Bww standard normal.dot (D) - Comité suisse des barrages
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Schweizerisches Talsperrenkomitee Comitato Svizzero delle Dighe Comité Suisse des Barrages Swiss Committee on Dams FACHTAGUNG JOURNÉES D‘ÉTUDE Talsperren im heutigen Umfeld Barrages dans le contexte actuel 23. / 24. Juni 2005, Interlaken 23 et 24 juin 2005, à Interlaken Zusammenfassung der Vorträge Résumés des conférences __________________________________________________________________________________________________________ Schweizerisches Talsperrenkomitee Comité suisse des barrages Comitato svizzero delle dighe Swiss Committee on Dams Fachtagung / Journées d’étude 23. + 24. 6. 2005 Interlaken Barrages dans le contexte actuel Conséquences du changement climatique, Comportement et réhabilitation de barrages Dr Georges R. Darbre, Section Barrages, Office fédéral des eaux et de la géologie, 2501 Bienne Président du Groupe de travail pour l’observation des barrages Résumé Contexte Le contexte actuel est influencé par de constantes évolutions et transformations, qu’elles soient d’ordre naturel, technique, climatique, énergétique, économique ou politique. Le Groupe de travail pour l’observation des barrages du Comité suisse des barrages a décidé de dédier les journées 2005 à ce thème. Une vision qui allie nature, technique et énergie s’est alors imposée comme point de rencontre : KWO plus. Exploitation, renouvellement et extension des ouvrages des KWO KWO plus représente un investissement de 1.2 milliards de francs sur 15 ans, une augmentation du volume de retenue du lac du Grimsel de 75 millions de mètres cubes, un rehaussement des barrages de Spitallamm et de Seeuferegg de 23 mètres, ainsi que l’assainissement et l’extension de conduites et centrales. Ce projet a pour but une meilleure utilisation du potentiel hydroélectrique de la région du Grimsel et s’inscrit directement dans le thème de nos journées puisqu’il découle du contexte économique et énergétique actuel. Nous nous réjouissons de la présentation du projet KWO plus par MM. Biasiutti et Fankhauser en fin de journée et de l’opportunité qui nous est donnée de visiter le site. Changement du climat, influences sur les barrages Le changement, c’est aussi celui du climat avec son impact sur la vie des glaciers. Toute modification peut affecter les eaux captées, entraîner des chutes de glace, mettre à jour des zones instables, provoquer des ruptures de lacs morainiques. Ces aspects, et leurs impacts sur les barrages, feront l’objet des conférences de MM. Martin Funk, Philipp Teysseire et Richard Kuntner dans un premier bloc de conférences. Comportement des digues et leurs environs Dans un bloc consacré au comportement des digues et de leurs environs, il sera traité d’autres changements liés aux variations naturelles des sites. Déformations d’appui, sédimentation, glissements, infiltrations sont autant de phénomènes qui peuvent apparaître dans la vie d’un ouvrage. Ces aspects seront traités par MM. Daniel Collomb, Bastian Otto et Thomas Schenk. Réhabilitation de barrages Le contexte actuel, c’est également la réhabilitation de barrages. Qu’elle soit motivée par une modification des débits résiduels, un déficit de sécurité ou un simple vieillissement, une réhabilitation reste une entreprise techniquement complexe. MM. Felix Hansmann, Walter Amberg et Theodor Sonderegger présenteront de tels projets. ______________________________________________________________________________________________ Schweizerisches Talsperrenkomitee Comité suisse des barrages Comitato svizzero delle dighe Swiss Committee on Dams Fachtagung / Journées d’étude 23. + 24. 6. 2005 Interlaken Contexte politique Dans ce contexte changeant, un élément reste au centre de nos préoccupations : celui de la sécurité. Il n’est plus nécessaire de présenter ici le concept de sécurité pour nos ouvrages d’accumulation avec ses piliers de la sécurité structurale, de la surveillance et de l’entretien ainsi que de la stratégie en cas d’urgence. Il est par contre opportun de fournir quelques informations sur deux projets politiques qui affecteront la manière dont cette sécurité sera assurée dans le futur au niveau des procédures. Réorganisation de la surveillance de la sécurité : Le projet de réorganisation de la surveillance de la sécurité résulte de la volonté politique de réduire les coûts de fonctionnement de l’administration et de clarifier les responsabilités de chacun des intervenants. Il en résulte les objectifs suivants : L‘État ne prend en charge que les tâches qui ne peuvent raisonnablement pas être déléguées; Les responsabilités des différents acteurs sont clairement définies; Les vérifications de la sécurité se déroulent selon des procédures établies à des coûts supportables; Les tâches de sécurité sont, au sein de l’administration, traitées de manière indépendante à celles de soutien. Deux projets de lois ont été préparés dans ce sens, un sur la réorganisation de la surveillance de la sécurité et l’autre sur les ouvrages d’accumulation. Le changement le plus important concerne les plus petits ouvrages d’accumulation, qui retourneraient sous la surveillance de la Confédération. Des organes indépendants accrédités seraient par ailleurs chargés d’évaluer les rapports de sécurité de ces ouvrages. Il est prévu de soumettre ces projets de loi au parlement cet automne. Réorganisation de l’administration : Le projet de réorganisation de l’administration fédérale prévoit une redistribution des tâches actuellement traitées par les offices de l’environnement, des forêts et du paysage, de l’énergie, et des eaux et de la géologie. Seuls 2 offices devraient renaître de leurs cendres. La Section barrages de l’OFEG est évidemment concernée par cette réorganisation, sans que cela n’affecte ni n’affectera ses tâches et la manière de les assumer. ______________________________________________________________________________________________ Schweizerisches Talsperrenkomitee Comité suisse des barrages Comitato svizzero delle dighe Swiss Committee on Dams Fachtagung / Journées d’étude 23. + 24. 6. 2005 Interlaken Glaziologie und Talsperren Glaciologie et barrages Prof. Dr. Martin Funk, VAW, ETH-Zentrum, 8092 Zürich Zusammenfassung Bei Projektierung, Bau und Betrieb von Wasserkraftanlagen in vergletscherten Einzugsgebieten können Gletscher eine wichtige Rolle spielen. Weil sich Gletscher mit der Zeit bekanntlich in ihrer Ausdehnung verändern, ist vor allem in der Projektierungsphase auf glaziologische Einflüsse zu achten. So können Gletscherschwankungen wasserwirtschaftliche- und betriebliche Konsequenzen haben. In gewissen Fällen können Gletscherveränderungen den Stauraum, die Gefahr von Eisstürzen in den Stausee oder den Wasserhaushalt beeinflussen. Anhand von ausgewählten Beispielen aus der Schweiz werden für die bekannten Probleme die relevanten glaziologischen Prozesse erläutert und Lösungsmöglichkeiten aufgezeigt. Weiter wird im Vortrag auf Perspektiven für die Zukunft eingegangen. ______________________________________________________________________________________________ Schweizerisches Talsperrenkomitee Comité suisse des barrages Comitato svizzero delle dighe Swiss Committee on Dams Fachtagung / Journées d’étude 23. + 24. 6. 2005 Interlaken Ausbrüche von Gletscher(vorland)seen, Diskussion anhand von Fallbeispielen Rupture de lacs glaciaires: Discussion de cas pratiques Philipp Teysseire, Dr. Richard Kuntner, Teysseire & Candolfi AG, Terbinerstrasse 18, 3930 Visp, Zusammenfassung Gletscher sind ein faszinierender Teil der Natur, jedoch stellen sie für Menschen und Infrastrukturanlagen insbesondere auch Talsperren immer wieder eine Gefahr dar. Neben Gletscherabbrüchen und durch den Gletscherschwund offen gelegten instabilen Hängen kann auch von Gletscherhochwassern eine grosse Gefahr ausgehen. Gletscherhochwasser entstehen durch ein plötzliches Entleeren von im oder am Rande von Gletschern gelegenen Schmelzwasser-Reservoiren. Dabei werden durch die Wassermassen meist auch grosse Mengen an Lockergestein mobilisiert, die dann in Form von Murgängen ins Tal fliessen. Während Wasserreservoire im Gletscher nur schwer erkennbar sind lassen sich Seen auf oder neben den Gletschern auch in sehr unwegsamem Gelände mit Fernerkundung erkennen und teilweise auch überwachen. Zusammen mit gezielten baulichen Massnahmen lässt sich damit das Risiko von Gletscherseeausbrüchen beherrschen. In diesem Vortrag wird anhand von drei Fallbeispielen aufgezeigt, in welcher Form sich Gletscherseeausbrüche manifestieren können, welche Gefährdung von Ihnen ausgeht und mit welchen Massnahmen das Risiko beherrscht werden kann. Der erste See, der Sirvoltesee liegt in der Nähe der Simplonpasshöhe auf rund 2400m.ü.M. Er wird vor allem durch kleine Gletscher und Firnfelder gespiesen und durch eine aus der letzten Eiszeit stammende Moräne zurückgehalten. Anlässlich der Unwetter von 1993 brach der See aus und erodierte eine grosse Bresche in die Moräne. Das mobilisierte Material wurde grösstenteils in unterliegenden flachen Geländekammern abgelagert und es wurden keine Personen- und kaum Sachschäden verzeichnet. Anders sieht es beim Weingartensee einem Gletscherzungensee oberhalb von Täsch aus. Durch die starke Schneeschmelze kam es im Jahre 2001 zu einem Überlaufen des Sees und einer Mobilisierung von instabilem Material im Bereich des Sees. Dieser Murgang im Gerinne des Täschbachs führte in Täsch zu beträchtlichen Schäden. In der Folge wurde ein Hochwasserschutzkonzept erarbeitet welches den Bau verschiedener Leitdämme vorsieht mit dem allfällige Murgänge in Ablagerungsräume umgeleitet werden können. Im Bereich des Grubensees oberhalb von Saas Balen haben sich mehrere Seen gebildet, die vor und am Rande des Grubengletschers und auf dem neben dem Grubengletscher verlaufenden Blockgletscher liegen. Zwei Ausbrüche des neben dem Gletscher liegenden Sees in den Jahren 1968 und 1970 verursachten in Saas Balen beträchtliche Schäden. In der Folge wurden verschiedene bauliche Schutzmassnahmen realisiert. Im Laufe der späten 80er und frühen 90er Jahre nahmen die Seen wegen des starken Gletscherschwundes stark zu, sodass die Sicherheit durch die bereits realisierten Massnahmen nicht mehr gewährleistet werden konnte. Daher wurden nach detaillierten Studien weitere bauliche Massnahmen realisiert und ein Beobachtungskonzept aufgebaut, das eine ständige Überwachung der Entwicklung sicherstellt. ______________________________________________________________________________________________ Schweizerisches Talsperrenkomitee Comité suisse des barrages Comitato svizzero delle dighe Swiss Committee on Dams Fachtagung / Journées d’étude 23. + 24. 6. 2005 Interlaken Digue d'Arnon : sécurité de l’ouvrage à garantir dans un contexte géotechnique sensible Der Damm von Arnon - Stabilität die unter empfindlichen geotechnischen Bedingungen zu garantieren Daniel Collomb, Bonnard & Gardel Ingénieurs-conseils SA, Lausanne Résumé L'aménagement hydroélectrique d'Arnon-Diableret appartient à la Romande Energie. Il exploite les ressources hydrauliques des bassins d'alimentation d'Arnon (7,1 km2) et d'Ayerne (4,1 km2). La digue d'Arnon est un ouvrage en terre de 18 m de hauteur maximale réalisé entre 1954 et 1957 avec des grès et des schistes des flyschs du Niesen extraits des alentours. L’accumulation correspondante a une capacité d'environ 10 millions de m3. L'eau du lac est amenée à la centrale des Diablerets par une galerie en pression et une conduite forcée. Sa chute nette est de 340 m pour un débit de 1,75 m3/s. Le comportement de l’ouvrage et de ses rives est suivi régulièrement depuis 1957, date de mise en eau. Les principales mesures réalisées concernent le déplacement des repères de triangulation et de nivellement ainsi que la percolation d’eau dans le corps de digue en fonction du niveau de la retenue et de l’hydrologie (piézomètres, turbidité, conductibilité, débit du filtre et débit d’une petite source sur le parement aval de la digue). Il a été constaté rapidement des mouvements de terrain au droit de tous les repères installés en 1957. Afin de mieux contrôler le phénomène, le dispositif d'auscultation a été renforcé à partir de 1988 par la mise en place d’inclinomètres dans les zones en glissement et de nouveaux repères plus ou moins éloignés de la digue et de ses ouvrages annexes. La recherche de points fixes a conduit à s’éloigner toujours plus de la digue jusqu’à la mise en place en 1996 de points de mesures GPS sur les crêtes à quelque 1,5 km de part et d’autre de la retenue. Ce dispositif a été complété en 2003 par trois extensomètres dans le corps de digue et par un nouveau point GPS. Toutes les mesures réalisées à ce jour confirment l'instabilité des deux rives et, dans une moindre mesure, celle de la digue elle-même, de l'évacuateur de crue et de la quasi totalité du périmètre d’observation (aucun des points GPS mis en place ne s’avère rigoureusement fixe). En revanche, le comportement hydraulique de la digue est tout à fait satisfaisant. Le glissement le plus actif est situé en rive gauche. Il correspond à une vitesse moyenne de la masse glissée de 6 à 8 mm/an aux environs de la digue. Il affecte directement la tour déversoir qui se déplace lentement et tend à basculer vers la retenue. Le glissement rive droite est moins actif. Il correspond à une vitesse d'environ 3 à 4 mm/an. La cinématique des deux glissements entraîne entre autres la compression longitudinale de la digue avec pour corollaire des zones en extension verticale dans le corps de digue. Le risque de fracturation hydraulique correspondant à cette situation nécessite un suivi attentif des percolations d'eau dans le corps de digue (zones humides sur le parement aval, piézomètres, turbidité, conductibilité et débit du filtre). Au titre des dégradations et/ou des instabilités locales observées à ce jour en rapport avec les glissements qui affectent l’ouvrage et ses environs, on peut citer la rotation lente mais constante de la tour déversoir et la dégradation des joints de la galerie d'évacuateur de crue. A noter également qu’un glissement superficiel est survenu en 1994. Il a nécessité la réalisation d'importants travaux de drainage sur le versant gauche. En définitive, quand bien même la digue d'Arnon est un ouvrage modeste, son environnement géotechnique nécessite un suivi régulier et minutieux de son comportement et de celui de ses alentours. ______________________________________________________________________________________________ Schweizerisches Talsperrenkomitee Comité suisse des barrages Comitato svizzero delle dighe Swiss Committee on Dams Fachtagung / Journées d’étude 23. + 24. 6. 2005 Interlaken Geohydraulische Phänomene in der Fundation des Rhodannenberg Erddammes Phénomènes hydrogéologiques dans la fondation de la digue de Rhodannenberg Dr. Bastian Otto, Nordostschweizerische Kraftwerke AG, Postfach, 5401 Baden Zusammenfassung Unterhalb des Staudammes Rhodannenberg, welcher den Klöntaler See abschliesst, fallen seit der Erstellung des Dammes im Jahr 1909 beträchtliche Sickerwassermengen von bis zu 550 Liter pro Sekunde bei Vollstau an. Erkundungen dieses Phänomens und Versuche, die Sickerwassermengen zu reduzieren, wurden in den vergangenen fast hundert Jahren verschiedentlich durchgeführt. Als letzte dieser Kampagnen wurden in den Jahren 2002 bis 2004 umfangreiche hydrogeologische Abklärungen zur detaillierten Erkundung der Sickerwasserverhältnisse durchgeführt. Mittels Bodentemperaturmessungen zur thermischen Leckortung, Tracerversuchen und hydraulischen Bohrlochversuchen konnte ein konzeptionelles hydrogeologisches Modell erstellt und mit Messungen untermauert werden. Die Ergebnisse dieser 2 Jahre dauernden Messkampagne, in welcher die Temperaturen im Erddamm und dessen Fundation in einer sehr grossen zeitlichen wie örtlichen Dichte gemessen wurden, werden im Vortrag vorgestellt und das daraus abgeleitete Modell erläutert. ______________________________________________________________________________________________ Schweizerisches Talsperrenkomitee Comité suisse des barrages Comitato svizzero delle dighe Swiss Committee on Dams Fachtagung / Journées d’étude 23. + 24. 6. 2005 Interlaken Staudamm Godey und seine Umwelt Digue de Godey et son environnement Thomas Schenk, Electrowatt-Ekono AG, Hardturmstrasse 161, Postfach, 8037 Zürich Zusammenfassung Die Gesellschaft Lizerne et Morge S.A. wurde 1957 gegründet und hat ihr Kraftwerk 1960 in Betrieb nehmen können. Das Werk nutzt das Wasser der Morge und der Lizerne, beides rechtsseitige Zuflüsse der Rhone unterhalb von Sitten, und verarbeitet es in der Zentrale Ardon (Ausbauwasssermenge 6 m3/s, inst. Leistung 50 MW, Jahresproduktion 140 Mio. kWh). Die Erfahrungen der ersten 10 Betriebsjahre zeigten, dass mit einer grösseren Speichermöglichkeit eine Verbesserung der Energiequalität erreicht werden könnte. 1973 wurde der Baubeschluss gefasst für die Erstellung eines Ausgleichsbeckens auf der Lizerne und im gleichen Jahr mit den Bauarbeiten begonnen. Die Inbetriebnahme erfolgte im Herbst 1974. Das Becken wurde geschaffen mit einem Sperrenbauwerk von 35 m Höhe und 170 m Kronenlänge auf der Lizerne bei Godey. Der homogene Erdschüttdamm (Volumen 290'000 m3) und das Becken liegen im Flysch der Plaine Morte-Decke und auf Alluvionen, welche den Talboden aufgeschottert haben. Die Dichtigkeit der Sperre wird erreicht durch eine bituminöse Dichtungsschicht auf der wasserseitigen Dammoberfläche (8700 m2) und eine Schlitzwand (1200 m2) im Untergrund. Der Grundablass, der sowohl der Entleerung des Beckens wie auch der Wasserentnahme für den Betrieb dient, liegt unter dem Damm und hat eine maximale Kapazität von 22 m3/s. Die Hochwasserentlastung (freier Überfall von 15 m Länge mit 2 Zwischenpfeilern) kann das Katastrophenhochwasser von 106 m3/s abführen. Der Stausee hat ein Speichervolumen von rund 850’000 m3 und ein Einzugsgebiet von 7 km2. Der jährliche Zufluss beträgt rund 11 Mio. m3. Das gespeicherte Wasser wird durch den Grundablass ins Bachbett der Lizerne geleitet und rund 500 m unterhalb der Sperrstelle von der seit 1960 bestehenden Lizerne-Fassung aufgenommen und dem Stollensystem zugeführt. Beim Staudamm Godey haben sich insbesondere die nachstehenden Umweltbeeinflussungen ergeben, welche Massnahmen notwendig machten: - Deformationen beim linken Widerlager, was knapp 2 Jahre nach der Inbetriebnahme zu Setzungen und Rissen in der Dichtungsschicht geführt hat. - Relativ starke Verlandung des Staubeckens, was schon zweimal die Entfernung von über 20’000 m3 notwendig gemacht hat. - Eine Rutschung im rechtsseitigen Talhang ca. 100 m oberhalb des Staubeckens. - Ein Anfall von Schwemmholz im Staubecken, das eine Gefahr von Verklausung der Hochwasserentlastung darstellen könnte. Über die letzten beiden Umweltbeeinflussungen wird im Referat näher eingegangen: Die Rutschung in der Zone La Lui ist 1985 vom Betriebspersonal entdeckt worden. Mit Sondierbohrungen und Berechnungen ist das Gefahrenpotential für den Stausee und den Damm abgeschätzt worden. Gleichzeitig wurde um das Gebiet der Rutschzone eine Drainage erstellt, welche das Hangwasser fassen und kontrolliert ableiten kann. Die Bewegungen in der Rutschzone werden laufend überwacht. Auf die Verklausungsgefahr der Hochwasserentlastung ist vom Experten hingewiesen worden. Mit einer Studie eines Forst- und eines Hydraulikingenierus ist die mutmassliche Holzmenge, welche beim Extremhochwasser ins Staubecken gelangen könnte, und deren Konsequenzen auf den Hochwasserabfluss abgeschätzt worden. Die Prüfung verschiedener Massnahmen hat zur Reinigung und Abholzung in den Gefahrenzonen geführt. ______________________________________________________________________________________________ Schweizerisches Talsperrenkomitee Comité suisse des barrages Comitato svizzero delle dighe Swiss Committee on Dams Fachtagung / Journées d’étude 23. + 24. 6. 2005 Interlaken Erneuerung Kraftwerk Wettingen, Neukonzessionierung - Wehrumbau (Renouvellement de la centrale hydroélectrique de Wettingen, Nouvelle concession - Transformation du barrage) Felix Hansmann, ewz, Produktion, Postfach, 8050 Zürich Zusammenfassung Das Elektrizitätswerk der Stadt Zürich (ewz) erstellte in den Jahren 1930 – 1933 das Kraftwerk Wettingen, zu jener Zeit das eigentliche Basiswerk für die Elektrizitätsversorgung der Stadt Zürich. Die Anlage nutzt eine mittlere Fallhöhe von 22 m mittels einer Stauanlage, dem anliegenden Maschinenhaus und einem ca. 400 langen Unterwasserstollen. Die Ausbauwassermenge beträgt 133 m3/s, was eine maximale Leistung der 3 Kaplanturbinen von 24 MW ergibt. Neukonzessionierung Die Konzession zur Wasserkraftnutzung wurde der Stadt Zürich durch die beiden Kantone Aargau und Zürich auf eine Dauer von 80 Jahren ab Betriebsaufnahme erteilt. Nach 70 Jahren einwandfreien Betrieb haben sich neben den neuen rechtlichen Grundlagen (im Speziellen bezüglich Restwassermenge und Vernetzung der Gewässer) auch diverse Abnutzungserscheinungen am Bauwerk und an den elektromechanischen Einrichtungen hervor getan. Die elektromechanische Ausrüstung aus der Zeit der Kraftwerkserstellung entspricht nicht mehr dem heutigen Stand der Technik. Speziell die "offene" Schaltanlage im Maschinenhaus weist erhebliche Sicherheitsrisiken auf. Es bestand daher ein grösserer technischer Erneuerungsbedarf. Damit die notwendigen Investitionen einer sinnvollen Amortisationsbasis zu Grunde liegen, wurde eine neue Konzession mit den betroffenen Kantonen Zürich und Aargau ausgehandelt und im 2003 erfolgreich in Kraft gesetzt. Im Zusammenhang mit der Neukonzessionierung und der Baueingabe wurden die Umweltverträglichkeitsberichte Stufe 1 und 2 mit den entsprechenden Massnahmen erstellt. Die Projektierungs- und Ausführungskosten belaufen sich auf 76.8 Mio. SFr. und wurden am 7. April 2002 von den Stimmbürgerinnen und Stimmbürger der Stadt Zürich genehmigt. Nach Abschluss des Erneuerungsprojektes steht ewz ein modernes, dem Stand der Technik angepasstes Kraftwerk zur Verfügung. Wehrumbau Durch die massive Erhöhung der Restwassermenge von 0.6 m3/s auf 7.5 - 12 m3/s müsste eine Produktionseinbusse von ca. 7 % in Kauf genommen werden. Anhand der gegebenen Ausgangslage, der relativ grossen Reserven in der Ableitkapazität der bestehenden 4 Wehrfelder und der notwendigen Anpassungen der Wehrorgane, konnte ein Konzept mit einem Umbau von drei Wehrfeldern und der Einbau einer Dotieranlage im 4. bestehenden Wehrfeld realisiert werden. Für die Einhaltung der n-1 Bedingung für das Ableiten des 1000-jährlichen Hochwassers wurde der in jedem Wehrfeld vorhanden Grundablass zweigeteilt. Das sichere Ableiten der Limmat bei Hochwasser wurde mit einem Modell an der VAW der ETH Zürich erfolgreich geprüft. Damit eine genügende Ableitkapazität bei Hochwasser während der Umbauphase gewährleistet werden kann, erfolgt der Umbau in Etappen. Pro Etappe wird ein Wehrfeld umgebaut, nach Erstellung der drei Wehrfelder wird die Dotierturbine im letzten bestehenden Wehrfeld eingebaut. ______________________________________________________________________________________________ Schweizerisches Talsperrenkomitee Comité suisse des barrages Comitato svizzero delle dighe Swiss Committee on Dams Fachtagung / Journées d’étude 23. + 24. 6. 2005 Interlaken Neben dem Nachweis der Hochwassersicherheit wurden auch die Stabilitäts- und Statiknachweise inklusive Nachweis der Erdbebensicherheit erstellt. Dazu wurden mit dem Finiten Elementen - Programm "Fenas (Eccon IPP)" die drei Hauptelemente Maschinenhaus, Wehrfeld und linkes Wehrwiderlager (exklusive Felsuntergrund) modelliert. Die Berechung ist konform den Vorschriften der "Richtlinie für den Nachweis der Erdbebensicherheit von Stauanlagen", Version 1.0, Stand 20.11.00 des BWG ausgeführt worden. Modellansicht Kraftwerk Wettingen ______________________________________________________________________________________________ Schweizerisches Talsperrenkomitee Comité suisse des barrages Comitato svizzero delle dighe Swiss Committee on Dams Fachtagung / Journées d’étude 23. + 24. 6. 2005 Interlaken Sihlsee - barrage In den Schlagen: Amélioration de la sécurité sismique Sihlsee - Staumauer In den Schlagen : Erhöhung der Erdbebensicherheit Walter Amberg, Lombardi SA, Via R. Simen 19, 6648 Minusio Résumé A la fin des travaux de construction, des fissures importantes sont apparues dans le béton du barrage – poids, suite à un développement excessif de chaleurs d’hydratation. Elles se situent à la base du couronnement et sont visibles au parement aval près de la ligne de changement de pente, dans la galerie d’inspection supérieure et partiellement au parement amont du barrage. La partie haute du barrage est donc partiellement détachée du corps principal de l’ouvrage, ce qui représente un affaiblissement intolérable pour une situation extrême de tremblement de terre. L’exposé se concentre sur le projet et la réalisation des travaux d’assainissement nécessaires pour rétablir la sécurité sismique du barrage. ______________________________________________________________________________________________ Schweizerisches Talsperrenkomitee Comité suisse des barrages Comitato svizzero delle dighe Swiss Committee on Dams Fachtagung / Journées d’étude 23. + 24. 6. 2005 Interlaken Ertüchtigung, Rückbau oder Umbau von älteren Staumauern? Zwei Beispiele aus der Ostschweiz Theodor Sonderegger, Bundesamt für Wasser und Geologie, 2501 Biel Zusammenfassung Die Anlage Schwänberg am Wissenbach wurde 1916 als Gewölbemauer von 15 m Höhe in Beton nach den Plänen von Ing. Kürsteiner erstellt. Im Rahmen der Abklärungen für die fällige Konzessionserneuerung wurde die Staumauer 1989 der damals gültigen Talsperrenverordung unterstellt und die sicherheitsrelevanten Punkte durch einen Experten abgeklärt. 2001 erfolgte die Konzessionserneuerung durch den federführenden Kanton Appenzell a. Rh. Damit war eine Bedingung des Betreibers für die Inangriffnahme der behördlich verlangten Sanierung erfüllt. In den folgenden Jahren entstand, verbunden mit einem Eigentümerwechsel, ein Gesamterneuerungsprojekt, das neben der Ertüchtigung inbezug auf die Hochwassersicherheit und der Mauersanierung auch eine Erneuerung der Druckleitung und der Produktionstechnik umfasste. Der neue Besitzer, der Verein Appenzeller Energie, konnte die Anlage im Herbst 2004 in Betrieb nehmen. Die Anlage Buchholz liegt unterhalb der Staumauer Schwänberg an der Glatt. Sie wurde 1982 von Ing. l, Kürsteiner als 18 m hohe Gewichtsperre gebaut, aber bereits 1917 ausser Betrieb gesetzt und unterlag seitdem einem Auflandungsprozess bis zur vollständigen Auffüllung des Beckens. Nach dem Besitzwechsel an die Gemeinde Gossau und Flawil 1991 erneuerte das BWG (damals BWW) die bereits früher gestellte Aufforderung, die Anlage entweder zu sanieren oder den Rückbau in Angriff zu nehmen. In der Folge kam ein Rückbauprojekt zustande, das durch das BWG 1998 genehmigt und vom Kanton St. Gallen 1999 wurde. Der Vollzug scheiterte an unerledigten Einsprachen, die insbesondere die Auswirkung der auszuschwemmenden Sedimentation betrafen. 2004 reichte eine auf Kleinwasserkraftanlagen spezialisierte Ingenieurfirma ein Projekt ein, das den talseitigen Ausbau der Mauer mit Integration einer Turbine und einer Fischschleuse vorsieht und den Sicherheits-Anforderungen des BWG genügt und so als Alternative zum Rückbau bewilligt werden konnte. Der Umbau befindet sich zurzeit in der Realisierung. ______________________________________________________________________________________________ Schweizerisches Talsperrenkomitee Comité suisse des barrages Comitato svizzero delle dighe Swiss Committee on Dams Fachtagung / Journées d’étude 23. + 24. 6. 2005 Interlaken Zukunft der Wasserkraftnutzung im Oberhasli L’avenir de l’exploitation der forces hydrauliques dans l’Oberhasli Dr. Gianni Biasiutti, KWO, Kraftwerke Oberhasli AG, 3862 Innertkirchen Zusammenfassung Der Alpenraum im Oberhasli ist der weitaus beste Standort für die Wasserkraftnutzung in der Schweiz. Die bestehenden Kraftwerksanlagen an Grimsel und Susten sind ein wichtiges Element der Stromversorgung des Landes. In der Optimierung und Ergänzung dieser Anlagen, für welche das mehrteilige Investitionsprogramm „KWO plus“ steht, steckt noch bedeutendes Potential – weiterhin das ökonomisch und ökologisch beste Ausbaupotential der Schweizer Wasserkraft. Die Umwelschutz-Organisationen (USO) der Schweiz wollen die Nutzung dieses Potentials verhindern. Bereits 1908 haben die Ingenieure die aussergewöhnlich guten Voraussetzungen für die Wasserkraftnutzung im Oberhasli erkannt (viel Niederschläge, ideale topografische Voraussetzungen für den Bau von Speichern, grosse Höhenunterschiede, Granit) und die Nutzungsmöglichkeiten studiert. Ueber die Gründung der KWO, Kraftwerke Oberhasli AG, wurde schrittweise eine grosse Wasserkraftanlage gebaut: 9 Kraftwerke, 5 Stauseen, 1,1 GW installierte Leistung. Innerhalb des konzedierten Einzugsgebietes bestehen weiterhin bedeutende Ausbaumöglichkeiten. Sie sind das grösste wirtschaftlich interessante und noch nicht durch Schutzbestimmungen verschlossene Potential der Schweiz. Mit dem 1985 lancierten Projekt Grimsel-West wollte man diese Möglichkeiten an Grimsel und Susten maximal ausnutzen. Dieses grosse Projekt (3,2 Mia. CHF) wurde durch die USO blockiert und schliesslich durch die KWO in teilweiser Übereinstimmung mit der Opposition aufgegeben. Das Nachfolgeprojekt KWO plus weicht den bedeutenden Umweltkonflikten aus und beschränkt sich auf die wenig konfliktträchtigen Elemente des bestehenden Ausbaupotentials (z.B. keine neuen Fassungen). Es ist als Investitionsprogramm mit mehreren voneinander unabhängigen Teilen konzipiert, welche auch den Instandhaltungsbedarf der 80jährigen Anlage einschliessen. Das Programm beinhaltet die Sanierung und Aufwertung bestehender Kraftwerke, die Vergrösserung des Grimselsees, sowie die Einflechtung neuer Verarbeitungsstränge. Reihenfolge und zeitlicher Fortschritt hängen vom Erhalt der einzelnen Bewilligungen ab. Die Vergrösserung des Grimselsees ist das Kernelement des Vorhabens. Das Investitionsvolumen beläuft sich auf ca. 200 Mio. CHF, davon 1/3 für Instandhaltung. Mit dem grösseren Stauvolumen sollen die Kraftwerke von minderwertiger Sommerproduktion und von Wasserverlusten entlastet werden. Ziel ist, den Treibstoff ganzjährig ausgeglichen zur Verfügung zu haben. Abgesehen von den ersten zwei kleineren Teilen (total ca. 120 Mio. CHF), die bereits im Bau stehen, lehnen die USO das Projekt strikte ab. Während 5 Jahren wurde in Dialogprozessen versucht, über das Angebot von weitgehenden Ausgleichsmassnahmen Kompromisse zu finden. Dies scheiterte an der fundamentalistischen Einstellung der USO. Im aktuellen politischen Kampf entfernt sich die Argumentation der USO weit von den Fakten. Die Region Oberhasli steht grossmehrheitlich hinter dem Vorhaben, und die Regierung des Kantons unterstützt es ausdrücklich. Die Umweltinstanzen von Kanton und Bund haben keine grundsätzlichen Einwände. Das Vorhaben braucht nun beherzte Unterstützung, wenn es nicht in politischen Fallen und in langen Rechtwegen stecken bleiben soll. ______________________________________________________________________________________________ Schweizerisches Talsperrenkomitee Comité suisse des barrages Comitato svizzero delle dighe Swiss Committee on Dams Fachtagung / Journées d’étude 23. + 24. 6. 2005 Interlaken Erhöhung der Grimselstaumauern Surélévation der barrages au Grimsel Andres U. Fankhauser, KWO, Kraftwerke Oberhasli AG, 3862 Innertkirchen Zusammenfassung Die Idee die Grimselstaumauern zu erhöhen ist nicht neu. Bedingt durch den rasch wachsenden Strombedarf wurden schon in den späten 30-iger Jahren erste diesbezügliche Projektideen ausgearbeitet. Schon früh hat man also erkannt, dass die topographischen, geologischen und hydrologischen Bedingungen für einen Höherstau äusserst vorteilhaft sind, ja eigentlich geradezu danach verlangen. Im Rahmen des Projekts KWO plus haben die KWO nun die Projektidee wieder aufgenommen und planen das Stauziel um 23 m anzuheben. Dies würde den Seeinhalt um rund 75% auf etwa 172 mio m3 vergrössern, was eine Speicherung von rund 86% des mittleren jährlichen Zuflusses erlaubt. Der Grimselsee wird durch zwei Talsperren, die 114 m hohe Bogengewichtsmauer Spitallamm und die 42 m hohe Gewichtsmauer Seeuferegg aufgestaut. Aufgrund des bei beiden Sperren vorhandenen Gewichtsmauercharakters bedingt eine Erhöhung auch eine entsprechende Verstärkung des bestehenden, respektive verbleibenden Mauerteils (Bild 1). Spitallammsperre Abgebrochener Beton Seeufereggsperre Grimselstrasse Neuer Beton Fugenhohlraum Neuer Beton Bild 1: Profil der erhöhten Sperren Das für die Spitallammsperre gewählte Erhöhungskonzept integriert die erforderlichen Sanierungsarbeiten und kann wie folgt charakterisiert werden (Bild 1): • Um die vorhandenen topographischen Bedingungen möglichst optimal zu nutzen, müssen die Mauerbogen des erhöhten Mauerteils möglichst seewärts liegen, also wurde die erforderliche Verstärkung des Profils auf der Seeseite angeordnet; • Basierend auf dem grosszügig dimensionierten Fundament der Sperre muss die oben genannte Verstärkung nicht über die gesamte Höhe der Sperre geführt werden; ______________________________________________________________________________________________ Schweizerisches Talsperrenkomitee Comité suisse des barrages Comitato svizzero delle dighe Swiss Committee on Dams • • • Fachtagung / Journées d’étude 23. + 24. 6. 2005 Interlaken Die oberen 26 m der bestehenden Sperre werden gänzlich abgebrochen, sodass einerseits das vorhandene Rissproblem gelöst, und andererseits für den neuen Mauerteil ein korrektes Auflager geschaffen werden kann; Um die Probleme im Zusammenhang mit dem nicht-monolithischen Verhalten der Sperre zu lösen, sollen der wasserseitig liegende Vorsatz- bzw. Trogbeton abgebrochen, und durch einen neuen Vorsatzbeton guter Qualität ersetzt werden; Um die Abtragung der Bogenkräfte im Mauerkörper und deren Einleitung in die Auflager möglichst vorteilhaft zu gestalten, wird der neue Mauerteil als doppelt gekrümmte Bogenmauer ausgebildet. Bei der Seeufereggsperre können die folgenden Besonderheiten genannt werden (Bild 1): • Die luftseitig steil abfallende Topographie lässt bei der Gewichtsmauer Seeuferegg nur eine seeseitige Verstärkung zu (Bild 2); • Im neuen Teil der Seeufereggsperre werden Fugenhohlräume mit einer maximalen Breite von 6 m integriert; • Die neue Grimselstrasse wird in einer geneigten Brückenkonstruktion an den erhöhten Teil der Seeufereggsperre angebaut. Diese Erhöhungskonzepte erfordern die temporäre Leerung des Grimselsees. Dies hat einerseits zwar Betriebsausfälle zur Folge, andererseits aber den Vorteil, dass wirksame Massnahmen gegen die Verlandung erstellt, und der Seegrund zur Anordnung der Baustelleninstallationen und der Zuschlagstoffentnahme benutzt werden kann. Im Herbst dieses Jahres soll die Baueingabe erfolgen. Ein nicht einfaches Unterfangen, beinhaltet dieses Projekt doch zusätzlich zur Erhöhung zweier Talsperren auch die Verlegung der Kantonsstrasse über den Grimselpass. Diese soll entlang der Seeufereggsperre steigend auf das neue Stauziel gelangen und dann anschliessend den Grimselsee mit einem imposanten Brückenbauwerk überqueren (Bild 2). Bild 2: Sicht auf die erhöhten Grimselsperren ______________________________________________________________________________________________