba et Miami Et ma lointaine Kingston Ne fait plus partie de ma vie Je ne suis plus personne Que l’envie d’être en vie Avec le temps qu’arbre défeuille Quand il ne reste en branche feuille Qui n’aille à terre Avec pauvreté qui m’atterre Qui de partout me fait la guerre Au temps d’hiver Ne convient pas que vous raconte Comment je me suis mis à honte En quelle manière Je m’appelle Semira Ignacio, Ibrahim Je porte mon rêve à bout de bras Mais ici c’est un crime J’ai l’espoir comme ami La misère comme amant La patrie comme ennemi J’ai besoin d’argent Je mets des fleurs sur le trottoir Je les marie à des brutes J’en fais pas une histoire La douceur c’est pas mon truc Je transforme la proie en vautour Je la nourris de raison Je me sers de l’amour Comme appât, comme poison Le mal ne sait pas seul venir Tout ce qui m’était à venir M’est avenu Pauvre sens et pauvre mémoire M’a donné Dieu, le roi de gloire Et pauvre rente Et droit au cul quand bise vente Le vent me vient, le vent m’évente L’amour est morte Et vogue et vogue et vogue Je suis la pirogue de l’exode Et viens et viens et viens Je suis le dernier train Que sont mes amis devenus Que j’avais de si près tenus Et tant aimés Ils ont été trop clairsemés Je crois le vent les a ôtés L’amour est morte Ce sont amis que vent emporte Et il ventait devant ma porte Les emporta Ce sont amis que vent emporte Et il ventait devant ma porte Les emporta Espérances des lendemains Ce sont mes fêtes Il suffisait d’y croire 07 Comme on est venu... 08 Music : Luc Weisser Lyrics : Dani Klein / Luc Weisser Music : Simon Schoovaerts Lyrics : Dani Klein / Uman / Rival Vocals : Dani Klein Guitars : Francis Perez Bass & Contrabass : Salvatore La Rocca Drums : Simon Schoovaerts Fender Rhodes : William Lecomte Hammond : Dominique Van Tomme Horns : Tim De Jonghe, Glen De Jonghe & Jan Eggermont Lead Vocal Chorus : Tony G. Valley Vocals : Dani Klein Guitars : Francis Perez Contrabass : Salvatore La Rocca Drums : Simon Schoovaerts Fender Rhodes : William Lecomte Strings : Red Gjeci, Sylvie Bagara, Kela Canka & Charlotte Danhier Lead Vocal Chorus : Defi J / Backing Vocals : Bruno De Medina Il suffisait d’y croire De savoir fermer les yeux De ne pas perdre l’espoir Et un jour tout irait mieux Se dire qu’avec le temps Il finirait par changer Que tout serait comme avant Qu’il ne se mette à cogner Avancer en silence Contourner le précipice Tenir sur la distance Apprendre le sacrifice Et puis un beau matin Se croiser dans le miroir Savoir que c’est la fin Et partir sans un regard Toucher cent fois le fond Le point de non-retour Ployer sous les affronts Au nom du grand amour Et puis en plein naufrage Pourquoi on n’en sait rien Trouver le courage De bousculer le destin Perdoname No me dejes Suffisait de se taire Comme si subir n’était rien Ravaler sa colère Et toujours faire mieux que bien Gardez vos homélies Vos psaumes vos liturgies Vos Ave vos hosties Vos «Je vous salue Marie» Vos rabbins, vos imams Vos barbes et vos soutanes Vos appels à la guerre Déguisés en prières Votre enfer et ses flammes Votre opinion des femmes Qui devraient se voiler la face Parce que leurs mecs tiennent pas en place Qui se font traiter de putes Par ceux-là même qui les culbutent Votre obsession de l’impur Il n’y a qu’une seule chose dont on soit sûr Comme on est venu... On repartira Gardez vos hypocrisies Votre homophobie Vos chemins de croix Vos mitres et vos kippas Vos versets vos adages Vos pèlerinages Vos vierges et vos martyrs Vos visions, vos délires Gardez vos lamentations Vos prêches et vos sermons Vos Saintetés séniles Vos prêtres pédophiles Vos reliques, vos processions Vos sacrifices, vos excisions Vos anges et vos dorures Il n’y a qu’une seule chose dont on soit sûr Comme on est venu... On repartira Pour moi ne dites pas de messe Le ciel et ses promesses Ne me concernent pas L’enfer est ici bas Gardez vos prophéties Sinistres litanies Votre prosélytisme Vos schismes, vos catéchismes Gardez vos apostolats Vos califes et vos mollahs Vos cierges vos menorahs Vos professions de foi Opus déistes, djihadistes Baptistes, messianistes Gardez vos impostures Il n’y a qu’une seule chose dont on soit sûr Comme on est venu... On repartira... Il restera toujours 09 Music : Luc Weisser Lyrics : Dani Klein Vocals : Dani Klein Guitars : Luc Weisser Contrabass : Salvatore La Rocca Dums & Percussion : Hans van Oosterhout Piano & Fender Rhodes : William Lecomte Harmonica : Toots Thielemans Toots Thielemans courtesy of Uncle Jazz Productions Quand le ciel est blafard Que le gris vire au noir Que le chagrin te suit Dans Paris Quand la petite flamme Qui danse dans tes yeux Se bat contre les larmes Comme elle peut Quand tu cherches l’espoir Qu’il n’y a que le soir Qui tombe comme la pluie Sur ta vie Il restera toujours Les paroles de Gainsbourg Une sonate de Chopin Le printemps qui revient Il restera toujours Les chansons d’Aznavour Le parfum des lilas La Callas dans Norma Il restera toujours La voix de Youssou N’ Dour Le rire des enfants Qui jouent avec l’océan Quand ceux qui t’ont donné Ce qu’ils avaient de meilleur Sont partis à regret Voir ailleurs Pauvre Diable 10 Music & Lyrics : William Omar Landron & Eliel Lind Osorio Translation : Dani Klein Published by : Universal Musica Unica / Diego Vidal Music Publishing / Crown P. Publishing (BMI) Vocals : Dani Klein Guitars : Francis Perez / Accoustic Guitars : Yom Vidal* Contrabass : Salvatore La Rocca / Drums : Hans van Oosterhout Percussion : Fred Malempre * / Bandoneon & Accordeon : Christophe Delporte Programming : Simon Schoovaerts* * Recorded at Runn Studio, Maastricht by Mike Butcher Incroyable On t’a vu traîner dans les rues A des heures improbables Hurler à tes amours déçues Par un misérable Une pauvre fille qui se maudit Pour un pauvre diable Incurable On t’a vu errer dans les rues A des heures improbables Hurler à tes amours déçues Par un misérable Une pauvre fille qui se trahit Pour un pauvre diable Pitoyable Tu noies tes illusions perdues Dans des bistrots minables Tu pleures dans des bras inconnus Que tu crois charitables Une pauvre fille qui se maudit Pour un pauvre diable Pleurer Tu ne fais que pleurer Tu vis dans tes pensées Et ça te fait pleurer Pour un fils de salaud Qui tue avec des mots Un frimeur, un macho Que tu avais trouvé beau Un petit escroc A qui tu donnais trop Qui ne t’a pas fait de cadeau Quand il t’a tourné le dos Pleurer Tu ne fais que pleurer C’est fini de danser La fête est terminée Pitoyable Tu noies tes illusions perdues Dans des bistrots minables Tu pleures dans des bras inconnus Que tu crois charitables Une pauvre fille qui se trahit Pour un pauvre diable Pour un fils de salaud Qui tue avec des mots Un frimeur, un macho Que tu avais trouvé beau Un petit escroc A qui tu donnais trop Qui t’a pas fait de cadeau Quand il t’a tourné le dos Pitoyable On t’a vu errer dans les rues A des heures improbables Hurler à tes amours déçues Par un misérable Une pauvre fille qui se maudit Pour un pauvre diable Pitoyable Une pauvre fille qui se maudit Pour un pauvre diable Pitoyable Pour un pauvre diable Le compte à rebours 11 12 Music : Luc Weisser Lyrics : Dani Klein / Luc Weisser Arrangements : William Lecomte & Simon Schoovaerts Vocals : Dani Klein Guitars : Philip Catherine Contrabass : Salvatore La Rocca Drums : Hans van Oosterhout Piano : William Lecomte Philip Catherine courtesy of Dreyfus Jazz Vocals : Dani Klein Contrabass : Salvatore La Rocca Drums : Bruno Castellucci Percussion : Hans van Oosterhout Piano : William Lecomte Hammond : Dominique Van Tomme Horns : TIM DE JONGHE, GLEN DE JONGHE, JAN EGGERMONT & WIETSE MEYS Faux serments et vaines promesses Rien n’a changé Gardez vos élans de tendresse Trop chers payés Commence à ce jour Le compte à rebours L’ultime duel Car vous cruel M’avez fait l’injure De la déchirure Je vous en réserve autant En retour Mon amour Mon amour Je vais tirer sur vous un trait Et c’est tant pis Braver sans l’ombre d’un regret Vos interdits Commence à ce jour Le compte à rebours L’ultime duel Car vous cruel M’avez fait l’injure De la déchirure Je vous en réserve autant En retour Mon amour Mon amour J’irai obstinément Mettre à feu Et à sang Vos incertitudes Vos incertitudes La vie c´est pas du gâteau Music : Dani Klein / Carmelo Prestigiacomo / Jean-Pol Van Ham Lyrics : Dani Klein / Uman La vie c’est vrai, c’est pas du gâteau Tu n’as pas tort On croit qu’on sait, qu’on va tout changer On fonce dans le décor Quoiqu’on en pense, on se berce d’espérance De corps en corps De mots doux en silences, c’est l’indifférence Le désaccord On recommence, on recule, on avance Et au bout, il y a la mort On chante, on danse, on se trompe de cadence Faudra répéter encore Prendre le temps, prendre la clef des champs Faire un tour dehors Laisser parler les gens, il y en a trop, il y en a tant Etre plus fort Prendre le temps, prendre la clef des champs Faire un tour dehors Laisser penser les gens, il y en a trop, il y en a tant Etre plus fort L’argent, c’est vrai, ça nous fait rêver Ca nous dévore On stresse, on trime, on vit comme des machines Des chercheurs d’or L’amour c’est beau, mais c’est pas un cadeau Ca demande un petit effort On tente sa chance entre les ambulances Les coups du sort Il faut que ça brille, que ça en jette, que ça pétille Et que ça soit confort Une bagnole, une télé, une cuisine équipée Un labrador 13 Charly’s song Music : Charles Schoovaerts / Frank Wuyts Arrangements : William Lecomte Contrabass : Salvatore La Rocca Drums : Hans van Oosterhout Piano : William Lecomte