Bulletin janvier 2010
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Bulletin janvier 2010
Ville et Commerce L’art de l’harmonie commerciale urbaine durable - Janvier 2010 L’industrie du magasin à escompte Les magasins à rayons représentent 10 % des ventes au détail canadiennes. Saviez-vous que … C’est en 1949 qu’est apparu le premier centre commercial au Canada. Il s’agit du centre commercial Norgate, situé sur le boulevard Décarie à SaintLaurent. C’est un modeste centre communautaire, en forme de L. Le concept d’unir des commerces et de les ancrer par un générateur (Zellers à l’époque), fait son apparition. C’est l’oeuvre de l’architecte canadien d’origine roumaine Mac Kalman qui a aussi conçu le premier centre commercial d’Ottawa, le Westgate Mall. Le premier centre commercial couvert a été construit l’année suivante en 1950 à Vancouver Ouest. C’est le Park Royal Shopping Center. Monsieur Kalman a réalisé plus de 1100 bâtiments toujours avec le souci d’efficience qui le caractérise. Il est décédé à l’âge de 103 ans le 27 novembre 2009. Un magasin à escompte est un type de magasin à rayons qui vend des produits à prix plus bas que ceux demandés par des commerces traditionnels. Magasins à rayons et autres magasins à marchandises générales (ventes en M$) Non chaînes 9.459 7. Magasins de liquidation Les commerces de ce secteur représentent environ 1,5 % des ventes au détail totales américaines, soit 66,5 milliards $US. Franchises 2.507 Événements Indépendant 0.314 8. Marché aux puces 6.638 9. Vente trottoir 40.688 10. Encan public Les informations sur le secteur canadien des magasins à e s co m pt e demeurent encore difficiles à cerner. En effet, les données des magasins à escompte sont incorporées à celles des grands magasins. Les ventes des magasins à rayons représentent environ 10 % des ventes totales du commerce de détail. La marge bénéficiaire moyenne est de 2,86 %. Une étude canadienne 1 réalisée en 2003 montre les résultats suivants sur la structure des revenus de cette catégorie. Chaînes Non classifié Total 31.229 5. Factoreries 6. Magasins de usagés (friperies, main) produits seconde 11. Vente de garage Voici une catégorisation des composantes de l’industrie des magasins à escompte. Grandes surfaces 1. Magasin à rayons à marchandises générales (Walmart, Zellers, Hart, Rossy) Internet 12. Sites de produits à escompte (Gilt.com, RueLaLa.com, HauteLook.com) 13. Sites d’écoulement de produits (Chli.ca, overstockdistribution.com) 2. Club entrepôt (Costco) ___________________ 3. Magasin d’alimentation (Maxi, Super C) Note 1. Jacobson Consulting pour Industrie Canada http:// www.ic.gc.ca/eic/site/retrac o m d e . n s f / e n g / h_qn00134.html Boutiques 4. Magasins à marchandises générales (Tigre Géant, Korvette, Dollarama, magasins à 1$) Le consommateur Le concept de magasin à escompte, apparu depuis les années 1960, offre au consommateur une variété de produits qui vise à satisfaire le critère de valeur optimale. Il y a plusieurs conditions économiques qui favorisent ce secteur : la hausse du prix de l’essence, l’inflation, la précarité et la fragilité d’emploi, un revenu de pension fixe, une dépendance des revenus issus de transferts gouvernementaux, une économie incertaine et d’autres encore. Selon une étude de Nielsen Homescan Panel (US), les magasins à 1$ ont accru leur pénétration de marché auprès de toutes les classes de revenus, passant de 45 % en 1997 à 64 % en 2008. Ce secteur pose un dilemme pour la gestion de la marque qui se voit réduite à sa plus simple expression : le prix. Or, en marketing, lorsqu’on se distingue uniquement par le prix, c’est qu’il n’existe plus aucun bénéfice différenciateur aux yeux du client. Mais pour le gestionnaire de l’armature commerciale, l’enjeu demeure celui de la localisation. La création d’une thématique style de vie au centre-ville devrait-elle tolérer des magasins à escompte comme voisins ? Déjà, le concept de micro urbanisme commence à émerger pour baliser les usages pertinents et complémentaires tout en évitant les parasites. Il faudrait peut-être bénéficier de l’opinion du consommateur à ce sujet ! Janvier 2010 Ville et Commerce L’étalement commercial « L’ennui avec les choses d’autrefois, c’est qu’elles se vendent au prix d’aujourd’hui. » Malcolm Forbes Colloques et événements Le site d’Industrie Canada publie les événements en commerce de détail à venir pour l’année 2010 (http:// www.ic.gc.ca/eic/site/retracomde.nsf/fra/ h_qn00006.html). De plus, la ville de Drummondville tient aussi son colloque de commerce de détail en février 2010 (http:// www.ccid.qc.ca). Robert Bruegman, dans son ouvrage intitulé Sprawl le définit ainsi : Développement urbain de faible densité, éparpillé, sans plan d’ensemble à grande échelle ou régional. Jane Jacobs réfère au phénomène de l’étalement urbain en tant que micro destination (un magasin) par rapport à une macro destination (centre-ville). Un autre auteur décrira le concept comme une économie de rampe d’autoroute. Si les causes de l’étalement urbain sont nombreuses et parfois culturelles, certains facteurs peuvent expliquer partiellement le phénomène. Le prix des terrains est probablement le facteur le plus important favorisant l’étalement commercial. Les magasins de tapis et tuiles, de meubles et les entrepôts de produits de quincaillerie par exemple, ont tous des besoins substantiels en superficie. Leur éloignement du centre des affaires est compensé par leur pouvoir d’attraction. D’ailleurs, les grandes surfaces sont souvent perçues comme des générateurs d’étalement commercial à cause de leur formule d’affaires. Voilà qui expliquerait alors la création du village commercial qui rassemble plusieurs grandes surfaces. Au Québec, l’étalement commercial ne peut se comparer à celui de l’Ontario ou des États-Unis. En effet, la présence de la Commission de protection du territoire agricole limite les débordements commerciaux sur les terres agricoles. Il serait alors plus juste de parler de décentralisation urbaine, au même titre que le développement du centre commercial dans les années 1970 qui s’installait aux limites de la ville. Pour le gestionnaire de l ’ a r m a t u r e commerciale urbaine, l’enjeu demeure celui de l’harmonie commerciale. En effet, il s’agit d’absorber les nouvelles superficies dans la mesure où elles créent un effet net positif sur la structure urbaine. La détermination de cet effet net positif fait encore l’objet d’études. Il existe une riche réglementation chez nos voisins du Sud, mais elle demeure encore assez limitée au Québec. Concept illustré : Composantes du commerce Le commissaire au commerce est appelé à offrir des services conseil au détaillant. Pierre Laflamme Président Demarcom inc. 89, Promenade Riverside Saint-Lambert, Qc J4R 1A3 T 450.672.1101 C 514.918.7472 E [email protected] Site Web : demarcom.ca Ici, l’on retrouve les éléments importants d’un diagnostic de performance de marché. Chaque case comprend d’autres éléments non illustrés. Par exemple, la politique de service client comprend la formation des employés, la gestion des plaintes, la politique d’échange, celle des commandes et autres. L’image n’est pas une composante. Elle est le reflet de la perception des éléments du commerce par le client. Demarcom améliore le pouvoir d’attraction de l’entreprise auprès de ses clients et de ses publics cibles. Le projet d’entreprise de Demarcom consiste à soutenir les entreprises et les organisations qui cherchent à solutionner des enjeux marketing.