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édito
Le blog BD me fatigue de plus
en plus. Partir à la pêche aux
commentaires, aux visiteurs,
aux collaborations… Tout ça
pour chercher une quelconque notoriété ! Epuisé par
trois ans de blog plus ou
moins intensif, j’ai décidé de
lâcher un peu du lest pour
me concentrer sur mes
« vrais » projets.
A force de vouloir alimenter
le blog, on en oublie parfois
l’essentiel…
Recherche sur le personnage de Luxure
pour « Le Huitième Péché Capital »
« La newsletter de Belzaran » est diffusée à partir du blog « Tout à l’ego ».
Elle paraît une fois par mois. Vous pouvez vous y inscrire sur www.belzaran.fr.
Les images et les textes sont propriétés de leurs auteurs respectifs.
Merci de ne pas les réutiliser sans leur autorisation.
C’est pas un bleu !
Un trait frénétique, une mise en couleur pertinente.
C’est sûr, le style graphique de Lap est parfaitement
adapté à ses délires. Il était temps de savoir qui se cachait derrière cet avatar si diabolique...
Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Tu fais combien de visiteurs sur ton blog ?
Je suis un calvadosien de 39 ans, bientôt marié,
j’ai une fille de 9 ans. J’suis flic, condé, lardu… au
choix. Ce n’était pas ma vocation. Je me destinais à
travailler dans le design, une fois obtenu mon BTS
esthétique industriel. Le marché du travail en a décidé autrement. Un concours tenté sans préparation ; concours gardien de lapin réussi. Sans doute
par nostalgie de l’uniforme, de ma période sous les
drapeaux. J’y ai appris à courir ; une addiction aujourd’hui. Sinon je suis cinéphage et forcément
passionné de BD.
J’ai un cercle de visiteurs assez confidentiels jusque
là. J’ai peut-être une centaine de visiteurs la semaine. Je n’ai pas trouvé la recette pour me faire
connaître d’avantage, améliorer la visibilité de
mon travail. J’ai quand même réussi à me faire interviewer par Belzaran, ce n’est pas rien. C’est une
consécration tout de même.
Pourquoi le pseudo « Lap » ?
J’aime les pseudos qui sonnent comme des onomatopées, comme Baru ou Zep. Lap c’est une fraction de mon véritable nom, je ne me suis pas compliqué la vie sur ce choix. Et puis j’suis pas célèbre
au point de ne pas pouvoir changer de pseudo. Raider est bien devenu Twix. J’ai dans l’idée de juste
changer une lettre c’est tout. Ce pseudo, je le traduirais comme un signal dans le ciel ou une marque sur un mur tel la marque jaune d’E.P.Jacobs…
A suivre.
Pourquoi avoir créé un blog ? Quel est son but ?
Je ne dessinais plus beaucoup. Je me suis donné
comme challenge de publier de façon hebdomadaire mes gribouilles sur un blog bd. Puis je crois
ne jamais avoir vraiment trouvé mon style, ça m’a
permis d’avancer vers une affirmation. Et si je peux
trouver un public pour mes productions, tant
mieux. Il sera le témoin privilégié de l’évolution de
mon dessin. P’t’être aussi que je raconte des choses intéressantes…
Tu as un dynamisme dans ton trait presque frénétique. Pourquoi ce choix ?
Je préfère le trait de croquis à la ligne claire. Je
dessine à l’arrache souvent. Ainsi mes publications
sont d’inégales qualités et souvent brouillonnes si
je veux tenir chaque échéance. Je dessinais en noir
et blanc au début du blog, par commodité. Lorsque
je ne suis pas en retard, j’aime travailler le clair
obscur. Bien sûr si le sujet s’y prête. Peu à peu, je
mets de la couleur. Je n’étais pas forcément fan de
la colorisation mais ça apporte un peu plus d’attrait à mes publications mais toujours pas question de faire de fades aplats. Je n’ai jamais été très
sensible aux dessins chiadés. J’aime la matière, la
bavure, la rature, un dessin bricolé, jeté comme
une signature. Je n’aime pas trop l’aseptisation, le
dessin trop lisse. Du brouillon au dessin final, vous
avez toutes les étapes sur mes planches.
Tes planches sont parfois un peu décousues, c’est
voulu ?
Toujours faute de temps. Entre le boulot, le sport,
les loisirs et obligations de la vie courante, je gribouille finalement 3 ou 4 heures maximum chaque semaine. Alors je ne définis jamais d’organisation dans mes planches. Elles se construisent au fur
et à mesure. Quand je dessine ma première vi-
gnette si on peut dire, je ne sais pas encore comment sera la dernière. Même si j’ai une vague idée
du déroulement de la bd. Parfois j’enchaîne les
vignettes les unes aux autres sans véritable cadre
établi. Je compose de manière instantanée. Puis je
ne réalise pas de grandes histoires de quelques vignettes. Ca permet quand même une certaine légèreté dans l’organisation.
Ton avatar est vraiment méchant… Tu es comme
ça dans la vie ?
Y’a forcément de moi là dedans. J’suis pas très sociable de nature et puis 15 ans dans la maison
poulaga, çà vous marque un homme. Confronté à
toute la connerie humaine, je suis devenu misanthrope. Comme tu me l’avais fait remarqué, bien à
propos d’ailleurs. Par contre, je ne suis pas aussi
vociférateur dans la vie que dans mes BDs. Parfois,
je me suis dessiné comme j’avais gueulé et d’autres fois non. Je me caricature car j’aime dessiner
la colère ; toutes les expressions du visage en général. Les mangakas sont les champions du monde
de l’exercice. Je m’en inspire pour donner à mes
humeurs un caractère humoristique.
J’ai un faible pour tes mises en couleur. Tu peux
nous en dire plus ?
J’ai acheté une boîte aquarelle de voyage. Dedans
j’ai 12 couleurs et un petit pinceau rétractable qui
suffisent à mon travail. Je débute par un lavis de
chaque couleur avant d’en relever le ton par endroit. Je travaille grossièrement comme on m’a
appris à le faire pendant mes années aux arts appliqués. J’attache un intérêt particulier aux visages
et commence toujours la colorisation par ça. La
feuille de 80g/m2 ne se prête pas vraiment au travail à l’aquarelle et subit parfois de sacrés déformations à la colorisation. Je travaille alors de petite surface en petite surface pour limiter ces désagréments.
As-tu des projets BD dans les cartons pour l’édition ?
Aucun. Il faudrait d’abord que j’affime mon style
graphique et je ne l’ai pas encore arrêté. Bon, j’ai
bien en tête de réaliser un jour une vraie bédé et
cela passera peut-être par un essai d’une série sur
le blog.
Mais il me faudrait du temps, et je dis toujours autour de moi que j’en ai pas assez pour faire exactement ce que je veux. Sans avoir une vie sociale
développée, je ne connais pas l’ennui.
Explique-nous les étapes de la création d’une de
tes planches.
D’abord je n’emploie pas des moyens extraordinaires comme tu as pu le constater. Certains dessinateurs de blog BD travaillent leurs dessins à la palette graphique, je ne sais pas encore ce que c’est
et si je saurais exploiter cet outil. Alors je travaille
de façon artisanale si on peut dire :
1. Une feuille de papier ordinaire posé sur un support rigide transportable au ciné, au boulot…
2. Un crayonné de la BD ou du dessin au critérium.
3. Un encrage au stylo bille noir.
4. Pas de gommage, colorisation directe aujourd’hui.
5. Retouches des lignes de contour au stylo bille
noir et travail graphique pour plus de clair obscur.
6. Scan de la planche.
7. Recadrage suivi de l’accentuation du contraste
et des couleurs par ordinateur.
Le Burp. C’est un personnage celui-là, une curiosité, une race non identifiée. J’adore sa fausse nonchalance, sa fausse ressemblance avec Casimir. Il
est très drôle !
Cite tes trois dessinateurs de référence.
Pirate Sourcil. J’apprécie son humour caustique. Je
ne comprends pas ses soucis judiciaires. On peut
effectivement rire de tout mais pas avec tout le
monde encore une fois.
Trois, c’est peu. J’ai des préférences éclectiques,
c’est pas facile… Hmmm :
2d ouvre les vannes. J’aime son graphisme. J’adore son univers apocalyptique.
Régis Loisel pour son trait généreux, le génial bricolage de ses planches qu’on ne voit pas dans ses
éditions, la bonne tronche de ses personnages.
Un petit mot pour la fin ?
8. Publication le dimanche sur le blog.
Yusuke Murata pour ses perspectives dynamiques
jamais vues, entre autres.
Frank Miller pour sa superbe série Sin City.
(ndlr : voilà quelqu’un qui a bon goût !)
Cite trois blogs de BD que tu aimes particulièrement.
J’ai été très honoré de cet interview, mais j’ai encore du boulot avant d’être connu un tant soit peu.
J’suis déjà à la bourre cette semaine. On est mercredi et j’ai pas encore le début d’un soupçon d’idée pour dimanche. Vite, réfléchir ! Arrrrrrrrrrrrrhhhhhhhhhhh ! Purée, ça fait mal. Mais
j’vais y arriver, je publierai quelque chose dimanche. Alors, à dimanche !
Son blog :
http://blognotebdlap.over-blog.com/
Blogs BD : la fin d’une illusion ?
Je suis un gros lecteur de blogs BD. Plus que ça, je n’hésite pas à acheter des ouvrages issus de ces mêmes blogs. Je dois en posséder une bonne douzaine. Hélas, leur qualité est inégale et certaines de mes
dernières acquisitions m’ont déçu. Je parle autant des livres directement tirés des blogs que des blogueurs devenus auteurs. Vu comme une formidable pépinière de talents à découvrir, le blog BD ne serait-il donc qu’une illusion ?
On oublie souvent que les premières stars des blogs
BD étaient déjà auteurs de BD (Boulet, Fabrice Tarrin, Laurel…) ou illustrateurs (Pénélope Bagieu…).
Peu à peu sont devenus populaires des blogueurs
dont le métier n’avait plus rien à voir avec le dessin
(Soph’, Thierry Vivien…). Cela a donné l’impression
à nombre d’amateurs qu’ils pouvaient, via leur
blog, accéder à une certaine reconnaissance et
pourquoi pas se faire éditer sur papier. Un moyen
d’éviter de passer par la case « dossier pour éditeurs ». Une sorte de fantasme collectif s’est donc
mis à naître sur la blogosphère qu’un jour un éditeur passerait sur nos blogs et, suite à un coup de
cœur, nous contacterait. La vérité est bien autre
évidemment.
Un moyen d’éviter de passer par la
case « dossier pour éditeurs ».
Cette illusion du « je fais mon truc et je me fais remarquer » a été renforcé par la création puis la
montée en puissance du site communautaire Manolosanctis. L’évolution de cette plateforme de lecteur devenue maison d’édition a été une véritable
poudre aux yeux pour les internautes. Ces derniers
étaient persuadés qu’en ayant des lectures, des
fans et de bonnes critiques, ils seraient remarqués
par l’équipe du site, puis édités. Or, Manolosanctis
a toujours eu une ligne éditoriale affirmée, comme
n’importe quel éditeur. Son échec et la fermeture
annoncée du site a douché l’enthousiasme de
beaucoup d’auteurs amateurs.
Autre plateforme de lecture, Webcomics végète depuis des mois. Conçu comme un espace dédié au
webcomics et non pas au blog, le site est basé sur
un système d’invitations afin de garantir une certaine qualité des œuvres présentes, et ainsi attirer
le lecteur. La qualité n’est clairement pas toujours
au rendez-vous sur le site actuellement qui re-
groupe le meilleur comme le pire du blog BD. Le fait
que plus aucune invitation ne soient distribuée aux
membres depuis plus d’un an montre bien que les
hébergeurs en ont pleinement conscience. Le créateur du site est d’ailleurs devenu entrepreneur (ce
qui explique l’inactivité des derniers mois) afin de
consacrer plus de temps sur Webcomics. Une
deuxième campagne de dons a été lancée, preuve
que le modèle économique du site reste encore à
trouver.
Autre poids lourd du blog BD en difficulté : 30 jours
de BD. Après 4 ans passés à publier une planche
originale par jour, le site passe à un rythme moins
soutenu (cinq planches par semaine, aucune le
week-end). La faute à un mois d’octobre qui a vu
dix planches non-livrées sur trente-et-une. A cela
s’ajoute les soucis de la rubrique « strips » (pas de
mise à jour en septembre 2011, ni en janvier 2012).
L’appel aux participations, lancé par le site récemment, est révélateur. 30 jours de BD n’attire plus
assez les talents, il faut qu’il les cherche. Et c’est là
que le bât blesse. Le site souhaitant garantir un certain niveau de qualité, il ne trouve pas assez de blogueurs malgré leur nombre très important. La pépinière de talent des blogs BD serait-elle déjà en train
de s’épuiser ?
Dernier symbole d’une forme de fin de cycle, « Les
autres gens » s’arrêtent. Ce webcomics payant (par
abonnement), a été un véritable succès. La preuve
que l’on peut publier sur internet de la BD autrement que par une gratuité. Son arrêt n’est pas motivé par des raisons financières et son passage en
papier semble avoir été réussi étant donné le nom-
bre de tomes sortis. Cependant, le fait que « Les autres gens » se termine pose la question de son remplacement. Est-il seulement possible qu’un autre site
se lance, avec le même modèle économique et réussisse à percer ? D’ailleurs, c’est tout la question de la
gratuité qui se pose. Les blogs BD sont gratuits. Un
blog « sympa », on va le lire sans hésiter. Une BD
« sympa », on ne l’achète pas. Souvent plus limités
qu’ils n’y paraissent, avec des graphismes minimalistes et des sujets répétitifs, ils n’ont d’existence réelle
que par leur lecture quotidienne ou régulière. Même
le blog de Boulet, considéré comme le top du top, est
beaucoup moins bien sur papier, ou l’aspect répétitif
de son humour et de ses délires est plus flagrant. Ce
dernier a d’ailleurs remis en cause son principe de
« je publie sur le blog, puis sur papier », signe qu’il
est conscient de cette routine.
Loin de moi l’idée de prendre de haut
les blogs BD, puisque j’en ai un. Ceci est
une suite de réflexion que je me fais en
ce moment suite à divers évènements
et des discussions avec d’autres blogueurs.
Je tiens à préciser aussi que tous les sites dont je parle (Manolosanctis, Webcomics et 30 jours de BD) m’ont fait rêver d’une éventuelle notoriété.
Le blog BD n’est-il pas finalement qu’une flamme où
un nombre incalculable de personnes viennent se
brûler ? Flattant nos égos, encourageant notre narcissisme, ils nous donnent l’impression d’être talentueux. Mais à passer son temps à alimenter son blog,
à partir à la chasse aux visiteurs, ne perdons-nous
pas l’occasion de travailler avant tout nos projets ?
Ces idées que l’on a dans nos cartons sans jamais
prendre le temps de les développer suffisamment ?
Au lieu de dessiner notre dernière chemise, ne devrions-nous pas faire des recherches graphiques de
nos personnages ?
Quoi qu’on en dise, le rêve de tout blogueur est de
finir sur papier. C’est son Graal. C’est la consécration ultime. N’est-ce pas un peu paradoxal finalement ?
Campagne de recrutement chez 30 jours de BD
C’était « Le mot de Petit Hippo »
le coin des
STATS
77 visiteurs en moyenne par jour ce
mois de Mars. Un résultat obtenu grâce
à une publication quotidienne juste
avant le Salon du Livre de Paris. J’avoue
me désintéresser un peu des statistiques ces derniers temps. En effet, à trop
les regarder, on se retrouve à vouloir
publier plus pour les augmenter. Or, il
faut publier sur son blog parce que l’on
a vraiment quelque chose à montrer.
Ce revirement est le résultat de mois de
réflexion et d’envie de ralentir le blog
pour me consacrer réellement à mes
projets. Je n’ai plus envie de courir derrière d’éventuels lecteurs, de faire la pêche aux « j’aime » sur Facebook ou de
participer à des notes collectives pour
me faire voir.
Le commentaire du mois
agenda
7 avril 2012
(10h-18h)
Festival à la Ferté-sousJouarre avec P.A.M.P.
14 Avril 2012
(10h-18h)
Festival Ch’tite Bulle (Lille)
avec P.A.M.P.
Les 23 heures de la BD
Les 23 heures de la BD, bien que moins connues et prestigieuses que les 24 heures de la
BD du Festival d’Angoulême, ont l’avantage certain de se dérouler le week-end. Comme
en 2011, j’ai donc décidé d’y participer. Et plutôt que de le faire seul, je me suis retrouvé
avec Dubatov afin de s’encourager mutuellement à tenir ce véritable marathon.
L’année dernière, « La vie de Jésus » m’avait permis
d’autoéditer un ouvrage de 24 pages. J’étais bien
décidé de réitérer cela. Cependant, j’ai envisagé les
23 heures comme un exercice avant tout. Le but
était d’aller au bout, certes, mais également d’essayer de nouvelles choses. C’est pour cela que j’ai
adopté un style semi-réaliste (avec des humains) et
une histoire complètement différente. Je sais que
beaucoup d’entre vous auraient préféré des blagues de potache, mais je voulais explorer de nouveaux horizons.
4 heures d’avance = 4 heures de sommeil
J’avais une histoire en tête avant ces 23 heures. L’idée d’un homme après sa rupture qui discute avec
ses copains. Ça n’allait pas plus loin que ça !
Coup de bol, le sujet (« Allez, c’est pas la
fin du monde ! ») et la contrainte («
l’histoire doit contenir un french kiss
») étaient parfaitement adaptés à
ça ! Cependant, d’abord basé sur les amis,
le tout a un peu dévié
version romance. C’est
l’inconvénient de cet
exercice : pressé par le
temps, il est difficile
d’écrire un scénario
pertinent de bout en
bout.
Ceci m’a permis de travailler dans un style
plus réaliste que d’habitude. Je suis content
d’être arrivé à dessiner rapidement les
personnages, les atti-
tudes, même si bien sûr il y a des ratés (c’est dur de
dessiner autant d’heures de suite !). Cette journée
de dessin m’a permis ainsi de gagner des semaines
de recherches graphiques pour « La Chasseuse
d’Hommes ». En effet, j’ai tendance à passer beaucoup de temps sur les recherches pour un seul croquis. Là, j’étais obligé d’aller vite.
Concernant la mise sur papier, elle ne devrait pas
me prendre trop de temps à faire. Il y a bien sûr à
nettoyer les planches et corriger certaines fautes
d’orthographe. Sans oublier de faire la maquette
bien sûr ! J’espère que TheBookEdition permettra
bientôt des formats agrafés de moins de 40 pages.
Je préfèrerai publier le tout chez eux. Je vous tiendrai bien sûr au courant de tout ça !
Evidemment, je vous convie déjà à l’édition 2013 ! En espérant que cette fois,
certains (que je ne citerai pas=
iront au bout…
Dédicace par Stoon
www.Stoon.net
On se retrouve en mai pour une nouvelle newsletter !

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