DOSSIER DE PRESSE

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DOSSIER DE PRESSE
DOSSIER DE PRESSE
WANDERER
SEPTET
résidence de composition 13.14
création musicale d’Yves Rousseau d’après l’œuvre de Franz Schubert |
avec Xavier Desandre-Navarre percussions | Edouard Ferlet piano | Régis
Huby violon | Jean-Marc Larché saxophones | Thierry Péala chant, textes
| Yves Rousseau contrebasse, compositions | Pierre-François Roussillon
clarinette et clarinette basse | ingénieur son Sylvain Thévenard | création
lumières Didier Serieys | durée env. 1h15
MERCREDI 6 & JEUDI 7 NOVEMBRE 2013
MERCREDI, JEUDI À 19H30
tarifs › 27!€ tarif normal 18!€ +60 ans, billet découverte, groupe à partir de 8 personnes, carte famille nombreuse,
comités d’entreprise, collectivités, abonnés des théâtres partenaires, adhérents cinéma, Fabrica’son, médiathèque
Pablo Neruda, ACLAM et Conservatoire intercommunal de Malakoff, associations des Amis de la Maison des Arts de
Malakoff et des Z’amis du Conservatoire 13€ –30 ans, demandeurs d’emploi, intermittents du spectacle, personnes
handicapées 9!€ –12 ans, bénéficiaires du RSA, –30 ans pour l’Association des Z’amis du Conservatoire et les élèves
du Conservatoire intercommunal de Malakoff
M° LIGNE 13 MALAKOFF-PLATEAU DE VANVES - PÉRIPHÉRIQUE PORTE BRANCION
THEATRE71.COM SCÈNE NATIONALE DE MALAKOFF
3, PLACE DU 11 NOVEMBRE – 92240 MALAKOFF 01 55 48 91 00
SERVICE PRESSE
Zef Isabelle Muraour 01 43 73 08 88 – 06 18 46 67 37 – [email protected]
WANDERER SEPTET
l’équipe artistique
d’après l’œuvre de Franz Schubert
composition Yves Rousseau
ingénieur son Sylvain Thévenard
création lumière Didier Serieys
avec
Xavier Desandre-Navarre percussions
Edouard Ferlet piano
Régis Huby violon
Jean-Marc Larché saxophones
Thierry Péala chant et textes
Yves Rousseau contrebasse
Pierre-François Roussillon clarinette et clarinette basse
durée 1h15
Production déléguée
Théâtre 71 Scène Nationale de Malakoff
Coproduction
Centre culturel de rencontre de l’Abbaye de Noirlac, (en cours)
Avec le soutien de
la DGCA/Sacem dans le cadre du dispositif des compositeurs associés dans les scènes pluridisciplinaires
Yves Rousseau/Pour faire bouillir la pluie est soutenue par la Drac Île-de-France et la Région Île-de-France
En résidence de création
au Centre culturel de rencontre de l’Abbaye de Noirlac (printemps 2013) puis au Théâtre 71,
Scène Nationale de Malakoff (novembre 2013)
TOURNÉE 2013.2014
6 et 7 novembre Théâtre 71 Scène Nationale – Malakoff | 01 55 48 91 00
22 et 23 novembre Les Gémeaux Scène Nationale – Sceaux | 01 46 61 36 67
7 décembre L’Artchipel Scène Nationale – Guadeloupe & tournée Caraïbes | 0590 99 29 13
19 février Le Trident Scène Nationale – Cherbourg-Octeville | 02 33 88 55 50
19 et 20 mars Centre Dramatique Régional – Tours | 02 47 64 50 50
30 mars Le Théâtre Scène Nationale – Orléans | 02 38 62 75 30
13 mai Théâtre de Cornouaille Centre de création musicale Scène Nationale – Quimper | 02 98 55 98 55
28 juin Centre Culturel de Rencontre de l’Abbaye de Noirlac - Bruère-Allichamps | 02 48 62 01 01
NOTE D’INTENTION
« J’ai grandi dans l’écoute de la musique, de musiques… Quelques œuvres de Franz
Schubert ont tenu une place centrale dans cette « éducation » de l’oreille et de l’âme…
Impromptus, Moments Musicaux et Sonates pour piano, quatuors et trios jusqu’à l’incontournable Symphonie « Inachevée » bien sûr …
Dans le temps de l’adolescence et dans cette solitude si indispensable à la construction de
l’être, j’ai ressenti une intense proximité avec cet artiste habité par une flamme qui me
semble encore aujourd’hui unique, comme une sorte de fascination pour cette beauté qui
me toucha jusqu’au plus intime… Comme si je mesurais alors ce profond conflit qui anima
Schubert, conflit « moderne » dont Heine disait qu’il était « ce dualisme universel qui divise
l’artiste au cœur de lui-même… ».
C’est aussi à cette époque, à l’aube de mes vingt ans, que je découvrais toute la puissance
évocatrice contenue dans l’œuvre du compositeur, particulièrement dans sa partie chambriste,
trios, quatuors, quintettes et octuor…
Je voudrais, afin de décrire au plus près cette impression d’un flot mélodique ininterrompu
mu par un lyrisme d’une troublante intériorité, entre joie et tourmente, reprendre les mots
de Schubert lui-même… « Voulais-je chanter l’amour, il se muait en douleur ; voulais-je ne
plus chanter que la douleur, elle se transformait en amour. Ainsi l’amour et la douleur se
sont partagés mon être… »*
C’est en souvenir de ces exaltantes découvertes que je souhaite à ce jour proposer un programme construit autour du génie mélodique de Franz Schubert avec un septet constitué de
musiciens d’aujourd’hui, pour certains des improvisateurs qui comptent parmi les plus talentueux de la scène musicale européenne, fort d’un parcours atypique qui me fait voyager
dans des genres musicaux très variés depuis bientôt trente ans.
Sans omettre de faire entendre sur scène quelques échanges tirés de sa correspondance
avec son frère ou ses amis, je travaillerai autour d’un choix d’extraits d’œuvres choisies
parmi celles qui m’ont le plus marquées et dans lequel j’insérerai en toute humilité quelques
idées originales, comme une preuve tangible et bien réelle de l’effet qu’eurent sur moi ces
quelques pages incontournables des styles classique et romantique. »
Yves Rousseau, décembre 2011
* Extrait d’un écrit de Franz Schubert daté du 3 juillet 1822 et publié pour la première fois le
5 février 1839 par son frère Ferdinand dans la Nouvelle revue musicale de Robert Schumann
(Neue Zeitschrift für Musik)
SCHUBERT/ROUSSEAU
Grande figure romantique, Franz Schubert présida à la naissance du lied allemand, réalisant
dans ce genre la fusion idéale entre poésie et musique. Son œuvre, exceptionnellement
abondante pour une existence aussi brève, témoigne d’une richesse mélodique sans cesse
renouvelée, source d’inspiration pour le compositeur Yves Rousseau, amateur du mariage
des notes et des mots.
Le jazzman utilise le matériau Schubert soit en le développant (La Jeune fille et la mort), soit
en utilisant parfois juste un motif même très bref (Le Roi des Aulnes), soit par citation (Trio
opus 100), par imitation (La Symphonie inachevée), ou en empruntant de la structure (Gute
Nacht). Son Wanderer Septet, composé de six parties et interprété par une formation atypique avec les percussions de Xavier Desandre-Navarre, utilise la voix de Thierry Péala
comme diseur (voix théâtrale pour le rapport d’inventaire notarial à la mort de Schubert ou
pour l’épitaphe de Franz Grillparzer), comme chanteur (original du lied Die Leiermann issu
du recueil Le Voyage d’hiver chanté en allemand) ou comme vocaliste lorsque la voix
devient un instrument à part entière.
Wanderer partie 1
- Lied « Gute Nacht » (premier lied du cycle du Voyage d’hiver, D. 911)
- Allegretto pour piano en do mineur D. 915
Wanderer partie 2
- 3eme mouvement « Scherzo » du Quintette à deux violoncelles, D. 956
- Lied « Am Bach im frühling », D. 361
- « Die Forelle » La Truite, D. 667 (Quintette), D. 550 (Lied)
Wanderer partie 3
- Symphonie n°8 « Inachevée », D. 759
- Impromptu pour piano, n° 1, D. 899
Wanderer partie 4
- Lied « Der Leiermann » - Le Joueur de vielle (dernier lied du Voyage d’hiver, D. 911)
Wanderer partie 5
- Aucune référence particulière. Une composition d’Yves Rousseau inspirée par « l’esprit »
schubertien. Une citation toutefois : le deuxième mouvement « andante con moto » du
second trio pour piano, violon et violoncelle en mi bémol majeur, opus 100, D. 929
Wanderer partie 6
Quatuor à cordes « La Jeune fille et la mort » en ré mineur, D. 810
- 1er mouvement : Allegro
- 3ème mouvement (citation) : Scherzo – Allegro molto
- 2ème mouvement : Andante con moto
- Lied « Le Roi des Aulnes », D. 328
MATÉRIAU SCHUBERT
Le voyage d’hiver (Winterreise), D. 911
est un cycle de vingt-quatre lieder pour piano et voix composé, un an avant sa mort, par
Franz Schubert en 1827, sur des poèmes de Wilhem Müller.
Le cycle du Voyage d'hiver ou Winterreise est le plus beau cycle de lieder du genre. C'est un
sommet que l'on peut considérer comme le chef-d'œuvre absolu de Franz Schubert. Par sa
densité et son dramatisme, l'œuvre dépasse tout ce qu'il a produit dans le genre. C'est à
partir de 1827, que le compositeur élabore ses plus hauts chefs-d'œuvre (Sonate pour piano
n° 21, Quatuor à cordes n° 15, Quintette en ut, Le Voyage d'hiver et Le chant du cygne). Plus
sa mort pressentie arrive, plus sa musique devient profonde et émouvante. Franz regarde
déjà vers l'autre monde avec parfois des tensions existentielles qui viennent de la dépression. Cependant il nous emmène comme Mozart vers une lumière de sérénité. Le Voyage
d'hiver est l'œuvre la plus triste du compositeur, il n'y a aucune issue; l'hiver est la mort. La
lumière se déploiera dans le Quintette en ut de 1828. Schubert est un solitaire dans Vienne,
il est très peu connu et mis à l'écart par le succès de son modèle : Beethoven. S'il fallait
donner un autre titre au Voyage d'hiver, on le nommerait "Le Voyageur solitaire". Franz
Schubert baigne dans la maladie, la solitude et l'angoisse de la mort. Il est certain que le
compositeur s'est identifié à cet homme blessé par un amour non partagé, les textes de
Müller sont quasiment une autobiographie poétique de Schubert qui, par sa musique transcende les poèmes de Müller et nous raconte l'histoire d'un voyageur solitaire dans
l'hiver. Schubert nous pose cette question " Quelle est ma place sur cette terre ?"
Yves Rousseau puise dans ce recueil pour composer une citation musicale du texte du lied
Gute Nacht et revisiter le poème chanté de Der Leiermann.
Gute Nacht (Bonne Nuit) D.911-1
Le morceau est le lied introducteur au Voyage d’hiver, nommé « Gute Nacht » – « Bonne
Nuit ». Le héros-poète anonyme dont il est question (cf. les paroles, plus bas) s’apprête à
prendre la route en solitaire après avoir fui sa logeuse et sa fille. Errant sur les routes enneigées et dormant à la belle étoile, voici bel et bien un Rimbaud hanté par sa Bohême qui
démarre un long voyage d’hiver.
En étranger je suis venu,
en étranger m’en suis allé.
Le mois de mai fut accueillant
avec ses mille fleurs.
La jeune fille parlait d’amour,
sa mère de mariage.
À présent la nature est si désolée,
le sentier couvert de neige.
J’ai dû me mettre en route
sans choisir le moment,
et chercher mon chemin
tout seul dans l’obscurité.
Un rayon de lune
est mon seul compagnon,
et sur la blanche prairie
je suis la trace du gibier.
Pourquoi davantage m’attarder,
jusqu’à ce que l’on me chasse ?
Laissez les chiens hurler
devant la maison de leur maître ;
l’amour aime errer
Dieu l’a fait ainsi
d’un objet à l’autre.
Ma bien-aimée, bonne nuit !
Je ne veux pas troubler tes rêves,
ce serait dommage pour ton repos.
Tu n’entendras pas résonner mon pas,
doucement je ferme la porte !
Et j’écris en passant ta grille
un mot pour toi : Bonne nuit,
afin que tu puisses voir
que j’ai pensé à toi.
Der Leiermann (Le Joueur de vielle) D. 911-24
Le vingt-quatrième et dernier des Lieder du cycle de Schubert est « Le Joueur de vielle »
(« Der Leiermann »), auquel notre voyageur demande s'il doit l'accompagner (dans l'au-delà)
ou si le vieil homme veut emporter les chants du poète au rythme des tours de roue de son
instrument. C'est sur cette incertitude que s'achève le Voyage d'hiver de Franz Schubert et
de Wilhelm Müller.
Là-bas, derrière le village, il y a un joueur de vielle
Et de ses doigts gourds il joue ce qu'il peut.
Pieds nus sur la glace, il va chancelant ça et là
Et sa petite sébile reste toujours vide.
Nul ne daigne l'entendre, Nul ne le regarde
Et les chiens grondent après le vieil homme.
Mais il laisse tout filer,
advienne que pourra, il joue, et sa vielle jamais ne se tait.
Étrange vieillard, dois-je aller avec toi ?
Voudrais-tu faire tourner ta vielle pour mes chants ?
Allegretto pour piano en do mineur D. 915
Schubert écrit l'Allegretto en do mineur D 915 le 26 avril 1827, un an et demi avant sa mort.
Le compositeur aurait également rencontré Beethoven pour la première fois quelques jours
avant son décès survenu le 26 mars de la même année. Ce rapprochement de circontance
peut rappeler l'influence qu'a eu l'un des plus grands musiciens de l'histoire de la musique
sur Schubert, notamment dans cette courte pièce certainement impulsée par cette rencontre. L'Allegretto conserve néanmoins un style d'écriture typiquement schubertien dans
toutes ses formes. Il sera offert au juriste Ferdinand Walcher qui avait rejoint quelques mois
auparavant le cercle des amis de Schubert.
Quintette à deux violoncelles, D. 956
Le Quintette en Ut majeur est la dernière œuvre de musique de chambre de Schubert, et
sans doute aucun, la plus marquante – ombre et lumière, sérénité et inquiétude y alternent
constamment. Cet ouvrage grandiose et d’une puissance orchestrale se compose de quatre
mouvements.
Lied Am Bach im frühling (Au bord du ruisseau au printemps), D. 361
En 1815 Schubert fait la connaissance Franz von Schober (1796-1882), un des esprits brillants
de l'époque qui aura un rôle déterminant dans sa vie sociale et intellectuelle. Il fut un ami
très précieux pour Schubert ; non seulement il lui donnait la possibilité de faire publier ses
œuvres, mais il l’hébergea à plusieurs reprises et il lui fit rencontrer des personnalités tel le
baryton Johann Michael Vogl, encore une figure artistique d’influence pour le jeune compositeur. Ce fut un poète dont l’importance reste mineure, cependant Schubert saura mettre
en valeur ses textes, notamment dans Am Bach im Frühling.
Tu as brisé la froide écorce,
Et coules gaiement,
La brise souffle tiède à nouveau,
Et l’herbe reverdit.
Seul avec mes tristes pensées,
Comme jadis j’approche de ton cours ;
La terre tout en fleur
Ne parle pas à mon cœur.
Là souffle toujours le même vent,
Où nul espoir ne m’apparaît,
Si ce n’est celui de trouver
Une fleur bleue comme celles du souvenir.
Symphonie n°8 « Inachevée », D. 759
La Symphonie en si mineur, D. 759 de Franz Schubert fut composée en 1822 mais ne fut
découverte que des années après la mort du compositeur ; on lui attribue classiquement le
nº 8, mais elle porte le nº 7 dans les renumérotations plus récentes. Parce qu'elle ne comporte que deux mouvements, elle reste connue sous le nom de « Symphonie inachevée »,
mais rien ne prouve que Schubert comptait lui ajouter une troisième partie tant l'œuvre
apparaît complète. La Symphonie inachevée est l'une des symphonies les plus jouées dans le
monde.
Impromptu pour piano, n° 1, D. 899
On peut raisonnablement lier la composition des impromptus aux vacances que Schubert a
passées avec son ami Jenger, en septembre 1827, à Graz. Ils y sont accueillis par Karl et Marie
Pachler, un grand mélomane et une excellente pianiste. Beethoven avait déclaré, en 1817, en
parlant de cette dernière : « Je n’ai jamais trouvé personne qui exécute mes compositions
aussi bien que vous ».
Les Impromptus, D. 899, (tout comme leurs frères cadets D 935, op. 142), forment un cycle,
dans lequel le 3e semble prolonger la méditation du 1er, tandis que les 2e et 4e brillent
comme des moments de rêverie. L’éditeur viennois Tobias Haslinger publia les deux
premiers en décembre 1827 en leur donnant le nom d’Impromptus. N’obtenant pas le succès
commercial escompté, il ne publiera les deux autres qu’en 1855, en se permettant de simplifier l’armature du troisième par une transposition en sol majeur, et de modifier la mesure
4/2 en 2/2, erreurs d’appréciation aujourd’hui réparées.
Lied Der Leiermann - Le Joueur de vielle, D. 911
Le vingt-quatrième et dernier des Lieder du cycle de Schubert est « Le Joueur de vielle »
(« Der Leiermann »), auquel notre voyageur demande s'il doit l'accompagner (dans l'au-delà)
ou si le vieil homme veut emporter les chants du poète au rythme des tours de roue de son
instrument. C'est sur cette incertitude que s'achève le Voyage d'hiver de Franz Schubert et
de Wilhelm Müller.
Là-bas, derrière le village, il y a un joueur de vielle
Et de ses doigts gourds il joue ce qu'il peut.
Pieds nus sur la glace, il va chancelant ça et là
Et sa petite sébile reste toujours vide.
Nul ne daigne l'entendre, Nul ne le regarde
Et les chiens grondent après le vieil homme.
Mais il laisse tout filer,
Advienne que pourra, il joue, et sa vielle jamais ne se tait.
Étrange vieillard, dois-je aller avec toi ?
Voudrais-tu faire tourner ta vielle pour mes chants ?
Opus 100, D. 929
Ce trio est une œuvre de musique de chambre destinée à être jouée dans l’intimité de
l’intérieur de nobles ou d’amateurs fortunés. Schubert écrivit ses deux trios avec piano en
1827 à Vienne, quelques mois avant sa disparition.
Alors que la plupart de ses chefs-d’œuvre acquièrent une célébrité posthume, rançon de sa
très courte vie, le 2eme mouvement « Andante con moto » du second trio rencontre alors
une très grande popularité. Celle-ci se réactivera lorsque Stanley Kubrick l’utilisera pour son
célèbre film Barry Lyndon. On retrouve le trio dans de nombreux autres films (dont
L’Immortelle avec Jean Reno).
Quatuor à cordes « La jeune fille et la mort » en ré mineur, D. 810
Sans doute, l'une des œuvres les plus célèbres du compositeur et l'une des plus jouées du
répertoire pour quatuor à cordes. Ecrit en quatre mouvement, ce quatorzième quatuor à
cordes, d'une sombre inspiration, doit son nom à son deuxième mouvement, qui est un
thème à variations basé sur un lied - Der Tod und das Mädchen (D. 531) - que Schubert avait
composé sept années plus tôt sur un bref poème de Matthias Claudius.
Lied « Le Roi des Aulnes », D. 328
Le Roi des Aulnes est un poème de Johann Wolfgang von Goethe écrit en 1782.
La créature évoquée dans le poème est un Erlkönig, personnage représenté dans un certain
nombre de poèmes et ballades allemandes comme une créature maléfique qui hante les
forêts et entraîne les voyageurs vers leur mort.
Il a été mis en musique (Lied) en 1815 par Schubert (Der Erlkönig, op. 1 (D.328))
Qui chevauche si tard dans la nuit dans le vent ?
C'est le père avec son enfant,
Il serre le garçon dans ses bras,
Il le tient fermement, il le garde au chaud
Mon fils, pourquoi caches-tu ton visage d'effroi ?
Père, ne vois-tu pas le Roi des Aulnes ?
Le roi des Aulnes avec couronne et traîne ?
Mon fils, c'est une traînée de brouillard.
Toi cher enfant, viens, pars avec moi !
Je jouerai à de bien jolis jeux avec toi,
Il y a tant de fleurs multicolores sur le rivage
Et ma mère possède tant d'habits d'or
Mon père, mon père, n'entends-tu pas
Ce que le Roi des Aulnes me promet doucement ?
Calme-toi, reste calme, mon enfant,
Le vent murmure dans les feuilles mortes
Veux-tu, gentil garçon, venir avec moi ?
Mes filles doivent t’attendre déjà
Mes filles mènent la ronde nocturne,
Elles te bercent, dansent et chantent
Mon père, mon père, ne vois-tu pas là-bas
Les filles du Roi des Aulnes cachées dans l'ombre ?
Mon fils, mon fils, je le vois bien,
Les saules de la forêt semblent si gris.
Je t'aime, ton joli visage me touche,
Et si tu n'es pas obéissant, alors j'utiliserai la force !
Mon père, mon père, maintenant il me saisit
Le Roi des Aulnes me fait mal.
Le père frissonne d'horreur, il chevauche promptement,
Il tient dans ses bras l'enfant gémissant
Il parvient au village à grand effort
Dans ses bras l'enfant était mort.
Epitaphe par Franz Grillparzer
Quelques poèmes de Grillparzer ont été mis en musique par Schubert. Schubert ne parvint
jamais à établir de contacts véritables avec Grillparzer, sans doute parce qu'il sentait que le
poète appartenait de trop près au cercle de Beethoven. Ces faits expliquent aussi pourquoi il
ne mit de lui en musique que trois fort mauvais poèmes, bien que de très nombreux poètes
autrichiens soient représentés dans l'œuvre de Schubert. Peut-être n'a-t-il pas compris combien, en vérité, Grillparzer réfléchissait sur l'époque dans laquelle il vivait. On peut difficilement s'imaginer qu'ils ne fussent pas devenus amis, s'ils avaient pu avoir un véritable
échange intellectuel. Grillparzer est notamment l’auteur de l’épitaphe de la tombe de
Schubert et de celui qui suit.
Schubert est mon nom, Schubert je suis,
Comme tel je me donne,
Ce que les meilleurs ont jamais créé,
Je le reconnais et l'honore,
Pourtant, cela demeure en dehors de moi.
À l'art lui-même, qui tresse des couronnes,
Cueille, choisit des fleurs et en fait des bouquets,
Je n'ai que des fleurs à offrir,
À lui de déceler les plus belles - à vous de choisir.
Si vous me louez, je dois m'en réjouir,
Si vous m'outragez, je dois le souffrir.
Schubert est mon nom, Schubert je suis,
Vous retenir n'est pas mon désir,
Et vous prier je ne peux.
S'il vous plaît de suivre mes traces, eh bien, suivez mes pas !
Rapport d’Inventaire notarial à la mort de Schubert
Monsieur Franz Schubert, musicien et compositeur, célibataire, 32 ans, domicilié au n° 694
de la Neue Wieden, en sous-location chez son propre frère M. Ferdinand Schubert, est décédé le 19 novembre 1828 ; pas de trace de testament.
Proches parents : le père, Franz Schubert, maître d'école, puis 8 frères et soeurs.
Exécuteur testamentaire et légataire : M. Franz Schubert père. L'avoir se réduit, selon la
déclaration du père et du frère, à ce qui suit : - 3 habits de drap, 3 redongotes, 10 pantalons, 9 gilets : 37 florins - 1 chapeau, 5 paires de chaussures, 2 paires de bottes : 2 florins - 4
chemises, 9 mouchoirs de poche et de cou, 13 paires de chaussettes, 1 drap, 2 draps de lit : 8
florins. - 1 matelas, 1 oreiller, 1 couverture : 6 florins.
En outre, quelques vieilles partitions, estimées à 10 florins. Total : 63 florins. Sitôt après l'application des scellés, signaler au bureau de la censure la présence éventuelle de livres dans
la succession : constat néant.
La Truite
Le Quintette en la majeur, D. 667 « La Truite » est le seul quintette avec piano composé par
Schubert. L'œuvre a été composée en 1819, alors que Schubert n'avait que vingt-deux ans ;
cependant, elle ne fut pas publiée avant 1829, soit un an après sa mort. L'effectif instrumental est original : il comporte un piano, un violon, un alto, un violoncelle et une contrebasse
(et non pas un piano et un quatuor à cordes comprenant deux violons).
La pièce est connue sous le nom « La Truite » car le quatrième mouvement est un thème
varié sur un lied de Schubert, Die Forelle (la truite), lui-même inspiré d'un texte de Schubart.
Le quintette aurait été écrit pour Sylvester Paumgartner, un violoncelliste amateur, qui aurait
suggéré à Schubert d'introduire des variations dans ce Lied. On peut retrouver des variations
sur des Lieder dans deux autres pièces de Schubert, La Jeune Fille et la Mort, ou la fantaisie
Wanderer. L'effectif instrumental est original : il comporte un piano, un violon, un alto, un
violoncelle et une contrebasse (et non pas un piano et un quatuor à cordes comprenant
deux violons). Dans Wanderer Septet, la clarinette basse et le sax soprano jouent à l’unisson
deux citations dont le célébrissime thème transformé en mode mineur.
FRANZ SCHUBERT
› Né à Vienne en 1797, douzième enfant d’une modeste mais chaleureuse famille, Schubert
intègre à onze ans le collège municipal. Il se nourrit des imposants modèles du XVIIIe siècle
classique, Haydn et Mozart, de Beethoven qui demeurera pour lui l’idéal inaccessible, mais
aussi des poètes et penseurs de l’époque, Goethe en tête. Être de contradictions, le solitaire
Schubert s’entoure d’un fidèle cercle d’amis musiciens et intellectuels auprès duquel il trouve un inconditionnel soutien face à l’indifférence d’une Vienne alors séduite par le style italien. Le groupe se retrouve lors des fameuses « Schubertiades », ces soirées amicales dont
Schubert est le centre névralgique et au cours desquelles il fait découvrir ses créations. Car
la créativité de Schubert est étonnante : il compose durant sa courte vie – trente-et-un ans plus de mille œuvres. Des opéras, des messes, des symphonies, des sonates, des quatuors et
quintettes (inoubliables Quintette D. 667 « La Truite » et Quatuor « La Jeune Fille et la
Mort »), mais aussi des centaines de lieder, genre méconnu auquel il offre de formidables
chefs-d’œuvre (« Le Chant des esprits sur les eaux », les cycles de « La Belle Meunière » et
du « Voyage d’hiver »). La révolution musicale de Schubert ne réside pas tant dans la forme
qu’il imprime à ses œuvres que dans sa façon singulière de les faire « chanter ». Naissent
ainsi sous sa plume des pièces marquées par un profond lyrisme, pétries de tendresse et
portant en filigrane la trace des blessures du musicien – échecs sentimentaux, absence de
reconnaissance du public… Le « Wanderer » succombe en 1828 à une fièvre typhoïde à
Vienne, au terme d’un voyage intérieur révélant une œuvre d’une incomparable puissance
consolatrice.
YVES ROUSSEAU
CONTREBASSE
COMPOSITIONS
› Après l’obtention d’un baccalauréat littéraire à Cherbourg, il entame à
l’Institut National des Langues Orientales des études de chinois qu’il
abandonne en 1982 pour commencer à l’âge de vingt-deux ans des
études musicales en intégrant la classe de contrebasse de Jacques
Cazauran au Conservatoire National de Région de Versailles. Il en sort
cinq ans plus tard avec un second prix et après de multiples expériences
en orchestre de chambre et symphonique, ainsi qu’après quelques incursions dans la musique baroque, contemporaine et électro-acoustique.
Parallèlement à l’étude de la basse classique, il s’inscrit pendant un an au
Centre d’Informations Musicales pour y apprendre les rudiments du jazz.
Il rencontre, au sein de l’Ensemble franco-allemand de Jazz, Jean-François Jenny-Clark qui
changera sensiblement sa perception musicale. 1987 marque le début d’une riche collaboration avec le vibraphoniste Franck Tortiller, avec lequel il initie de très nombreux projets jusqu'en 1999. Entre 1988 et 1993, il co-organise un festival de jazz à Flamanville, sur la côte normande. Entre 1990 et 1996, il enseigne la contrebasse au Centre d’Informations Musicales et
depuis 2002 est professeur au département Musiques Improvisées du CNR de Metz.
Il participe en 2001 à la musique de Laissez-Passer, long-métrage de Bertrand Tavernier et en
2002 à celle de Plus près du Paradis de Tonie Marshall.
Depuis 2004, il est régulièrement accueilli en résidence. À Nangis, il propose une série de
concerts, de créations et d'actions de sensibilisation des publics. C’est dans ce cadre qu’il
crée en 2007 avec son sextet le programme Poète, Vos Papiers !, travail réalisé autour de
poèmes de Léo Ferré dont le 2eme volet est créé en 2010 avant d’être enregistré par Le
Chant du Monde/Harmonbia Mundi. En 2009, au Centre des Arts d’Enghien les Bains, il crée
un nouveau répertoire intitulé Yarin qui réunit cinq musiciens français et turcs, dont le
joueur de ney, Kudsi Ergüner. En 2011, il mêle musique acoustique et numérique, chant et
comédie, danse et images avec la danseuse-chorégraphe Mié Coquempot, également en résidence à Enghein.
Il participe, selon sa propre volonté et en marge de ses projets personnels, à la vie de plusieurs orchestres pratiquant des musiques très différentes les unes des autres, aux confins
du jazz et des musiques improvisées, à l’image de sa collaboration avec l’Ensemble
Archimusic depuis 1993.
› web site
http://www.yvesrousseau.fr
XAVIER DESANDRE NAVARRE
PERCUSSIONS
› Il a étudié au Conservatoire d’Aix en Provence en 1975.
Puis, Sylvio de Santana Jr et la chef d’orchestre et musicologue brésilienne Nicia Ribas D’Avila lui ont enseigné l’art des percussions et rythmes
brésiliens, « entre ciel et terre ».
Il s’est ensuite tourné vers le jazz, les musiques cubaines, africaines, et
autres musiques traditionnelles, pour les inclure à des formes musicales
plus actuelles.
Ses collaborations l’ont conduit sur les scènes et festivals du monde
entier. De studio d’enregistrement en concerts avec orchestres symphoniques, petites formations, et en solo, il a coopéré avec des artistes français et internationaux de premier plan, tels Youn Sun Nah, Gil Evans, David Sanborn, Randy
Brecker, Charlie Haden & Liberation Orchestra, John Scofield, Michel Portal, Aldo Romano,
Tania Maria, Paolo Fresu, L’Orchestre National Jazz (ONJ), Jacky Terrasson, Bugge Wesseltoft,
Ulf Wakenius, Lars Danielsson, Niels Lan Doky, Nils Landgren, Laurent Cugny Big Band
Lumière, Manu Dibango, Jazz Baltica Ensemble, The Tokyo Symphonic Orchestra, Tivoli
Symphonic Orchestra, Les Rita Mitsouko, Julia Migenes, Juliette Gréco, Victoria Tolstoï,
Caecillie Norby, Gino Vanelli, Laurent Garnier….
Aussi à l’aise dans le registre acoustique et intimiste que dans la transe électro, il a toujours
pris le risque de découvrir de nouveaux territoires. L’enrichissement au fil du temps de son
langage lui permet de jouer des plus petits sifflets rapportés du bout du monde, aux percussions de toutes natures. Il exprime par son jeu et sa voix un langage musical passionné où
les percussions s’expriment pleinement.
Il participe à plus de 150 enregistrements de CD & musiques de films, dont il signe certaines partitions : Léon de Luc Besson et Manolete de Menno Meyies avec Penelope Cruz et Adrian Brody.
› web site
http://xavier.desandre.free.fr/Xavier_Desandre_Navarre/News.html
EDOUARD FERLET
PIANO
› Il étudie aux côtés des professeurs les plus prestigieux (Herb Pomeroy,
Hal Crook, Ed Tomassi, Ray Santisi, Ed Bedner…), obtient son diplôme de
Berklee College Of Music en JAZZ COMPOSITION et reçoit le prix du
meilleur pianiste de jazz de Berklee, le “Berklee jazz performance award”.
Dès son retour en France, il compose pour l’audiovisuel, rencontre très
vite les musiciens de jazz parisiens et joue dans les plus grands clubs de
l’époque comme "Le Petit Opportun", "La Villa", "Le Sunset", "Le Duc
des Lombards"," Le Hot Brass…" Rapidement il enregistre et auto-produit deux albums sous son nom : Escale et Zazimut avec les artistes
phares de la nouvelle génération du jazz européen : Médéric Collignon,
Christophe Monniot, Simon Spang-Hanssen, Claus Stotter, François Verly, Gary Brunton et
Gregor Hilbe.
En 1999, il rencontre Jean-Philippe Viret avec qui il va faire un long parcours : six albums, un
DVD, une victoire du Jazz 2011 dans la catégorie « Meilleur groupe de l’année ». En 2004, il
sort son album en piano solo Par tous les temps. En 2005, il s’associe avec Benjamin Gratton
pour fonder le label MÉLISSE et développe un travail de mutualisation à travers plusieurs
actions artistiques : productions discographique (treize albums), éditions musicales (documentaire, long métrage avec Nicolas Philibert), entrepreneur de spectacle (concert au New
Morning, Café de la Danse… ), théâtre (L’inattendu de Fabrice Melquiot au Théâtre des
Déchargeurs, Paris et au Firmin Gémier, Antony), spectacle musical (Le Mâle entendu avec
Nancy Huston), et des actions pédagogiques (2011 Conservatoire de colombes), résidence
d’essai (Cenquatre et Opéra de Lyon janv 2012). Le label est reconnu comme le fleuron du
jazz et lui permet d’enregistrer ses propres projets : L’Écharpe d’Iris 2007 et Filigrane 2009.
Edouard Ferlet travaille actuellement sur Upside Bac, un projet en piano solo des adaptations de l’œuvre de Bach accompagné des vidéos d’Axel Arno, prépare la sortie en livredisque, chez Actes-Sud, des lectures musicales et d’un conte musical Le Mâle entendu avec
l’écrivaine Nancy Huston.
Parallèlement il accompagne des chanteurs d’horizons très divers (Marc Murphy dans le jazz,
Manda Djin dans le gospel, Geoffrey Oryema dans la world musique, Lambert Wilson dans le
cabaret), prend en charge la direction musicale et les arrangements des spectacles de Julia
Migenes Alter Ego, Hollywood Diva, Migenes-Schubert et pratique le coaching au sein de l’association française de clarification.
RÉGIS HUBY
VIOLON
› Régis Huby est violoniste, improvisateur, compositeur, arrangeur et producteur. N’aimant pas les cloisonnements stylistiques, il multiplie des collaborations qui sont le fruit de rencontres entre des styles les plus divers,
du classique au post-rock en passant par des hymnes traditionnels.
L’expérimentation est son mot d’ordre dans sa quête d’une musique
“nouvelle”.
Il a joué avec Joachim Kühn, Louis Sclavis, Dominique Pifarély, Vincent
Courtois, Paul Rogers, Marc Ducret, Hugh Hopper, Noel Akchoté, George
Russel, Anouar Brahem, Bruno Chevillon, Bernard Subert, Jacky Molard,
Hélène Labarrière, Gianluigi Trovesi, Enrico Rava, Paolo Fresu, Markus
Stockhausen, Francesco Bearzatti, Olivier Benoit, Philippe Deschepper, François Raulin,
Benoit Delbecq, Michele Rabbia, Eric Watson, Yves Robert, Francis Lassus, Jean François
Vrod, François Merville, Laurent Dehors, Christof Lauer, Simon Goubert, David Chevalier,
Régïs Boulard, Catherine Delaunay, Eric Echampard, Antoine Hervé, Stefano Battaglia, Paolo
Damiani, Gianluca Petrella, Denis Colin, Pablo Cueco, Didier Petit, Ute Lemper, Lambert
Wilson, Hasse Poulsen, Yves Rousseau, Christophe Marguet, Jean Marc Larché, Sylvain
Thevenard, Serge Adam, Michael Lewis, Chris Bates, jt Bates, Stéphan Oliva, Ben Monder,
Denis Badault, Sébastien Boisseau, Nicolas Larmignat, Jean-Marc Foltz, Claude Tchamitchian,
Manu Codjia, Andy Emler, François Verly, François Thuillier, Guillaume Orti, Thomas de
Pourquery, Médéric Collignon, Guillaume Seguron, Roland Pinsard, Edouard Ferlet, Guillaume
Roy, Alain Grange, Irène Lecoq…
JEAN-MARC LARCHÉ
SAXOPHONES
› Jean-Marc Larché sort diplômé du C.N.R. de Besançon en 1981 et du
C.N.S.M. de Paris en 1984 où il reçoit le premier prix de saxophone à
l’unanimité. Depuis, il n'a eu de cesse d'arpenter les territoires du jazz,
des musiques du monde, de la musique contemporaine, façonnant ainsi
son univers musical aux côtés de musiciens comme Martial Solal,
François Couturier, Richard Galliano, Anouar Brahem, Orchestre National
de Jazz, Lambert Wilson, Palle Danielsson, Jon Christensen, Anja Lechner,
François Méchali, Jean-Louis Matinier, Régis Huby, Christophe Marguet,
Yves Rousseau, Michel Edelin, Jean-Paul Célea, Gian-Luigi Trovesi…
Il joue essentiellement dans les formartions suivantes : trio François
Couturier et Jean-Louis Matinier, quartet Fées et Gestes d'Yves Rousseau (avec Régis Huby et
Christophe Marguet), quartet de Christian Lété et François Méchali (avec Emmanuel Codjia),
en trio avec Michel Godard et Jean-Luc Cappozzo…
› Discographie sélective :
Nostalghia : Song for Tarkovsky (ECM 2006)
Charméditerranéen O.N.J Damiani (ECM 2002)
Khomsa Anouar Brahem (ECM 1995)
Poête, vos papiers ! Yves Rousseau (Le chant du monde 2008)
Nuit Américaine Lambert Wilson (Le chant du monde 2005)
Sarsara Yves Rousseau (Le chant du monde 2004)
THIERRY PÉALA
CHANT ET TEXTES
› Après une carrière de comédien, Thierry Péala retourne à ses premières
amours : Le jazz vocal... Ses débuts seront surtout marqués par sa rencontre, en 1989, avec Michel Graillier, pianiste privilégié de Chet Baker.
De cette complicité, qui durera trois ans, naîtra pour le jeune chanteur la
conviction d'aller vers une musique acoustique, résolument intimiste et
généreuse, privilégiant toujours l'espace et l'émotion. Une démarche qui
séduira très vite des grands noms du jazz, reconnaissant en lui le talent
d'un vocaliste rare.
Ainsi, Gus Nemeth, contrebassiste de Keith Jarrett et Bob de Meo à la
batterie rejoindront le duo pour former le 1er Thierry Péala Quartet. Puis,
Thierry Péala jouera successivement avec des musiciens de jazz de renom : Mickael Silva
(batteur de Sammy Davis Jr), Georges Brown (batteur de Wes Montgomery et Archie Shepp),
Eddie Goldstein, AI Levitt, Art Lewis, Bernard Maury...
En 1992, il remporte le Prix Spécial du Jury au Festival Jazz Vocal de Crest et commence à
enseigner dans différentes écoles CIM, ACEM, ARIAM. En 1994, il part pour New York où il
joue au Water Club avec le pianiste Don Salvador, ainsi qu'au Via Brasil avec Portinho,
batteur de Tania Maria. Il enregistre là-bas pour le contrebassiste Rogerio Botter Maïo,
l'album Crescendo /Gero Music, NYC 1996.
Deux ans plus tard, il participe au workshop de Banff au Canada, dirigé par Kenny Wheeler,
Jim Hall et Norma Winstone. C'est alors une véritable révélation qui sera décisive pour la
suite de toute son évolution musicale.
En 1997, Dreyfus Jazz, qui a voulu ressusciter l'esprit des grands groupes vocaux, fait appel à
lui pour chanter au sein de "6 1/2" et enregistrer le CD New York Paris -Nice avec le "Dédé"
Ceccarelli Trio. Y apparaissent des invités prestigieux : Bireli Lagrène, Flavio Boltro, Stephano
di Batista, Henri Salvador, Richard Galliano, Toots Thielemans,Steve Grossman, Didier
Lockwood. Depuis son retour du Canada, plusieurs projets prennent corps entre les enregistrements de INNER TRACES, A Kenny Wheeler SongBook (2001) et de New Edge
Péala/Beuf/Angelini (2007/2008)...
2010 voit naître MOVE IS un projet avec le multi-anchiste Francesco Bearzatti et le fidèle
compagnon de route Bruno Angelini et 2011 marque le retour de Thierry Péala sur scène
comme perfomer sur le spectacle Girouette et pisse-vinaigre d’Alain Blondel et Sito Cavé.
PIERRE-FRANÇOIS ROUSSILLON
CLARINETTE ET
CLARINETTE BASSE
› Après un baccalauréat littéraire, un premier apprentissage du saxophone
avant qu’il ne se tourne vers la clarinette, puis des études supérieures de
musique récompensées notamment par une Licence de concertiste et
une licence de musique de chambre de l’École Normale de Musique de
Paris, Pierre-François Roussillon conduit de 1980 à 2000 une carrière de
clarinettiste principalement axée sur la musique de chambre.
Il fonde l’« Ensemble Concordia » et le « Trio à vent de Paris », deux
formations composées de solistes de l’Orchestre de Paris, de l’Orchestre
National de France et de l’Ensemble Intercontemporain. Se faisant
l’interprète du grand répertoire dédié à son instrument (Quintettes pour clarinette et cordes
de Mozart, Weber, Brahms, Reger… Septuor de Beethoven, Octuor de Schubert…), il se produit à maintes reprises en France : festivals, Scènes Nationales, Scènes conventionnées,
Théâtres de ville, mais aussi à l’Auditorium du Musée d’Orsay ou bien encore au Théâtre
Musical du Châtelet où il donne à entendre la « première » française du quintette pour clarinette et cordes du compositeur Isang Yun. Il effectue également de nombreuses tournées à
l’étranger : Espagne, Italie, Chypre, Maroc, Royaume-Uni (festival de Canterbury), Allemagne,
Canada (festival de Lanaudière et Domaine Forget), Afrique orientale, République Tchèque,
Turquie (festival international d’Istanbul)…
Parallèlement, il enseigne la clarinette et le saxophone au conservatoire de Montereau en
Seine-et-Marne et participe en tant que musicien à plusieurs créations théâtrales parmi
lesquelles : Molly chante Bloom (Festival d’Avignon off, Comédie de Reims-CDN, Théâtre des
Deux Rives-CDR-Rouen, …) et « Confidences pour clarinette » (Théâtre de la Gaîté
Montparnasse).
Souhaitant élargir son champ d’action et cultiver sa passion pour d’autres arts vivants tels
que le théâtre ou la danse, il décide en 1999 d’orienter son parcours diversement en prenant
la tête de structures culturelles afin de mener ses propres projets pluridisciplinaires dans un
cadre institutionnel.
Il dirigera ainsi le Trident, Scène Nationale de Cherbourg-Octeville, puis l’historique Maison
de la Culture de Bourges avant de poser en 2011 ses valises au Théâtre 71, Scène Nationale
de Malakoff.
Sur le plan musical, désireux d’arpenter d’autres territoires et d’autres langages, il développe
conjointement une nouvelle activité tournée vers le jazz et les musiques improvisées. Il choisit alors la clarinette basse et le saxophone ténor pour les explorer.
ÉCLAIRAGES AUTOUR DE
WANDERER SEPTET
Notre théâtre et notre saison se construisent autour de spectacles qui questionnent le monde
d’aujourd’hui et interrogent l’humain. Ce théâtre que nous voulons engagé et sensible va au-delà
des seules représentations ; c’est aussi un lieu vivant, bruissant d’échanges et de réflexions, en
résonance avec d’autres formes d’arts et de pensées. Nous vous proposons ainsi de nombreux
rendez-vous : les “Éclairages” où ateliers, rencontres, promenades, expositions et films font écho
aux spectacles de la saison. Les Éclairages sont autant d’opportunités pour prendre le temps de
débattre, d’approfondir ses connaissances, de se divertir ou de poser un regard nouveau sur un
auteur, une œuvre, une pratique artistique, une culture. ils sont imaginés au foyer-bar, au cinéma
mais aussi hors les murs en collaboration avec de nombreux partenaires.
› les Éclairages étant établis longtemps à l’avance, ils sont susceptibles d’évoluer en cours
de saison, retrouvez tous les détails des Éclairages sur www.theatre71.com.
ÉCLAIRAGE › PROMENADE
VIRGULES MUSICALES
› mar 12 nov, 20h à la Maison des Arts de Malakoff
Yves Rousseau et Eleonor Agritt font dialoguer la contrebasse et la voix dans un duo singulier qui
au fil de la saison s’installera dans la ville, les quartiers, les halls d’immeubles et jardins de
Malakoff. Ensemble, ils ouvrent quelques pages des poètes contemporains qui nous aident à
mieux vivre. Pour inaugurer ce parcours musical, le duo consacre un hommage à un de nos
auteurs de théâtre les plus en vogue, Fabrice Melquiot (Frankenstein) avec notamment son
premier recueil de poèmes Veux-tu ?
› mar 12 nov, 20h à la Maison des Arts, av. du 12 Février 1934, Malakoff | entrée libre sur
réservation
› toutes les autres dates du parcours prochainement sur theatre71.com
ÉCLAIRAGE › EXPOSITION
TÉMOIGNAGE DE RÉSIDENCE
› 15 mai › 23 juin au foyer-bar aux heures d’ouverture du théâtre
Pour la troisième saison consécutive, le Photo Club de Malakoff témoigne en images des coulisses du travail d’un artiste invité au Théâtre 71. Après Yves Beaunesne pour la création théâtrale
Pionniers à Ingoldstadt et Hervé Robbe pour la création chorégraphique Slogans, il se met au
diapason d’Yves Rousseau, contrebassiste et compositeur, et suit le musicien dans ses répétitions
de Wanderer Septet, ses différentes virgules musicales mais aussi lors des nombreuses actions
qu’il mènera auprès d’un large public sur le territoire local au fil de sa résidence annuelle.
› vernissage de l’exposition jeu 15 mai, 19h | entrée libre sur réservation
ÉCLAIRAGE › CINÉMA
CARTE BLANCHE YVES ROUSSEAU - BIRD DE CLINT EASTWOOD
› jeu 10 avril, 20h au cinéma Marcel Pagnol
Les films ayant le jazz pour compagnon sonore sont légion, mais Bird de Clint Eastwood en fait
un héros dans un biopic qui rend hommage à l’immense Charlie Parker, dit « Yardbird »,
inventeur du be-bop dans les célèbres jam sessions des clubs de Harlem et de la 52ème rue de
New York. Yves Rousseau dédie sa carte blanche à la créativité de la « musique noire » et au
jazzman visionnaire, musicien accompli qui éleva le saxophone à un niveau d’expression inédit.
Film maîtrisé de bout en bout, le chef-d’œuvre d’Eastwood offre au cinéma l’intensité du génie
de Parker avec ses solos originaux et le désespoir d’un personnage énigmatique à la vie marquée
par des drames personnels. Il révèle aussi le talent hors norme de Forest Whitaker, justement
récompensé par le prix d’interprétation du Festival de Cannes en 1988. La projection sera suivie
d’une rencontre avec le compositeur et contrebassiste, Yves Rousseau.
› cinéma Marcel Pagnol, 17 rue Béranger, Malakoff
› 5,10 € tarif non adhérent et 4,10 € tarif adhérent
ACCÈS
La salle du théâtre est accessible aux personnes à mobilité réduite. Pour mieux vous accueillir
et faciliter votre placement, pensez à réserver 48h au plus tard avant la date choisie et à vous
signaler à l’accueil lors de votre venue.
métro 10 min de Montparnasse, ligne 13 station Malakoff-Plateau de Vanves
(à 3 min à pied du théâtre)
bus 126 de la Porte d’Orléans – arrêt Gabriel Péri-André Coin
bus 191 de la Porte de Vanves – Gabriel Péri-André Coin
vélib à la sortie du métro Malakoff-Plateau de Vanves - face au théâtre rue Jean Jaurès
voiture périphérique porte Brancion puis direction Malakoff centre ville
parking VINCI rue Gabriel Crié, entre le théâtre et la Poste
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Ouvert avant et après les représentations, on peut y boire un verre et y déguster tartines, petits
plats et desserts aux saveurs inspirées et cuisinés maison. Un endroit convivial
où retrouver ses amis, les équipes artistiques et l’équipe du théâtre, assister aux brunchs,
aux Jazzamalak !, à certains éclairages autour des spectacles et aux goûters ludiques MIAM !
Miam ! des dimanches de représentations jeune public
› si vous êtes nombreux, n’hésitez pas à réserver – Émilie Baboz 06 09 59 83 04
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