Numéro 50 - juin 2013 - CCI Châlons-en
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Numéro 50 - juin 2013 - CCI Châlons-en
. . . . I I II . . . . I I I I I I I II . . . . II I I I I I II . . . . . I I I I I I I II I dossier approfondir dossier approfondir dossier approfondir dossier approfondir dossier approfondir dossier approfondir FORMATION ARTS ET MÉTIERS PARISTECH À CHÂLONS . . . dossier approfondir . . . . dossier approfondir I I dossier approfondir . . . . I I I I I en Champagne connaitre entreprise informer I . . . . I I I CAPCCI . . . . I I I I I I I . . . . I I II I I I I I I I I I . . . . II . . . . II entre P rendre Gagner I I I I I I NUMÉRO 50 AVRIL 2013 2,50 E I EDITION DE LOGICIELS I . . . . II DOSSIER . . . . I 3 EDITO RIAL VIVEMENT LE PRINTEMPS ! Avec un hiver qui ne veut pas se retirer pour laisser la place à la renaissance de la nature et aux rayons chauds du soleil et une situation économique toujours aussi tendue, les consommateurs ne sont pas enclins à se faire plaisir par des achats «coups de cœur» ou des dépenses de confort. SOM MAIRE P. 4-9 ENTREPRISES > Transports Johar à Luxémont-et-Villotte > Sanimenou/Argonne toiture à Ste-Ménehould > EURL Frariel à Bussy-le-Château > Assa à Athis Assa P. 9-11 EMPLOI-FORMATION > Arts et métiers ParisTech à Châlons > Les Emplois d’avenir REPÈRES STATISTIQUES P. 12-13 > L’économie touristique au Lac du Der DOSSIER P. 14-21 > L’édition de logiciels : un secteur en évolution permanente PRATIQUE P. 22-23 > RSI et retraite complémentaire > Attention aux publicités commerciales abusives > Réglementation éclairage nocturne > Guide «Handicap» ACTIONS CCI P. 25-32 > Contrats d’apprentissage > Isiacc à Châlons > Rendez-vous professionnels 2e trimestre 2013 > Printemps de la création d’entreprises > Enquête recrutement > Opportunités d’affaires > Immobilier d’entreprises ARTISANAT > Solène Bougerey à Jonchery-sur-Suippe P. 33 Il est prouvé que la météorologie et l’humeur collective ont une influence forte sur les comportements d’achat des ménages. C’est pour cela que nous devons garder notre optimisme. Les facteurs de la reprise d’activité n’ont pas disparu. Le taux d’épargne est en France un des plus élevés d’Europe. C’est un pouvoir d’achat dormant qui finira par être activé. Les taux d’emprunt bancaire sont descendus à un niveau très bas et ils devraient le rester, puisque la France continue à bénéficier d’excellentes conditions d’endettement au niveau international. Mais pour investir, il faut croire en l’avenir, que l’on soit prêteur ou emprunteur. Les ménages ont modifié leurs priorités. Nombreux sont ceux qui recherchent l’achat malin où le prix occupe une place importante dans la décision. Mais, parallèlement, l’achat plaisir n’a pas disparu. L’argent économisé sur un achat permet de se faire plaisir sur un autre produit. Les loisirs, la restauration et surtout les équipements et services liés à internet et au multimédia occupent un poids croissant dans le budget des ménages. La voiture est certainement devenue moins prioritaire pour beaucoup. Mais pour combien de temps ? Le chômage élevé incite nombre de salariés à adopter des comportements de précaution. L’inversion de la tendance actuelle, que l’on ne sait pas encore prévoir, conduira rapidement à se libérer des inquiétudes. Ces propos ne veulent pas ignorer les graves difficultés d’une partie de la population, mais il n’y a pas d’autre chemin que le retour à la croissance pour redonner des emplois et des revenus significatifs à tous. Encore faut-il que la fiscalité et la réglementation ne contrarient pas l’envie d’entreprendre. Nous avons tous une partie de la solution. Avec le philosophe Alain, nous sommes convaincus que «le pessimisme est d’humeur, l’optimisme est de volonté». Le président, Michel Gobillot Entreprendre & Gagner en Champagne - Avril 2013 entreprises L’entreprise Johar dispose d’un parc de 131 moteurs en propre, tous en norme Euro 5. Luxémont-et-Villotte - Sécurité et respect de l'environnement LES TRANSPORTS JOHAR MONTRENT L'EXEMPLE En novembre 2012, le transporteur a adhéré à la Charte «Objectif CO2, les transporteurs s’engagent» mise en place en Champagne-Ardenne. Une adhésion qui formalise des actions engagées depuis plusieurs années. Véritable stratégie d’entreprise, la conduite économique et préventive est la conséquence logique de la prise en considération de la sécurité et du respect de l’environnement. Ces thématiques sont la priorité des Transports Johar (Groupe Tratel) installés à Luxémont-et-Villotte. La société a engagé voici plusieurs années une démarche volontaire avec plusieurs actions ciblées dont une formation des conducteurs, et deux objectifs : réduire les consommations de carburant, ainsi que les accidents du travail et de la circulation. «Depuis 2006, nous avons limité nos véhicules à 85 km/h», explique Jean-Marie Tardieux, en charge de la direction régionale du Groupe Tratel région Est Centre et des Transports Johar. «Nous avons privilégié les boîtes automatiques, équipé les tracteurs d’informatique embarquée et d'un système de géolocalisation, ce qui a permis d’optimiser les itinéraires. Le poids des véhicules a été allégé pour augmenter la capacité de charge. Des entretiens préventifs ont été mis en place, afin de détecter d’éventuels problèmes sur les véhicules... Depuis 2000, nous avons mené des actions de formation auprès des conducteurs, afin de modifier les comportements, de changer les mauvaises habitudes et de les sensibiliser à la sécurité et à la qualité...» ” 4 CONNAÎTRE Nos démarches favorisent une relation de confiance avec nos clients «Nous disposons en interne de deux formateurs agréés, secondés par des conducteurs pilotes. Des logiciels spécifiques permettent de récupérer des données de conduite - vitesse, distance de freinage, utilisation des freins... - qui sont analysées par les formateurs, lesquels peuvent ensuite donner les consignes utiles pour améliorer les performances. Nos formations (qualité et sécurité) sont un atout pris en compte par les chargeurs. Il est fréquent, lors des appels d’offres, que ces démarches favorisent une relation de confiance avec nos clients dans le cadre d’un partenariat durable et équitable.» Ces actions ont un coût - outils informatiques et formateurs -, mais il est compensé par une diminution des dépenses liées au matériel, grâce à la conduite économique, selon Jean-Marie Tardieux. «Les mesures prises ont une incidence non négligeable sur la durée de vie des équipements - freins, pneumatiques... – et la boîte automatique a apporté un confort de conduite et une fatigue moindre pour nos conducteurs. Entreprendre & Gagner en Champagne - Avril 2013 Ces actions ont permis d’économiser environ 1,9 % de gazole aux 100 km en 2012.» Cette démarche globale a pour objectif de générer des économies et de préserver l’environnement en réduisant les émissions de gaz à effet de serre. «Une démarche globale pour générer des économies C’est donc tout naturellement que l’entreprise s’est inscrite dans la démarche «Objectif CO2, les transporteurs s’engagent» lancée en 2009 par l’Ademe et la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal) sur la Champagne-Ardenne. «Nous avons signé la charte en novembre 2012», explique JeanMarie Tardieux. «Cette charte nous a permis de formaliser les actions engagées. Elle valorise la profession du transport qui a bien pris conscience de l’importance de mettre des moyens en place pour évoluer.» … CONNAÎTRE entreprises Le transporteur marnais assure des prestations pour l’agriculture, le bâtiment et les TP, les cimenteries, l’industrie lourde comme la sidérurgie, le transport de charge minérale... Une entreprise plus que cinquantenaire Les Transports Johar ont été créés par Ludovic Johar au milieu des années 60 à Vitry-le-François, puis transférés à la fin des années 70 à Luxémont-et-Villotte. L’activité de l’entreprise était à l’époque le transport de produits de carrières, agricoles et de TP. La société a été reprise en 1991 par le Groupe Tratel, filiale transport à 100 % des Ciments Calcia. Fort de six filiales en France, le groupe est organisateur de transports pour le compte des Ciments Calcia. Il dessert cinq régions, dont l’Est Centre couvert par les Transports Johar, ainsi que par trois autres bases situées à Nancy (54), Saint-Quentin (02) et La Charité-sur-Loire (58). Chaque région a son directeur qui officie également en tant que directeur de la filiale. Le groupe se positionne comme le 3e transporteur national de produits vrac pondéreux et solides. Toutes ses filiales sont certifiées Iso 9001 et à ce jour, deux filiales ont signé la charte « Objectif CO2 ». «Les transports Johar appartiennent au Groupe Tratel Les Transports Johar, implantés au cœur d’une région fortement agricole, assurent des prestations de transport pour l’agriculture, les travaux publics, le bâtiment, les cimenteries, l’industrie lourde comme la sidérurgie, le transport de charge minérale... «L’effectif moyen conducteurs était de 155 en 2011, dont quelques contrats à durée déterminée pour faire face aux différentes activités, sans oublier le remplacement de salariés en congés», précise Jean-Marie Tardieux. « Nous disposons de 131 moteurs en parc propre, tous en norme Euro 5. Nous faisons aussi travailler une quarantaine de sous-traitants répartis sur l’Est et le Centre, soit 80 moteurs qui renforcent notre dispositif. Huit personnes sont dédiées à l’exploitation pour un tonnage transporté de 2 200 000 tonnes et cinq personnes œuvrent dans les différents services administratifs. Six compagnons sont chargés de la maintenance.» L’entreprise est certifiée Qualimat, ce qui lui permet de transporter des matières destinées à l’alimentation animale, des produits transformables pour l’alimentation animale ou des céréales. ET LA TAXE POIDS LOURDS PROGRAMMÉE EN 2013, QU’EN PENSEZ-VOUS ? «Cette nouvelle taxe concerne tous les véhicules dont le poids est supérieur à 3,5 t. Les transporteurs routiers français et étrangers, les entreprises privées y seront assujettis. Des routes nationales et départementales seront soumises à cette imposition. L’imputation sera faite par un opérateur extérieur, selon la catégorie Euro de nos tracteurs, avec facturation en euros/km sur la distance parcourue. Nous répercuterons cette taxe aux donneurs d’ordres selon un pourcentage régional, voire unique pour le transport interrégional, en euros sur le montant HT du transport. Celui-ci sera défini par l’opérateur. Charge au transporteur ou à l’utilisateur de bien calculer son prix, sans oublier le kilométrage d’approche. Des formules d’abonnement seront proposées par les opérateurs ayant répondu à l’appel d’offres. Cette taxe entraînera sans aucun doute des complications dans la trésorerie des entreprises, sans oublier une répercussion sur l’économie nationale, et aura une incidence sur la compétitivité de nos entreprises. Nous sommes en droit de croire que le consommateur en sera impacté dans ses achats quotidiens. La conjoncture actuelle est problématique. Sommes-nous dans une récession ou dans une mutation de nos modes de fonctionnement ? Seul constat à ce jour dans notre profession, la dégradation des résultats, des volumes en baisse, une augmentation de la concurrence, des entreprises confrontées à des impayés. Il est peu probable que la situation s’améliore en 2013. Les indicateurs ne sont pas encourageants. En tant que professionnel, je considère que 2013 sera une année charnière (passage au 44 t, mise en place de l’éco taxe, des volumes en baisse), même si le report de l’application de la Taxe poids lourds est annoncé pour l’automne 2013. Il faudra que nous soyons en possession d’arguments solides pour bien préparer nos négociations avec nos clients et faire valoir l’intérêt à moyen terme de chacun. Cela dit, restons optimistes et motivés.» Jean-Marie Tardieux 5 entreprises Argonne toiture est spécialisée en charpente couverture-zinguerie depuis 1992. Sanimenou/Argonne toiture à Sainte-Ménehould DEUX ENTREPRISES EN UNE Le regroupement de deux activités a permis à David Vaquero de mettre au service des particuliers, agriculteurs et entreprises des savoir-faire complémentaires. Sanimenou et Argonne toiture : ces deux entreprises bien connues des Argonnais ne font plus qu’une aujourd’hui. La première est spécialisée dans le chauffage, la plomberie, les sanitaires, la couverturezinguerie, la seconde en charpente couverture-zinguerie. Patron de Sanimenou (créé en 1976) qu’il a repris en 2001 avec dix salariés, David Vaquero a également repris Argonne toiture (créé en 1992) et trois salariés en 2012. «J’ai saisi l’opportunité de reprendre Argonne toiture pour répondre à une sollicitation fin 2011 de son propriétaire, François Nemesin, à l’époque en longue maladie et décédé quelques mois plus tard», souligne David Vaquero. «François Nemesin était un très grand professionnel, un grand personnage dans le secteur de la charpente couverture qui manque aujourd’hui à la profession. Pour la reprise, j’ai opté pour une transmission universelle de patrimoine (TUP), afin de fusionner les deux entités. Une fusion qui n’a pas été évidente au départ pour les salariés, compte tenu des mentalités et des méthodes de travail différentes, mais aujourd’hui notre fonctionnement est bien rodé. Tout le personnel est salarié de Sanimenou, mais j’ai gardé l’enseigne commerciale et le téléphone d’Argonne toiture.» ” Notre fonctionnement est aujourd’hui bien rodé Aujourd’hui, l’ensemble représente 14 salariés dont un apprenti. David Vaquero et son associé, Vincent Géant, répondent aux besoins d’une clientèle de particuliers, d’agriculteurs et d’entreprises sur l’arrondissement de Sainte-Ménehould. En février dernier, ils ont ouvert un espace d’exposition-magasin autour des granulés pour accompagner la commercialisation de poêles à granulés. «Si le marché de la couverture est plutôt satisfaisant, celui du chauffage et de la plomberie est plus problématique, en raison de la conjoncture économique difficile», remarque David Vaquero. «L’année 2013 ne s’annonce pas meilleure que 2012. La baisse des aides et du crédit d’impôt pour les particuliers - pour les chaudières et les pompes à chaleur par exemple - met à mal le marché. Nous sommes également soumis à des charges trop lourdes. Par ailleurs, les propriétaires de bâti doivent désormais respecter des normes drastiques en matière d’éco- Entreprendre & Gagner en Champagne - Avril 2013 nomie d’énergie dans le cadre de la Réglementation thermique 2012, or ils ne sont souvent pas sensibilisés à l’obligation d’un diagnostic thermique. Pour rebondir face aux difficultés de la conjoncture économique, j’ai le projet d’étendre ma zone d’intervention et de développer des actions commerciales à destination des clients.» ” 6 CONNAÎTRE Nous sommes face à une conjoncture économique difficile Dans le cadre d’appels d’offres, David Vaquero regrette aussi, et trouve «difficilement compréhensible, que des entreprises ou des bailleurs sociaux retiennent des entreprises éloignées des sites de travaux, certaines pouvant même être situées dans d’autres départements, alors qu’il existe des compétences localement». «D’autant que faire intervenir des entreprises locales permet de gagner du temps et d’économiser des frais de déplacements, d’hébergement...» CONNAÎTRE entreprises Les tests imposés par la RT2012 nécessitent de mettre le bâti en surpression ou en dépression pour détecter les entrées d’air parasites. EURL Frariel à Bussy-le-Château L’INFILTROMÉTRIE, UN CRÉNEAU PORTEUR Réglementation thermique 2012 oblige, toutes les constructions neuves à usage d’habitation dont les permis de construire sont déposés depuis le 1er janvier 2013 doivent faire l’objet de tests d’étanchéité à l’air, dits d’infiltrométrie. C’est ce créneau qu’a choisi Franck Grenet. Salarié de France Télécom de 1982 à 2003 en charge de la maintenance des centraux électroniques, Franck Grenet intègre ensuite le 8e RMAT de Mourmelon-le-Grand en qualité de responsable maintenance. Tout en restant salarié, il crée l’EURL Frariel à Bussy-le-Château en mai 2010 pour l’installation de panneaux solaires, avec les certifications QualiPV et Qualisol. Mais cette activité n’est pas suffisante, l’arrêt des aides et la baisse des tarifs de rachat d’électricité par EDF ayant entraîné une forte chute du marché. Il cherche alors un métier dans le domaine du développement durable, s’intéresse à la Réglementation thermique 2012 et décide de se former en infiltrométrie et en thermographie infrarouge. «La RT2012 impose en effet une conception bioclimatique des bâtiments», explique Franck Grenet. «Elle rend obligatoire un recours aux énergies renouvelables, dans l’objectif d’obtenir un bâti performant et de réduire la consommation d’énergie primaire d’environ 150 milliards de kWh d’ici 2020. Les tests imposés par la RT2012 nécessitent de mettre le bâti en surpression ou en dépression pour détecter et localiser les entrées d’air parasites, afin d’y remédier et de répondre à l’exigence de perméabilité à l’air imposée de 6 m3/h/m2. Tant que le bâti n’est pas conforme, le certificat de conformité n’est pas délivré, ce qui peut poser problème en cas de revente.» ” «La RT2012 impose une conception bioclimatique des bâtiments En juin 2011, Franck Grenet quitte la fonction publique pour développer son entreprise sur ce créneau où tout est à construire. En qualité d’ancien fonctionnaire, il perçoit une prime représentant deux années de salaire pour démarrer son activité et faire l’acquisition de matériels à hauteur de 30 000 €, dont une caméra thermique à 10 000 €. Il bénéficie d’un suivi de la plate-forme d’initiative locale Mise (Marne initiative Sud-Est) qui lui octroie un prêt d’honneur de 2 000 € à taux 0, remboursable sur trois ans. Pour compléter les connaissances et compétences acquises dans le domaine du bâtiment et de l’électronique, il suit auprès d’un organisme spécialisé de Bagnols-sur-Cèze (30) des formations en infiltrométrie et en thermographie infrarouge. Des formations prises en charge par le Fonds d’aide à la formation des chefs d’entreprise. «En octobre 2012, j’ai obtenu la certification Qualibat de Mesureur autorisé 8711, s’ajoutant à un diplôme d’expert en thermographie infrarouge obtenu auprès d’ITC (Infrared Training Center), organisme mondial basé en Suède et qui régit la thermographie infrarouge partout dans le monde.», précise l’entrepreneur. «J’interviens sur la Marne qui compte huit mesureurs autorisés au total. Je réponds aux demandes de particuliers, d’architectes, de maîtres d’œuvre, de constructeurs et de bailleurs sociaux.» Pour compléter son activité, Franck Grenet propose également la pose d’alarmes sans fil de marque française, domaine dans lequel il a suivi une formation. Pour présenter ses différents savoir-faire, il était présent au Salon de l’habitat qui s’est tenu du 8 au 11 mars 2013 à Châlons. Pour en savoir plus sur la RT2012, se connecter sur www.rt-batiment.fr 7 8 CONNAÎTRE entreprises La sous-traitance en mécano-soudure représente 80 % de l’activité de la Sarl Assa. Assa à Athis DÉVELOPPEUR DE PROJETS INDUSTRIELS Compétences techniques pointues, parfaite connaissance du milieu industriel, maîtrise du travail de l’acier, de l’inox et de l’aluminium : l’entreprise marnaise met son savoir-faire en mécano-soudure au service de nombreux secteurs d’activités. L’origine de la Sarl Assa remonte à 1992, lorsque Marcel Guilloux rachète une société locale dans laquelle il travaillait comme dessinateuracheteur. L’entreprise compte à l’époque trois salariés et son dirigeant la développe au fil des années pour atteindre 15 personnes en 2009. Fin décembre 2009, Marcel Guilloux décide de prendre sa retraite et cède son entreprise à Laurent Dulon, salarié d’Assa depuis juin 2008. Pendant environ 18 mois, le cédant accompagne le repreneur. Aujourd’hui, Laurent Dulon, gérant, est secondé par Sébastien Grandmaire qui a rejoint l’entreprise en mars 2010. Il y a un an, ils ont racheté les parts de la société qui compte 13 salariés. «Une entreprise en développement depuis plus d’une décennie «Avant d’intégrer Assa, j’étais salarié chez Chausson outillage à Reims en qualité de chef de projet», explique Laurent Dulon. «Suite à un licenciement économique, j’ai bénéficié d’un congé de reconversion pendant lequel j’ai suivi une formation de trois mois en gestion d’entreprise DIX ANS DE MOBILISATION POUR PÉRENNISER L’ENTREPRISE En 2001-2002, Assa a fait l’objet d’un plan de continuation suite à un problème de trésorerie avec une fin de procédure en 2013. Un challenge important à relever pour maintenir l’activité et les emplois. Marcel Guilloux, puis Laurent Dulon et Sébastien Grandmaire ont relevé le défi et tout mis en œuvre pour regagner la confiance des banquiers, des fournisseurs et des clients, notamment pour pérenniser la performance de l’entreprise en matière de qualité, de délais et de coût face à la concurrence en chaudronnerie et en mécano-soudure. De 2007 à 2009, des investissements importants ont été engagés pour l’extension du bâtiment qui est passé de 500 à 1 000 m2, acquérir trois machines numériques, reprendre en propre certaines réalisations auparavant sous-traitées et gagner ainsi en réactivité et en rentabilité. L’acquisition d’un ban de découpe plasma a également permis à l’entreprise de proposer des prestations de découpe en sous-traitance. Entreprendre & Gagner en Champagne - Avril 2013 par l’intermédiaire du Greta de Reims, avec l’ambition d’avoir ma propre entreprise. Cette formation m’a permis d’acquérir les connaissances nécessaires pour la gestion administrative et comptable d’une entreprise, en complément de mes compétences techniques. Au sein d’Assa, je suis devenu le bras droit de Marcel Guilloux que je connaissais depuis plusieurs années.» De son côté, Sébastien Grandmaire a été salarié d’une entreprise de fabrication d’outillages de plomberie en qualité de technicien méthodes pendant 10 ans, puis de technicien de production pendant 5 ans avec la responsabilité d’une équipe de 35 personnes. «La société qui m’employait ayant été rachetée par des financiers, je n’ai pas souhaité m’investir au profit d’actionnaires. Ami de Laurent Dulon depuis plus de 20 ans et désireux de me mettre à mon compte, de préférence dans le secteur des services, j’ai eu connaissance du souhait de Marcel Guilloux de céder son entreprise et j’ai décidé de changer de voie. Je suis entré chez Assa en qualité de responsable de production en 2010 avec l’objectif d’acquérir des parts de la société et de devenir co-gérant.» … TRANSMETTRE emploi - formation «EMPLOIS D’AVENIR», MODE D’EMPLOI Assa fabrique des équipements pour divers secteurs d’activités. Ici une rogneuse hydraulique. Deux parcours complémentaires pour un même objectif La Sarl Assa fait principalement de la sous-traitance en mécanosoudure pour 80 % de son activité, avec le travail de l’acier, de l’inox et de l’aluminium. Elle répond aux besoins des fournisseurs de l’industrie pétrolière et chimique, automobile, agroalimentaire, agricole. Elle fabrique également des équipements pour le secteur viticole - des adaptations pour les chenillards (semoirs, bennes à terre...), des palettes en aluminium pour les centres de pressurage... -, ainsi que pour le secteur vinicole (tuyauteries et raccordements pour les pressoirs...). L’entreprise réalise des études en interne ou travaille avec des bureaux d’ingénierie, assure la conception, la fabrication et le contrôle des produits finis. Elle intervient principalement sur la Champagne-Ardenne et sur une ligne allant de la Seine-et-Marne à la Moselle. «Nous n’avons pas pour l’instant de projet de développement de notre zone d’intervention, en raison des coûts de transport élevés et donc par souci de compétitivité», souligne Laurent Dulon. «Assa se développe progressivement depuis dix ans et nous optimisons au maximum notre outil de production et nos activités.» Qui peut recruter ? Une association, un organisme à but non lucratif de l’économie sociale et solidaire, une collectivité territoriale, un établissement public, une structure d’insertion par l’activité économique, un établissement des secteurs sanitaire et médico-social. Et par Arrêté préfectoral du 29 janvier 2013 pour la région ChampagneArdenne : les entreprises privées exerçant dans un secteur reconnu au niveau régional comme créateur d’emploi, d’utilité sociale ou susceptible d’offrir des perspectives de développement durable dans six secteurs d’activités. Sont concernés : les filières verte (agroressources, déconstruction-recyclage), bâtiment-énergie, numérique, tourisme-animation-loisirs, médico-social, ainsi que certains secteurs industriels. Qui est concerné ? Des jeunes de 16 à 25 ans (ou jusqu’à 30 ans s’ils sont reconnus travailleurs handicapés) peu ou pas qualifiés, issus en priorité «des zones urbaines sensibles» ou de zones rurales isolées ou des départements d’Outre-mer. Des jeunes en difficulté d’insertion ayant poursuivi leurs études jusqu’au CAP ou BEP ou jusqu’au 1er cycle de l’enseignement supérieur, dans certaines zones difficiles. Dans quelles conditions ? La signature d’un CDI ou d’un CDD de 3 ans (ou 1 an minimum renouvelable jusqu’à 3 ans) à temps plein de 35 h (sauf exception). Avec une subvention de l’Etat à hauteur de 75 % du Smic brut mensuel pour le secteur non marchand et de 35 % pour le secteur privé. Objectifs ? Améliorer l’insertion professionnelle et l’accès à la formation et à la qualification de jeunes peu ou pas qualifiés, lesquels sont encadrés par des tuteurs. Qui contacter ? La Mission locale du secteur géographique concerné ou le réseau Cap emploi. Pour en savoir plus, contacter Chantal Dupire, responsable Emploi-formation-apprentissage à la CCIT de Châlons, au 03 26 21 91 92. [email protected] www.lesemploisdavenir.gouv.fr 9 TRANSMETTRE 10 emploi - formation Le Centre Arts et métiers ParisTech de Châlons accueille 130 élèves chaque année. Réseau Arts et métiers ParisTech UN ÉTABLISSEMENT TECHNOLOGIQUE UNIQUE ! Objet d’une refonte de son statut, le réseau des huit Centres Arts et métiers ParisTech devient un grand établissement technologique unique et moderne se positionnant au plus près des industriels. Directeur du Centre Arts et métiers ParisTech de Châlons-en-Champagne, Giovanni Radilla explique les ambitions du réseau et l’impact de son évolution au niveau national et pour le centre châlonnais. Le statut du réseau des huit centres français de l’Ecole nationale supérieure d’arts et métiers (Arts et métiers ParisTech) a fait l’objet d’une refonte après plus d’un an de travail et le nouveau statut a été publié en novembre 2012. Le réseau est désormais un grand établissement technologique unique avec des fonctions support et un pilotage réorganisés. Les directeurs de centres ont pour mission de déployer sur leur site la politique de l’école définie par la direction générale du réseau. Sur les huit centres, sept nouveaux directeurs ont été nommés et après deux années d’intérim, Giovanni Radilla a été confirmé comme directeur du site châlonnais le 4 novembre 2012, pour un mandat courant jusqu’en février 2017. Ingénieur Ensam, maître de conférences, il a enseigné à l’Ecole nationale supérieure des Mines de Nancy avant de rejoindre en 2008 le Centre Arts et métiers ParisTech de Châlons. Quels sont concrètement les enjeux de la politique nationale d’établissement mise en place par Arts et métiers ParisTech ? Une réflexion globale sera menée par chaque centre, ainsi qu’au niveau national, afin que les projets d’établissements soient complémentaires et permettent de positionner l’école sur l’ensemble du territoire en évitant toute concurrence entre les centres. Des économies d’échelle seront recherchées, comme l’optimisation des ateliers industriels pour permettre aux élèves d’accéder à des équipements spécifiques leur permettant de se former à des compétences transposables sur différents procédés. Avec la même formation dans les huit centres pour le même profil d’ingénieur et l’acquisition des mêmes compétences partout, mais pour des applications dans des domaines industriels intéressant chaque région, selon les besoins des industries locales. Ainsi, en Champagne-Ardenne, c’est le secteur agro-industrie qui domine. Entreprendre & Gagner en Champagne - Avril 2013 Giovanni Radilla, directeur du Centre Arts et métiers ParisTech de Châlons. L’objectif est de positionner Arts et métiers ParisTech comme LE grand établissement français formant à la technologie. Avec les formations existantes, plus des formations par apprentissage comme celle menée en partenariat avec l’ITII qui délivre un diplôme d’ingénieur de spécialité de l’Ensam, ainsi que la formation de docteurs ingénieurs. L’école délivre des Masters et forme des Doctorants à Bac +8 tournés vers l’industrie au travers de collaborations ou de bourses Cifre (Convention industrielle de formation par la recherche). Une nouvelle formation est-elle prévue au centre de Châlons ? En effet, pour pallier un manque de diplôme intermédiaire entre le Bac et le niveau Master, l’ouverture d’un cycle post-Bac qui n’existe pas aujourd’hui dans … TRANSMETTRE L’équipe châlonnaise du Laboratoire multisites Mécanique, surfaces, matériaux et procédés (MSMP) possède un savoir-faire dans l’usinage et la caractérisation multi-échelles de surfaces. l’enseignement supérieur français a été décidée : un Bachelor technologique qui sera un diplôme Arts et métiers ParisTech de niveau licence, avec une pédagogie spécifique différente de celle de la licence. Cette formation s’adressera à des titulaires d’un Bac techno STI2D (Sciences et technologies de l’industrie et du développement durable), pour des élèves ayant du potentiel mais n’envisageant pas de faire des études longues ou une classe préparatoire. Le cursus se fera par le biais d’ECTS (système européen de transfert et d’accumulation de crédits) à valider par les étudiants en deux ou trois ans. Les meilleurs élèves pourront se présenter à un concours pour entrer dans le cycle Master ingénieurs historique ou dans une formation menée en partenariat ou dans d’autres écoles partenaires. Les élèves ne passant pas le concours auront un diplôme Bachelor technologique professionnalisant pour trouver un emploi, avec un niveau de technicien Arts et métiers ParisTech. Les étudiants en Bachelor travailleront sur des projets faisant appel aux sciences et à la technologie, avec une pédagogie permettant la conception et la réalisation concrète d’objets. Pour cette formation initiale incluant des périodes en entreprises, nous voulons attirer un public ayant du potentiel pour faire de l’ingénierie. Comment allez-vous promouvoir ce nouveau cursus ? Cette nouvelle formation sera mise en place au Centre Arts et métiers ParisTech de Châlons à la rentrée de septembre 2014 avec une première promotion de 24 élèves, l’établissement châlonnais étant site pilote. Elle sera proposée sur le portail post-Bac dès la rentrée 2013, ce qui nous laisse emploi - formation 11 quelques mois pour construire le parcours et définir les modalités de sélection des candidats, en partenariat avec le Rectorat de Reims et avec le soutien de notre réseau d’anciens élèves. Nous voulons aussi mettre en place un parrainage des lycéens en classe de première ou de terminale pour les sensibiliser à l’intérêt d’intégrer Arts et métiers ParisTech. D’abord sur la ChampagneArdenne, puis au niveau national. Après cette première année de Bachelor, les sessions suivantes comprendront deux groupes de 24 élèves et le cursus pourra être proposé par un ou deux autres Centres Arts et métiers ParisTech en France. Pour accueillir ces nouveaux élèves, le site de Châlons dispose des locaux suffisants et va embaucher des enseignants supplémentaires. Il bénéficie du soutien de Cités en Champagne dans le cadre du programme Campus 3000 et un travail en partenariat est mené pour trouver des solutions d’hébergement. La nouvelle organisation aura-t-elle un impact sur la recherche ? Oui. Depuis le début des années 2000, le centre de Châlons dispose d’un Laboratoire de mécanique et procédés de fabrication (LMPF) qui a su se développer et rayonner, mais qui reste à taille modeste comme bien d’autres laboratoires de l’Ensam. Pour leur donner plus de visibilité et de cohérence, et pour faciliter les collaborations au sein du réseau, un laboratoire multisites a récemment été créé. Le LMPF a un rôle moteur dans ce projet, car il représente la moitié de ce nouveau laboratoire dans lequel des équipes de Lille et d’Aix-en-Provence sont impliquées. Les trois équipes se côtoyaient depuis longtemps car elles travaillaient sur des thématiques complémentaires avec des moyens technologiques et scientifiques complémentaires. Le siège du laboratoire est à Châlons, mais chaque équipe reste sur son site d’origine avec un directeur à Aix-en-Provence et un directeur-adjoint dans chacun des trois sites pour un pilotage renforcé. Le laboratoire est un atout pour déployer des stratégies scientifiques, car il permet de fédérer une trentaine de chercheurs autour de projets régionaux et européens plus ambitieux, avec des moyens mobilisés en interne. Il pourra aussi permettre de proposer une formation type Master de recherche sur Châlons. La nouvelle structure pourra enfin servir d’exemple pour la création d’autres laboratoires multisites au sein du réseau Arts et métiers ParisTech. Quels sont vos partenaires locaux ? Nous sommes depuis longtemps accompagnés par un Conseil de centre. Ce dernier devient un Conseil d’orientation pour développer notre nouvelle stratégie en sollicitant des industriels, ainsi que des institutionnels comme la CCIT de Châlons, par exemple, dont le directeur général Gabriel Francart est notre vice-président. Ces partenaires nous aideront à construire un projet répondant aux attentes de la région et des industriels en sachant qu’au niveau national, le réseau Arts et métiers ParisTech entend jouer un rôle moteur dans la réindustrialisation de la France. Le centre de Châlons forme des ingénieurs Arts et métiers, filière historique, et accueille 130 nouveaux élèves chaque année. Ces derniers passent deux années à Châlons et un an en mobilité à l’étranger ou dans l’un des sept autres centres en France, avec deux options pour cette 3e année liées aux axes de recherche du Laboratoire mécanique et procédés de fabrication (LMPF) du centre châlonnais. www.ensam.eu/fr/centres_et_instituts/centre_chalons_en_champagne COMPRENDRE 12 repères statistiques L’ÉCONOMIE TOURISTIQUE SUR LE SITE DU LAC DU DER SAISON 2012 L’enquête Depuis 2010, la CCIT de Châlons réalise chaque année une enquête sur le bilan de la saison écoulée auprès des professionnels du commerce et des services exerçant autour du Lac du Der. Sur 82 entreprises enquêtées en novembre 2012, 35 ont répondu à l’enquête, soit un taux de réponse de près de 43 %. 11 % 14 % 6% Hébergement comment situez-vous l'évolution de votre chiffre d'affaires de la saison 2012 ? Commerce de détail alimentaire En hausse 2 5,7 % Services divers Stable 22 62,9 % En baisse 11 31,4 % Total 35 100,0% Services loisirs 63 % Un site à fort potentiel Le Lac du Der est un site remarquable à fort potentiel de développement pour la Champagne centrale, mais aussi pour toute la région Champagne-Ardenne. Plus grand lac artificiel d’Europe, ses rivages de 77 km et sa surface en eau de 4 800 hectares permettent de nombreuses activités touristiques, et notamment nautiques. Les basses eaux en font un site ornithologique de renommée internationale pour l’observation des oiseaux migrateurs. Les projets d’implantation d’un casino et d’un centre de remise en forme et de bien-être en 2014 représentent un réel espoir pour les professionnels du commerce et des services. De telles structures pourraient être un moteur pour le rayonnement du site au niveau national, mais aussi international (près de 30 % de la clientèle des entreprises enquêtées est étrangère, majoritairement issue du Benelux) et pour la diversification de la clientèle, aujourd’hui composée en grande majorité de familles et de retraités. Le bilan de l’année 2012 s’inscrit dans un contexte économique délicat, toujours marqué par la baisse de pouvoir d’achat des ménages français Entreprendre & Gagner en Champagne - Avril 2013 Chiffre d’affaires et trésorerie : tendance à la stabilité > Par rapport à la saison 2011, Restauration 6% comme étrangers. Les quatre week-ends électoraux ont par ailleurs influé sur la fréquentation du site en 2012. De nombreux indicateurs tendent cependant à la stabilité. > Par rapport à la saison 2011, quelle est l'évolution de votre niveau de trésorerie en 2012 ? En hausse 3 8,6 % Stable 21 60,0 % En baisse 11 31,4 % Total 35 100,0% L’appréciation de l’évolution du chiffre d’affaires reste positive (68,6 % des répondants estiment qu’il est stable ou en hausse par rapport à la saison 2011). Il faut cependant noter la tendance à la stabilité (62,9 %) plutôt qu’à la hausse (5,7 %). Seuls deux répondants affichent un chiffre d’affaires à la hausse, contre 12 lors de l’enquête précédente. Si la part des répondants estimant leur chiffre d’affaires 2012 en baisse par rapport à 2011 reste stable (31,4 %), elle est cependant nettement supérieure à celle constatée en 2009 (12,5 %). L’évolution du niveau de trésorerie vient confirmer ce constat. 60 % des répondants déclarent un niveau de trésorerie stable en 2012, contre 24,3 % lors de la précédente enquête. Seuls 8,6 % annoncent une hausse de ce niveau de trésorerie en 2012, contre 27 % en 2011. COMPRENDRE repères statistiques 13 Carnet de réservations : bilan 2012 et perspectives 2013 Un achat moyen en baisse > Par rapport à 2011, le niveau de l'achat moyen en 2012 est : > Comparé à la saison 2011, votre carnet de réservations en saison 2012 est : Non réponse 3 8,6 % Non réponse 7 20,0 % En hausse 0 0,0 % En hausse 2 5,7 % Stable 19 54,3 % Stable 11 31,4 % En baisse 13 37,1 % En baisse 15 42,9 % Total 35 100,0% Total 35 100,0% > Comparé à la saison 2012, vous pensez que l'horizon de votre carnet de réservations pour la saison 2013 sera : Non réponse 8 22,9 % En hausse 4 11,4 % Stable 5 14,3 % En baisse 18 51,4 % Total 35 100,0% Sur les 35 entreprises répondantes, 28 gèrent un carnet de réservations. En 2012, celui-ci s’est avéré stable ou en hausse par rapport à 2011 pour 37 % d’entre elles. Près de 43 % ont enregistré une baisse des réservations en 2012, contre 35,7 % en 2011. Les perspectives pour la saison 2013 restent mitigées : 51,4 % des répondants anticipent des réservations à la baisse. Près de 26 % prévoient une stabilité ou une hausse des réservations, contre plus de 39 % lors de la précédente enquête. La baisse de l’achat moyen est significative, puisque 37 % des répondants l’ont constatée lors de la saison 2012 (5 points de plus que lors de la saison 2011). Le montant de l’achat moyen est stable pour plus de 54 % des répondants lors de la saison 2012, contre 40,5 % lors de la saison 2011. Conjoncture 2012 et note de confiance pour 2013 Plus de 57 % des répondants qualifient la conjoncture 2012 de moyenne (11 points de plus que lors de la saison 2011). Seuls 20 % la considèrent bonne, contre plus de 24 % en 2011. Les appréciations négatives reculent : 20 % des répondants jugent la conjoncture 2012 mauvaise ou très mauvaise, contre 24 % lors de la précédente enquête. Les répondants restent modérément optimistes pour la saison 2013. Près de 83 % d’entre eux attribuent une note de confiance supérieure à 10 sur 20 (soit 10 points de plus qu’à la fin de la saison 2011). Seuls 11,4 % annoncent une note supérieure à 15, contre 27 % lors de la précédente enquête. Emploi : une situation atone Près de 63 % des répondants déclarent leur effectif stable lors de la saison 2012, soit 20 points de moins qu’en 2011. Pour 26 %, les effectifs sont en baisse par rapport à la saison 2011 (contre 5,4 % en 2011 par rapport à la saison 2010). Aucun ne signale d’augmentation d’effectifs. La saison touristique n’a pas engendré d’embauches significatives pour les entreprises répondantes. Le Lac du Der en chiffres 5 000 ha de forêts 77 km de rivages 77 espèces d’oiseaux 100 km de voie verte pour vélos et rollers 6 plages aménagées 3 ports de plaisance « Pavillon bleu » 1 100 000 visiteurs en 2012 Pour en savoir plus, contacter Johanna Gobit, Information économique et aménagement du territoire, à la CCIT de Châlons : 03 26 21 76 77. [email protected] APPROFONDIR 14 dossier JVS-Mairistem était présent sur le dernier Salon des maires et collectivités locales à Paris. EDITION DE LOGICIELS UN SECTEUR EN ÉVOLUTION PERMANENTE Monde en pleine mutation, le secteur de l’édition de logiciels se compose de structures très spécialisées en raison de la complexité des métiers, avec une particularité : une forte concentration des acteurs. Rencontre avec quelques spécialistes de la Champagne centrale. L’édition de logiciels se répartit en deux grandes catégories. Les logiciels dits «verticaux» sont dédiés à des secteurs d’activités spécifiques : collectivités, notaires, pharmaciens, opticiens, industrie, commerce, agriculture, viti-viniculture... Avec des éditeurs très spécialisés, en raison de la complexité des métiers. Les logiciels dits «transversaux» ou «d’application» sont paramétrables en fonction des besoins des clients et comportent des modules couvrant toute l’activité d’une entreprise : comptabilité générale, clients, fournisseurs, gestion des immobilisations, des ressources humaines, de la production, de la relation client, des achats, des produits... S’il n’y a plus de véritable innovation sur le matériel informatique, l’évolution des logiciels est permanente. Directeur de JVS-Infrastructures et solutions à Saint-Martin-sur-le-Pré, Jérôme Sevean apporte son éclairage sur le secteur de l’édition de logiciels et sur le Groupe JVS. Quelques autres éditeurs de solutions informatiques installés en Champagne centrale livrent leurs témoignages sur leurs activités et la situation de leur marché. Entreprendre & Gagner en Champagne - Avril 2013 «L’édition de logiciels est un monde en pleine mutation», analyse Jérôme Sevean. «Beaucoup de sociétés d’édition ont été créées dans les années 80 par des personnes ayant une quarantaine d’années et près de la moitié d’entre elles ayant aujourd’hui plus de 60 ans, beaucoup d’éditeurs disparaissent. Dans certains secteurs d’activité, ils sont très peu nombreux, comme pour le notariat, la pharmacie, l’optique... par exemple. Par ailleurs, le coût pour accéder à un nouveau marché est si important que cet accès se fait aujourd’hui essentiellement par croissance externe. Il devient en effet de plus en plus difficile, voire impossible, de se lancer seul dans l’aventure et seuls quelques acteurs positionnés sur des marchés de niche peuvent encore se le … APPROFONDIR dossier 15 permettre. Si un informaticien brillant peut tout à fait parvenir à créer une application pertinente et innovante, il est rapidement confronté à la problématique de diffusion de sa solution pour transformer l’expérience en réussite commerciale. Par ailleurs, les éditeurs de logiciels qui n’ont pas remis en cause leurs technologies depuis cinq ou six ans risquent de connaître une situation difficile à moyen terme.» Il existe deux grandes catégories de logiciels : ceux dits «verticaux» et les «transversaux» «C’est pourquoi la concentration des acteurs de l’édition de logiciels est importante», ajoute Jérôme Sevean. «De grosses structures se partagent la plus grande part de leur marché et les petites peinent à résister. Certaines entreprises n’ont pas la taille critique nécessaire pour assurer leur pérennité, taille critique qui permet par exemple de libérer un technicien pour l’envoyer en formation pendant plusieurs jours. Une TPE peut difficilement se séparer d’un ou plusieurs salariés pour une formation.» Certains éditeurs de logiciels de la Champagne centrale n’échappent pas à cette concentration des acteurs. Ainsi, le Groupe JVS à Saint-Martin-sur-le-Pré a joué la carte de la croissance externe. Vitarea à Châlons a fusionné avec iD Systèmes à Bordeaux. Maferme, toujours à Châlons, s’est rapproché de Neotic à Montpellier. Ressources informatiques à Vitry-le-François a été racheté par le numéro 1 du secteur des logiciels en imagerie médicale : Global Imaging Online. D’autres, comme Serena à Heiltz-le-Maurupt et Reims ou Infosoft à Vitry-le-François, sont des petites structures qui se développent sur des créneaux porteurs. Les nouvelles technologies appliquées aux services publics Implanté sur l’Espace Raymond Aron à Saint-Martin-sur-le-Pré, le Groupe JVS, qui compte 250 salariés, est formé de trois filiales : JVS-Mairistem, JVS-Scooldev et JVS-Infrastructures et solutions (JVS-IS). JVS-Mairistem fournit des solutions sur mesure aux collectivités locales de moins de 20 000 habitants : quelque 14 000 mairies et intercommunalités pour 95 000 logiciels installés. Outre son ancrage fort et revendiqué en Champagne-Ardenne, la société compte des agences et des partenaires dans 35 villes de France et dans les Dom-Tom. Un réseau national qui lui permet d’assurer l’ensemble des prestations nécessaires au bon fonctionnement d’un système d’information et au développement de l’administration électronique : assistance (en ligne, sur site, par Parmi les métiers des collaborateurs du Groupe JVS : la conception de solutions sur mesure pour les collectivités locales au sein de JVS-Mairistem. … Jérôme Sevean, directeur de JVS-Infrastructures et solutions. EDITION DE LOGICIELS UN SECTEUR EN EVOLUTION PERMANENTE iD Systèmes/Vitarea : des offres complémentaires pour la filière viti-vinicole. téléphone...), formation sur site ou à distance, accompagnement au changement, travail en régie, sécurisation des télétransmissions, déploiement de solutions interopérables, etc. Les applications de JVSScooldev sont, elles, dédiées aux structures d’accueil de l’enfance et de la petite enfance. JVS-IS répond quant à elle à tous les besoins en matière de gestion et d’infogestion des systèmes d’information. «JVS-Mairistem est l’entreprise historique du Groupe JVS», précise Jérôme Sevean. «Avec un métier très particulier apportant une solution globale aux collectivités locales. JVS-Infrastructures et solutions fournit des solutions informatiques et du matériel à toutes sociétés ou groupements de sociétés, voire à d’autres éditeurs de logiciels. Fournisseur de serveurs, de postes, de mise en réseau, notre valeur ajoutée est l’accompagnement pour le maintien en condition opérationnelle des infrastructures et la mise en place de solutions transversales multi-métiers.» Le Groupe JVS est constitué de trois filiales pour un total de 250 salariés Le Groupe JVS se situe en 38e position sur le marché des éditeurs de logiciels avec un chiffre d’affaires de 23 M€, l’éditeur se plaçant 100e ne dépassant pas 7 M€. Avec la création de JVS-IS en 2012, le groupe a fait le choix de jouer la carte de la diversification, afin de pérenniser son cœur de métier d’éditeur et de favoriser son développement. «Nous sommes perpétuellement en veille de nouveaux projets et rencontrons pratiquement chaque semaine des partenaires potentiels», remarque Jérôme Sevean. «Mais les démarches sont souvent longues, en raison notamment de l’atomisation des sociétés éditrices. Aussi, au-delà des considérations financières, l’un des axes de réussite d’un partenariat reste la complémentarité des hommes et le partage de valeurs communes.» ” «Il faut être sûr de faire le bon choix dans la recherche de nouveaux marchés Concernant les logiciels, Jérôme Sevean estime que la révolution aujourd’hui réside dans la simplification des outils et l’informatisation réussie de scenarii d’usage, le tout permettant à toutes les structures, même les plus petites, de disposer de véritables systèmes d’information complets et packagés. «Le Web et les applications SaaS représentent l’un des axes de cette révolution. Mais aussi la capacité des fournisseurs à adapter leurs offres de matériels à ces nouveaux enjeux. Entreprendre & Gagner en Champagne - Avril 2013 La JVS Box créée par le Groupe JVS constitue l’un des meilleurs exemples de cette simplification, en permettant aux petites collectivités et aux TPE de disposer de tous les outils informatiques connectés et sécurisés réservés jusque-là aux gros budgets.» L’informatique de la terre au verre Les vins et alcools n’ont aucun secret pour iD Systèmes, implanté à Bordeaux et qui édite depuis 25 ans des solutions informatiques pour les acteurs de ce secteur avec un slogan : «L’informatique de la terre au verre». L’entreprise gère un portefeuille de plus de 500 clients répartis sur l’ensemble de l’Hexagone, ainsi que dans les Dom-Tom. «Avec une présence modeste en Champagne face à un acteur significatif et concurrent implanté à Châlons-en-Champagne depuis 20 ans, Vitarea qui nous a rejoints en janvier 2013», souligne Gérard Jeannin, président d’iD Systèmes. «Un partenaire important en raison de sa très forte implantation en Champagne et de son offre de produits complémentaires aux nôtres pour la filière viti-vinicole. Vitarea (30 salariés) est une émanation du CDER qui a vendu son département informatique à Isagri fin 2005. Nous avons racheté Vitarea en juin 2012 en … APPROFONDIR dossier 17 iD Systèmes a été créé en 1987 à Bordeaux et l’entreprise, qui appartenait au Château Lynch Bages (33), a été rachetée en 2000 par Gérard Jeannin et son partenaire financier Peroy investissements, avec la reprise de 15 salariés. La société a été développée pour atteindre 60 personnes en 2012 et un chiffre d’affaires de plus de 6 M€, avant la reprise de Vitarea. Id Systèmes a récemment été rejoint par Digeteca (33), spécialiste de la gestion technique viti-vinicole. Gérard Jeannin, président d’iD Systèmes. faisant entrer Isagri dans notre capital à hauteur de 34 %. Le 27 janvier 2013, iD Systèmes et Vitarea ont fusionné.» Le nouvel ensemble représente aujourd’hui 100 personnes et plus de 1 000 clients implantés sur tout le territoire français, pour un chiffre d’affaires cumulé de 9 M€. iD Systèmes et Vitarea ont fusionné en janvier 2013 Vitarea a conservé son site sur Châlons et va être développé, avec des recrutements en cours, pour une plus grande proximité avec les clients champenois. L’entité juridique Vitarea a disparu suite à la fusion, mais le nom commercial et le logo ont été gardés. iD Systèmes est spécialisé dans les progiciels dédiés à la gestion et au réglementaire. Vitarea conçoit et commercialise des solutions techniques pour accompagner la production de vins et alcools - gestion de parcelles, de cuveries, pressurage... Les progiciels sont vendus sous la forme d’un droit d’usage avec un contrat à durée indéterminée, une aide à la mise en place, une formation, un contrat annuel de maintenance. Pour les mises à jour, le client «se sert» sur internet ou c’est Vitarea qui se déplace sur site pour les installer. «La contractualisation garantit au client un bon fonctionnement du produit livré, quelles que soient l’évolution des technologies et celles imposées par la législation», précise Gérard Jeannin. «Nous nous démarquons par notre offre complète «de la terre au verre», alors que d’autres proposent des parties de solutions.» Pour Gérard Jeannin, le secteur va plutôt bien dans une conjoncture générale pourtant morose. «Nous constatons une augmentation de la consommation mondiale de vins et alcools, même si elle est en baisse en France. Nos clients, tous tournés vers l’export qui est un marché très porteur, sont demandeurs de solutions informatiques performantes, notamment pour faire face à une forte concurrence internationale. Le marché est en croissance, même s’il est un peu ralenti par la conjoncture générale avec des projets d’investissements quelquefois retardés.» … Global Imaging Online à Vitry-le-François Global Imaging Online fait partie des leaders des systèmes d’information de santé dédiés au diagnostic médical : Ris (gestion des centres et services d’imagerie), Pacs (système de visualisation/interprétation, communication et archivage d’images), stations de travail, téléradiologie. Le groupe conçoit, développe, commercialise et maintient des solutions Web innovantes pour la gestion des images et des informations patients dans les cabinets privés et les établissements publics. Fondé en 1999, Global Imaging Online a accéléré son développement par une croissance externe avec la reprise de plusieurs entreprises, dont Ressources informatiques à Vitry-le-François en 2010. Il compte aujourd’hui trois implantations avec une soixantaine de salariés au total : à Montreuil (siège social), Vitry-le-François (12 personnes) et Aix-en-Provence (site de R&D avec 20 ingénieurs). L’unité de Vitry est installée dans le Centre d’affaires «La Fabrique». Avec plus de 800 sites installés, le groupe figure parmi les principaux acteurs du marché français. Certifié Organisme de formation, il est également certifié Iso 9001, Iso 13485 et labellisé Oséo. Global Imaging Online a récemment implanté une filiale en Suisse, au Parc scientifique de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne, après une première filiale ouverte au Canada. Pour en savoir plus sur Global Imaging Online, voir le numéro 48 - Octobre 2012 d’Entreprendre & gagner en Champagne. EDITION DE LOGICIELS UN SECTEUR EN EVOLUTION PERMANENTE Atland, une solution informatique agricole innovante. Le groupe n’a pas de projet de développement d’autres produits, mais il est sans cesse en amélioration de ses solutions avec toujours plus de fonctionnalités pour permettre aux clients d’être toujours plus pointus et performants. Il travaille beaucoup en concertation avec ses clients qui transmettent leurs attentes et besoins, notamment par le biais d’un Club d’utilisateurs. La terre à sa juste mesure Le groupe Maferme-Neotic est né du rapprochement en juin 2012 de Maferme à Châlons-en-Champagne (création en 2000) et de Neotic à Montpellier, fondé en 2001 par Stéphane Marcel qui est aujourd’hui directeur général du groupe. «Notre cœur de métier est le développement d’applications innovantes pour les secteurs agricole et agroalimentaire. Nous répondons à un besoin de plus en plus accru d’outils de gestion de l’information autour du process de production agricole - pratiques agricoles, pilotage, traçabilité. Nos clients sont les coopératives agricoles, les négociants et l’industrie agroalimentaire. Toute structure qui fédère les agriculteurs autour d’une démarche de production, les utilisateurs finaux étant les agriculteurs eux-mêmes. Nos solutions sont commercialisées sur l’ensemble du territoire français et dans une dizaine de pays, notamment en Europe et en Afrique du Nord, surtout au Maroc.» Le groupe Maferme/Neotic est né en juin 2012 Maferme-Neotic propose deux plates-formes : Atland pour la gestion des exploitations agricoles françaises et Agreo pour les marchés agricoles français et étrangers. Des produits commercialisés auprès de 500 gros clients directs et de 15 000 à 20 000 agriculteurs, soit un total d’environ 30 000 utilisateurs finaux. Le groupe répond aussi aux besoins des professionnels de l’arboriculture fruitière, de la viti-viniculture, des productions industrielles de légumes et de fruits, des semences et de l’élevage. Avec une ambition pour Stéphane Marcel : «que toutes nos applications, qui permettent de gérer tout ce qui est en amont de la transformation, deviennent un standard de marché sur l’ensemble des métiers de l’agriculture.». Maferme-Neotic emploie 100 collaborateurs dont une trentaine à Châlons, 45 à Montpellier et le reste dans le Val-d’Oise et en Belgique pour couvrir l’Europe du Nord. L’effectif global se compose pour moitié d’ingénieurs agro et pour moitié d’informaticiens. Une double compétence qui représente un facteur clé du succès de cette entreprise dont les actionnaires sont des acteurs importants des filières agricole et agro-industrielle, dont Soufflet, Vivescia, Invivo, Arvalis, Acolyance, Dijon céréales, CDER Marne, la Confédération générale des planteurs de betteraves... … Stéphane Marcel, directeur général de Maferme/Neotic. Entreprendre & Gagner en Champagne - Avril 2013 APPROFONDIR dossier 19 NTE «Le rapprochement stratégique avec Neotic nous permet aujourd’hui d’être leaders avec plus de 70 % de part de marché pour les coopératives et 65 % pour le négoce», souligne Stéphane Marcel. «Le secteur agricole est très vaste et il est européen, d’où des possibilités de croissance importantes. Nous avons enregistré une progression moyenne de notre chiffre d’affaires de 30 à 40 % par an sur les dix dernières années et pour accompagner notre développement, nous envisageons des recrutements au cours des trois ans à venir.» «Nos produits, qui sont de véritables outils d’aide à la décision, évoluent en même temps que les pratiques agricoles et les besoins des utilisateurs», explique Stéphane Marcel. «Ils tiennent aussi compte des évolutions de la réglementation, comme la directive nitrate par exemple ou le plan Ecophyto qui impose une réduction de moitié des intrants à l’horizon 2018...» ” «Le marché agricole européen offre des possibilités de croissance importantes Les applications sont mises à la disposition des clients via un site internet totalement sécurisé, sous forme d’abonnement à un droit d’usage. Les mises à jour sont effectuées en direct sur le web et trois hotlines sont au service des clients. «Notre volonté est que l’utilisateur soit le plus autonome possible», précise Stéphane Marcel. «Nous l’accompagnons en lui apportant les fonctionnalités au fur et à mesure de ses besoins. Nous formons les utilisateurs en direct ou en nous appuyant sur les coopératives et les négociants qui se chargent eux-mêmes de la formation auprès des utilisateurs.» Maferme-Neotic mène une importante politique de R&D technologique et agronomique, avec des innovations qui bénéficient de l’accompagnement de certains acteurs comme Oséo. Le groupe consacre 15 % de ses dépenses à la R&D. Une démarche à laquelle ses actionnaires sont sensibles. Jean-Pierre Lanceau (à gauche) et quelques développeurs de Serena. Des solutions pour la gestion d’entreprise Jean-Pierre Lanceau fait partie des éditeurs de logiciels dits «transversaux» depuis 1976, d’abord sous l’enseigne Lanceau informatique, puis Business Soft en 1996 et Serena depuis 2000. Il est éditeur, ou «constructeur» comme il aime à le souligner, de solutions de gestion pour les TPE, les PME/PMI et le négoce sur toute la France. Il est entouré de 14 salariés, dont son fils et son gendre. Six consultants se déplacent sur l’ensemble de l’Hexagone et des personnes travaillent depuis leur domicile. Tous sont connectés en permanence à l’entreprise via leur ordinateur portable. Le siège social de Serena est à Heiltz-le-Maurupt et en 2011, Jean-Pierre Lanceau a ouvert un … EDITION DE LOGICIELS UN SECTEUR EN EVOLUTION PERMANENTE Le logiciel Crystal d’Infosoft couvre la gestion complète d’une pharmacie. bureau à Reims, Pôle Farman. «Cette ouverture a permis de contourner les difficultés de recrutement de personnels de haut niveau pour le site d’Heiltz-le-Maurupt qui compte aujourd’hui quatre personnes - notamment pour trouver un cadre dirigeant - et également de développer notre stratégie commerciale.» Serena a ouvert un bureau à Reims pour développer sa stratégie commerciale «Nos logiciels «maison» répondent à tous les besoins des entreprises en matière de gestion : achats, ventes, stocks, comptabilité, paie, gestion de production, service après-vente», ajoute Jean-Pierre Lanceau. «Depuis 2004, Serena est également intégrateur de solutions de gestion créées par SAP, numéro un mondial du logiciel (35 000 personnes dans le monde dont plusieurs centaines de développeurs). Des produits internationaux en 40 langues que nous adaptons à la France et aux besoins spécifiques des entreprises clientes grâce à nos ingénieurs informatiques. Serena figure parmi les 22 distributeurs en France de la solution «SAP Business One» pour les PME.» COMPÉTENCES «Les profils recherchés sont des spécialistes en sécurité informatique, en gestion électronique de documents (GED), des experts en virtualisation (le Cloud Computing ou «informatique dans les nuages») car il n’y a plus de systèmes physiques, mais des systèmes virtuels hébergés sur des data centers, centres de données de dimension nationale ou mondiale. Il existe des formations, mais il faut surtout une volonté des jeunes pour acquérir ces compétences. Celui qui le veut peut se former via internet où il y a pléthore d’informations. Même avec des connaissances minimales, on peut facilement acquérir une vraie expertise. Par ailleurs, beaucoup de logiciels d’éditeurs sont accessibles gratuitement sur le web - mais ne peuvent être vendus à des clients finaux et celui qui veut les essayer peut les télécharger. Il y a de l’avenir pour les jeunes dans l’informatique.» Jérôme Sevean Entreprendre & Gagner en Champagne - Avril 2013 Serena assure le conseil, l’installation, le paramétrage, la formation et l’assistance pour tous les produits commercialisés. L’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de 1,3 M€ en 2012, soit + 15 % par rapport à 2011, dont 15 % à l’export (Afrique noire, Afrique du Nord, Antilles, Europe) pour les logiciels SAP. Son dirigeant prévoit une progression de son chiffre d’affaires de 10 % sur 2013. Jean-Pierre Lanceau considère que son entreprise a de belles perspectives de développement, «du fait de notre positionnement sur la création de logiciels haut de gamme et de notre savoirfaire reconnu depuis 35 ans». L’informatique officinale La société Infosoft (9 salariés, CA 1 M€ HT) à Vitry-le-François est née en 1994 de la rencontre entre un analyste programmeur, un autodidacte et un pharmacien motivés par une vision de l’informatique officinale en opposition avec les produits existant à l’époque. En associant la maîtrise de l’outil informatique et une vision éclairée du travail en officine, ils ont créé un produit simple, rapide, performant, peu onéreux et pouvant s’adapter à toutes les situations. … APPROFONDIR dossier 21 Le logiciel Crystal couvre la gestion complète d’une officine : gestion comptable, commerciale, des commandes, des stocks, des locations de matériel médical, transmission aux différents organismes partenaires, notamment la Sécurité sociale... Il fait régulièrement l’objet d’une homologation par le Centre national de dépôts et d’agréments, lequel s’assure de la conformité des logiciels de santé avec les exigences des caisses nationales et des législations en cours. «Pour utiliser ce logiciel, les clients achètent une licence et au travers d’un contrat de maintenance logiciel, accèdent en direct à toutes les nouveautés du produit, lequel est mis à jour tous les mois, ainsi qu’à des services comme des bases de données pharmaceutiques que nous achetons, traduisons et mettons à leur disposition», souligne Rafaël Martinez, directeur commercial d’Infosoft qui figure dans le Top 10 des éditeurs de logiciels de gestion d’officine. Apple, par exemple, a été obligé de diminuer les prix moyens pour faire face à la concurrence et est en baisse de chiffre d’affaires. Pour les logiciels, ce phénomène d’érosion sera moins marqué, mais les fournisseurs seront contraints d’en faire toujours plus pour le même prix, à l’instar du secteur automobile où les premiers prix restent globalement stables, tout en disposant de plus en plus d’équipements de série.» Un outil adapté à toutes les situations rencontrées par une officine «Ce qui nous différencie des grands groupes, c’est notre complète réactivité et certaines particularités, comme le déstockage des produits en temps réel, l’accès à un historique client complet et sans limite de temps, un «miroir temps réel» intégré au logiciel permettant, en cas de défaillance de celui-ci, de poursuivre son activité sans aide extérieure...», précise Rafaël Martinez. «Nos solutions relèguent le matériel informatique au simple statut de consommable, au même titre qu’un combiné téléphonique ou un photocopieur. Ce qui fait la puissance d’une solution, c’est le logiciel, la façon dont il a été pensé, conçu, développé et mis à la disposition du client.» Le secteur de la pharmacie évolue très vite : nouvelles lois, médicaments déremboursés, abandon annoncé des vignettes, saisonnalité de certains médicaments, mise sur le marché de nouveaux médicaments..., d’où une gestion des approvisionnements compliquée. En quelques années, la société Infosoft est passée du statut d’éditeur d’un logiciel de gestion d’officine à celui de partenaire informatique proposant des produits et services à destination des pharmaciens, du monde de la répartitition, des centrales d’achats ou groupements de pharmaciens, des laboratoires pharmaceutiques... Pour conclure, Jérôme Sevean compare les situations des fournisseurs de matériels et des éditeurs de logiciels. «Les fournisseurs d’équipements vont mal aujourd’hui (Acer, Dell, HP, Fujitsu...). Le secteur enregistre - 20 % en valeur et - 5 à - 10 % en volume. Le taux d’équipement maximal est pratiquement atteint. Certes il y a les tablettes, mais Le logiciel en tant que service ou en anglais le «Software as a Service» (SaaS) est un concept consistant à fournir des services ou des logiciels informatiques par le biais du Web. SaaS renvoie à un modèle de logiciel commercialisé non pas sous la forme d’un produit (en licence définitive) que le client installerait en interne sur ses serveurs, mais en tant qu’application accessible à distance comme un service, par le biais d’Internet. Le SaaS repose sur une infrastructure de type «Cloud Computing» qui consiste à utiliser des ressources informatiques (serveurs, stockage...) distantes, hébergées dans des data centers, managées par un prestataire, sécurisées et accessibles par des interfaces Web. LIENS UTILES > www.afdel.fr : l’Afdel (Association française d’éditeurs de logiciels et solutions internet) représente plus de 300 entreprises, PME, start-up, grands groupes répartis dans toute la France. > www.syntec-numerique.fr : Syntec numérique est le premier syndicat professionnel de l’écosystème numérique français. Il se compose de 1 200 entreprises membres (dont 600 éditeurs de logiciels). > www.cnnumerique.fr : le Conseil national du numérique (CNNum) a pour mission de formuler de manière indépendante et de rendre publics des avis et recommandations sur toute question relative à l’impact du numérique sur la société et sur l’économie. PRATIQUE 22 informer Retraite complémentaire des artisans, industriels et commerçants RÉGIME UNIQUE Le 1er janvier 2013, le régime de retraite complémentaire des artisans et celui des industriels et commerçants ont fusionné, conformément à l’Article 57 de la loi de 2010 portant réforme des retraites et au décret n° 2012-139 du 30 janvier 2012. Initiée par les administrateurs du Régime social des indépendants (RSI), la création du régime complémentaire des indépendants participe à la consolidation de la protection sociale de ces derniers. La création d’un régime unique de retraite complémentaire pour les artisans, industriels et commerçants leur garantit des droits identiques et entraîne une harmonisation des droits sur le régime de base, en particulier les âges de départ à la retraite et de réversion, ainsi que les conditions d’ouverture du droit à pension de réversion. Elle permet également l’extension au régime complémentaire des possibilités de retraite progressive inscrites dans le régime de base. Au 31 décembre 2012, plus de 2 millions d’artisans, industriels et commerçants cotisaient à une retraite complémentaire RSI et ils étaient 1,174 million à bénéficier d’une retraite complémentaire RSI. Pour en savoir plus : www.rsi.fr. Pratiques commerciales abusives LA LÉGISLATION VOUS PROTÈGE Proposition d’insertion publicitaire dans des annuaires fictifs, d’adhésion à de faux RSI (Régime social des indépendants), d’inscription dans des registres d’entreprises non officiels, d’obtention d’un numéro de TVA en échange d’un montant à payer d’avance... Des pratiques commerciales abusives affectent de nombreuses entreprises. La législation européenne protège les consommateurs et les professionnels qui exercent une activité commerciale, industrielle, artisanale ou libérale contre la publicité trompeuse et ses conséquences déloyales. Ainsi, une Directive 2006/114/CE du Parlement européen et du Conseil de l’Union européenne en matière de publicité trompeuse et de publicité comparative a été publiée le 12 décembre 2006. Pour y accéder, se connecter sur http://eur-lex.europa.eu/LexUri Serv/LexUriServ.do?uri=OJ:L:20 06:376:0021:0027:FR:PDF Concernant les sociétés homonymes utilisant le sigle «RSI», ces sociétés diffusent des bulletins de cotisation et d’adhésion à un service facultatif qui ne proviennent pas du RSI et la cotisation demandée ne concerne pas la protection sociale obligatoire. Le RSI incite donc les entreprises à la plus grande vigilance. La première vérification à faire est de voir si le numéro de sécurité sociale figure bien au verso du document reçu. Dans le cas contraire, il ne s’agit pas d’un courrier du RSI. Pour plus d’informations, les entreprises peuvent se rapprocher de leur caisse régionale du RSI ou se connecter sur www.rsi.fr. Entreprendre & Gagner en Champagne - Avril 2013 PRATIQUE informer 23 HANDICAP GUIDE PRATIQUE Bâtiments non résidentiels RÉGLEMENTATION DE L'ÉCLAIRAGE Un arrêté du 25 janvier 2013 publié par le ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie réglemente le fonctionnement des dispositifs d’éclairage dans les bâtiments non résidentiels à compter du 1er juillet 2013. Les éclairages intérieurs de locaux à usage professionnel devront être éteints une heure après la fin d’occupation desdits locaux. Les éclairages des façades des bâtiments seront éteints au plus tard à 1 h du matin. Les éclairages des vitrines de magasins de commerce ou d’exposition seront éteints au plus tard à 1 h du matin ou une heure après la fin d’occupation desdits locaux, si celle-ci intervient plus tardivement. En ce qui concerne les façades et les vitrines, le texte prévoit la possibilité pour le préfet d’accorder des dérogations pour la veille des jours fériés chômés, la période des illuminations de Noël, lors d’événements exceptionnels à caractère local ou dans des lieux présentant un intérêt touristique exceptionnel définis par l’article L. 3132-25 du Code du travail. Des règles portent également sur les conditions d’allumage : - les vitrines de magasins de commerce ou d’exposition pourront être allumées à partir de 7 h du matin ou une heure avant le début de l’activité si celle-ci s’exerce plus tôt, - les éclairages des façades des bâtiments ne pourront pas être allumés avant le coucher du soleil. Les mesures prises ont pour objectif de limiter les nuisances lumineuses et les consommations d’énergie. Estimées à 2 TWh par an par l’Ademe, les économies d’énergie attendues équivalent à la consommation électrique annuelle d’environ 750 000 ménages. La nouvelle réglementation permettra d’éviter chaque année le rejet de 250 000 tonnes de CO2 dans l’atmosphère. Pour accéder au texte de l’arrêté du 25 janvier 2013, se connecter sur www.legifrance.gouv.fr/ affichTexte.do?cidTexte= JORFTEXT000027003910&date Texte=&categorieLien=id "Commerces, CHR, prestataires de services - L’accessibilité des personnes en situation de handicap". Un Guide pratique de 16 pages élaboré par le réseau des CCI de France recense les nouvelles normes d’accessibilité applicables aux commerces et services à compter de 2015. Au sommaire, les textes réglementaires pour les Etablissements recevant du public (ERP), les recommandations et préconisations, toutes les normes à respecter dans les différents espaces des magasins, des hôtels et des restaurants, les parkings, pour les commerces non-sédentaires, les dérogations possibles... Ce guide est téléchargeable sur le site internet de la CCIT de Châlons : www.chalonsenchampagne.cci.fr/ pdf/infos-pratiques/ guideAccessibilite-ChampagneArdenneWEB.pdf Pour toute information complémentaire, contacter la CCIT : Eric Cherrier pour le commerce, au 03 26 21 76 78 - echerrier @chalonsenchampagne.cci.fr ; Isabelle Laniesse pour le tourisme, au 03 26 21 91 91 - ilaniesse @chalonsenchampagne.cci.fr ACCOMPAGNER actions CCI 25 50 000 40 000 Champagne centrale France 43 653 39 836 Statistiques 2011 et 2012 30 000 CONTRATS D'APPRENTISSAGE 22 896 22 504 20 000 15 423 15 576 15 960 16 337 Employés Ouvriers 22 193 19 218 10 000 0 Chefs d’entreprises et cadres, professions intellectuelles supérieures Professions intermédiaires Répartition des contrats enregistrés par arrondissement Champagne centrale Champagne-Ardenne France Ensemble Répartition par taille d’entreprise 2011 2012 300 0à9 300 salariés 288 280 2011 250 250 200 8,91 8,81 8,78 184 202 100 73 62 50 Ouvriers non qualifiés 23 Vitry-le-François Ste-Ménehould Total Marne Total Champagne-Ardenne 2011 2012 2011 2012 66 22 29 17 16 3 38 41 59 58 Services 20 100 21 37 32 20 19 Autres 2 50 87 0 0 0 3 0 0 90 97 105 96 93 0 Châlons-en-Champagne 2012 Industrie TOTAL 24 + de 50 salariés 200 61 150 4 Commerce 150 10 à 49 salariés TOTAL Champagne centrale 2011 2012 808 2 396 1 075 2 395 Répartition par niveau de formation préparé 2012 2011 150 141 136 120 Répartition par grands secteurs d’activité 90 2011 2012 63 60 52 150 36 48 47 33 30 120 98 108 90 0 77 71 60 76 3 9 Niveau 1 : Bac +5 Niveau 2 : Bac +3 à Bac +4, Licence pro 52 49 Niveau 3 : BTS, DUT Niveau 4 : Bac techno, Bac pro Niveau 5 : CAP, BEP, Segpa... 30 30 4 0 Commerce Industrie BTP Services 3 Autres Nombre de ruptures de contrats >2011 = 80 >2012 = 110 > Vous souhaitez réserver un espace publicitaire dans Entreprendre & gagner en Champagne, Contactez la Sarl Théo immo, Philippe Lemaire, au 06 17 19 45 84 - [email protected] Entreprendre & Gagner en Champagne - Avril 2013 ACCOMPAGNER 26 actions CCI L’entreprise Gibeaux à Vavray-le-Grand est spécialisée dans les charpentes métalliques. Elle a notamment réalisé la charpente du Cinémajestic à Châlons-en-Champagne. “ Institut supérieur d’ingénierie d’affaires de Châlons-en-Champagne (Isiacc) UNE DOUBLE CULTURE TECHNIQUE ET COMMERCIALE" Maxime Fischer a intégré la toute nouvelle formation mise en place par la CCIT de Châlons et témoigne de ses premières semaines de formation en alternance pour devenir chargé d’affaires. Pdg de l’entreprise Gibeaux à Vavray-le-Grand, Germain Comte explique pourquoi il a recruté Maxime et l’intérêt que représente la formation Isiacc. Maxime Fischer, 21 ans, originaire de Châlons, est titulaire d’un Bac scientifique, d’un DUT et d’une licence en Génie civil. Fort de ces diplômes, il décide de s’orienter vers un Master en université, mais le cursus proposé n’étant pas professionnalisant, il prend une autre voie pour acquérir des compétences complémentaires avec une formation en alternance. C’est sur la Foire de Châlons qu’il s’informe sur l’Isiacc (Institut supérieur d’ingénierie d’affaires de Châlons-en-Champagne) et sa formation de Manager en ingénierie d’affaires à Bac +5. Un cursus sur deux ans en contrat d’apprentissage qui inclut une alternance trois semaines en entreprise et une semaine à l’Isiacc. Avec à la clé un diplôme certifié niveau I reconnu par l’Etat et porté par la CCI de Versailles. Lors de l’entretien de recrutement, Maxime est reçu par un jury dont fait partie Germain Comte, Pdg de l’entreprise Gibeaux à Vavray-le-Grand qui est spécialisée dans les charpentes métalliques. L’entrepreneur recrute Maxime qui intègre l’entreprise à partir du 22 octobre 2012 pour une prise de contact, puis fait sa rentrée officielle à l’Isiacc le 10 novembre. Avec une ambition : être embauché par la société Gibeaux en qualité de chargé d’affaires à la fin de ses études. DES PERSPECTIVES DE DÉVELOPPEMENT POUR LA SOCIÉTÉ GIBEAUX La Société Gibeaux conçoit et construit des structures métalliques, en réalisant aussi la couverture et le bardage, sur l’ensemble de l’Hexagone. Ces constructions industrielles représentent 60 % de son activité. L’entreprise vend aussi des bâtiments en kit auprès des agriculteurs. Elle traite entre 400 et 700 t d’acier par mois. Forte de 48 salariés, elle réalise un chiffre d’affaires de près de 13 M€. Son dirigeant a pour objectifs de développer ses marchés, ses produits, d’étendre sa clientèle, de saisir des opportunités à l’étranger, comme au Congo actuellement... pour doubler son chiffre d’affaires dans les sept années qui viennent. En 2012, Germain Comte a investi 1 M€ dans une nouvelle machine pour fabriquer des profilés reconstitués soudés (PRS) qui étaient auparavant sous-traités. Un investissement qui a bénéficié d’un prêt Oséo à hauteur de 400 000 €. Entreprendre & Gagner en Champagne - Avril 2013 L’ambition de Maxime est d’être embauché à l’issue de son cursus Pour Germain Comte, la formation Isiacc et la signature d’un contrat avec Maxime étaient une évidence pour répondre à son besoin d’un chargé d’affaires formé à tous les aspects de la vie de l’entreprise. «Pour progresser dans notre métier et faire évoluer l’entreprise, nous avons besoin de chargés d’affaires ayant la double culture technique et commerciale. Il faut qu’ils aient une bonne connaissance de nos métiers techniques et soient compétents et efficaces dans les échanges avec les clients pour la compréhension de leurs attentes, la présentation des devis, les négociations sur les prix, le planning... afin de décrocher des marchés. Ils doivent aussi connaître les contraintes liées aux marchés publics. Enfin, ils doivent être capables de manager des équipes, de l’ébauche du projet à la réalisation du chantier, puis la livraison au client.» «J’ai été approché par l’Isiacc et la formation proposée correspondant à mes attentes, j’ai répondu favorablement. Plusieurs rencontres avec les responsables de l’école ont permis de bien cerner nos besoins et de valider … ACCOMPAGNER Maxime Fischer (à droite) et son tuteur au sein de l’entreprise Gibeaux, Thomas Kestler, lui-même chargé d’affaires. actions CCI 27 la bonne adéquation entre ces besoins et la formation. Après avoir reçu plusieurs candidats dans le cadre du jury de recrutement et analysé leurs compétences, le savoir-être et l’envie de Maxime de rester dans l’entreprise en cas de recrutement ont retenu mon attention et je l’ai choisi dans le but de l’embaucher à l’issue de son cursus. Et j’envisage d’ores et déjà de recruter un autre chargé d’affaires l’an prochain.» “ «Un chargé d’affaires doit connaître toutes les facettes de la vie d’une entreprise Maxime est accompagné par un tuteur, lui-même chargé d’affaires au sein de l’entreprise Gibeaux, lors de ses périodes en entreprise : Thomas Kestler, en poste depuis six ans. «J’ai pour mission de présenter le fonctionnement, le savoir-faire et les métiers de l’entreprise à Maxime, de lui montrer comment se fait un chiffrage, se montent les avant-projets, s’effectue la réalisation des chantiers. Il assiste aux négociations avec les clients, suit avec moi la réalisation des travaux de construction et m’accompagne aux réunions de chantiers.» «L’aspect métier correspond bien à mes attentes», conclut Maxime. «L’expérience est enrichissante au travers de nombreux contacts humains avec les différents acteurs d’un dossier, d’un suivi des projets dans leur globalité et d’un aspect commercial très intéressant. A la base, la formation est calquée sur une formation existante à l’Université de Versailles. L’adaptation au secteur industriel et l’alternance en entreprise pour un diplôme inscrit au RNCP (Répertoire national des compétences professionnelles) ont été des facteurs déterminants pour que je fasse acte de candidature auprès de l’Isiacc.» “ «L’aspect métier correspond à mes attentes L’alternance est un atout important dans la formation Isiacc et les apprentis bénéficient tout au long de leur parcours d’un accompagnement personnalisé et soutenu d’une équipe pédagogique forte de 25 années d’expérience au sein de l’Institut supérieur de promotion industrielle de Châlons (IPI), lequel partage les mêmes locaux que l’Isiacc. Et la grande proximité entre les tuteurs et l’équipe pédagogique est indispensable au succès des formations par alternance. L’Isiacc forme actuellement dix jeunes titulaires d’une Licence professionnelle à dominante sciences & techniques ou technico-commercial. Ils effectuent leurs stages en entreprises chez Gibeaux à Vavray-le-Grand, Mangin-Egly (groupe Vinci énergies) à Vitry-le-François, Kone (51), Actemium (51, groupe Vinci énergies), Airflux (51), Acodi (10), Eiffage énergie (52), Sudac air service (54, groupe Air liquide), D. Gutzwiller (68), Eiffel industrie (44, groupe Eiffage). L’effectif de l’école va évoluer pour passer à 15 jeunes à la rentrée 2013, puis à 24 en septembre 2014. Pour en savoir plus, contacter Corinne Piessens-Budka, responsable Relations entreprises et recrutement, au 03 26 65 90 05 [email protected]. www.isiacc.com UN RÉSEAU NATIONAL IPI Sup est désormais un réseau national regroupant trois écoles : les IPI (Institut supérieur de promotion industrielle) de Châlons-en-Champagne, Albi et Le Mans. Ces établissements proposent des formations en alternance pour des futurs managers industriels, cadres intermédiaires et supérieurs ayant une double compétence : technologies et management. Ces écoles sont les seules en France à former et diplômer des Responsables en unité de production/Chefs de projet industriel (Bac +4) et des Managers de production et de projets industriels (Bac +5). Avec une formation en alternance bénéficiant du partenariat de 600 entreprises françaises et européennes de nombreux secteurs d’activités (des TPE aux grands groupes internationaux). 90 % des diplômés IPI trouvent un emploi dans les six mois à l’issue de leur cursus. Les entreprises ayant des projets industriels à confier à des élèves de l’IPI peuvent contacter Corinne Piessens-Budka, responsable Relations entreprises et recrutement, au 03 26 65 90 05 [email protected] Pour accéder à toutes les informations utiles sur le réseau IPI, ses formations, ses partenaires, la vie étudiante, des témoignages d’anciens élèves..., il suffit de se connecter sur le nouveau site internet de l’IPI : www.ipi-sup.fr. ACCOMPAGNER 28 actions CCI S'informer et se former avec la CCIT. À SAVOIR BAUX COMMERCIAUX La Commission départementale de conciliation des baux commerciaux a été renouvelée pour 2013-2014-2015, conformément à un arrêté en date du 20 novembre 2012, et son secrétariat a été confié à la CCIT de Châlons. Ses membres, au nombre de cinq avec un président et des représentants des locataires et des propriétaires, sont nommés par le Préfet. La commission a pour mission de concilier les locataires et propriétaires en désaccord sur le montant du loyer fixé au moment du renouvellement d’un bail. Elle tente de les mettre d’accord sur un nouveau loyer, afin d’éviter une procédure judiciaire souvent longue et coûteuse. Quand elle est saisie et si la conciliation est actée, la commission convoque les deux parties pour signer un accord écrit qui les engage. En cas de non conciliation, elle rend un avis sur la valeur locative. La saisine est à adresser par courrier recommandé avec AR au service Commerce de la CCIT de Châlons, secrétariat de la Commission de conciliation des baux commerciaux, BP CS90533 - 51010 Châlons-enChampagne Cedex. Pour plus d’informations et connaître les documents à joindre à une saisine, contacter Eric Cherrier à la CCIT, au 03 26 21 76 78 [email protected]. Rendez-vous professionnels PROGRAMME DU 2E TRIMESTRE 2013 > Le 18 avril : Atelier technique sur la déclaration 2483, concernant la Participation des employeurs au développement de la formation professionnelle continue (pour les entreprises de + de 10 salariés). De 8 h 30 à 10 h 30. Contact : Chantal Dupire au 03 26 21 91 92. cdupire @chalonsenchampagne.cci.fr > Les 6 et 7 juin : Formation «Pour les jeunes chefs d’entreprise et commerciaux débutants : méthodes et techniques de vente». De 8 h 30 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 18 h. Tarif, programme et financement : consulter la CCIT. Contact : Isabelle Laniesse au 03 26 21 91 91. ilaniesse @chalonsenchampagne.cci.fr > Le 30 mai : L’embauche du premier salarié. De 8 h 30 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 18 h. Tarif, programme et financement : consulter la CCIT. Contact : Chantal Dupire au 03 26 21 91 92. cdupire @chalonsenchampagne.cci.fr > Le 18 juin : Le droit individuel à la formation, où en sommes nous ? De 8 h 30 à 10 h. Contact : Chantal Dupire au 03 26 21 91 92. cdupire @chalonsenchampagne.cci.fr > Du 3 au 7 juin : Stage 5 jours pour entreprendre. De 9 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 18 h. Contact : Brigitte Sadonnet au 03 26 21 80 85. bsadonnet @chalonsenchampagne.cci.fr Tous ces rendez-vous sont organisés dans les locaux de la CCIT de Châlons, 2 rue de Chastillon. Tous les détails sur Vous souhaitez être informés sur l’actualité économique et tout ce qui peut vous aider au quotidien dans la gestion de votre entreprise, Le réseau des CCI de Champagne-Ardenne réalise pour vous une veille quotidienne sur les supports de presse locale, régionale, nationale et spécialisée. Votre CCIT vous propose de recevoir gratuitement et chaque matin sur votre adresse de messagerie son «INFO EXPRESS» faisant la synthèse de l’actualité quotidienne. N’hésitez pas à la demander à votre CCIT ! Contact : Véronique Delacourt au 03 26 21 82 08 - [email protected] ACCOMPAGNER actions CCI 29 Champagne centrale PRINTEMPS DE LA CRÉATION FORUM ENTREPRENDRE VENDREDI 12 AVRIL 2013 DE 13H À 18H À LA CCI DE CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE 2 rue de Chastillon Venez rencontrer les partenaires de la création d’entreprise Porte d’entrée principale de la création d’entreprise, la CCIT de Châlons organise, en partenariat avec la Chambre de métiers de la Marne, la 8e édition du Printemps de la création du 8 au 12 avril 2013, avec des manifestations sur l’ensemble de la Champagne centrale. Programme. > Lundi 8 avril à Suippes : Réunion d’information sur la création d’entreprise. De 14 h 30 à 16 h 30. > Mardi 9 avril au Centre d’affaires «La Fabrique» à Vitry-leFrançois : - Réunion sur le thème «Créer son entreprise : les clefs pour réussir», de 9 h 30 à 12 h. Entrée libre. - Rendez-vous individuels avec un conseiller de 14 h à 17 h. Inscription préalable. > Mardi 9 avril à l’Hôtel de ville de Châlons : lancement de la 3e édition du concours Créa Châlons, de 8 h 30 à 10 h. Contact : 03 26 21 87 30. [email protected]. > Mercredi 10 avril à Sainte-Ménehould : Rendez-vous individuels avec un conseiller de 14 h à 17 h. Inscription préalable. > Vendredi 12 avril : Forum Entreprendre dans les locaux de la CCIT à Châlons, pour une rencontre avec les partenaires de la création d’entreprise. De 13 h à 18 h. Pour en savoir plus, contacter Brigitte Sadonnet, Espace Entreprendre de la CCIT, au 03 26 21 80 85 [email protected] Marne BIENVENUE DANS NOS ENTREPRISES Comme chaque année depuis près de 20 ans, la CCIT de Châlons organise son opération de tourisme industriel «Bienvenue dans nos entreprises» sur l’ensemble de la Marne, de mai à octobre 2013. Objectif : permettre aux entreprises de communiquer sur leur activité et leur savoir-faire, notamment pour favoriser l’emploi. Une quarantaine d’entreprises marnaises - industries, grande distribution, maisons de champagne, services -, le CFA Interpro de la Marne à Châlons, ainsi que des sites culturels et de loisirs ouvriront leurs portes au grand public, aux demandeurs d’emploi, aux jeunes en phase d’orientation et aux étudiants de l’enseignement supérieur. Avec des habitués et quelques nouveaux participants comme Nestal (ex-Copam) à St-Martin-sur-le-Pré, le Cinémajestic à Châlons, le Premica (Pôle régional de l’enseignement aux métiers industriels de Champagne-Ardenne) à Reims..., et le retour de la société Poreaux à Châlons qui avait suspendu les visites depuis 2007. Au total, plus de 100 visites sont programmées. De 2008 à 2012, 404 visites au total ont été organisées dans une quarantaine d’entreprises avec l’accueil de 5 150 visiteurs. Renseignements et inscription (obligatoire) aux visites : Sandra Duthil à la CCIT de Châlons, au 03 26 21 77 79. [email protected]. Calendrier complet des visites sur www.chalonsenchampagne.cci. fr, rubrique «Tourisme industriel» dans «Annuaires». ESPACE ENTREPRENDRE ACCOMPAGNEMENT DE QUALITÉ POUR LES CRÉATEURS L’Espace Entreprendre de la CCIT de Châlons vient d’obtenir le renouvellement de son label qualité «Entreprendre en France», suite à un audit de son service par un cabinet indépendant réalisé fin 2012. Ce Label est la reconnaissance de la qualité des prestations qu’offre cet espace aux créateurs d’entreprises autour de dix engagements en matière d’accueil et de présentation des services proposés, de réactivité, de suivi personnalisé, de mise à disposition de moyens matériels pour mener à bien l’élaboration d’un projet, d’orientation vers des ressources en interne ou extérieures si nécessaire, de garantie de confidentialité, de prise en compte des remarques formulées... Après analyse des différents critères, l’Espace Entreprendre a obtenu un score de 98 % sur 1 engagement et de 100 % sur les 9 autres. En 2012, la CCIT a reçu quelque 1 000 porteurs de projets. En moyenne, 40 % concrétisent leur projet sous le statut d’entreprise ou d’auto-entreprise. Pour en savoir plus, contacter Brigitte Sadonnet, Espace Entreprendre, au 03 26 21 80 85 bsadonnet @chalonsenchampagne.cci.fr. Pour suivre l’actualité de la création d’entreprise et dialoguer en direct avec la CCIT, se connecter sur Facebook + "Créer son entreprise avec la CCI de Châlons-en-champagne". Entreprendre & Gagner en Champagne - Avril 2013 ACCOMPAGNER 30 actions CCI La Nuit de l'orientation 2013 a accueilli 1 750 visiteurs. CCIT de Châlons ENQUÊTE SUR LES DIFFICULTÉS DE RECRUTEMENT Afin d’identifier les principales causes des difficultés de recrutement rencontrées par les entreprises, la CCIT de Châlons a lancé une enquête. Objectif : mener des actions ciblées pour aider les entreprises dans leurs démarches. Fin 2012, la CCIT de Châlons a mené une enquête auprès d’un panel de 827 entreprises de tous secteurs d’activités pour connaître leurs éventuelles difficultés de recrutement sur l’ensemble de l’année. «A partir des résultats de cette enquête, l’objectif de la CCIT est double», remarque Chantal Dupire, responsable Emploi-formation-apprentissage à la CCIT. «Nous voulons attirer l’attention des services de l’Etat et du Conseil régional de Champagne-Ardenne sur ces difficultés de recrutement. Nous devons aussi identifier les principales causes de ces difficultés, afin de proposer et d’engager des actions pertinentes destinées à faciliter les démarches de recrutement des entreprises.» 142 entreprises totalisant 6 675 salariés ont répondu à l’enquête postale, soit un taux de réponse de 17 %. Près de 71 % d’entre elles ont procédé à un ou plusieurs recrutements en 2012. Nombre de recrutements par type de contrat en 2012 250 250 200 «142 entreprises représentant 6 675 salariés ont répondu à l’enquête 146 150 133 108 100 51 50 0 CDI CDD Contrats Contrats Intérim d’apprentissage de professionnalisation Types de postes recherchés Responsable 23 Commercial 15 Technicien 15 Chauffeur 10 Cuisinier/Commis cuisine 10 Secrétaire 9 Assistant 12 Mécanicien/électro-mécanicien 7 Entreprendre & Gagner en Champagne - Avril 2013 51 % des entreprises se sont déclarées non satisfaites du nombre de candidatures reçues, les difficultés rencontrées concernant essentiellement les profils de commerciaux, les métiers de bouche, les mécaniciens. «Les canaux privilégiés pour les recrutements cadres sont les cabinets de recrutement, l’Apec et Pôle emploi», souligne Chantal Dupire. «Pour les recrutements de non cadres, les annonces dans la presse et l’Intérim sont également cités. Il faut souligner que les candidatures spontanées apparaissent en tête des canaux choisis, quel que soit le statut du poste.» Les entreprises répondantes sont 77 % à signifier leur satisfaction par rapport aux recrutements réalisés en 2012, ce qui est un point très positif. Les principaux motifs d’insatisfaction, qui sont aussi les principales causes de départ prématuré, concernent les problèmes de comportement et de motivation des candidats (ponctualité et absentéisme, respect des règles de vie en entreprise, difficultés d’adaptation à des horaires particuliers). Les recruteurs constatent souvent un décalage entre les profils annoncés et les compétences réelles. … S ACCOMPAGNER actions CCI 31 Les facteurs d’intégration des nouveaux salariés dans l’entreprise, adultes ou jeunes, sont liés en premier lieu à leur accueil (journée d’accueil par exemple), mais aussi à leur accompagnement, via le tutorat notamment. La formation, l’apprentissage et l’alternance pour les jeunes apparaissent comme des facteurs d’intégration très importants, permettant de mieux répondre aux besoins de l’entreprise et engendrant ainsi l’implication des salariés. «Au vu des résultats de cette enquête, nous avons décidé de mener des actions ciblées», souligne Gabriel Francart, directeur général de la CCIT. «Nos axes sont multiples : promouvoir l’industrie et ses métiers, faire connaître les outils à la disposition des entreprises comme la Bourse de l’emploi, ouvrir des formations techniques pour l’industrie autres que celles d’ingénieurs, créer une formation Bac +2 Commerce/ entrepreneuriat, présenter les entreprises aux écoles et au grand public, proposer des formations en management et en recrutement pour les chefs d’entreprise. Les résultats de l’enquête sont à la disposition de toutes les structures pouvant contribuer à aider les entreprises à mieux recruter.» RECHERCHES D'EMPLOI : > Titulaire d’un Bac pro Comptabilité, agent administratif, > Titulaire d’un Bac pro Secrétariat et bureautique, > Titulaire d’un BTS Assistante de direction, ayant une expérience en gestion de planning et litige client, prise de rendez-vous, courriers, tableaux et documents techniques, accueil téléphonique... cherchent emplois dans la Marne. > Cariste C1/C3/C5 ayant Pour en savoir plus, contacter Chantal Dupire au 03 26 21 91 92 cdupire @chalonsenchampagne.cci.fr NUIT DE L'ORIENTATION L’emploi et le soutien aux entreprises dans leurs démarches de recrutement sont une priorité de la CCIT de Châlons. C’est pourquoi la Chambre a organisé sa 21e Nuit de l’orientation le 25 janvier 2013 au Capitole en Champagne, à l’intention des jeunes et de leurs familles à la recherche d’une orientation. 64 stands représentant quelque 180 participants ont accueilli 1 750 visiteurs. 237 visiteurs ont répondu à une enquête dont voici les résultats. 85 % des jeunes visiteurs (58 % étaient des filles) sont scolarisés sur Châlons, 6 % sur Vitry et le reste sur la Marne. Ils sont âgés de moins de 15 ans pour 13 %, de 15 à 17 ans pour 57 % et de plus de 18 ans pour 30 %. Leur objectif premier était de rencontrer un professionnel d’un secteur les intéressant (47 %) ou de faire le point sur leur orientation (46 %). 81 % ont déclaré avoir obtenu les informations recherchées et 93 % sont prêts à faire d’autres démarches comme se rendre à des journées portes ouvertes dans les établissements scolaires (37 %), consulter les sites internet spécialisés (27 %), reprendre contact avec un professionnel, se renseigner dans un centre de formation... De leur côté, les exposants se sont dits satisfaits du salon et de son organisation, 96 % d’entre eux pensant revenir en 2014. 88 % ont rencontré plus de 10 visiteurs et 12 %, de 5 à 10 visiteurs. Prochain rendez-vous le 24 janvier 2014 de 16 h à 21 h. Du 3 au 7 juin 2013, Pôle emploi organise une Semaine de l’emploi en Champagne-Ardenne. Pour en savoir plus, se connecter sur www.pole-emploi.fr et renseigner la commune de l’agence Pôle emploi concernée. une expérience en réception, expédition, gerbage, réappro, dépôt, préparation de commandes, contrôle... cherche emploi dans la Marne. > Chef d’équipe ayant une expérience en management, organisation et optimisation de la production, résolution de problèmes, réception, préparation, expédition... cherche emploi dans la Marne. > Assistante RH ayant une expérience en gestion de paie, suivi de plan de formation, gestion intérim, visites médicales, assistanat de direction... cherche emploi dans la Marne. OFFRES D’EMPLOIS > Entreprise recherche son Responsable paye et administration du personnel. Profil : Bac +2/DUT/BTS ou Licence professionnelle ou master GRH avec expérience. > Live Telecom recherche un vendeur en téléphonie mobile sur les Ardennes. Profil : Bac Vente/BTS Management des unités commerciales avec expérience. Renseignements auprès de Chantal Dupire, Responsable Emploi-formation à la CCIT de Châlons, au 03 26 21 91 92. [email protected] Bourse de l’emploi en ligne : S’IMPLANTER 32 immobilier d’entreprises Les dernières offres de la Bourse de l’immobilier Retrouvez la totalité des offres sur www.champagne-centrale.com OPPORTUNITÉS D’AFFAIRES LOCAUX D’ACTIVITÉS > Entreprise ayant location ou vente une activité de décoration, négoce et pose de revêtements de sols, cherche à reprendre une activité complémentaire à la sienne dans le cadre d’une opération de croissance externe. Réf. 33543OR5106 > Entreprise spécialisée dans le froid commercial et industriel recherche pour son développement par croissance externe une entreprise ayant une activité similaire, voire complémentaire en climatisation/énergie renouvelable ou une entreprise d’électricité générale. Nombre de salariés, minimum 10 et CA supérieur à 1 000 K€. Réf. 33542OR5106 > Entreprise de mécanique générale, chaudronnerie, maintenance mécanique sur site, cherche un bureau d’études à racheter en Champagne-Ardenne ou sur une région limitrophe. Réf. 33541OR5106 > Entreprise de mécanique générale, chaudronnerie, maintenance industrielle sur site, cherche entreprise à reprendre ayant une activité complémentaire sur un secteur autre que l’automobile et l’agroalimentaire, moins de 20 salariés, CA de l’ordre de 2 M€. Réf. 33540OR5106 … Suite p.34 Entreprendre & Gagner en Champagne - Avril 2013 CONTACT ANNIE VERON 03 26 21 82 03 St-Memmie - Zac des Escarnotières 536 m² > 12053 + bureaux + atelier + hall d’exposition 257 m² > 13011 + bureaux + atelier Vitry-le-François A partir de 230 m² > 12060 location Châlons-en-Champagne - Rive gauche 9 000 m², 4 500 m² > 12036 3 000 m² et 1 417 m² sur site collectif St-Memmie - Zac des Escarnotières 435 m² > 12037 sur un terrain de 3 300 m² Saint-Memmie - ZA du Mont-Michaud 450 m² avec showroom, > 13008 atelier, entrepôt et 2 bureaux ZI Châlons/St-Martin-sur-le-Pré 835 m² > 12026 avec 699 m² d’entrepôt + bureau de 136 m² sur terrain de 2 300 m² vente Vitry-le-François 735 m² > 12056 sur un terrain de 2 700 m² location ou vente Châlons-en-Champagne 147 m² en étage > 12023 pour toutes activités tertiaires, en centre-ville 20 et 26 m² > 12027 ENTREPÔTS CONTACT ANNIE VERON 03 26 21 82 03 location Châlons-en-Champagne - Rive gauche 4 700 m² > 12048 + parking + terrain ZI Châlons/St-Martin-sur-le-Pré 2 466 m² + 64 m² > 12039 de bureau sur terrain de 6 400 m² 3 000 m² > 12061 d’entrepôt rackés 2 500 m² sur site collectif > 13009 Saint-Gibrien 180 m²+ 16 m² de bureau > 12029 50 m² > 12030 128 m² > 12031 Sompuis 1 214 m² > 12038 sur un terrain de 2 500 m² SURFACES COMMERCIALES CONTACT SANDRA DUTHIL 03 26 21 77 79 BUREAUX CONTACT ANNIE VERON 03 26 21 82 03 location Châlons-en-Champagne 35 m² en centre-ville > 12033 123 m² au 1er étage > 13004 Ensemble de 184 m² > 13005 en centre-ville 10/20 m2 > 13010 dans la Pépinière technologique du centre-ville, pour développement d’activités technologiques et/ou innovantes ZI Châlons/St-Martin-sur-le-Pré 32,45 m² > 07131 Saint-Gibrien 45,50 m² > 12028 Vitry-le-François - Centre d’affaires «La Fabrique» 20 m² > 12034 location Châlons-en-Champagne 40 m² en centre-ville > CO5985 90 m² en centre-ville > CO5990 Vitry-le-François 1 100 m² > CO5989 en zone commerciale FONDS DE COMMERCE CONTACT SANDRA DUTHIL 03 26 21 77 79 vente Châlons-en-Champagne Coiffure mixte > CO5986 Jalons Coiffure > CO5984 DÉCOUVRIR artisanat 33 Solène Bougerey réalise des patrons pour le secteur de la mode. Solène Bougerey à Jonchery-sur-Suippe CRÉATRICE DE MODE La jeune styliste teste ses modèles sur toiles. La jeune styliste réalise des patrons, crée des modèles de prêt-à-porter pour femmes et enfants et propose un service de retouches. La mode n’a aucun secret pour Solène Bougerey, jeune modéliste de 24 ans spécialisée dans le prêt-à-porter haut de gamme pour femmes et enfants. Titulaire d’un BTS Industrie des matériaux souples obtenu à Troyes, Solène a ensuite suivi deux années de formation en alternance chez Mode’Estah à Paris, école qui prépare à tous les métiers de la mode, avec des stages pratiques chez une créatrice finlandaise installée à Paris. «Cette créatrice m’a embauchée en CDI, mais elle a malheureusement fait faillite quelques mois plus tard. J’ai alors cherché un emploi, d’abord sur Paris, puis dans la Marne d’où je suis originaire. Je me suis installée chez mes parents à Jonchery-surSuippe, j’ai opté pour le statut d’auto-entrepreneur et je me suis inscrite à la Chambre de métiers où j’ai participé à une réunion d’information sur la gestion d’une entreprise, avant de démarrer ma propre activité en janvier 2012. Pour m’installer, j’ai bénéficié de l’Accre (Aide aux chômeurs créateurs ou repreneurs d’entreprise) et d’une aide de Pôle emploi.» Les savoir-faire de Solène sont la réalisation de patrons (conception de modèles, gradation), de coupe et de montage sur toiles pour des clients du secteur de la mode, ainsi que la création de prêt-à-porter sur mesure. Ses modèles sont conçus de façon artisanale. Pour les professionnels de la mode, les patrons qu’elle réalise sont destinés à des modèles en tailles standards et pour tous types de tissus, modèles qu’elle teste sur «toiles» afin de pouvoir apporter des modifications si nécessaire. Avec deux collections par an élaborées sur cahier des charges pour l’aspect technique. La jeune femme propose aussi des cours de couture et de modélisme sur demande, ainsi qu’un service de retouches pour les particuliers. Les modèles sont testés sur «"toiles"» L’objectif de Solène est de dégager un revenu suffisant et régulier de son travail pour le secteur de la mode tout en développant sa clientèle de particuliers, avant d’envisager de créer une entreprise, de s’installer sur son propre site, voire d’embaucher si son activité se développe. En mai 2013, elle accueillera pour six semaines une stagiaire en formation Bac pro. … «Pour les particuliers, je réponds à deux types de sollicitations : soit ils savent ce qu’ils veulent et je crée à la demande, soit ils n’ont qu’une vague idée et je leur fais des suggestions. Mes clients sont situés dans la Marne ou à Paris où je me rends souvent.» L’ambition de la jeune styliste est de créer sa propre entreprise Solène travaille avec l’Association Ergané de Vésigneul-sur-Marne qui aide les artisans à se faire connaître. En été 2012, elle s’est inscrite au Concours régional des Ateliers d’art de France dans la catégorie modélistestyliste au côté de cinq autres participants. Lauréate de cette étape régionale, elle a ensuite participé au concours national et à une exposition sur Paris. En décembre, elle a fait partie des 26 candidats au concours Les Noëls de l’artisanat à Reims. En janvier 2013, elle a répondu présente pour l’opération Boutique éphémère menée à Sarry sur un week-end et dédiée au mariage. Elle a ouvert son atelier au public lors des Journées européennes des métiers d’art, le premier week-end d’avril. A NOTER 34 rendez-vous AGENDA OPPORTUNITÉS D’AFFAIRES > Profil gestionnaire commercial recherche sur la Champagne-Ardenne une entreprise du secteur industrie ou services (clientèle B to B), 30 salariés maximum. Accompagnement du cédant souhaité. Réf. 33526OR5106 > En Champagne-Ardenne, cède entreprise de transport régional + diversification, 30 salariés. Réf. 33471EC5106 > En Champagne-Ardenne, vend société de maintenance industrielle, secteur agroalimentaire, CA 2,3 M€, 20 ETP. Cession cause retraite. Accompagnement par le cédant possible. Réf. 33419EC5106 > En Champagne-Ardenne, cède entreprise industrielle de chaudronnerie spécialisée dans l’agroalimentaire et le secteur verrier, 15 salariés. Réf. 33186EC5106 > En Champagne-Ardenne, cède entreprise de mécanique industrielle, 6 salariés, cause départ en retraite. Réf. 32425EC5106 Du 19 au 21 avril > Salon des vins et de la gastronomie au Capitole en Champagne à Châlons. De 17 h à 21 h le vendredi, de 10 h à 19 h les samedi et dimanche. www.salondesvinsetdelagastronomie.fr Les 5, 12, 19 et 26 mai > 20e Musiques du dimanche, place Foch à Châlons-en-Champagne. Concerts à partir de 16 h. Accès libre. www.musiquessurlaville.com Du 24 au 26 mai > Salon du bon et du goût au parc des expositions de Reims. Contact : 03 26 84 69 69. Du 25 mai au 9 juin > 24e Festival international de l’affiche et des arts graphiques à Chaumont (52). www.cig-chaumont.com Du 1er au 8 juin Festival Furies, le rendez-vous du cirque de création, à Châlons-en-Champagne. www.festival-furies.com En juin et juillet Flâneries musicales de Reims avec plus de 100 concerts, gratuits pour la plupart. www.flaneriesreims.com Du 5 juillet au 4 août Festival d’ici et d’ailleurs, vitrine des musiques du monde d’aujourd’hui avec des concerts gratuits à Châlons-en-Champagne et ailleurs. www.musiques-ici-ailleurs.com Pour accéder aux concerts et spectacles organisés au Capitole à Châlons-en-Champagne, se connecter sur www.lecapitole-en-champagne.fr > En Champagne Ardenne, cède une activité de négoce en B to B, 23 salariés. Réf. 33177EC5106 Une de ces annonces vous intéresse, vous avez un projet de cession de votre entreprise, vous cherchez un repreneur, vous avez besoin de conseils : n’hésitez pas à contacter Marianne Protin à la CCIT de Châlons, au 03 26 21 36 15 - mprotin @chalonsenchampagne.cci.fr Entreprendre & Gagner en Champagne - Avril 2013 Magazine d’information économique de la CCIT de Châlons-en-Champagne - Vitry-le-François - Sainte-Ménehould 2 rue de Chastillon - 51000 Châlons-en-Champagne Tél. 03 26 21 82 08 - Fax 03 26 68 47 07 E-mail : [email protected] Directeur de la publication : Michel Gobillot Directeur de la rédaction : Gabriel Francart Journaliste : Véronique Delacourt Conception : Archiduchesse à Reims Mise en pages : Michaël Aksamit Abonnement : Véronique Delacourt, tél. 03 26 21 82 08 Régie de la publicité : Philippe Lemaire/Théo Immo à Fontaine-sur-Ay, tél. 06 17 19 45 84 Photogravure et impression : Nouvelles imprimeries champenoises/ Groupe Morault à Bétheny, tél. 03 26 07 57 87 Routage : BRC à Reims, tél. 03 26 85 70 25 Avril 2013 - n° 50 - Tirage : 7 100 exemplaires Périodicité : trimestriel Supplément : Annuaire Champagne centrale services N° d’ISSN : 1636-0192 Prix du numéro : 2,50 € - Abonnement pour 6 numéros : 12 € Tous droits de reproduction réservés pagne. s u- e ould sur-Ay, ses/ La CCIT de Châlons-en-Champagne crée l’I SIAC C A LT E Managers en ingénierie d’affaires Crédit photo : Fotolia EN pour former à Bac +5 des ANCE ATION RN FORM Institut supérieur d’ingénierie d’affaires de Châlons-en-Champagne Une formation qui s’adresse aux titulaires d’un Bac +3 - Licences professionnelles à dominante Sciences & techniques ou Technico-commerciale Un cursus sur 2 ans en contrat d’apprentissage avec une alternance 3 semaines par mois en entreprise - 1 semaine par mois à l’ISIACC Une réponse aux besoins des PME/PMI et grands groupes des secteurs industrie, BTP, ingénierie, informatique, services aux entreprises Un métier alliant maîtrise technique, gestion de projet, compétences relationnelles et compétences en stratégie commerciale Un titre certifié niveau I reconnu par l’Etat et inscrit au RNCP, porté et délivré par SUP de V, école de la CCI Paris Ile-de-France Pour en savoir plus, contacter Corinne Piessens-Budka au 03 26 65 11 75 [email protected] www.isiacc.com
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