n°2 - Institut Saint
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n°2 - Institut Saint
Enseignement Secondaire Catholique Cinacien Institut Saint-Joseph Enseignement Secondaire JUIN 2012 EDITO « Qu’il est doux de ne rien faire quand tout s’agite autour de vous » Je suis un directeur heureux, j’ose l’affirmer. Quand j’ai suivi ma formation de directeur, les formateurs m’ont donné un conseil : « ne rien faire, tout faire faire et ne rien laisser faire ». Encourager les autres à travailler, un travail facile à l’Institut Saint Joseph tant les projets qui aboutissent sont nombreux. Mais quel est leur sens ? Le projet éducatif lasallien de l’école, projet des écoles des Frères, vise avant tout à rendre service, avec toute l’équipe éducative, aux jeunes sur un chemin de croissance. Il me servira de fil conducteur pour cet éditorial. L’Institut Saint Joseph offre à chacun la possibilité de s’élever par l’appropriation de savoirs de base et l’acquisition de compétences minimales pour lui permettre de trouver une place active dans la vie sociale, économique et de s’adapter aux situations nouvelles. Quelle joie, pour moi, d’observer la passion que mettent les professeurs pour aider les élèves en difficulté, pour se lancer dans des projets comme « écoles numériques », pour se lancer dans le projet d’apprentissage de l’anglais par intelligences multiples (« Nueves Lernen »), pour participer à des concours comme l’olympiade de mathématique ou d’informatique (brillante 2 e place), celui de la BCE (2eplace pour les 6e éco) , concours mécatronic (Les 6TQ Mecau ont obtenu une brillante première place), concours de poésie ou de dissertation, … Et que vous dire de mon plaisir de découvrir les résultats de nos anciens (scolaires ou humains). Cette relation à soi-même est aussi déclinée dans la découverte pour les beaux-arts (théâtre, musique, spectacle d’arts d’expression, journée des langues anciennes, exposition d’art …), le sens de la créativité (projet court-métrage, …) et le souci du respect de la santé (les journées contre les assuétudes, le tabagisme, celles pour «bien-être et santé », pour une alimentation saine, l’olympiade, école du cirque (l’an prochain?) …). L’école vise aussi à favoriser la relation aux autres en développant à l’école la pratique de la citoyenneté responsable non seulement au sein de l’école, mais aussi au sein de la société. A l’école cela se traduit par la création d’un mini-magasin Oxfam, des opérations telles que « Croque ta pomme » « Opération gros pull », celles-ci entreront dès l’an prochain dans un projet plus vaste dont nous vous reparlerons : « Agenda 21 ». Faut-il encore rappeler que l’Institut Saint joseph permet à chaque élève d’entrer en relation avec son milieu (Journée d’étude EDM, stage d’écologie marine, …), l’Europe, voire le monde par ses projets « Eurodyssée », « Echanges et voyages linguistiques (Bornem, Puurs, Anvers, Amsterdam, Londres, accueil d’élèves en échanges « Rotary » ou autres ….». Depuis quelques années aussi, force est pour chacun de constater l’énorme investissement fait pour permettre aux élèves de maitriser les technologies nouvelles comme moyens d’une communication authentique. Tout cela ne serait pas grand-chose sans l’apprentissage de la relation à l’Autre permettant à travers de nombreux cours et l’une ou l’autre conférence l’ouverture aux questions existentielles, à l’expression de ses convictions et dans le respect de celles d’autrui. Connaître ses élèves, donner une liberté pour … et non une liberté de …, encourager leur confiance en soi, favoriser le respect de soi et des autres, leur apprendre à s’assumer, à comprendre et à accepter leur propre histoire, dans ses échecs et ses réussites, c’est cela la profession de foi d’un professeur lasallien. La communauté éducative de l’Institut Saint Joseph (élève, famille, professeur, directeur, Pouvoir organisateur) doit porter (et porte) ce projet ensemble. Notre école n’est pas parfaite et chacun est responsable de veiller à tendre vers l’excellence en améliorant ses pratiques en devenant acteur et en refusant d’être seulement spectateur. Ces projets, ce dynamisme, ce plaisir de travailler ensemble, voilà ce qui fait mon bonheur et que je voulais partager avec chacun d’entre vous. Merci pour cette année. L’année prochaine sera encore plus belle ! Bonnes vacances bien méritées et … à bientôt ! Jean-Luc Leveau SOMMAIRE EDITO SOMMAIRE 1er DEGRE Découverte de l’escrime par les 1ères Co Projet vanne thermostatique Les olympiades de mathématiques Souper des latins. La journée des classiques Aubechies Onze taaldag in Puurs 2ème ET 3ème DEGRES E.G. Our trip in London Journée des classiques Un cours de religion high tech La 3ème immersion en voyage aux Pays-Bas L’excursion des 4èmes latin-grec à Cologne et Aix-la-Chapelle. Op schoolreis naar Amsterdam ! Les éco de St-Jo au concours Génération €uro Rencontre avec l’écrivain belge Eva Kavian Créer une planche de BD à la manière de Gotlib A la découverte de la poésie L’option Arts d’expression Exploration en terres andalouses Voyage à Buchenwald et visite du fort de Breendonk. 6ème E.G. ET E.T. Stage de biologie marine 2ème ET 3ème DEGRES E.T. Journée sportive au bord de l’Ourthe pour les 3 P Nos élèves de 6 Tq MCAU primés à Seraing Quelques pas avec Léonard Voyage d’option des 3 et 4 Tq TCSC Activités dans le cadre du cours de français Des nouvelles de la section « Infographie » Projets de qualification EVENEMENTS FAMILIAUX PREMIER DEGRE DECOUVERTE DE L’ESCRIME PAR LES 1ères CO Ce 15 mai 2012, les élèves de trois classes de 1ère Co ont découvert une discipline pour le moins inhabituelle au niveau scolaire : l’escrime ! Le moniteur (qui avait traversé la frontière linguistique ...) a dispensé l’activité en deux parties : une approche des bases techniques, puis, cerise sur le gâteau, de « vrais » duels ! Nul doute que cette après-midi restera un beau souvenir pour ces jeunes élèves ... Frédéric SAUDEMONT, Professeur d’éducation physique. PROJET VANNE THERMOSTATIQUE 1ier DEGRE 1C/A Dans le cadre du cours d’éducation par la technologie, nous avons utilisé un dossier de la région wallonne qui s’intitule « J’AGIS POUR MA PLANETE ». Ce dossier invite les élèves à réfléchir sur leur façon de consommer de l’énergie, et ensuite, à examiner un cas particulier : L’ECOLE. Après un état des lieux sommaire de la consommation de l’énergie de l'Institut Saint-Joseph, les élèves ont invité le chef d’atelier pour lui poser quelques questions concernant, entre autres, le coût énergétique de l’école et les moyens techniques qu'on pourrait mettre en oeuvre pour réduire la facture. Constatant que leur classe était soumise à des variations de température très importantes, ils ont décidé de prendre leur destin en main, en choisissant de placer une vanne thermostatique et de la financer eux-mêmes. A cette fin, ils ont organisé une vente de viennoiseries et de bonbons, avec le soutien de leurs parents. Succès total, puisque la vente a permis de récolter plus de 200 € ! Cet argent a été remis à Monsieur DUMORTIER, Directeur de l'Ecole Technique, afin que les travaux soient réalisés dans les plus brefs délais. Encore bravo à toute l'équipe de 1 C/A ! Philippe LABAR. LES OLYMPIADES DE MATHÉMATIQUES Cette année encore, 150 élèves de notre école ont participé aux qualifications de l'Olympiade Mathématique Belge. Cela consiste à répondre à 30 questions à choix multiples, faisant appel à la logique, à l'observation et au calcul. 19 de ces 150 étudiants se sont qualifiés pour la demi-finale qui avait lieu en mars dans un auditoire des facultés universitaires Notre Dame de la Paix à Namur. Malheureusement, aucun n'a décroché son billet pour la finale, les scores qualificatifs étant assez élevés. Ils ont cependant tous remporté un bon de 50€ à valoir sur un stage à l'Eurospace Center de Redu, belle récompense! En tant que professeur de mathématique, je voudrais remercier et féliciter tous les participants, de la première à la sixième année, cela fait plaisir de les voir aussi nombreux chaque année. Bravo à ces élèves qui ont « joué et jonglé » avec les maths durant un ou deux mercredi(s) aprèsmidi. Nous comptons encore sur eux l'an prochain pour représenter fièrement notre école. Si vous souhaitez plus d'informations ou tout simplement vous tester un peu, rendez-vous sur http://omb.sbpm.be Virginie Nihoul Le groupe des demi-finalistes devant l'amphithéâtre Pedro Arupe à Namur Quelques photos prises lors des qualifications et lors de la demi-finale SOUPER DES LATINS. Notre professeur de latin, Madame Donnay, nous donne cours de latin et de grec. Elle nous a parlé d’une soirée qui pourrait être agréable à passer tous ensemble. Elle organise cette soirée, chaque année, depuis 15 ans avec ses classes de 2èmes. Il s’agit d’une soirée au Creta, un restaurant grec, à Ciney. Nous avons tous été très enchantés à l’idée de passer une soirée ensemble, et de découvrir les spécialités culinaires grecques. Cellesci qui, d’ailleurs, étaient délicieuses, d’après les avis de chacun. Nous avons passé cette soirée non seulement entre élèves et avec Madame Donnay, mais aussi avec notre éducatrice, Madame Léonard, et d’autres professeurs : Madame Galloy, Madame Michaux et Monsieur Delieux. Nous avons donc eu la possibilité de faire plus ample connaissance avec certains élèves et professeurs. Cette soirée a eu lieu le vendredi 20 janvier 2012. Le personnel était très accueillant, souriant et sympathique. Les plats étaient savoureux, et le restaurant était chaleureux. Il y avait une très bonne ambiance. Nous remercions le personnel d’avoir accueilli une classe, accompagnée de professeurs, tout cela avec sourire et bonne humeur, c’est donc avec plaisir que nous reviendrons ! Alanice HERCOT ET Estelle CULOT. Dans le cadre de notre option, langues anciennes, nous sommes allés au Creta. Dès que notre classe fut au complet et que nos accompagnateurs furent arrivés, nous avons choisi notre boisson en attente de notre plat lui aussi au choix : Giouvetsi, Mezze ou Moussaka. Tout avait l’air très bon !!! Nous avons terminé notre repas par une succulente glace. L’ambiance était très conviviale. Nous remercions Monsieur Costa, patron du restaurant et nos professeurs pour cette super initiative ! Marie-Eve Bourgeois, élève de 2ème. Un vendredi soir de novembre, nous sommes allés au Creta avec notre classe de langues anciennes. C’était très chouette, nous étions tous assis à la même table : quelle convivialité ! Chaque élève pouvait choisir entre trois plats : le Giouvetsi (Très difficile à prononcer !!!! C’est un plat de pâtes grecques), le Mezze (Ca veut dire mélange ! On y trouve des crevettes, du riz, des calamars, de la viande, …) et la Moussaka (C’est une sorte de lasagne grecque ! Succulent !). Moi, j’ai choisi le Giouvetsi, c’était délicieux ! Nous nous sommes tous très bien amusés ! On a parlé de tout et de rien ; on a énormément rigolé ! Nous avons tous passé une superbe soirée… A conseiller ! Pascaline Capelle, élève de 2ème LA JOURNÉE DES CLASSIQUES : LES CONQUÊTES ROMAINES. Pour la première fois, le 20 avril, a eu lieu la journée des langues classiques. Elle était bien imaginée, bien organisée et très drôle. De plus, il y avait une bonne ambiance … Chaque équipe avait comme accompagnateurs des élèves de 5 ème et 6ème années. La nôtre (Eva Maudou) était motivée et toujours souriante. Quelques jeux se ressemblaient, mais les élèves de 3 ème sont parvenus à nous montrer leur motivation et leur intérêt pour le latin et le grec ! En conclusion, nous pouvons dire que ce fut une journée exceptionnelle ! Cassie, Margot et Margaux. Mare Nostrum Vendredi 20 avril, 220 élèves de l’Institut Saint-Joseph de Ciney ont participé à la journée des classiques. Le thème de cette dernière était « Mare Nostrum », « Notre mer ». Vers 9h00, la journée a débuté par la présentation des équipes suite à une introduction théâtrale réalisée par les élèves de 5ème et 6ème. Ensuite, les jeux réalisés par les 3ème ont débuté. 15 jeux ont été réalisés sur le thème des conquêtes romaines ; des jeux comme « Money Drop , Questions pour un Carthaginois, Deviner c’est gagner, Memory, La roue de la fortune, Stratège,… » Chaque équipe possédait un(e) accompagnateur(trice) et une carte de parcours. En participant aux jeux, les équipes gagnaient des points. Celle ayant reçu le meilleur score a empoché une récompense : un bon d’achat de 10 euros au Club. A la suite de cette matinée mouvementée, un buffet méditerranéen préparé par les 4 ème a été servi. Ce dernier comprenait des pâtes et des sandwiches. Tout pour nous régaler ! Cette journée haute en couleur ne s’effacera pas d’aussi tôt de la mémoire des élèves ! Emelie G, Emelie D et Daniella. AUBECHIES : EXCURSION DES 2ÈMES LANGUES ANCIENNES. Les élèves devaient s’inscrire dans un atelier au choix : - Atelier légionnaire - Atelier gladiateur - Atelier archéologie Voici leurs impressions … Dans la peau de… « Je suis le légionnaire Romanus Libius, j’ai été intégré dans l’armée romaine mais je dois me séparer de mon amoureuse pendant 20 ans. Pour ma journée, je dois faire 6 heures par jour d’ordre militaire. J’apprends les techniques de base : comment porter mon bouclier, me déplacer, écouter les ordres. Je commence par une partie théorique : pourquoi il m’est interdit de me marier, combien d’années de service je dois effectuer. Ensuite, nous exécutons les ordres du grand Bexos. Je prends mon bouclier et on exerce les formations de défense et d’attaque. Nos parades doivent être parfaites. On commence par la formation de combat, puis la tortue et enfin on exécute tout cela dans un combat où on doit défendre la victime. Ensuite, tous les légionnaires se battent avec des épées. Je suis le sacer champion. J’ai tué Valentinus le gladiateur champion ! » Romain Libois « Je suis Marcus et aujourd’hui j’ai rejoint le rang des légionnaires. On devait tous marcher en même temps. Après quelques entraînements à l’arrêt, les ordres étaient donnés en latin : à droite (dextra), à gauche (sinistra), demi-tour (retro), arrêt (stat),… » Audrey Bianchi « Je m’appelle Lucius et je suis un gladiateur. Je prends énormément de risque dans ce « métier » mais dans un sens cela m’amuse. Je suis un ancien légionnaire. Aujourd’hui, je me suis battu contre Valérius, un valeureux gladiateur aux pointes du trident bien pointues. Après un long combat, j’ai fini par perdre mais puisque je suis un puissant guerrier, les spectateurs ont crié « vita » ! L’empereur m’a épargné et je peux encore ainsi m’entraîner et tenter de gagner chaque combat ! » Lucas Hanse « Je m’appelle Justine, je suis archéologue. Aujourd’hui, je suis allée sur le site d’Aubechies pour faire des fouilles. Avant de commencer, je dois délimiter mon terrain en carrés et nommer les abscisses de chaque axe. Ainsi, dès que je trouve un objet appartenant à l’Antiquité, je sais dans quel carré il se trouve. Puis avec le théodolite et la mine, je regarde à combien de mètres/ centimètres se trouve l’objet. Je prends une pelle et un seau, je ratisse le sol et jette la terre et le sable dont je n’ai plus besoin. Une fois un objet trouvé, je ne le bouge surtout pas. Je prends ses coordonnées et la mesure de son enfoncement dans le sol et puis seulement après, je sors l’objet délicatement et j’enlève la terre ou le sable avec un pinceau. Le travail ne s’arrête pas là. Je dois trouver le plus précisément possible de quelle année date cet objet, de quoi il s’agit et son usage. Quelle belle activité ! » Justine Fraselle Onze taaldag in Puurs Op acht mei 2012 ben ik met mijn immersieklas en enkele leerlingen van een andere klas naar Puurs geweest om onze penvrienden te ontmoeten. We zijn om acht uur vertrokken. De reis was lang! Met mijn vriendinnen hebben we veel snoepjes in de bus gegeten. Om ongeveer tien uur kwamen we in Puurs aan. Het was mooi weer. We hebben veel activiteiten gedaan. Eerst hebben we ons cadeau gegeven. Ik heb post-it gekregen. Daarna hebben we de voorstellingen gemaakt. We zaten op een stoel rond een tafel van vier personen. Daarna hebben we een spel gedaan, er waren vier ploegen. Om te winnen, moesten we dertig woorden vertalen. We hebben verloren. Voor het derde spel hebben we een liedje geleerd en we hebben woorden in de school gezocht. Dan moesten we één liedje aan de leerlingen van de klas zingen. Om twaalf uur hebben een belegd broodje gegeten. Ik had een heel grote honger! We hebben veel lolgemaakt. Joke, de penvriendin van Alice, is lollig! In de namiddag hebben we “wie is wie” of “qui est-ce?” gespeeld. Ik was met Charlotte. We hebben ook spellen per twee gedaan. Het was mijn favorietspel omdat ik met Emma was en ze is leuk! Op het klassement van dit spel waren we tweede. Het was heel goed, we hadden achtenvijftig punten op zestig! Tussen de twee spellen hebben we een ijsje gegeten. Voor de laatste activiteit had iedereen een kenmerk. De leerlingen van Puurs zochten voor Ciney en de leerlingen van Ciney voor Puurs. Het was heel leuk! Om ongeveer vier uur verlieten we Puurs. Ik was moe maar ik heb niet in de bus geslapen. Om ongeveer zes uur waren we terug in Ciney. Ik heb me heel goed geamuseerd! Het was een superleuke dag! Louise Marée, leerlinge uit de tweede G. DEUXIEME ET TROISIEME DEGRES DE L’ENSEIGNEMENT GENERAL Our trip in London We went to London on April 26 and 27. We took the bus at half past two am and we arrived in Calais at seven o’clock am. In Calais we took the ferry to Dover where we arrived at quarter to ten. Luckily the sea was quiet! On the first, Thursday morning, we went to the youth hostel where we were going to sleep at night. We put our bags and then we went to discover the city. First we discovered the tube: it a real labyrinth, this tube! ;) Then we had lunch near Tower Bridge. We were happy to see it because it’s wonderful! Afterwards we walked to St James’s Park where we had to interview a Londoner before observing the squirrels and ducks from this park. The afternoon went on with Big Ben, the London Eye, Westminster Abbey and Piccadilly Circus where we went shopping. After dinner we had an appointment with the guides of Jack the Ripper walk. We walked around in Whitechapel and we saw some really sad pictures of the victims. At the end of the visit, we were all very tired by this first day! Some of us slept like babies that night! The second day, Friday morning, after breakfast, we walked to the British Museum. Once again we had a special task to achieve. We had to ask questions to the staff to find out more about the museum and its treasures. We had lunch in Oxford Street in traditional tea rooms or in the well-known MacDonald’s… Then it was time for the visit of the Chelsea stadium! How lucky we were! We had a look at the cloakrooms, at the pitch and at the press room. The visit ended in the shop where we could buy some balls and some sport kits. Round 6 o’clock it was already time to think of our journey back after two amazing days! Thanks to our English teachers, misses Votion and Fourneau! We really enjoyed our trip! Lino Paoletti, Julian Puerta Lopez and Charlotte Tabareux, Students from the third year. Retour sur la journée du 20 avril : La journée des classiques. Matinée : Les légions d’honneur ! En cette année scolaire 2011-2012, les élèves de langues anciennes (de 3ème) ont consacré une bonne partie de leur temps à la réalisation de jeux en rapport avec les fabuleuses conquêtes romaines. Ce travail acharné a abouti, le vendredi 20 avril, à la réalisation d’épreuves extraordinaires ! Mes plus jeunes légions (les 2èmes langues anciennes) se sont lancées dans les conquêtes de diverses contrées. Je n’ai bien sûr pas laissé mes brebis sans berger. En effet, un centurion (élève de 5ème ou 6ème) leur tenait compagnie pour les guider au mieux dans cette folle aventure (dans la joie et la bonne humeur !!!!). Les maîtres des conquêtes (les 3èmes) n’ont pas eu de pitié envers mes chères légions. Ils les ont confrontées à diverses épreuves : sportives, culturelles, culinaires, … Mais j’avais pris les devant en intégrant un centurion dans chaque territoire pour surveiller chaque maître de conquête ! J’ai envoyé mes troupes dans un seul et unique but : trouver la meilleure légion pour représenter Rome aux jeux olympiques. Cette initiative a porté ses fruits puisque les « déesses fluo », légion féministe ; grande gagnante, ont reçu cet honneur ! Cependant, chaque légion a fourni un investissement formidable et un travail exceptionnel. Je terminerai sur ces mots : « Venerunt, Viderunt, Vicerunt ! » Jules César (alias Oriane Simon, Faustine Lhost, Constance Crémelie, élèves de 3E) Un spectacle d’exception, je dirai même plus un spectacle exceptionnel ! Le spectacle des langues classiques s’est déroulé le 20 avril 2012 à 20h30. Il a commencé par une scène inspirée de la nuit au musée. Les élèves avaient fait preuve de beaucoup d’imagination. Les chorégraphies étaient bien organisées et elles étaient jolies ! La motivation des élèves se reflétait dans le spectacle. Les reprises de chansons étaient bien réalisées. L’humour était présent à travers les différents passages du chameau et de diverses scènes. De plus, les remerciements adressés aux professeurs étaient à la hauteur de leur investissement dans le spectacle ! Marie Maillard, Lucie Jouan, Alanice Hercot, Estelle Culot. DES ROMAINS À SAINT-JO Tintin, les rois mages, Enée, César, Cléopâtre, Hitler, Romulus et Rémus s’étaient donné rendezvous ce 20 avril pour une soirée. Ils l’espéraient, pleine de délires. Pari réussi ! On avait bien commencé la journée, mais ce n’était rien en comparaison de ce qu’on a vu ce soir-là. En jonglant entre les différents rôles, les élèves de 5ème et 6ème nous ont offert un spectacle de qualité, ponctué de rires, d’émotions. On a vu différentes choses durant cette soirée. De la danse, des chants, mais surtout du théâtre avec les hilarants rois mages, un vendeur d’esclaves complètement loufoque, Romulus et Rémus qui n’avaient pas peur du ridicule et différents animaux. Les élèves ont également réalisé un beau travail pour les décors. On a vu un chameau (ou un dromadaire, on ne sait pas) à trois bosses, des arbres peints, des déguisements magnifiques. Bref, entre les rois mages qui cherchaient Jésus, des esclaves farfelus et un Enée tombeur, on avait du mal à rester de marbre. Les élèves n’ont quand même pas oublié de remercier leurs professeurs par des cadeaux. Nicolas DE VADDER . Un cours de religion high tech ... + Mission: Mener des recherches au sujet de l’ouverture à la spiritualité. Nom de code: “Projet I-Pad” Objectifs: - + Susciter la réflexion ainsi que le dialogue au sujet de la spiritualité dans notre société. Mobiliser des savoirs, en vue de favoriser les échanges interreligieux et interculturels. Le déroulement du travail De remarquables travaux ont récemment été réalisés dans les domaines de la théologie et des sciences religieuses. Je pense en l’occurrence à un dossier pédagogique intitulé “Dieu, Adonaï et moi”. Seulement, d’un point de vue didactique, l’information telle qu’elle était présentée semblait fastidieuse à traiter en classe avec des élèves du second degré de l’enseignement secondaire. « Alléluia ! » S’exclama le professeur de religion, en apprenant que de belles petites tablettes tactiles avaient été achetées par l’Institut Saint-Joseph. Celles-ci présentent l’avantage de mettre les élèves en activité, dans une démarche de recherches actives, tout en faisant varier les sources d’informations. Grâce à ces petits engins sophistiqués et dotés de nombreuses applications, il est à présent possible de traiter des témoignages, d’en faire des montages vidéo, en vue de les partager ultérieurement avec le groupe. Une vidéothèque, préalablement établie par les professeurs était d’ailleurs une mine d’or pour la réalisation des tâches demandées, selon des consignes établies et explicitées. Mais ça ne s’arrête pas là, la Bible en ligne offre , quant à elle, l’avantage de cibler certains écrits bibliques et d’en obtenir instantanément l’analyse avertie d’un spécialiste en théologie (exégète). Ajoutons également les applications à caractère culturel : encyclopédie, dictionnaire interactif. Bref, une liberté dans le champ d’action du travail de l’élève, tout en maintenant des balises afin d’aider les élèves dans l’orientation de leurs recherches. Ces jeunes tapotant de leurs dix doigts devaient au final réaliser une présentation avec l’application « Keynote », avec laquelle il est possible de composer de magnifiques pages agrémentées de son, d’images, de références sitographiques. Et d’un firmament de lumière, le travail de l’élève fut … Ajoutons également les applications à caractère culturel : encyclopédies, dictionnaires interactifs. Bref, une liberté dans le champ d’action du travail de l’élève, tout en maintenant des balises afin de l’aider au maximum dans l’orientation de ses recherches. Ces jeunes tapotant de leurs dix doigts devaient au final réaliser une présentation au moyen de l’application « Keynote », avec laquelle il est possible de composer de magnifiques pages agrémentées de son, d’images, de références sitographiques, de témoignages, de citations ... Et d’un firmament de lumière, le travail de l’élève vit le jour! Cerise sur le gâteau, les exposés ont pu être projetés sur grand écran, au moyen de nouveaux tableaux numériques installés dans plusieurs classes de l’Institut “Saint-Joseph”. Mis à part quelques légers soucis techniques, ce fut une belle expérience qui a pu être menée avec les élèves de 3GT (groupes C et F). Un petit clin d’œil en guise de remerciement à Luc Viatour ; coordinateur du projet, ainsi qu’à Cédric Ledent pour les bons conseils. S. Sgarbi LA 3ème IMMERSION EN VOYAGE AUX PAYS-BAS Afin de partir à la découverte de la culture de nos voisins hollandais, les élèves de 3ème année immersion en néerlandais, accompagnés de leurs quatre professeurs, ont participé à un séjour de deux jours en Zélande et en Hollande. Le programme se basait sur les principaux symboles des Pays-Bas : l'eau, les moulins, les fleurs, les sabots et le fromage. Tant dans la préparation que dans la gestion du voyage, les élèves ont été amenés à prendre une part très active : recherche de documentation, exposé en classe des informations recueillies, réservations et contacts sur place furent autant d'occasions concrètes de pratiquer la langue et de se frotter à l'accent hollandais. Lors de la première journée, nous avons visité le "Delta Expo" du parc Neeltje Jans, ce qui nous a permis de comprendre le pourquoi et le comment de la longue lutte contre les eaux en Zélande. A Kinderdijk, nous avons pu admirer des moulins anciens, remarquablement conservés. Delft était notre ville-étape et nous avons visité ce beau petit centre grâce à une visite en bateau sur les canaux. Après une bonne nuit de repos, notre groupe s'est levé de bonne heure pour pouvoir visiter la criée aux fleurs de Naaldwijk. Le soleil nous a ensuite accompagnés jusqu'au parc de Keukenhof, magnifique espace arboré, débordant de parterres colorés de tulipes et jacinthes entre autres. Un dernier détour par la ferme Clara Maria nous a permis de comprendre les étapes de la fabrication des sabots, mais aussi du fromage. Deux jours riches en découvertes et en bonne humeur, avec un groupe particulièrement enthousiaste et sympathique. Isabelle BROERS et Patrice VIVIER, Professeurs de langues germaniques. L’EXCURSION DES 4ÈMES LATIN-GREC À COLOGNE ET AIX-LACHAPELLE. 6h30 un matin de décembre! En route pour l’Allemagne dans un somptueux car avec nos chers professeurs de langues anciennes. Une superbe journée culturelle entre amis nous attend. Nous commençons par visiter la cathédrale de Cologne, datant du XIII ème siècle : impressionnant ! 157 mètres de splendeur ! Nous assistons ensuite à une visite guidée du musée germano-romain qui abrite une somptueuse mosaïque romaine (la mosaïque de Dionysos). Nous bénéficions là d’explications riches et fouillées sur Agrippine et la vie quotidienne dans cette colonie romaine qu’était alors la Colonia Claudia Ara Agrippinensium. Après cette visite extraordinaire culturellement parlant, nous bénéficions de temps libre. L’odeur alléchante du marché de Noël nous attire… L’ambiance nous ensorcèle ! Rassasiés, nous reprenons la route … direction Aix-la-Chapelle. Sur place, nous découvrons le trésor de Charlemagne… Que d’or, de pièces précieuses ! Quelle richesse ! Nous restons bouche bée devant tant de grandeur. Pour clôturer notre journée, nous visitons la Chapelle Palatine qui était la chapelle privée de Charlemagne au VIII ème siècle. Là, repose le trône de ce dernier tout de marbre vêtu. Le buste de Charlemagne. La Chapelle palatine. En fin de journée, il nous restait à rentrer dans nos pénates… Merci à nos professeurs pour cette si belle journée ! Delmas Julien et Houbar Alexandre, élèves de 4B. OP SCHOOLREIS NAAR AMSTERDAM ! (5L2N4) Op 8 mei hebben we de trein naar Amsterdam genomen. Het traject duurde 5 uur maar we hebben niet lang gewacht om pret te maken. De eerste dag hebben we veel gelopen en de stad ontdekt. Het Anne Frank Huis was de moeite waard. s’ Avonds hebben we een goede film in de jeugdherberg bekeken. De nacht was heel kort omdat we laat hebben gebabbeld. De volgende dag hebben we de Zaanse Schans bezocht. Dit is een typisch Hollands dorp. Het was tof ! We hebben ook vrije tijd gehad en een beetje gewinkeld. De terugreis was rustig. Iedereen was moe maar blij. Charline Cornet 5C Ik zit in immersie Nederlands en ik vind dat dit keuzevak heel boeiend en leerrijk is. Samen met de klas en de leerkrachten organiseren we verschillende verblijven in Nederlandstalige streken ; ik heb me daar altijd veel vermaakt. Vorig jaar zijn we, bijvoorbeeld, samen naar Antwerpen gegaan om gedurende één week bij een penvriend te logeren. En dit jaar hebben we tijdens twee dagen Amsterdam bezocht. Het viel echt mee! Ik zal nu wat details over deze stad vertellen en proberen tips voor de bezoekers te geven. De Nederlandse hoofdstad is echt één van de mooiste steden die ik ooit gezien heb! Daar zijn er overal smalle huizen met heel mooie typische gevels, schilderachtige straatjes, fiere grachten en ook talrijke fietsen, in plaats van vervuilende wagens! Jullie moeten ook weten dat Amsterdam een zeer culturele stad is; met zijn honderden musea en allerlei andere attractieve bezienswaardigheden. César Dive Ten eerste, hebben wij rond acht uur ‘s morgens de bus genomen. We hebben vier à vijf uur gereden voordat we in Amsterdam toekwamen. Daarna moesten wij nog naar de jeugdherberg lopen die in de Bloemenstraat was gelegen. We hebben dus al enkele monumenten gezien, onder andere het stadhuis. We zijn rond één uur aan de herberg toegekomen en daar hebben we onze bagages achtergelaten. Voordat we in de buurt wandelden, hebben we onze boterhammen opgegeten en onze kamers gezien. Er waren twee verdiepingen: ëen voor de jongens en ëen voor de meisjes. Kort later, zaten twee jonge mensen (een man en een vrouw) klaar om met ons in de buurt van de jeugdherberg te gaan wandelen. Na de wandeling, hadden wij het “eerste grote bezoek” van het verblijf: “Het Van Gogh museum”. We zijn met mevrouw Legrand en met mevrouw Daffe vertrokken en we hebben een half uur gelopen. We zijn daarna in het museum gegaan en het was heel leuk. Het viel echt mee. We hebben het leven van Van Gogh gezien, zijn stijl, zijn schilderijen. Van Gogh was heel bekend en zijn typische stijl was het pointillisme. We hebben de “Aardapeleters”, de “Zonnebloemen”, … gezien met een gids die heel vriendelijk met ons was. We hebben bijvoorbeeld geleerd dat Van Gogh zijn oor afgesneden had en natuurlijk nog veel andere dingen. Daarna hebben we twee uur vrije tijd gehad voor de avondmaaltijd. We hebben een beetje Amsterdam kunnen verkennen. We hebben daarna in de jeugdherberg gegeten en we hebben ook naar een film gekeken. Normaal gezien, moesten wij om tien uur gaan slapen maar we hebben toch tot elf uur dertig kaarten gespeeld. De eerste dag was heel tof. Anthony Hastir LES ÉCO DE ST-JO AU CONCOURS GÉNÉRATION €URO On parle à peu près tous les jours des difficultés économiques rencontrées dans la zone euro. D’aucuns critiquent les institutions européennes, quand d’autres échafaudent les solutions les plus imaginatives. Imaginez-vous maintenant, un groupe d’élèves de rhéto à qui on demande de prendre la meilleure décision de politique monétaire sur base de leur analyse de la situation économique actuelle des pays de la zone euro. C’est l’objectif poursuivi par le concours Generation €uro Student’s Award organisé par la Banque Centrale Européenne et auquel ont participé les élèves de l’option sciences économiques de l’Institut Saint-Joseph. Lors d’une finale impressionnante, de par la qualité des présentations et du niveau élevé des élèves, notre équipe a obtenu une deuxième place bien méritée. Le concours Generation €uro Students’ Award a pour objectif d’aider les élèves du secondaire à comprendre la politique monétaire et son rôle dans l’économie en général. En apprenant à quoi servent les instruments de politique monétaire, en particulier les décisions relatives aux taux d’intérêt, et en utilisant certaines des données économiques et monétaires, les élèves se familiarisent avec le rôle de la banque centrale. Ce concours vise aussi à renforcer leur connaissance de l’Eurosystème et de la sphère financière. Le concours s’est déroulé en trois phases : une première phase de sélection au cours de laquelle les élèves qui le souhaitaient ont répondu à un questionnaire en ligne comportant trente questions. Certains ont tenté leur chance seuls, d’autres en groupe pendant les temps de midi accompagnés par leur professeur. Ainsi, les économistes de l’ISJC ont qualifié pour la deuxième phase deux équipes, dénommées ECONOS et ECOSTUDJO, composées chacune de cinq élèves, et faisant partie des vingt équipes réalisant les meilleurs scores. La deuxième épreuve du concours consistait à évaluer les conditions économiques dans la zone euro et les perspectives d’inflation sur la base de certaines données à la disposition du Conseil des gouverneurs de la BCE. Sur la base de leur évaluation, les équipes ont décidé du niveau du taux d’intérêt des opérations principales de refinancement. Elles ont alors expliqué leur décision dans un exposé écrit ne dépassant pas 2 000 mots. Au terme de cette deuxième phase, le niveau des textes argumentatifs remis a favorablement surpris le jury par leur haut niveau de qualité. Le groupe ECONOS a émergé du lot et s’est qualifié pour participer à la finale. Lors de la phase finale, notre équipe a endossé le rôle du conseil des gouverneurs en argumentant une décision de politique monétaire fondée sur une analyse économique et monétaire. Pour cette dernière étape, l’équipe s’est rendue au siège de la Banque Nationale de Belgique à Bruxelles pour venir présenter sa décision oralement devant un jury d’experts. Pour cette dernière phase, l’équipe s’est investie dans un travail ardu de recherche, de synthèse et de présentation, encadré par le professeur d’économie et de français. Après une délibération intense et stressante, notre équipe s’est vue décerner la deuxième place remportant un prix de 700 euros et des chèques cadeaux pour chacun. Plus que la récompense, c’est surtout l’aventure humaine que nous retiendrons. Pour cette belle performance, félicitons notre équipe Econos (Alexis Mathias, Amélie Pirson, Romain Sevrin, Bryan Stoffe, Isabelle Vonèche) ainsi que tous les élèves de l’option économie pour leur investissement et l’énergie qu’ils ont mise dans le projet depuis le début. Grégory Madenspacher (Professeur de sciences économiques) VOICI QUELQUES RÉACTIONS D’ÉLÈVES DE 4ÈME SUITE À LA RENCONTRE AVEC L’ÉCRIVAIN BELGE EVA KAVIAN : Une rencontre Mon premier est une personne adorable, aimable et admirable. Mon deuxième est une classe de 4ème intéressée, passionnée et en soif de vérité. Mon troisième est un livre étonnant, bouleversant et bien ancré dans son temps Mon tout est une rencontre où on apprend. On n’apprend pas les maths, les sciences ou encore les langues. Mais on apprend la vie, la vie d’un écrivain ! Ses défaites, ses réussites, ses envies, ses remords, ses passions… La vie d’un écrivain n’est pas simple, tout comme vivre de ses rêves n’est pas facile. Mais il faut s’accrocher, tenir et être confiant. Croire en soi, en son monde, en son pays. Pour qu’un jour, on puisse être ce que l’on veut être et non ce que nos parents ou la société veut qu’on soit. Vivre en tant qu’écrivain en Belgique n’est pas possible, du moins pour le moment. Mais que ce métier est magnifique ! Ressentir le plaisir d’un auteur de partager son œuvre, de recevoir des conseils, des avis et même du soutien. Mais être écrivain c’est aussi laisser une trace de son passage sur terre le tout en simple gratuité et sans rien demander en échange. Voilà ce que c’est d’être écrivain… Vous allez me demander de quoi je parle… et bien j’évoque ici la rencontre entre Eva Kavian et les élèves de 4ème organisée par l’école, le tout autour d’un livre que l’une a écrit et que les autres ont lu ! Delchambre Julien , 4GTD Rencontre avec une écrivaine Dans le cadre du cours de Français, nous avons pu rencontrer, ce lundi 14 mai, l'auteur belge Eva Kavian. Durant son interview, elle nous a fait part de son point de vue sur différents sujets relatifs à l'écriture; tels que ses sources d'inspiration, le métier d'écrivain, ses auteurs favoris, ses obligations en tant que romancière, etc. Elle nous a tout d'abord fait part de sa liberté d'écriture. Elle a en effet l'opportunité de choisir les thèmes abordés dans ses œuvres et de ne pas être restreinte par des consignes imposées par ses éditeurs. Elle a cependant insisté sur le fait que le métier d'écrivain n'est pas une activité à revenus importants. Les droits d'auteur étant très bas, les écrivains pouvant vivre de leur plume constituent une minorité. Elle nous a ensuite apporté quelques informations concernant son roman «Ne plus vivre avec lui». Nous avons été très étonnés d'apprendre qu'elle avait consacré seulement une semaine à la rédaction de ce livre. Elle a tout de même précisé avec nécessité qu'un roman naît sur base d'informations collectées sur toute une vie. Par exemple, chaque personnage constitue une part d'elle-même et est donc enrichi par ses expériences personnelles. Attardons-nous enfin sur quelques-unes de ses citations: «La frustration et la contrainte peuvent être positives», «Il faut vivre dans l'instant», «Dans le métier d'écrivain, il faut être humble et présomptueux», «Je ne crois pas en l'inspiration». Voici donc qui clôture le résumé de cette rencontre très enrichissante avec Mme Kavian, amoureuse et admiratrice du patrimoine belge. Mathias Sacha et Delvaux Xavier, élèves de 4e F. Une découverte pour d'autres découvertes! Après notre lecture du livre, « Ne plus vivre avec lui », et suite à la rencontre avec son écrivaine, Eva Kavian, nous allons vous faire part de quelques-unes de ses méthodes de travail. Avant de vous les expliquer, un résumé du roman s’impose ! "L’héroïne, Sylvia, est une adolescente de dix-sept ans. Parce qu'elle en a marre de la garde alternée, parce qu'elle ne veut plus vivre avec son père, cet éternel absent, elle lui téléphone. Subitement, il meurt. Un père absent et un père mort, ce n'est pas pareil. Ne plus vivre avec lui, cela paraissait si simple." Tout d'abord, il faut savoir qu'Eva Kavian écrit spontanément ses récits. Elle choisit ellemême le thème et la forme de ceux-ci. Son éditeur, Mijade, ne lui impose rien quant à son écriture mais celui-ci n’est pas obligé d’éditer tous ses livres. Pour ce qui est des personnages, elle ne les invente pas totalement. Elle les crée en fonction des besoins de l'histoire mais elle retrouve des petits morceaux d'elle-même dans chacun d'eux. En ce qui concerne les lieux, ce sont des endroits qu'elle connait. Parmi eux, il y a son village dans lequel elle se sent bien car elle y vit depuis sa naissance. Elle évoque des faits réels tout au long de ses aventures à partir de ce qu'elle voit et connait le mieux. Ensuite, en quoi consiste le métier d’écrivaine ? Par exemple, notre romancière a consacré une semaine à la rédaction de cet ouvrage, en comptant 12 à 15 heures de travail par jour. Après l'écriture, un an d’attente avant la publication de l'ouvrage a été nécessaire. Ce métier n'est pas des plus lucratifs car il ne permet pas encore de vivre de sa plume. C'est pour cela qu'Eva Kavian anime régulièrement des ateliers d'écriture pour adultes. Elle lit également beaucoup de livres d'auteurs variés, surtout anciens et anglo-saxons. Elle s'enrichit de ses lectures mais ne tire pas son inspiration de ceux-ci. Pour conclure, nous dirons simplement que la lecture et la rencontre avec Eva Kavian ont été plus que positives, dans tous les sens du terme. Elles nous encouragent à recommencer cette expérience sans hésitation ! Caroline Pirlot & Fanny Ollevier, 4F Créer une planche de BD à la manière de Gotlib La bande dessinée a longtemps été considérée comme une littérature à part, dotée d'un langage très particulier. Pendant des années, elle a été décriée, méprisée ; pourtant, des études démontrent que la bande dessinée constitue le genre littéraire le plus populaire auprès des jeunes. C’est pourquoi, les élèves de 4A se sont servis de cet art singulier, et du « Comic life », pour apprendre les rouages de la cohérence textuelle avec une petite pointe d’humour ! La coccinelle de Gotlib © Editions Dargaud A la découverte de la poésie Lire ou réciter un poème, découvrir des poètes d’hier et d’aujourd’hui, de chez nous et d’ailleurs… Comment tenter d’aborder ce genre de littérature, parfois au langage mal compris ou trop hermétique, de dire simplement en quoi il consiste sinon par la venue d’un poète en classe (les classes de 5A et 5B ont eu en effet l’occasion de discuter deux heures avec Claude Donnay, poète et responsable d’éditions) et de laisser de l’espace pour l’imagination ? Et en ce domaine, les élèves font preuve d’un talent remarquable. En voici quelques illustrations. Exercice de « mise en forme » A partir des connaissances de l’an dernier, écrire un poème « romantique » intégrant des mots de vocabulaire choisis par d’autres élèves de la classe : poisson, rouge, été, portemine, foot, envie d’aimer. Dans les méandres d’une onde claire, Je contemple la volupté d’un monde Qui, sans aucun bruit m’inonde. Des poissons virevoltants et téméraires Parfois rouges comme les sanglots qui me pèsent Me rappellent la présence chaude de l’été. Mais mon âme froide est comme transpercée Un porte-mine, épée de Damoclès, La menace et l’assiège. Les lambeaux de ma pâle existence Ne sont que des peurs et des doutes Insipides tels une partie de foot Mais laissant en moi une terrible fragrance, Celle de l’envie d’aimer à outrance. Odile PIRNAY, 5B Le haïku (dans le cadre de l’opération « green ») Douce mélodie Le ruissellement de l’eau Apaise mon cœur. (A. BRICHANT, 5A) Montagnes, lacs, prés La bêtise humaine est grande Ils vous ont tués. (F. SECHEHAYE, 5A) Hé ! Réveillez-vous Le monde a besoin de vous Il est si précieux… (M. MALET, 5A) Illustrations des Fleurs du Mal de Baudelaire Florette BURTON, 5B Illustrations des Fleurs du Mal de Baudelaire Eve DEHON, 5B Sans cesse à mes côtés s'agite le Démon; Il nage autour de moi comme un air impalpable; Je l'avale et le sens qui brûle mon poumon Et l'emplit d'un désir éternel et coupable. Parfois il prend, sachant mon grand amour de l'Art, La forme de la plus séduisante des femmes, Et, sous de spécieux prétextes de cafard, Accoutume ma lèvre à des philtres infâmes. Il me conduit ainsi, loin du regard de Dieu, Haletant et brisé de fatigue, au milieu Des plaines de l'Ennui, profondes et désertes, Et jette dans mes yeux pleins de confusion Des vêtements souillés, des blessures ouvertes, Et l'appareil sanglant de la Destruction ! 30 L’option Arts d’expression 4e Arts d’expression Au 2e degré, nos élèves créent des personnages, imaginent, inventent et mettent en scène ! Après des créations de personnages hauts en couleurs, ils se sont lancés dans des « scènes à deux » : des scènes dépourvues de contexte et d’indications sur les personnages auxquelles ils ont dû donner vie ! Voici quelques photos des répétitions, leur spectacle n’ayant pas encore eu lieu au moment d’écrire ces lignes… 31 Ce soir-là, ils présenteront également leur projet de fin d’année, Chers clients, le magasin fermera ses portes dans quelques minutes de Mickaël Stiernon où Ludivine, une étudiante stagiaire, vient découvrir le travail dans un grand magasin. Accompagnée de Christelle, goûteuse espérant écouler son huile d’olive, elle va voir défiler les clients : un véritable condensé de la société actuelle ! 32 5e Arts d’expression En 5e année, après avoir découvert l’univers du conte et du court-métrage d’animation (voir à ce propos, la revue Echole précédente), les élèves ont imaginé leur projet de fin d’année, un montage à partir de deux auteurs contemporains : Laurent Van Wetter et son œuvre Abribus et Denise Bonal et sa pièce Les pas perdus. Voici la gare : passent et repassent les hommes pressés, les femmes avec leurs enfants, leurs magazines, leurs chats, leurs valises à roulettes, les bandes braillardes, les errants, les familles électriques, les fantômes du monde entier, les anonymes couleur de fumée, les fous qui parlent seuls. S'y croisent l'amoureux, la promise, le compliqué, l'optimiste, le comptable, la femme trahie, le rescapé, la conquérante... Chemins de vie qui se télescopent, se côtoient, s'entremêlent Voici la gare centrale : lieu aux histoires meurtries, aux décisions décousues, aux envols vainqueurs, lieu des larmes chaudes et des mains jointes et des serments hâtifs, lieu des derniers sourires, des paroles qu'on n'oubliera jamais et des baisers donnés pour la vie, c'est le départ… 33 34 6e Arts d’expression Nous vous l’avions annoncé dans la revue Echole de janvier, les 6 e s’apprêtaient à jouer leur spectacle : Veillée funèbre de Guy Foissy ! Après le succès qui fut le leur, donnons donc la parole à leur public ! Les rhétos ont en effet, en plus des soirées « tout public », présenté leur création aux élèves de 4e secondaire de l’école. Veillée funèbre Veiller un mort n'est pas la chose la plus drôle du monde... Nous partions assez sceptiques mais au final, nous avons été comblés. Pour des amateurs, la pièce était très bien interprétée et sérieusement orchestrée. Nous avons beaucoup apprécié le fait que chaque personnage ait une personnalité propre. L'histoire se déroule lors d'une veillée. Des proches et moins proches, voire inconnus du mort sont autour du cercueil, non point pour se recueillir, mais bien pour parler de leur haine commune envers le défunt, avec retenue au début puis de moins en moins vers la fin. Tout en gardant un peu de civilité... « Il y a tout de même un mort, un peu de tenue ! Merde ! » ; « Et en parlant de mouches, à vous, on ne vous demande rien ! » La fin surprend toute l'assemblée quand le mort se lève de son cercueil, urine dessus et s'en va, laissant les invités et le public perplexes... Pleine d'humour mêlé de dramatique, la pièce reste un chef-d’œuvre. Nous tirons notre chapeau à l'excellente prestation des élèves et à la pièce de Guy Foissy. Fanny OLLEVIER, François ETIENNE et Thomas D'HONT, élèves en 4ème F Dérision grisante D'avis partagés, nous allons vous présenter la pièce de théâtre des élèves de rhéto (en option arts d'expression) à laquelle nous avons assisté. La pièce s'intitule « Veillée funèbre » et met en scène 13 acteurs. Afin de vous donner un avant-goût de celle-ci, nous vous en proposons un court résumé. Pièce de théâtre sombre, animée par des personnages extravagants, tout au long de laquelle nous assistons à une veillée funèbre peu commune. Passant du cannibalisme à la scatologie, les protagonistes trouvent et expriment différentes raisons de haïr ou d'idolâtrer leur défunt. Nous qualifierons donc cette pièce de burlesque. Dans cette dernière, en effet, les différentes personnalités des personnages se confrontent avant de converger vers un avis unanime. Tout d'abord, nous avons apprécié l'originalité de l’œuvre. En effet, la dérision de la mort nous a grandement impressionnés. Il faut ensuite souligner l'implication des acteurs dans leur rôle. Enfin, le caractère burlesque et atypique de chacun des personnages nous a beaucoup amusés. Nous pensons donc qu'il est intéressant et même nécessaire d'assister à une représentation de cette pièce. Mathias Sacha, Delvaux Xavier, élèves en 4ème F 35 Veillée déjantée Le jeudi 26 janvier 2012, nous avons eu la chance d’assister au spectacle des rhétos d'art d'expression intitulé " Veillée funèbre", quoique ce titre aurait aussi bien pu être " Veillée déjantée". Mettant en scène plusieurs personnages tout aussi bizarres et stéréotypés les uns que les autres mais pas moins attachants et hilarants pour autant, cette pièce fait ressortir mieux qu'aucune autre certains aspects de notre société comme la jalousie, la médisance, la haine et bien sûr, la mort. Entre le gothique, la catholique, la blonde dévergondée, la philosophe et la brune écervelée, l'humour noir était au rendez-vous avec des comédiens à l'aise dans leur rôle, des costumes bien choisis, un décor sobre mais parfaitement adapté et surtout, du talent à revendre. Les jeunes étaient, en effet, plus que motivés, les textes étaient connus et les sentiments vraisemblables. Mais le plus beau à voir était sans doute le jeu et la présence sur scène. En somme, chapeau à tous et particulièrement aux remplaçants de dernière minute. Sylvie Pauwen et Charlotte Laurent, élèves de 4èmeF Veillée Funèbre est le titre choisi par Guy Foissy, l’auteur de cette pièce. L’histoire raconte les funérailles d’un homme qui était peu apprécié par ses proches et tout dans leur attitude le laisse entendre. Entre personnages loufoques, crises de nerfs, indigestion et fous rires, rien ne se passe comme il faut ! Ces treize apprentis comédiens jouent avec leurs rôles, les rendant surprenants et très drôles, ils se complètent tel un puzzle : une inconnue un peu simplette, un jeune gothique, une femme avec une petite vessie, un intellectuel un peu pervers, une fille à l’air « barakie », une motarde en colère, une fille à l’esprit très ouvert et bien d’autres qui vont vous faire rire jusqu’aux larmes. Malgré leur jeune âge, cette troupe de débutants a tellement bien joué cette pièce que personne d’autre n’aurait pu faire mieux. Sépulchre Marion et Madeleine Brichant, élèves de 4F 36 37 38 L’option Arts d’expression, c’est aussi… assister à des spectacles ! Les élèves de l’option ont également eu le plaisir de découvrir plusieurs spectacles en soirée au Théâtre de Ciney… Purgatoire, La grande vacance, Happy family, Filip Jordens : Hommage à Brel et L’hôtel du libre échange ont réjoui les yeux et les oreilles de nos apprentis comédiens ! Julie Diez, professeur d’Expression dramatique 39 Exploration en terres andalouses Pérégriner, voyager au bout du monde ou plus simplement explorer le vieux continent semblent important dans le processus d’apprentissage des langues. En effet, parler une langue au contact des natifs constitue le meilleur moyen de s’améliorer et d’apporter la motivation nécessaire à la poursuite de l’apprentissage une fois de retour au pays. Mais la pédagogie du voyage ne concerne pas uniquement l’étude d’une langue. Montaigne ne disait-il pas que les voyages forment la jeunesse ? Voyager permet de rencontrer des gens de cultures différentes, ce qui facilite l’ouverture au monde et la quête de soi. D’ailleurs, d’aucuns prétendent que l’on ne voyage pas pour se fuir, chose impossible, mais pour se trouver. C’est donc tout naturellement que dans le cadre de l’option d’espagnol, nous organisons un voyage biennal à la découverte du monde hispanique et plus particulièrement cette fois de la belle, de la majestueuse, de la merveilleuse Andalousie. Néanmoins, depuis cette année, la donne a changé, la famille des explorateurs s’est agrandie et les économistes ont rejoint le navire. Ainsi, la rencontre de la rigueur de l’économie et de l’impétuosité du tempérament espagnol a provoqué un mélange plutôt détonant pour le meilleur, mais surtout pour le rire… Comment expliquer l’exode de tant d’Européens, à chaque renaissance printanière, vers l’Andalousie ? Peut-être ont-ils rêvé de la Costa del Sol, de ses plages ensoleillées et de ses cieux désespérément bleus ? Pourtant, à cette période de l’année, le soleil y est encore timide comme l’annonce le vieux proverbe andalou En abril, aguas mil. Non ! Assurément, en Andalousie, il n’y a pas que le soleil ! Il s’agit d’une terre magique et mystérieuse qui nous tient sous son charme. Et c’est sans doute pour percer ce mystère que notre choix de voyage s’est arrêté sur cette région et que nous sommes partis à la découverte des secrets de cette contrée mythique et fougueuse. Tels de grands aventuriers, sacs au dos…enfin plutôt sur roulettes, nous avons opté pour un périple autour des trois villes principales, à savoir Séville, Cordoue et Grenade, en quête de réponses à l’énigme de l’attraction andalouse. Toutefois, avant même de préparer notre paquetage, il fallait nous rendre à l’évidence : vu le nombre important de nos effectifs, notre objectif nécessitait un budget conséquent qui méritait toute notre attention…et surtout nos efforts ! Alors, afin de financer en partie notre projet, nous avons organisé différentes activités (soupers paëlla, flash-mob, concerts et vente de vins) et nous nous sommes également lancés à la recherche de généreux mécènes. Outre le bénéfice financier réalisé lors de ces activités, un lien s’est véritablement créé entre tous les membres des deux disciplines participant au voyage. Il est indéniable qu’une relation d’amitié a débuté entre les deux groupes, chacun apportant à l’autre un regard neuf, une vision différente mais pourtant tellement complémentaires. Au final, le véritable succès de ces entreprises lucratives ne réside pas dans le profit, quoi qu’on en dise, mais dans la relation qui s’est nouée, la convivialité qui s’est installée, la magie de la rencontre qui s’est opérée. 40 C’est ainsi qu’après des préparatifs minutieux, nous avons débuté notre expédition par l’exploration de la capitale andalouse : Séville. Séville la vibrante, Séville la passionnante, Séville à l’attraction fatale, cette cité possède un atout indéniable, elle constitue le creuset des cultures musulmane, catholique et juive. Ce mélange confère à la ville un incroyable patrimoine architectural, à commencer par l’ancien palais des rois maures appelé Alcazar et son dédale de jardins, sans oublier sa cathédrale abritant la tombe de Christophe Colomb et accolée à la Giralda, ancien minaret transformé en clocher offrant une vue imprenable sur la ville. Après avoir été époustouflés par ce panorama spectaculaire, nous avons pu flâner dans le quartier pittoresque de Santa Cruz constitué d’un dédale de ruelles étroites tandis que les maisons blanchies à la chaux s'ouvrent sur des patios ombragés, des fontaines paisibles et des terrasses calmes, où il fait bon se rafraîchir et se sustenter. Dans les ruelles paisibles, les couleurs vives des jardinières de fleurs contrastent avec les murs blancs et les moucharabiehs sombres. Ainsi, Séville, cette ville riche et fascinante recèle de nombreuses merveilles, incontestablement, cet ancien proverbe espagnol ne ment pas, Quien no ha visto Sevilla, no ha visto maravilla ! Mais l’exploration de la capitale aurait été incomplète sans la visite d’ une vraie hacienda sévillane où l’on élève des chevaux et des taureaux de combat afin de saisir l’importance culturelle et économique de la tradition ancestrale de la corrida en Andalousie, véritable idiosyncrasie. Ce rituel, souvent décrié, qui se déroule en trois temps ou tercios en espagnol, met en jeu l’habileté et la bravoure du torero comme celle du taureau, de la fiera. D’ailleurs, au sein du groupe, les aventuriers les plus intrépides se sont hasardés à effectuer quelques passes avec la cape ou la muleta afin de tester leur hardiesse…enfin aventuriers peut-être, mais téméraires pas vraiment ! Ce qu’ils n’avoueront peut-être pas, c’est qu’ils ne risquaient certainement pas de se faire égratigner par l’une de ces nobles bêtes vu la distance et surtout les enclos qui les séparaient. Toutefois, certains, peut-être navrés de ne brasser que de l’air, ont préféré se mettre dans la peau du taureau, ce qui a donné lieu à des affrontements plutôt farfelus au grand bonheur de tous. Inutile de préciser que lors de ces parodies de combats aucun « animal » n’a été maltraité, ce serait peut-être même une idée à soumettre aux comités de défenses tauromachiques ! ¡Olé Torero ! 41 Forts de notre capacité à sonder l’Andalousie, nous avons l’âme de poursuivi notre quête en direction de Cordoue. Lorsqu’on s’intéresse au passé de la région, on constate qu’il fut un temps où musulmans, juifs et chrétiens vivaient en harmonie et Cordoue en garde le souvenir. L’exemple le plus spectaculaire de la réussite de ce mélange est sans aucun doute la Mezquita, cette mosquée majestueuse, joyau architectural d’une incomparable beauté qui offre un moment unique au monde lorsqu’on découvre au cœur de cet édifice, après avoir traversé une forêt de colonnes, une cathédrale dans le plus pur style renaissance. Sans oublier le quartier juif, la Judería, qui se blottit contre la mosquée, cette grande dame à la protection généreuse. Pour terminer notre visite de la ville, nous avons pu découvrir le célèbre musée du folklore andalou logé dans l’ancienne tour de la Calahorra, ancienne forteresse musulmane, située face à la mosquée. Ce musée qui recrée l'époque de splendeur de cette ville d'Andalousie a la vocation de rendre hommage à l'histoire de Cordoue du IXe au XIIIe siècle, au temps de sa splendeur culturelle, artistique et scientifique. En outre, qui dit visite culturelle de sud de l’Espagne, dit aussi découverte de Grenade ! Grenade, cette ville au pied de la Sierra Nevada est un pur bijou de l’architecture arabe : l’Alhambra, énorme forteresse de couleur rouge (d’où son nom arabe Al-Ḥamrā', « la rouge ») bâtie sur un promontoire, est une véritable cité avec ses palais, ses bains, une mosquée, une forteresse et surtout d’harmonieux jardins. Ce monument est sans conteste le plus impressionnant de l’Andalousie et nous avons pu nous en rendre compte au terme d’une course folle le long de Cuesta de Gomerez, l’un des deux chemins pour accéder à pied à l'Alhambra en partant du centre ville. Ce parcours est sans aucun doute le plus beau et le plus intéressant du point de vue historique. À Grenade, pas de vallée infernale pour nos aventuriers, vue des hauteurs qui l’environnent, la reine des cités présente un aspect merveilleux, comme sorti d’un conte. Dans le cirque des montagnes qui l’enferment, elle étale une oasis éclatante de verdure au milieu de laquelle se détache un amas de maisons blanches. Cette cité était pour les Maures une partie du ciel tombé sur terre et chez les Espagnols le proverbe « Quien no ha visto Granada, no ha visto nada » est d’usage. 42 Evidemment, après avoir sillonné aussi intensément les terres andalouses, il était impossible de clôturer notre pérégrination sans goûter aux joies des jolies plages de la Costa del Sol au bord de la Méditerranée, d’établir nos quartiers dans la petite ville pittoresque d’Almuñécar et de profiter de l’air du large, de nous promener le long de la digue et de nous laisser bercer par le doux murmure des vagues. Ne s’improvise pas aventurier qui veut et notre repos était ô combien mérité… mais c’était peut-être un peu vite dit. Malgré un programme quelque peu allégé pour les derniers jours, il nous fallait percer le mystère à tout prix et nous étions encore loin de la découverte du Saint Graal. Nous devions partir en randonnée à la découverte de la belle Sierra Nevada. A plus de 2000 mètres d’altitude, afin d’y découvrir les petits villages berbères accrochés depuis des siècles au cœur du massif montagneux des Alpujarras, de pique-niquer, de visiter des exploitations agricoles traditionnelles, autrement dit de découvrir une partie du terroir andalou. Une grande journée nature nous attendait en perspective… Néanmoins, c’était sans compter sur les caprices météorologiques bien décidés à empêcher notre excursion par une pluie battante. Mais cette intempérie ne devait pas gâcher notre plaisir, nous avons pu malgré tout visiter un séchoir à jambon, autre tradition du pays, situé sur la route de los pueblos blancos. En effet, l’Andalousie est connue pour ses jambons de montagne, qui ont transpiré en été et séché à l’air libre en hiver, selon une méthode ancestrale, rythmée par les saisons. Il en existe deux sortes principales : d’une part le jamón dit serrano, du mot sierra (montagne) issu du porc blanc domestique venant de toute l’Espagne, exposé pendant un an à l’air vif des Alpujarras. Mais le serrano ne peut cependant pas rivaliser avec le jamón ibérico, provenant des porcs méditerranéens de race ibérique et de couleur noire, d’où le nom de pata negra. La dégustation de ces produits du pays a constitué un véritable régal pour nos papilles. Ainsi, la région, qui avait déjà suscité l’éveil de nos sens par les vues imprenables et par les arômes édulcorés qui parfument l’air andalou, éveillait notre goût au plaisir des produits de sa terre. Mais notre voyage à travers les sens ne devait pas s’arrêter là, la musique adoucit les mœurs, Aristote et Mc Solaar sont parfaitement d’accord à ce sujet, néanmoins, notre initiation au flamenco allait plutôt nous enflammer. La fiesta, le Barça, le Real Madrid, les tapas et le flamenco. Quand on pense à ce qui symbolise l’Espagne, certains clichés viennent spontanément à l’esprit. La danse flamenco en premier lieu. Toute Espagnole qui se respecte 43 aurait dans son placard une de ces robes à volants, rouge de préférence. Toutefois, un curieux qui s’aventurerait à examiner les cintres des Barcelonaises ou des Madrilènes serait sans doute déçu. Il faut descendre jusqu’en Andalousie pour entendre battre le cœur du flamenco. Hors des frontières andalouses, le flamenco existe surtout pour les touristes qui semblent toujours autant fascinés par ces danseurs consumés par leur art, s’exprimant parfois dans une sorte d’état second. Le flamenco est ardent, fougueux, mais paradoxalement contenu, d’où lui vient cet étrange amalgame ? Sans aucun doute de ses origines métissées. Encore une belle illustration de la richesse que peut produire le respect culturel ! Découvrir les richesses culturelles d’un pays, d’une région implique également de s’informer sur les manières de faire la fête, surtout lorsque hacer la fiesta est une véritable institution. Et cet aspect-là, nos élèves n’ont pas manqué de nous le rappeler ! ¿Cómo hay que vivir la noche en Andalucía? Le principe est simple, hay que vivir la vida loca. Les folles soirées qui se prolongent tard dans la nuit font partie intégrante de la vie nocturne andalouse. La soirée commence généralement par quelques tapas sur le coin d’un comptoir et se poursuit sur les rythmes endiablés des airs latinos ou des derniers tubes. Ainsi, après avoir pris des forces, le moment est venu de profiter sans entraves de la musique, des rencontres et des copas jusqu’à l’aube. I gotta feeling that tonight’s gonna be a good night dit la chanson, mais pour nous il s’agissait bien plus que d’une impression, chacune des soirées fut étourdissante ! Dès lors, l’émotion des jours face à la splendeur des lieux et l’exaltation des nuits délirantes nous ont donné à tous la sensation d’avoir vécu plusieurs voyages en un seul. Selon le philosophe français Nicolas Grimaldi, « cette façon intense d’exister que nous communiqueraient des paysages inconnus ou des personnes appartenant à d’autres mondes, c’est ce que nous attendons aussi bien des voyages que de l’amour. » N’oublions pas cependant que nous étions venus en Andalousie afin de découvrir le secret de son attrait. En réalité, son envoûtement réside principalement dans l’immense variété et la richesse de sa culture andalouse, résultat du mélange des différents peuples qui y ont cohabité tout au long de son histoire. En Andalousie, l’Espagne se mue en une terre chaleureuse et nonchalante où l’hospitalité et la tolérance sont profondément enracinées. Son pouvoir de séduction, elle le tient également de la saveur épicée de son gaspacho, de l’ardeur des regards, de la quiétude de la siesta, du goût acidulé des olives, du parfum enivrant de la fleur d’oranger qui embaume chacune de ses villes, des claquements de talons d’un flamenco, de l’attitude noble et fière d’un taureau de combat,… Bref, tout comme les milliers d’autres qui ont foulé le sol andalou avant nous, nous avons laissé l’âme de cette région au caractère trempé nous séduire. Mais cette alchimie n’a pas été la seule à opérer. En effet, la complicité de nos aventuriers en herbe qui s’était nouée au fil des préparatifs n’a fait que de se renforcer au cours du voyage. Peut-être inspirée par l’accueil chaleureux andalou, la cohabitation s’est révélée exceptionnelle. Bonne humeur, fous-rires, plaisanteries, taquineries étaient au rendez-vous, si bien que le moment 44 inéluctable du retour avait pour la plupart, voire même pour tous, un goût doux-amer. Mais cette échappée belle, cette fuite du quotidien ne pouvait durer qu’un court instant, la réalité devait nous rattraper ! Quoi qu’il en soit, cette escapade, aussi éphémère fut-elle, valait la peine d’être vécue intensément comme nous l’avons fait et chacun a pu marquer ce voyage de son empreinte en laissant libre cours à sa fantaisie, en laissant s’exprimer un brin de folie. L’auteur turc Cavidan Tumerkan a dit : « ce qui reste de tous les voyages est le parfum d’une rose fanée. ». Mais dans notre cas, il s’agirait plutôt d’une fleur d’oranger. Souhaitons qu’elle fleurisse longtemps, en chacun de nous, et qu’à chaque fois qu’elle exhalera ses senteurs sucrées, une pensée nostalgique nous envahisse, non pas parce que le présent n’est pas à la hauteur des promesses d’un voyage passé, mais parce que le souvenir tendre d’un idéal partagé le temps d’une découverte nous ravit. L. Detienne, P. Foulon et G. Madenspacher Voyage à Buchenwald et visite du fort de Breendonk. L’Interfédérale des Groupements Patriotiques de la ville de Ciney a permis à 175 jeunes des différentes écoles de notre ville de partir sur la trace des « passeurs de mémoire ». Parmi eux, 52 élèves de 6e faisaient partie du voyage et ont visité deux camps de concentration en Allemagne : le camp de Buchenwald et le camp de Dora. Voici quelques témoignages de nos élèves : Je tiens à remercier les organisateurs de ce voyage pour leur initiative très enrichissante. Celui-ci nous a permis de réellement nous rendre compte de l’ampleur des camps de concentration sur le terrain. (Marie Nihant, 6E) Lorsqu’on entre dans un camp, l’ambiance est lourde et le silence total. Même si, en termes de baraquements, il ne reste pas grand-chose, on se laisse facilement submerger par l’immensité du site. On marche sur un sol où des millions de personnes ont été maltraitées et battues à mort, ce qui ne peut laisser indifférent. Dans chaque camp, la visite des fours crématoires et salles de torture reste un moment intense et chargé d’émotions. (Charline Didion, 6D) La visite du crématorium m’a le plus touchée. Voir les fours, la salle de « chirurgie », mais surtout les petits mots laissés par les familles des victimes m’ont beaucoup choquée. (Victoria Defays, 6B) Lors de la visite du premier camp, à Buchenwald, j’ai senti comme un frisson en franchissant la porte sur laquelle il était écrit en allemand « Chacun pour soi ». (Jugnot Corentin, 6D) Les meilleurs moments, mais aussi les plus douloureux étaient les deux cérémonies et en particulier la première, puisque nous avons pu voir trois hommes qui ont survécu à l’horreur des camps. Ils étaient 45 très émus, tout comme les guides et les organisateurs. La deuxième cérémonie était une cérémonie à laquelle chaque élève devait participer. En effet, nous avons tous dû déposer une fleur sur une grande sculpture qui représentait les détenus. Nous avons aussi chanté la Brabançonne et c’était une bonne manière de nous impliquer et de faire hommage. ( Félise François,6D) Pour ma part, je n’avais jamais assisté à une telle cérémonie. Un certain respect était présent de même qu’une admiration pour les anciens combattants qui nous accompagnaient. (Floriane Louis,6E) Le passé ne doit pas être notre avenir. Les erreurs commises dans le siècle passé ne doivent pas être reproduites. C’est avec cette pensée que je me suis rendu en Allemagne. Mais lors des visites, une sensation est venue s’ajouter : l’incompréhension. Il est impossible de comprendre comment l’Homme a pu devenir un tel monstre. Mais il est de notre devoir de s’en souvenir pour ne plus que ça arrive. (Yan Fyalkowski,6D) Op school horen we veel van WOII en de massamoorden spreken, maar we realiseren de gruwelijkheid niet. Dus was het voor mij heel verrijkend. (Noémie Tordeur,6A) J’en suis sorti avec beaucoup de réponses à mes questions. Mais je m’en suis aussi posé de nouvelles : Pourquoi tant de cruauté ? (Léopold Adam,6C) Les élèves qui n’ont pas participé à ce voyage ont néanmoins été plongés dans l’univers concentrationnaire en visitant le Fort de Breendonk. Voici le témoignage d’Olivia Lothaire, élève de 6C. Chaleur. Le moteur ronronnait encore. Nous cherchions des yeux ce qui ferait l’objet de notre visite. Nous avons pris nos affaires et sommes descendus du car, nous dirigeant lentement vers notre destination. Soudain, il était là, tel un ilôt incongru au milieu de notre civilisation. Telle une résurgence du passé. Tel un mauvais souvenir. Le Fort de Breendonk … Bruit. Nous avons attendu. Tout le monde parlait. Les guides arrivent, nous nous séparons en deux groupes. La visite commence … Silence. Du premier pas posé à l’entrée du Fort jusqu’au dernier, à sa sortie. Chacun absorbe les paroles du guide, observe les lieux et photos montrés, ainsi que les vidéos. Parfois on croise d’autres groupes lorsqu’on marche. Alors quelques murmures naissent, surtout si on est dehors. Mais à l’arrêt, tout le monde est aussi muet que les âmes qui reposent … Bien que des cris semblent assourdir nos oreilles lorsqu’on atteint la salle de torture. Là-bas, les mots sont si lourds de sens et de douleur qu’ils n’arrivent pas à atteindre notre cerveau. Ils chutent avant. Quand la souffrance est si grande, que peuvent bien vouloir dire les mots ? Froid. Sont-ce les esprits hantant l’endroit qui le rendent si glacé ? Les couloirs sont humides, les chambres aussi. Nos poumons respirent difficilement, nos nez sont rosis. Nos vêtements, pourtant chauds, semblent ne pas suffire. Que penser lorsqu’on sait que les prisonniers séjournaient là, moins bien habillés que nous, dans des températures hivernales ? Au fur et à mesure que la visite continue, les yeux se ferment, les cœurs se ferment. Pour mieux ouvrir nos oreilles. Pour mieux écouter. Pour mieux retenir. Pour ne pas oublier. Lorsqu’elle s’achève, nos pieds, nos mains, sont transis par le froid. Les gens reniflent. Ceux qui le peuvent ont faim. On quitte l’obscurité pour rejoindre notre époque, notre soleil, notre repas. Soulagés de vivre, ou triste … 46 car vous, vous qui me lisez, savez-vous qu’au moment même où vos yeux effleurent ces lignes, de l’autre côté du monde, des personnes subissent les mêmes tortures que les victimes du Fort de Breendonk ? La cruauté humaine est un puits insondable. C’est à nous qu’il appartient de le reboucher. 6EME E.G. ET E.T. A VOS BOTTES, BOCAUX, CIRES, EPUISETTES, MICROSCOPES ... ET NEURONES ! Mais que font tous ces jeunes voûtés sur le bord de la plage du Boulonnais ? Non, ils ne récoltent pas des moules comme le font la plupart des autochtones présents ce jour à la Pointe-aux-Oies ! Ils ne construisent pas de châteaux de sable non plus ! Ils scrutent, retournent les rochers pour débusquer un crabe enragé, décrochent péniblement une patelle, s’extasient devant une étoile de mer, … ou se plaignent de ne rien « trouver » du tout. Mercredi 2 mai, 07 h 00 du matin. Les 6èmes scientifiques de St-Jo, toutes filières confondues, accompagnés de leurs professeurs de biologie ainsi que leurs deux fidèles vétérantes M mes M.P. BRASSINE et D. AUGUSTIN, partent pour le grand rendez-vous annuel : le stage de biologie marine à Boulogne … Nous emportons la moitié du contenu des armoires du labo de bio ! L’incontournable Raoul de Godswaardvelde nous a déjà imprégnés de sa célèbre mélodie « Quand la mer monte », dont chacun connaîtra vite le refrain par cœur ! Nous avons de la chance, parfois on part à 04 h 00, paraît-il ! C’est vrai que la marée basse est tardive cette année (et oui, la mer est capricieuse) et les embouteillages interminables sur le chemin du départ priveront la plupart d’entre nous de la splendide balade le long du Cap Blanc-Nez : seuls quelques privilégiés auront eu la chance de pouvoir récolter des fossiles. Retour au gîte pour trois jours de travail intensif. C’est qu’on a seulement deux journées à peine pour découvrir un sujet, l’étudier sous 47 toutes ses coutures et présenter le fruit de notre recherche le troisième jour devant nos professeurs et une assemblée de congénères. Pour certains, ce sera jusque tard dans la nuit de jeudi à vendredi. Il faut bien respecter les traditions ! Les microscopes nous dévoilent la magie de ce que nous transportions dans nos bocaux, pour la plupart à notre insu. Que sont donc ces petits organismes qui nagent en suspension dans le flacon qui contenait notre Bernard l’ermite ? Mais ce sont ses larves ! Nous dirons donc plutôt Bernadette l’ermite ! Ah bon, c’est ça une méduse ? Et quel rapport avec les masses gluantes sur lesquelles on doit éviter de marcher sur la plage alors ? Mais non l’anémone de mer n’est pas une « plante » ! A qui appartient cette ponte ? Vous avez dit « bryozoaire » ? C’est quoi ça ? … Demain, on ira au Gris-Nez pour compléter notre panoplie. Passage obligé par le musée de la mer Nausicaa à Boulogne, puits d’informations bien utiles pour certains. Après trois jours intensifs donc, nous sommes de retour vendredi soir, fatigués, mais avec des souvenirs plein la tête de ces moments privilégiés, et aussi la fierté du travail accompli. Invertébrés, algues, poissons, dunes, techniques de pêche et autres microorganismes nous auront révélé une toute petite partie de leurs secrets. Les élèves de 6ème Tq chimie et 6ème G Sc 6, Mmes B. DARVILLE et M.C. VIROUX, professeurs de biologie. 48 DEUXIEME ET TROISIEME DEGRES DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE ET PROFESSIONNEL JOURNEE SPORTIVE AU BORD DE L’OURTHE POUR LES ELEVES DE 3 P LE 20/04/2012 Pas de bus réservé ? Qui a oublié ? … Enfin, nous arrivons vers 10 h 30 à Jupille, près de La Roche. Dans ce cadre verdoyant, deux équipes de 3 P se lancent aux parcours de cordes pour traverser la rivière. Par après, le Via Ferrata (parcours câblé sur les rochers) est pris en assaut. Après une heure de « monter » (et de « trembler »), on descend en trente secondes avec le Death Ride (la Tyrolienne). Mr LAMBERT part en premier : quel prof exemplaire ! Et les élèves suivent en vigueur. Après l’effort, le réconfort : pain saucisse autour du feu de bois. L’après-midi est consacrée aux jeux de coopération : le but, c’est travailler ensemble, en équipe, en respectant l’autre, résoudre des énigmes … ou juste s’amuser. Les élèves se défoulent tellement bien que le retour se fait dans un calme presque absolu, et cela, au grand étonnement des accompagnateurs Messieurs Dichamp, Lambert et Janssens. Jeroen JANSSENS. NOS ELEVES DE 6 Tq (MCAU) « MECATRONIC CONTEST » PRIMES AU PRESTIGIEUX CONCOURS Ce mercredi 9 mai 2012, nos élèves de l’option « Mécanicien-Automaticien » ont été primés au prestigieux concours « Mecatronic Contest », organisé par la Haute Ecole de Namur-Liège-Luxembourg (Hénallux) de Seraing. Pour la sixième année consécutive, le département d’Hénallux a décidé, sous son label « Mecatronic Contest », de poursuivre et d’accentuer sa contribution à la valorisation de l’enseignement technique. 49 Forte du succès des expériences antérieures, l’équipe organisatrice est repartie cette année avec un nouveau défi à relever, accessible à tous les jeunes de Wallonie inscrits au 3 ème degré de l’enseignement technique. Le « Mecatronic Contest » s’inscrit donc bien dans la durée parmi les nombreuses démarches entreprises par les écoles, afin de valoriser leurs filières techniques, en partenariat avec les industries subissant également la pénurie des profils techniques adaptés à leurs besoins. Quatre partenaires industriels de choix ont soutenu cette initiative, en fournissant le matériel commun à chaque équipe, d’une valeur de plus de 1500 € : - FESTO, mondialement connu dans le domaine de l’automatisation électrique et pneumatique. - SIEMENS, un des leaders du marché des systèmes d’automatisation et d’entraînement. - LEROY SOMER, leader mondial en alternateurs et systèmes d’entraînement. - PILZ, qui en sa qualité d’expert en sécurité pour la protection des hommes, des machines et de l’environnement, propose à travers le monde des solutions personnalisées pour toutes les industries. Cette année, le « Mecatronic Contest » a mis en exergue la créativité, l’innovation, la technique, mais également la sécurité. Le but premier de ce concours était de réaliser un prototype utilisant l’ensemble du matériel de base, commun à toutes les équipes. Si le prototype réalisé présentait des dangers significatifs, les mesures prises pour protéger les personnes exposées à ces dangers devraient atteindre un certain niveau de fiabilité déterminé par les normes en vigueur. Ce prototype pouvait être un panneau didactique, une application simple à usage technique, voire à vocation pédagogique ou une machine complexe (pouvant faire l’objet d’une qualification) utilisant ce matériel. Le concept, le rôle et la fonction du prototype étaient donc laissés libres. Vingt équipes issues des quatre coins de la Wallonie étaient présentes ce mercredi à Seraing. Les critères généraux d’évaluation étaient les suivants : - La réponse des étudiants aux questions du jury lors de l’évaluation du projet. - Le fonctionnement correct de l’installation. - Le rôle adéquat attribué au matériel donné. Cette année, les prix attribués étaient les suivants : - Le prix de la technologie. - Le prix de l’innovation. Ceux-ci étaient automatiquement décernés à des écoles différentes. 50 Ce sont nos élèves de 6ème Tq « Mécanicien-Automaticien », épaulés par leurs professeurs Messieurs CHIARADIA, KERVYN, ISTAS et LAMBERT, qui ont remporté ce challenge du « Premier prix de la technologie » pour la compacité, la sécurité générale, la qualité de fabrication, le degré de finition et la complexité technique de leur prototype. Voici les noms de nos heureux gagnants : Martin CHIARADIA, Sébastien FAMEREE, Simon LECLERCQ, Benjamin LEQUEUX, Antoine MAFFIOLI, Romain MARCHAL, Mathieu PEETERS, Gilles RAMELOT, Antoine THILL, Jérémy THILMANY, Maxime VINCENT et Arnaud WARZEE. Nous sommes très heureux, très fiers de leurs performances et les en félicitons vivement. Jean DUMORTIER. 51 « QUELQUES PAS AVEC LEONARD » Né à Vinci le 15 avril 1452 et mort à Amboise le 2 mai 1519, Léonard de Vinci a toujours fasciné le public. Ce génie de la Renaissance, artiste-peintre, sculpteur, architecte, écrivain, ingénieur et inventeur visionnaire est évidemment célèbre pour ses fresques, ses croquis et ses inventions. Dans le cadre du cours de physique appliquée, j’ai eu comme projet avec les élèves de 4Tq sciences (ARROYO SORIA Julien, CIULLINI Giorgia, HARDENNE Estelle, JADOUL Emeline, LECOMTE Tom) d’aller à la rencontre de ce personnage, afin de découvrir les types et fonctionnement des machines simples. C’est ainsi que nous avons visité ce jeudi 26 avril 2012 à l’IPAM (l’Institut Provincial des Arts et Métiers de Nivelles) une exposition permanente sur Léonard de Vinci. Celle-ci, nous a été commentée par des élèves de cette école, ainsi que par Guy-Michel BRANCART, chef d’atelier à l’IPAM et auteur du projet. Cette exposition explique la vie du génial inventeur à travers une quinzaine de panneaux d’une grande qualité didactique. Ceux-ci ont été rédigés par les élèves de l’IPAM et la mise en page à été réalise par les élèves d’infographie. Mais le sommet de cette exposition est la reproduction de vingt inventions de Léonard de Vinci. On peut ainsi découvrir la vis aérienne, le parachute, la turbine à eau, le marteaupilon, le cric à crémaillère, des boîtes de vitesse, le char d’assaut, …. Après cette magnifique exposition, nous sommes allés voir une autre exposition sur ce même génie au shopping de Nivelles. D’autres réalisations nous ont été proposées telles le vélo, l’inclinomètre, la catapulte, l’excavatrice de tranchée, la scie hydraulique, … Créant ainsi un nombre incontestable d’œuvres, de machines et de croquis à travers un grand nombre de thématiques (le génie civil, les techniques militaires, l’étude de l’air, la mécanique, l’étude de l’eau, les mathématiques, la physique et l’anatomie). Quel Mec ce Léonard ! L’après-midi, c’est à Sainte-Gertrude que nous avons donné rendez-vous. La collégiale Sainte-Gertrude est l'une des plus anciennes et des plus grandes églises romanes d'Europe. Grâce à une visite guidée pendant plus d’une heure, nous avons pu découvrir les richesses de ce magnifique édifice (la chasse de SainteGertrude, la crypte, le sous-sol archéologique, le cloître et les œuvres du sculpteur Laurent DELVAUX). La beauté et la joie de cette journée sont le fruit non seulement de ce que nous avons vu, mais également de la qualité d’être des élèves de 4ème Tq sciences. 52 Eric VANHUYSSE. VOYAGE D’OPTION DES 3 ET 4 Tq SCIENCES Tout d’abord, je tiens à remercier les élèves pour leur investissement à ce projet et pour leur richesse de cœur. C’est une grande joie de vivre un tel projet avec de tels élèves. C’est avec un accueil très chaleureux que nous sommes arrivés à notre lieu de séjour « Le Chat Botté » entre De Haan et Bredene. Durant ces trois jours, nous avons eu l’occasion de visiter : Le « Earth explorer » à Ostende qui explique de façon très didactique le mécanisme et la force des éléments naturels l’eau, l’air, la terre et le feu. « De Nachtegaal » (Le Rossignol) situé entre le Bois Calmeyn et les Dunes Oosthoek. C’est par une visite guidée menée par un passionné du site que nous avons pu découvrir la faune, la flore, l’aspect technique des dunes de ce lieu naturel et protégé, ainsi que toute l’intervention de l’homme pour gérer ce milieu entre dunes et polders. 53 Le Sealive à Blankenberge qui nous permet de découvrir toute vie qui se présente à nous en mer du nord. Notre travail avec les élèves a débouché sur l’adaptation de la biodiversité à la plage, la découverte d’animaux du bord de mer, le fonctionnement du char à voile, le mécanisme des marées et la formation des dunes. Mais ce n’est pas tout ! Car que serait un voyage à la côte belge sans un tour en cuistax, sans la dégustation d’une bonne glace et des balades dans les dunes et sur la plage ? Que du bonheur ! En pleine côte ! ... Belge, bien sûr ! Alessandro, Mr VANHUYSSE, Julien, Tom, Emeline, Jean-Pascal, Basile, Mathilde, Mélanie, Kelly, Mme WERY, Estelle, Giorgia, Mme VOTION (derrière l’appareil photo). 54 Relevé des activités réalisées, dans le cadre des cours de FRANÇAIS, aux deuxième et troisième degrés P et TQ. Année scolaire 2011 – 2012. 10/10/11 Théâtre « Nancy au pays des merveilles.» (3TQ – 3 P) dans la salle en bois de l’Ecole Technique. L’objectif de ce spectacle : sensibiliser nos jeunes, les éduquer à une consommation responsable et raisonnable d’alcool. En scène, quatre comédiens dépeignent la vie d’une jeune fille sans histoire qui tombe malheureusement dans un engrenage et qui devient, en quelques mois, une épave. Ce genre de spectacle permet la confrontation de points de vue et donne la possibilité aux élèves de s’exprimer et même de prendre place sur scène afin d’endosser le rôle d’un des personnages dont ils jugent les réactions inappropriées. 28/10/11 Le matin : visite du musée Hergé à Louvain-la-Neuve. (3 – 4 TQ) Suivre la piste de Tintin et des autres personnages d’Hergé au travers de dessins, de planches originales, de gouaches, d’extraits de films, d’objets, de maquettes, de photos et ce, dans neuf salles. Quel beau programme ! L’après-midi : direction Bruxelles. Visite de l’exposition « Le Trésor de Toutankhamon » au Heysel. (3 – 4 TQ) Un voyage à travers le temps dans le monde mystérieux de l’Egypte ancienne et du pharaon Toutankhamon. Cette exposition, présentée sur près de 4 000 mètres carrés, dévoile trois chambres funéraires, reconstituées à l’identique, pour donner au visiteur l’impression de s’être glissé dans la peau de l’archéologue, Howard Carter. Sur place, façonnées par les artisans égyptiens, plus de 1 000 répliques d’objets marquants : bijoux, coffres, armes, char en or, chapelles dorées, et le masque mortuaire, … 55 20/11/11 Théâtre Royal des Galeries : « Amen » ou « Le vicaire ». Un dimanche, … donc une activité libre proposée aux élèves de 3 et 4 TQ. Un officier S.S. et un jeune prêtre refusent de dire « amen » à la barbarie. Dénoncer l’attitude du Vatican pendant la guerre, un sujet grave, sérieux. Une œuvre utile et indispensable à notre époque pour ne pas oublier. Chacun doit se souvenir, en effet, de ce moment insoutenable de l’histoire humaine : le génocide des Juifs organisé par les nazis pendant la seconde guerre mondiale. 30/11/11 Cinéma « Le secret de la Licorne » en 3 à l’Acinapolis de Jambes. (volontaires 3 – 4 TQ) Un mercredi après-midi, … toujours une proposition, une invitation, … Un film de Steven Spielberg, qui a enfin réalisé son rêve, vieux de 30 ans : adapter Tintin au cinéma. Les personnages ne sont pas des dessins comme dans les bandes dessinées. Ce ne sont pas non plus totalement des êtres humains. Un acteur réel joue les scènes et on lui applique informatiquement les traits d’un avatar. Ce procédé crée quelque chose de nouveau : l’ acteur numérique. 56 20/01/12 A l’école, animation Théâtre Virgule à propos de Molière. (3-4 TQ, 3-4-5-6-7 P) Comme chaque année, depuis maintenant plus de 10 ans, les comédiens du Théâtre Virgule se sont invités à l’école. Cette année, ils nous ont proposé une animation à propos de Molière. Nous avons pu revisiter son époque, son univers, son parcours, … durant deux heures. Et comme à chaque fois, tout le monde a pu sourire, rire même, monter sur scène, répondre aux questions, s’amuser tout en découvrant un personnage qui a marqué l’histoire du théâtre. 25/01/12 Cinéma « Intouchable »à l’Acinapolis de Jambes. Une seconde fois, nous avons proposé à nos élèves de les emmener au cinéma un mercredi après-midi. Au programme, !une comédie française réalisée par Eric Toledano et Olivier Nakache. Qui n’a entendu parler de la rencontre entre Philippe, riche aristocrate tétraplégique, François Cluzet, et Driss, son aide à domicile, jeune de banlieue, juste sorti de prison, Omar SY ? Chacun, élèves comme professeurs, a pu vivre un moment riche en rires et en émotions. 02/03/12 Visite de Bruges. (4 TQ) Au programme de cette journée, outre les quelques heures de train, visite guidée de la ville en passant par le Lac d’Amour, le Béguinage, Onze-Lieve-Vrouw et la Vierge à l’Enfant de Michel-Ange, la Basilique du Saint-Sang. Nous aurions dû ou pu suivre les traces du commissaire Van In et celles des héros brugeois du Moyen Age, mais les guides en ont décidé autrement. Cette journée culturelle faisait suite à la lecture (dans le cadre des cours de français) de deux romans dont le décor était la ville de Bruges, contemporaine avec « Le carré de la vengeance » de Pieter Aspe et médiévale avec « L’enfant de Bruges » de Gilbert Sinoue. Et nous avons terminé notre journée par la visite du Musée Gruuthuse. Nous aurions aimé gravir les 366 marches du beffroi, mais celui-ci était en réfection et son accès interdit. 57 08/03/12 Concert « Hommage à Brel » de Filip Jordens. Spectacle remarquable. Un hommage rendu à Jacques Brel par le chanteur flamand Filip Jordens. Une réinterprétation d’une quinzaine de chansons du grand Jacques. On aurait pu croire, à certains moments qu’il était parmi nous. Un petit bémol cependant. Nos élèves auraient mérité, par leur écoute et leur attention, une ou deux chansons supplémentaires, un rappel. Ce spectacle était le point d’orgue d’un parcours, dans le cadre du cours de français, consacré à la chanson française et , plus spécifiquement, à l’univers de Jacques Brel. 12/03/12 Visite de Bruxelles.(classes de 5, 6 et 7P) Au programme de la journée :visite guidée, très intéressante, du Parlement fédéral. Nous avons pu pénétrer dans l’antre de notre démocratie. Découverte et visite guidée également, suivie d’une animation, d’un endroit plus que pittoresque de Bruxelles, le Théâtre de Toone, théâtre de marionnettes. Endroit à recommander ! 58 Balade (d’une heure trente) dans un bus touristique à travers Bruxelles où nos élèves ont pu admirer les plus beaux monuments, bâtiments, parcs, … de la ville. 27/03/12 Spectacle « Impro » de Thomas Delvaux. (3, 4 TQ, 3, 4, 5, 6, 7 P) L’année dernière ce comédien nous avait présenté un spectacle illustrant l’univers du conte. Cette année, il est revenu, accompagné d’un compère, pour nous proposer un spectacle (amusant, hilarant même) d’improvisation. Il reviendra l’an prochain pour du théâtre-action. Deuxième approche, cette année, de l’univers du théâtre que vous avons poursuivie au cours de français grâce à une séquence consacrée à ce genre littéraire. 14/04/12 Retour au Théâtre des Galeries à Bruxelles. « Fugueuses », une pièce de Pierre Palmade et Christophe Duthuron. Margot et Claude, un duo comique explosif ! Il s’agit d’une superbe rencontre entre deux femmes. L’une fuit sa maison de retraite, l’autre, sa famille. L’essentiel est de fuir. Ce point commun amène les mal-aimées à faire du stop au même endroit, au même moment. D’abord concurrentes, elles deviennent peu à peu complices, capables de tirer le meilleur parti de toutes leurs aventures. La bonne humeur, contagieuse, de ces héroïnes nous a emmenés sur le chemin de la vie, … Du 15 au 20/05/12 Voyage en Provence (5,6 TQ, 6, 7 P) 59 Superbe voyage de découverte de patrimoine culturel dont voici le programme : Départ le mardi 15 mai à 21 H 30. Arrivée à Nîmes le lendemain matin : visite libre de la ville, des Arènes avec audio guide et de la Maison carrée. L’après-midi : Pont du Gard. Jeudi 17 : journée en Camargue : découverte d’Aigues Mortes, des Saintes-Maries-de-laMer, croisière sur le Petit Rhône et visite guidée d’Arles (arènes, thermes, théâtre et cimetière antiques). Vendredi 18 : les Baux de Provence, les carrières de Lumière, visite d’une cave (cela s’imposait dans cette région) et du musée du bonbon à Uzès. Samedi 19 : Gordes, abbaye de Sénanque, Isle-la-Sorgue, Orange et son théâtre antique étaient au menu. Nous reprenions le car à Orange vers 20 H 30. Retour à Ciney le dimanche 20 à 6 H 30. Les 24 et 25/06/12. Le dimanche 24 juin, à six heures, les 4 T.Q. prendront le car pour Paris et rentreront le lendemain aux environs de 23 heures. Afin de réduire le coût de ces deux journées, des élèves motivés ont participé, avec leurs professeurs, à la Foire aux Puces organisée par Ciney-expo, le week-end de Pâques. Certains ont procédé au chargement, d’autres à la vente, d’autre encore au rangement. Ils ont ainsi récolté une coquette somme qui leur permet de diminuer de moitié le coût du voyage. Sur place et dans le désordre, voici le programme : musée du Louvre, Champs Elysées, Notre-Dame, balade en bateau mouche, tour Eiffel, Montmartre, musée Roland-Garros, pièce de théâtre en soirée le dimanche, et un peu de temps libre, évidemment. 60 Isabelle Florent et Michel Pierard. Des nouvelles de la section « infographie » … La section art de notre institut technique est fière de compter 66 élèves. La première promotion de 6° infographie a été proclamée cette année et nous voyons ainsi sortir 14 nouveaux diplômés, à qui d'ailleurs nous souhaitons bonne continuation! Au cours de cette année scolaire, outre les affiches ou folders réalisés pour les activités de l'école, les différentes classes ont pu participer à des projets concrets, offrant ainsi un travail de qualité à diverses associations . Citons entre autres: la réalisation d'affiches de théâtre pour des troupes amateurs de Spy et de Sambreville, réalisation d'une affiche pour la province de Namur, réalisation d'un logo pour une plante verte, d'un logo pour un groupe de randonneurs, etc.. Afin de stimuler une ouverture au monde et d'inviter à la curiosité, les étudiants ont pu participer à un stage de 3D et visiter des lieux incontournables de l'art contemporain à Bruxelles et à Mons. Jonathan PUITS. 61 Photos de qualification « infographie » 62 PROJETS DE QUALIFICATION 6TQ Mécanicien –Automaticien. 6 TQ Electricien – Automaticien . FENDEUSE : CHARGEMENT FAMEREE S. MARCHAL R. Notre groupe a été chargé de réaliser un chargement permettant la distribution de bois à l'entrée de la machine. Une réserve de bois est placée sur le châssis de la machine. Quatre vérins placés en parallèle deux par deux retiennent les bois. La séquence, automatisée par un logo, permet aux bois de tomber un par un sur les rouleaux de chargement. 63 FENDEUSE : AVANCEMENT DU BOIS PEETERS M. RAMELOT G. Il nous a été confié de modifier la fendeuse de bûches didactique réalisée l’année précédente. Chaque groupe, formé de deux personnes, a une partie bien distincte à modifier ou à améliorer. Notre groupe a été chargé de trouver un système pour faire avancer le bois jusqu’au galet. Nous avons donc décidé de choisir un système hydropneumatique. Un moteur hydraulique fait descendre et monter un module oscillant pneumatique qui sera chargé de faire avancer les bois en-dessous du galet. 64 FENDEUSE : EVACUATION DU BOIS TROP COURT LECLERCQ S. WARZEE A. Notre groupe a été chargé de concevoir l’évacuation du bois trop court. Les rondins de bois d’une longueur de 117 cm vont être coupés par la scie circulaire en plusieurs morceaux de 25 cm de long pour être ensuite fendus dans le fendeur hydraulique. Il restera donc un bois plus court que les autres. Ce morceau de bois trop court sera évacué par un vérin pneumatique de la marque FESTO installé sur un bras qui est lui-même monté sur un moteur hydraulique. Nous avons également installé deux capteurs mécaniques afin de connaître la position haute ou basse de notre bras. Ce bois trop court sera donc poussé juste devant le vérin pneumatique transfert afin d’être fendu. 65 FENDEUSE : VERIN FENDEUR CHIARADIA M. VINCENT M. Nos professeurs nous ont demandé de modifier la fendeuse réalisée par les 6èmes de l'année passée. Notre groupe a été chargé de remplacer le vérin pneumatique par un vérin hydraulique pour une économie de place et un gain de force pour fendre le bois, car l'hydraulique a l'avantage d'avoir beaucoup plus de force pour un encombrement plus faible. 66 FENDEUSE : TAPIS EVACUATION MAFFIOLI A. THILL A. L’année passée, des élèves de dernière année ont réalisé une fendeuse de bois didactique automatisée. Cette année, pour notre projet de qualification, mon partenaire et moi avons dû réaliser une amélioration à cette machine. Mr CHIARADIA nous a donné la dernière partie de la machine à améliorer, un tapis qui évacue les bois fendus de part et d’autre de la machine. Le tapis fonctionne grâce à un moteur asynchrone triphasé accouplé à un réducteur qui possède un rapport de 1/50. Le moteur entraîne un axe possédant sept pignons. Cet axe est relié par des chaînes de vélo à un autre axe possédant également sept pignons. Ces deux axes possèdent un palier de chaque côté. Il y a aussi deux tendeurs pour tendre les chaînes. Et donc, quand les bois tombent sur les chaînes, le moteur se met en marche et amène les bois fendus à gauche ou à droite de la machine. 67 FENDEUSE : MAINTENANCE VERINS CAPTEURS LEQUEUX B. THILMANY J. Notre groupe a été chargé de remplacer tous les anciens vérins par de nouveaux vérins, car ceux-ci ont un piston magnétique. Donc on a mis directement des capteurs magnétiques de proximité pour une question d’efficacité mais aussi pour que la machine soit moins chargée. On a choisi des vérins avec un diamètre de piston de 32 mm, car ils développent assez de force pour ce que l’on en fait. Nous avons dû créer des pièces, des supports pour mettre les flasques orientables, une pelle pour le vérin transfert, deux pièces pour attacher la scie et le galet. 68 MINI USINE FESTO N°1 BONMARIAGE R. FRAINEUX L. Nous avons fait le choix de sécuriser, de développer et de programmer une mini usine Festo composée de trois stations différentes : Distributing, Testing et Handling. - La station 1 (Distributing) : Les pièces sont stockées dans un chargeur, un vérin éjecte une pièce pour permettre au bras oscillant d’amener la pièce à la station suivante. - La station 2 (Testing) : Les pièces sont arrivées sur l’ascenseur. A cet endroit on détermine la couleur des pièces, l’ascenseur monte. La grandeur de la pièce est vérifiée et puis éjectée sur le lit fluidisé qui l’amène à la dernière station. - La station 3 (Handling) : Une pince vient chercher les pièces après le lit fluidisé. Elle dépose les pièces soit vers le tapis de la mini usine 2 ou vers les glissières. (En fonction du choix de fonctionnement). 69 MINI USINE FESTO N°2 DOUXFILS X. LAMBEAUX F. Dans le cadre de notre projet de qualification, nous avons choisi d'automatiser et de sécuriser un projet préexistant, l'usine Festo n° 2. Cette mini usine didactique a pour but de traiter des pièces de différents types de façon démonstrative en provenance de l'usine n° 1. Elle est composée de trois parties : - Le convoyeur qui achemine les pièces de l'usine n° 1 à notre station n° 2, tout en « poinçonnant » un logo par exemple. - La station processing qui teste le sens des pièces afin de « forer » celles-ci avant de passer à la 3ème station. - La station sorting qui trie les pièces en fonction de « la matière ». Nous avons utilisé un automate Siemens S7-1200, afin de réaliser ce projet. Cette usine est entièrement sécurisée et servira d'application pour les années futures. 70 BOUCHONNEUSE BERTRAND G. COLET T. PIETTE J. Notre projet de fin d’année est un système automatisé de remplissage et bouchonneuse automatisée. Ce projet de fin d’année nous a particulièrement attirés, car c’était pour nous le meilleur projet pour pouvoir intégrer le matériel reçu pour le concours Mecatronic Contest. Le projet existait déjà, mais nous avons décidé de l’améliorer en y ajoutant un plateau tournant, un module oscillant Festo, un automate Logo v7, ainsi qu’un moto-réducteur Leroy-Sommer. Le principe de la machine consiste à remplir des flacons avec un liquide contenu dans un réservoir et de le bouchonner une fois le flacon rempli. Le tout étant automatisé via l’automate. 71 FOREUSE AUTOMATISEE BOUILLON T. Dans le cadre du concours Mecatronic 2010-2011, plusieurs appareils nous ont été fournis : un automate Siemens S7-1200, un variateur de vitesse Leroy Somer et un régulateur de pression Festo. Le but de ce concours étant de créer un projet rassemblant chacune des technologies, l’idée nous est venue de créer une foreuse automatisée didactique. Celle-ci forerait des pièces de différentes tailles et de différentes matières (bois et mousse). Le variateur de vitesse sert à faire varier la vitesse d’avance de la mèche en fonction de la matière à forer, le régulateur de pression quant à lui applique une pression réglable de 0 à 6 Bar en fonction de la pièce à serrer. L’automate Siemens S7-1200 pilote le variateur de vitesse, le régulateur de pression, les vérins, les capteurs, les actionneurs, et aussi un écran tactile. Ce projet ayant été réalisé l’année dernière sans réel aboutissement, j’ai donc décidé de le reprendre seul et de le remettre aux normes en y incorporant toutes les modifications nécessaires à un fonctionnement optimal. 72 RESUMES DES PROJETS DE QUALIFICATION Section Technicien chimiste Année scolaire 2011 – 2012 73 CONTROLE QUALITE DE LA REGLISSE PAR DESSICCATION, DETERMINATION DES CENDRES TOTALES, CCM ET HPLC AVEREYN Justine Durant ces deux semaines de stage passées chez Tilman à Baillonville, j’ai analysé des échantillons de réglisse, en vue de les valider avant leur mise en production. J’ai pu déterminer leur teneur en eau par dessiccation et leur taux de cendres totales. J’ai également séparé, identifié et dosé les différents composants des échantillons par chromatographie (CCM et HPLC). J’aurais aimé revivre cette expérience dans une entreprise plus grande en vue de comparer le type d’encadrement et l’esprit d’équipe. 74 EVALUATION D’UN LOGICIEL DE COLORIMETRIE CHEZ POLYONE A ASSESSE FRANCHIMONT Isabelle A la fin de notre formation de technicien chimiste, il nous est demandé de réaliser un stage en entreprise. Le sujet que Mr Jean Willem m’a proposé pour ce stage fait référence au color-matching et consiste à évaluer si la base de données couleurs existante, réalisée en HPDE (polyéthylène haute densité) translucent, peut être extrapolée facilement et de manière bénéfique dans une autre résine transparente en polypropylène. Personnellement, j’ai appris énormément tout au long de mon stage et j’ai apprécié de pouvoir être intégrée au sein d’une équipe et d’entrer dans la vie active. Grâce à ces deux semaines, j’ai également compris l’importance des études supérieures pour m’épanouir dans un futur métier davantage lié à la recherche qu’à la production. 75 BILAN PROTEIQUE DE SERUM : METHODOLOGIE ET INTERETS CLINIQUES LALOUX Olivier Durant mon stage à l’hôpital universitaire de Mont-Godinne, j’ai travaillé au laboratoire de chimie et plus précisément au poste protéines. L’électrophorèse est une technique qui m’a permis de doser les protéines dans le sérum et dans les urines. J’ai très vite pris mes marques dans le laboratoire et me suis relativement bien intégré dans l’équipe, ce qui m’a permis de passer deux semaines plutôt agréables malgré le travail à fournir. J’ai compris que je ne voulais pas être un simple maillon dans une chaîne de production et que le milieu hospitalier me permettait, au même titre que les autres employés, de participer au diagnostic des pathologies. Même si la rédaction fut laborieuse, à cause de difficultés d’utilisation de logiciels informatiques, j’ai énormément appris. 76 EXTRACTION, PURIFICATION,CRISTALLISATION ET ANALYSE DU LYSOZYME AUX FUNDP DE NAMUR YAGUE-SANZ Odile Dans le cadre de l’option technicien chimiste, il nous est demandé de réaliser un stage en entreprise. C’est la section chimie des Facultés Notre-Dame de la Paix qui a accepté ma candidature. J’ai pu y réaliser l’étude du lysozyme, enzyme contenue dans le blanc d’œuf et également sécrétée par les glandes lacrymales. J’ai eu l’occasion d’extraire, de purifier et de cristalliser cette protéine et d’en étudier les propriétés. Ce stage m’a permis de m’épanouir en dehors du contexte scolaire, tout en mettant mes connaissances à profit. 77 ANALYSE D’ECHANTILLONS DE MAIS ET DE BETTERAVES A L’OPA DE CINEY CAMERMAN Nicolas J’ai effectué mon stage à l’Office Provincial Agricole de Ciney. Il portait sur l’analyse de fourrages. Ainsi, j’ai déterminé la teneur en cellulose, en azote brut total, en matière sèche et en cendres totales d’échantillons de maïs et de pulpes de betteraves. J’ai eu le plaisir d’être encadré par une équipe très accueillante et j’ai beaucoup appris sur l’importance de ce laboratoire pour les agriculteurs. 78 ANALYSE DES NITRATES ET DU RAPPORT CARBONE /AZOTE DANS DES ECHANTILLONS DE SOLS JACOBS Sylvain Pendant mon stage à l’Office Provincial Agricole, j’ai réalisé des analyses de nitrates présents dans les sols à différentes profondeurs, ce qui donne des informations à l’agriculteur sur la qualité de ses terres de culture. J’ai suivi l’entièreté de la démarche : de la prise d’échantillons sur le terrain jusqu’à l’interprétation des résultats. D’un point de vue personnel, j’ai également eu un aperçu positif de ce que sera la vie après les études. 79 DESSINATEUR EN CONSTRUCTION 6°Tq DCSO Année 2011-12 80 Projet de qualification : Arnaud Fossion Maison unifamiliale accompagnée de son garage reliée d’une passerelle « casse-tête ». Revêtement en briques. Dernière semaine de rush avec plus de 12h de travail par jour. Mais que de bonheur quand notre travail se concrétise et qu’on réussit notre jury ! Projet de qualification Florent Crespin Maison unifamiliale en pierre, avec des caves, ce qui a engendrer de grands terrassements et des murs de soutènement, c’est un travail fastidieux mais j’ai appris beaucoup de chose cette année. Que de boulot, que de bonheur… Projet de qualification : Wenceslas Leclercq Mon projet de qualification se base sur un mur simple en béton cellulaire. Sa finition extérieure est faite de crépi d’une part et d’une annexe en bardage en planche de cèdre d’autre part, ce qui forme une particularité. La simplicité de ce bâtiment offre de nombreuses pièces bien ouvertes et bien situées. Ma maison est stabilisée grâce à une dalle sur sol surmontée d’un rez-de-chaussée ouvert , d’un étage munit de grandes chambres, d’une grande salle de bain et wc, pour arriver à une toiture en deux parties : plate et à deux versants. 81 EVENEMENTS FAMILIAUX Evénements familiaux De juin 2011 à juin 2012. Naissances Nos félicitations aux heureux parents de MATHYS, fils de M. et Mme Mathieu HEBETTE et Delphine DECHAMPS GILLES, fils de M. et Mme Emmanuel CLABODTS et Stéphanie CONSTANT ROMANE, fille de M. et Mme Christophe DOZIN et Pauline DECORTE LUCILE, fille de M. et Mme Raphaël CAPART et Frédérique HACHEZ AUGUSTIN, fils de M. et Mme Benoît STAQUET et Noémie DELDIQUE LOÏSE, fille de M. et Mme Tristan DUJEUX et Véronique SAMAIN ERIC, fils de M. et Mme Christophe MICHELET et Wendy PIRSON EMERANCE, fille de M. et Mme Henri BRIALMONT et Florence LOKE LEOPOLDINE, fille de M. et Mme Christophe PIRON et Stéphanie SANZOT ROSE, fille de M. et Mme Rodolphe FRECHE et Stéphanie LEVEAU EDEN, fils de M. et Mme Julien GREVESSE et Marie LECOMTE LUCAS, fils de M. et Mme Clément DEKONINCK et Elodie SEINE FLORETTE, fille de M. et Mme Maxime DOSSIN et Anne-Sophie BOUCHAT THEOTIM, fils de M. et Mme Jérémy BOUVY et Virginie DEJOND JEAN, fils de M. et Mme Pierre DENEYER et Caroline DAWAGNE HUGO, fils de M. et Mme Laurent MATHIEU et Ophélie DARDENNE FAUSTINE, fille de M. et Mme Nicolas TILLIEUX et Tania FYALKOWSKI LOUCAS, fils de M. et Mme Arnaud BAURET et Caroline RICHARD ANAËL, fils de M. et Mme Paul BUYSE et Laetitia BOURDOUXHE ROMANE, fille de M. et Mme Jean-Christophe MATAGNE ET Geneviève BOSSU CLEMENT, fils de M. et Mme François TRIBOLET et Aurélie GASPARD MANON, fille de M. et Mme François-Xavier DONNAY et Julie MOTTET TEA, fille de M. et Mme Jérôme COLINET et Marija BOJOVIC EMMA, fille de M. et Mme Gilles SWERTS et Marta FERNANDEZ MATHEO, fils de M. et Mme Yorick DESPONTIN et Krystelle MARTEAU APOLLINE, fille de M. et Mme André PETRE ET Caroline BODSON THIBAUT, fils de M. et Mme Renaud de BRUYN et Vanessa SIEMIANOW POL, fils de M. et Mme Thierry LEGRAIN et Eléonore GILMARD EMILE, fils de M. et Mme Nicolas DEHOMBREUX et Sophie LABAR ANNETTE, fille de M. et Mme Romain BELLOT et Céline LABAR VIOLETTE, fille de M. et Mme Pol BOUCHE et Laurie BOUILLON LUNA, fille de M. et Mme Fernando DIAZ ESCADOR et Anne-France COSY Mariages Tous nos vœux de bonheur à Julien CUSTINE et Aurélie GILMARD Pierre FAMEREE et Virginie VAN DAMME Bertrand PAHAUT et Maria Fernanda JUEZ Henri BRIALMONT et Florence LOKE Alain DEQUESNE et Lucy DESSY 82 Sralang NAN et Hadrienne FLAHAUX Arnaud BODART et Cindy HOSTE Jonathan TCHEREPACHIN ET Charlotte CUSTINNE Christophe MICHELET et Wendy PIRSON Décès Toute notre sympathie va à la famille de Mme Maryline BLANCKAERT Mme Jeanne DELOYER – MATHIEU Mme Françoise LENNARTS – DESCY M. André MATHY Mme Anita DEL ZOTTO – VIGNANDO, grand-maman de M. David DEL ZOTTO, professeur de l’Enseignement général M. José SEPUL M. Louis ERNOUX M. André DEVREE Mme Madeleine PIRLOT – HOPPE M. Guy ISTAT M. Francis BEAUDRU M. Jules JADIN Mme Ferdinande CUSTINE – MATHY Mme Henriette CULOT – CARPENTIER Mme Marie DEBATTY – BOREUX Mme Monique PIRLOT de CORBION – LAMARCHE Mme Céline – Marie POTELBERG – DEBARSY Mme Josianne GIET – MATHIEU, belle-maman de Mr Didier HISTAS, éducateur M. l’abbé Jean-Marie DELVIGNE Mme Marcelle de BRUYN – KINSY, maman de M. Jean-Marie de BRUYN, ancien professeur Mme Irène CULOT – LALOUX M. Steve WILMET M. Kevyn RONVAUX M. Michaël TSCHIBAMBE, frère d’Eunice (élève de 3D) Mme Georgette DECLAYE – ELOY M. Roland VINCENT, ancien professeur de l’Enseignement général. Inspecteur de l’Enseignement M. Jules VERLAINE, beau-père de M. Joseph JOUAN, professeur de l’Enseignement Technique M. Antoine HUMBLET, ancien ministre de l’éducation nationale, ancien élève M. Dany BALLEUX M. Carlo DEL ZOTTO, papa de M. David DEL ZOTTO, professeur de l’Enseignement général Mme Marie-Thérèse ANTOINE – COLLIGNON M. Roger DERAVET M. GUY GILSON Melle Ségolène FAMEREE Mme Céline SIMON – HOUSIAUX M. Désiré DEVAUX M. Gustave FASTRES Mme Marie-Antoinette DETINNE – GUILMIN, belle-maman de M. Guy DEKOSTER, ancien professeur de l’Enseignement général M. Odon JALLET M. André LECOCQ 83 M. Yves GODFRIN M. Octave SAUDEMONT, papa de M. Frédéric SAUDEMONT, professeur de l’Enseignement général Mme Maria BOUCHAT – DIDION et M. Auguste BOUCHAT, grands-parents de Mme Anne-Sophie BOUCHAT, professeur de l’Enseignement général M. André OGER Mme Nelly MARCHAL – CHARLES Mme Jeannine BAUDRU – BOUCHAT Mme Catherine DUMONT – LEYENS M. Michel QUINET, grand-père d’Augustin et Cyprien GREGOIRE, élèves de 4° et 2° E.G. M. René BAYE Mme Louise JUDICE – DEHAES Mme Rachel QUINTIN – CLAUS Mme Irène ALARD – PHILIPPART M. André PETITJEAN qui fut professeur puis directeur de l’Ecole Technique de l’Institut SaintJoseph de 1967 à 1973 Louise DURANT, grand-maman de Sébastien SGARBI, professeur de l’Enseignement général M. Jean-Claude RHAINOTTE Mme Gislaine CHARLES – ROCHETTE M. Michel VINCENT, époux de Mme Josiane COLLIN, dame d’entretien à l’école fondamental Mme Gabrielle QUITTRE – CELLIERE M. Jonathan VALANGE Mme Nelly POTY – SPRUMONT M. Erick HAVELANGE M. Benoit RAMELOT, papa de Gilles RAMELOT, élève de 6° de l’Enseignement technique M. René ADAM, grand-papa de Camille, élève de 5° de l’Enseignement général Mme Rénate DEFOSSEZ, sœur de Laura DEFOSSEZ, élève de 4° de l’Enseignement général M. David NIGOT, beau-père de Mme Diane NIGOT – DEMARCIN, employée au restaurant de l’école Mme Catherine POCH – DEKEERSMAECKER, belle-maman de M. Mathieu HEBETTE, instituteur à l’Enseignement fondamental M. François FRANCO Mme Suzanne HOUART – GOFFINET Mme Alice DELOBBE-PIEROUX, maman de Jean-Pierre DELOBBE et belle-maman de Christine PLANCKAERT, tous deux professeurs à l’enseignement général. Informations recueillies par Renaud Delieux 84