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commerce
& industrie Rive-Sud
Printemps 2016 - Volume 13 - Numéro 17
Contrecœur se donne un outil
de développement : La CCIRS
dossier spécial
La Responsabilité
sociale des entreprises
L’impact social
des entreprises :
seul, c’est bien,
à plusieurs c’est mieux
– Jean-Martin Aussant
Aile jeunesse
à l’honneur
Portraits de
Joannie Aumont et
de Simon St-Georges
SOIRÉE
Le Bureau des
GOUVERNEURS HONORE :
- DES -
GOUVERNEURS
2 juin 2016
HÔTEL MORTAGNE
Une entreprise familiale
modèle sur le territoire !
Intronisation de
JACQUES OLIVIER JR.
À TITRE DE PRÉSIDENT DU BUREAU
DES GOUVERNEURS DE LA CCIRS
Merci à nos partenaires :
CANADA INC.
www.ccirs.qc.ca
table
des
matières
05
Calendrier
des activités
06
mot du président
Pour un positionnement fort et responsable
07
mot de madame Suzanne Dansereau
Mairesse de Contrecœur
08
Aile Jeunesse de la CCIRS
À l’écoute de sa communauté
11
Direction générale :
Helène Bergeron et Stéphanie Brodeur
Graphisme :
12H30.ca
impression :
Pub Cité
Pour toutes questions concernant
le magazine de la CCIRS :
[email protected]
dossier spécial
La Responsabilité sociale des entreprises
14
L’impact social des entreprises :
seul c’est bien, à plusieurs c’est mieux
18
Entretien
Julien David-Pelletier
20
La responsabilité sociale :
nouvel horizon d’affaires ?
22
La responsabilité sociale,
au cœur des stratégies d’entreprise
24
chronique professionnelle : comptabilité
Responsabilité sociale en entreprise... Se démarquer de la masse !
33
mentorat
Accompagner l’entrepreneur dans son savoir-être
34
Tapis rouge
Quelques clichés des derniers événements
Être membre de la CCIRS
comporte un lot d’avantages !
bienvenue aux
nouveaux membres
Agences, communications et web
Agence CC • Agence Grandioso • Envogue Mannequins et
Artistes • Globalia Inc.
La Chambre a pour mission de rassembler les entreprises et la communauté d’affaires autour
de différents thèmes. En adhérant à la Chambre, vous lui permettez d’utiliser le poids de ses
membres pour défendre les enjeux de la Rive-Sud. De votre côté, vous bénéficiez d’opportunités
de réseautage, de rabais corporatifs ainsi que d’outils et services pour vous aider dans la croissance de votre entreprise.
Réseautage pour encourager les échanges et les affaires !
Avec ses 1 900 membres œuvrant dans tous les secteurs d’activité, la Chambre vous offre le
meilleur réseau d’affaires de la Rive-Sud. Grâce à nos partenaires et à une trentaine d’événements par année, vous avez l’opportunité de rencontrer des gens d’affaires et d’agrandir votre
réseau professionnel.
audio, vidéo & post production
Anges Cornus Vidéo Marketing • Marcellin Dufour,
artiste-peintre
Assurance & services financiers
La Capitale assurances générales inc.
Services Comptables Caroline Leclerc
Commerces de détail
Pharmacie SAS Bezeau • DISTRICT 1 LASERTAG
Pour une meilleure visibilité
Participez à nos événements et faites-vous connaître. Profitez d’une visibilité sans pareille dans
le magazine de la CCIRS ainsi que dans nos répertoires papier et électronique.
Enjeux
La Chambre prend position sur les enjeux économiques et politiques qui vous affectent. Elle
est un porte-parole reconnu qui met de l’avant les ressources et les entreprises de son territoire. Vous aurez ainsi l’opportunité d’assister à des événements avec les élus et dirigeants
du niveau municipal, provincial et fédéral.
Construction, Génie Conseil & Ingénierie
Belmon Construction • Darspec • Équipement
St-Germain Inc. • Fyonas inc. • Groupe Surmesure •
Jutras Architecture Inc. • LDV Consultants Inc. •
Syscomax Inc. • Terracam Équipement International ltée
Droit & notariat
Lauzon Avocats Inc. • Giroux Notaire
Développement des membres
Éducation, formation,
santé & services sociaux
La Chambre offre plusieurs outils pour développer vos compétences et faire croître votre
entreprise. Que ce soit du mentorat, des ateliers, des groupes de co-développement ou des outils
de savoir-faire et de savoir-être, la Chambre est prête à vous aider grâce aux multiples services
mis à votre disposition.
Collège Durocher Saint-Lambert • EricFerron.com •
Hopital Vétérinaire Passion Compassion • Rédactia
Hébergement, restauration & traiteur
Avantages et rabais corporatifs
Go Gourmet Traiteur • Loge Muso café Inc. • Magia
restaurant et garde-manger
En étant membre, vous profitez d’une gamme complète d’avantages
qui s’applique à vos employés et à vous.
Manufacturier, Fabrication & distribution
Assurances collectives offertes aux entreprises d’un employé et plus
Rabais sur les assurances générales avec La Capitale
Rabais sur l’essence avec Shell ou ESSO
Taux préférentiel sur vos transactions débit et crédit grâce à Global Payments
Rabais chez Énergie Cardio
Rabais avec l’antipolluriel d’entreprise Zerospam
Meilleurs taux pour vos envois de courrier grâce au système Flagship (Fedex, Purolator et UPS)
Rabais dans le réseau Hôtellerie Champêtre
Économie de 40 % sur l’authentification des documents d’exportation
Rabais sur la location d’un espace de travail partagé avec Coworking Rive-Sud
Tarif d’entreprise avec VIA Rail
Tarif préférentiel chez MABEQ, référence en services de mieux-être au Québec
2795604 CANADA INC- PORTATEC • Acier Fati Inc. •
Castonguay Électronique • Foodarom • G.M. Précision
Inc. • Johnson Matthey Materiaux pour Batteries Ltée
Les Plastiques Internationaux C.V. Inc. (Les) • Marie
Morin Canada - 9142-6825 Qc Inc.
Services aux entreprises & particuliers
Ballons CSA Inc. • Conception Leblanc Inc. • PBSC
Solutions Urbaines inc. • Wis Design Home Staging
Services conseils
Annie Soutière, conseillère en développement
organisationnel et ressources humaines • Avantages,
Cabinet philanthropique - ArtEvents • Comintra
Canada Inc. • ELEMENTS Planification Urbaine Inc.
GenerationEcom • Gestion R • I-Tech Solutions Inc. • KI-AI!
Conseils RH inc. Legault-Dubois • Le Saux Consulting
Transport & logistique
Jean-Claude Bunster
Responsable du service aux membres, CCIRS
Logistec Arrimage • Flagship Solutions Courrier
Calendrier
des activités
2
Juin
Soirée des Gouverneurs
Le Bureau des Gouverneurs de la CCIRS a
unanimement choisi de reconnaître l’entreprise
Emballages Carrousel lors de leur prestigieuse
« Soirée des Gouverneurs ». Ce sera également le
moment d’introniser Monsieur Jacques Olivier Jr.,
président de la Chambre de 2013 à 2015, à titre de
président du Bureau des Gouverneurs.
Hôtel Mortagne | 17h à 21h15
14
juin
5@8 interassociations
fin de saison
Pour une deuxième année, la communauté d’affaires de la Rive-Sud se réunit !
Sous le chapiteau de la
Grande Gourmandise de Boucherville.
29
août
Tournoi de golf du Président
Pour la 38e édition de son prestigieux tournoi de
golf, la Chambre de commerce et d’industrie de la
Rive-Sud (CCIRS) vous convie au Club de Golf de
la Vallée du Richelieu.
Club de Golf de la Vallée du Richelieu –
8 h 30 à 20 H
mot du présiden
Pour un positionnement
fort et responsable
Tout d’abord, permettez-moi de souligner tout spécialement l’entrée en poste comme
codirectrices générales intérimaires, Mesdames Hélène Bergeron et Stéphanie Brodeur.
Elles ont accepté de relever à deux le défi que
représente la direction de la CCIRS.
Je suis très heureux, de cet intérim et ce, dans un souci de
continuité du mouvement stratégique déjà bien entamé à
la CCIRS, par la voix de sa précédente PDG.
Pensons aux dossiers tels que :
• la Maison du Commerce et de l’Industrie;
• l’innovation et la communication numériques;
• les partenariats locaux et régionaux en mode
co-­développement;
• l’enrichissement bi-directionnel de l’expérience
internationale.
Et j’en passe !
Dans un principe de saine gouvernance, je tiens à également à souligner la création récente de trois bureaux à
la CCIRS : le Bureau des Gouverneurs, le Bureau de la
Nouvelle Génération d’Affaires et le Bureau du Mentors,
lesquels possèdent depuis leur représentation officielle
au Conseil d’administration.
CCIRS 06
De plus, je suis très heureux d’annoncer la mise sur pied
prochaine de la Chambre de commerce régionale de la
Montérégie. Cette initiative de partager l’expertise, les
savoirs et les meilleures pratiques d’affaires dans la région, nous en sommes convaincus, représente une percée
innovante pour le développement économique, et ce, en
mettant en synergie des réseaux actifs qui se situent au
sein de chacune des villes. Les Chambres de commerce
sont les élues des entreprises de chaque territoire. Nous
les représentons et nous faisons valoir leurs intérêts.
Pour ce faire, il faut nous positionner afin d’être unis et
forts.
Nous accueillons tout aussi avec grande fierté le mandat
qui nous a été confié par l’agglomération de Longueuil
d’organiser le 3e Forum économique qui se tiendra le 7
novembre prochain. C’est main dans la main, par la mise
à profit du savoir-faire des instances de tous les paliers
confondus, que nous entendons l’accomplir avec succès.
Enfin, tout ce travail ne pourrait se réaliser sans l’appui
et le précieux engagement de notre conseil d’administration lequel nous épaule quotidiennement dans la vision
et les améliorations de notre Chambre de commerce.
Au plaisir de vous retrouver à la Soirée des Gouverneurs,
le 2 juin prochain, où nous reconnaitrons les Emballages
Carrousel et la famille Jalbert.
Denis Leftakis
Président, CCIRS
mot de madame Suzanne Dansereau
Mairesse de Contrecœur
La ville de Contrecœur s’étend sur quelque
vingt kilomètres sur la Rive-Sud du fleuve
Saint-Laurent et compte 7 500 résidents. En
forte croissance depuis 5 ans, son économie a
été jusqu’ici largement dominée par le secteur industriel. Le grand complexe sidérur­
gique ArcelorMittal, ainsi que les PME
manufacturières et de service qui gravitent
autour, assurent des emplois bien rémunérés
à nos citoyens. De plus, plusieurs entreprises
bénéficient des installations portuaires
opérées par Logistec Arrimage.
Pôle logistique et zone industrialo-portuaire
Le Contrecœur économique
et la Stratégie maritime
Quant à la zone industrialo-portuaire, les marchandises
arrivant par bateau pourront être transformées dans la
zone et retournées par voies fluviale, ferroviaire ou terrestre. Les terrains vacants à Contrecœur sont situés à
proximité de ces services procurant ainsi un avantage
compétitif aux entreprises manufacturières en matière
de transit de marchandises.
La mission du « Contrecœur économique » est d’assurer
un développement harmonieux de la ville en constituant
un pôle maritime où le fleuve sera le moteur économique
des zones industrielle, commerciale, industrialo-portuaire, logistique et touristique, dans le but de maximiser
les retombées économiques locales et régionales.
La Stratégie maritime annoncée en juin 2015 confirme
qu’un pôle logistique sera développé à Contrecœur. La
ville a également été identifiée comme une des 16 zones
industrialo-portuaires par le gouvernement du Québec.
Les retombées économiques de ces projets d’envergure
sont importantes pour toute la Rive-Sud. La position
géographique de Contrecœur lui confère un rôle
stratégique dans le domaine de la logistique et de la distribution terrestre, ferroviaire et maritime.
De plus, l’annonce du nouveau partenariat formé du
Fonds immobilier de solidarité FTQ et Grilli Samuel
Consortium immobilier suscite beaucoup d’intérêt.
Ceux-ci ont acquis 4,3 millions de pieds carrés de terrain commerciaux et industriels à Contrecœur, prêts à
construire.
Le développement d’un pôle logistique à Contrecœur
représente une valeur ajoutée au projet d’expansion du
port de Montréal sur notre territoire, dont l’expansion et
la transformation en port à conteneurs est prévue dans
un horizon d’environ 2 à 3 ans. On parle à terme d’un
terminal qui manutentionnera près de 3,5 millions de
conteneurs.
Le nouveau terminal de Contrecœur deviendra un important maillon de la chaîne d’importation et d’exportation au Québec, entre autres par son accès quasi direct au
marché européen.
Tous les services spécialisés à l’exportation qui se
grefferont aux activités portuaires procureront au pôle
logistique régional de Contrecœur un avantage hautement concurrentiel.
Contrecœur et la Chambre de
commerce et d’industrie de la Rive-Sud
La Ville de Contrecœur est fière de faire partie du territoire de la CCIRS, le troisième plus important regroupement d’affaires au Québec. Les entreprises actuelles,
et toutes celles qui viendront s’implanter au cours des
prochaines années pourront se joindre à ce vaste réseau
d’entreprises. Nous sommes convaincus que la CCIRS
continuera de défendre l’intérêt de ses membres au
niveau des nombreux enjeux économiques de la
Rive-Sud et que nous pourrons compter sur son appui.
Suzanne Dansereau
Mairesse de la Ville de Contrecœur
CCIRS 07
aile jeuness
À l’écoute de sa communauté
Dans une ère où les télécommunications accélèrent chaque facette de notre quotidien,
Evan Kiousis et Planète Mobile Rogers
prennent le temps de s’impliquer auprès de
leur communauté.
En affaires depuis 1985, année où les premiers réseaux
cellulaires ont fait leur apparition au Canada, Evan
Kiousis a parcouru bien du chemin et a dû surmonter de nombreux obstacles avant de se rendre où il est
aujourd’hui, soit à la tête de Planète Mobile – le plus
grand concessionnaire autorisé Rogers dans l’Est du pays.
Si aujourd’hui nous pouvons pratiquement compter sur
les doigts d’une main les gens qui n’ont pas un cellulaire, M. Kiousis croyait dès le début de cette aventure
que tout le monde un jour en dépendrait. Par contre, les
sceptiques étaient nombreux à l’époque.
« Mon père était mécanicien et possédait son propre
garage. Lorsque j’ai commencé à vendre des cellulaires
et qu’ils coûtaient, trois ou quatre mille dollars l’appareil, mon père m’a regardé et m’a dit : « Mon fils, tu ne
vendras jamais assez de ces choses à 3 000 $ pour être en
mesure de subvenir aux besoins de ta famille ». Je lui ai
répondu : « Papa, un jour ces appareils deviendront abordables et ils nous permettront de faire plein de choses ».
Il a rit en entendant ma réponse », confie en blaguant le
chef de la direction et fondateur de l’entreprise fondée en
1992. « J’ai donc persévéré parce que je sentais que c’était
une quête stimulante et valorisante. »
CCIRS 8
Alors que son entreprise a réussi à se démarquer depuis
plus de deux décennies en raison de son ardeur au travail, M. Kiousis est extrêmement choyé et reste humble
devant les succès qu’il a connus. C’est pour cette raison
que Planète Mobile s’est impliqué dans une multitude de
causes au fil du temps afin de venir en aide à ceux qui
pourraient en bénéficier. Que ce soit les familles bénéficiant des bienfaits des fondations Charles-Bruneau et
de l’Hôpital général juif de Montréal jusqu’aux jeunes
entrepreneurs de la Chambre de commerce hellénique
du Montréal métropolitain, certaines organisations vien­
nent chercher un peu plus M. Kiousis lorsqu’interrogé
sur son implication sociale.
« Je suis un des partenaires de l’organisation du Bouclier
d’Athéna, qui vient en aide aux femmes et aux enfants
victimes de violence conjugale », indique M. Kiousis,
soulignant que ce centre peut répondre aux besoins de
personnes dans 17 langues différentes. « Nous amassons
des fonds par l’entremise de différents événements pour
les garder en sécurité et pour les appuyer dans ces moments difficiles. Je suis très fier de ce qu’ils font (…). Je
suis également un supporter de longue date des Hôpitaux
Shriners pour enfants », poursuit-il.
Si l’empreinte de Planète Mobile est omniprésente lors
de différents événements caritatifs, ce n’est pas pour s’attirer les projecteurs. Loin de là. Même si M. Kiousis est
rendu là où il est aujourd’hui, il n’a pas oublié tout ce
qu’il a vécu depuis l’époque où il vendait des cellulaires
à partir de sa voiture. Il est conscient que tout le monde
a besoin d’un coup de pouce à un certain moment, pas
seulement pour avoir le meilleur forfait possible.
« L’une des valeurs fondamentales de notre entreprise est que nous sommes ici
pour faire une différence. Je viens d’une
famille modeste et ma mère a sacrifié
beaucoup pour nous apprendre que pour
recevoir, il faut donner »
« L’une des valeurs fondamentales de notre entreprise
est que nous sommes ici pour faire une différence. Je
viens d’une famille modeste et ma mère a sacrifié
beaucoup pour nous apprendre que pour recevoir, il faut
donner », conclut-il. « C’est quelque chose qui est enraciné en moi depuis un très jeune âge et c’est pour cette
raison que je veux contribuer au bien-être de la société. »
La lutte entre les différentes entreprises de télécommunications en est une sans merci. Toutefois, malgré le contexte économique difficile des dernières années, Planète
Mobile poursuit et poursuivra encore son implication
auprès des causes qui lui tiennent à cœur.
Joannie Aumont
Vice-présidente affaires externes de l’Aile jeunesse
et administratrice, CCIRS
Directrice comptes corporatifs, Rogers
Hugo Fontaine
Journaliste et collaborateur
aile jeuness
Manufacturierdistributeur
pour un environnement
de travail plus écologique
L’empreinte environnementale laissée par
les activités et les décisions opérationnelles
que prennent individuellement les entreprises font désormais partie intégrante du
portrait global de la conscience collective.
En tant que partenaire d’affaires impliqué,
le Groupe Focus est conscient de sa respon­
sabilité face à cet aspect important de son
implication sociale.
Au fil des années, nous avons constaté auprès de nos
partenaires manufacturiers cette même volonté de minimiser les impacts environnementaux. L’un d’entre eux
s’est particulièrement démarqué dans ce domaine et est
maintenant notre principal fournisseur.
TEKNION
Le désir de ce manufacturier de changer sa démarche
quant à la manière dont il conçoit et fabrique ses produits est à l’origine de son programme ayant trait à
l’environnement, lequel avait démarré de façon modeste.
Comme sa structure appuie l’ingénuité à chaque niveau,
ce programme a grandi avec chaque nouvelle idée.
Parmi ses réalisations :
• Certification LEED et Greenguard de la grande
majorité de leurs produits;
• 338 tonnes de PVC éliminées;
• Depuis 2005, Teknion a réduit :
- sa consommation d’énergie pour chauffer plus de
4 000 foyers pendant un an;
- Ses émissions de gaz à effet de serre pour retirer
l’équivalent de 6 000 voitures des routes pendant
un an;
- Son utilisation d’eau pour remplir 280 piscines
olympiques.
GROUPE AMEUBLEMENT FOCUS
Le mobilier neuf livré sur le site d’installation de notre
client est emballé avec du carton, entouré de plastique et
empilé sur des palettes de bois. Pendant et après l’installation, nous ramenons à notre entrepôt la majeure partie
de ces matériaux pour qu’ils soient triés et recyclés.
CCIRS 10
• Carton : plus de 120 TM par année
• Plastique : plus de 85 TM par année
• Bois : récupéré dans des conteneurs spéciaux
Les coûts engendrés par la gestion de ces programmes
sont compensés par les ventes de ces matières recyclables
aux différentes entreprises qui en font usage.
Être une compagnie écoresponsable implique également
le principe de réutilisation. Dans cette optique, nous
avons donc ouvert notre « Centre Liquidation Focus ».
Ce centre offre aux clients du mobilier usagé de qua­
lité, lui donnant ainsi une troisième et même parfois une
troisième vie.
Le Groupe Focus est le seul distributeur de mobilier de
bureau au Québec à offrir un programme écoresponsable
aussi complet, visant à réduire notre empreinte environnementale.
Nous avons également évalué nos processus internes par
rapport aux déplacements des véhicules que nous utilisons pour nos livraisons et installations. Après évaluation des coûts et des impacts environnementaux, Groupe
Ameublement Focus a décidé d’équiper tous ses camions
d’un système GPS. Avec la collaboration de notre équipe
d’installation, cette mesure nous a permis une économie
substantielle de nos frais d’opération de 20 % en évitant
les accélérations soudaines et les périodes où le véhicule
demeure en marche pendant un arrêt.
Enfin, en septembre 2015, le Groupe Ameublement
Focus a déménagé son nouveau siège social de
Boucherville à l’actuelle bâtisse de Varennes. Fidèles à
notre engagement, nous avons maximisé la réutilisation
de nombreuses composantes provenant de nos anciennes
installations. Ainsi, tous les tapis, luminaires et ampoules
électriques LED de notre environnement d’affaires de
Varennes ont été récupérés et contribuent à la diminution de notre empreinte environnementale.
En conclusion, les changements climatiques ont déjà
commencé à affecter notre quotidien à de nombreux
niveaux et ceci n’est plus un secret. Il est donc de notre
devoir et de notre responsabilité en tant que fournisseur
et conseiller auprès de nos clients d’être conséquents et
proactifs dans les choix et les gestes que nous posons
pour protéger et améliorer leur environnement de travail.
Simon St-Georges
Administrateur du Bureau, l’Aile jeunesse
Chargé de compte, Groupe Ameublement Focus inc.
Dossier spécial
La Responsabilité sociale des entreprises
Les définitions sont nombreuses et les pratiques, variables et évolutives.
L’on entend par responsabilité sociale des entreprises (RSE) les mesures
volontaires prises par une entreprise pour exercer ses activités d’une manière
durable sur les plans économique, social et environnemental.
Née d’une mobilisation pour reconnaître que des entreprises n’assumaient
pas suffisamment leurs responsabilités et à l’inverse, pour valoriser que
d’autres en assumaient au-delà des seules exigences règlementaires, la RSE
intègre ainsi toutes les parties prenantes dans un concept global de développement économique.
En plus de présenter divers modèles et pratiques, ce dossier spécial illustre
des portraits d’entreprises qui se démarquent en matière de RSE et formule
quelques indices pour permettre aux consommateurs de bien la reconnaître.
Retour à la communauté, accessibilité universelle, saine gouvernance, marketing de la RSE… Tous les concepts y sont abordés, dans le but de lancer
les bases d’une réflexion sur les actions actuelles et celles qui pourraient être
développées dans l’avenir.
Nous sommes ravis de constater l’implication des entreprises de la Rive-Sud.
Il s’agit certes d’un dossier à suivre !
dossier spécia
Être ou ne pas être
une entreprise B Corp ?
La Brasserie New Deal Brewing co., une nouvelle microbrasserie qui s’installera bientôt
dans l’agglomération de Longueuil, ose et
choisit d’être B Corp. Monsieur Daleyne
Guay, président et l’un des actionnaires, est
entrepreneur en série et également ange
investisseur chez Anges Québec.
Le monde de l’entrepreneuriat est un monde en changement, nul doute. Il n’y a pas si longtemps encore, le
concept de responsabilité sociale n’était pas nommé.
Mais il se traduisait dans l’action : chaque communauté
prenait soin des besoins de ses citoyens.
La responsabilité sociale dans l’entreprise privée devient
son code d’éthique et le leitmotiv qui éclairent et
dirigent ses décisions et ses actions. Il s’agit maintenant
d’un modèle reconnu par une certification privée internationale B Corp.
(...) L’entreprise n’a pas besoin d’être certifiée par une organisation tierce, car elle se certifie elle même. En plus
des objectifs de rentabilité, les administrateurs doivent
considérer les impacts de leurs décisions non seulement
sur les actionnaires, mais aussi sur les employés, les
fournisseurs, la société et l’environnement. Des entreprises qui partagent, chacune à leur façon, la volonté de
redéfinir le rôle de l’entreprise pour en faire une force de
changement positif dans la société. »
La responsabilité sociale prend ses assises dans les
valeurs véhiculées par les actionnaires. Chez New Deal,
on priorise les valeurs suivantes : l’intégrité, l’engagement vers l’excellence, le travail d’équipe, l’engagement
économique et l’engagement social.
Cela se traduit par plusieurs choix
environnementaux mis de l’avant :
L’implication sociale et environnementale
selon La Brasserie New Deal Brewing Co.
• Bières 100 % biologiques issues de l’agriculture
biologique certifiée Ecocert et USDA Organic;
« La Brasserie New Deal Brewing Co. s’inscrit dans le
courant des entreprises responsables et durables. En plus
des rendements financiers, New Deal compte sur ses
apports sociaux et environnementaux. L’éthique, la
transparence et la responsabilité motivent notre raison d’être. L’implication sociale vise le développement
de l’entrepreneuriat. Nous croyons que la croissance
économique passe par le démarrage et la croissance des
entreprises.
• Contenants en aluminium favorisant un réel
recyclage à 100 %;
(...) New Deal souscrit au mouvement B Corp. Les entreprises B Corps (1 600 dans 43 pays) agissent de manière
à servir l’intérêt public général au lieu de s’employer
exclusivement à réaliser des profits. Comparativement
aux entreprises conventionnelles, les B Corps sont,
quant à elles, reconnues pour créer davantage d’avenues en développement économique afin de renforcer les
collectivités locales et préserver l’environnement. Elle
s’apparente à la certification du « commerce équitable »
CCIRS 06
pour le café et à la certification LEED (Leadership in
Energy and Environmental Design) pour les bâtiments qui
respectent des normes environnementales élevées.
• Réduction de coûts de transports liés au choix de
contenants.
New Deal contribue au
démarrage de nouvelles entreprises
En écoutant bien M. Guay, il semble incontournable
pour lui et les actionnaires de l’entreprise de donner au
suivant. Il veut ainsi mettre ses talents et ses ressources
dans l’amélioration de la communauté. Ainsi, les actionnaires ont choisi d’investir 1 % de leurs ventes dans
de nouvelles entreprises, cela à partir d’un fonds qu’ils
verront à mettre sur pied. Leur contribution ira bien audelà de l’argent, puisque les actionnaires s’impliqueront
bénévolement en tant que mentors et conseillers auprès
de ses nouvelles entreprises.
Ils prendront soin de leurs employés :
• Les employés auront accès à un plan d’achat d’options;
•L
’entreprise entrevoit faire une place pour des
personnes à capacité réduite;
•L
es pratiques en ressources humaines seront intégrées
dans un cahier (normé).
L’acceptabilité sociale : une entreprise
sans clients n’est pas une entreprise
Les consommateurs ont des critères de plus en plus précis dans leur achat de produits. Pour sa part, la Brasserie
New Deal Brewing Co. vendra plus que de la bière, elle
mettra de l’avant les valeurs qu’elles prônent et sera reconnue dans le marché. Les certifications biologiques et
B Corp viendront reconnaître les efforts mis de l’avant
par l’entreprise.
Actuellement, New Deal est une entreprise en démarrage B Corp ayant le statut « pending » qui emprunte
la cour des grandes entreprises du secteur aliments et
boissons, en ce qui a trait à la responsabilité sociale :
Danone, Kellogg, Molson Coors, PepsiCo, Starbucks
et Tim Hortons.
Quelle est la vision de l’entreprise d’ici 5 ans ? M. Guay
travaillera à ce que la Brasserie New Deal Brewing Co.
devienne un acteur majeur au sein des microbrasseries et
continuera à aider les entrepreneurs en démarrage.
Buvons... à la santé de cette nouvelle entreprise, et
longue vie !
Jacynthe Beauregard, MBA
Directrice stratégique en développement
dossier spécia
L’impact social des entreprises :
seul c’est bien, à plusieurs c’est mieux
Ces derniers temps, la responsabilité sociale
des entreprises est un thème en vogue. À
entendre de nombreux commentateurs
économiques, le Québec s’ouvrirait enfin
à cette forme d’entrepreneuriat qui insère
la notion d’impact social positif dans ses
objectifs. Est-ce vraiment le cas ? Assistet-on vraiment à l’éclosion d’une nouvelle
forme d’entrepreneuriat dont la motivation
dépasse le seul rendement financier ?
Regardons-y de plus près...
Crédit photo : Maude Chauvin
CCIRS 14
Bien avant les entreprises privées dites sociales, de nombreuses entreprises collectives (coopératives, mutuelles
et OBNL) participaient déjà au développement de toutes
les régions du Québec sans compromis quant aux va­
leurs qui les animent. Plus encore, elles représentent
depuis toujours un modèle à la croisée des considérations
économiques et sociales, un modèle économique qui
favorise l’investissement dans les communautés locales,
la cohésion sociale et la participation citoyenne. Dans
les faits, les entreprises collectives intègrent par définition une dimension sociale dans leur action et placent la
population avant la simple recherche du profit.
Au Québec, il y a déjà plus de cent ans que se développe
l’économie sociale, aussi appelée entrepreneuriat collectif, et ce développement s’est particulièrement accéléré
depuis une vingtaine d’années. Aujourd’hui, ce secteur
de notre économie représente plus de 7 000 entreprises
regroupant plus de 150 000 personnes, pour un chiffre
d’affaires combiné de plusieurs dizaines de milliards
de dollars. Et tout comme pour le secteur public ou le
secteur privé traditionnel, la rentabilité économique et
sociale des entreprises collectives peut être évaluée en
dollars ou en fonction du nombre d’emplois créés. Dans
la seule Rive-Sud de Montréal, les 178 entreprises et projets d’économie sociale génèrent un chiffre d’affaires de
plus de 160 millions de dollars et fournissent un emploi
à 2 886 personnes. Sans aucun doute, il s’agit d’un impact social et économique considérable. Qui plus est, ces
entreprises collectives se développent toutes sur la base
d’une rentabilité sociale qui s’évalue aussi par la contribution au développement démocratique du territoire, par
le soutien d’une citoyenneté active et par la promotion
de valeurs et d’initiatives de prise en charge individuelle
et collective. De ce point de vue, leur rentabilité sociale
s’exprime également par l’amélioration de la qualité de
vie et du bien-être de la population de la Rive-Sud, notamment par l’offre d’un plus grand nombre de services.
Ceci dit, il s’agit aussi d’entreprises « en affaires », sou­
cieuses de leur viabilité économique. D’ailleurs, au fil des
ans, l’économie sociale s’est dotée d’outils de soutien et
d’accompagnement spécialisés, propres à assurer une
Certex, une entreprise d’économie sociale située à Saint-Hubert, offre des emplois permanents à des personnes handicapées par l’opération d’un centre de travail spécialisé
en récupération et valorisation de vêtements, souliers et petits articles usagés.
analyse judicieuse de la réalité des entreprises collectives
et de l’impact social engendré. Aujourd’hui, la pérennité économique des entreprises d’économie sociale se
compare très avantageusement à celle des entreprises
privées traditionnelles, sans jamais mettre à mal leur
rentabilité sociale. Les entreprises collectives affichent
même un taux de survie après 5 ans qui est près du double de celui des entreprises privées.
À bien des égards, si l’entrepreneuriat social prend son
envol, c’est en bonne partie parce que l’entrepreneuriat
collectif a tracé la voie et développé de nouvelles options
pour les porteurs de projets. Mais, comparativement à
l’entrepreneur social qui démarre individuellement une
entreprise, l’économie sociale repose toujours sur des
promoteurs collectifs. C’est là une grande différence qui
distingue les deux approches. L’entreprise d’économie
sociale est collective jusque dans son ADN, elle appartient à ses membres et non à un propriétaire unique,
aussi sincère et valeureux soit-il. Par ses modes de
gouvernance démocratique, ces entreprises collectives
s’assurent à la fois d’un impact économique et d’un
impact social positif et pérenne pour les communautés
dans lesquelles elles s’implantent.
croissance économique érigée en religion. Les
conséquences sociales et environnementales néfastes de
ce modèle dominant ne sont plus à démontrer, pour ne
nommer que ces deux aspects.
D’une certaine manière, les acteurs de l’entrepreneuriat
collectif en appellent depuis plus de vingt ans à une évolution de l’économie de marché dite néolibérale afin que
l’on tienne compte de l’impact social et environnemental
des entreprises. Et ce que l’expérience démontre de façon
claire, c’est que le mode de propriété – individuel vs collectif – constitue une différence fondamentale qui mérite
d’être soulignée. En matière d’entrepreneuriat à impact
social, le faire seul c’est bien, mais le faire à plusieurs,
c’est mieux !
Jean-Martin Aussant
Directeur général du Chantier de l’économie sociale
Soyons clairs, l’entrepreneuriat social est une bonne
nouvelle en soi. L’idée que l’économie de marché puisse
être une autoroute à plusieurs voies dont certaines
visent autre chose que de simplement maximiser le
rendement aux actionnaires privés est accueillie positivement par tous ceux qui s’opposent à la vision d’une
CCIRS 15
dossier spécia
Êtes-vous une ou un
leader responsable ?
Une entreprise est d’abord et avant tout, un
groupe d’individus qui ont décidé de travailler ensemble afin de produire des biens ou des
services pour d’autres personnes physiques ou
morales. En principe, cinq grandes catégories
d’acteurs la constituent : les actionnaires,
les dirigeants, les dirigés, les clients et les
fournisseurs. « Pour aider l’entreprise à progresser, il faut avant tout comprendre la nature humaine et favoriser un fonctionnement
optimal du réseau humain qui y évolue »,
affirme Lionel Arsenault, créateur du modèle
TRIMA.
Un pas en avant
Quand on parle d’économie sociale, d’économie circulaire, de développement durable, nous prenons en considération la communauté. Le pas est plus qu’amorcé. La
communauté est devenue un sixième acteur au sein des
entreprises. Les mouvements sociaux cultivés à travers
les réseaux sociaux ont un réel impact dans le processus
décisionnel des dirigeants.
Les entreprises les plus performantes d’aujourd’hui
et de demain seront celles qui auront facilité l’intégration de l’humain dans leur organisation avec une vision
stratégique responsable. De nouvelles entreprises se
créent sur la base d’une conscience sociale. Elles tiennent
compte de leur environnement, des gens de la communauté.
Le sens des responsabilités
À notre jeune âge, nos parents et nos éducateurs nous
répétaient : « sois responsable ». Saviez-vous ce que ce
mot voulait dire ? À quel âge devenons-nous respon­
sables et de quoi sommes-nous responsables ? Devenus
adultes, à quoi voulons-nous être reconnus responsables ?
Dans le dictionnaire TRIMA des 120 compétences comportementales liées au savoir-agir, la définition de sens
CCIRS 16
des responsabilités est la suivante : Rencontrer ses obli­
gations, remplir ses devoirs et assumer les conséquen­
ces de ses actes. Simple comme définition, mais combien
exigeante ! Faisant partie des 12 compétences clés du
profil entrepreneurial créé à partir des bilans de compétences de 60 chefs d’entreprise de PME québécoises
performantes, être responsable est un défi quotidien !
Et quand nous parlons de responsabilité sociale, de quoi
s’agit-il et qui est responsable... l’entreprise ou ses acteurs ? Pourquoi être responsable socialement ?
Être un leader responsable
Apprendre à devenir responsable dans la vie part de
notre éducation familiale avant tout. De la conscience
de nos parents, de leur capacité à être eux-mêmes des
personnes qui donnent l’exemple par leurs gestes, leurs
actions concrètes, pas justes des paroles. Des comportements qui façonnent l’esprit et qui, en fin de compte,
créent des enfants qui deviendront des adultes responsables.
Par analogie, les dirigeants et les gestionnaires influencent les individus qui gravitent autour d’eux.
L’environnement de travail reflète aussi la culture
de l’entreprise, le climat et la dynamique entre les
personnes. Êtes-vous un leader responsable ?
Devenir un leader responsable implique un engagement
à faire des efforts, à prêcher par l’exemple et à assu­mer
les conséquences de ses décisions, de ses actes pour le
bien commun. Cela fait appel à l’intelligence collective,
à une mission qui nous tient à cœur pour faire une différence dans la société. Cette volonté est ancrée dans notre système de valeurs, fait partie de notre conscience,
d’une culture que nous voulons promouvoir.
Mobilisons nos compétences responsables !
La responsabilité sociale de l’entreprise est devenue un
réel enjeu de société. À quelles compétences associe-t-on
la responsabilité sociale ? L’éthique, la rigueur professionnelle, le sens du devoir ? Avez-vous un plan de match
pour accroître vos compétences responsables ? Et si l’on
innovait en prenant de l’avance pour créer le profil de
compétences des entreprises responsables, celles qui
souhaitent se démarquer et gagner plus de leadership.
La Responsabilité sociale de l’Entreprise (RSE) génère
indéniablement de la valeur, de la richesse collective.
En écrivant cet article, l’idée de rassembler un groupe de
dirigeants habités par la RSE m’est venue afin de créer
le profil de l’Entreprise Responsable socialement. Passons à l’action et mobilisons nos expertises en faisant cet
exercice qui sait-on pourrait passer à l’histoire ! Allez,
soyez courageux et courageuses, il suffit d’un petit geste
pour partir la vague, faites-moi signe... je vous le garantis, nous y gagnerons !
« On ne crée pas un monde différent avec
des gens indifférents ! »
- Lionel Arsenault, créateur du modèle TRIMA
Je vous assure qu’avec TRIMA, pour mieux découvrir et
comprendre l’humain, tout est possible pour évoluer, influencer et créer un monde meilleur, un monde responsable !
Grandir Ensemble
« Nous croyons que plus nous sommes curieux face à la
vie, aux personnes que nous rencontrons et aux découvertes qui éveillent nos cinq sens, plus nous grandissons.
Si nous arrivons à maximiser ces moments, nous contribuons à créer un monde meilleur. Alors quand vous
choisissez RISE, sachez qu’une partie de nos revenus est
distribuée vers la croissance de nos communautés et la
préservation de notre magnifique planète. »
Ce texte est écrit sur les bouteilles de RISE Kombucha,
l’entreprise montréalaise Crudescence Kombucha inc.
basée à St-Léonard. Un exemple concret d’Entreprise
responsable socialement parce que les cofondateurs,
Simon Bertrand, David Côté, Arthur Pétrosian et Julian
Giacomelli, sont des leaders responsables.
Suzanne Audet, crha, mba
Cofondatrice, Leaders sans frontière
et coprésidente, TRIMA
Entretie
Julien David-Pelletier
Directeur général et
co-fondateur de Juripop
C’est en plein cœur de la première édition du
Mois de la Justice, visant à rassembler divers
intervenants du milieu juridique afin de
marquer une amélioration claire de l’accès à
la justice, que l’inspiration est venue de discuter avec la Clinique Juripop au sujet de la
responsabilité sociale des entreprises.
Quelles étaient les valeurs initiales, promues par les
fondateurs, qui ont mené à la création de Juripop ?
Au départ, Juripop était la création un brin idéaliste que
de jeunes étudiants en droit pouvaient apporter leur
contribution à l’amélioration de l’accès à la justice au
Québec. Il faut savoir qu’en 2009, le régime d’aide juridique avait été réduit comme peau de chagrin, si bien
qu’une personne seule devait gagner en deçà de 12 000 $
pour avoir accès au régime. Il y avait donc un réel pro­blème
d’accès à des services professionnels en droit, menant
40 000 personnes à être refusées chaque année à l’aide
juridique. Nos valeurs initiales, que l’on conserve encore
à ce jour, étaient donc celles d’assurer une juste représentation légale ne serait-ce qu’à quelques-unes de ces
personnes. Même si on aide aujourd’hui plus de 700
personnes par année, il demeure qu’on doit encore refu­
ser beaucoup trop de dossiers !
Pouvez-vous affirmer que Juripop fait les choses
différemment ?
Nous avons toujours tenu à ce que les personnes qui
deviennent membres chez nous pour avoir accès à des
services juridiques à coût modique soient traitées comme
dans n’importe quel bureau privé. Après tout, nos professionnelles et professionnels sont soumis aux mêmes
règles déontologiques que les autres, et les clients-­
membres que nous aidons ont des problèmes de droit
semblables à n’importe quels autres citoyens. La principale différence se retrouve dans les moyens financiers
dont ces derniers disposent pour pallier ces problèmes
juridiques.
L’autre différence majeure est que tout ce qu’on accomplit au sein de Juripop découle d’une mission sociale
capitale : l’accès à la justice. Ce n’est pas tout que d’offrir l’accès à des services à coût modique. Cette mission
doit aussi se matérialiser dans une kyrielle d’autres initiatives, car on souhaite rapprocher le droit du citoyen.
C’est pour ça qu’on organise le Mois de la Justice, avec la
CCIRS 18
Chambre des Notaires du Québec : pour offrir une fenêtre
aux gens où le droit est accessible, ainsi que d’inciter ces
gens à agir en prévention, par exemple en consultant leur
notaire. Cette fenêtre, ce sont : nos Cliniques Juripop
dans le Métro de Montréal, notre Caravane juridique des
aînés, où nous nous rendons directement dans les résidences pour aînés en compagnie de notaires et d’avocats,
qui offrent des consultations gratuites, nos activités dans
les écoles, comme le Concours de plaidoirie CSQ-­Juripop.
Bref, on tente d’adapter nos pratiques en fonction des
besoins, chacun plus pressants les uns que les autres.
Selon vous, quels sont les bénéfices pour la pratique
dans le secteur juridique ?
Quand on voit que pour le seul Mois de la Justice, ce sont
plus de 70 professionnelLEs qui ont manifesté leur intérêt à s’impliquer dans leur communauté, on constate
que les juristes sont beaucoup plus enclins à donner du
temps que certains pourraient le penser. Enfin, avec
l’arrivée du Nouveau Code de procédure civile, censé
améliorer l’accès à la justice, les acteurs du milieu juridique ont la volonté d’amener une « nouvelle culture
juridique », c’est-à-dire d’amener les professionnelLEs
du droit à transformer leur pratique pour mieux servir les besoins de la population. Nous serons là pour
contribuer à ce mouvement.
Comment Juripop souhaite-t-elle véhiculer sa
responsabilité sociale auprès de sa clientèle actuelle
et future et au sein de ses partenariats d’affaires ?
Nous offrons un service nommé Juripop Affaires pour
les petites entreprises, travailleurs autonomes et orga­
nismes à but non-lucratif, dont la mission fondamentale
est d’inciter nos clients-membres à adopter des pratiques
d’affaires visant à prévoir les situations problématiques
auxquelles ils pourraient être confrontés. Trop souvent, le démarrage d’une entreprise occulte l’aspect
juridique de la chose. La plupart du temps parce que cela
représente des coûts jugés trop importants. Pourtant, il
s’agit là d’un aspect fondamental et essentiel à une saine
gouvernance, et c’est pourquoi nous souhaitons, à travers cette offre de services, inculquer cette prévoyance.
Par ailleurs, Juripop peut compter sur des partenaires
d’affaires solides, qui croient en sa mission et l’assiste
jour après jour. Cela nous fait réaliser que l’accès à la justice est réellement l’affaire de tous.
Juripop est une entreprise d’économie sociale aux
projets novateurs en matière de sensibilisation au droit.
La Clinique dispense notamment des conférences d’information juridique visant à informer les citoyens de
leurs droits et de leurs obligations.
Caroline Arseneau
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CCIRS 19
La responsabilité sociale :
nouvel horizon d’affaires ?
Depuis quelques années, on parle de plus en
plus de responsabilité sociale des entreprises,
comme s’il s’agissait d’une nouvelle manière
de faire des affaires. En fait, on parlait déjà
de responsabilité sociale au début du siècle
dernier, mais avec les problèmes environnementaux et la croissance des inégalités, la
responsabilité sociale d’entreprise prend un
nouveau sens, et surtout de plus en plus d’importance. On attend désormais d’une entreprise non seulement qu’elle soit profitable sur
le plan économique, mais aussi qu’elle contribue au bien être collectif, qu’il s’agisse de
ses employés ou de ses clients, et à l’intérêt
général, en préservant l’environnement
pour les générations futures de même que des
conditions de vie saines pour les populations
de l’étranger.
Mais s’engager dans la responsabilité sociale n’est pas
simple pour une entreprise : il peut être difficile de distinguer le vrai du faux, l’impression de la réalité, l’essentiel de l’accessoire. Déjà, les qualificatifs abondent, et
on ne sait plus s’il faut être équitable, durable, responsable… mettons un peu d’ordre dans tout cela.
Lorsqu’on parle d’être « durable » ou de la « durabilité »,
on réfère à l’expression « développement durable » qui a
été popularisée par le rapport Brundtland en 1987. Faisant état de la dégradation généralisée de l’environnement
que confirmait quelques décennies plus tard l’Évaluation
des écosystèmes pour le millénaire (EM), le rapport
Brundtland préconise un développement qui permet de
CCIRS 20
répondre aux besoins du présent, en priorisant les plus
démunis, sans nuire à la capacité des générations futures
de répondre aux leurs. Un tel développement suppose la
préservation des écosystèmes, va de pair avec l’équité intra et intergénérationnelle, et se concrétise à travers une
économie dont on maximise les retombées sociales et
dont on minimise l’impact environnemental, c’est-à-dire
dont on réduit l’intensité écologique. Le développement
durable insiste donc sur la finalité humaine et sociale du
développement, et pas seulement sur la nécessité préalable de protéger l’environnement, tout en envisageant
l’économie comme un moyen au service du bien-être, et
non comme une fin en soi.
Depuis 2006, le développement durable fait l’objet d’une
loi au Québec en vertu de laquelle l’administration publique et ses sociétés doivent tenir compte des principes du
développement durable dans leurs politiques, leurs décisions et leur organisation. Mais de nombreuses autres
organisations, villes et régions se sont aussi engagées
dans le développement durable au cours des dernières
années et cherchent à mettre en œuvre une transition
écologique vers une économie verte. Les entreprises
ont emboité le pas en prenant appui sur le concept de
responsabilité sociale.
Bien qu’on la confonde souvent avec le développement
durable, la responsabilité sociale concerne plus directement la manière dont les entreprises et les organisations
en général contribuent au développement durable.
Si elle a suscité beaucoup de débats au cours des dernières
décennies, on s’accorde aujourd’hui sur l’idée qu’une
entreprise ne peut mener ses activités économiques indépendamment des grands enjeux qui façonnent la société dans laquelle elle évolue. Que ce soit à titre d’organisation, de regroupement de personnes ou de centre
de décision, l’entreprise participe à la société, prend part
à ses défis, développe des solutions... Afin d’aiguiller les
entreprises soucieuses de contribuer au bien être de la
société dans laquelle elles s’insèrent, l’Organisation internationale de normalisation (ISO) qui avait déjà défi-
ni des normes de gestion de la qualité (ISO 9000) et de
l’environnement (ISO 14001) a développé une norme
spécifique à propos de la responsabilité sociale des entreprises : la norme ISO 26000. Cette norme précise les domaines auxquels l’entreprise doit porter attention pour
contribuer au développement durable : l’environnement,
les conditions de travail, la gouvernance, les rapports
avec les consommateurs, les droits de l’homme… Mais
les entreprises peuvent aussi s’appuyer sur d’autres outils pour moderniser leur processus de production et de
décision et faire connaître leur engagement en matière
sociale et environnementale, tels que les certifications,
les labels, l’écoconception ou l’analyse du cycle de vie.
Il est d’autant plus important pour les entreprises de
s’éveiller aux enjeux de responsabilité sociale et de développement durable que leurs clients, leurs employés et
leurs investisseurs s’intéressent désormais à leur performance environnementale et sociale. En effet, on souhaite
désormais travailler pour une entreprise qui partage nos
valeurs, s’approvisionner sans compromettre la santé des
travailleurs et de l’environnement, et investir dans des
innovations porteuses de solutions. Voilà le nouvel horizon de l’entreprise d’aujourd’hui.
Corinne Gendron
Titulaire, Chaire de responsabilité sociale et de développement
durable, Professeure, ESG UQAM
La responsabilité sociale,
au cœur des stratégies d’entreprise
La responsabilité sociale des entreprises
(RSE) se positionne aujourd’hui au cœur de
la majorité des stratégies des entreprises. De
plus en plus, les compagnies prennent l’initiative de véhiculer un message écorespon­
sable, mais il faut bien comprendre que
ce désir peut souvent être entrainé par les
citoyens qui souhaitent voir une plus grande
implication de leur part.
volonté de l’entreprise à adopter de bonnes pratiques
avec les employés et collaborateurs et en les impliquant
davantage dans ce processus. La communication à l’externe devient ensuite tout aussi importante. Elle vise
notamment à témoigner son dévouement envers l’adoption d’une dynamique de développement durable. La
présentation des actions menées en terme de démarche
RSE peut être exposée par le biais de plusieurs moyens
de communication (site Internet de l’entreprise, vidéoconférences, infolettres ou réseaux sociaux). La seule
limite est de communiquer l’information juste, sans quoi
la réputation de l’entreprise pourrait subir de graves impacts.
Beaucoup d’entre elles tentent de communiquer efficacement ce message via l’exercice d’activité durable sur les
plans tant économique, que social et environnemental.
De façon un peu plus concrète, la RSE consiste à l’engagement d’une entreprise à contribuer au niveau du
développement économique et durable de son travail en
collaboration avec ses employés et avec la communauté
en général. Il s’agit d’une démarche éthique dédiée à
repositionner l’entreprise au cœur de la société. Quatre
aspects majeurs gravitent autour de cet univers, soit
les dimensions : économique, éthique, légale et philanthropique.
Sans cesse, les entreprises sont appelées à communiquer
leurs initiatives sur le plan de la RSE. Cependant, la responsabilité sociale serait-elle une simple tendance ou
serait-elle plutôt devenue un mouvement stratégique ?
Comment distinguer les entreprises qui posent réellement des actions responsables versus celles qui feinte en
tirant uniquement bénéfices de l’image que cette stratégie leur rapporte ? Une toute récente stratégie portant
le nom d’écoblanchiment englobe les entreprises qui
prennent l’étiquette écoresponsable, sans nécessairement poser les actions qui devraient lui valoir ce titre.
Grosso modo, l’écoblanchiment se définit comme étant
une stratégie marketing qui tend à exposer une image de
sa marque ou de son entreprise « environnementalement
acceptable », sans vraiment poser les actions qui peuvent
mener à cette affirmation. Autrement dit, c’est comme
si une entreprise se vantait haut et fort d’avoir atteint
ses objectifs d’affaires, quand au contraire, les résultats
témoignent l’inverse. Les auteurs Arnaud Granata et
Stéphane Mailhiot exposent dans leur livre Tout ce que
les publicitaires ne vous disent pas, cinq façons de détecter
l’écoblanchiment chez une entreprise.
Plus la communication de ces activités est percevable,
plus elle permet à l’entreprise de gagner en terme de
réputation. Adopter une stratégie RSE visible permet
également à l’entreprise de séduire de nouveaux employés à venir travailler pour elle, tout en fidélisant de
nouveaux clients et en bénéficiant d’une meilleure gestion des parties prenantes. Lorsqu’une entreprise mène
des efforts sincères de RSE, elle est automatiquement
transportée dans un cercle où le mécanisme ne fait qu’entrainer des effets positifs et bénéfiques. Notamment en se
détachant de la compétition et en prouvant un avantage
concurrentiel sans pareil sur le marché. Bien communiquer ses actions RSE commence d’abord et avant tout
avec une sensibilisation à l’interne; en transmettant la
CCIRS 22
1. L
’absence de preuve : Absence de preuve lorsqu’on
avance un argument écologique sans prouver qu’il est
réellement efficace. (100 % naturel et vert : est-ce vrai ?)
2. L’alibi écologique : Pour remédier à la mise en
marché d’un produit toxique pour l’environnement,
l’entreprise prend des mesures compensatrices, par
exemple en rendant l’emballage recyclable.
3. Le mensonge par omission : La marque ment par
omission lorsqu’elle annonce que son produit est biodégradable alors qu’il ne l’est que dans une très faible
proportion, ou encore lorsqu’elle vante les ingrédients
naturels du produit en passant sous silence ceux qui
sont des produits chimiques.
4. Le visuel « vert » : Le simple fait de recourir à l’imagerie du vert dans les logos est visuellement efficace.
Les consommateurs tiendront pour acquis que l’entreprise respecte l’environnement.
5. La fausse certification : Lorsqu’elle prétend faussement offrir un produit 100 % responsable ou qu’elle le
fait certifier par un organisme inexistante.
Somme toute, même si plusieurs entreprises se vantent
parfois à tort d’une pratique RSE, une grande majorité
d’entre elles l’appliquent réellement en posant des actions concrètes. Les consommateurs soutiennent les
entreprises qui adoptent ce genre de pratique et se tiennent à l’affût de celles qui ont tendance à mentir à propos de leurs agissements. Plusieurs bienfaits découlent
de l’adoption d’un virage responsable, il faut toutefois
s’assurer de communiquer la juste information, en tout
temps !
Patrick Hardy
Président, Geniweb
CCIRS 23
comptabilit
CCIRS 24
Responsabilité sociale en entreprise…
Se démarquer de la masse !
De nos jours, tout est constamment scruté à
la loupe. Avec les technologies et la rapidité
où l’information se transmet, tout intervenant peut donc facilement, en quelques clics,
obtenir une foule de renseignements sur l’entreprise. L’investisseur voudra maximiser
son rendement, le futur employé voudra tout
connaître afin d’être bien préparé à sa prochaine entrevue et le client voudra évaluer la
plus-value que l’entreprise peut lui apporter.
Il est donc primordial que les entreprises sa­
tisfassent aux exigences de toutes les parties
prenantes afin de répondre à leurs attentes et
ainsi, croître efficacement.
De plus, la réingénierie des processus à l’intérieur même
de la chaîne de production permettra de diminuer l’empreinte écologique de l’entreprise en plus de lui permettre
d’atteindre une meilleure rentabilité. La réduc­tion à la
source des intrants, la réutilisation de certains produits
et emballages ainsi que le recyclage des matières résiduelles sont autant de possibilités qui permettront à
l’entreprise de réduire ses coûts. Il est vrai que, dans certains cas, les investissements peuvent être importants à
l’amorce, mais les effets immédiats sur l’environnement
ne sauront tarder à se répercuter sur les bénéfices de
l’entreprise.
Saine gestion des approvisionnements
De plus en plus, la responsabilité sociale est au cœur des
entreprises. Il ne suffit pas seulement de respecter le cadre
législatif pour bien performer. Il faut viser au-delà de la
règlementation afin d’être correctement positionné. Que
ce soit par l’établissement de politiques environnementales strictes, par la saine gestion des approvisionnements, par des politiques internes menant à l’épanouissement du personnel ou par l’investissement au sein de
la communauté, les entreprises doivent agir socialement
afin de pouvoir atteindre les plus hauts sommets.
Pour les entreprises, il est important d’être un chef de
file en matière d’environnement. Par contre, afin d’être
cohérents dans la stratégie, tous les intervenants doivent
adhérer à ce modèle. Le gestionnaire devra donc s’assurer que tous les membres de la chaîne d’approvisionnements agissent conformément aux valeurs et à la
mission de l’entreprise. Les fournisseurs devront donc
offrir des conditions de travail décentes à leurs employés
(rémunération, conditions de travail adéquates et reconnues, âge minimum), avoir des politiques strictes pour
contrer la pollution et les rejets, transporter la mar­
chandise de façon sécuritaire et être intègres. Il va sans
dire que cette gestion est très difficile et peut être dispendieuse, mais elle est essentielle afin que l’entreprise
se démarque de ses concurrents.
Politiques environnementales strictes
Épanouissement du personnel
Lorsqu’on parle de responsabilité sociale, l’environnement vient sans doute en tête de liste. Il n’est plus
socialement acceptable de nos jours pour les entreprises,
comme pour tous les citoyens, d’agir en détruisant l’environnement qui les entoure. Les entreprises doivent donc
reconnaitre cette situation et réorienter leur processus.
Par exemple, l’investissement dans la mise à jour des
usines permettra à moyen et long terme d’économiser
des sommes importantes en réduction des coûts d’électricité et de carburant (machinerie à faible consommation, achat d’équipement écoénergétique, géothermie,
toit vert, etc.)
Concernant cet aspect, les possibilités sont infinies. Afin
que l’entreprise puisse tirer le maximum des employés
tout en créant un milieu de travail favorable et en augmentant le sentiment d’appartenance, le gestionnaire
devra bien identifier les préférences, les motivations, les
intérêts et les valeurs de ses employés. Plusieurs formes
d’incitatifs pourront donc être utilisées comme la possibilité d’organiser l’horaire de travail, l’octroi de con-
gés supplémentaires après une période achalandée ou
l’augmentation de la rémunération (régime de retraite,
participation aux bénéfices, programme d’achat d’actions, etc.). Plus les employés sentiront que leurs efforts
sont récompensés et que leur bien-être est important aux
yeux de l’employeur, plus l’efficacité et l’efficience seront
au rendez-vous.
Investissement communautaire
Il est important que les entreprises se préoccupent du
milieu dans lequel ils œuvrent et ce, peu importe le secteur d’activité couvert et la clientèle desservie. Il est
vrai que la sollicitation est omniprésente dans le quotidien des gestionnaires. Par contre, il est essentiel que
les gestionnaires puissent reconnaitre l’importance de
la communauté en y investissant temps et argent. Que
ce soit en libérant des employés pour servir des repas
aux plus démunis quelques jours par mois, en soutenant
une équipe de sport amateur ou en donnant à une œuvre
caritative, le bien-être procuré par ces gestes permettra
à l’entreprise d’obtenir une excellente réputation au sein
de sa communauté. Cela ne peut qu’être positif pour tous.
Il ne s’agit là que de quelques aspects qui rendent les
entreprises plus responsables socialement. Par contre, il
est capital que les gestionnaires puissent surmonter ces
défis afin de se démarquer de leurs concurrents et ainsi,
atteindre les plus hauts sommets.
Philip Dion, m. sc.,
CPA auditeur, CA, Lehoux Boivin, CPA, s.e.n.c.r.l.
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Une avenue simple et concrète
vers la responsabilité sociale des entreprises
Sans que les familles soient nécessairement votre clientèle cible, est-ce que vos
clients fréquentent votre entreprise accompagnés de leurs enfants de 0 à 5 ans ?
Sentez-vous que vous avez les moyens de les accueillir ? ISO Famille est une démarche qui peut vous soutenir pour aménager des lieux physiques appropriés qui
répondent aux besoins de tous, et ce, en toute simplicité. En fait, elle interpelle
et sensibilise les entreprises qui ont une clientèle familiale à devenir responsable
socialement.
ISO Famille, c’est quoi ?
Qui sont les entreprises certifiées ?
C’est une certification qui atteste que les entreprises accueillent bien les familles qui ont des
tout-petits, en mettant en place des commodités
qui répondent à leurs besoins spécifiques, facilitant ainsi leurs sorties au quotidien.
Elles proviennent tant du secteur privé, public
que parapublic réparties dans différents types
d’activités, par exemple : boutiques spécialisées,
supermarchés, magasins à grande surface, restaurants, coopérative funéraire, écoles et université,
bibliothèques, centre hospitalier. Ce qu’elles ont
en commun, desservir et accueillir une clientèle
avec enfants, peu importe que leur renommée soit
locale ou internationale.
Contribution d’ISO Famille
à la responsabilité sociale des
entreprises : un avantage pour tous
Une entreprise qui a à cœur de bien accueillir
les familles a l’intention de faire vivre une expérience « client-famille » positive. Qui dit belle
expérience, dit fidélisation et bonne presse !
Et c’est ainsi que la roue de l’économie tourne,
tout en tenant compte du bien-être des individus !
Oui ! Une certification pour reconnaître l’effort
social des entreprises et lui donner de la visibilité ! Décidément ISO Famille, une formule où
tout le monde y gagne !
Une participation grandissante
des entreprises
Depuis 2007, des entreprises de la Rive-Sud ont
posé ces gestes concrets qui ont un impact social positif. Voici quelques exemples de commodités : table à langer, petit banc rendant le lavabo
accessible aux tout-petits, coin jeux, stationnement réservé aux femmes enceintes et aux jeunes
familles. Aujourd’hui, ils sont plus de 110 à
accueillir favorablement les familles.
Qui est porteur d’ISO Famille ?
Depuis ses débuts, la certification ISO Famille
compte sur une vingtaine de partenaires engagés
issus de différents milieux qui participent au comité de travail ou agissent comme ambassadeurs à
faire rayonner ISO Famille sur la Rive-Sud. Il
revient à l’Initiative 1,2,3 GO ! Longueuil, organisme communautaire, d’assurer le leadership
des activités qui l’entourent.
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ISO Famille Longueuil
L’accessibilité
universelle de votre
entreprise et industrie
Qu’est-ce que l’accessibilité universelle ?
L’accessibilité universelle touche tous les aspects de la
vie des personnes et s’appuie sur le respect des droits de
tous les citoyens.
Fondée sur une approche d’inclusion, l’accessibilité universelle permet à toute personne, quelles que soient ses
capacités, l’utilisation identique ou similaire, autonome
et simultanée des services offerts à l’ensemble de la po­
pulation.
L’accessibilité universelle, c’est offrir un milieu de vie
où chacun peut profiter des mêmes services de façon
autonome, peu importe ses limitations, voilà l’essence de
l’accessibilité universelle.
Selon l’ONU, il s’agit de « la conception de produits,
d’équipements, de programmes et de services qui puissent être utilisés par tous, dans toute la mesure du possible, sans nécessiter ni adaptation ni conception spéciale. »
(Articles 2, 3 & 4f de la Convention internationale)
Donc, l’accessibilité universelle concerne aussi bien
l’accessibilité architecturale au sens ordinaire, que l’accessibilité communicationnelle (Internet), relationnelle
(qualité de l’accueil), que l’accessibilité des produits de
consommation courante ce qui nécessite une implication
du secteur industriel.
L’accessibilité universelle vise donc à éliminer les barrières physiques, sociales et de communication qui font
obstacle à la participation active et à l’intégration des
personnes handicapées et à mobilité réduite. Miser sur
l’accessibilité assure une meilleure qualité de vie pour
tous.
L’accessibilité universelle fait également référence au
caractère d’un produit, d’un procédé, d’un service, d’une
information ou d’un environnement qui, dans un but
d’équité et dans une approche inclusive, permet à toute
personne de réaliser des activités de façon autonome et
d’obtenir des résultats équivalents.1
CCIRS 28
Pour le secteur commercial, il est important de considérer
les abords du commerce, les espaces de stationnements,
l’entrée du commerce (entrée plain-pied), la circulation
dans le commerce (suffisamment large pour un fauteuil
roulant), l’accès aux produits et services, les comptoirs
de services (des étalages à différentes hauteurs), les salles
de toilettes, le service à la clientèle, l’accès à la terrasse. Il
existe au Québec déjà certains secteurs commerciaux qui
ont fait l’objet d’une évaluation de l’accessibilité universelle de leur commerce.
Ainsi, il est essentiel d’intégrer les principes d’accessibilité universelle à l’ensemble des sphères d’activités de
l’entreprise, et ce, dès la conception d’un édifice, à l’embauche du personnel jusqu’aux stratégies de communication. Pour cela, les entreprises peuvent faire appel à des
spécialistes en accessibilité universelle afin d’établir un
constat. Par la suite, certaines firmes d’architecture, des
organismes et organisations peuvent vous aider à mettre
en œuvre un plan d’action en regard avec l’accessibilité
universelle.
De nombreux commerçants et industries sur le territoire
de la CCIRS ont déjà souscrit au principe d’accessibilité
universelle. Des projets ont notamment été réalisés pour
des commerces du secteur de l’alimentation et pour des
pharmacies.2
Les organisations municipales contribuent également à
la promotion de l’accessibilité universelle. La mixité des
usages au niveau du zonage, les aménagements urbains,
et différents services offerts par les villes ont un impact
certain sur l’accessibilité universelle.
Sur la Rive-Sud, la Ville de Longueuil a adopté un énoncé d’accessibilité universelle en juin 20133 et la Ville
de Saint-Lambert détient, pour sa part, une politique
d’accessibilité universelle pour l’ensemble de son territoire
depuis mai 2015.
Pour en connaître davantage sur la façon d’intégrer
l’accessibilité universelle dans votre commerce ou dans
votre industrie, vous pouvez consulter Le guide pratique
d’accessibilité universelle, développé par l’Institut de réa­
daptation en déficience physique de Québec (IRDPQ)4.
Lissa Morotti
Consultante Solutions durables
1 http://www.societelogique.org/contenu?page=accessibilite/definition
2 http://www.cdpdj.qc.ca/fr/medias/Pages/Communique.aspx?showItem=576
3 https://www.longueuil.quebec/fr/search/gss/accessibilit%C3%A9
4 http://www.irdpq.qc.ca/nos-services/accessibilite-universelle/guide-pratique-daccessibilite-universelle
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PARTENAIRES :
S’approvisionner
auprès de l’économie sociale :
des achats qui créent un réel impact
Les entreprises prennent de plus en plus
conscience que leurs décisions d’affaires ont
un impact social et environnemental, sans
compter qu’elles ont une influence sur leur
image. Ainsi, les organisations s’efforcent
d’adopter des comportements responsables,
notamment dans le cadre de leurs pratiques
d’achats, en y intégrant des critères d’approvisionnement responsable.
d’une mutuelle ou d’un organisme à but non lucratif, les
profits de l’entreprise sont réinvestis dans la mission
sociale pour laquelle elle a été créée. C’est une organisation bien ancrée localement qui contribue à la vitalité
socioéconomique de son milieu.
Qu’est-ce que l’approvisionnement
responsable ?
• contribue à l’intégration sociale et professionnelle
de personnes éloignées du marché du travail;
Il s’agit d’un processus d’acquisition d’un bien ou d’un
service répondant à un besoin qui tient compte non
seulement du coût et de la qualité, mais également de
critères environnementaux et sociaux. Selon une étude
réalisée en 2012 par l’Espace de concertation sur les
pratiques d’approvisionnement responsable (ECPAR),
les critères économiques et environnementaux sont les
plus considérés dans les décisions d’achat. Alors que la
dimension sociale est au cœur des objectifs de développement durable, celle-ci est pourtant le maillon faible
des pratiques d’achat responsable. Pour relever le niveau
d’intégration de critères sociaux, l’acquisition de biens
et de services provenant d’entreprises d’économie sociale
représente une avenue intéressante pour les acheteurs.
• crée des emplois de qualité et durables;
Qu’est-ce qu’une entreprise
d’économie sociale ?
Il s’agit d’une entreprise qui exerce des activités
économiques à des fins sociales, c’est-à-dire qu’elle vend
des biens et services non pas dans le seul but de faire
du profit, mais plutôt dans celui de répondre aux be­
soins de la communauté. C’est une PME qui entreprend
autrement, mais qui fait face aux mêmes défis que l’entreprise traditionnelle. Sous la forme d’une coopérative,
CCIRS 30
Dans l’agglomération de Longueuil, ce sont 178 entreprises et projets d’économie sociale, présents dans tous
les secteurs d’activités, qui contribuent au développement
économique et social du territoire, totalisant un chiffre
d’affaires global de plus de 160 M $. Près de 3 000 emplois sont liés à ce levier de développement économique
d’importance. Ainsi, en plus d’obtenir le produit ou le
service recherché, acheter « économie sociale » :
• permet de répondre à des besoins de clientèles
vulnérables;
• assure le maintien de services de proximité, etc.
Bref, s’approvisionner auprès de ce secteur de l’économie, c’est créer un impact réel dans sa communauté.
Pourquoi acheter
socialement responsable ?
Des pratiques d’approvisionnement responsable ont la
capacité d’améliorer l’image de marque d’une entreprise
aux yeux de ses employés, de ses consommateurs et de
la collectivité locale. Elles permettent aussi de rendre
compte des valeurs de l’entreprise. Au contraire des
dons de charité, qui s’inscrivent dans les coûts d’une entreprise, l’approvisionnement socialement responsable
contribue à l’atteinte d’objectifs sociaux que s’est fixés
l’entreprise sans nécessiter de dépenses additionnelles.
Autrement dit, en utilisant son pouvoir d’achat, une
organisation peut ainsi diriger des fonds vers un fournisseur dotée d’une finalité sociale qui est en mesure de
générer des retombées sociales significatives.
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votre communauté !
« L’économie sociale, j’achète ! »
Une des difficultés éprouvées par les acheteurs est la
méconnaissance des entreprises existantes, de même que
les biens et les services qu’elles offrent. En réponse à ce
besoin, le Pôle de l’économie sociale met à la disposition
des décideurs et des acheteurs la Vitrine des produits
et services de l’économie sociale de l’agglomération de
Longueuil. On y retrouve plus de 150 fiches de produits
et services de différentes catégories, dans lesquelles
l’acheteur prend conscience des impacts sociaux et environnementaux générés par l’entreprise d’économie
sociale. La Vitrine est disponible via le www.economiesocialelongueuil.ca.
De plus, le Pôle développe actuellement un programme
d’ambassadeurs « L’économie sociale, j’achète ! » afin de
mettre en valeur les maillages d’affaires entre les acheteurs et les entreprises d’économie sociale. D’ailleurs,
quatre villes de l’agglomération de Longueuil se sont
déjà engagées à s’approvisionner auprès d’entreprises de
ce créneau. Par exemple, lorsque la Ville de Longueuil
s’approvisionne auprès de Solutions Saveurs (service
traiteur), cela contribue à maintenir une aide alimentaire d’urgence à environ 80 personnes par semaine.
Pour nous faire part de vos initiatives en matière d’approvisionnement socialement responsable ou pour en
savoir plus sur le programme d’ambassadeurs « L’éco­
nomie sociale, j’achète ! », communiquez avec le Pôle de
l’économie sociale au 450 645-1213 ou à [email protected].
Mélanie Rheault
Coordonnatrice, Pôle de l’économie sociale
Développement économique de l’agglomération de Longueuil
Découvrez les
150 PRODUITS ET SERVICES
de l’économie sociale de l’agglomération
de Longueuil :
economiesocialelongueuil.ca
POUR PLUS DE RENSEIGNEMENTS :
[email protected]
450 645-1213
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Accompagner l’entrepreneur
dans son savoir-être
D’entrée de jeu, l’on peut dire que le mentor,
en accompagnant des entrepreneurs dans
leur savoir-être, contribue à ce qu’ils devien­
nent de meilleures personnes, de meilleurs
employeurs et de meilleurs citoyens. N’estce pas là l’une des responsabilités sociales
assumées par le mentorat ?
Lorsque l’on parle de conscience sociale, Robert Boisvert,
mentor, nous parle de conscience de soi qui est selon lui
le début de la relation mentorale. « L’entrepreneur est
constamment sollicité et bien souvent, il opère à la limite
de ses ressources personnelles, physiques et financières.
La rencontre avec le mentor permet à celui-ci de s’élever
au-dessus de la mêlée et de prendre conscience de son
rôle autant à l’intérieur qu’à l’extérieur de son entreprise ».
Quant à Monsieur Robert Dufresne, mentor, ce qui le
stimule dans la relation mentorale, c’est de rencontrer
des jeunes entrepreneurs motivés à faire mieux et de les
aider en ce sens. Ce qui lui fait dire qu’à petits pas, le
mentorat rend notre société plus forte.
La responsabilité du chef
d’entreprise a évolué dans le temps
Autrefois, pour un chef d’entreprise, il suffisait de gérer
en bon père de famille. S’assurer d’être juste et équitable
envers ses employés et en prime s’investir dans sa communauté. Aujourd’hui, la donne a changé, en plus d’être
juste et équitable, il faut tenir compte de l’écosystème
dans lequel l’entreprise évolue et s’investir de manière
différente.
Le nombre de causes sociales se multiplie, les entreprises
sont sursollicitées et les choix sont parfois déchirants.
Plusieurs d’entre elles se sont données des outils, basés
sur les valeurs de l’entreprise, pour définir leurs choix.
Ces outils leur permettent de déterminer l’endroit où
ils investiront leurs ressources autant physiques que
monétaires.
Quelques nouvelles du mentorat
Nous venons de terminer la quatrième cohorte de
Mentors / Mentorés en résidence. Au printemps, nous
poursuivrons avec deux nouvelles cohortes, dont l’une
d’elles regroupera les 10 finalistes du concours « LADN
Montérégie ». Regrouper savoir-faire et savoir-être pour
offrir aux participants un produit leur permettant de
mieux se connaître et de poser sur leur entreprise un
regard différent, voilà la magie de Mentors / Mentorés
en résidence.
En mai, nous tiendrons la deuxième édition du Rendez-­
Vous des Mentorés. L’an dernier, cette rencontre a été
couronnée de succès, puisqu’elle a permis à plus de 60
Mentorés de se rencontrer et de partager leur expé­rience
d’entrepreneur. Ce rendez-vous nous permet également,
en tant que cellule de mentorat, de constater le bienfait
du travail que chaque mentor apporte dans notre communauté d’affaires.
Notre cellule s’est enrichie de trois nouveaux mentors.
Madame Nancy Lavoie, Monsieur Alain Coulombe et
Monsieur Réjean Barrière. Au total nous avons présentement 36 mentors dont 9 femmes mentores.
Hélène Bergeron, mba
Codirectrice générale intérimaire
CCIRS 33
01
(01) Table d’Honneur du
Midi de la Chambre du
17 septembre : Réjean Barrière,
Logiciels Maximum ; Ivan
Audet, Desjardins Entreprises
Rive-Sud; Me Pierre Archambault, Dunton Rainville Avocats;
Gabriel Filippi, alpi­niste et
conférencier; Jacques Olivier
Jr., Olivier Ford et président de
la CCIRS 2013 à 2015; Simon
Jodoin, Regroupement des CPA
de la Montérégie; Yves Chagnon,
Banque Laurentienne.
(02) Le Ministre Jean
D’Amour, délégué aux
Transports et à l’Implantation
de la Stratégie Maritime au
Dîner Hors-Série politique
de la CCIRS le 20 novembre.
(03) Bernard Perrault, directeur général Desjardins entreprise Rive-Sud et président des
Ambassadeurs de l’Excellence,
lors du Lancement des Prix
Excellence 2015-2016.
(04 + 08) Plus de 150
personnes présentes lors des
deux derniers 5@7 de l’Aile
jeunesse de la CCIRS tenus à
l’Oasis Surf et au District 1 –
Lasertag.
CCIRS 34
02
04
03
06
07
08
09
tapis-roug
05
(05) Vincent Marissal,
chroniqueur politique à La
Presse, lors du Midi de la
Chambre du 27 octobre
dernier.
(06) Première cohorte
Mentors-Mentorés en
résidence – Automne 2015 :
Isabelle Poupart (P & S Gestion
des processus d’affaires),
Marie-Hélène Gagné (MHG
Design), Frédéric Dufault
(Enviro 3D Conseils Inc.),
Frédérick Coutret (P & S
Gestion des processus
d’affaires), Daniel Gauthier
(Télé Partout).
(07) Monsieur Jean-Martin
Aussant, directeur général du
Chantier de l’économie sociale,
lors du Midi de la Chambre
sur le thème « Une économie
équilibrée pour une croissance
inclusive ».
(09) 3 décembre : La Grande
Guignolée des Médias de la
Rive-Sud a permis d’amasser
230 000 $ ! Sonia Godbout,
Présidente-directrice générale
(CCIRS); Jean-Claude Bunster
(CCIRS); Sylvie Léonard, comédienne et porte-parole de la
Grande Guignolée des médias
2015; Jean-Marie Girard,
président de la GGMRS,
Denis Leftakis, président
de la CCIRS, président de
Pub Cité et Parrain d’honneur
de la GGMRS.
CCIRS 35
A Daimler Brand
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La Classe C 2016.
© Mercedes-Benz Canada Inc., 2016
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