n°2 - Institut Saint

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n°2 - Institut Saint
Enseignement Secondaire Catholique Cinacien
Institut Saint-Joseph
Enseignement Secondaire
JUIN 2012
EDITO
« Qu’il est doux de ne rien faire quand tout s’agite autour de vous »
Je suis un directeur heureux, j’ose l’affirmer.
Quand j’ai suivi ma formation de directeur, les formateurs m’ont donné un conseil : « ne rien
faire, tout faire faire et ne rien laisser faire ». Encourager les autres à travailler, un travail
facile à l’Institut Saint Joseph tant les projets qui aboutissent sont nombreux. Mais quel est leur
sens ?
Le projet éducatif lasallien de l’école, projet des écoles des Frères, vise avant tout à rendre
service, avec toute l’équipe éducative, aux jeunes sur un chemin de croissance. Il me servira de
fil conducteur pour cet éditorial.
L’Institut Saint Joseph offre à chacun la possibilité de s’élever par l’appropriation de savoirs de
base et l’acquisition de compétences minimales pour lui permettre de trouver une place active
dans la vie sociale, économique et de s’adapter aux situations nouvelles.
Quelle joie, pour moi, d’observer la passion que mettent les professeurs pour aider les élèves en
difficulté, pour se lancer dans des projets comme « écoles numériques », pour se lancer dans le
projet d’apprentissage de l’anglais par intelligences multiples (« Nueves Lernen »),
pour
participer à des concours comme l’olympiade de mathématique ou d’informatique (brillante 2 e
place), celui de la BCE (2eplace pour les 6e éco) , concours mécatronic (Les 6TQ Mecau ont obtenu
une brillante première place), concours de poésie ou de dissertation, … Et que vous dire de mon
plaisir de découvrir les résultats de nos anciens (scolaires ou humains).
Cette relation à soi-même est aussi déclinée dans la découverte pour les beaux-arts (théâtre,
musique, spectacle d’arts d’expression, journée des langues anciennes, exposition d’art …), le sens
de la créativité (projet court-métrage, …) et le souci du respect de la santé (les journées contre
les assuétudes, le tabagisme, celles pour «bien-être et santé », pour une alimentation saine,
l’olympiade, école du cirque (l’an prochain?) …).
L’école vise aussi à favoriser la relation aux autres en développant à l’école la pratique de la
citoyenneté responsable non seulement au sein de l’école, mais aussi au sein de la société.
A l’école cela se traduit par la création d’un mini-magasin Oxfam, des opérations telles que
« Croque ta pomme » « Opération gros pull », celles-ci entreront dès l’an prochain dans un projet
plus vaste dont nous vous reparlerons : « Agenda 21 ».
Faut-il encore rappeler que l’Institut Saint joseph permet à chaque élève d’entrer en relation
avec son milieu (Journée d’étude EDM, stage d’écologie marine, …), l’Europe, voire le monde par
ses projets « Eurodyssée », « Echanges et voyages linguistiques (Bornem, Puurs, Anvers,
Amsterdam, Londres, accueil d’élèves en échanges « Rotary » ou autres ….».
Depuis quelques années aussi, force est pour chacun de constater l’énorme investissement fait
pour permettre aux élèves de maitriser les technologies nouvelles comme moyens d’une
communication authentique.
Tout cela ne serait pas grand-chose sans l’apprentissage de la relation à l’Autre permettant à
travers de nombreux cours et l’une ou l’autre conférence l’ouverture aux questions existentielles,
à l’expression de ses convictions et dans le respect de celles d’autrui.
Connaître ses élèves, donner une liberté pour … et non une liberté de …, encourager leur
confiance en soi, favoriser le respect de soi et des autres, leur apprendre à s’assumer, à
comprendre et à accepter leur propre histoire, dans ses échecs et ses réussites, c’est cela la
profession de foi d’un professeur lasallien. La communauté éducative de l’Institut Saint Joseph
(élève, famille, professeur, directeur, Pouvoir organisateur) doit porter (et porte) ce projet
ensemble.
Notre école n’est pas parfaite et chacun est responsable de veiller à tendre vers l’excellence en
améliorant ses pratiques en devenant acteur et en refusant d’être seulement spectateur.
Ces projets, ce dynamisme, ce plaisir de travailler ensemble, voilà ce qui fait mon bonheur et que
je voulais partager avec chacun d’entre vous.
Merci pour cette année. L’année prochaine sera encore plus belle !
Bonnes vacances bien méritées et … à bientôt !
Jean-Luc Leveau
SOMMAIRE
EDITO
SOMMAIRE
1er DEGRE
Découverte de l’escrime par les 1ères Co
Projet vanne thermostatique
Les olympiades de mathématiques
Souper des latins.
La journée des classiques
Aubechies
Onze taaldag in Puurs
2ème ET 3ème DEGRES E.G.
Our trip in London
Journée des classiques
Un cours de religion high tech
La 3ème immersion en voyage aux Pays-Bas
L’excursion des 4èmes latin-grec à Cologne et Aix-la-Chapelle.
Op schoolreis naar Amsterdam !
Les éco de St-Jo au concours Génération €uro
Rencontre avec l’écrivain belge Eva Kavian
Créer une planche de BD à la manière de Gotlib
A la découverte de la poésie
L’option Arts d’expression
Exploration en terres andalouses
Voyage à Buchenwald et visite du fort de Breendonk.
6ème E.G. ET E.T.
Stage de biologie marine
2ème ET 3ème DEGRES E.T.
Journée sportive au bord de l’Ourthe pour les 3 P
Nos élèves de 6 Tq MCAU primés à Seraing
Quelques pas avec Léonard
Voyage d’option des 3 et 4 Tq TCSC
Activités dans le cadre du cours de français
Des nouvelles de la section « Infographie »
Projets de qualification
EVENEMENTS FAMILIAUX
PREMIER DEGRE
DECOUVERTE DE L’ESCRIME PAR LES 1ères CO
Ce 15 mai 2012, les élèves de trois classes de 1ère Co ont découvert une discipline pour le moins
inhabituelle au niveau scolaire : l’escrime !
Le moniteur (qui avait traversé la frontière linguistique ...) a dispensé l’activité en deux parties :
une approche des bases techniques, puis, cerise sur le gâteau, de « vrais » duels !
Nul doute que cette après-midi restera un beau souvenir pour ces jeunes élèves ...
Frédéric SAUDEMONT,
Professeur d’éducation physique.
PROJET VANNE THERMOSTATIQUE 1ier DEGRE 1C/A
Dans le cadre du cours d’éducation par la
technologie, nous avons utilisé un dossier de
la région wallonne qui s’intitule « J’AGIS
POUR MA PLANETE ». Ce dossier invite les
élèves à réfléchir sur leur façon de
consommer de l’énergie, et ensuite,
à
examiner un cas particulier : L’ECOLE.
Après un état des lieux sommaire de la
consommation de l’énergie de l'Institut
Saint-Joseph, les élèves ont invité le chef
d’atelier pour lui poser quelques questions
concernant,
entre
autres,
le
coût
énergétique de l’école et les moyens techniques qu'on pourrait mettre en oeuvre pour réduire la
facture.
Constatant que leur classe était soumise à des variations de température très importantes, ils
ont décidé de prendre leur destin en main, en choisissant de placer une vanne thermostatique et
de la financer eux-mêmes. A cette fin, ils ont organisé une vente de viennoiseries et de bonbons,
avec le soutien de leurs parents. Succès total, puisque la vente a permis de récolter plus de 200
€ ! Cet argent a été remis à Monsieur DUMORTIER, Directeur de l'Ecole Technique, afin que les
travaux soient réalisés dans les plus brefs délais.
Encore bravo à toute l'équipe de 1 C/A !
Philippe LABAR.
LES OLYMPIADES DE MATHÉMATIQUES
Cette année encore, 150 élèves de notre école ont participé aux qualifications de l'Olympiade
Mathématique Belge. Cela consiste à répondre à 30 questions à choix multiples, faisant appel à la
logique, à l'observation et au calcul.
19 de ces 150 étudiants se sont qualifiés pour la demi-finale qui avait lieu en mars dans un
auditoire des facultés universitaires Notre Dame de la Paix à Namur. Malheureusement, aucun
n'a décroché son billet pour la finale, les scores qualificatifs étant assez élevés. Ils ont
cependant tous remporté un bon de 50€ à valoir sur un stage à l'Eurospace Center de Redu, belle
récompense!
En tant que professeur de mathématique, je voudrais remercier et féliciter tous les participants,
de la première à la sixième année, cela fait plaisir de les voir aussi nombreux chaque année.
Bravo à ces élèves qui ont « joué et jonglé » avec les maths durant un ou deux mercredi(s) aprèsmidi. Nous comptons encore sur eux l'an prochain pour représenter fièrement notre école.
Si vous souhaitez plus d'informations ou tout simplement vous tester un peu, rendez-vous sur
http://omb.sbpm.be
Virginie Nihoul
Le groupe des demi-finalistes devant l'amphithéâtre Pedro Arupe à Namur
Quelques photos prises lors des qualifications et lors de la demi-finale
SOUPER DES LATINS.
Notre professeur de latin, Madame Donnay, nous donne cours de latin et de grec. Elle nous a
parlé d’une soirée qui pourrait être agréable à passer tous ensemble. Elle organise cette soirée,
chaque année, depuis 15 ans avec ses classes de 2èmes.
Il s’agit d’une soirée au Creta, un restaurant grec, à Ciney. Nous avons tous été très enchantés à
l’idée de passer une soirée ensemble, et de découvrir les spécialités culinaires grecques. Cellesci qui, d’ailleurs, étaient délicieuses, d’après les avis de chacun. Nous avons passé cette soirée
non seulement entre élèves et avec Madame Donnay, mais aussi avec notre éducatrice, Madame
Léonard, et d’autres professeurs : Madame Galloy, Madame Michaux et Monsieur Delieux. Nous
avons donc eu la possibilité de faire plus ample connaissance avec certains élèves et professeurs.
Cette soirée a eu lieu le vendredi 20 janvier 2012. Le personnel était très accueillant, souriant
et sympathique. Les plats étaient savoureux, et le restaurant était chaleureux. Il y avait une
très bonne ambiance.
Nous remercions le personnel d’avoir accueilli une classe, accompagnée de professeurs, tout cela
avec sourire et bonne humeur, c’est donc avec plaisir que nous reviendrons !
Alanice HERCOT ET Estelle CULOT.
Dans le cadre de notre option, langues anciennes, nous sommes allés au Creta. Dès que notre
classe fut au complet et que nos accompagnateurs furent arrivés, nous avons choisi notre boisson
en attente de notre plat lui aussi au choix : Giouvetsi, Mezze ou Moussaka. Tout avait l’air très
bon !!! Nous avons terminé notre repas par une succulente glace. L’ambiance était très conviviale.
Nous remercions Monsieur Costa, patron du restaurant et nos professeurs pour cette super
initiative !
Marie-Eve Bourgeois, élève de 2ème.
Un vendredi soir de novembre, nous sommes allés au Creta avec notre classe de langues
anciennes. C’était très chouette, nous étions tous assis à la même table : quelle convivialité !
Chaque élève pouvait choisir entre trois plats : le Giouvetsi (Très difficile à prononcer !!!! C’est un
plat de pâtes grecques), le Mezze (Ca veut dire mélange ! On y trouve des crevettes, du riz, des
calamars, de la viande, …) et la Moussaka (C’est une sorte de lasagne grecque ! Succulent !). Moi,
j’ai choisi le Giouvetsi, c’était délicieux !
Nous nous sommes tous très bien amusés ! On a parlé de tout et de rien ; on a énormément
rigolé ! Nous avons tous passé une superbe soirée… A conseiller !
Pascaline Capelle, élève de 2ème
LA JOURNÉE DES CLASSIQUES : LES CONQUÊTES ROMAINES.
Pour la première fois, le 20 avril, a eu lieu la journée des langues classiques. Elle était bien
imaginée, bien organisée et très drôle. De plus, il y avait une bonne ambiance …
Chaque équipe avait comme accompagnateurs des élèves de 5 ème et 6ème années. La nôtre (Eva
Maudou) était motivée et toujours souriante.
Quelques jeux se ressemblaient, mais les élèves de 3 ème sont parvenus à nous montrer leur
motivation et leur intérêt pour le latin et le grec !
En conclusion, nous pouvons dire que ce fut une journée exceptionnelle !
Cassie, Margot et Margaux.
Mare Nostrum
Vendredi 20 avril, 220 élèves de l’Institut Saint-Joseph de Ciney ont participé à la journée des
classiques. Le thème de cette dernière était « Mare Nostrum », « Notre mer ».
Vers 9h00, la journée a débuté par la présentation des équipes suite à une introduction théâtrale
réalisée par les élèves de 5ème et 6ème. Ensuite, les jeux réalisés par les 3ème ont débuté.
15 jeux ont été réalisés sur le thème des conquêtes romaines ; des jeux comme « Money Drop ,
Questions pour un Carthaginois, Deviner c’est gagner, Memory, La roue de la fortune,
Stratège,… »
Chaque équipe possédait un(e) accompagnateur(trice) et une carte de parcours.
En participant aux jeux, les équipes gagnaient des points. Celle ayant reçu le meilleur score a
empoché une récompense : un bon d’achat de 10 euros au Club.
A la suite de cette matinée mouvementée, un buffet méditerranéen préparé par les 4 ème a été
servi. Ce dernier comprenait des pâtes et des sandwiches. Tout pour nous régaler !
Cette journée haute en couleur ne s’effacera pas d’aussi tôt de la mémoire des élèves !
Emelie G, Emelie D et Daniella.
AUBECHIES : EXCURSION DES 2ÈMES LANGUES ANCIENNES.
Les élèves devaient s’inscrire dans
un atelier au choix :
-
Atelier légionnaire
-
Atelier gladiateur
-
Atelier archéologie
Voici leurs impressions … Dans la
peau de…
« Je suis le légionnaire Romanus
Libius,
j’ai
été
intégré
dans
l’armée romaine mais je dois me
séparer
de
mon
amoureuse
pendant 20 ans. Pour ma journée,
je dois faire 6 heures par jour
d’ordre militaire. J’apprends les techniques de base : comment porter mon bouclier, me déplacer,
écouter les ordres.
Je commence par une partie théorique : pourquoi il m’est interdit de me marier, combien d’années
de service je dois effectuer. Ensuite, nous exécutons les ordres du grand Bexos. Je prends mon
bouclier et on exerce les formations de défense et d’attaque. Nos parades doivent être
parfaites. On commence par la formation de combat, puis la tortue et enfin on exécute tout cela
dans un combat où on doit défendre la victime. Ensuite, tous les légionnaires se battent avec des
épées. Je suis le sacer champion. J’ai tué Valentinus le gladiateur champion ! »
Romain Libois
« Je suis Marcus et aujourd’hui j’ai rejoint le rang des légionnaires. On devait tous marcher en
même temps. Après quelques entraînements à l’arrêt, les ordres étaient donnés en latin : à droite
(dextra), à gauche (sinistra), demi-tour (retro), arrêt (stat),… »
Audrey Bianchi
« Je m’appelle Lucius et je suis un gladiateur. Je prends énormément de risque dans ce
« métier » mais dans un sens cela m’amuse. Je suis un ancien légionnaire. Aujourd’hui, je me suis
battu contre Valérius, un valeureux gladiateur aux pointes du trident bien pointues. Après un long
combat, j’ai fini par perdre mais puisque je suis un puissant guerrier, les spectateurs ont crié
« vita » ! L’empereur m’a épargné et je peux encore ainsi m’entraîner et tenter de gagner chaque
combat ! »
Lucas Hanse
« Je m’appelle Justine, je suis archéologue. Aujourd’hui, je suis allée sur le site d’Aubechies
pour faire des fouilles. Avant de commencer, je dois délimiter mon terrain en carrés et nommer
les abscisses de chaque axe. Ainsi, dès que je trouve un objet appartenant à l’Antiquité, je sais
dans quel carré il se trouve. Puis avec le théodolite et la mine, je regarde à combien de mètres/
centimètres se trouve l’objet. Je prends une pelle et un seau, je ratisse le sol et jette la terre et
le sable dont je n’ai plus besoin. Une fois un objet trouvé, je ne le bouge surtout pas. Je prends
ses coordonnées et la mesure de son enfoncement dans le sol et puis seulement après, je sors
l’objet délicatement et j’enlève la terre ou le sable avec un pinceau. Le travail ne s’arrête pas là.
Je dois trouver le plus précisément possible de quelle année date cet objet, de quoi il s’agit et
son usage. Quelle belle activité ! »
Justine Fraselle
Onze taaldag in Puurs
Op acht mei 2012 ben ik met mijn immersieklas en enkele leerlingen van een andere klas naar
Puurs geweest om onze penvrienden te ontmoeten.
We zijn om acht uur vertrokken. De reis was lang! Met mijn vriendinnen hebben we veel snoepjes
in de bus gegeten. Om ongeveer tien uur kwamen we in Puurs aan. Het was mooi weer.
We hebben veel activiteiten gedaan. Eerst hebben we ons cadeau gegeven. Ik heb post-it
gekregen. Daarna hebben we de voorstellingen gemaakt. We zaten op een stoel rond een tafel van
vier personen.
Daarna hebben we een spel gedaan, er waren vier ploegen. Om te winnen, moesten we dertig
woorden vertalen. We hebben verloren.
Voor het derde spel hebben we een liedje geleerd en we hebben woorden in de school gezocht.
Dan moesten we één liedje aan de leerlingen van de klas zingen.
Om twaalf uur hebben een belegd broodje gegeten. Ik had een heel grote honger! We hebben
veel lolgemaakt. Joke, de penvriendin van Alice, is lollig!
In de namiddag hebben we “wie is wie” of “qui est-ce?” gespeeld. Ik was met Charlotte.
We hebben ook spellen per twee gedaan. Het was mijn favorietspel omdat ik met Emma was en ze
is leuk! Op het klassement van dit spel waren we tweede. Het was heel goed, we hadden
achtenvijftig punten op zestig!
Tussen de twee spellen hebben we een ijsje gegeten. Voor de laatste activiteit had iedereen een
kenmerk. De leerlingen van Puurs zochten voor Ciney en de leerlingen van Ciney voor Puurs. Het
was heel leuk!
Om ongeveer vier uur verlieten we Puurs. Ik was moe maar ik heb niet in de bus geslapen. Om
ongeveer zes uur waren we terug in Ciney.
Ik heb me heel goed geamuseerd! Het was een superleuke dag!
Louise Marée, leerlinge uit de tweede G.
DEUXIEME ET TROISIEME DEGRES DE L’ENSEIGNEMENT
GENERAL
Our trip in London
We went to London on April 26 and 27. We took the bus at half past two am and we arrived in
Calais at seven o’clock am. In Calais we took the ferry to Dover where we arrived at quarter to
ten. Luckily the sea was quiet!
On the first, Thursday morning, we went to the youth hostel where we were going to sleep at
night. We put our bags and then we went to discover the city. First we discovered the tube: it a
real labyrinth, this tube! ;) Then we had lunch near Tower Bridge. We were happy to see it
because it’s wonderful! Afterwards we walked to St James’s Park where we had to interview a
Londoner before observing the squirrels and ducks from this park. The afternoon went on with
Big Ben, the London Eye, Westminster Abbey and Piccadilly Circus where we went shopping.
After dinner we had an appointment with the guides of Jack the Ripper walk. We walked around
in Whitechapel and we saw some really sad pictures of the victims. At the end of the visit, we
were all very tired by this first day! Some of us slept like babies that night!
The second day, Friday morning, after breakfast, we walked to the British Museum. Once again
we had a special task to achieve. We had to ask questions to the staff to find out more about
the museum and its treasures. We had lunch in Oxford Street in traditional tea rooms or in the
well-known MacDonald’s… Then it was time for the visit of the Chelsea stadium! How lucky we
were! We had a look at the cloakrooms, at the pitch and at the press room. The visit ended in
the shop where we could buy some balls and some sport kits.
Round 6 o’clock it was already time to think of our journey back after two amazing days! Thanks
to our English teachers, misses Votion and Fourneau! We really enjoyed our trip!
Lino Paoletti, Julian Puerta Lopez and Charlotte Tabareux,
Students from the third year.
Retour sur la journée du 20 avril : La journée des classiques.
Matinée : Les légions d’honneur !
En cette année scolaire 2011-2012, les élèves de langues anciennes (de 3ème) ont consacré une
bonne partie de leur temps à la réalisation de jeux en rapport avec les fabuleuses conquêtes
romaines.
Ce travail acharné a abouti, le vendredi 20 avril, à la réalisation d’épreuves extraordinaires ! Mes
plus jeunes légions (les 2èmes langues anciennes) se sont lancées dans les conquêtes de diverses
contrées. Je n’ai bien sûr pas laissé mes brebis sans berger. En effet, un centurion (élève de
5ème ou 6ème) leur tenait compagnie pour les guider au mieux dans cette folle aventure (dans la
joie et la bonne humeur !!!!).
Les maîtres des conquêtes (les 3èmes) n’ont pas eu de pitié envers mes chères légions. Ils les
ont confrontées à diverses épreuves : sportives, culturelles, culinaires, … Mais j’avais pris les
devant en intégrant un centurion dans chaque territoire pour surveiller chaque maître de
conquête !
J’ai envoyé mes troupes dans un seul et unique but : trouver la meilleure légion pour représenter
Rome aux jeux olympiques. Cette initiative a porté ses fruits puisque les « déesses fluo », légion
féministe ; grande gagnante, ont reçu cet honneur !
Cependant, chaque légion a fourni un investissement formidable et un travail exceptionnel. Je
terminerai sur ces mots : « Venerunt, Viderunt, Vicerunt ! »
Jules César
(alias Oriane Simon, Faustine Lhost, Constance Crémelie, élèves de 3E)
Un spectacle d’exception, je dirai même plus un spectacle exceptionnel !
Le spectacle des langues classiques s’est déroulé le 20 avril 2012 à 20h30. Il a commencé par
une scène inspirée de la nuit au musée. Les élèves avaient fait preuve de beaucoup d’imagination.
Les chorégraphies étaient bien organisées et elles étaient jolies !
La motivation des élèves se reflétait dans le spectacle. Les reprises de chansons étaient bien
réalisées. L’humour était présent à travers les différents passages du chameau et de diverses
scènes.
De plus, les remerciements adressés aux professeurs étaient à la hauteur de leur
investissement dans le spectacle !
Marie Maillard, Lucie Jouan, Alanice Hercot, Estelle Culot.
DES ROMAINS À SAINT-JO
Tintin, les rois mages, Enée, César, Cléopâtre, Hitler, Romulus et Rémus s’étaient donné rendezvous ce 20 avril pour une soirée. Ils l’espéraient, pleine de délires. Pari réussi !
On avait bien commencé la journée, mais ce n’était rien en comparaison de ce qu’on a vu ce soir-là.
En jonglant entre les différents rôles, les élèves de 5ème et 6ème nous ont offert un spectacle de
qualité, ponctué de rires, d’émotions.
On a vu différentes choses durant cette soirée.
De la danse, des chants, mais surtout du
théâtre avec les hilarants rois mages, un vendeur d’esclaves complètement loufoque, Romulus et
Rémus qui n’avaient pas peur du ridicule et différents animaux.
Les élèves ont également réalisé un beau travail pour les décors. On a vu un chameau (ou un
dromadaire, on ne sait pas) à trois bosses, des arbres peints, des déguisements magnifiques.
Bref, entre les rois mages qui cherchaient Jésus, des esclaves farfelus et un Enée tombeur, on
avait du mal à rester de marbre. Les élèves n’ont quand même pas oublié de remercier leurs
professeurs par des cadeaux.
Nicolas DE VADDER .
Un cours de
religion
high tech
...
+
Mission:
Mener des recherches au sujet de
l’ouverture à la spiritualité.
Nom de code: “Projet I-Pad”
Objectifs:
-
+
Susciter la réflexion ainsi que le
dialogue au sujet de la spiritualité
dans notre société.
Mobiliser des savoirs, en vue de
favoriser les échanges
interreligieux et interculturels.
Le déroulement du travail
De remarquables travaux ont récemment été réalisés dans les domaines de la théologie et des sciences
religieuses. Je pense en l’occurrence à un dossier pédagogique intitulé “Dieu, Adonaï et moi”.
Seulement, d’un point de vue didactique, l’information telle qu’elle était présentée semblait fastidieuse
à traiter en classe avec des élèves du second degré de l’enseignement secondaire.
« Alléluia ! » S’exclama le professeur de religion, en apprenant que de belles petites tablettes tactiles
avaient été achetées par l’Institut Saint-Joseph. Celles-ci présentent l’avantage de mettre les élèves en
activité, dans une démarche de recherches actives, tout en faisant varier les sources d’informations.
Grâce à ces petits engins sophistiqués et dotés de nombreuses applications, il est à présent possible de
traiter des témoignages, d’en faire des montages vidéo, en vue de les partager ultérieurement avec le
groupe. Une vidéothèque, préalablement établie par les professeurs était d’ailleurs une mine d’or pour
la réalisation des tâches demandées, selon des consignes établies et explicitées. Mais ça ne s’arrête pas
là, la Bible en ligne offre , quant à elle, l’avantage de cibler certains écrits bibliques et d’en obtenir
instantanément l’analyse avertie d’un spécialiste en théologie (exégète).
Ajoutons également les applications à caractère culturel : encyclopédie, dictionnaire interactif. Bref,
une liberté dans le champ d’action du travail de l’élève, tout en maintenant des balises afin d’aider les
élèves dans l’orientation de leurs recherches.
Ces jeunes tapotant de leurs dix doigts devaient au final réaliser une présentation avec l’application
« Keynote », avec laquelle il est possible de composer de magnifiques pages agrémentées de son,
d’images, de références sitographiques.
Et d’un firmament de lumière, le travail de l’élève fut …
Ajoutons également les applications à caractère culturel : encyclopédies, dictionnaires interactifs. Bref,
une liberté dans le champ d’action du travail de l’élève, tout en maintenant des balises afin de l’aider au
maximum dans l’orientation de ses recherches.
Ces jeunes tapotant de leurs dix doigts devaient au final réaliser une présentation au moyen de
l’application « Keynote », avec laquelle il est possible de composer de magnifiques pages agrémentées
de son, d’images, de références sitographiques, de témoignages, de citations ...
Et d’un firmament de
lumière, le travail de
l’élève vit le jour!
Cerise sur le gâteau, les
exposés ont pu être projetés
sur grand écran, au moyen de
nouveaux tableaux
numériques installés dans
plusieurs classes de l’Institut
“Saint-Joseph”.
Mis à part quelques légers soucis techniques, ce fut une belle expérience qui a pu être menée
avec les élèves de 3GT (groupes C et F).
Un petit clin d’œil en guise de remerciement à Luc Viatour ; coordinateur du projet, ainsi qu’à
Cédric Ledent pour les bons conseils.
S. Sgarbi
LA 3ème IMMERSION EN VOYAGE AUX PAYS-BAS
Afin de partir à la découverte de la
culture de nos voisins hollandais, les
élèves de 3ème année immersion en
néerlandais, accompagnés de leurs quatre
professeurs, ont participé à un séjour de
deux jours en Zélande et en Hollande.
Le programme se basait sur les principaux
symboles des Pays-Bas : l'eau, les moulins,
les fleurs, les sabots et le fromage.
Tant dans la préparation que dans la
gestion du voyage, les élèves ont été
amenés à prendre une part très active :
recherche de documentation, exposé en classe des informations recueillies, réservations et
contacts sur place furent autant d'occasions concrètes de pratiquer la langue et de se frotter à
l'accent hollandais.
Lors de la première journée, nous avons visité le "Delta Expo" du parc Neeltje Jans, ce qui nous a
permis de comprendre le pourquoi et le comment de la longue lutte contre les eaux en Zélande. A
Kinderdijk, nous avons pu admirer des moulins anciens, remarquablement conservés. Delft était
notre ville-étape et nous avons visité ce beau petit centre grâce à une visite en bateau sur les
canaux.
Après une bonne nuit de repos, notre groupe s'est levé de bonne heure pour pouvoir visiter la
criée aux fleurs de Naaldwijk. Le soleil nous a ensuite accompagnés jusqu'au parc de Keukenhof,
magnifique espace arboré, débordant de
parterres colorés de tulipes et jacinthes
entre autres.
Un dernier détour par la ferme Clara
Maria nous a permis de comprendre les
étapes de la fabrication des sabots, mais
aussi du fromage.
Deux jours riches en découvertes et en
bonne
humeur,
avec
un
groupe
particulièrement
enthousiaste
et
sympathique.
Isabelle BROERS et Patrice VIVIER,
Professeurs de langues germaniques.
L’EXCURSION DES 4ÈMES LATIN-GREC À COLOGNE ET AIX-LACHAPELLE.
6h30 un matin de décembre! En route pour
l’Allemagne dans un somptueux car avec nos
chers professeurs de langues anciennes. Une
superbe journée culturelle entre amis nous
attend. Nous commençons par visiter la
cathédrale de Cologne, datant du XIII ème
siècle : impressionnant ! 157 mètres de
splendeur !
Nous assistons ensuite à une visite guidée du
musée germano-romain qui abrite une
somptueuse mosaïque romaine (la mosaïque
de
Dionysos).
Nous
bénéficions
là
d’explications riches et fouillées sur Agrippine
et la vie quotidienne dans cette colonie
romaine qu’était alors la Colonia Claudia Ara Agrippinensium.
Après cette visite extraordinaire culturellement parlant, nous bénéficions de temps libre. L’odeur alléchante du
marché de Noël nous attire… L’ambiance nous ensorcèle !
Rassasiés, nous reprenons la route … direction Aix-la-Chapelle. Sur place, nous découvrons le trésor de
Charlemagne… Que d’or, de pièces précieuses ! Quelle richesse ! Nous restons bouche bée devant tant de
grandeur.
Pour clôturer notre journée, nous visitons la Chapelle Palatine qui était la chapelle privée de Charlemagne au
VIII ème siècle. Là, repose le trône de ce dernier tout de marbre vêtu.
Le buste de Charlemagne.
La Chapelle palatine.
En fin de journée, il nous restait à rentrer dans nos pénates… Merci à nos professeurs pour cette si belle
journée !
Delmas Julien et Houbar Alexandre, élèves de 4B.
OP SCHOOLREIS NAAR AMSTERDAM !
(5L2N4)
Op 8 mei hebben we de trein naar Amsterdam genomen. Het traject duurde 5 uur maar we
hebben niet lang gewacht om pret te maken. De eerste dag hebben we veel gelopen en de stad
ontdekt. Het Anne Frank Huis was de moeite waard. s’ Avonds hebben we een goede film in de
jeugdherberg bekeken. De nacht was heel kort omdat we laat hebben gebabbeld. De volgende
dag hebben we de Zaanse Schans bezocht. Dit is een typisch Hollands dorp. Het was tof ! We
hebben ook vrije tijd gehad en een beetje gewinkeld. De terugreis was rustig. Iedereen was moe
maar blij.
Charline Cornet 5C
Ik zit in immersie Nederlands en ik vind dat dit keuzevak heel boeiend en leerrijk
is. Samen met de klas en de leerkrachten organiseren we verschillende verblijven in
Nederlandstalige streken ; ik heb me daar altijd veel vermaakt. Vorig jaar zijn we, bijvoorbeeld,
samen naar Antwerpen gegaan om gedurende één week bij een penvriend te logeren. En dit jaar
hebben we tijdens twee dagen Amsterdam bezocht. Het viel echt mee!
Ik zal nu wat details over deze stad vertellen en proberen tips voor de bezoekers te geven.
De Nederlandse hoofdstad is echt één van de mooiste steden die ik ooit gezien heb! Daar zijn er
overal smalle huizen met heel mooie typische gevels, schilderachtige straatjes, fiere grachten en
ook talrijke fietsen, in plaats van vervuilende wagens! Jullie moeten ook weten dat Amsterdam
een zeer culturele stad is; met zijn honderden musea en allerlei andere attractieve
bezienswaardigheden. César Dive
Ten eerste, hebben wij rond acht uur ‘s morgens de bus genomen. We hebben vier à vijf uur
gereden voordat we in Amsterdam toekwamen. Daarna moesten wij nog naar de jeugdherberg
lopen die in de Bloemenstraat was gelegen. We hebben dus al enkele monumenten gezien, onder
andere het stadhuis. We zijn rond één uur aan de herberg toegekomen en daar hebben we onze
bagages achtergelaten. Voordat we in de buurt wandelden, hebben we onze boterhammen
opgegeten en onze kamers gezien. Er waren twee verdiepingen: ëen voor de jongens en ëen voor
de meisjes. Kort later, zaten twee jonge mensen (een man en een vrouw) klaar om met ons in de
buurt van de jeugdherberg te gaan wandelen. Na de wandeling, hadden wij het “eerste grote
bezoek” van het verblijf: “Het Van Gogh museum”. We zijn met mevrouw Legrand en met
mevrouw Daffe vertrokken en we hebben een half uur gelopen. We zijn daarna in het museum
gegaan en het was heel leuk. Het viel echt mee. We hebben het leven van Van Gogh gezien, zijn
stijl, zijn schilderijen. Van Gogh was heel bekend en zijn typische stijl was het pointillisme. We
hebben de “Aardapeleters”, de “Zonnebloemen”, … gezien met een gids die heel vriendelijk met
ons was. We hebben bijvoorbeeld geleerd dat Van Gogh zijn oor afgesneden had en natuurlijk
nog veel andere dingen. Daarna hebben we twee uur vrije tijd gehad voor de avondmaaltijd. We
hebben een beetje Amsterdam kunnen verkennen. We hebben daarna in de jeugdherberg
gegeten en we hebben ook naar een film gekeken. Normaal gezien, moesten wij om tien uur gaan
slapen maar we hebben toch tot elf uur dertig kaarten gespeeld. De eerste dag was heel tof.
Anthony Hastir
LES ÉCO DE ST-JO AU CONCOURS GÉNÉRATION €URO
On parle à peu près tous les jours des difficultés économiques rencontrées dans la zone euro.
D’aucuns critiquent les institutions européennes, quand d’autres échafaudent les solutions les
plus imaginatives. Imaginez-vous maintenant, un groupe d’élèves de rhéto à qui on demande de
prendre la meilleure décision de politique monétaire sur base de leur analyse de la situation
économique actuelle des pays de la zone euro. C’est l’objectif poursuivi par le concours
Generation €uro Student’s Award organisé par la Banque Centrale Européenne et auquel ont
participé les élèves de l’option sciences économiques de l’Institut Saint-Joseph. Lors d’une finale
impressionnante, de par la qualité des présentations et du niveau élevé des élèves, notre équipe a
obtenu une deuxième place bien méritée.
Le concours Generation €uro Students’
Award a pour objectif d’aider les élèves
du secondaire à comprendre la politique
monétaire et son rôle dans l’économie en
général. En apprenant à quoi servent les
instruments de politique monétaire, en
particulier les décisions relatives aux
taux d’intérêt, et en utilisant certaines
des données économiques et monétaires,
les élèves se familiarisent avec le rôle de
la banque centrale. Ce concours vise
aussi à renforcer leur connaissance de
l’Eurosystème et de la sphère financière.
Le concours s’est déroulé en trois phases : une première phase de sélection au cours de
laquelle les élèves qui le souhaitaient ont répondu à un questionnaire en ligne comportant trente
questions. Certains ont tenté leur chance seuls, d’autres en groupe pendant les temps de midi
accompagnés par leur professeur. Ainsi, les économistes de l’ISJC ont qualifié pour la deuxième
phase deux équipes, dénommées ECONOS et ECOSTUDJO, composées chacune de cinq élèves, et
faisant partie des vingt équipes réalisant les meilleurs scores.
La deuxième épreuve du concours consistait à évaluer les conditions économiques dans la
zone euro et les perspectives d’inflation sur la base de certaines données à la disposition du
Conseil des gouverneurs de la BCE. Sur la base de leur évaluation, les équipes ont décidé du
niveau du taux d’intérêt des opérations principales de refinancement. Elles ont alors expliqué leur
décision dans un exposé écrit ne dépassant pas 2 000 mots. Au terme de cette deuxième phase,
le
niveau
des
textes
argumentatifs
remis
a
favorablement surpris le jury
par leur haut niveau de qualité.
Le groupe ECONOS a émergé du
lot et s’est qualifié pour
participer à la finale.
Lors de la phase finale, notre
équipe a endossé le rôle du
conseil des gouverneurs en
argumentant une décision de
politique monétaire fondée sur une analyse économique et monétaire. Pour cette dernière étape,
l’équipe s’est rendue au siège de la Banque Nationale de Belgique à Bruxelles pour venir présenter
sa décision oralement devant un jury d’experts. Pour cette dernière phase, l’équipe s’est investie
dans un travail ardu de recherche, de synthèse et de présentation, encadré par le professeur
d’économie et de français.
Après une délibération intense et stressante, notre équipe s’est vue décerner la deuxième place
remportant un prix de 700 euros et des chèques cadeaux pour chacun. Plus que la récompense,
c’est surtout l’aventure humaine que nous retiendrons. Pour cette belle performance, félicitons
notre équipe Econos (Alexis Mathias, Amélie Pirson, Romain Sevrin, Bryan Stoffe, Isabelle
Vonèche) ainsi que tous les élèves de l’option économie pour leur investissement et l’énergie qu’ils
ont mise dans le projet depuis le début.
Grégory Madenspacher
(Professeur de sciences économiques)
VOICI
QUELQUES
RÉACTIONS
D’ÉLÈVES
DE
4ÈME
SUITE
À
LA
RENCONTRE AVEC L’ÉCRIVAIN BELGE EVA KAVIAN :
Une rencontre
Mon premier est une personne adorable, aimable et admirable.
Mon deuxième est une classe de 4ème intéressée, passionnée et en soif de vérité.
Mon troisième est un livre étonnant, bouleversant et bien ancré dans son temps
Mon tout est une rencontre où on apprend. On n’apprend pas les maths, les sciences ou
encore les langues. Mais on apprend la vie, la vie d’un écrivain ! Ses défaites, ses réussites, ses
envies, ses remords, ses passions… La vie d’un écrivain n’est pas simple, tout comme vivre de ses
rêves n’est pas facile. Mais il faut s’accrocher, tenir et être confiant. Croire en soi, en son
monde, en son pays. Pour qu’un jour, on puisse être ce que l’on veut être et non ce que nos parents
ou la société veut qu’on soit. Vivre en tant qu’écrivain en Belgique n’est pas possible, du moins
pour le moment. Mais que ce métier est magnifique ! Ressentir le plaisir d’un auteur de partager
son œuvre, de recevoir des conseils, des avis et même du soutien. Mais être écrivain c’est aussi
laisser une trace de son passage sur terre le tout en simple gratuité et sans rien demander en
échange.
Voilà ce que c’est d’être écrivain…
Vous allez me demander de quoi je parle… et bien j’évoque ici la rencontre entre Eva
Kavian et les élèves de 4ème organisée par l’école, le tout autour d’un livre que l’une a écrit et que
les autres ont lu !
Delchambre Julien , 4GTD
Rencontre avec une écrivaine
Dans le cadre du cours de Français, nous avons pu rencontrer, ce lundi 14 mai, l'auteur
belge Eva Kavian. Durant son interview, elle nous a fait part de son point de vue sur différents
sujets relatifs à l'écriture; tels que ses sources d'inspiration, le métier d'écrivain, ses auteurs
favoris, ses obligations en tant que romancière, etc.
Elle nous a tout d'abord fait part de sa liberté d'écriture. Elle a en effet l'opportunité
de choisir les thèmes abordés dans ses œuvres et de ne pas être restreinte par des consignes
imposées par ses éditeurs. Elle a cependant insisté sur le fait que le métier d'écrivain n'est pas
une activité à revenus importants. Les droits d'auteur étant très bas, les écrivains pouvant vivre
de leur plume constituent une minorité.
Elle nous a ensuite apporté quelques informations concernant son roman «Ne plus vivre
avec lui». Nous avons été très étonnés d'apprendre qu'elle avait consacré seulement une semaine
à la rédaction de ce livre. Elle a tout de même précisé avec nécessité qu'un roman naît sur base
d'informations collectées sur toute une vie. Par exemple, chaque personnage constitue une part
d'elle-même et est donc enrichi par ses expériences personnelles.
Attardons-nous enfin sur quelques-unes de ses citations: «La frustration et la contrainte
peuvent être positives», «Il faut vivre dans l'instant», «Dans le métier d'écrivain, il faut être
humble et présomptueux», «Je ne crois pas en l'inspiration».
Voici donc qui clôture le résumé de cette rencontre très enrichissante avec Mme Kavian,
amoureuse et admiratrice du patrimoine belge.
Mathias Sacha et Delvaux Xavier, élèves de 4e F.
Une découverte pour d'autres découvertes!
Après notre lecture du livre, « Ne plus vivre avec lui », et suite à la rencontre avec son
écrivaine, Eva Kavian, nous allons vous faire part de quelques-unes de ses méthodes de travail.
Avant de vous les expliquer, un résumé du roman s’impose !
"L’héroïne, Sylvia, est une adolescente de dix-sept ans. Parce qu'elle en a marre de la
garde alternée, parce qu'elle ne veut plus vivre avec son père, cet éternel absent, elle lui
téléphone. Subitement, il meurt. Un père absent et un père mort, ce n'est pas pareil. Ne plus
vivre avec lui, cela paraissait si simple."
Tout d'abord, il faut savoir qu'Eva Kavian écrit spontanément ses récits. Elle choisit ellemême le thème et la forme de ceux-ci. Son éditeur, Mijade, ne lui impose rien quant à son
écriture mais celui-ci n’est pas obligé d’éditer tous ses livres. Pour ce qui est des personnages,
elle ne les invente pas totalement. Elle les crée en fonction des besoins de l'histoire mais elle
retrouve des petits morceaux d'elle-même dans chacun d'eux. En ce qui concerne les lieux, ce
sont des endroits qu'elle connait. Parmi eux, il y a son village dans lequel elle se sent bien car elle
y vit depuis sa naissance. Elle évoque des faits réels tout au long de ses aventures à partir de ce
qu'elle voit et connait le mieux.
Ensuite, en quoi consiste le métier d’écrivaine ? Par exemple, notre romancière a consacré
une semaine à la rédaction de cet ouvrage, en comptant 12 à 15 heures de travail par jour. Après
l'écriture, un an d’attente avant la publication de l'ouvrage a été nécessaire. Ce métier n'est pas
des plus lucratifs car il ne permet pas encore de vivre de sa plume. C'est pour cela qu'Eva Kavian
anime régulièrement des ateliers d'écriture pour adultes. Elle lit également beaucoup de livres
d'auteurs variés, surtout anciens et anglo-saxons. Elle s'enrichit de ses lectures mais ne tire pas
son inspiration de ceux-ci.
Pour conclure, nous dirons simplement que la lecture et la rencontre avec Eva Kavian ont
été plus que positives, dans tous les sens du terme. Elles nous encouragent à recommencer cette
expérience sans hésitation !
Caroline Pirlot & Fanny Ollevier, 4F
Créer une planche de BD à la manière de Gotlib
La bande dessinée a longtemps été considérée comme une
littérature à part, dotée d'un langage très particulier. Pendant des
années, elle a été décriée, méprisée ; pourtant, des études
démontrent que la bande dessinée constitue le genre littéraire le
plus populaire auprès des jeunes. C’est pourquoi, les élèves de 4A
se sont servis de cet art singulier, et du « Comic life », pour
apprendre les rouages de la cohérence textuelle avec une petite
pointe d’humour !
La coccinelle de Gotlib © Editions Dargaud
A la découverte de la poésie
Lire ou réciter un poème, découvrir des poètes d’hier et d’aujourd’hui, de chez nous et
d’ailleurs… Comment tenter d’aborder ce genre de littérature, parfois au langage mal compris
ou trop hermétique, de dire simplement en quoi il consiste sinon par la venue d’un poète en
classe (les classes de 5A et 5B ont eu en effet l’occasion de discuter deux heures avec Claude
Donnay, poète et responsable d’éditions) et de laisser de l’espace pour l’imagination ? Et en
ce domaine, les élèves font preuve d’un talent remarquable. En voici quelques illustrations.
Exercice de « mise en forme »
A partir des connaissances de l’an dernier, écrire un poème « romantique » intégrant
des mots de vocabulaire choisis par d’autres élèves de la classe : poisson, rouge, été, portemine, foot, envie d’aimer.
Dans les méandres d’une onde claire,
Je contemple la volupté d’un monde
Qui, sans aucun bruit m’inonde.
Des poissons virevoltants et téméraires
Parfois rouges comme les sanglots qui me pèsent
Me rappellent la présence chaude de l’été.
Mais mon âme froide est comme transpercée
Un porte-mine, épée de Damoclès,
La menace et l’assiège.
Les lambeaux de ma pâle existence
Ne sont que des peurs et des doutes
Insipides tels une partie de foot
Mais laissant en moi une terrible fragrance,
Celle de l’envie d’aimer à outrance.
Odile PIRNAY, 5B
Le haïku (dans le cadre de l’opération « green »)
Douce mélodie
Le ruissellement de l’eau
Apaise mon cœur.
(A. BRICHANT, 5A)
Montagnes, lacs, prés
La bêtise humaine est grande
Ils vous ont tués.
(F. SECHEHAYE, 5A)
Hé ! Réveillez-vous
Le monde a besoin de vous
Il est si précieux… (M. MALET, 5A)
Illustrations des Fleurs du Mal de Baudelaire
Florette BURTON, 5B
Illustrations des Fleurs du Mal de Baudelaire
Eve DEHON, 5B
Sans cesse à mes côtés s'agite le Démon;
Il nage autour de moi comme un air impalpable;
Je l'avale et le sens qui brûle mon poumon
Et l'emplit d'un désir éternel et coupable.
Parfois il prend, sachant mon grand amour de l'Art,
La forme de la plus séduisante des femmes,
Et, sous de spécieux prétextes de cafard,
Accoutume ma lèvre à des philtres infâmes.
Il me conduit ainsi, loin du regard de Dieu,
Haletant et brisé de fatigue, au milieu
Des plaines de l'Ennui, profondes et désertes,
Et jette dans mes yeux pleins de confusion
Des vêtements souillés, des blessures ouvertes,
Et l'appareil sanglant de la Destruction !
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L’option Arts d’expression
4e Arts d’expression
Au 2e degré, nos élèves créent des personnages, imaginent, inventent et mettent en scène !
Après des créations de personnages hauts en couleurs, ils se sont lancés dans des « scènes à deux » :
des scènes dépourvues de contexte et d’indications sur les personnages auxquelles ils ont dû donner
vie !
Voici quelques photos des répétitions, leur spectacle n’ayant pas encore eu lieu au moment d’écrire ces
lignes…
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Ce soir-là, ils présenteront également leur projet de fin d’année, Chers clients, le magasin fermera ses
portes dans quelques minutes de Mickaël Stiernon où Ludivine, une étudiante stagiaire, vient découvrir
le travail dans un grand magasin. Accompagnée de Christelle, goûteuse espérant écouler son huile
d’olive, elle va voir défiler les clients : un véritable condensé de la société actuelle !
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5e Arts d’expression
En 5e année, après avoir découvert l’univers du conte et du court-métrage d’animation (voir à ce propos,
la revue Echole précédente), les élèves ont imaginé leur projet de fin d’année, un montage à partir de
deux auteurs contemporains : Laurent Van Wetter et son œuvre Abribus et Denise Bonal et sa pièce
Les pas perdus.
Voici la gare : passent et repassent les hommes pressés, les femmes avec leurs enfants, leurs
magazines, leurs chats, leurs valises à roulettes, les bandes braillardes, les errants, les familles
électriques, les fantômes du monde entier, les anonymes couleur de fumée, les fous qui parlent seuls.
S'y croisent l'amoureux, la promise, le compliqué, l'optimiste, le comptable, la femme trahie, le
rescapé, la conquérante... Chemins de vie qui se télescopent, se côtoient, s'entremêlent Voici la gare
centrale : lieu aux histoires meurtries, aux décisions décousues, aux envols vainqueurs, lieu des larmes
chaudes et des mains jointes et des serments hâtifs, lieu des derniers sourires, des paroles qu'on
n'oubliera jamais et des baisers donnés pour la vie, c'est le départ…
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6e Arts d’expression
Nous vous l’avions annoncé dans la revue Echole de janvier, les 6 e s’apprêtaient à jouer leur spectacle :
Veillée funèbre de Guy Foissy !
Après le succès qui fut le leur, donnons donc la parole à leur public ! Les rhétos ont en effet, en plus
des soirées « tout public », présenté leur création aux élèves de 4e secondaire de l’école.
Veillée funèbre
Veiller un mort n'est pas la chose la plus drôle du monde... Nous partions assez sceptiques mais au final,
nous avons été comblés. Pour des amateurs, la pièce était très bien interprétée et sérieusement
orchestrée. Nous avons beaucoup apprécié le fait que chaque personnage ait une personnalité propre.
L'histoire se déroule lors d'une veillée. Des proches et moins proches, voire inconnus du mort sont
autour du cercueil, non point pour se recueillir, mais bien pour parler de leur haine commune envers le
défunt, avec retenue au début puis de moins en moins vers la fin. Tout en gardant un peu de civilité...
« Il y a tout de même un mort, un peu de tenue ! Merde ! » ; « Et en parlant de mouches, à vous, on ne
vous demande rien ! »
La fin surprend toute l'assemblée quand le mort se lève de son cercueil, urine dessus et s'en va,
laissant les invités et le public perplexes...
Pleine d'humour mêlé de dramatique, la pièce reste un chef-d’œuvre. Nous tirons notre chapeau à
l'excellente prestation des élèves et à la pièce de Guy Foissy.
Fanny OLLEVIER, François ETIENNE et Thomas D'HONT, élèves en 4ème F
Dérision grisante
D'avis partagés, nous allons vous présenter la pièce de théâtre des élèves de rhéto (en option arts
d'expression) à laquelle nous avons assisté. La pièce s'intitule « Veillée funèbre » et met en scène 13
acteurs. Afin de vous donner un avant-goût de celle-ci, nous vous en proposons un court résumé.
Pièce de théâtre sombre, animée par des personnages extravagants, tout au long de laquelle nous
assistons à une veillée funèbre peu commune. Passant du cannibalisme à la scatologie, les protagonistes
trouvent et expriment différentes raisons de haïr ou d'idolâtrer leur défunt. Nous qualifierons donc
cette pièce de burlesque. Dans cette dernière, en effet, les différentes personnalités des personnages
se confrontent avant de converger vers un avis unanime.
Tout d'abord, nous avons apprécié l'originalité de l’œuvre. En effet, la dérision de la mort nous a
grandement impressionnés. Il faut ensuite souligner l'implication des acteurs dans leur rôle. Enfin, le
caractère burlesque et atypique de chacun des personnages nous a beaucoup amusés. Nous pensons
donc qu'il est intéressant et même nécessaire d'assister à une représentation de cette pièce.
Mathias Sacha, Delvaux Xavier, élèves en 4ème F
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Veillée déjantée
Le jeudi 26 janvier 2012, nous avons eu la chance d’assister au spectacle des rhétos d'art d'expression
intitulé " Veillée funèbre", quoique ce titre aurait aussi bien pu être " Veillée déjantée". Mettant en
scène plusieurs personnages tout aussi bizarres et stéréotypés les uns que les autres mais pas moins
attachants et hilarants pour autant, cette pièce fait ressortir mieux qu'aucune autre certains aspects
de notre société comme la jalousie, la médisance, la haine et bien sûr, la mort.
Entre le gothique, la catholique, la blonde dévergondée, la philosophe et la brune écervelée, l'humour
noir était au rendez-vous avec des comédiens à l'aise dans leur rôle, des costumes bien choisis, un
décor sobre mais parfaitement adapté et surtout, du talent à revendre. Les jeunes étaient, en effet,
plus que motivés, les textes étaient connus et les sentiments vraisemblables. Mais le plus beau à voir
était sans doute le jeu et la présence sur scène.
En somme, chapeau à tous et particulièrement aux remplaçants de dernière minute.
Sylvie Pauwen et Charlotte Laurent, élèves de 4èmeF
Veillée Funèbre est le titre choisi par Guy Foissy, l’auteur de cette pièce. L’histoire raconte les
funérailles d’un homme qui était peu apprécié par ses proches et tout dans leur attitude le laisse
entendre. Entre personnages loufoques, crises de nerfs, indigestion et fous rires, rien ne se passe
comme il faut ! Ces treize apprentis comédiens jouent avec leurs rôles, les rendant surprenants et très
drôles, ils se complètent tel un puzzle : une inconnue un peu simplette, un jeune gothique, une femme
avec une petite vessie, un intellectuel un peu pervers, une fille à l’air « barakie », une motarde en
colère, une fille à l’esprit très ouvert et bien d’autres qui vont vous faire rire jusqu’aux larmes. Malgré
leur jeune âge, cette troupe de débutants a tellement bien joué cette pièce que personne d’autre
n’aurait pu faire mieux.
Sépulchre Marion et Madeleine Brichant, élèves de 4F
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L’option Arts d’expression, c’est aussi… assister à des spectacles !
Les élèves de l’option ont également eu le plaisir de découvrir plusieurs spectacles en soirée au Théâtre
de Ciney… Purgatoire, La grande vacance, Happy family, Filip Jordens : Hommage à Brel et L’hôtel du
libre échange ont réjoui les yeux et les oreilles de nos apprentis comédiens !
Julie Diez, professeur d’Expression dramatique
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Exploration en terres andalouses
Pérégriner, voyager au bout du monde ou plus simplement explorer le vieux continent semblent
important dans le processus d’apprentissage des langues. En effet, parler une langue au contact des
natifs constitue le meilleur moyen de s’améliorer et d’apporter la motivation nécessaire à la poursuite
de l’apprentissage une fois de retour au pays. Mais la pédagogie du voyage ne concerne pas uniquement
l’étude d’une langue. Montaigne ne disait-il pas que les voyages forment la jeunesse ? Voyager permet
de rencontrer des gens de cultures différentes, ce qui facilite l’ouverture au monde et la quête de soi.
D’ailleurs, d’aucuns prétendent que l’on ne voyage pas pour se fuir, chose impossible, mais pour se
trouver. C’est donc tout naturellement que dans le cadre de l’option d’espagnol, nous organisons un
voyage biennal à la découverte du monde hispanique et plus particulièrement cette fois de la belle, de la
majestueuse, de la merveilleuse Andalousie. Néanmoins, depuis cette année, la donne a changé, la
famille des explorateurs s’est agrandie et les économistes ont rejoint le navire. Ainsi, la rencontre de
la rigueur de l’économie et de l’impétuosité du tempérament espagnol a provoqué un mélange plutôt
détonant pour le meilleur, mais surtout pour le rire…
Comment expliquer l’exode de tant d’Européens, à chaque renaissance printanière, vers l’Andalousie ?
Peut-être ont-ils rêvé de la Costa del Sol, de ses plages ensoleillées et de ses cieux désespérément
bleus ? Pourtant, à cette période de l’année, le soleil y est encore timide comme l’annonce le vieux
proverbe andalou En abril, aguas mil. Non ! Assurément, en Andalousie, il n’y a pas que le soleil ! Il s’agit
d’une terre magique et mystérieuse qui nous tient sous son charme. Et c’est sans doute pour percer ce
mystère que notre choix de voyage s’est arrêté sur cette région et que nous sommes partis à la
découverte des secrets de cette contrée mythique et fougueuse. Tels de grands aventuriers, sacs au
dos…enfin plutôt sur roulettes, nous avons opté pour un périple autour des trois villes principales, à
savoir Séville, Cordoue et Grenade, en quête de réponses à l’énigme de l’attraction andalouse.
Toutefois, avant même de préparer notre paquetage, il fallait nous rendre à l’évidence : vu le nombre
important de nos effectifs, notre objectif nécessitait un budget conséquent qui méritait toute notre
attention…et surtout nos efforts ! Alors, afin de financer en partie notre projet, nous
avons organisé différentes activités (soupers paëlla, flash-mob, concerts
et
vente de vins) et nous nous sommes également lancés à la recherche de
généreux mécènes. Outre le bénéfice financier réalisé lors de ces
activités, un lien s’est véritablement créé entre tous les
membres des deux disciplines participant au voyage. Il est
indéniable qu’une relation d’amitié a débuté entre les deux
groupes, chacun apportant à l’autre un regard neuf, une vision
différente mais pourtant tellement complémentaires. Au final, le
véritable succès de ces entreprises lucratives ne réside pas dans le
profit, quoi qu’on en dise, mais dans la relation qui s’est nouée, la
convivialité
qui s’est installée, la magie de la rencontre qui s’est opérée.
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C’est ainsi qu’après des préparatifs minutieux, nous avons
débuté notre expédition par l’exploration de la capitale
andalouse : Séville. Séville la vibrante, Séville la passionnante,
Séville à l’attraction fatale, cette cité possède un atout
indéniable, elle constitue le creuset des cultures musulmane,
catholique et juive. Ce mélange confère à la ville un incroyable
patrimoine architectural, à commencer par l’ancien palais des
rois maures appelé Alcazar et son dédale de jardins, sans
oublier sa cathédrale abritant la tombe de Christophe Colomb et
accolée à la Giralda, ancien minaret transformé en clocher offrant une vue imprenable sur la ville.
Après avoir été époustouflés par ce panorama spectaculaire, nous avons
pu flâner dans le quartier pittoresque de Santa Cruz constitué d’un
dédale de ruelles étroites tandis que les maisons blanchies à la chaux
s'ouvrent sur des patios ombragés, des fontaines paisibles et des
terrasses calmes, où il fait bon se rafraîchir et se sustenter. Dans les
ruelles paisibles, les couleurs vives des jardinières de fleurs contrastent
avec les murs blancs et les moucharabiehs sombres. Ainsi, Séville, cette
ville
riche
et
fascinante
recèle
de
nombreuses
merveilles,
incontestablement, cet ancien proverbe espagnol ne ment pas, Quien no
ha visto Sevilla, no ha visto maravilla !
Mais l’exploration de la capitale aurait été incomplète sans la visite d’ une vraie hacienda sévillane où
l’on élève des chevaux et des taureaux de combat afin de saisir l’importance culturelle et économique
de la tradition ancestrale de la corrida en Andalousie, véritable idiosyncrasie. Ce rituel, souvent décrié,
qui se déroule en trois temps ou tercios en espagnol, met en jeu l’habileté et la bravoure du torero
comme celle du taureau, de la fiera. D’ailleurs, au sein du groupe, les aventuriers
les plus intrépides se sont hasardés à effectuer quelques passes avec la cape ou
la muleta afin de tester leur hardiesse…enfin aventuriers peut-être, mais
téméraires pas vraiment ! Ce qu’ils n’avoueront peut-être pas, c’est qu’ils ne
risquaient certainement pas de se faire égratigner par l’une de ces nobles
bêtes vu la distance et surtout les enclos qui les séparaient. Toutefois,
certains, peut-être navrés de ne brasser que de l’air, ont préféré se mettre
dans la peau du taureau, ce qui a donné lieu à des affrontements plutôt
farfelus au grand bonheur de tous. Inutile de préciser que lors de ces
parodies de combats aucun « animal » n’a été maltraité, ce serait peut-être
même une idée à soumettre aux comités de défenses tauromachiques ! ¡Olé
Torero !
41
Forts
de
notre
capacité
à
sonder
l’Andalousie, nous avons
l’âme
de
poursuivi
notre quête en direction de Cordoue.
Lorsqu’on s’intéresse au passé de la
région, on constate qu’il fut un temps
où
musulmans,
juifs
et
chrétiens
vivaient en harmonie et Cordoue en garde
le
souvenir. L’exemple le plus spectaculaire de la réussite de ce mélange est sans
aucun doute la Mezquita, cette mosquée majestueuse, joyau architectural d’une incomparable beauté
qui offre un moment unique au monde lorsqu’on découvre au cœur de cet édifice, après avoir traversé
une forêt de colonnes,
une cathédrale dans le plus pur style
renaissance. Sans oublier le quartier juif, la Judería, qui se blottit
contre la mosquée, cette grande dame à la protection généreuse. Pour
terminer notre visite de la ville, nous avons pu découvrir le célèbre
musée du folklore andalou logé dans l’ancienne tour de la Calahorra,
ancienne forteresse musulmane, située face à la mosquée. Ce musée qui
recrée l'époque de splendeur de cette ville d'Andalousie a la vocation de
rendre
hommage à l'histoire de Cordoue du IXe au XIIIe siècle, au
temps de sa splendeur culturelle, artistique et scientifique.
En outre, qui dit visite culturelle de sud de l’Espagne, dit
aussi découverte de Grenade ! Grenade, cette ville au pied
de la Sierra Nevada est un pur bijou de l’architecture arabe :
l’Alhambra, énorme forteresse de couleur rouge (d’où son nom arabe Al-Ḥamrā', « la rouge ») bâtie sur
un promontoire, est une véritable cité avec ses palais, ses bains, une mosquée,
une forteresse et
surtout d’harmonieux jardins. Ce monument est sans conteste le plus impressionnant de l’Andalousie et
nous avons pu nous en rendre compte au terme d’une course folle le long de Cuesta de Gomerez, l’un des
deux chemins pour accéder à pied à l'Alhambra en partant du centre ville. Ce parcours est sans aucun
doute le plus beau et le plus intéressant du point de vue historique. À Grenade, pas de vallée infernale
pour nos aventuriers, vue des hauteurs qui l’environnent, la reine des cités présente un aspect
merveilleux, comme sorti d’un conte. Dans le cirque des montagnes qui l’enferment, elle étale une oasis
éclatante de verdure au milieu de laquelle se détache un amas de maisons blanches. Cette cité était
pour les Maures une partie du ciel tombé sur terre et
chez les Espagnols le proverbe « Quien no ha visto
Granada, no ha visto nada » est d’usage.
42
Evidemment, après avoir sillonné aussi intensément les
terres andalouses, il était impossible de clôturer notre
pérégrination sans goûter aux joies des jolies plages de la
Costa del Sol au bord de la Méditerranée, d’établir nos
quartiers
dans
la
petite ville pittoresque
d’Almuñécar et de profiter de
l’air
du
large, de nous promener le long de la digue et de nous laisser
bercer par le doux murmure des vagues. Ne s’improvise pas
aventurier qui veut et notre repos était ô combien mérité…
mais c’était peut-être un peu vite dit. Malgré un programme
quelque peu allégé pour les derniers jours, il nous fallait
percer le mystère à tout prix et nous étions encore loin de la
découverte du Saint Graal.
Nous devions partir en randonnée à la découverte de la
belle Sierra Nevada. A plus de 2000 mètres d’altitude, afin d’y
découvrir les petits villages berbères accrochés depuis des
siècles au cœur du massif montagneux des Alpujarras, de
pique-niquer,
de
visiter
des
exploitations
agricoles
traditionnelles, autrement dit de découvrir une partie du
terroir andalou. Une grande journée nature nous attendait en perspective… Néanmoins, c’était sans
compter sur les caprices météorologiques bien décidés à empêcher notre excursion par une pluie
battante. Mais cette intempérie ne devait pas gâcher notre plaisir, nous avons pu malgré tout visiter
un séchoir à jambon, autre tradition du pays, situé sur la route de los pueblos blancos. En effet,
l’Andalousie est connue pour ses jambons de montagne, qui ont transpiré en été et séché à l’air libre en
hiver, selon une méthode ancestrale, rythmée par les saisons. Il en existe deux sortes principales :
d’une part le jamón dit serrano, du mot sierra (montagne) issu du porc blanc domestique venant de
toute l’Espagne, exposé pendant un an à l’air vif des Alpujarras. Mais le serrano ne peut cependant pas
rivaliser avec le jamón ibérico, provenant des porcs méditerranéens de race ibérique et de couleur
noire, d’où le nom de pata negra. La dégustation de ces produits du pays a constitué un véritable régal
pour nos papilles. Ainsi, la région, qui avait déjà suscité l’éveil de
nos sens par les vues imprenables et par les arômes édulcorés
qui parfument l’air andalou, éveillait notre goût au plaisir des
produits de sa terre.
Mais notre voyage à travers les sens ne devait pas s’arrêter
là, la musique adoucit les mœurs, Aristote et Mc Solaar sont
parfaitement d’accord à ce sujet, néanmoins, notre initiation au
flamenco allait plutôt nous enflammer. La fiesta, le Barça, le
Real Madrid, les tapas et le flamenco. Quand on pense à ce qui symbolise l’Espagne, certains clichés
viennent spontanément à l’esprit. La danse flamenco en premier lieu. Toute Espagnole qui se respecte
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aurait dans son placard une de ces robes à volants, rouge de
préférence. Toutefois, un curieux qui s’aventurerait à examiner les
cintres des Barcelonaises ou des Madrilènes serait sans doute déçu.
Il faut descendre jusqu’en Andalousie pour entendre battre le cœur
du flamenco. Hors des frontières andalouses, le flamenco existe
surtout pour les touristes qui semblent toujours autant fascinés par
ces danseurs consumés par leur art, s’exprimant parfois dans une
sorte d’état second. Le flamenco est ardent, fougueux, mais paradoxalement contenu, d’où lui vient cet
étrange amalgame ? Sans aucun doute de ses origines métissées. Encore une belle illustration de la
richesse que peut produire le respect culturel !
Découvrir les richesses culturelles d’un pays, d’une région implique également de s’informer sur les
manières de faire la fête, surtout lorsque hacer la fiesta est une véritable institution. Et cet aspect-là,
nos élèves n’ont pas manqué de nous le rappeler ! ¿Cómo hay que vivir la noche en Andalucía? Le principe
est simple, hay que vivir la vida loca. Les folles soirées qui se prolongent tard dans la nuit font partie
intégrante de la vie nocturne andalouse. La soirée commence généralement par quelques tapas sur le
coin d’un comptoir et se poursuit sur les rythmes endiablés des airs latinos ou des derniers tubes.
Ainsi, après avoir pris des forces, le moment est venu de profiter sans entraves de la musique, des
rencontres et des copas jusqu’à l’aube. I gotta feeling that tonight’s gonna be a good night dit la
chanson, mais pour nous il s’agissait bien plus que d’une impression, chacune des soirées fut
étourdissante ! Dès lors, l’émotion des jours face à la splendeur des
lieux et l’exaltation des nuits délirantes nous ont donné à tous la
sensation d’avoir vécu plusieurs voyages en un seul. Selon le
philosophe français Nicolas Grimaldi, « cette façon intense d’exister
que nous communiqueraient des paysages inconnus ou des personnes
appartenant à d’autres mondes, c’est ce que nous attendons aussi
bien des voyages que de l’amour. »
N’oublions pas cependant que nous étions venus en Andalousie afin de découvrir le secret de son
attrait. En réalité, son envoûtement réside principalement dans l’immense variété et la richesse de sa
culture andalouse, résultat du mélange des différents peuples qui y ont cohabité tout au long de son
histoire. En Andalousie, l’Espagne se mue en une terre chaleureuse et nonchalante où l’hospitalité et la
tolérance sont profondément enracinées. Son pouvoir de séduction, elle le tient également de la saveur
épicée de son gaspacho, de l’ardeur des regards, de la quiétude de la siesta, du goût acidulé des olives,
du parfum enivrant de la fleur d’oranger qui embaume chacune de ses villes, des claquements de talons
d’un flamenco, de l’attitude noble et fière d’un taureau de combat,… Bref, tout comme les milliers
d’autres qui ont foulé le sol andalou avant nous, nous avons laissé l’âme de cette région
au
caractère trempé nous séduire.
Mais cette alchimie n’a pas été la seule à opérer. En effet, la complicité de nos
aventuriers en herbe qui s’était nouée au fil des préparatifs n’a fait que de se
renforcer au cours du voyage. Peut-être inspirée par
l’accueil chaleureux
andalou, la cohabitation s’est révélée exceptionnelle. Bonne humeur, fous-rires,
plaisanteries, taquineries
étaient au rendez-vous, si bien que le moment
44
inéluctable du retour avait pour la plupart, voire même pour tous, un goût doux-amer. Mais cette
échappée belle, cette fuite du quotidien ne pouvait durer qu’un court instant, la réalité devait nous
rattraper !
Quoi qu’il en soit, cette escapade, aussi éphémère fut-elle, valait la peine d’être vécue intensément
comme nous l’avons fait et chacun a pu marquer ce voyage de son empreinte en laissant libre cours à
sa fantaisie, en laissant s’exprimer un brin de folie. L’auteur turc
Cavidan Tumerkan a dit : « ce qui reste de tous les voyages est le
parfum d’une rose fanée. ». Mais dans notre cas, il s’agirait plutôt
d’une fleur d’oranger. Souhaitons qu’elle fleurisse longtemps, en
chacun de nous, et qu’à chaque fois qu’elle exhalera ses senteurs
sucrées, une pensée nostalgique nous envahisse, non pas parce que le
présent n’est pas à la hauteur des promesses d’un voyage passé,
mais parce que le souvenir tendre d’un idéal partagé le temps d’une
découverte nous ravit.
L. Detienne, P. Foulon et G. Madenspacher
Voyage à Buchenwald et visite du fort de Breendonk.
L’Interfédérale des Groupements Patriotiques de la ville de Ciney a permis à 175 jeunes des
différentes écoles de notre ville de partir sur la trace des « passeurs de mémoire ». Parmi eux,
52 élèves de 6e faisaient partie du voyage et ont visité deux camps de concentration en
Allemagne : le camp de Buchenwald et le camp de Dora. Voici quelques témoignages de nos
élèves :
Je tiens à remercier les organisateurs de ce voyage pour leur initiative très enrichissante. Celui-ci nous
a permis de réellement nous rendre compte de l’ampleur des camps de concentration sur le terrain.
(Marie Nihant, 6E)
Lorsqu’on entre dans un camp, l’ambiance est lourde et le silence total. Même si, en termes de
baraquements, il ne reste pas grand-chose, on se laisse facilement submerger par l’immensité du site.
On marche sur un sol où des millions de personnes ont été maltraitées et battues à mort, ce qui ne peut
laisser indifférent. Dans chaque camp, la visite des fours crématoires et salles de torture reste un
moment intense et chargé d’émotions. (Charline Didion, 6D)
La visite du crématorium m’a le plus touchée. Voir les fours, la salle de « chirurgie », mais surtout les
petits mots laissés par les familles des victimes m’ont beaucoup choquée. (Victoria Defays, 6B)
Lors de la visite du premier camp, à Buchenwald, j’ai senti comme un frisson en franchissant la porte
sur laquelle il était écrit en allemand « Chacun pour soi ». (Jugnot Corentin, 6D)
Les meilleurs moments, mais aussi les plus douloureux étaient les deux cérémonies et en particulier la
première, puisque nous avons pu voir trois hommes qui ont survécu à l’horreur des camps. Ils étaient
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très émus, tout comme les guides et les organisateurs. La deuxième cérémonie était une cérémonie à
laquelle chaque élève devait participer. En effet, nous avons tous dû déposer une fleur sur une grande
sculpture qui représentait les détenus. Nous avons aussi chanté la Brabançonne et c’était une bonne
manière de nous impliquer et de faire hommage. ( Félise François,6D)
Pour ma part, je n’avais jamais assisté à une telle cérémonie. Un certain respect était présent de même
qu’une admiration pour les anciens combattants qui nous accompagnaient. (Floriane Louis,6E)
Le passé ne doit pas être notre avenir. Les erreurs commises dans le siècle passé ne doivent pas être
reproduites. C’est avec cette pensée que je me suis rendu en Allemagne. Mais lors des visites, une
sensation est venue s’ajouter : l’incompréhension. Il est impossible de comprendre comment l’Homme a
pu devenir un tel monstre. Mais il est de notre devoir de s’en souvenir pour ne plus que ça arrive. (Yan
Fyalkowski,6D)
Op school horen we veel van WOII en de massamoorden spreken, maar we realiseren de gruwelijkheid
niet. Dus was het voor mij heel verrijkend. (Noémie Tordeur,6A)
J’en suis sorti avec beaucoup de réponses à mes questions. Mais je m’en suis aussi posé de nouvelles :
Pourquoi tant de cruauté ? (Léopold Adam,6C)
Les élèves qui n’ont pas participé à ce voyage ont néanmoins été plongés dans l’univers
concentrationnaire en visitant le Fort de Breendonk. Voici le témoignage d’Olivia Lothaire, élève
de 6C.
Chaleur. Le moteur ronronnait encore. Nous cherchions des yeux ce qui ferait l’objet de notre visite.
Nous avons pris nos affaires et sommes descendus du car, nous dirigeant lentement vers notre
destination. Soudain, il était là, tel un ilôt incongru au milieu de notre civilisation. Telle une résurgence
du passé. Tel un mauvais souvenir. Le Fort de Breendonk …
Bruit. Nous avons attendu. Tout le monde parlait. Les guides arrivent, nous nous séparons en deux
groupes. La visite commence …
Silence. Du premier pas posé à l’entrée du Fort jusqu’au dernier, à sa sortie. Chacun absorbe les
paroles du guide, observe les lieux et photos montrés, ainsi que les vidéos. Parfois on croise d’autres
groupes lorsqu’on marche. Alors quelques murmures naissent, surtout si on est dehors. Mais à l’arrêt,
tout le monde est aussi muet que les âmes qui reposent … Bien que des cris semblent assourdir nos
oreilles lorsqu’on atteint la salle de torture. Là-bas, les mots sont si lourds de sens et de douleur qu’ils
n’arrivent pas à atteindre notre cerveau. Ils chutent avant. Quand la souffrance est si grande, que
peuvent bien vouloir dire les mots ?
Froid. Sont-ce les esprits hantant l’endroit qui le rendent si glacé ? Les couloirs sont humides, les
chambres aussi. Nos poumons respirent difficilement, nos nez sont rosis. Nos vêtements, pourtant
chauds, semblent ne pas suffire. Que penser lorsqu’on sait que les prisonniers séjournaient là, moins
bien habillés que nous, dans des températures hivernales ?
Au fur et à mesure que la visite continue, les yeux se ferment, les cœurs se ferment. Pour mieux
ouvrir nos oreilles. Pour mieux écouter. Pour mieux retenir. Pour ne pas oublier. Lorsqu’elle s’achève,
nos pieds, nos mains, sont transis par le froid. Les gens reniflent. Ceux qui le peuvent ont faim. On
quitte l’obscurité pour rejoindre notre époque, notre soleil, notre repas. Soulagés de vivre, ou triste …
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car vous, vous qui me lisez, savez-vous qu’au moment même où vos yeux effleurent ces lignes, de l’autre
côté du monde, des personnes subissent les mêmes tortures que les victimes du Fort de Breendonk ?
La cruauté humaine est un puits insondable.
C’est à nous qu’il appartient de le reboucher.
6EME E.G. ET E.T.
A VOS BOTTES, BOCAUX, CIRES, EPUISETTES, MICROSCOPES ... ET
NEURONES !
Mais que font tous ces jeunes voûtés sur le bord de la plage du Boulonnais ? Non, ils ne récoltent pas
des moules comme le font la plupart des autochtones présents ce jour à la Pointe-aux-Oies ! Ils ne
construisent pas de châteaux de sable non plus ! Ils scrutent, retournent les rochers pour débusquer
un crabe enragé, décrochent péniblement une patelle, s’extasient devant une étoile de mer, … ou se
plaignent de ne rien « trouver » du tout.
Mercredi 2 mai, 07 h 00 du matin. Les 6èmes scientifiques de St-Jo, toutes filières confondues,
accompagnés de leurs professeurs de biologie ainsi que leurs deux fidèles vétérantes M mes M.P.
BRASSINE et D. AUGUSTIN, partent pour le grand rendez-vous annuel : le stage de biologie marine à
Boulogne … Nous emportons la moitié du contenu des armoires du labo de bio ! L’incontournable Raoul
de Godswaardvelde nous a déjà imprégnés de sa célèbre mélodie « Quand la mer monte », dont chacun
connaîtra vite le refrain par cœur ! Nous avons de la chance, parfois on part à 04 h 00, paraît-il ! C’est
vrai que la marée basse est tardive cette année (et oui, la mer est capricieuse) et les embouteillages
interminables sur le chemin du départ priveront la plupart d’entre nous de la splendide balade le long du
Cap Blanc-Nez : seuls quelques privilégiés auront eu la chance de pouvoir récolter des fossiles.
Retour au gîte pour trois jours de travail intensif. C’est qu’on a
seulement deux journées à peine pour découvrir un sujet, l’étudier sous
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toutes ses coutures et présenter le fruit de notre recherche le troisième jour devant nos professeurs
et une assemblée de congénères. Pour certains, ce sera jusque tard dans la nuit de jeudi à vendredi. Il
faut bien respecter les traditions !
Les microscopes nous dévoilent la magie de ce que nous transportions dans nos bocaux, pour la plupart à
notre insu. Que sont donc ces petits organismes qui nagent en suspension dans le flacon qui contenait
notre Bernard l’ermite ? Mais ce sont ses larves ! Nous dirons donc plutôt Bernadette l’ermite ! Ah
bon, c’est ça une méduse ? Et quel rapport avec les masses gluantes sur lesquelles on doit éviter de
marcher sur la plage alors ? Mais non l’anémone de mer n’est pas une « plante » ! A qui appartient
cette ponte ? Vous avez dit « bryozoaire » ? C’est quoi ça ? … Demain, on ira au Gris-Nez pour
compléter notre panoplie. Passage obligé par le musée de la mer Nausicaa à Boulogne, puits
d’informations bien utiles pour certains.
Après trois jours intensifs donc, nous sommes de retour vendredi soir, fatigués, mais avec des
souvenirs plein la tête de ces moments privilégiés, et aussi la fierté du travail accompli. Invertébrés,
algues, poissons, dunes, techniques de pêche et autres microorganismes nous auront révélé une toute
petite partie de leurs secrets.
Les élèves de 6ème Tq chimie et 6ème G Sc 6,
Mmes B. DARVILLE et M.C. VIROUX, professeurs de biologie.
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DEUXIEME ET TROISIEME DEGRES DE L’ENSEIGNEMENT
TECHNIQUE ET PROFESSIONNEL
JOURNEE SPORTIVE AU BORD DE L’OURTHE POUR LES ELEVES DE 3 P LE
20/04/2012
Pas de bus réservé ? Qui a oublié ? … Enfin, nous arrivons vers 10 h 30 à Jupille, près de La Roche.
Dans ce cadre verdoyant, deux équipes de 3 P se lancent aux parcours de cordes pour traverser la
rivière. Par après, le Via Ferrata (parcours câblé sur les rochers) est pris en assaut. Après une heure
de « monter » (et de « trembler »), on descend en trente secondes avec le Death Ride (la Tyrolienne).
Mr LAMBERT part en premier : quel prof exemplaire ! Et les élèves suivent en vigueur.
Après l’effort, le réconfort : pain saucisse autour du feu de bois.
L’après-midi est consacrée aux jeux de coopération : le but, c’est travailler ensemble, en équipe, en
respectant l’autre, résoudre des énigmes … ou juste s’amuser.
Les élèves se défoulent tellement bien que le retour se fait dans un calme presque absolu, et cela, au
grand étonnement des accompagnateurs Messieurs Dichamp, Lambert et Janssens.
Jeroen JANSSENS.
NOS ELEVES DE 6 Tq (MCAU)
« MECATRONIC CONTEST »
PRIMES AU
PRESTIGIEUX CONCOURS
Ce mercredi 9 mai 2012, nos élèves de l’option « Mécanicien-Automaticien » ont été primés au
prestigieux concours « Mecatronic Contest », organisé par la Haute Ecole de Namur-Liège-Luxembourg
(Hénallux) de Seraing.
Pour la sixième année consécutive, le département d’Hénallux a décidé, sous son label « Mecatronic
Contest », de poursuivre et d’accentuer sa contribution à la valorisation de l’enseignement technique.
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Forte du succès des expériences antérieures, l’équipe organisatrice est repartie cette année avec un
nouveau défi à relever, accessible à tous les jeunes de Wallonie inscrits au 3 ème degré de
l’enseignement technique.
Le « Mecatronic Contest » s’inscrit donc bien dans la durée parmi les nombreuses démarches
entreprises par les écoles, afin de valoriser leurs filières techniques, en partenariat avec les industries
subissant également la pénurie des profils techniques adaptés à leurs besoins.
Quatre partenaires industriels de choix ont soutenu cette initiative, en fournissant le matériel commun
à chaque équipe, d’une valeur de plus de 1500 € :
- FESTO, mondialement connu dans le domaine de l’automatisation électrique et pneumatique.
- SIEMENS, un des leaders du marché des systèmes d’automatisation et d’entraînement.
- LEROY SOMER, leader mondial en alternateurs et systèmes d’entraînement.
- PILZ, qui en sa qualité d’expert en sécurité pour la protection des hommes, des machines et de
l’environnement, propose à travers le monde des solutions personnalisées pour toutes les
industries.
Cette année, le « Mecatronic Contest » a mis en exergue la créativité, l’innovation, la technique, mais
également la sécurité.
Le but premier de ce concours était de réaliser un prototype utilisant l’ensemble du matériel de base,
commun à toutes les équipes. Si le prototype réalisé présentait des dangers significatifs, les mesures
prises pour protéger les personnes exposées à ces dangers devraient atteindre un certain niveau de
fiabilité déterminé par les normes en vigueur.
Ce prototype pouvait être un panneau didactique, une application simple à usage technique, voire à
vocation pédagogique ou une machine complexe (pouvant faire l’objet d’une qualification) utilisant ce
matériel. Le concept, le rôle et la fonction du prototype étaient donc laissés libres.
Vingt équipes issues des quatre coins de la Wallonie étaient présentes ce mercredi à Seraing.
Les critères généraux d’évaluation étaient les suivants :
- La réponse des étudiants aux questions du jury lors de l’évaluation du projet.
- Le fonctionnement correct de l’installation.
- Le rôle adéquat attribué au matériel donné.
Cette année, les prix attribués étaient les suivants :
- Le prix de la technologie.
- Le prix de l’innovation.
Ceux-ci étaient automatiquement décernés à des écoles différentes.
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Ce sont nos élèves de 6ème Tq « Mécanicien-Automaticien », épaulés par leurs professeurs
Messieurs CHIARADIA, KERVYN, ISTAS et LAMBERT, qui ont remporté ce challenge du « Premier
prix de la technologie » pour la compacité, la sécurité générale, la qualité de fabrication, le degré de
finition et la complexité technique de leur prototype.
Voici les noms de nos heureux gagnants : Martin CHIARADIA, Sébastien FAMEREE, Simon
LECLERCQ, Benjamin LEQUEUX, Antoine MAFFIOLI, Romain MARCHAL, Mathieu PEETERS,
Gilles RAMELOT, Antoine THILL, Jérémy THILMANY, Maxime VINCENT et Arnaud WARZEE.
Nous sommes très heureux, très fiers de leurs performances et les en félicitons vivement.
Jean DUMORTIER.
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« QUELQUES PAS AVEC LEONARD »
Né à Vinci le 15 avril 1452 et mort à Amboise le 2 mai 1519, Léonard de Vinci a toujours fasciné le
public. Ce génie de la Renaissance, artiste-peintre, sculpteur, architecte, écrivain, ingénieur et
inventeur visionnaire est évidemment célèbre pour ses fresques, ses croquis et ses inventions.
Dans le cadre du cours de physique appliquée, j’ai eu comme projet avec les élèves de 4Tq sciences
(ARROYO SORIA Julien, CIULLINI Giorgia, HARDENNE Estelle, JADOUL Emeline, LECOMTE Tom)
d’aller à la rencontre de ce personnage, afin de découvrir les types et fonctionnement des machines
simples.
C’est ainsi que nous avons visité ce jeudi 26 avril 2012 à l’IPAM
(l’Institut Provincial des Arts et Métiers de Nivelles) une exposition
permanente sur Léonard de Vinci. Celle-ci, nous a été commentée par
des élèves de cette école, ainsi que par Guy-Michel BRANCART, chef
d’atelier à l’IPAM et auteur du projet.
Cette exposition explique la vie du génial inventeur à travers une
quinzaine de panneaux d’une grande qualité didactique. Ceux-ci ont
été rédigés par les élèves de l’IPAM et la mise en page à été réalise
par les élèves d’infographie. Mais le sommet de cette exposition est
la reproduction de vingt inventions de Léonard de Vinci. On peut ainsi
découvrir la vis aérienne, le parachute, la turbine à eau, le marteaupilon, le cric à crémaillère, des boîtes de vitesse, le char d’assaut, ….
Après cette magnifique exposition, nous sommes allés voir une autre
exposition sur ce même génie au shopping de Nivelles. D’autres
réalisations nous ont été proposées telles le vélo, l’inclinomètre, la
catapulte, l’excavatrice de tranchée, la scie hydraulique, …
Créant ainsi un nombre incontestable d’œuvres, de machines et de
croquis à travers un grand nombre de thématiques (le génie civil,
les techniques militaires, l’étude de l’air, la mécanique, l’étude de
l’eau, les mathématiques, la physique et l’anatomie). Quel Mec ce
Léonard !
L’après-midi, c’est à Sainte-Gertrude que nous avons donné
rendez-vous. La collégiale Sainte-Gertrude est l'une des plus
anciennes et des plus grandes églises romanes d'Europe. Grâce à
une visite guidée pendant plus d’une heure, nous avons pu découvrir
les richesses de ce magnifique édifice (la chasse de SainteGertrude, la crypte, le sous-sol archéologique, le cloître et les
œuvres du sculpteur Laurent DELVAUX).
La beauté et la joie de cette journée sont le fruit non seulement
de ce que nous avons vu, mais également de la qualité d’être des
élèves de 4ème Tq sciences.
52
Eric VANHUYSSE.
VOYAGE D’OPTION DES 3 ET 4 Tq SCIENCES
Tout d’abord, je tiens à remercier les élèves pour leur
investissement à ce projet et pour leur richesse de cœur. C’est
une grande joie de vivre un tel projet avec de tels élèves.
C’est avec un accueil très chaleureux que nous sommes arrivés à
notre lieu de séjour « Le Chat Botté » entre De Haan et
Bredene.
Durant ces trois jours, nous avons eu l’occasion de visiter :

Le « Earth explorer » à Ostende qui explique de
façon très didactique le mécanisme et la force des
éléments naturels l’eau, l’air, la terre et le feu.

« De Nachtegaal » (Le Rossignol) situé entre le Bois
Calmeyn et les Dunes Oosthoek. C’est par une visite guidée menée par un passionné du site que
nous avons pu découvrir la faune, la flore, l’aspect technique des dunes de ce lieu naturel et
protégé, ainsi que toute l’intervention de l’homme pour gérer ce milieu entre dunes et polders.
53

Le Sealive à Blankenberge qui nous permet de découvrir toute vie qui se présente à nous en
mer du nord.
Notre travail avec les élèves a débouché sur l’adaptation de la biodiversité à la plage, la découverte
d’animaux du bord de mer, le fonctionnement du char à voile, le mécanisme des marées et la formation
des dunes.
Mais ce n’est pas tout ! Car que serait
un voyage à la côte belge sans un tour en
cuistax, sans la dégustation d’une bonne
glace et des balades dans les dunes et
sur la plage ?
Que du bonheur !
En pleine côte ! ... Belge, bien sûr !
Alessandro, Mr VANHUYSSE, Julien, Tom, Emeline,
Jean-Pascal, Basile, Mathilde, Mélanie, Kelly, Mme WERY, Estelle, Giorgia,
Mme VOTION (derrière l’appareil photo).
54
Relevé des activités réalisées, dans le cadre des cours de FRANÇAIS, aux
deuxième et troisième degrés P et TQ.
Année scolaire 2011 – 2012.
10/10/11
Théâtre « Nancy au pays des merveilles.» (3TQ – 3 P) dans la salle en bois de l’Ecole
Technique.
L’objectif de ce spectacle : sensibiliser nos jeunes, les éduquer à une consommation
responsable et raisonnable d’alcool.
En scène, quatre comédiens dépeignent la vie d’une jeune fille sans histoire qui
tombe malheureusement dans un engrenage et qui devient, en quelques mois, une
épave.
Ce genre de spectacle permet la confrontation de points de vue et donne la possibilité aux
élèves de s’exprimer et même de prendre place sur scène afin d’endosser le rôle d’un des
personnages dont ils jugent les réactions
inappropriées.
28/10/11
Le matin : visite du musée Hergé à Louvain-la-Neuve. (3 – 4 TQ)
Suivre la piste de Tintin et des autres personnages d’Hergé au travers de
dessins, de planches originales, de gouaches, d’extraits de films, d’objets, de maquettes,
de photos et ce, dans neuf salles.
Quel beau programme !
L’après-midi : direction Bruxelles. Visite de l’exposition « Le Trésor de
Toutankhamon » au Heysel. (3 – 4 TQ)
Un voyage à travers le temps dans le monde mystérieux de l’Egypte ancienne et
du pharaon Toutankhamon.
Cette exposition, présentée sur près de 4 000 mètres carrés, dévoile trois chambres
funéraires, reconstituées à l’identique, pour donner au visiteur l’impression de s’être
glissé dans la peau de l’archéologue, Howard Carter.
Sur place, façonnées par les artisans égyptiens, plus de 1 000 répliques d’objets
marquants : bijoux, coffres, armes, char en or, chapelles dorées, et le masque mortuaire,
…
55
20/11/11
Théâtre Royal des Galeries : « Amen » ou « Le vicaire ».
Un dimanche, … donc une activité libre proposée aux élèves de 3 et 4 TQ.
Un officier S.S. et un jeune prêtre refusent de dire « amen » à la barbarie.
Dénoncer l’attitude du Vatican pendant la guerre, un sujet grave, sérieux.
Une œuvre utile et indispensable à notre époque pour ne pas oublier.
Chacun doit se souvenir, en effet, de ce moment insoutenable de l’histoire humaine : le
génocide des Juifs organisé par les nazis pendant la seconde guerre
mondiale.
30/11/11
Cinéma « Le secret de la Licorne » en 3 à l’Acinapolis
de Jambes. (volontaires 3 – 4 TQ)
Un mercredi après-midi, … toujours une proposition,
une invitation, …
Un film de Steven Spielberg, qui a enfin réalisé son
rêve, vieux de 30 ans :
adapter Tintin au cinéma.
Les personnages ne sont pas des dessins comme dans
les bandes dessinées.
Ce ne sont pas non plus totalement des êtres humains.
Un acteur réel joue les scènes et on lui applique
informatiquement les
traits d’un avatar.
Ce procédé crée quelque chose de nouveau : l’ acteur
numérique.
56
20/01/12
A l’école, animation Théâtre Virgule à propos de Molière.
(3-4 TQ, 3-4-5-6-7 P)
Comme chaque année, depuis maintenant plus de 10 ans, les comédiens du
Théâtre Virgule se sont invités à l’école.
Cette année, ils nous ont proposé une animation à propos de Molière. Nous
avons pu revisiter son époque, son univers, son parcours, … durant deux
heures. Et comme à chaque fois, tout le monde a pu sourire, rire même, monter
sur scène, répondre aux questions, s’amuser tout en découvrant un personnage
qui a marqué l’histoire du théâtre.
25/01/12
Cinéma « Intouchable »à l’Acinapolis de Jambes.
Une seconde fois, nous avons proposé à nos élèves de les emmener au cinéma
un mercredi après-midi. Au programme, !une comédie française réalisée par
Eric Toledano et Olivier Nakache.
Qui n’a entendu parler de la rencontre entre Philippe, riche aristocrate
tétraplégique, François Cluzet, et Driss, son aide à domicile, jeune de
banlieue, juste sorti de prison, Omar SY ?
Chacun, élèves comme professeurs, a pu vivre un moment riche en rires et en
émotions.
02/03/12
Visite de Bruges. (4 TQ)
Au programme de cette journée, outre les quelques heures de train, visite
guidée de la ville en passant par le Lac d’Amour, le Béguinage, Onze-Lieve-Vrouw et la
Vierge à l’Enfant de Michel-Ange, la Basilique du Saint-Sang. Nous aurions dû ou pu suivre
les traces du commissaire Van In et celles des héros brugeois du Moyen Age, mais les
guides en ont décidé autrement. Cette journée culturelle faisait suite à la lecture (dans le
cadre des cours de français) de deux romans dont le décor était la ville de Bruges,
contemporaine avec « Le carré de la vengeance » de Pieter Aspe et médiévale avec
« L’enfant de Bruges » de Gilbert Sinoue.
Et nous avons terminé notre journée par la visite du Musée Gruuthuse. Nous
aurions
aimé gravir les 366 marches du beffroi, mais celui-ci était en réfection et
son accès
interdit.
57
08/03/12
Concert « Hommage à Brel » de Filip Jordens.
Spectacle remarquable. Un hommage rendu à Jacques Brel par le chanteur flamand Filip
Jordens. Une réinterprétation d’une quinzaine de chansons du grand Jacques. On aurait
pu croire, à certains moments qu’il était parmi nous.
Un petit bémol cependant. Nos élèves auraient mérité, par leur écoute et leur attention,
une ou deux chansons supplémentaires, un rappel.
Ce spectacle était le point d’orgue d’un parcours, dans le cadre du cours de français,
consacré à la chanson française et , plus spécifiquement, à l’univers de Jacques Brel.
12/03/12
Visite de Bruxelles.(classes de 5, 6 et 7P)
Au programme de la journée :visite guidée, très intéressante, du Parlement
fédéral. Nous avons pu pénétrer dans l’antre de notre démocratie.
Découverte et visite guidée également, suivie d’une animation, d’un endroit
plus que pittoresque de Bruxelles, le Théâtre de Toone, théâtre de
marionnettes. Endroit à recommander !
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Balade (d’une heure trente) dans un bus touristique à travers Bruxelles où nos
élèves ont pu admirer les plus beaux monuments, bâtiments, parcs, … de la
ville.
27/03/12
Spectacle « Impro » de Thomas Delvaux. (3, 4 TQ, 3, 4, 5, 6, 7 P)
L’année dernière ce comédien nous avait présenté un spectacle illustrant l’univers du
conte. Cette année, il est revenu, accompagné d’un compère, pour nous proposer un
spectacle (amusant, hilarant même) d’improvisation. Il reviendra l’an prochain pour
du théâtre-action. Deuxième approche, cette année, de l’univers du théâtre que vous
avons poursuivie au cours de français grâce à une séquence consacrée à ce genre
littéraire.
14/04/12
Retour au Théâtre des Galeries à Bruxelles.
« Fugueuses », une pièce de Pierre Palmade et Christophe Duthuron.
Margot et Claude, un duo comique explosif ! Il s’agit d’une superbe rencontre
entre deux femmes. L’une fuit sa maison de retraite, l’autre, sa famille.
L’essentiel est de fuir.
Ce point commun amène les mal-aimées à faire du stop au même endroit, au
même moment. D’abord concurrentes, elles deviennent peu à peu complices,
capables de tirer le meilleur parti de toutes leurs aventures.
La bonne humeur, contagieuse, de ces héroïnes nous a emmenés sur le chemin
de la vie, …
Du 15 au 20/05/12
Voyage en Provence (5,6 TQ, 6, 7 P)
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Superbe voyage de découverte de patrimoine culturel dont voici le programme :
Départ le mardi 15 mai à 21 H 30.
Arrivée à Nîmes le lendemain matin : visite libre de la ville, des Arènes avec audio
guide et de la Maison carrée. L’après-midi : Pont du Gard.
Jeudi 17 : journée en Camargue : découverte d’Aigues Mortes, des Saintes-Maries-de-laMer, croisière sur le Petit Rhône et visite guidée d’Arles (arènes, thermes, théâtre et
cimetière antiques).
Vendredi 18 : les Baux de Provence, les carrières de Lumière, visite d’une cave (cela
s’imposait dans cette région) et du musée du bonbon à Uzès.
Samedi 19 : Gordes, abbaye de Sénanque, Isle-la-Sorgue, Orange et son théâtre
antique étaient au menu. Nous reprenions le car à Orange vers 20 H 30.
Retour à Ciney le dimanche 20 à 6 H 30.
Les 24 et 25/06/12.
Le dimanche 24 juin, à six heures, les 4 T.Q. prendront le car pour Paris et rentreront le
lendemain aux environs de 23 heures.
Afin de réduire le coût de ces deux journées, des élèves motivés ont participé,
avec leurs professeurs, à la Foire aux Puces organisée par Ciney-expo, le week-end de
Pâques.
Certains ont procédé au chargement, d’autres à la vente, d’autre encore au rangement. Ils
ont ainsi récolté une coquette somme qui leur permet de diminuer de moitié le coût du
voyage.
Sur place et dans le désordre, voici le programme : musée du Louvre, Champs Elysées,
Notre-Dame, balade en bateau mouche, tour Eiffel, Montmartre, musée Roland-Garros,
pièce de théâtre en soirée le dimanche, et un peu de temps libre, évidemment.
60
Isabelle Florent et Michel Pierard.
Des nouvelles de la section « infographie » …
La section art de notre institut technique est fière de compter 66 élèves. La première promotion de 6°
infographie a été proclamée cette année et nous voyons ainsi sortir 14 nouveaux diplômés, à qui
d'ailleurs nous souhaitons bonne continuation!
Au cours de cette année scolaire, outre les affiches ou folders réalisés pour les activités de l'école, les
différentes classes ont pu participer à des projets concrets, offrant ainsi un travail de qualité à
diverses associations . Citons entre autres: la réalisation d'affiches de théâtre pour des troupes
amateurs de Spy et de Sambreville, réalisation d'une affiche pour la province de Namur, réalisation
d'un logo pour une plante verte, d'un logo pour un groupe de randonneurs, etc..
Afin de stimuler une ouverture au monde et d'inviter à la curiosité, les étudiants ont pu participer à un
stage de 3D et visiter des lieux incontournables de l'art contemporain à Bruxelles et à Mons.
Jonathan PUITS.
61
Photos de qualification « infographie »
62
PROJETS DE QUALIFICATION
6TQ Mécanicien –Automaticien.
6 TQ Electricien – Automaticien
.
FENDEUSE : CHARGEMENT
FAMEREE S.
MARCHAL R.
Notre groupe a été chargé de réaliser un chargement permettant la distribution de bois à l'entrée de
la machine. Une réserve de bois est placée sur le châssis de la machine.
Quatre vérins placés en parallèle deux par deux retiennent les bois.
La séquence, automatisée par un logo, permet aux bois de tomber un par un sur les rouleaux de
chargement.
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FENDEUSE : AVANCEMENT DU BOIS
PEETERS M.
RAMELOT G.
Il nous a été confié de modifier la fendeuse de bûches didactique réalisée l’année précédente.
Chaque groupe, formé de deux personnes, a une partie bien distincte à modifier ou à améliorer. Notre
groupe a été chargé de trouver un système pour faire avancer le bois jusqu’au galet. Nous avons donc
décidé de choisir un système hydropneumatique. Un moteur hydraulique fait descendre et monter un
module oscillant pneumatique qui sera chargé de faire avancer les bois en-dessous du galet.
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FENDEUSE : EVACUATION DU BOIS TROP COURT
LECLERCQ S.
WARZEE A.
Notre groupe a été chargé de concevoir l’évacuation du bois trop court. Les rondins de bois d’une
longueur de 117 cm vont être coupés par la scie circulaire en plusieurs morceaux de 25 cm de long pour
être ensuite fendus dans le fendeur hydraulique. Il restera donc un bois plus court que les autres. Ce
morceau de bois trop court sera évacué par un vérin pneumatique de la marque FESTO installé sur un
bras qui est lui-même monté sur un moteur hydraulique. Nous avons également installé deux capteurs
mécaniques afin de connaître la position haute ou basse de notre bras.
Ce bois trop court sera donc poussé juste devant le vérin pneumatique transfert afin d’être fendu.
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FENDEUSE : VERIN FENDEUR
CHIARADIA M.
VINCENT M.
Nos professeurs nous ont demandé de modifier la fendeuse réalisée par les 6èmes de l'année passée.
Notre groupe a été chargé de remplacer le vérin pneumatique par un vérin hydraulique pour une
économie de place et un gain de force pour fendre le bois, car l'hydraulique a l'avantage d'avoir
beaucoup plus de force pour un encombrement plus faible.
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FENDEUSE : TAPIS EVACUATION
MAFFIOLI A.
THILL A.
L’année passée, des élèves de dernière année ont réalisé une fendeuse de bois didactique automatisée.
Cette année, pour notre projet de qualification, mon partenaire et moi avons dû réaliser une
amélioration à cette machine. Mr CHIARADIA nous a donné la dernière partie de la machine à
améliorer, un tapis qui évacue les bois fendus de part et d’autre de la machine. Le tapis fonctionne
grâce à un moteur asynchrone triphasé accouplé à un réducteur qui possède un rapport de 1/50. Le
moteur entraîne un axe possédant sept pignons. Cet axe est relié par des chaînes de vélo à un autre
axe possédant également sept pignons. Ces deux axes possèdent un palier de chaque côté. Il y a aussi
deux tendeurs pour tendre les chaînes. Et donc, quand les bois tombent sur les chaînes, le moteur se
met en marche et amène les bois fendus à gauche ou à droite de la machine.
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FENDEUSE : MAINTENANCE VERINS CAPTEURS
LEQUEUX B.
THILMANY J.
Notre groupe a été chargé de remplacer tous les anciens vérins par de nouveaux vérins, car ceux-ci ont
un piston magnétique. Donc on a mis directement des capteurs magnétiques de proximité pour une
question d’efficacité mais aussi pour que la machine soit moins chargée. On a choisi des vérins avec un
diamètre de piston de 32 mm, car ils développent assez de force pour ce que l’on en fait. Nous avons
dû créer des pièces, des supports pour mettre les flasques orientables, une pelle pour le vérin
transfert, deux pièces pour attacher la scie et le galet.
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MINI USINE FESTO N°1
BONMARIAGE
R.
FRAINEUX L.
Nous avons fait le choix de sécuriser, de développer et de programmer une mini usine Festo composée
de trois stations différentes : Distributing, Testing et Handling.
- La station 1 (Distributing) : Les pièces sont stockées dans un chargeur, un vérin éjecte une pièce
pour permettre au bras oscillant d’amener la pièce à la station suivante.
- La station 2 (Testing) : Les pièces sont arrivées sur l’ascenseur. A cet endroit on détermine la
couleur des pièces, l’ascenseur monte. La grandeur de la pièce est vérifiée et puis éjectée sur le lit
fluidisé qui l’amène à la dernière station.
- La station 3 (Handling) : Une pince vient chercher les pièces après le lit fluidisé. Elle dépose les
pièces soit vers le tapis de la mini usine 2 ou vers les glissières. (En fonction du choix de
fonctionnement).
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MINI USINE FESTO N°2
DOUXFILS X.
LAMBEAUX F.
Dans le cadre de notre projet de qualification, nous avons choisi d'automatiser et de sécuriser un
projet préexistant, l'usine Festo n° 2.
Cette mini usine didactique a pour but de traiter des pièces de différents types de façon
démonstrative en provenance de l'usine n° 1.
Elle est composée de trois parties :
- Le convoyeur qui achemine les pièces de l'usine n° 1 à notre station n° 2, tout en
« poinçonnant » un logo par exemple.
- La station processing qui teste le sens des pièces afin de « forer » celles-ci avant de passer à
la 3ème station.
- La station sorting qui trie les pièces en fonction de « la matière ».
Nous avons utilisé un automate Siemens S7-1200, afin de réaliser ce projet. Cette usine est
entièrement sécurisée et servira d'application pour les années futures.
70
BOUCHONNEUSE
BERTRAND G.
COLET T.
PIETTE J.
Notre projet de fin d’année est un système automatisé de remplissage et bouchonneuse automatisée.
Ce projet de fin d’année nous a particulièrement attirés, car c’était pour nous le meilleur projet pour
pouvoir intégrer le matériel reçu pour le concours Mecatronic Contest. Le projet existait déjà, mais
nous avons décidé de l’améliorer en y ajoutant un plateau tournant, un module oscillant Festo, un
automate Logo v7, ainsi qu’un moto-réducteur Leroy-Sommer. Le principe de la machine consiste à
remplir des flacons avec un liquide contenu dans un réservoir et de le bouchonner une fois le flacon
rempli. Le tout étant automatisé via l’automate.
71
FOREUSE AUTOMATISEE
BOUILLON T.
Dans le cadre du concours Mecatronic 2010-2011, plusieurs appareils nous ont été fournis : un automate
Siemens S7-1200, un variateur de vitesse Leroy Somer et un régulateur de pression Festo.
Le but de ce concours étant de créer un projet rassemblant chacune des technologies, l’idée nous est
venue de créer une foreuse automatisée didactique. Celle-ci forerait des pièces de différentes tailles
et de différentes matières (bois et mousse).
Le variateur de vitesse sert à faire varier la vitesse d’avance de la mèche en fonction de la matière à
forer, le régulateur de pression quant à lui applique une pression réglable de 0 à 6 Bar en fonction de la
pièce à serrer. L’automate Siemens S7-1200 pilote le variateur de vitesse, le régulateur de pression,
les vérins, les capteurs, les actionneurs, et aussi un écran tactile.
Ce projet ayant été réalisé l’année dernière sans réel aboutissement, j’ai donc décidé de le reprendre
seul et de le remettre aux normes en y incorporant toutes les modifications nécessaires à un
fonctionnement optimal.
72
RESUMES DES PROJETS
DE QUALIFICATION
Section Technicien chimiste
Année scolaire 2011 – 2012
73
CONTROLE QUALITE DE LA REGLISSE PAR DESSICCATION,
DETERMINATION DES CENDRES TOTALES, CCM ET HPLC
AVEREYN
Justine
Durant ces deux semaines de stage passées chez Tilman à Baillonville, j’ai analysé des échantillons de
réglisse, en vue de les valider avant leur mise en production.
J’ai pu déterminer leur teneur en eau par dessiccation et leur taux de cendres totales. J’ai également
séparé, identifié et dosé les différents composants des échantillons par chromatographie (CCM et
HPLC).
J’aurais aimé revivre cette expérience dans une entreprise plus grande en vue de comparer le type
d’encadrement et l’esprit d’équipe.
74
EVALUATION D’UN LOGICIEL DE COLORIMETRIE CHEZ POLYONE
A ASSESSE
FRANCHIMONT
Isabelle
A la fin de notre formation de technicien chimiste, il nous est demandé de réaliser un
stage en entreprise.
Le sujet que Mr Jean Willem m’a proposé pour ce stage fait référence au color-matching
et consiste à évaluer si la base de données couleurs existante, réalisée en HPDE
(polyéthylène haute densité) translucent, peut être extrapolée facilement et de manière
bénéfique dans une autre résine transparente en polypropylène.
Personnellement, j’ai appris énormément tout au long de mon stage et j’ai apprécié de
pouvoir être intégrée au sein d’une équipe et d’entrer dans la vie active.
Grâce à ces deux semaines, j’ai également compris l’importance des études supérieures
pour m’épanouir dans un futur métier davantage lié à la recherche qu’à la production.
75
BILAN PROTEIQUE DE SERUM : METHODOLOGIE ET INTERETS
CLINIQUES
LALOUX
Olivier
Durant mon stage à l’hôpital universitaire de Mont-Godinne, j’ai travaillé au laboratoire de chimie et
plus précisément au poste protéines.
L’électrophorèse est une technique qui m’a permis de doser les protéines dans le sérum et dans les
urines.
J’ai très vite pris mes marques dans le laboratoire et me suis relativement bien intégré dans l’équipe, ce
qui m’a permis de passer deux semaines plutôt agréables malgré le travail à fournir. J’ai compris que je
ne voulais pas être un simple maillon dans une chaîne de production et que le milieu hospitalier me
permettait, au même titre que les autres employés, de participer au diagnostic des pathologies.
Même si la rédaction fut laborieuse, à cause de difficultés d’utilisation de logiciels informatiques, j’ai
énormément appris.
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EXTRACTION, PURIFICATION,CRISTALLISATION ET ANALYSE DU
LYSOZYME AUX FUNDP DE NAMUR
YAGUE-SANZ
Odile
Dans le cadre de l’option technicien chimiste, il nous est demandé de réaliser un stage en entreprise.
C’est la section chimie des Facultés Notre-Dame de la Paix qui a accepté ma candidature.
J’ai pu y réaliser l’étude du lysozyme, enzyme contenue dans le blanc d’œuf et également sécrétée par
les glandes lacrymales. J’ai eu l’occasion d’extraire, de purifier et de cristalliser cette protéine et d’en
étudier les propriétés.
Ce stage m’a permis de m’épanouir en dehors du contexte scolaire, tout en mettant mes connaissances à
profit.
77
ANALYSE D’ECHANTILLONS DE MAIS ET DE BETTERAVES A
L’OPA DE CINEY
CAMERMAN
Nicolas
J’ai effectué mon stage à l’Office Provincial Agricole de Ciney. Il portait sur l’analyse de fourrages.
Ainsi, j’ai déterminé la teneur en cellulose, en azote brut total, en matière sèche et en cendres totales
d’échantillons de maïs et de pulpes de betteraves.
J’ai eu le plaisir d’être encadré par une équipe très accueillante et j’ai beaucoup appris sur l’importance
de ce laboratoire pour les agriculteurs.
78
ANALYSE DES NITRATES ET DU RAPPORT CARBONE /AZOTE
DANS DES ECHANTILLONS DE SOLS
JACOBS
Sylvain
Pendant mon stage à l’Office Provincial Agricole, j’ai réalisé des analyses de nitrates présents dans les
sols à différentes profondeurs, ce qui donne des informations à l’agriculteur sur la qualité de ses terres
de culture.
J’ai suivi l’entièreté de la démarche : de la prise d’échantillons sur le terrain jusqu’à l’interprétation des
résultats.
D’un point de vue personnel, j’ai également eu un aperçu positif de ce que sera la vie après les études.
79
DESSINATEUR EN CONSTRUCTION
6°Tq DCSO
Année 2011-12
80
Projet de qualification : Arnaud Fossion
Maison unifamiliale accompagnée de son
garage reliée d’une passerelle « casse-tête ».
Revêtement en briques.
Dernière semaine de rush avec plus de 12h
de travail par jour. Mais que de bonheur
quand notre travail se concrétise et qu’on
réussit notre jury !
Projet de qualification Florent Crespin
Maison unifamiliale en pierre, avec des
caves, ce qui a engendrer de grands
terrassements et des murs de soutènement,
c’est un travail fastidieux mais j’ai appris
beaucoup de chose cette année.
Que de boulot, que de bonheur…
Projet de qualification : Wenceslas Leclercq
Mon projet de qualification se base sur un
mur simple en béton cellulaire. Sa finition
extérieure est faite de crépi d’une part et
d’une annexe en bardage en planche de cèdre
d’autre part, ce qui forme une particularité.
La simplicité de ce bâtiment offre de
nombreuses pièces bien ouvertes et bien
situées. Ma maison est stabilisée grâce à une
dalle sur sol surmontée d’un rez-de-chaussée
ouvert , d’un étage munit de grandes
chambres, d’une grande salle de bain et wc,
pour arriver à une toiture en deux parties :
plate et à deux versants.
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EVENEMENTS FAMILIAUX
Evénements familiaux
De juin 2011 à juin 2012.
Naissances
Nos félicitations aux heureux parents de
MATHYS, fils de M. et Mme Mathieu HEBETTE et Delphine DECHAMPS
GILLES, fils de M. et Mme Emmanuel CLABODTS et Stéphanie CONSTANT
ROMANE, fille de M. et Mme Christophe DOZIN et Pauline DECORTE
LUCILE, fille de M. et Mme Raphaël CAPART et Frédérique HACHEZ
AUGUSTIN, fils de M. et Mme Benoît STAQUET et Noémie DELDIQUE
LOÏSE, fille de M. et Mme Tristan DUJEUX et Véronique SAMAIN
ERIC, fils de M. et Mme Christophe MICHELET et Wendy PIRSON
EMERANCE, fille de M. et Mme Henri BRIALMONT et Florence LOKE
LEOPOLDINE, fille de M. et Mme Christophe PIRON et Stéphanie SANZOT
ROSE, fille de M. et Mme Rodolphe FRECHE et Stéphanie LEVEAU
EDEN, fils de M. et Mme Julien GREVESSE et Marie LECOMTE
LUCAS, fils de M. et Mme Clément DEKONINCK et Elodie SEINE
FLORETTE, fille de M. et Mme Maxime DOSSIN et Anne-Sophie BOUCHAT
THEOTIM, fils de M. et Mme Jérémy BOUVY et Virginie DEJOND
JEAN, fils de M. et Mme Pierre DENEYER et Caroline DAWAGNE
HUGO, fils de M. et Mme Laurent MATHIEU et Ophélie DARDENNE
FAUSTINE, fille de M. et Mme Nicolas TILLIEUX et Tania FYALKOWSKI
LOUCAS, fils de M. et Mme Arnaud BAURET et Caroline RICHARD
ANAËL, fils de M. et Mme Paul BUYSE et Laetitia BOURDOUXHE
ROMANE, fille de M. et Mme Jean-Christophe MATAGNE ET Geneviève BOSSU
CLEMENT, fils de M. et Mme François TRIBOLET et Aurélie GASPARD
MANON, fille de M. et Mme François-Xavier DONNAY et Julie MOTTET
TEA, fille de M. et Mme Jérôme COLINET et Marija BOJOVIC
EMMA, fille de M. et Mme Gilles SWERTS et Marta FERNANDEZ
MATHEO, fils de M. et Mme Yorick DESPONTIN et Krystelle MARTEAU
APOLLINE, fille de M. et Mme André PETRE ET Caroline BODSON
THIBAUT, fils de M. et Mme Renaud de BRUYN et Vanessa SIEMIANOW
POL, fils de M. et Mme Thierry LEGRAIN et Eléonore GILMARD
EMILE, fils de M. et Mme Nicolas DEHOMBREUX et Sophie LABAR
ANNETTE, fille de M. et Mme Romain BELLOT et Céline LABAR
VIOLETTE, fille de M. et Mme Pol BOUCHE et Laurie BOUILLON
LUNA, fille de M. et Mme Fernando DIAZ ESCADOR et Anne-France COSY
Mariages
Tous nos vœux de bonheur à
Julien CUSTINE et Aurélie GILMARD
Pierre FAMEREE et Virginie VAN DAMME
Bertrand PAHAUT et Maria Fernanda JUEZ
Henri BRIALMONT et Florence LOKE
Alain DEQUESNE et Lucy DESSY
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Sralang NAN et Hadrienne FLAHAUX
Arnaud BODART et Cindy HOSTE
Jonathan TCHEREPACHIN ET Charlotte CUSTINNE
Christophe MICHELET et Wendy PIRSON
Décès
Toute notre sympathie va à la famille de
Mme Maryline BLANCKAERT
Mme Jeanne DELOYER – MATHIEU
Mme Françoise LENNARTS – DESCY
M. André MATHY
Mme Anita DEL ZOTTO – VIGNANDO, grand-maman de M. David DEL ZOTTO, professeur de
l’Enseignement général
M. José SEPUL
M. Louis ERNOUX
M. André DEVREE
Mme Madeleine PIRLOT – HOPPE
M. Guy ISTAT
M. Francis BEAUDRU
M. Jules JADIN
Mme Ferdinande CUSTINE – MATHY
Mme Henriette CULOT – CARPENTIER
Mme Marie DEBATTY – BOREUX
Mme Monique PIRLOT de CORBION – LAMARCHE
Mme Céline – Marie POTELBERG – DEBARSY
Mme Josianne GIET – MATHIEU, belle-maman de Mr Didier HISTAS, éducateur
M. l’abbé Jean-Marie DELVIGNE
Mme Marcelle de BRUYN – KINSY, maman de M. Jean-Marie de BRUYN, ancien professeur
Mme Irène CULOT – LALOUX
M. Steve WILMET
M. Kevyn RONVAUX
M. Michaël TSCHIBAMBE, frère d’Eunice (élève de 3D)
Mme Georgette DECLAYE – ELOY
M. Roland VINCENT, ancien professeur de l’Enseignement général. Inspecteur de l’Enseignement
M. Jules VERLAINE, beau-père de M. Joseph JOUAN, professeur de l’Enseignement Technique
M. Antoine HUMBLET, ancien ministre de l’éducation nationale, ancien élève
M. Dany BALLEUX
M. Carlo DEL ZOTTO, papa de M. David DEL ZOTTO, professeur de l’Enseignement général
Mme Marie-Thérèse ANTOINE – COLLIGNON
M. Roger DERAVET
M. GUY GILSON
Melle Ségolène FAMEREE
Mme Céline SIMON – HOUSIAUX
M. Désiré DEVAUX
M. Gustave FASTRES
Mme Marie-Antoinette DETINNE – GUILMIN, belle-maman de M. Guy DEKOSTER, ancien professeur
de l’Enseignement général
M. Odon JALLET
M. André LECOCQ
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M. Yves GODFRIN
M. Octave SAUDEMONT, papa de M. Frédéric SAUDEMONT, professeur de l’Enseignement général
Mme Maria BOUCHAT – DIDION et M. Auguste BOUCHAT, grands-parents de Mme Anne-Sophie
BOUCHAT, professeur de l’Enseignement général
M. André OGER
Mme Nelly MARCHAL – CHARLES
Mme Jeannine BAUDRU – BOUCHAT
Mme Catherine DUMONT – LEYENS
M. Michel QUINET, grand-père d’Augustin et Cyprien GREGOIRE, élèves de 4° et 2° E.G.
M. René BAYE
Mme Louise JUDICE – DEHAES
Mme Rachel QUINTIN – CLAUS
Mme Irène ALARD – PHILIPPART
M. André PETITJEAN qui fut professeur puis directeur de l’Ecole Technique de l’Institut SaintJoseph de 1967 à 1973
Louise DURANT, grand-maman de Sébastien SGARBI, professeur de l’Enseignement général
M. Jean-Claude RHAINOTTE
Mme Gislaine CHARLES – ROCHETTE
M. Michel VINCENT, époux de Mme Josiane COLLIN, dame d’entretien à l’école fondamental
Mme Gabrielle QUITTRE – CELLIERE
M. Jonathan VALANGE
Mme Nelly POTY – SPRUMONT
M. Erick HAVELANGE
M. Benoit RAMELOT, papa de Gilles RAMELOT, élève de 6° de l’Enseignement technique
M. René ADAM, grand-papa de Camille, élève de 5° de l’Enseignement général
Mme Rénate DEFOSSEZ, sœur de Laura DEFOSSEZ, élève de 4° de l’Enseignement général
M. David NIGOT, beau-père de Mme Diane NIGOT – DEMARCIN, employée au restaurant de l’école
Mme Catherine POCH – DEKEERSMAECKER, belle-maman de M. Mathieu HEBETTE, instituteur à
l’Enseignement fondamental
M. François FRANCO
Mme Suzanne HOUART – GOFFINET
Mme Alice DELOBBE-PIEROUX, maman de Jean-Pierre DELOBBE et belle-maman de Christine
PLANCKAERT, tous deux professeurs à l’enseignement général.
Informations recueillies par Renaud Delieux
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