Lettre du Bénin n°9 - Juin 2014

Transcription

Lettre du Bénin n°9 - Juin 2014
Publication mensuelle de l’Ambassade de France au Bénin – n° 9 / Juin 2014
Sommaire
A la Une – p 2
L’actualité en images – p 3
Actualités – p 4 à 5
Lumière sur… – p 5 à 6
Programme de l’Institut Français – p 7
Bloc-notes et agenda – p 8
Le 22 avril dernier s’est tenue à Cotonou la
« revue sectorielle » du secteur de la Justice,
dialogue entre les autorités béninoises et les
Partenaires Techniques et Financiers (PTF)
intervenant dans ce secteur, dont la France est le
chef de file. Cette revue annuelle constitue un
temps fort qui permet de faire de concert le bilan
des efforts effectués et d’évaluer les progrès à
accomplir.
C’est une grande avancée, car
sa mise en œuvre effective
permettra
d’accélérer
le
traitement des dossiers et par
ricochet, d’améliorer de la
qualité de la justice. Les
partenaires
au
développement du Bénin ont
recommandé de mettre en
œuvre ce nouveau Code par
étape,
en
commençant
notamment par le respect des délais de la
détention provisoire, qui devrait se traduire par la
libération des prisonniers en situation de
détention irrégulière. Très souvent, les prisonniers
en détention préventive restent en prison
pendant des mois, voire des années, avant que
leur cas soit traduit en justice.
Parmi les sujets évoqués, celui des prisons a
particulièrement été souligné. Le Bénin compte
dix établissements pénitentiaires, au sein desquels
la mauvaise alimentation, les conditions sanitaires
et le difficile accès aux soins de santé constituent
des éléments de préoccupation majeure pour les
conditions de vie des prisonniers. Fait aggravant,
la surpopulation carcérale concerne la quasitotalité des prisons du pays : au 31 mars 2014, la
population carcérale au niveau de l’ensemble des La récente mise en place d’un logiciel de gestion
prisons du Bénin était estimée à 7 067 détenus des détenus au niveau des prisons civiles devrait
avec un taux d’occupation de plus de 240%.
permettre une connexion entre les prisons et les
Toutefois, des avancées sont à saluer : la autorités judiciaires, qui favorisera l’application
surpopulation est en diminution (de 5,36% par adéquate des dispositions du nouveau Code et la
rapport à 2013), une nouvelle prison civile a été mise en œuvre des mesures urgentes pour
mise en service en mai 2014 à Abomey-Calavi et humaniser les conditions de détention et de
les travaux de construction de trois nouvelles procédure pénale.
prisons civiles à Abomey, Parakou et Savalou ont
été lancés. De même, les travaux de désinfection
et de dératisation ont été régulièrement exécutés
et des produits d’entretien ont été mis à la
disposition des établissements pénitentiaires en
vue
d’assurer
les
conditions
d’hygiène
indispensables.
En tant que chef de file des bailleurs dans le
secteur de la Justice, l’Ambassade de France
accompagne et suit avec une grande attention les
progrès et les efforts réalisés dans ce secteur, en
étroite concertation avec nos partenaires
béninois, car toute politique de développement
doit s’appuyer sur une justice de qualité, efficace,
Sur le plan juridique, un nouveau Code de crédible et accessible.
Procédure Pénale a été voté en mars 2013, Source : direction de l’administration pénitentiaire
renforçant les droits et les garanties du justiciable. et de l’assistance sociale
La Lettre du Bénin
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Protection des Droits de l’Homme :
Améliorer les conditions de vie des détenus
L’Ambassade de France est, au Bénin, chef de file du Groupe Justice des Partenaires Techniques et Financiers
(PTF) du secteur de la Justice. Dans le cadre de son programme d’appui à la protection des droits de l’homme,
la France s’est engagée, aux côtés du Ministère de la Justice, à l’amélioration des conditions de vie en milieu
carcéral, notamment à travers un appui financier aux initiatives de la société civile.
Afin d’accompagner le processus d’amélioration des conditions de vie en prison,
l’Ambassade de France est engagée plus spécifiquement dans trois projets au
sein des prisons civiles de Cotonou, Natitingou et Akpro-Missérété.
A Cotonou, ce projet s’attache à l’amélioration d’une couche de la population
particulièrement vulnérable au sein de cette prison, à savoir les jeunes filles
mineures. Ces dernières subissent des conditions de vie particulièrement
difficiles, dans la mesure où elles ne bénéficient pas d’un quartier isolé et
n’étaient jusqu’alors pas concernées par des activités de formation et de
réinsertion. Depuis le mois de décembre 2013, grâce à l’appui de l’ONG
Fraternité des Prisons, les jeunes détenues mineures profitent d’ateliers de
formation à la gestion d’une activité commerciale et ont entamé en janvier 2014
une formation à la confection de produits alimentaires.
Les services de l’ambassade apportent par ailleurs un soutien à la
bibliothèque de la prison civile de Cotonou. En plus de dons réguliers
de livres de l’Institut Français du Bénin, les détenus en charge de la
gestion de la bibliothèque ont reçu le 28 avril 2014 une centaine
d’ouvrages. Ce don est le résultat des efforts des coureurs de la
course de la Francophonie qui a eu lieu le 23 mars 2014, fruit d’un
partenariat entre l’Institut Français du Bénin et France Volontaires
Bénin.
Les projets de Natitingou et d’Akpro-Missérété ont consisté, avec le
concours des ONG Prisonniers Sans Frontières - Bénin et de Fraternité
des Prisons respectivement, en la mise en place d’outils de travail et de formation professionnelle permettant
aux détenus d’apprendre un métier et ainsi faciliter leur réinsertion professionnelle à leur sortie de prison.
Ainsi, à Natitingou, des ateliers de couture, de coiffure et d’artisanat ont vu le jour après une session de
formation initiale. A Akpro-Missérété, le projet a permis une meilleure accessibilité à l’espace de maraîchage
de la prison afin d’améliorer les rations alimentaires. L’espace a notamment été aménagé pour accueillir un
poulailler. La formation des détenus au maraîchage et à l’élevage de poulets ainsi qu’à la gestion de la petite
entreprise débutera prochainement.
En outre, dans le cadre de son prix des droits de l’Homme 2013, qui vise à distinguer une action de terrain
portée par une organisation de la société civile sur le thème de la protection des droits de l’homme,
l’Ambassade de France a récompensé un projet de la société civile en rapport avec
les prisons. Ce projet a, en effet, permis d’identifier et de recenser les détenus au
sein des établissements pénitentiaires et centres de sauvegarde de l’Enfance et de
la Jeunesse du pays. Au-delà d’une base de données qui permet d’analyser la
situation de chaque détenu au regard de la loi, ce projet contribue à deux objectifs
finaux: la diminution du nombre de prévenus et d’inculpés avec une attention
particulière portée aux détenus mineurs et femmes et l’amélioration de la qualité
de vie à l’intérieur des établissements pénitentiaires. Ce projet s’attache donc à
apporter des solutions concrètes aux problèmes de la surpopulation carcérale
(occasionnée en grande partie par la durée excessive de la détention préventive) et
des atteintes aux droits de l’homme en prison.
La Lettre du Bénin
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5 avril – 4ème édition du tournoi de football interambassades. La France a terminé deuxième, derrière
l’équipe des Nations-Unies.
22 avril – Ouverture du stage Action de l’Etat
en Mer niveau supérieur dans le cadre du cycle
de formation ASECMAR.
25 avril – L’Ambassade a reçu une délégation du Conseil
Economique Social et Environnemental du Rhône,
accompagnée du Président du Conseil économique et social
du Bénin, Monsieur Nicolas Adagbé.
25 avril – Un groupe de lycéens de la ville de Guyancourt
(département des Yvelines, France) a été accueilli par M.
Luc Fabre, Conseiller de coopération et d’action culturelle.
Les lycéens, en séjour au Bénin dans le cadre de la
coopération et du jumelage entre les villes de Guyancourt
et de Comé, ont pu découvrir les missions d’une
ambassade et les actions menées par la France au Bénin.
La Lettre du Bénin
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Conseil d’administration d’Emmaüs International au Bénin
Le Conseil d’administration (CA) d’Emmaüs International s’est
tenu du 24 au 30 avril derniers à Tohoué (Porto Novo). Il a
réuni les élus du monde entier de cette organisation qui
compte 335 associations dans 37 pays répartis sur 4
continents.
A l’ordre du jour : renforcer les solidarités entre les
associations du Mouvement à travers le monde, porter plus
fortement un travail d’interpellation sur les 6 axes prioritaires
que sont l’eau, la santé, l’éducation, les migrations
internationales, la finance éthique et la lutte contre la traite
des êtres humains, réfléchir aux enjeux de la prochaine
Assemblée mondiale qui se tiendra en 2016.
Madame l’ambassadrice est venue rendre visite aux élus. Accueillie par le président d’Emmaüs International,
Jean Rousseau, celui-ci a rappelé dans son discours de bienvenue la place historique du Bénin dans la
construction du mouvement Emmaüs en Afrique.
Au Bénin, 4 associations Emmaüs œuvrent au quotidien pour construire des solutions avec les personnes les
plus exclues : la communauté de Tohoué, dans laquelle se tenait la réunion internationale, pionnière des
questions de développement durable et de recyclage depuis plus de 2 ans ; Emmaüs Pahou qui gère
notamment un bric-à-brac dans le quartier de Sainte-Rita à Cotonou et une communauté accueillant des
jeunes en situation d‘exclusion ; Emmaüs Metokan qui accorde des microcrédits aux femmes et s’occupe d’un
centre d’accueil pour enfants orphelins ; et l’Association des femmes amies (A.F.A) qui travaille sur les marchés
en accordant des microcrédits aux femmes et en luttant contre la traite des enfants via la sensibilisation et la
formation professionnelle.
Le CA réuni en Afrique s’est conclu par l’adoption d’une déclaration rappelant, en cette année du 60°
anniversaire de l’appel de l’abbé Pierre, les difficultés accrues des acteurs Emmaüs sur le terrain, dans leur
travail de lutte contre la pauvreté et l’exclusion et d’accueil de personnes dont les droits sont bafoués,
notamment les migrants. L’Afrique est touchée plus qu’à son tour, minée par ses problèmes internes et
déstabilisée par les interventions extérieures. Face à l’extension de la crise à l’ensemble de la planète et à la
destruction même de l’idée de solidarité, le CA réaffirme son plein et entier engagement pour l’accès aux
droits fondamentaux de toutes et tous.
Pour en savoir plus : le site Internet d'Emmaüs International
Agence Française de Développement – République du Bénin :
Signature d’une convention pour renforcer le secteur de la formation professionnelle
Afin de mettre en œuvre du projet d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Insertion des Jeunes au Bénin
(AFPIJE), la République du Bénin et l’Agence Française de Développement (AFD= ont signé le mardi 6 mai 2014
une convention de financement d’une somme de 4 000 000 d’euros (soit 2 623 828 000 FCFA). La cérémonie
s’est déroulée en présence de Jonas Gbian, Ministre de l’économie et des finances, d’Aline Kuster-Ménager,
Ambassadrice de France au Bénin, ainsi que de Catherine Bonnaud, Directrice de l’Agence Française de
Développement à Cotonou.
L’Agence Française de Développement, institution financière spécialisée, est le principal opérateur du dispositif
bilatéral français de l’aide au développement et de solidarité internationale et est présente au Bénin depuis
1956. Naturellement, le projet AFPIJE s’envisage comme un appui aux dynamiques existantes, et s’inscrit donc
dans plusieurs cadres stratégiques. En premier lieu, il s’agit d’accompagner le Bénin dans ses choix concernant
sa politique sectorielle d’Education. Les 23, 24 et 25 avril dernier, se tenait la revue sectorielle éducation au
Bénin. A cette occasion, il a été possible aux partenaires techniques et financiers (PTF) de constater que la
formation technique et professionnelle restait en tête des priorités nationales concernant l’éducation. Par
La Lettre du Bénin
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ailleurs, le projet s’inscrit dans le Document Cadre de Partenariat signé
entre la France et le Bénin le 29 novembre 2013, dans lequel l’« Education
et la formation professionnelle » (ETFP) constituent l’un des trois secteurs
de concentration de la coopération française. Dynamiser le secteur privé,
moteur du développement économique fait partie de la stratégie d’intervention de l’AFD au Bénin. Développer
une offre de formation en adéquation avec les besoins de l’économie est un moyen d’atteindre cet objectif.
Dans cette optique, le projet AFPIJE propose d’améliorer l’adéquation entre la demande et l’offre de formation
professionnelle, et de faciliter l’accès des jeunes à l’emploi. En substance, les activités de ce projet prévoient
trois volets. Le premier volet vise à améliorer l’offre de formation de type dual en identifiant et développant de
nouvelles filières de Certificat de Qualification Professionnelle (CQP) dans les départements du Zou, Collines,
Mono et Couffo, afin de répondre aux besoins prioritaires en compétences des entreprises formelles et
informelles. Le deuxième volet du projet propose de renforcer et d’améliorer le niveau d’insertion des jeunes
dans l’emploi et l’auto-emploi en partenariat avec les acteurs locaux dans la zone d’intervention. Enfin, le
troisième volet du projet AFPIJE a pour but de renforcer les capacités de pilotage du dispositif de formation de
type dual par le Ministère en charge de la formation technique et professionnelle (MESFTPRIJ).
Jean-Luc Labbé
Commandant de Police
Conseiller Sûreté aéroportuaire et immigration
Bonjour Jean-Luc,
1. Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Agé de 53 ans, je suis né à Montmorency (Val d’Oise). J’ai passé avec succès le
concours d’inspecteur de police pendant mes études de droit. Mon premier
poste a été le commissariat de Conflans Sainte Honorine (Yvelines) où j’ai
exercé en qualité d’officier de police judiciaire pendant sept ans. J’ai opté
ensuite pour une carrière tourné vers l’international en entrant en 1991 au
Service de coopération technique internationale de police (SCTIP) du
Ministère de l’Intérieur où j’ai occupé différents postes au siège à Nanterre et
à l’étranger (Comores, Madagascar, Cambodge). Ce service est devenu en
2010 la Direction de la coopération internationale (DCI). Actuellement
commandant de police, je suis détaché depuis le 1er novembre 2010 au Bénin
en tant qu’expert technique international auprès du Service de sécurité intérieure, sous l’autorité de l’Attaché
de sécurité intérieure.
2. Quelles sont vos activités au Bénin ?
J’exerce les fonctions de conseiller en sûreté aéroportuaire et immigration (CSI). J’ai occupé un poste similaire
à Moroni (Comores) où l’immigration irrégulière vers la France était un problème majeur.
Je relève pour la partie béninoise du Ministre des travaux publics et des transports et du Ministre de
l’intérieur, de la sécurité publique et des cultes. Dans ma mission de conseil et de formation, je suis le
conseiller technique du Directeur général de l’agence nationale de l’aviation civile et du Directeur central des
renseignements généraux et de la surveillance du territoire du Ministère de l’intérieur.
3. En quoi consiste votre mission à l’Agence Nationale de l’Aviation Civile ?
Auprès du Directeur de l’agence nationale de l’aviation civile, j’exerce une mission de conseil et de suivi dans le
domaine de la sûreté aéroportuaire. Je participe aux réunions mensuelles et aux délibérations du Comité de
sûreté d’aéroport (COSA) où un point de situation est fait sur l’état de mise en œuvre des mesures de sûreté à
l’aéroport de Cotonou. Je fais part lors de ces réunions de mes observations sur l’état de la sûreté, mes
préoccupations et les solutions à y apporter à tous les acteurs impliqués dans ce domaine. J’interviens
régulièrement pour préconiser des mesures correctives et de renforcement des points faibles. Au quotidien, je
suis en relation avec les responsables de la direction de l’aviation civile avec lesquels j’évoque le niveau de
sûreté de la plateforme aéroportuaire.
La Lettre du Bénin
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Dans le cadre de la mise en œuvre du projet élaboré et financé par la coopération française qui s’intitule Projet
d’appui à la sûreté de l’aviation civile en Afrique (ASACA) piloté par la cellule régionale d’assistance à la sûreté
de l’aviation civile (CRASAC) à Dakar, j’organise chaque année depuis 2011 des formations visant à
l’amélioration de la sûreté aéroportuaire. Cinquante personnes issues de différentes entités chargées de la
sûreté sur la plateforme aéroportuaire de Cotonou sont formées annuellement dans le cadre de ce projet.
4. Pouvez-vous nous parler de vos autres missions ?
Ma mission au Bénin ne se limite pas seulement à l’ANAC. En tant
que conseiller technique du Directeur central des renseignements
généraux et de la surveillance du territoire du Ministère de
l’intérieur, de la sécurité publique et des cultes, mon activité se
concentre également sur la lutte contre les migrations irrégulières
(contrôle de l’immigration, lutte contre la fraude documentaire dans
le cadre notamment de l’accord bilatéral relatif à la gestion
concertée des flux migratoires et au co-développement) et les
trafics qui y sont liés, au premier rang desquels le trafic de
stupéfiants.
En matière de lutte contre l’immigration irrégulière, je suis en liaison étroite avec la section consulaire de
l’Ambassade de France et les autres consulats européens. J’apporte ensuite toutes les informations à la
direction de l’immigration et de l’émigration pour mener les investigations nécessaires au démantèlement de
réseaux de fourniture de faux documents utilisés par les demandeurs de visa Schengen ou de falsification de
titres de voyage ou de visas. Avec mon assistance, les enquêtes des services de police béninois aboutissent
tous les ans au démantèlement de plusieurs réseaux de fournitures de faux documents très structurés et
organisés et à l’interpellation des personnes liées à ces trafics de faux papiers.
J’assiste les fonctionnaires de police du commissariat spécial de l’aéroport international de Cotonou lors des
vols de la compagnie Air France. J’apporte également mon assistance aux personnels de la compagnie Air
France et aux personnels de la société privée assurant le contrôle documentaire de ses passagers pour toutes
questions portant sur les documents de voyage et la réglementation transfrontière.
J’anime également des formations de sensibilisation à la lutte contre la fraude documentaire dans le cadre du
Fonds européen pour les frontières extérieures (FFE). Ces formations sont destinées aux personnes issues des
consulats des Etats Schengen présents au Bénin (France, Allemagne, Belgique, Danemark et Pays-Bas), des
compagnies aériennes battant pavillon européen et de la société chargée du contrôle documentaire de cellesci. Il s’agit d’une formation sur la détection des falsifications et des contrefaçons des documents de voyage
(passeport et visa).
Par ailleurs, j’ai aussi apporté jusqu’au début de l’année 2013 mon assistance à l’office central de répression du
trafic illicite des drogues et des précurseurs (OCERTID), dans le domaine opérationnel et dans le cadre de la
coopération technique par l’organisation de formations et la remise d’équipements (matériels d’investigation,
informatique…).
Durant les quatre années passées au Bénin comme conseiller technique, des résultats forts encourageants ont
été enregistrés dans le domaine de la lutte contre l’immigration irrégulière, grâce notamment à la bonne
collaboration des services béninois de l’immigration.
La Lettre du Bénin
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la vie, mais lequel ? Ce conte fantastique emmène
le spectateur dans une aventure pleine de
surprises. La scénographie a été conçue à partir
d’objets atypiques abandonnés dans les rues,
dans un esprit de recyclage. Ce pouvoir ludique de
transformation appelle le spectateur à
reconsidérer l’homme et sa poubelle.
Mardi 08 juillet à 19h00
ESPACE JOSEPH KPOBLY | Entrée
libre
EXPOSITION : L’envol, Restitution
d’atelier
À l’issue d’un workshop de deux
semaines entre différents artistes,
cette exposition vous présentera
une œuvre homogène dans son
élan et hétérogène dans son détail.
Leur objectif est de créer un élan, une symbiose
entre quatre sculpteurs sur fer : Schadrac Aisso,
Marius Dansou, Benjamin Deguenon et Goulven.
Des éléments séparés traces de leurs recherches
collectives et individuelles seront également
présentés au côté de l’œuvre commune.
Vendredi 11 juillet à 20h30
PAILLOTE | 1000 Fcfa adh / 2000 Fcfa non adh
CONCERT : Mix afrobeat mandingue par SEGUN
OLA MUSIC PRODUCTION
Ce projet est le résultat d’une rencontre musicale
entre trois pays d’Afrique de l’Ouest : le Nigeria,
le Burkina Faso et Bénin. Lors d’un voyage au
Burkina Faso, Segun Ola, artiste protéiforme
nigérian installé au Bénin, rencontre deux
musiciens, Ibrahim Babanguida et Moussa
Gnoumou, qui ont, comme lui, le goût de la
rencontre et du métissage musical. Fruit d’un
véritable échange musical et culturel, ce projet
témoigne de leurs influences et goûts divers,
entre l’afro beat et le mandingue griot avec le
désir de partager par-delà les différences via
l’expression artistique. Sous le haut parrainage du
colonel Marcellin Zannou.
Samedi 12 juillet à 16h00
PAILLOTE Entrée libre
THÉÂTRE DE MARIONNETTE À FIL : L’école de la
sagesse, Cie Pataclown
Affoumani, un orphelin d’à peine
dix ans part à la recherche de la
plus grande des richesses de ce
monde : la sagesse. Au fil de son
voyage initiatique, il apprend qu’il
faut payer un prix pour connaître
Vendredi 18 juillet 20h30
PAILLOTE | 1000 Fcfa adh / 2000 Fcfa non adh
THÉÂTRE : MAÏA Conte de Ismaïl S. Taoré adapté
par Fidèle Anato
Dans le village de partout et de nulle-part,
naît Maïa, une ravissante petite fille,
malheureusement,
malformée.
Cet
événement inattendu introduit de
nouvelles mutations dans la vie des
paisibles citoyens. Maïa est jetée dans la
grande forêt, récupérée et élevée par une
lionne. Devenu mi-homme mi-animal, elle
rencontre Taïa, jeune voyageur qui devient
son ami. Ce spectacle est le fruit d’une envie
farouche de fondre les individualités de deux
jeunes conteurs béninois : Fidèle Anato dit «Le
baobab» et Guy Kponhento dit «Petit prince» en
un duo de choc, à mi-chemin entre le conte et le
théâtre.
Samedi 19 juillet à 20h30
PAILLOTE | Prix unique : 1000 Fcfa
CONCERT : Chris Kobanga
Avec un nouvel album intitulé « Mpéo na Tsamina
» (d’Ombre et de Lumière), Chris KOBANGA se
livre à travers une musique percutante et solide,
rythmée par le ngoma (instrument traditionnel
congolais). Il aborde, au fil de ses chansons, son
parcours d’enfant des rues, aujourd’hui père, et
évoque les difficultés à se construire sans « tuteur
». Accompagné du talentueux Daly NLANDOU à la
basse, les mélodies oscillent entre une
douloureuse mélancolie et un espoir infini. Le
spectacle est à l’image de l’Homme : composé
d’ombre et de lumière.
Mercredi 30 juillet à 20h30
THÉÂTRE DE VERDURE | Prix unique : 2000 Fcfa
DANSE : She’s on fire 2, compétition de Danses
Urbaines 100 % féminine
She’s on fire est une célébration de la femme par
les femmes. Un jury purement féminin composé
de professionnelles de la danse, une
animation inédite assurée par un DJ
également
féminin,
des
commentatrices dotées d’un savoirfaire incroyable... Le principe de cet
évènement repose sur des face-àface intenses entre 16 binômes de
jeunes danseuses.
La Lettre du Bénin
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Coupe du Monde de football 2014 :
L’Ambassade soutient l’Equipe de France dans son
aventure brésilienne.
Venez nombreux soutenir les Bleus à l’Institut
Français du Bénin !
Photo : Emmanuel Lelaidier / www.hac-foot.com
Election des conseillers consulaires :
Résultats du scrutin du 25 mai 2014 pour la circonscription de Cotonou
Recensement général des votes (à l’urne et par voie électronique) :




Nombre d’électeurs inscrits à la clôture du scrutin : 2 354
Nombre de votants (= nombre d’émargements) : 545
Nombre total de bulletins blancs et nuls : 26
Total des suffrages exprimés : 519
Nombre de suffrages exprimés par candidat / liste candidate :


Français du monde au Bénin, citoyens dans la diversité : 307
Union des Français du Bénin : 212
Attribution des sièges (dans l’ordre de l’état de déclaration des candidatures). Sont proclamés élus :



Mme Françoise VARRIN
M. Thierry HOUNGBEDJI
M. Luc DORSO
Observations éventuelles : néant
Coupe du monde de football : l’Institut Français se met à l’heure brésilienne
L’Institut Français du Bénin à Cotonou continue au mois de juillet la diffusion des
matchs de la Coupe du Monde. Paillote / Entrée libre
Vendredi 4 juillet (17h & 21h) / Samedi 5 juillet (17h & 21h) : quarts de finale
Mardi 8 juillet (21h) / Mercredi 9 juillet (21h) : demi-finales
Dimanche 13 juillet (20h) : finale
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