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commerce & industrie Rive-Sud Printemps 2016 - Volume 13 - Numéro 17 Contrecœur se donne un outil de développement : La CCIRS dossier spécial La Responsabilité sociale des entreprises L’impact social des entreprises : seul, c’est bien, à plusieurs c’est mieux – Jean-Martin Aussant Aile jeunesse à l’honneur Portraits de Joannie Aumont et de Simon St-Georges SOIRÉE Le Bureau des GOUVERNEURS HONORE : - DES - GOUVERNEURS 2 juin 2016 HÔTEL MORTAGNE Une entreprise familiale modèle sur le territoire ! Intronisation de JACQUES OLIVIER JR. À TITRE DE PRÉSIDENT DU BUREAU DES GOUVERNEURS DE LA CCIRS Merci à nos partenaires : CANADA INC. www.ccirs.qc.ca table des matières 05 Calendrier des activités 06 mot du président Pour un positionnement fort et responsable 07 mot de madame Suzanne Dansereau Mairesse de Contrecœur 08 Aile Jeunesse de la CCIRS À l’écoute de sa communauté 11 Direction générale : Helène Bergeron et Stéphanie Brodeur Graphisme : 12H30.ca impression : Pub Cité Pour toutes questions concernant le magazine de la CCIRS : [email protected] dossier spécial La Responsabilité sociale des entreprises 14 L’impact social des entreprises : seul c’est bien, à plusieurs c’est mieux 18 Entretien Julien David-Pelletier 20 La responsabilité sociale : nouvel horizon d’affaires ? 22 La responsabilité sociale, au cœur des stratégies d’entreprise 24 chronique professionnelle : comptabilité Responsabilité sociale en entreprise... Se démarquer de la masse ! 33 mentorat Accompagner l’entrepreneur dans son savoir-être 34 Tapis rouge Quelques clichés des derniers événements Être membre de la CCIRS comporte un lot d’avantages ! bienvenue aux nouveaux membres Agences, communications et web Agence CC • Agence Grandioso • Envogue Mannequins et Artistes • Globalia Inc. La Chambre a pour mission de rassembler les entreprises et la communauté d’affaires autour de différents thèmes. En adhérant à la Chambre, vous lui permettez d’utiliser le poids de ses membres pour défendre les enjeux de la Rive-Sud. De votre côté, vous bénéficiez d’opportunités de réseautage, de rabais corporatifs ainsi que d’outils et services pour vous aider dans la croissance de votre entreprise. Réseautage pour encourager les échanges et les affaires ! Avec ses 1 900 membres œuvrant dans tous les secteurs d’activité, la Chambre vous offre le meilleur réseau d’affaires de la Rive-Sud. Grâce à nos partenaires et à une trentaine d’événements par année, vous avez l’opportunité de rencontrer des gens d’affaires et d’agrandir votre réseau professionnel. audio, vidéo & post production Anges Cornus Vidéo Marketing • Marcellin Dufour, artiste-peintre Assurance & services financiers La Capitale assurances générales inc. Services Comptables Caroline Leclerc Commerces de détail Pharmacie SAS Bezeau • DISTRICT 1 LASERTAG Pour une meilleure visibilité Participez à nos événements et faites-vous connaître. Profitez d’une visibilité sans pareille dans le magazine de la CCIRS ainsi que dans nos répertoires papier et électronique. Enjeux La Chambre prend position sur les enjeux économiques et politiques qui vous affectent. Elle est un porte-parole reconnu qui met de l’avant les ressources et les entreprises de son territoire. Vous aurez ainsi l’opportunité d’assister à des événements avec les élus et dirigeants du niveau municipal, provincial et fédéral. Construction, Génie Conseil & Ingénierie Belmon Construction • Darspec • Équipement St-Germain Inc. • Fyonas inc. • Groupe Surmesure • Jutras Architecture Inc. • LDV Consultants Inc. • Syscomax Inc. • Terracam Équipement International ltée Droit & notariat Lauzon Avocats Inc. • Giroux Notaire Développement des membres Éducation, formation, santé & services sociaux La Chambre offre plusieurs outils pour développer vos compétences et faire croître votre entreprise. Que ce soit du mentorat, des ateliers, des groupes de co-développement ou des outils de savoir-faire et de savoir-être, la Chambre est prête à vous aider grâce aux multiples services mis à votre disposition. Collège Durocher Saint-Lambert • EricFerron.com • Hopital Vétérinaire Passion Compassion • Rédactia Hébergement, restauration & traiteur Avantages et rabais corporatifs Go Gourmet Traiteur • Loge Muso café Inc. • Magia restaurant et garde-manger En étant membre, vous profitez d’une gamme complète d’avantages qui s’applique à vos employés et à vous. Manufacturier, Fabrication & distribution Assurances collectives offertes aux entreprises d’un employé et plus Rabais sur les assurances générales avec La Capitale Rabais sur l’essence avec Shell ou ESSO Taux préférentiel sur vos transactions débit et crédit grâce à Global Payments Rabais chez Énergie Cardio Rabais avec l’antipolluriel d’entreprise Zerospam Meilleurs taux pour vos envois de courrier grâce au système Flagship (Fedex, Purolator et UPS) Rabais dans le réseau Hôtellerie Champêtre Économie de 40 % sur l’authentification des documents d’exportation Rabais sur la location d’un espace de travail partagé avec Coworking Rive-Sud Tarif d’entreprise avec VIA Rail Tarif préférentiel chez MABEQ, référence en services de mieux-être au Québec 2795604 CANADA INC- PORTATEC • Acier Fati Inc. • Castonguay Électronique • Foodarom • G.M. Précision Inc. • Johnson Matthey Materiaux pour Batteries Ltée Les Plastiques Internationaux C.V. Inc. (Les) • Marie Morin Canada - 9142-6825 Qc Inc. Services aux entreprises & particuliers Ballons CSA Inc. • Conception Leblanc Inc. • PBSC Solutions Urbaines inc. • Wis Design Home Staging Services conseils Annie Soutière, conseillère en développement organisationnel et ressources humaines • Avantages, Cabinet philanthropique - ArtEvents • Comintra Canada Inc. • ELEMENTS Planification Urbaine Inc. GenerationEcom • Gestion R • I-Tech Solutions Inc. • KI-AI! Conseils RH inc. Legault-Dubois • Le Saux Consulting Transport & logistique Jean-Claude Bunster Responsable du service aux membres, CCIRS Logistec Arrimage • Flagship Solutions Courrier Calendrier des activités 2 Juin Soirée des Gouverneurs Le Bureau des Gouverneurs de la CCIRS a unanimement choisi de reconnaître l’entreprise Emballages Carrousel lors de leur prestigieuse « Soirée des Gouverneurs ». Ce sera également le moment d’introniser Monsieur Jacques Olivier Jr., président de la Chambre de 2013 à 2015, à titre de président du Bureau des Gouverneurs. Hôtel Mortagne | 17h à 21h15 14 juin 5@8 interassociations fin de saison Pour une deuxième année, la communauté d’affaires de la Rive-Sud se réunit ! Sous le chapiteau de la Grande Gourmandise de Boucherville. 29 août Tournoi de golf du Président Pour la 38e édition de son prestigieux tournoi de golf, la Chambre de commerce et d’industrie de la Rive-Sud (CCIRS) vous convie au Club de Golf de la Vallée du Richelieu. Club de Golf de la Vallée du Richelieu – 8 h 30 à 20 H mot du présiden Pour un positionnement fort et responsable Tout d’abord, permettez-moi de souligner tout spécialement l’entrée en poste comme codirectrices générales intérimaires, Mesdames Hélène Bergeron et Stéphanie Brodeur. Elles ont accepté de relever à deux le défi que représente la direction de la CCIRS. Je suis très heureux, de cet intérim et ce, dans un souci de continuité du mouvement stratégique déjà bien entamé à la CCIRS, par la voix de sa précédente PDG. Pensons aux dossiers tels que : • la Maison du Commerce et de l’Industrie; • l’innovation et la communication numériques; • les partenariats locaux et régionaux en mode co-développement; • l’enrichissement bi-directionnel de l’expérience internationale. Et j’en passe ! Dans un principe de saine gouvernance, je tiens à également à souligner la création récente de trois bureaux à la CCIRS : le Bureau des Gouverneurs, le Bureau de la Nouvelle Génération d’Affaires et le Bureau du Mentors, lesquels possèdent depuis leur représentation officielle au Conseil d’administration. CCIRS 06 De plus, je suis très heureux d’annoncer la mise sur pied prochaine de la Chambre de commerce régionale de la Montérégie. Cette initiative de partager l’expertise, les savoirs et les meilleures pratiques d’affaires dans la région, nous en sommes convaincus, représente une percée innovante pour le développement économique, et ce, en mettant en synergie des réseaux actifs qui se situent au sein de chacune des villes. Les Chambres de commerce sont les élues des entreprises de chaque territoire. Nous les représentons et nous faisons valoir leurs intérêts. Pour ce faire, il faut nous positionner afin d’être unis et forts. Nous accueillons tout aussi avec grande fierté le mandat qui nous a été confié par l’agglomération de Longueuil d’organiser le 3e Forum économique qui se tiendra le 7 novembre prochain. C’est main dans la main, par la mise à profit du savoir-faire des instances de tous les paliers confondus, que nous entendons l’accomplir avec succès. Enfin, tout ce travail ne pourrait se réaliser sans l’appui et le précieux engagement de notre conseil d’administration lequel nous épaule quotidiennement dans la vision et les améliorations de notre Chambre de commerce. Au plaisir de vous retrouver à la Soirée des Gouverneurs, le 2 juin prochain, où nous reconnaitrons les Emballages Carrousel et la famille Jalbert. Denis Leftakis Président, CCIRS mot de madame Suzanne Dansereau Mairesse de Contrecœur La ville de Contrecœur s’étend sur quelque vingt kilomètres sur la Rive-Sud du fleuve Saint-Laurent et compte 7 500 résidents. En forte croissance depuis 5 ans, son économie a été jusqu’ici largement dominée par le secteur industriel. Le grand complexe sidérur gique ArcelorMittal, ainsi que les PME manufacturières et de service qui gravitent autour, assurent des emplois bien rémunérés à nos citoyens. De plus, plusieurs entreprises bénéficient des installations portuaires opérées par Logistec Arrimage. Pôle logistique et zone industrialo-portuaire Le Contrecœur économique et la Stratégie maritime Quant à la zone industrialo-portuaire, les marchandises arrivant par bateau pourront être transformées dans la zone et retournées par voies fluviale, ferroviaire ou terrestre. Les terrains vacants à Contrecœur sont situés à proximité de ces services procurant ainsi un avantage compétitif aux entreprises manufacturières en matière de transit de marchandises. La mission du « Contrecœur économique » est d’assurer un développement harmonieux de la ville en constituant un pôle maritime où le fleuve sera le moteur économique des zones industrielle, commerciale, industrialo-portuaire, logistique et touristique, dans le but de maximiser les retombées économiques locales et régionales. La Stratégie maritime annoncée en juin 2015 confirme qu’un pôle logistique sera développé à Contrecœur. La ville a également été identifiée comme une des 16 zones industrialo-portuaires par le gouvernement du Québec. Les retombées économiques de ces projets d’envergure sont importantes pour toute la Rive-Sud. La position géographique de Contrecœur lui confère un rôle stratégique dans le domaine de la logistique et de la distribution terrestre, ferroviaire et maritime. De plus, l’annonce du nouveau partenariat formé du Fonds immobilier de solidarité FTQ et Grilli Samuel Consortium immobilier suscite beaucoup d’intérêt. Ceux-ci ont acquis 4,3 millions de pieds carrés de terrain commerciaux et industriels à Contrecœur, prêts à construire. Le développement d’un pôle logistique à Contrecœur représente une valeur ajoutée au projet d’expansion du port de Montréal sur notre territoire, dont l’expansion et la transformation en port à conteneurs est prévue dans un horizon d’environ 2 à 3 ans. On parle à terme d’un terminal qui manutentionnera près de 3,5 millions de conteneurs. Le nouveau terminal de Contrecœur deviendra un important maillon de la chaîne d’importation et d’exportation au Québec, entre autres par son accès quasi direct au marché européen. Tous les services spécialisés à l’exportation qui se grefferont aux activités portuaires procureront au pôle logistique régional de Contrecœur un avantage hautement concurrentiel. Contrecœur et la Chambre de commerce et d’industrie de la Rive-Sud La Ville de Contrecœur est fière de faire partie du territoire de la CCIRS, le troisième plus important regroupement d’affaires au Québec. Les entreprises actuelles, et toutes celles qui viendront s’implanter au cours des prochaines années pourront se joindre à ce vaste réseau d’entreprises. Nous sommes convaincus que la CCIRS continuera de défendre l’intérêt de ses membres au niveau des nombreux enjeux économiques de la Rive-Sud et que nous pourrons compter sur son appui. Suzanne Dansereau Mairesse de la Ville de Contrecœur CCIRS 07 aile jeuness À l’écoute de sa communauté Dans une ère où les télécommunications accélèrent chaque facette de notre quotidien, Evan Kiousis et Planète Mobile Rogers prennent le temps de s’impliquer auprès de leur communauté. En affaires depuis 1985, année où les premiers réseaux cellulaires ont fait leur apparition au Canada, Evan Kiousis a parcouru bien du chemin et a dû surmonter de nombreux obstacles avant de se rendre où il est aujourd’hui, soit à la tête de Planète Mobile – le plus grand concessionnaire autorisé Rogers dans l’Est du pays. Si aujourd’hui nous pouvons pratiquement compter sur les doigts d’une main les gens qui n’ont pas un cellulaire, M. Kiousis croyait dès le début de cette aventure que tout le monde un jour en dépendrait. Par contre, les sceptiques étaient nombreux à l’époque. « Mon père était mécanicien et possédait son propre garage. Lorsque j’ai commencé à vendre des cellulaires et qu’ils coûtaient, trois ou quatre mille dollars l’appareil, mon père m’a regardé et m’a dit : « Mon fils, tu ne vendras jamais assez de ces choses à 3 000 $ pour être en mesure de subvenir aux besoins de ta famille ». Je lui ai répondu : « Papa, un jour ces appareils deviendront abordables et ils nous permettront de faire plein de choses ». Il a rit en entendant ma réponse », confie en blaguant le chef de la direction et fondateur de l’entreprise fondée en 1992. « J’ai donc persévéré parce que je sentais que c’était une quête stimulante et valorisante. » CCIRS 8 Alors que son entreprise a réussi à se démarquer depuis plus de deux décennies en raison de son ardeur au travail, M. Kiousis est extrêmement choyé et reste humble devant les succès qu’il a connus. C’est pour cette raison que Planète Mobile s’est impliqué dans une multitude de causes au fil du temps afin de venir en aide à ceux qui pourraient en bénéficier. Que ce soit les familles bénéficiant des bienfaits des fondations Charles-Bruneau et de l’Hôpital général juif de Montréal jusqu’aux jeunes entrepreneurs de la Chambre de commerce hellénique du Montréal métropolitain, certaines organisations vien nent chercher un peu plus M. Kiousis lorsqu’interrogé sur son implication sociale. « Je suis un des partenaires de l’organisation du Bouclier d’Athéna, qui vient en aide aux femmes et aux enfants victimes de violence conjugale », indique M. Kiousis, soulignant que ce centre peut répondre aux besoins de personnes dans 17 langues différentes. « Nous amassons des fonds par l’entremise de différents événements pour les garder en sécurité et pour les appuyer dans ces moments difficiles. Je suis très fier de ce qu’ils font (…). Je suis également un supporter de longue date des Hôpitaux Shriners pour enfants », poursuit-il. Si l’empreinte de Planète Mobile est omniprésente lors de différents événements caritatifs, ce n’est pas pour s’attirer les projecteurs. Loin de là. Même si M. Kiousis est rendu là où il est aujourd’hui, il n’a pas oublié tout ce qu’il a vécu depuis l’époque où il vendait des cellulaires à partir de sa voiture. Il est conscient que tout le monde a besoin d’un coup de pouce à un certain moment, pas seulement pour avoir le meilleur forfait possible. « L’une des valeurs fondamentales de notre entreprise est que nous sommes ici pour faire une différence. Je viens d’une famille modeste et ma mère a sacrifié beaucoup pour nous apprendre que pour recevoir, il faut donner » « L’une des valeurs fondamentales de notre entreprise est que nous sommes ici pour faire une différence. Je viens d’une famille modeste et ma mère a sacrifié beaucoup pour nous apprendre que pour recevoir, il faut donner », conclut-il. « C’est quelque chose qui est enraciné en moi depuis un très jeune âge et c’est pour cette raison que je veux contribuer au bien-être de la société. » La lutte entre les différentes entreprises de télécommunications en est une sans merci. Toutefois, malgré le contexte économique difficile des dernières années, Planète Mobile poursuit et poursuivra encore son implication auprès des causes qui lui tiennent à cœur. Joannie Aumont Vice-présidente affaires externes de l’Aile jeunesse et administratrice, CCIRS Directrice comptes corporatifs, Rogers Hugo Fontaine Journaliste et collaborateur aile jeuness Manufacturierdistributeur pour un environnement de travail plus écologique L’empreinte environnementale laissée par les activités et les décisions opérationnelles que prennent individuellement les entreprises font désormais partie intégrante du portrait global de la conscience collective. En tant que partenaire d’affaires impliqué, le Groupe Focus est conscient de sa respon sabilité face à cet aspect important de son implication sociale. Au fil des années, nous avons constaté auprès de nos partenaires manufacturiers cette même volonté de minimiser les impacts environnementaux. L’un d’entre eux s’est particulièrement démarqué dans ce domaine et est maintenant notre principal fournisseur. TEKNION Le désir de ce manufacturier de changer sa démarche quant à la manière dont il conçoit et fabrique ses produits est à l’origine de son programme ayant trait à l’environnement, lequel avait démarré de façon modeste. Comme sa structure appuie l’ingénuité à chaque niveau, ce programme a grandi avec chaque nouvelle idée. Parmi ses réalisations : • Certification LEED et Greenguard de la grande majorité de leurs produits; • 338 tonnes de PVC éliminées; • Depuis 2005, Teknion a réduit : - sa consommation d’énergie pour chauffer plus de 4 000 foyers pendant un an; - Ses émissions de gaz à effet de serre pour retirer l’équivalent de 6 000 voitures des routes pendant un an; - Son utilisation d’eau pour remplir 280 piscines olympiques. GROUPE AMEUBLEMENT FOCUS Le mobilier neuf livré sur le site d’installation de notre client est emballé avec du carton, entouré de plastique et empilé sur des palettes de bois. Pendant et après l’installation, nous ramenons à notre entrepôt la majeure partie de ces matériaux pour qu’ils soient triés et recyclés. CCIRS 10 • Carton : plus de 120 TM par année • Plastique : plus de 85 TM par année • Bois : récupéré dans des conteneurs spéciaux Les coûts engendrés par la gestion de ces programmes sont compensés par les ventes de ces matières recyclables aux différentes entreprises qui en font usage. Être une compagnie écoresponsable implique également le principe de réutilisation. Dans cette optique, nous avons donc ouvert notre « Centre Liquidation Focus ». Ce centre offre aux clients du mobilier usagé de qua lité, lui donnant ainsi une troisième et même parfois une troisième vie. Le Groupe Focus est le seul distributeur de mobilier de bureau au Québec à offrir un programme écoresponsable aussi complet, visant à réduire notre empreinte environnementale. Nous avons également évalué nos processus internes par rapport aux déplacements des véhicules que nous utilisons pour nos livraisons et installations. Après évaluation des coûts et des impacts environnementaux, Groupe Ameublement Focus a décidé d’équiper tous ses camions d’un système GPS. Avec la collaboration de notre équipe d’installation, cette mesure nous a permis une économie substantielle de nos frais d’opération de 20 % en évitant les accélérations soudaines et les périodes où le véhicule demeure en marche pendant un arrêt. Enfin, en septembre 2015, le Groupe Ameublement Focus a déménagé son nouveau siège social de Boucherville à l’actuelle bâtisse de Varennes. Fidèles à notre engagement, nous avons maximisé la réutilisation de nombreuses composantes provenant de nos anciennes installations. Ainsi, tous les tapis, luminaires et ampoules électriques LED de notre environnement d’affaires de Varennes ont été récupérés et contribuent à la diminution de notre empreinte environnementale. En conclusion, les changements climatiques ont déjà commencé à affecter notre quotidien à de nombreux niveaux et ceci n’est plus un secret. Il est donc de notre devoir et de notre responsabilité en tant que fournisseur et conseiller auprès de nos clients d’être conséquents et proactifs dans les choix et les gestes que nous posons pour protéger et améliorer leur environnement de travail. Simon St-Georges Administrateur du Bureau, l’Aile jeunesse Chargé de compte, Groupe Ameublement Focus inc. Dossier spécial La Responsabilité sociale des entreprises Les définitions sont nombreuses et les pratiques, variables et évolutives. L’on entend par responsabilité sociale des entreprises (RSE) les mesures volontaires prises par une entreprise pour exercer ses activités d’une manière durable sur les plans économique, social et environnemental. Née d’une mobilisation pour reconnaître que des entreprises n’assumaient pas suffisamment leurs responsabilités et à l’inverse, pour valoriser que d’autres en assumaient au-delà des seules exigences règlementaires, la RSE intègre ainsi toutes les parties prenantes dans un concept global de développement économique. En plus de présenter divers modèles et pratiques, ce dossier spécial illustre des portraits d’entreprises qui se démarquent en matière de RSE et formule quelques indices pour permettre aux consommateurs de bien la reconnaître. Retour à la communauté, accessibilité universelle, saine gouvernance, marketing de la RSE… Tous les concepts y sont abordés, dans le but de lancer les bases d’une réflexion sur les actions actuelles et celles qui pourraient être développées dans l’avenir. Nous sommes ravis de constater l’implication des entreprises de la Rive-Sud. Il s’agit certes d’un dossier à suivre ! dossier spécia Être ou ne pas être une entreprise B Corp ? La Brasserie New Deal Brewing co., une nouvelle microbrasserie qui s’installera bientôt dans l’agglomération de Longueuil, ose et choisit d’être B Corp. Monsieur Daleyne Guay, président et l’un des actionnaires, est entrepreneur en série et également ange investisseur chez Anges Québec. Le monde de l’entrepreneuriat est un monde en changement, nul doute. Il n’y a pas si longtemps encore, le concept de responsabilité sociale n’était pas nommé. Mais il se traduisait dans l’action : chaque communauté prenait soin des besoins de ses citoyens. La responsabilité sociale dans l’entreprise privée devient son code d’éthique et le leitmotiv qui éclairent et dirigent ses décisions et ses actions. Il s’agit maintenant d’un modèle reconnu par une certification privée internationale B Corp. (...) L’entreprise n’a pas besoin d’être certifiée par une organisation tierce, car elle se certifie elle même. En plus des objectifs de rentabilité, les administrateurs doivent considérer les impacts de leurs décisions non seulement sur les actionnaires, mais aussi sur les employés, les fournisseurs, la société et l’environnement. Des entreprises qui partagent, chacune à leur façon, la volonté de redéfinir le rôle de l’entreprise pour en faire une force de changement positif dans la société. » La responsabilité sociale prend ses assises dans les valeurs véhiculées par les actionnaires. Chez New Deal, on priorise les valeurs suivantes : l’intégrité, l’engagement vers l’excellence, le travail d’équipe, l’engagement économique et l’engagement social. Cela se traduit par plusieurs choix environnementaux mis de l’avant : L’implication sociale et environnementale selon La Brasserie New Deal Brewing Co. • Bières 100 % biologiques issues de l’agriculture biologique certifiée Ecocert et USDA Organic; « La Brasserie New Deal Brewing Co. s’inscrit dans le courant des entreprises responsables et durables. En plus des rendements financiers, New Deal compte sur ses apports sociaux et environnementaux. L’éthique, la transparence et la responsabilité motivent notre raison d’être. L’implication sociale vise le développement de l’entrepreneuriat. Nous croyons que la croissance économique passe par le démarrage et la croissance des entreprises. • Contenants en aluminium favorisant un réel recyclage à 100 %; (...) New Deal souscrit au mouvement B Corp. Les entreprises B Corps (1 600 dans 43 pays) agissent de manière à servir l’intérêt public général au lieu de s’employer exclusivement à réaliser des profits. Comparativement aux entreprises conventionnelles, les B Corps sont, quant à elles, reconnues pour créer davantage d’avenues en développement économique afin de renforcer les collectivités locales et préserver l’environnement. Elle s’apparente à la certification du « commerce équitable » CCIRS 06 pour le café et à la certification LEED (Leadership in Energy and Environmental Design) pour les bâtiments qui respectent des normes environnementales élevées. • Réduction de coûts de transports liés au choix de contenants. New Deal contribue au démarrage de nouvelles entreprises En écoutant bien M. Guay, il semble incontournable pour lui et les actionnaires de l’entreprise de donner au suivant. Il veut ainsi mettre ses talents et ses ressources dans l’amélioration de la communauté. Ainsi, les actionnaires ont choisi d’investir 1 % de leurs ventes dans de nouvelles entreprises, cela à partir d’un fonds qu’ils verront à mettre sur pied. Leur contribution ira bien audelà de l’argent, puisque les actionnaires s’impliqueront bénévolement en tant que mentors et conseillers auprès de ses nouvelles entreprises. Ils prendront soin de leurs employés : • Les employés auront accès à un plan d’achat d’options; •L ’entreprise entrevoit faire une place pour des personnes à capacité réduite; •L es pratiques en ressources humaines seront intégrées dans un cahier (normé). L’acceptabilité sociale : une entreprise sans clients n’est pas une entreprise Les consommateurs ont des critères de plus en plus précis dans leur achat de produits. Pour sa part, la Brasserie New Deal Brewing Co. vendra plus que de la bière, elle mettra de l’avant les valeurs qu’elles prônent et sera reconnue dans le marché. Les certifications biologiques et B Corp viendront reconnaître les efforts mis de l’avant par l’entreprise. Actuellement, New Deal est une entreprise en démarrage B Corp ayant le statut « pending » qui emprunte la cour des grandes entreprises du secteur aliments et boissons, en ce qui a trait à la responsabilité sociale : Danone, Kellogg, Molson Coors, PepsiCo, Starbucks et Tim Hortons. Quelle est la vision de l’entreprise d’ici 5 ans ? M. Guay travaillera à ce que la Brasserie New Deal Brewing Co. devienne un acteur majeur au sein des microbrasseries et continuera à aider les entrepreneurs en démarrage. Buvons... à la santé de cette nouvelle entreprise, et longue vie ! Jacynthe Beauregard, MBA Directrice stratégique en développement dossier spécia L’impact social des entreprises : seul c’est bien, à plusieurs c’est mieux Ces derniers temps, la responsabilité sociale des entreprises est un thème en vogue. À entendre de nombreux commentateurs économiques, le Québec s’ouvrirait enfin à cette forme d’entrepreneuriat qui insère la notion d’impact social positif dans ses objectifs. Est-ce vraiment le cas ? Assistet-on vraiment à l’éclosion d’une nouvelle forme d’entrepreneuriat dont la motivation dépasse le seul rendement financier ? Regardons-y de plus près... Crédit photo : Maude Chauvin CCIRS 14 Bien avant les entreprises privées dites sociales, de nombreuses entreprises collectives (coopératives, mutuelles et OBNL) participaient déjà au développement de toutes les régions du Québec sans compromis quant aux va leurs qui les animent. Plus encore, elles représentent depuis toujours un modèle à la croisée des considérations économiques et sociales, un modèle économique qui favorise l’investissement dans les communautés locales, la cohésion sociale et la participation citoyenne. Dans les faits, les entreprises collectives intègrent par définition une dimension sociale dans leur action et placent la population avant la simple recherche du profit. Au Québec, il y a déjà plus de cent ans que se développe l’économie sociale, aussi appelée entrepreneuriat collectif, et ce développement s’est particulièrement accéléré depuis une vingtaine d’années. Aujourd’hui, ce secteur de notre économie représente plus de 7 000 entreprises regroupant plus de 150 000 personnes, pour un chiffre d’affaires combiné de plusieurs dizaines de milliards de dollars. Et tout comme pour le secteur public ou le secteur privé traditionnel, la rentabilité économique et sociale des entreprises collectives peut être évaluée en dollars ou en fonction du nombre d’emplois créés. Dans la seule Rive-Sud de Montréal, les 178 entreprises et projets d’économie sociale génèrent un chiffre d’affaires de plus de 160 millions de dollars et fournissent un emploi à 2 886 personnes. Sans aucun doute, il s’agit d’un impact social et économique considérable. Qui plus est, ces entreprises collectives se développent toutes sur la base d’une rentabilité sociale qui s’évalue aussi par la contribution au développement démocratique du territoire, par le soutien d’une citoyenneté active et par la promotion de valeurs et d’initiatives de prise en charge individuelle et collective. De ce point de vue, leur rentabilité sociale s’exprime également par l’amélioration de la qualité de vie et du bien-être de la population de la Rive-Sud, notamment par l’offre d’un plus grand nombre de services. Ceci dit, il s’agit aussi d’entreprises « en affaires », sou cieuses de leur viabilité économique. D’ailleurs, au fil des ans, l’économie sociale s’est dotée d’outils de soutien et d’accompagnement spécialisés, propres à assurer une Certex, une entreprise d’économie sociale située à Saint-Hubert, offre des emplois permanents à des personnes handicapées par l’opération d’un centre de travail spécialisé en récupération et valorisation de vêtements, souliers et petits articles usagés. analyse judicieuse de la réalité des entreprises collectives et de l’impact social engendré. Aujourd’hui, la pérennité économique des entreprises d’économie sociale se compare très avantageusement à celle des entreprises privées traditionnelles, sans jamais mettre à mal leur rentabilité sociale. Les entreprises collectives affichent même un taux de survie après 5 ans qui est près du double de celui des entreprises privées. À bien des égards, si l’entrepreneuriat social prend son envol, c’est en bonne partie parce que l’entrepreneuriat collectif a tracé la voie et développé de nouvelles options pour les porteurs de projets. Mais, comparativement à l’entrepreneur social qui démarre individuellement une entreprise, l’économie sociale repose toujours sur des promoteurs collectifs. C’est là une grande différence qui distingue les deux approches. L’entreprise d’économie sociale est collective jusque dans son ADN, elle appartient à ses membres et non à un propriétaire unique, aussi sincère et valeureux soit-il. Par ses modes de gouvernance démocratique, ces entreprises collectives s’assurent à la fois d’un impact économique et d’un impact social positif et pérenne pour les communautés dans lesquelles elles s’implantent. croissance économique érigée en religion. Les conséquences sociales et environnementales néfastes de ce modèle dominant ne sont plus à démontrer, pour ne nommer que ces deux aspects. D’une certaine manière, les acteurs de l’entrepreneuriat collectif en appellent depuis plus de vingt ans à une évolution de l’économie de marché dite néolibérale afin que l’on tienne compte de l’impact social et environnemental des entreprises. Et ce que l’expérience démontre de façon claire, c’est que le mode de propriété – individuel vs collectif – constitue une différence fondamentale qui mérite d’être soulignée. En matière d’entrepreneuriat à impact social, le faire seul c’est bien, mais le faire à plusieurs, c’est mieux ! Jean-Martin Aussant Directeur général du Chantier de l’économie sociale Soyons clairs, l’entrepreneuriat social est une bonne nouvelle en soi. L’idée que l’économie de marché puisse être une autoroute à plusieurs voies dont certaines visent autre chose que de simplement maximiser le rendement aux actionnaires privés est accueillie positivement par tous ceux qui s’opposent à la vision d’une CCIRS 15 dossier spécia Êtes-vous une ou un leader responsable ? Une entreprise est d’abord et avant tout, un groupe d’individus qui ont décidé de travailler ensemble afin de produire des biens ou des services pour d’autres personnes physiques ou morales. En principe, cinq grandes catégories d’acteurs la constituent : les actionnaires, les dirigeants, les dirigés, les clients et les fournisseurs. « Pour aider l’entreprise à progresser, il faut avant tout comprendre la nature humaine et favoriser un fonctionnement optimal du réseau humain qui y évolue », affirme Lionel Arsenault, créateur du modèle TRIMA. Un pas en avant Quand on parle d’économie sociale, d’économie circulaire, de développement durable, nous prenons en considération la communauté. Le pas est plus qu’amorcé. La communauté est devenue un sixième acteur au sein des entreprises. Les mouvements sociaux cultivés à travers les réseaux sociaux ont un réel impact dans le processus décisionnel des dirigeants. Les entreprises les plus performantes d’aujourd’hui et de demain seront celles qui auront facilité l’intégration de l’humain dans leur organisation avec une vision stratégique responsable. De nouvelles entreprises se créent sur la base d’une conscience sociale. Elles tiennent compte de leur environnement, des gens de la communauté. Le sens des responsabilités À notre jeune âge, nos parents et nos éducateurs nous répétaient : « sois responsable ». Saviez-vous ce que ce mot voulait dire ? À quel âge devenons-nous respon sables et de quoi sommes-nous responsables ? Devenus adultes, à quoi voulons-nous être reconnus responsables ? Dans le dictionnaire TRIMA des 120 compétences comportementales liées au savoir-agir, la définition de sens CCIRS 16 des responsabilités est la suivante : Rencontrer ses obli gations, remplir ses devoirs et assumer les conséquen ces de ses actes. Simple comme définition, mais combien exigeante ! Faisant partie des 12 compétences clés du profil entrepreneurial créé à partir des bilans de compétences de 60 chefs d’entreprise de PME québécoises performantes, être responsable est un défi quotidien ! Et quand nous parlons de responsabilité sociale, de quoi s’agit-il et qui est responsable... l’entreprise ou ses acteurs ? Pourquoi être responsable socialement ? Être un leader responsable Apprendre à devenir responsable dans la vie part de notre éducation familiale avant tout. De la conscience de nos parents, de leur capacité à être eux-mêmes des personnes qui donnent l’exemple par leurs gestes, leurs actions concrètes, pas justes des paroles. Des comportements qui façonnent l’esprit et qui, en fin de compte, créent des enfants qui deviendront des adultes responsables. Par analogie, les dirigeants et les gestionnaires influencent les individus qui gravitent autour d’eux. L’environnement de travail reflète aussi la culture de l’entreprise, le climat et la dynamique entre les personnes. Êtes-vous un leader responsable ? Devenir un leader responsable implique un engagement à faire des efforts, à prêcher par l’exemple et à assumer les conséquences de ses décisions, de ses actes pour le bien commun. Cela fait appel à l’intelligence collective, à une mission qui nous tient à cœur pour faire une différence dans la société. Cette volonté est ancrée dans notre système de valeurs, fait partie de notre conscience, d’une culture que nous voulons promouvoir. Mobilisons nos compétences responsables ! La responsabilité sociale de l’entreprise est devenue un réel enjeu de société. À quelles compétences associe-t-on la responsabilité sociale ? L’éthique, la rigueur professionnelle, le sens du devoir ? Avez-vous un plan de match pour accroître vos compétences responsables ? Et si l’on innovait en prenant de l’avance pour créer le profil de compétences des entreprises responsables, celles qui souhaitent se démarquer et gagner plus de leadership. La Responsabilité sociale de l’Entreprise (RSE) génère indéniablement de la valeur, de la richesse collective. En écrivant cet article, l’idée de rassembler un groupe de dirigeants habités par la RSE m’est venue afin de créer le profil de l’Entreprise Responsable socialement. Passons à l’action et mobilisons nos expertises en faisant cet exercice qui sait-on pourrait passer à l’histoire ! Allez, soyez courageux et courageuses, il suffit d’un petit geste pour partir la vague, faites-moi signe... je vous le garantis, nous y gagnerons ! « On ne crée pas un monde différent avec des gens indifférents ! » - Lionel Arsenault, créateur du modèle TRIMA Je vous assure qu’avec TRIMA, pour mieux découvrir et comprendre l’humain, tout est possible pour évoluer, influencer et créer un monde meilleur, un monde responsable ! Grandir Ensemble « Nous croyons que plus nous sommes curieux face à la vie, aux personnes que nous rencontrons et aux découvertes qui éveillent nos cinq sens, plus nous grandissons. Si nous arrivons à maximiser ces moments, nous contribuons à créer un monde meilleur. Alors quand vous choisissez RISE, sachez qu’une partie de nos revenus est distribuée vers la croissance de nos communautés et la préservation de notre magnifique planète. » Ce texte est écrit sur les bouteilles de RISE Kombucha, l’entreprise montréalaise Crudescence Kombucha inc. basée à St-Léonard. Un exemple concret d’Entreprise responsable socialement parce que les cofondateurs, Simon Bertrand, David Côté, Arthur Pétrosian et Julian Giacomelli, sont des leaders responsables. Suzanne Audet, crha, mba Cofondatrice, Leaders sans frontière et coprésidente, TRIMA Entretie Julien David-Pelletier Directeur général et co-fondateur de Juripop C’est en plein cœur de la première édition du Mois de la Justice, visant à rassembler divers intervenants du milieu juridique afin de marquer une amélioration claire de l’accès à la justice, que l’inspiration est venue de discuter avec la Clinique Juripop au sujet de la responsabilité sociale des entreprises. Quelles étaient les valeurs initiales, promues par les fondateurs, qui ont mené à la création de Juripop ? Au départ, Juripop était la création un brin idéaliste que de jeunes étudiants en droit pouvaient apporter leur contribution à l’amélioration de l’accès à la justice au Québec. Il faut savoir qu’en 2009, le régime d’aide juridique avait été réduit comme peau de chagrin, si bien qu’une personne seule devait gagner en deçà de 12 000 $ pour avoir accès au régime. Il y avait donc un réel problème d’accès à des services professionnels en droit, menant 40 000 personnes à être refusées chaque année à l’aide juridique. Nos valeurs initiales, que l’on conserve encore à ce jour, étaient donc celles d’assurer une juste représentation légale ne serait-ce qu’à quelques-unes de ces personnes. Même si on aide aujourd’hui plus de 700 personnes par année, il demeure qu’on doit encore refu ser beaucoup trop de dossiers ! Pouvez-vous affirmer que Juripop fait les choses différemment ? Nous avons toujours tenu à ce que les personnes qui deviennent membres chez nous pour avoir accès à des services juridiques à coût modique soient traitées comme dans n’importe quel bureau privé. Après tout, nos professionnelles et professionnels sont soumis aux mêmes règles déontologiques que les autres, et les clients- membres que nous aidons ont des problèmes de droit semblables à n’importe quels autres citoyens. La principale différence se retrouve dans les moyens financiers dont ces derniers disposent pour pallier ces problèmes juridiques. L’autre différence majeure est que tout ce qu’on accomplit au sein de Juripop découle d’une mission sociale capitale : l’accès à la justice. Ce n’est pas tout que d’offrir l’accès à des services à coût modique. Cette mission doit aussi se matérialiser dans une kyrielle d’autres initiatives, car on souhaite rapprocher le droit du citoyen. C’est pour ça qu’on organise le Mois de la Justice, avec la CCIRS 18 Chambre des Notaires du Québec : pour offrir une fenêtre aux gens où le droit est accessible, ainsi que d’inciter ces gens à agir en prévention, par exemple en consultant leur notaire. Cette fenêtre, ce sont : nos Cliniques Juripop dans le Métro de Montréal, notre Caravane juridique des aînés, où nous nous rendons directement dans les résidences pour aînés en compagnie de notaires et d’avocats, qui offrent des consultations gratuites, nos activités dans les écoles, comme le Concours de plaidoirie CSQ-Juripop. Bref, on tente d’adapter nos pratiques en fonction des besoins, chacun plus pressants les uns que les autres. Selon vous, quels sont les bénéfices pour la pratique dans le secteur juridique ? Quand on voit que pour le seul Mois de la Justice, ce sont plus de 70 professionnelLEs qui ont manifesté leur intérêt à s’impliquer dans leur communauté, on constate que les juristes sont beaucoup plus enclins à donner du temps que certains pourraient le penser. Enfin, avec l’arrivée du Nouveau Code de procédure civile, censé améliorer l’accès à la justice, les acteurs du milieu juridique ont la volonté d’amener une « nouvelle culture juridique », c’est-à-dire d’amener les professionnelLEs du droit à transformer leur pratique pour mieux servir les besoins de la population. Nous serons là pour contribuer à ce mouvement. Comment Juripop souhaite-t-elle véhiculer sa responsabilité sociale auprès de sa clientèle actuelle et future et au sein de ses partenariats d’affaires ? Nous offrons un service nommé Juripop Affaires pour les petites entreprises, travailleurs autonomes et orga nismes à but non-lucratif, dont la mission fondamentale est d’inciter nos clients-membres à adopter des pratiques d’affaires visant à prévoir les situations problématiques auxquelles ils pourraient être confrontés. Trop souvent, le démarrage d’une entreprise occulte l’aspect juridique de la chose. La plupart du temps parce que cela représente des coûts jugés trop importants. Pourtant, il s’agit là d’un aspect fondamental et essentiel à une saine gouvernance, et c’est pourquoi nous souhaitons, à travers cette offre de services, inculquer cette prévoyance. Par ailleurs, Juripop peut compter sur des partenaires d’affaires solides, qui croient en sa mission et l’assiste jour après jour. Cela nous fait réaliser que l’accès à la justice est réellement l’affaire de tous. Juripop est une entreprise d’économie sociale aux projets novateurs en matière de sensibilisation au droit. La Clinique dispense notamment des conférences d’information juridique visant à informer les citoyens de leurs droits et de leurs obligations. Caroline Arseneau L’expérience TRIMA c’est : qui on est, ses talents et ses angles morts en développant ses compétences pour mieux et performer au travail « L’impact que TRIMA a eu sur moi et dans mes affaires me donne plus d’expertise et de la valeur ajoutée que j’utilise maintenant avec mes clients » - Daniel Blanchette, président dbcom inc. et certifié TRIMA Vous êtes professionnel de la vente, entrepreneur, travailleur autonome ou gestionnaire... Augmentez vos performances et profitez dès maintenant de cette promotion unique de 2 pour 1. Faites votre bilan TRIMA pour mesurer votre tempérament, vos domaines de compétences et styles de leadership et faites bénéficier un collègue, partenaire ou client ! Une valeur de 1000$ pour un investissement de 495$. Vous avez tout à gagner ! Promotion valide jusqu’au 1er décembre 2015 trima.ca Tél.: (514) 316-6662 propriété de LEADERS SANS FRONTIÈRE inc. CCIRS 19 La responsabilité sociale : nouvel horizon d’affaires ? Depuis quelques années, on parle de plus en plus de responsabilité sociale des entreprises, comme s’il s’agissait d’une nouvelle manière de faire des affaires. En fait, on parlait déjà de responsabilité sociale au début du siècle dernier, mais avec les problèmes environnementaux et la croissance des inégalités, la responsabilité sociale d’entreprise prend un nouveau sens, et surtout de plus en plus d’importance. On attend désormais d’une entreprise non seulement qu’elle soit profitable sur le plan économique, mais aussi qu’elle contribue au bien être collectif, qu’il s’agisse de ses employés ou de ses clients, et à l’intérêt général, en préservant l’environnement pour les générations futures de même que des conditions de vie saines pour les populations de l’étranger. Mais s’engager dans la responsabilité sociale n’est pas simple pour une entreprise : il peut être difficile de distinguer le vrai du faux, l’impression de la réalité, l’essentiel de l’accessoire. Déjà, les qualificatifs abondent, et on ne sait plus s’il faut être équitable, durable, responsable… mettons un peu d’ordre dans tout cela. Lorsqu’on parle d’être « durable » ou de la « durabilité », on réfère à l’expression « développement durable » qui a été popularisée par le rapport Brundtland en 1987. Faisant état de la dégradation généralisée de l’environnement que confirmait quelques décennies plus tard l’Évaluation des écosystèmes pour le millénaire (EM), le rapport Brundtland préconise un développement qui permet de CCIRS 20 répondre aux besoins du présent, en priorisant les plus démunis, sans nuire à la capacité des générations futures de répondre aux leurs. Un tel développement suppose la préservation des écosystèmes, va de pair avec l’équité intra et intergénérationnelle, et se concrétise à travers une économie dont on maximise les retombées sociales et dont on minimise l’impact environnemental, c’est-à-dire dont on réduit l’intensité écologique. Le développement durable insiste donc sur la finalité humaine et sociale du développement, et pas seulement sur la nécessité préalable de protéger l’environnement, tout en envisageant l’économie comme un moyen au service du bien-être, et non comme une fin en soi. Depuis 2006, le développement durable fait l’objet d’une loi au Québec en vertu de laquelle l’administration publique et ses sociétés doivent tenir compte des principes du développement durable dans leurs politiques, leurs décisions et leur organisation. Mais de nombreuses autres organisations, villes et régions se sont aussi engagées dans le développement durable au cours des dernières années et cherchent à mettre en œuvre une transition écologique vers une économie verte. Les entreprises ont emboité le pas en prenant appui sur le concept de responsabilité sociale. Bien qu’on la confonde souvent avec le développement durable, la responsabilité sociale concerne plus directement la manière dont les entreprises et les organisations en général contribuent au développement durable. Si elle a suscité beaucoup de débats au cours des dernières décennies, on s’accorde aujourd’hui sur l’idée qu’une entreprise ne peut mener ses activités économiques indépendamment des grands enjeux qui façonnent la société dans laquelle elle évolue. Que ce soit à titre d’organisation, de regroupement de personnes ou de centre de décision, l’entreprise participe à la société, prend part à ses défis, développe des solutions... Afin d’aiguiller les entreprises soucieuses de contribuer au bien être de la société dans laquelle elles s’insèrent, l’Organisation internationale de normalisation (ISO) qui avait déjà défi- ni des normes de gestion de la qualité (ISO 9000) et de l’environnement (ISO 14001) a développé une norme spécifique à propos de la responsabilité sociale des entreprises : la norme ISO 26000. Cette norme précise les domaines auxquels l’entreprise doit porter attention pour contribuer au développement durable : l’environnement, les conditions de travail, la gouvernance, les rapports avec les consommateurs, les droits de l’homme… Mais les entreprises peuvent aussi s’appuyer sur d’autres outils pour moderniser leur processus de production et de décision et faire connaître leur engagement en matière sociale et environnementale, tels que les certifications, les labels, l’écoconception ou l’analyse du cycle de vie. Il est d’autant plus important pour les entreprises de s’éveiller aux enjeux de responsabilité sociale et de développement durable que leurs clients, leurs employés et leurs investisseurs s’intéressent désormais à leur performance environnementale et sociale. En effet, on souhaite désormais travailler pour une entreprise qui partage nos valeurs, s’approvisionner sans compromettre la santé des travailleurs et de l’environnement, et investir dans des innovations porteuses de solutions. Voilà le nouvel horizon de l’entreprise d’aujourd’hui. Corinne Gendron Titulaire, Chaire de responsabilité sociale et de développement durable, Professeure, ESG UQAM La responsabilité sociale, au cœur des stratégies d’entreprise La responsabilité sociale des entreprises (RSE) se positionne aujourd’hui au cœur de la majorité des stratégies des entreprises. De plus en plus, les compagnies prennent l’initiative de véhiculer un message écorespon sable, mais il faut bien comprendre que ce désir peut souvent être entrainé par les citoyens qui souhaitent voir une plus grande implication de leur part. volonté de l’entreprise à adopter de bonnes pratiques avec les employés et collaborateurs et en les impliquant davantage dans ce processus. La communication à l’externe devient ensuite tout aussi importante. Elle vise notamment à témoigner son dévouement envers l’adoption d’une dynamique de développement durable. La présentation des actions menées en terme de démarche RSE peut être exposée par le biais de plusieurs moyens de communication (site Internet de l’entreprise, vidéoconférences, infolettres ou réseaux sociaux). La seule limite est de communiquer l’information juste, sans quoi la réputation de l’entreprise pourrait subir de graves impacts. Beaucoup d’entre elles tentent de communiquer efficacement ce message via l’exercice d’activité durable sur les plans tant économique, que social et environnemental. De façon un peu plus concrète, la RSE consiste à l’engagement d’une entreprise à contribuer au niveau du développement économique et durable de son travail en collaboration avec ses employés et avec la communauté en général. Il s’agit d’une démarche éthique dédiée à repositionner l’entreprise au cœur de la société. Quatre aspects majeurs gravitent autour de cet univers, soit les dimensions : économique, éthique, légale et philanthropique. Sans cesse, les entreprises sont appelées à communiquer leurs initiatives sur le plan de la RSE. Cependant, la responsabilité sociale serait-elle une simple tendance ou serait-elle plutôt devenue un mouvement stratégique ? Comment distinguer les entreprises qui posent réellement des actions responsables versus celles qui feinte en tirant uniquement bénéfices de l’image que cette stratégie leur rapporte ? Une toute récente stratégie portant le nom d’écoblanchiment englobe les entreprises qui prennent l’étiquette écoresponsable, sans nécessairement poser les actions qui devraient lui valoir ce titre. Grosso modo, l’écoblanchiment se définit comme étant une stratégie marketing qui tend à exposer une image de sa marque ou de son entreprise « environnementalement acceptable », sans vraiment poser les actions qui peuvent mener à cette affirmation. Autrement dit, c’est comme si une entreprise se vantait haut et fort d’avoir atteint ses objectifs d’affaires, quand au contraire, les résultats témoignent l’inverse. Les auteurs Arnaud Granata et Stéphane Mailhiot exposent dans leur livre Tout ce que les publicitaires ne vous disent pas, cinq façons de détecter l’écoblanchiment chez une entreprise. Plus la communication de ces activités est percevable, plus elle permet à l’entreprise de gagner en terme de réputation. Adopter une stratégie RSE visible permet également à l’entreprise de séduire de nouveaux employés à venir travailler pour elle, tout en fidélisant de nouveaux clients et en bénéficiant d’une meilleure gestion des parties prenantes. Lorsqu’une entreprise mène des efforts sincères de RSE, elle est automatiquement transportée dans un cercle où le mécanisme ne fait qu’entrainer des effets positifs et bénéfiques. Notamment en se détachant de la compétition et en prouvant un avantage concurrentiel sans pareil sur le marché. Bien communiquer ses actions RSE commence d’abord et avant tout avec une sensibilisation à l’interne; en transmettant la CCIRS 22 1. L ’absence de preuve : Absence de preuve lorsqu’on avance un argument écologique sans prouver qu’il est réellement efficace. (100 % naturel et vert : est-ce vrai ?) 2. L’alibi écologique : Pour remédier à la mise en marché d’un produit toxique pour l’environnement, l’entreprise prend des mesures compensatrices, par exemple en rendant l’emballage recyclable. 3. Le mensonge par omission : La marque ment par omission lorsqu’elle annonce que son produit est biodégradable alors qu’il ne l’est que dans une très faible proportion, ou encore lorsqu’elle vante les ingrédients naturels du produit en passant sous silence ceux qui sont des produits chimiques. 4. Le visuel « vert » : Le simple fait de recourir à l’imagerie du vert dans les logos est visuellement efficace. Les consommateurs tiendront pour acquis que l’entreprise respecte l’environnement. 5. La fausse certification : Lorsqu’elle prétend faussement offrir un produit 100 % responsable ou qu’elle le fait certifier par un organisme inexistante. Somme toute, même si plusieurs entreprises se vantent parfois à tort d’une pratique RSE, une grande majorité d’entre elles l’appliquent réellement en posant des actions concrètes. Les consommateurs soutiennent les entreprises qui adoptent ce genre de pratique et se tiennent à l’affût de celles qui ont tendance à mentir à propos de leurs agissements. Plusieurs bienfaits découlent de l’adoption d’un virage responsable, il faut toutefois s’assurer de communiquer la juste information, en tout temps ! Patrick Hardy Président, Geniweb CCIRS 23 comptabilit CCIRS 24 Responsabilité sociale en entreprise… Se démarquer de la masse ! De nos jours, tout est constamment scruté à la loupe. Avec les technologies et la rapidité où l’information se transmet, tout intervenant peut donc facilement, en quelques clics, obtenir une foule de renseignements sur l’entreprise. L’investisseur voudra maximiser son rendement, le futur employé voudra tout connaître afin d’être bien préparé à sa prochaine entrevue et le client voudra évaluer la plus-value que l’entreprise peut lui apporter. Il est donc primordial que les entreprises sa tisfassent aux exigences de toutes les parties prenantes afin de répondre à leurs attentes et ainsi, croître efficacement. De plus, la réingénierie des processus à l’intérieur même de la chaîne de production permettra de diminuer l’empreinte écologique de l’entreprise en plus de lui permettre d’atteindre une meilleure rentabilité. La réduction à la source des intrants, la réutilisation de certains produits et emballages ainsi que le recyclage des matières résiduelles sont autant de possibilités qui permettront à l’entreprise de réduire ses coûts. Il est vrai que, dans certains cas, les investissements peuvent être importants à l’amorce, mais les effets immédiats sur l’environnement ne sauront tarder à se répercuter sur les bénéfices de l’entreprise. Saine gestion des approvisionnements De plus en plus, la responsabilité sociale est au cœur des entreprises. Il ne suffit pas seulement de respecter le cadre législatif pour bien performer. Il faut viser au-delà de la règlementation afin d’être correctement positionné. Que ce soit par l’établissement de politiques environnementales strictes, par la saine gestion des approvisionnements, par des politiques internes menant à l’épanouissement du personnel ou par l’investissement au sein de la communauté, les entreprises doivent agir socialement afin de pouvoir atteindre les plus hauts sommets. Pour les entreprises, il est important d’être un chef de file en matière d’environnement. Par contre, afin d’être cohérents dans la stratégie, tous les intervenants doivent adhérer à ce modèle. Le gestionnaire devra donc s’assurer que tous les membres de la chaîne d’approvisionnements agissent conformément aux valeurs et à la mission de l’entreprise. Les fournisseurs devront donc offrir des conditions de travail décentes à leurs employés (rémunération, conditions de travail adéquates et reconnues, âge minimum), avoir des politiques strictes pour contrer la pollution et les rejets, transporter la mar chandise de façon sécuritaire et être intègres. Il va sans dire que cette gestion est très difficile et peut être dispendieuse, mais elle est essentielle afin que l’entreprise se démarque de ses concurrents. Politiques environnementales strictes Épanouissement du personnel Lorsqu’on parle de responsabilité sociale, l’environnement vient sans doute en tête de liste. Il n’est plus socialement acceptable de nos jours pour les entreprises, comme pour tous les citoyens, d’agir en détruisant l’environnement qui les entoure. Les entreprises doivent donc reconnaitre cette situation et réorienter leur processus. Par exemple, l’investissement dans la mise à jour des usines permettra à moyen et long terme d’économiser des sommes importantes en réduction des coûts d’électricité et de carburant (machinerie à faible consommation, achat d’équipement écoénergétique, géothermie, toit vert, etc.) Concernant cet aspect, les possibilités sont infinies. Afin que l’entreprise puisse tirer le maximum des employés tout en créant un milieu de travail favorable et en augmentant le sentiment d’appartenance, le gestionnaire devra bien identifier les préférences, les motivations, les intérêts et les valeurs de ses employés. Plusieurs formes d’incitatifs pourront donc être utilisées comme la possibilité d’organiser l’horaire de travail, l’octroi de con- gés supplémentaires après une période achalandée ou l’augmentation de la rémunération (régime de retraite, participation aux bénéfices, programme d’achat d’actions, etc.). Plus les employés sentiront que leurs efforts sont récompensés et que leur bien-être est important aux yeux de l’employeur, plus l’efficacité et l’efficience seront au rendez-vous. Investissement communautaire Il est important que les entreprises se préoccupent du milieu dans lequel ils œuvrent et ce, peu importe le secteur d’activité couvert et la clientèle desservie. Il est vrai que la sollicitation est omniprésente dans le quotidien des gestionnaires. Par contre, il est essentiel que les gestionnaires puissent reconnaitre l’importance de la communauté en y investissant temps et argent. Que ce soit en libérant des employés pour servir des repas aux plus démunis quelques jours par mois, en soutenant une équipe de sport amateur ou en donnant à une œuvre caritative, le bien-être procuré par ces gestes permettra à l’entreprise d’obtenir une excellente réputation au sein de sa communauté. Cela ne peut qu’être positif pour tous. Il ne s’agit là que de quelques aspects qui rendent les entreprises plus responsables socialement. Par contre, il est capital que les gestionnaires puissent surmonter ces défis afin de se démarquer de leurs concurrents et ainsi, atteindre les plus hauts sommets. Philip Dion, m. sc., CPA auditeur, CA, Lehoux Boivin, CPA, s.e.n.c.r.l. Avec l’ajout récent de Louis-Alexandre Lehoux, MBA, CPA auditeur, CMA au sein du cabinet, nous pouvons affirmer que Lehoux Boivin a déénitivement consolidé son équipe. Peu importe votre projet d’entreprise, Lehoux Boivin peut vous accompagner à le réaliser. “Le succès d’une équipe commence par l’engagement de ses joueurs” - Louis-Alexandre Lehoux, MBA, CPA auditeur, CMA Le cabinet Lehoux Boivin, CPA, s.e.n.c.r.l. est partenaire indépendant de Geneva Group International. DES DÉFIS ? DES PROJETS ? DE LA FORMATION ? Voyez ce qu’un partenaire du développement des affaires et de la main-d’œuvre peut faire pour votre organisation ! Nos services • Formation des travailleurs en emploi • Formations spécifiques pour répondre aux pénuries de main-d’œuvre • Formations liées à une certification réglementée • Services-conseils en gestion de la formation • Francisation en milieu de travail • Formation et transfert d’expertise à l’international Service aux entreprises et projets internationaux de la Commission scolaire Marie-Victorin 13, rue Saint-Laurent Est Longueuil (Québec) J4H 4B7 450 670-0730, poste 2143 [email protected] www.csmv.qc.ca/sae Une avenue simple et concrète vers la responsabilité sociale des entreprises Sans que les familles soient nécessairement votre clientèle cible, est-ce que vos clients fréquentent votre entreprise accompagnés de leurs enfants de 0 à 5 ans ? Sentez-vous que vous avez les moyens de les accueillir ? ISO Famille est une démarche qui peut vous soutenir pour aménager des lieux physiques appropriés qui répondent aux besoins de tous, et ce, en toute simplicité. En fait, elle interpelle et sensibilise les entreprises qui ont une clientèle familiale à devenir responsable socialement. ISO Famille, c’est quoi ? Qui sont les entreprises certifiées ? C’est une certification qui atteste que les entreprises accueillent bien les familles qui ont des tout-petits, en mettant en place des commodités qui répondent à leurs besoins spécifiques, facilitant ainsi leurs sorties au quotidien. Elles proviennent tant du secteur privé, public que parapublic réparties dans différents types d’activités, par exemple : boutiques spécialisées, supermarchés, magasins à grande surface, restaurants, coopérative funéraire, écoles et université, bibliothèques, centre hospitalier. Ce qu’elles ont en commun, desservir et accueillir une clientèle avec enfants, peu importe que leur renommée soit locale ou internationale. Contribution d’ISO Famille à la responsabilité sociale des entreprises : un avantage pour tous Une entreprise qui a à cœur de bien accueillir les familles a l’intention de faire vivre une expérience « client-famille » positive. Qui dit belle expérience, dit fidélisation et bonne presse ! Et c’est ainsi que la roue de l’économie tourne, tout en tenant compte du bien-être des individus ! Oui ! Une certification pour reconnaître l’effort social des entreprises et lui donner de la visibilité ! Décidément ISO Famille, une formule où tout le monde y gagne ! Une participation grandissante des entreprises Depuis 2007, des entreprises de la Rive-Sud ont posé ces gestes concrets qui ont un impact social positif. Voici quelques exemples de commodités : table à langer, petit banc rendant le lavabo accessible aux tout-petits, coin jeux, stationnement réservé aux femmes enceintes et aux jeunes familles. Aujourd’hui, ils sont plus de 110 à accueillir favorablement les familles. Qui est porteur d’ISO Famille ? Depuis ses débuts, la certification ISO Famille compte sur une vingtaine de partenaires engagés issus de différents milieux qui participent au comité de travail ou agissent comme ambassadeurs à faire rayonner ISO Famille sur la Rive-Sud. Il revient à l’Initiative 1,2,3 GO ! Longueuil, organisme communautaire, d’assurer le leadership des activités qui l’entourent. Démarquez-vous de votre concurrence ! Vous voulez offrir un lieu à une cliente qui veut allaiter son bébé qui manifeste sa faim avant « l’heure prévue » ? Vous voulez assurer la sécurité d’un parent et son poupon dans un stationnement achalandé ? Vous voulez garder un enfant calme et joyeux pendant un période d’attente ? Vous voulez que les familles se sentent les bienvenues dans votre entreprise ? Informez-vous des critères pour devenir ISO Famille, un pas de plus vers la responsabilité sociale ! Joanne Bélisle Agente de développement, ISO Famille Initiative 1,2,3 GO ! Longueuil Devenez ISO Famille! Vous avez une clientèle famille? Vos clients fréquentent votre entreprise avec leurs enfants de 0-5 ans? Vous aimeriez avoir un impact social positif? Avec les commodités suivantes, vous méritez la certification Bronze : Accès direct ou rampe d’accès Toilette accessible aux clients Table à langer avec poubelle à proximité Accueil favorable aux mères qui allaitent Vous cherchez une cause à soutenir? 1,2,3 GO!... Joignez-vous à ISO Famille! ISO Famille 450 646-8802 ISO Famille Longueuil L’accessibilité universelle de votre entreprise et industrie Qu’est-ce que l’accessibilité universelle ? L’accessibilité universelle touche tous les aspects de la vie des personnes et s’appuie sur le respect des droits de tous les citoyens. Fondée sur une approche d’inclusion, l’accessibilité universelle permet à toute personne, quelles que soient ses capacités, l’utilisation identique ou similaire, autonome et simultanée des services offerts à l’ensemble de la po pulation. L’accessibilité universelle, c’est offrir un milieu de vie où chacun peut profiter des mêmes services de façon autonome, peu importe ses limitations, voilà l’essence de l’accessibilité universelle. Selon l’ONU, il s’agit de « la conception de produits, d’équipements, de programmes et de services qui puissent être utilisés par tous, dans toute la mesure du possible, sans nécessiter ni adaptation ni conception spéciale. » (Articles 2, 3 & 4f de la Convention internationale) Donc, l’accessibilité universelle concerne aussi bien l’accessibilité architecturale au sens ordinaire, que l’accessibilité communicationnelle (Internet), relationnelle (qualité de l’accueil), que l’accessibilité des produits de consommation courante ce qui nécessite une implication du secteur industriel. L’accessibilité universelle vise donc à éliminer les barrières physiques, sociales et de communication qui font obstacle à la participation active et à l’intégration des personnes handicapées et à mobilité réduite. Miser sur l’accessibilité assure une meilleure qualité de vie pour tous. L’accessibilité universelle fait également référence au caractère d’un produit, d’un procédé, d’un service, d’une information ou d’un environnement qui, dans un but d’équité et dans une approche inclusive, permet à toute personne de réaliser des activités de façon autonome et d’obtenir des résultats équivalents.1 CCIRS 28 Pour le secteur commercial, il est important de considérer les abords du commerce, les espaces de stationnements, l’entrée du commerce (entrée plain-pied), la circulation dans le commerce (suffisamment large pour un fauteuil roulant), l’accès aux produits et services, les comptoirs de services (des étalages à différentes hauteurs), les salles de toilettes, le service à la clientèle, l’accès à la terrasse. Il existe au Québec déjà certains secteurs commerciaux qui ont fait l’objet d’une évaluation de l’accessibilité universelle de leur commerce. Ainsi, il est essentiel d’intégrer les principes d’accessibilité universelle à l’ensemble des sphères d’activités de l’entreprise, et ce, dès la conception d’un édifice, à l’embauche du personnel jusqu’aux stratégies de communication. Pour cela, les entreprises peuvent faire appel à des spécialistes en accessibilité universelle afin d’établir un constat. Par la suite, certaines firmes d’architecture, des organismes et organisations peuvent vous aider à mettre en œuvre un plan d’action en regard avec l’accessibilité universelle. De nombreux commerçants et industries sur le territoire de la CCIRS ont déjà souscrit au principe d’accessibilité universelle. Des projets ont notamment été réalisés pour des commerces du secteur de l’alimentation et pour des pharmacies.2 Les organisations municipales contribuent également à la promotion de l’accessibilité universelle. La mixité des usages au niveau du zonage, les aménagements urbains, et différents services offerts par les villes ont un impact certain sur l’accessibilité universelle. Sur la Rive-Sud, la Ville de Longueuil a adopté un énoncé d’accessibilité universelle en juin 20133 et la Ville de Saint-Lambert détient, pour sa part, une politique d’accessibilité universelle pour l’ensemble de son territoire depuis mai 2015. Pour en connaître davantage sur la façon d’intégrer l’accessibilité universelle dans votre commerce ou dans votre industrie, vous pouvez consulter Le guide pratique d’accessibilité universelle, développé par l’Institut de réa daptation en déficience physique de Québec (IRDPQ)4. Lissa Morotti Consultante Solutions durables 1 http://www.societelogique.org/contenu?page=accessibilite/definition 2 http://www.cdpdj.qc.ca/fr/medias/Pages/Communique.aspx?showItem=576 3 https://www.longueuil.quebec/fr/search/gss/accessibilit%C3%A9 4 http://www.irdpq.qc.ca/nos-services/accessibilite-universelle/guide-pratique-daccessibilite-universelle VOTRE ENTREPRISE COMPTE 49 EMPLOYÉS ET MOINS ? L’UTILISATION DU FRANÇAIS AU SEIN DE VOTRE ENTREPRISE EST IMPORTANTE POUR VOUS ? LA CCIRS VOUS ACCOMPAGNE DANS VOS DÉMARCHES DE FRANCISATION POUR : • l’affichage public; • les documents promotionnels; • le matériel et les logiciels informatiques. DE PLUS, OBTENEZ : • une subvention pouvant atteindre 50 000 $ (non remboursable); • une visibilité accrue et gratuite de votre entreprise auprès des réseaux de la CCIRS; • des cours de français gratuits pour vos employés. CONTACTEZ DÈS MAINTENANT LA CCIRS 450 462-2121 • ccirs.qc.ca PARTENAIRES : S’approvisionner auprès de l’économie sociale : des achats qui créent un réel impact Les entreprises prennent de plus en plus conscience que leurs décisions d’affaires ont un impact social et environnemental, sans compter qu’elles ont une influence sur leur image. Ainsi, les organisations s’efforcent d’adopter des comportements responsables, notamment dans le cadre de leurs pratiques d’achats, en y intégrant des critères d’approvisionnement responsable. d’une mutuelle ou d’un organisme à but non lucratif, les profits de l’entreprise sont réinvestis dans la mission sociale pour laquelle elle a été créée. C’est une organisation bien ancrée localement qui contribue à la vitalité socioéconomique de son milieu. Qu’est-ce que l’approvisionnement responsable ? • contribue à l’intégration sociale et professionnelle de personnes éloignées du marché du travail; Il s’agit d’un processus d’acquisition d’un bien ou d’un service répondant à un besoin qui tient compte non seulement du coût et de la qualité, mais également de critères environnementaux et sociaux. Selon une étude réalisée en 2012 par l’Espace de concertation sur les pratiques d’approvisionnement responsable (ECPAR), les critères économiques et environnementaux sont les plus considérés dans les décisions d’achat. Alors que la dimension sociale est au cœur des objectifs de développement durable, celle-ci est pourtant le maillon faible des pratiques d’achat responsable. Pour relever le niveau d’intégration de critères sociaux, l’acquisition de biens et de services provenant d’entreprises d’économie sociale représente une avenue intéressante pour les acheteurs. • crée des emplois de qualité et durables; Qu’est-ce qu’une entreprise d’économie sociale ? Il s’agit d’une entreprise qui exerce des activités économiques à des fins sociales, c’est-à-dire qu’elle vend des biens et services non pas dans le seul but de faire du profit, mais plutôt dans celui de répondre aux be soins de la communauté. C’est une PME qui entreprend autrement, mais qui fait face aux mêmes défis que l’entreprise traditionnelle. Sous la forme d’une coopérative, CCIRS 30 Dans l’agglomération de Longueuil, ce sont 178 entreprises et projets d’économie sociale, présents dans tous les secteurs d’activités, qui contribuent au développement économique et social du territoire, totalisant un chiffre d’affaires global de plus de 160 M $. Près de 3 000 emplois sont liés à ce levier de développement économique d’importance. Ainsi, en plus d’obtenir le produit ou le service recherché, acheter « économie sociale » : • permet de répondre à des besoins de clientèles vulnérables; • assure le maintien de services de proximité, etc. Bref, s’approvisionner auprès de ce secteur de l’économie, c’est créer un impact réel dans sa communauté. Pourquoi acheter socialement responsable ? Des pratiques d’approvisionnement responsable ont la capacité d’améliorer l’image de marque d’une entreprise aux yeux de ses employés, de ses consommateurs et de la collectivité locale. Elles permettent aussi de rendre compte des valeurs de l’entreprise. Au contraire des dons de charité, qui s’inscrivent dans les coûts d’une entreprise, l’approvisionnement socialement responsable contribue à l’atteinte d’objectifs sociaux que s’est fixés l’entreprise sans nécessiter de dépenses additionnelles. Autrement dit, en utilisant son pouvoir d’achat, une organisation peut ainsi diriger des fonds vers un fournisseur dotée d’une finalité sociale qui est en mesure de générer des retombées sociales significatives. ACHETEZ ÉCONOMIE SOCIALE et créez de l’impact dans votre communauté ! « L’économie sociale, j’achète ! » Une des difficultés éprouvées par les acheteurs est la méconnaissance des entreprises existantes, de même que les biens et les services qu’elles offrent. En réponse à ce besoin, le Pôle de l’économie sociale met à la disposition des décideurs et des acheteurs la Vitrine des produits et services de l’économie sociale de l’agglomération de Longueuil. On y retrouve plus de 150 fiches de produits et services de différentes catégories, dans lesquelles l’acheteur prend conscience des impacts sociaux et environnementaux générés par l’entreprise d’économie sociale. La Vitrine est disponible via le www.economiesocialelongueuil.ca. De plus, le Pôle développe actuellement un programme d’ambassadeurs « L’économie sociale, j’achète ! » afin de mettre en valeur les maillages d’affaires entre les acheteurs et les entreprises d’économie sociale. D’ailleurs, quatre villes de l’agglomération de Longueuil se sont déjà engagées à s’approvisionner auprès d’entreprises de ce créneau. Par exemple, lorsque la Ville de Longueuil s’approvisionne auprès de Solutions Saveurs (service traiteur), cela contribue à maintenir une aide alimentaire d’urgence à environ 80 personnes par semaine. Pour nous faire part de vos initiatives en matière d’approvisionnement socialement responsable ou pour en savoir plus sur le programme d’ambassadeurs « L’éco nomie sociale, j’achète ! », communiquez avec le Pôle de l’économie sociale au 450 645-1213 ou à [email protected]. Mélanie Rheault Coordonnatrice, Pôle de l’économie sociale Développement économique de l’agglomération de Longueuil Découvrez les 150 PRODUITS ET SERVICES de l’économie sociale de l’agglomération de Longueuil : economiesocialelongueuil.ca POUR PLUS DE RENSEIGNEMENTS : [email protected] 450 645-1213 INSCRIVEZ-VOUS DÈS MAINTENANT 29 AOÛT TOURNOI DE GOLF DU CLU INSCRIVEZ-VOUS AU : B DE www.ccirs.qc.ca GOLF DE LA IC VALLÉE-DU-R IE HEL U Accompagner l’entrepreneur dans son savoir-être D’entrée de jeu, l’on peut dire que le mentor, en accompagnant des entrepreneurs dans leur savoir-être, contribue à ce qu’ils devien nent de meilleures personnes, de meilleurs employeurs et de meilleurs citoyens. N’estce pas là l’une des responsabilités sociales assumées par le mentorat ? Lorsque l’on parle de conscience sociale, Robert Boisvert, mentor, nous parle de conscience de soi qui est selon lui le début de la relation mentorale. « L’entrepreneur est constamment sollicité et bien souvent, il opère à la limite de ses ressources personnelles, physiques et financières. La rencontre avec le mentor permet à celui-ci de s’élever au-dessus de la mêlée et de prendre conscience de son rôle autant à l’intérieur qu’à l’extérieur de son entreprise ». Quant à Monsieur Robert Dufresne, mentor, ce qui le stimule dans la relation mentorale, c’est de rencontrer des jeunes entrepreneurs motivés à faire mieux et de les aider en ce sens. Ce qui lui fait dire qu’à petits pas, le mentorat rend notre société plus forte. La responsabilité du chef d’entreprise a évolué dans le temps Autrefois, pour un chef d’entreprise, il suffisait de gérer en bon père de famille. S’assurer d’être juste et équitable envers ses employés et en prime s’investir dans sa communauté. Aujourd’hui, la donne a changé, en plus d’être juste et équitable, il faut tenir compte de l’écosystème dans lequel l’entreprise évolue et s’investir de manière différente. Le nombre de causes sociales se multiplie, les entreprises sont sursollicitées et les choix sont parfois déchirants. Plusieurs d’entre elles se sont données des outils, basés sur les valeurs de l’entreprise, pour définir leurs choix. Ces outils leur permettent de déterminer l’endroit où ils investiront leurs ressources autant physiques que monétaires. Quelques nouvelles du mentorat Nous venons de terminer la quatrième cohorte de Mentors / Mentorés en résidence. Au printemps, nous poursuivrons avec deux nouvelles cohortes, dont l’une d’elles regroupera les 10 finalistes du concours « LADN Montérégie ». Regrouper savoir-faire et savoir-être pour offrir aux participants un produit leur permettant de mieux se connaître et de poser sur leur entreprise un regard différent, voilà la magie de Mentors / Mentorés en résidence. En mai, nous tiendrons la deuxième édition du Rendez- Vous des Mentorés. L’an dernier, cette rencontre a été couronnée de succès, puisqu’elle a permis à plus de 60 Mentorés de se rencontrer et de partager leur expérience d’entrepreneur. Ce rendez-vous nous permet également, en tant que cellule de mentorat, de constater le bienfait du travail que chaque mentor apporte dans notre communauté d’affaires. Notre cellule s’est enrichie de trois nouveaux mentors. Madame Nancy Lavoie, Monsieur Alain Coulombe et Monsieur Réjean Barrière. Au total nous avons présentement 36 mentors dont 9 femmes mentores. Hélène Bergeron, mba Codirectrice générale intérimaire CCIRS 33 01 (01) Table d’Honneur du Midi de la Chambre du 17 septembre : Réjean Barrière, Logiciels Maximum ; Ivan Audet, Desjardins Entreprises Rive-Sud; Me Pierre Archambault, Dunton Rainville Avocats; Gabriel Filippi, alpiniste et conférencier; Jacques Olivier Jr., Olivier Ford et président de la CCIRS 2013 à 2015; Simon Jodoin, Regroupement des CPA de la Montérégie; Yves Chagnon, Banque Laurentienne. (02) Le Ministre Jean D’Amour, délégué aux Transports et à l’Implantation de la Stratégie Maritime au Dîner Hors-Série politique de la CCIRS le 20 novembre. (03) Bernard Perrault, directeur général Desjardins entreprise Rive-Sud et président des Ambassadeurs de l’Excellence, lors du Lancement des Prix Excellence 2015-2016. (04 + 08) Plus de 150 personnes présentes lors des deux derniers 5@7 de l’Aile jeunesse de la CCIRS tenus à l’Oasis Surf et au District 1 – Lasertag. CCIRS 34 02 04 03 06 07 08 09 tapis-roug 05 (05) Vincent Marissal, chroniqueur politique à La Presse, lors du Midi de la Chambre du 27 octobre dernier. (06) Première cohorte Mentors-Mentorés en résidence – Automne 2015 : Isabelle Poupart (P & S Gestion des processus d’affaires), Marie-Hélène Gagné (MHG Design), Frédéric Dufault (Enviro 3D Conseils Inc.), Frédérick Coutret (P & S Gestion des processus d’affaires), Daniel Gauthier (Télé Partout). (07) Monsieur Jean-Martin Aussant, directeur général du Chantier de l’économie sociale, lors du Midi de la Chambre sur le thème « Une économie équilibrée pour une croissance inclusive ». (09) 3 décembre : La Grande Guignolée des Médias de la Rive-Sud a permis d’amasser 230 000 $ ! Sonia Godbout, Présidente-directrice générale (CCIRS); Jean-Claude Bunster (CCIRS); Sylvie Léonard, comédienne et porte-parole de la Grande Guignolée des médias 2015; Jean-Marie Girard, président de la GGMRS, Denis Leftakis, président de la CCIRS, président de Pub Cité et Parrain d’honneur de la GGMRS. CCIRS 35 A Daimler Brand Le moyen de vos ambitions est chez Mercedes-Benz Rive-Sud. La Classe C 2016. © Mercedes-Benz Canada Inc., 2016 4844, boul. Taschereau, Greenfield Park | Tél. : 450 672-2720 | rivesud.mercedes-benz.ca