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AFRICA
LIBERAL
NETWORK
RESEAU
LIBERAL
AFRICAIN
2013
RAPPORT ANNUEL
CÉLÉBRATION DE NOS
10 ANS EN TANT
Index
04
06
07
08
que pionniers du libéralisme en Afrique
10
11
12
13
14
15
16
18
20
Le message de notre président
Quelques mots de nos partenaires
Le comité exécutif du RLA
Le Réseau libéral africain:
Défenseur de la démocratie
libérale en Afrique
Les bonnes pratiques en matière
de communication politique
Les voyages d’études : Connaître
les activités des partis frères
Collaborer avec les libéraux
du monde entier
Un nouveau siège et un nouveau logo
Le RLA au cœur de l’actualité
L’observation des élections :
Renforcer la capacité à gérer des
élections libres et équitables
10e Assemblée générale
annuelle du RLA
La déclaration du RLA sur la creation
d’emplois et la croissance en afrique
Le manifeste libéral panafricain
COPOUR CONTACTER LE RÉSEAU
LIBÉRAL AFRICAIN (RLA)
Mme Aimee Franklin
Africa Liberal Network Coordinator
[Coordinatrice du Réseau libéral africain]
Democratic Alliance National Head Office
[Siège national de l’Alliance démocratique]
2nd Floor, Theba Hoskin House
c/o Breda and Mill Streets, Gardens
Cape Town [Le Cap]
Republic of South Africa [République d’Afrique du Sud]
ADRESSE POSTALE
Democratic Alliance National Head Office
P.O Box 1475
Cape Town
8000
Republic of South Africa
Tel: (+27) 021 465 1431
Fax: (+27) 021 466 8394
Courriel :
[email protected]
facebook.com/AfricaLiberalNetwork
twitter.com/AfricanLiberals
2
www.africaliberalnetwork.org
3
LE MESSAGE
DE NOTRE
PRÉSIDENT
Hon. Olivier Kamitatu Etsu
Sur le plan politique, en plus des projets d’assistance de parti
à parti mis en œuvre dans des pays comme le Botswana et
l’Afrique du Sud, le RLA a maintenu son appui, tout au long
de l’année 2013, aux partis membres en lice pour les élections
nationales.
Collègues Libéraux,
En 2014, le RLA prévoit d’étendre son soutien en élaborant un
plan visant à des équipes d’observateurs électoraux dans les
pays, en tant que de besoin.
C’est avec grand plaisir que
je vous présente le rapport
annuel de 2013 du Réseau
libéral africain (RLA).
La collaboration entre l’Alliance des libéraux et des démocrates
d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ALDEPAC) et le RLA
s’est également intensifiée et, ce faisant, a renforcé la cohésion
et amélioré l’efficacité de ces organisations, qui sont toutes
deux attachées à la défense des valeurs de la liberté et de la
démocratie.
Tout comme le second rapport annuel élaboré par le Réseau,
cette édition est une excellente illustration du travail accompli
par le RLA pour faire progresser la démocratie libérale dans
toute l’Afrique.
Le Réseau libéral
africain (RLA) a
décidé de prendre
activement part
aux débats sur le
libre-échange et la
création d’emplois
sur le continent.
Déclaration de Johannesburg du RLA et le Manifeste libéral
panafricain servant de fondement à toutes nos interventions,
le Réseau doit et devra continuer à faire entendre sa voix
pour soutenir ses membres en Guinée Conakry, au Sénégal,
au Burundi et au Soudan, quatre pays où la situation demeure
précaire. Il en va de même pour nos camarades africains
du Nigéria et de l’Ouganda, où les violations des droits des
personnes fondamentaux sont sous le feu des projecteurs.
2013 a été une année chargée, riche en avancées positives
pour le Réseau. Je voudrais, en particulier, souhaiter la
bienvenue à Mme Aimee Franklin, la nouvelle responsable
de notre secrétariat. Grâce à son dynamisme, à ses qualités
managériales et à ses talents d’organisatrice, un certain
nombre d’activités ont pu être organisées avec succès, tout
au long de l’année. En 2013, le RLA était plus que jamais sous
les feux de l’actualité, et les résultats de nos travaux ont été
largement diffusés sur nos plateformes de médias sociaux,
notamment Facebook et Twitter.
Malheureusement, l’an dernier, le continent a connu des
situations de fragilité persistantes qui ont continué d’entraver
le développement de bon nombre d’États africains. Profitant
d’un forum organisé conjointement avec la Fondation Friedrich
Naumann pour la liberté [Friedrich Naumann Foundation
for Freedom], en juin 2013, le RLA a modestement contribué
à la résolution en cours de la crise malienne. D’autres cas
qui sont suivis de près par le Réseau et suscitent encore des
inquiétudes concernent le Soudan, la Somalie et la République
centrafricaine.
Parallèlement à nos efforts incessants pour atteindre notre
objectif principal, qui est de permettre aux partis libéraux
d’amplifier leur soutien afin d’accroître leur influence politique
et de mettre en œuvre les politiques libérales lorsqu’ils font
partie des gouvernements, le RLA a décidé de participer
activement aux débats sur le libre-échange et la création
d’emplois sur le continent.
En tant que représentants de la famille libérale africaine, il nous
incombe de faire en sorte que les conditions fondamentales
soient appliquées de manière à maximiser la croissance
économique durable et à éradiquer la pauvreté sur le
continent. La question de savoir comment y parvenir a été
posée non seulement lors de l’Assemblée générale du RLA à
Zanzibar en décembre 2013, mais aussi pendant la Conférence
de l’ALDEPAC qui s’est tenue au Cap au début de l’année 2014.
Pour conclure, j’aimerais remercier les Liberal Democrats
(Démocrates libéraux), la Westminster Foundation for
Democracy (Fondation Westminster pour la démocratie) et
la Friedrich Naumann Foundation for Freedom (Fondation
Friedrich Naumann pour la liberté) pour le soutien constant
qu’ils nous ont apporté l’an passé. Sans cet appui, le RLA
n’aurait pas pu s’étendre de cette façon sur tout le continent.
Sous l’égide de Son Excellence Alassane Ouattara et de
Mme Helen Zille, une Afrique libérale se profile clairement à
l’horizon.
Je vous remercie,
Par ailleurs, il me revient de saluer et de remercier tous les
Libéraux qui, en raison de leur engagement en faveur du
progrès de la liberté et de la démocratie, ont perdu leur vie
ou ont été victimes de violences et ont été incarcérés. La
4
5
QUELQUES MOTS DE NOS PARTENAIRES…
LE COMITÉ EXÉCUTIF DU RLA
Outre le président, le comité exécutif se compose
de cinq vice-présidents, représentant chacune des
régions du continent, et un trésorier. Les membres
de ce comité ont un mandat de deux ans, qui fera
l’objet d’élections en 2014.
En 2013, le comité exécutif s’est réuni deux fois (la
première fois à Gaborone (Botswana) le 8 août et la
deuxième à Zanzibar le 5 décembre) pour débattre
de l’orientation stratégique du RLA, notamment de la
toute nouvelle identité du réseau.
Hubertus von Welck
Iain Gill
Directeur régional pour l’Afrique, Friedrich
Naumann Foundation for Freedom (FNF)
Chef du Bureau international
des Liberal Democrats
Chers Amis libéraux,
Chers Amis,
C’est avec beaucoup de plaisir que nous avons vu
les structures organisationnelles du RLA se renforcer
en 2013, grâce notamment à son secrétariat et à sa
nouvelle responsable, Mme Aimee Franklin, qui mènent
dorénavant leurs activités depuis leur nouveau siège sur
le continent africain.
S’agissant de notre partenariat avec le RLA, 2013 sera
étiquetée comme l’année la plus intéressante pour les
Liberal Democrats de la Westminster Foundation for
Democracy (WFD). Le Réseau n’a cessé de se développer
à un rythme phénoménal, non seulement du point de vue
des membres, mais également en termes de profondeur,
de dynamisme et d’orientation stratégique. Il est à
présent considéré comme le plus grand réseau politicoidéologique d’Afrique. Nous sommes plus que de simples
partenaires, nous formons une famille, et même s’il arrive
que nous ne souscrivions pas toujours exactement aux
mêmes politiques, nous sommes sûrs de nous et savons
où notre idéologie nous situe sur la carte politique. Il y a
de la place pour des opinions divergentes sur le style, le
contenu et l’orientation idéologique – le centre gauche et
le centre droit ont tous deux leur place dans notre famille.
Le RLA a adapté sa vision avec un niveau de maturité
et de respect qui devrait faire envie aux démocraties
occidentales.
La nouvelle approche du RLA, qui consiste à mettre
l’accent sur quelques éléments clés du développement
stratégique, s’est avérée probante. Au fil de l’année 2013,
des représentants du RLA issus d’une vingtaine de pays
africains ont été formés à la communication politique,
ce qui leur a permis d’optimiser leurs talents en matière
de communication libérale pour en faire usage dans
leurs activités politiques quotidiennes et, par conséquent,
de renforcer les principales actions de leurs partis.
Communiquer efficacement à la fois avec ses électeurs
et avec ses membres est un indicateur clé du succès d’un
parti politique. C’est la raison pour laquelle la FNF mettra
toujours en exergue le développement des aptitudes à la
communication politique libérale.
La formation axée sur les compétences fait partie du
quotidien de la FNF et je me réjouis d’une collaboration
plus étroite avec le RLA dans ce domaine, allant bien
au-delà de 2013.
Je vous remercie,
Hubertus von Welck
Directeur régional pour l’Afrique, FNF
lisant la page 14 du rapport annuel, vous en saurez
davantage.
Le secrétariat du RLA est basé
au Cap (Afrique du Sud); il
coordonne l’ensemble des
activités et des projets du Réseau
et supervise le fonctionnement
de ce dernier au jour le jour.
[email protected]
Afrique du Nord
Mr. Ahmadou Elbaz
Afrique Occidentale
Maître Gilbert Noël
Ouédraogo
Afrique Centrale
Hon. Alice Nzomukunda
Le membre du Bureau
politique de l’Union
constitutionnelle du Maroc.
Le président de l’Alliance
pour la Démocratie et de la
Fédération - Rassemblement
Démocratique Africain, viceprésident de l’Assemblée
nationale et maire d’Ouahigouya.
Le président de l’Alliance
Démocratique pour le Renouveau
et ancien vice-président de
la République du Burundi.
[email protected]
[email protected]
[email protected]
2013 a été une année riche en activités et nous sommes
impatients de poursuivre notre évolution en 2014 aux
côtés de nos amis de la Friedrich Naumann Foundation
for Freedom.
Au bout du compte, la politique devrait toujours tenir
compte des électeurs et, dans une démocratie, tous les
électeurs méritent de pouvoir choisir. Nous représentons
le choix libéral et sommes certains que nous continuerons
de prendre de l’importance sous la houlette des cadres
du RLA et de notre secrétariat.
Iain Gill,
Chef du Bureau international des Liberal Democrats
6
ALN PRESIDENT
Hon. Olivier
Kamitatu Etsu
Le comité exécutif a par ailleurs examiné la
Président du l’Alliance
situation politique de divers pays africains et fait
pour le Renouveau
des déclarations sur diverses affaires actuelles. En
du Congo (ARC)
Secrétariat
Aimee Franklin
Afrique Oriental
Mr Adil Abdel Aati
Afrique Australe
Mr Gomolemo
Motswaledi
Trésorier
Hon. Bryan Julie
Le président du Conseil politique,
Liberal Democratic Party (Parti
démocrate libéral) du Soudan.
Le président du Botswana
Movement for Democracy
(Mouvement botswanais
pour la démocratie.)
Le trésorier du Seychelles
National Party (Parti national
des Seychelles) et ancien
membre du Parlement.
[email protected]
[email protected]
[email protected]
7
Les membres du Réseau
LE RÉSEAU LIBÉRAL AFRICAIN
Défenseur de la démocratie libérale en Afrique
ADF-RDA (Alliance pour la Démocratie et la Fédération - Rassemblement Démocratique Africain)
Burkina-Faso
Burundi
ADR (Alliance Démocratique pour le Renouveau)
RDC
ANADER (Alliance Nationale des Démocrates pour la Reconstruction)
Comores
ANC (Alliance Nationale pour les Comores)
RDC
ARC (Alliance pour le Renouveau du Congo)
Lancé en juin 2003, le Réseau libéral africain (RLA) est à la fois une alliance
de 35 partis et organisations démocrates libéraux issus de 24 pays africains
et une organisation associée à l’Internationale libérale, la famille politique à
laquelle appartiennent les partis démocrates libéraux.
BMD (Botswana Movement for Democracy)
Botswana
CUF (Civic United Front - Chama Cha Wanachi)
Tanzanie
Grâce aux travaux accomplis avec les partis membres, le RLA entend promouvoir les valeurs libérales sur l’ensemble du
continent africain, notamment:
KULMIYE (Peace, Unity and Development Party)
•
•
LDT (Liberal Democratic Transparency)
•
en prônant des solutions politiques libérales pour régler les problèmes que connaît l’Afrique;
en permettant aux partis membres démocrates libéraux d’acquérir les compétences dont ils ont besoin pour gagner
les élections et diriger des gouvernements respectueux des valeurs libérales;
en offrant une plateforme à ceux qui ont la même optique que les libéraux en Afrique pour créer des réseaux,
échanger des informations, et partager des expériences, des savoirs et des idées.
Tous les membres du Réseau sont tenus de respecter la politique selon laquelle leur existence a pour but d’assurer la liberté
et la dignité de tous les peuples en instaurant des droits politiques et civiques, en protégeant les libertés fondamentales
et l’état de droit, en soutenant la gouvernance démocratique basée sur des élections libres et équitables assorties d’une
transition pacifique, en garantissant la liberté de culte et les droits des femmes et des minorités, en luttant contre la
corruption et en mettant en place des économies de marché.
35
PARTIS DÉMOCRATES
LIBÉRAUX AFRICAINS ISSUS
8
Afrique du Sud
DA (Democratic Alliance)
EDP (Ethiopian Democratic Party)
Éthiopie
FDD (Forum for Democratic Devolution)
Malawi
Somaliland
Soudan
LDP (Liberal Democratic Party)
Ouganda
Madagascar
MFM (Militants pour le Progrès de Madagascar)
Maroc
MP (Mouvement Populaire)
OALY (Organisation for African Liberal Youth-Liberals Energizing African Democracy)
Kenya
PCR (Parti Citoyen pour le Renouveau)
Mali
Mozambique
PDD (Partido Para a Paz Democracia e Desenvolvimento)
PDS (Parti Démocratique Sénégalais)
Sénégal
PNR (Parti National pour la Réforme)
RDC
Guinée
PULS (Parti de l’Unité et du Libéralisme Social)
PMDC (People’s Movement for Democratic Change)
Sierra Leone
RDR (Rassemblement Des Républicains)
Côte d’Ivoire
Seychelles
SNP (Seychelles National Party)
Soudan du Sud
SSLYF (Southern Sudan Liberal Youth Forum)
LDP (Liberal Democratic Party)
Soudan
TFP (Truth Federal Party)
Soudan
UDF (United Democratic Front)
Malawi
UFDG (Union des Forces Démocratiques de Guinée)
Guinée
UFR (Union des Forces Républicaines)
Guinée
RDC
UMR (Union pour la Majorité Républicaine)
UPND (United Party For National Development)
Zambia
UC (Union Constitutionnelle)
Maroc
RDC
UREC (Union pour la Reconstruction du Congo)
de 24 pays africains
Panafricain
ODM (Orange Democratic Movement)
VISION
Un continent africain prospère et intégré de
démocraties florissantes qui sont en paix les
uns avec les autres, dans lesquelles chaque
personne a le droit et l’occasion de remplir son
potentiel et être la personne qu’elle veut être.
MISSION
La mission du RLA est d’habiliter les partis libéraux
à croitre leur soutien, renforcer leur influence
sur la scène politique et mettre en oeuvre des
politiques libérales quand ils seront au pouvoir.
9
LE RLA EN ACTION
Points forts de nos activités en 2013
LES BONNES PRATIQUES
EN MATIÈRE DE
COMMUNICATION
Dans le courant de l’année 2013,
le RLA a géré un projet relatif aux
bonnes pratiques en matière de
communication politique, dont
l’objectif était de permettre aux partis
membres d’acquérir les aptitudes
nécessaires pour transmettre leurs
messages plus efficacement à
leurs électorats respectifs.
Ci-dessus :
Le RLA a tiré parti des expériences de plus de 11 partis membres du Réseau
pour concevoir le guide des bonnes pratiques en matière de communication
politique.
Grâce à l’appui des Liberal Democrats en partenariat
avec la Westminster Foundation for Democracy,
11 représentants de partis membres du RLA venus de
toute l’Afrique se sont réunis à Gaborone (Botswana) en
août 2013 pour un atelier de deux jours visant à:
•
•
•
•
mutualiser et
comparer les modèles de
communication et de gestion des médias de leur
parti respectif;
en
apprendre
davantage
du
partenaire
britannique, les Liberal Democrats, sur la stratégie de
communication du parti ;
comparer, sur le plan des réussites et des problèmes,
tous les modèles de communication présentés lors
de l’atelier;
recenser, pour en discuter, les bonnes pratiques
relatives aux trois principaux aspects de la
communication politique, à savoir les relations avec
les médias, la vente directe et les sites web, et les
médias sociaux.
Un second atelier, destiné à partager les bonnes
pratiques en matière de communication politique dans
la perspective ouest-africaine, a été organisé à Dakar
(Sénégal) en septembre 2013 par la FNF, à l’intention
des représentants de plus de 17 partis francophones
membres du RLA.
Ci-dessus :
La responsable des actions stratégiques des Liberal Democrats, Mme Victoria
Marsom, a animé l’atelier du Botswana, en s’appuyant sur son expérience de
la gestion des communications pendant les campagnes électorales partielles
du parti.
Ci-dessus :
Le vice-président des Liberal Democrats, M. Simon Hughes, a prodigué des
conseils pratiques en matière de relations avec les médias, fondés sur les
30 ans qu’il a passés au bureau politique.
UN GUIDE POUR
LA COMMUNAUTÉ
INTERNATIONALE LIBÉRALE
10
À l’issue de cet atelier de deux jours au Botswana, le secrétariat du RLA, avec
le concours de la FNF, a rédigé un guide des bonnes pratiques en matière
de communication politique, qui sera distribué à tous les partis membres du
RLA, ainsi qu’à la communauté internationale libérale dans son ensemble.
Synthèse des expériences et des exemples de bonnes pratiques en matière de
communication politique de 11 partis membres du RLA ainsi que des Liberal
Democrats du Royaume-Uni, le guide que le Réseau a élaboré est un outil
stratégique inestimable pour toute la communauté libérale internationale.
11
LES VOYAGES D’ÉTUDES:
Connaître les activités des partis frères
Tout au long de l’année, le RLA organise des voyages d’études pour rencontrer les partenaires libéraux du monde entier
et expose les leaders des partis membres aux bonnes pratiques à l’égard de diverses activités des partis politiques, dont la
démocratie interne, la prise de décision et les stratégies électorale et de communication.
En 2013, des représentants du RLA ont participé à deux voyages d’études pour assister aux congrès du partenaire britannique
du Réseau, les Liberal Democrats.
COLLABORER AVEC
LES LIBÉRAUX DU
MONDE ENTIER
Tout en menant des activités avec ses 35 partis membres
répartis dans 24 différents pays africains, le Réseau
libéral africain (RLA) est membre associé de la Liberal
International (Liberal Internationale), la famille politique
internationale à laquelle appartiennent les partis libéraux
démocrates. Le RLA travaille en étroite collaboration avec
cette communauté internationale pour promouvoir la
cause des Libéraux partout dans le monde.
Les représentants des partis membres du RLA ont non
seulement assisté à des réunions de la Liberal International
et à d’autres rencontres organisées à travers le monde,
mais ils ont également pris part à une série de séminaires
organisés par la FNF à l’Académie internationale du
leadership à Gummersbach (Allemagne). En 2013, ces
séminaires ont porté sur la planification stratégique, la
communication politique et stratégique, le leadership
politique et le libéralisme, et aussi la religion.
En haut, à gauche :
Ci-dessus: En sa qualité de vice-présidente du RLA pour l’Afrique
centrale et d’ancienne vice-présidente du Burundi, Mme Alice
Nzomukunda a été accueillie par le Président Otto Perez à la
191e réunion du comité exécutif de la Liberal International, tenue à
Antigua (Guatemala).
Ci-dessus: M. Tim Harris (deuxième à partir de la gauche) de la
Democratic Alliance d’Afrique du Sud, parti membre du RLA, siège
À Glasgow, les leaders du RLA se sont entretenus avec le Comité
au Bureau de la Liberal International et rencontre le Président
des Liberal Democrats chargé des relations internationales.
libanais, M. Michel Suleiman, à la 190e réunion du Comité exécutif
de la Liberal International, organisée à Beyrouth (Liban).
En haut, à droite:
La coordinatrice du RLA, Aimee Franklin, informe le vice-pre-
À gauche: Le Président du RLA, M. Olivier Kamitatu Etsu, s’exprime
mier ministre britannique, Nick Clegg, du travail accompli
lors d’un débat à la conférence de l’ALDEPAC organisée au Malawi.
par le Réseau, lors d’un des voyages d’études du RLA.
À gauche:
Les leaders de partis sud-africain, botswanais, malawite
et mozambicain membres du ont pris part au congrès
de septembre 2013, qui s’est tenu à Glasgow.
LE CONGRÈS D’ÉTÉ DES LIBERAL
DEMOCRATS – MARS 2013
LE CONGRÈS D’AUTOMNE DES LIBERAL
DEMOCRATS – SEPTEMBRE 2013
Huit représentants du parti tanzanien membre du RLA,
le Civic United Front (Front civique uni) , se sont rendus à
Brighton (Royaume-Uni) pour participer au congrès d’été
du parti des Liberal Democrats. Ce dernier et le Civic United
Front siégeant en tant que partenaires mineurs dans la
coalition gouvernementale de leur pays respectif, ce voyage
d’études devait principalement permettre à ces deux partis
frères de partager leurs expériences ayant trait à la gestion
d’une coalition et à leur participation à cette coalition.
Quatre représentants de partis sud-africain, botswanais,
malawite et mozambicain membres du RLA ont pris part
au congrès d’automne des Liberal Democrats à Glasgow,
en Écosse, en septembre 2013. Les délégués ont rencontré
des leaders Liberal Democrats, le personnel en charge du
processus de définition des politiques du parti et les responsables des affaires internationales et des stratégies électorales et de communication, avec qui ils ont pu partager leurs
expériences.
Les délégués du RLA ont pu rencontrer bon nombre de leurs
homologues britanniques, tels que le vice-premier ministre,
M. Nick Clegg, la ministre du Développement international chargée de l’Afrique, Mme Lynne Featherstone, et le
gouverneur de la Westminster Foundation for Democracy,
Sir Andrew Stunell (membre du Parlement), qui a fait partie
de l’équipe de négociation de la coalition des Liberal
Democrats.
Le délégué du RLA issu de la Democratic Alliance d’Afrique
du Sud a également participé, en marge du congrès, à un
débat d’experts portant sur la façon de gagner des voix au
niveau des diasporas africaines du Royaume-Uni, ce qui a
grandement contribué à la création de liens entre les partis
membres du RLA et les Liberal Democrats.
12
UN NOUVEAU SIÈGE ET UN NOUVEAU LOGO
AFRICA
LIBERAL
NETWORK
RESEAU
LIBERAL
AFRICAIN
Le Réseau libéral africain a démarré l’année 2013 dans un nouveau pays
après le transfert de son secrétariat de Londres au Cap (Afrique du Sud),
où il est hébergé au sein du siège national de la Democratic Alliance, parti
sud-africain membre du RLA.
Maintenant qu’il mène ses activités en terre africaine, le secrétariat du RLA
est encore mieux placé pour aborder les questions d’intérêt régional et
satisfaire les besoins des membres du Réseau.
C’est en mars 2013 qu’une nouvelle coordonnatrice du secrétariat a été
recrutée, en la personne d’Aimee Franklin, qui a rejoint le RLA après avoir
quitté la Democratic Alliance où elle a occupé pendant quatre ans
différents postes opérationnels, notamment celui de directrice nationale du
parti responsable de la jeunesse.
En haut, å gauche: Le nouveau logo du
RLA représente la portée et la progression du Réseau à travers l’Afrique, ainsi
que la solidarité entre ses membres.
Ci-dessus : Le RLA a accueilli Mme Aimee Franklin, la
nouvelle coordonnatrice du secrétariat, qui est photographiée ici avec M. Mahamoudou Ali Mohamed,
Pour clore l’année 2013, le RLA a adopté un tout nouveau logo, qui
comprend le bleu, couleur traditionnelle des Libéraux, ainsi que l’orange,
teinte chaude symbolisant l’Afrique, utilisée par beaucoup de partis
membres du RLA dans leur propre logo.
Président de l’ANC, parti comorien membre du RLA.
13
Les élections à
travers le continent
L’Afrique de l’Ouest
sous les projecteurs
Défendre la liberté
des médias
Le comité exécutif du RLA a publié
des déclarations sur un certain
nombre d’élections importantes qui
se sont déroulées sur le continent
au cours de l’année 2013.
Neuf partis ouest-africains membres
du RLA se sont réunis à Bamako, les
1er et 2 juin 2013, pour ébaucher des
résolutions sur la situation sécuritaire
prévalant au Sénégal, au Mali et en
Guinée. Cette réunion, organisée par
le partenaire du RLA, à savoir la FNF,
a donné l’occasion aux représentants
des partis de formuler des résolutions
sur la répression des dirigeants de
l’opposition par le gouvernement
sénégalais et sur la progression des
actes d’intimidation à l’endroit des
partis de l’opposition à la veille des
élections guinéennes en 2013.
Protéger les médias et leurs droits
à la liberté d’expression est un
combat permanent sur l’ensemble du
continent africain, au fur et à mesure
que les pays africains font face à
leurs transitions démocratiques. En
2013, le RLA a attiré l’attention sur
l’augmentation apparente des cas
d’intimidation de journalistes en
Ouganda, où les forces de sécurité
gouvernementales ont mis fin aux
activités d’un journal et de deux
stations de radio sans mandats de
perquisition dûment autorisés.
En Guinée, le RLA s’est félicité
de la décision prise par les partis
d’opposition de saisir la justice
pour des allégations de fraude
électorale contre le gouvernement.
Parmi les anomalies constatées
par de nombreuses missions
d’observation, on citera le refus
des autorités électorales d’inscrire
les partisans de l’opposition sur les
listes électorales et de leur remettre
leur carte d’électeur ainsi que la
forte implication des forces de
sécurité et des représentants de
l’État dans le processus électoral.
En Éthiopie, le RLA a noté des
incidents préoccupants, tels que
l’interdiction faite aux candidats
de l’opposition d’avoir accès aux
médias, les irrégularités relevées dans
l’enregistrement des électeurs et
les cas signalés d’utilisation abusive
de fonds publics par le parti au
pouvoir à des fins de campagne.
Au Mali, le Réseau a apporté
son soutien au candidat à la
présidence, M. Ibrahim Boubacar
Keita, pendant les élections
présidentielles qu’il a été remportées.
Au Zimbabwe, le Réseau a demandé
une vérification indépendante
des résultats des élections afin
d’apaiser les craintes liées à une
mauvaise gestion, notamment en
ce qui concerne une liste électorale
suspecte et un processus de vote
par anticipation chaotique.
14
Après avoir examiné ces questions,
les représentants ont également
élaboré une proposition des
libéraux relative à la restauration
de la bonne gouvernance au
Mali, englobant un plan destiné à
garantir efficacement la sécurité
des personnes et des biens, à rétablir
l’état de droit, à mettre en place
un système de suivi et d’évaluation
du processus et, le cas échéant,
de diffusion d’alertes précoces.
L’OBSERVATION
DES ÉLECTIONS
Renforcer
la capacité
à gérer des
élections libres
et équitables
En outre, le RLA a saisi par écrit le
Rapporteur spécial sur la liberté
d’expression et l’accès à l’information
en Afrique de la Commission
africaine des droits de l’homme et
des peuples, pour lui demander
de se pencher sur une nouvelle loi
relative aux médias au Burundi, loi
qui restreint considérablement le
droit des journalistes à librement
rendre compte des affaires, en les
condamnant à de fortes amendes
et à des peines de prison.
LE RLA AU CŒUR
DE L’ACTUALITÉ
Défendre les causes
libérales en Afrique
Dans l’ensemble des pays africains où
les allégations de fraude électorale et
où les pratiques déloyales en vigueur
dans les bureaux de vote sont légions,
il est crucial que les partis politiques
soient effectivement capables de
contrôler les processus électoraux et
qu’ils sachent, en cas de problèmes,
comment les régler dans le cadre de
la loi.
Pour permettre aux partis du RLA
d’avoir les compétences dont ils ont
besoin afin de pouvoir déployer des
agents bien formés dans les bureaux
de vote pour observer les élections,
la FNF, partenaire du RLA, a organisé
un atelier en novembre 2013 à Johannesburg à l’intention des représentants
des partis botswanais, tanzaniens et
comoriens membres du RLA.
Cet atelier de cinq jours, animé par
BRIDGE (organisation internationale
d’observation des élections) a permis
aux participants de s’impliquer dans
des jeux de rôle consistant à simuler les
procédures de vote, de dépouillement
et de réclamation et de se doter des
compétences requises pour faire face
à toute éventualité pouvant survenir
dans les bureaux de vote, un jour de
scrutin. Cette expérience pratique a
été complétée par une formation en
animation afin que les participants
puissent retourner dans leur pays en
ayant acquis les compétences nécessaires pour former les membres de
leurs partis.
Image principale :
Les jeux de rôle ont porté sur les procédures de
vote, de dépouillement et d’opposition.
En haut, à droite :
Mme Hildah Sibisibi du BMD, parti botswanais membre du RLA,
fait la démonstration de ses compétences en animation.
À droite :
Les participants ont obtenu un certificat de validation
de leur formation délivré par BRIDGE.
15
LA 10E ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
ANNUELLE DU RLA S’EST TENUE
À ZANZIBAR (TANZANIE) EN
DÉCEMBRE 2013, AVEC LE
CONCOURS DU PARTI LOCAL
MEMBRE DU RÉSEAU, À SAVOIR LE
CIVIC UNITED FRONT (CUF).
Rassemblement le plus important des membres du
Réseau, l’Assemblée générale réunit les libéraux
africains de premier plan issus des 35 partis membres
du Réseau, aux fins de partager les bonnes pratiques,
créer des réseaux et analyser le travail du RLA
sur l’ensemble du continent. Cette année, elle a
également célébré le dixième anniversaire de la
création du Réseau.
Ci-dessus :
Le président du RLA, M. Olivier Kamitatu Etsu, et la vice-présidente du RLA pour l’Afrique centrale, Mme Alice Nzomukunda, s’adressent
à la foule lors du rassemblement du CUF destiné à souhaiter la
bienvenue à Zanzibar aux délégués de l’assemblée générale.
L’Assemblée générale de 2013 a servi de cadre
notamment :
•
•
•
•
Tau lancement du guide du RLA sur les bonnes
pratiques en matière de communication politique;
à des tables rondes sur le libre-échange et les
droits des personnes;
à l’adoption de la Déclaration du RLA sur la
création d’emplois et la croissance en Afrique,
avec le soutien de Sir Andrew Stunell des Liberal
Democrats;
à l’élaboration de résolutions sur la situation au
Burundi, au Sénégal, au Soudan et en Guinée, sur
la cour pénale internationale et sur le 65ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de
l’homme.
Ci-dessus :
La manifestation a vraiment suscité l’intérêt des médias locaux
de Zanzibar. On voit ici le président du CUF, M. Ibrahim Lipumba,
et le président du RLA s’adresser aux journalistes.
LES BONNES PRATIQUES POUR
L’ÉLABORATION DU MANIFESTE ÉLECTORAL DES LIBÉRAUX
Un atelier a été organisé à l’intention de tous les
délégués à l’Assemblée générale du RLA pour
partager les bonnes pratiques en matière de planification, de recherche et de rédaction d’un manifeste
électoral pour un parti politique libéral.
10E ASSEMBLÉE
GÉNÉRALE
ANNUELLE DU RLA
En s’inspirant de son expérience au sein de son
parti dans le cadre de la préparation des élections
nationales de 2014 en Afrique du Sud, le président
national de la Democratic Alliance, M. Wilmot James,
a présenté aux délégués les différentes étapes du
processus de création d’un manifeste électoral
réaliste, bien étayé et bien documenté, ainsi que l’art
de simplifier son contenu pour communiquer avec les
électeurs de manière convaincante et efficace.
Ci-dessus :
La dernière soirée de l’Assemblée générale est marquée par la célébration, dans la joie, du dixième anniversaire du Réseau.
À gauche :
Les dirigeants des 35 partis membres du RLA
ont pris part à l’Assemblée générale.
À droite :
Le premier vice-président de Zanzibar et secrétaire
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général du CUF, M. Seif Sharif Hamad, a donné
une réception en l’honneur des délégués.
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ADOPTÉE À ZANZIBAR
Le 7 décembre 2013
LA DÉCLARATION DU RLA
Sur la création
d’emplois et la
croissance en Afrique
Adoptée lors de la 10e Assemblée générale, la
Déclaration du RLA sur la création d’emplois et
la croissance en Afrique énonce les principales
priorités en matière de croissance de l’Afrique
que le Réseau défendra durant l’année 2014.
Les partis membres du RLA s’engagent à œuvrer
pour le développement sûr et paisible de tous
les peuples et nations de l’Afrique et croient,
pour atteindre cet objectif, qu’il est fondamental
de créer des emplois et de la croissance pour
tous à travers l’adoption, par les gouvernements
d’Afrique, en respectant pleinement les principes
de la transparence et de la bonne gouvernance,
les actions prioritaires suivantes:
1.
Accélération du programme de développement de l’infrastructure,
surtout dans les domaines des Technologies de l’Information et de
la Communication, les secteurs du transport et de l’énergie, et la
transformation des matières premières en produits finis et tout cela dans le
cadre de partenariats forts entre les gouvernements et le secteur privé.
2.
Engagement urgent pour la simplification et automatisation des procédures
douanières et de demande de visa, ainsi que l’élimination des barrières
non-étatiques au libre-échange et au transit des biens et services.
3.
Développement rapide des droits de propriété fonciers effectifs, l’état de
droit et des règles simplifiés pour la création d’entreprises afin de permettre
la croissance d’un secteur privé florissant.
4.
Réduction soutenue des barrières tarifaires intra-africaines avec, à court
terme, la mise en œuvre d’un programme de renforcement des capacités
afin de mitiger l’impact sur les revenues de l’état et, à plus long terme, la
création d’une zone de libre-échange continentale.
Nous, les partis membres du RLA, sont convaincus que la réalisation de ces
actions prioritaires apportera;
•
•
•
Un commerce accru entre les nations de l’Afrique aux bénéfices mutuels,
Un bien-être plus important aux peuples africains à travers une croissance
économique inclusive, et,
Plus d’opportunités, de choix et de libertés pour tous.
Nous nous engageons dans le RLA à défendre les priorités mentionnées ci-dessus
et de faire du plaidoyer auprès des leaders Africains de les adopter et les mettre
en œuvre de façon urgente.
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Pour un continent pacifique, intégré, prospère et pleinement démocratique.
LE MANIFESTE LIBÉRAL PANAFRICAIN
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Dans toutes ses activités, le RLA est
guidé par le manifeste libéral panafricain, qui a été adopté à Abidjan
lors de l’Assemblée générale de 2012.
Ce manifeste se fonde sur les principes de viabilité économique, environnementale et sociale, et présente
les principes clés de la transformation
de l’Afrique en un continent pacifique, intégré, prospère et pleinement
démocratique.
LA RÉFORME POLITIQUE ET LES DROITS
CIVILS
Le Réseau croit que le développement de l’Afrique à long terme ne
peut être assuré que lorsque les droits
civils et politiques sont garantis pour
toutes les personnes. Le pouvoir vient
du peuple et il est exprimé à travers
des élections régulières, libres et transparentes. Le Réseau Libéral Africain
croit aux droits de l’individu ; les droits
qui ne sont pas donnés à chacun de
nous, ne sont donnés à personne.
1. La séparation des pouvoirs: Les
rôles différents et indépendants de
la magistrature, l’exécutive, et la
législative doivent être respectés. Les
chefs d’État élus ne devraient servir
un maximum de deux mandats, ne
dépassant pas cinq ans chacun, de
manière à éviter la concentration du
pouvoir dans les mains d’un individu
pendant une période prolongée. La
législature, en tant qu’une assemblée
de représentants du peuple, doit
jouer un rôle plus importante dans le
contrôle de l’exécutive, ainsi que la
création des lois. La magistrature doit
être impartiale et indépendante.
2. Les élections: Les élections
devraient être ouvertes, transparentes, et satisfaisant les demandes de
la Charte africaine sur la démocratie,
des élections et la gouvernance. Le
Réseau appelle à la ratification complète de la présente Charte et la mise
en œuvre de ses dispositifs, et pour les
processus suivi par l’UA à être entièrement compatible avec les plus hauts
standards internationaux.
3. La liberté d’expression et
d’association: La liberté d’expression
d’idées doit être réalisée pour le
peuple africain à travers la mise en
place des issues divers d’expression,
avec un accès équitable aux médias
pour tous les citoyens.
4. Les partis politiques: Il doit y avoir
reconnaissance de l’importance
vitale pour la démocratie des partis
politiques en tant qu’un véhicule
pour la promotion des idées. Nous
croyons que les partis politiques ont
la responsabilité de représenter les
vues et les besoins des électeurs. Le
Réseau appelle à la création des
conditions justes et équitables pour
tous les partis politiques à jouer leur
rôle librement et efficacement. Dans
le même temps, il doit y avoir une
séparation claire des fonctions du
parti au pouvoir et du gouvernement,
et les ressources publiques ne doivent
pas être détournées pour atteindre
les objectifs d’un parti. Le gouvernement a une obligation d’agir dans les
intérêts de l’ensemble de la population.
et efficacement et de promouvoir
l’amélioration de la société à travers le plaidoyer pour les droits et les
besoins du peuple.
5. Les droits: Le Réseau maintient la
protection de tous les droits humains
fondamentaux et droits politiques,
indiqué dans les déclarations internationales comme la Déclaration
universelle des droits de l’homme
adopté par l’Assemblée Générale
de l’ONU. Les libéraux sont engagés
à la défense des droits des minorités, l’égalité des sexes et la liberté
de culte. Alors le Réseau plaid pour
la séparation de la religion et l’État.
D’ailleurs, l’application des droits
humains et politiques fondamentaux
des Africains en tant qu’individus ne
devrait pas être indûment restreints
par l’État dans sa volonté de promouvoir des objectifs communs. Les
libéraux croient que les droits à la
propriété privés doivent être reconnus ; ils sont essentiels, non seulement
au développement économique,
mais aussi pour soutenir les droits individuels civils et politiques.
9. Le commerce: Les libéraux africains se sont engagés à accroître
le commerce intra-africain par
l’assouplissement des barrières à
l’échange international des biens et
des services. Le Réseau cherchera à
persuader l’Organisation Mondiale
du Commerce afin de permettre des
réductions tarifaires préférentielles
entre les États africains.
6. La dévolution du pouvoir: Le
Réseau estime que la dévolution du
pouvoir crée de plus larges possibilités
pour les individus de participer aux
affaires locales et de contribuer au
développement des communautés.
Des mécanismes devraient prévoir la
répartition équitable des ressources
nationales.
7. La bonne gouvernance et la primauté du droit: Le Réseau s’engage
à respecter les plus hautes normes
de conduite professionnelle dans
l’administration publique. La transparence, la reddition de comptes, une
fonction publique indépendante, et
la primauté du droit sont des outils essentiels dans la lutte contre la corruption. L’impunité doit être adressée et
ceux trouvés coupables d’inconduite
doivent faire face à la pleine force
de la loi.
8. La société civile: Le rôle de la
société civile doit être reconnu dans
tous les États. Le Réseau appelle à
la mise en place d’un cadre législatif qui permettra aux groupes de
la société civile d’opérer librement
LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE
Les libéraux croient à la promotion de la libre entreprise et le
commerce équitable. Le Réseau
souhaite promouvoir la prospérité
généralisée à travers le développement de l’entrepreneuriat et de
l’autonomisation du secteur privé.
10. La liberté économique: Le Réseau est convaincu que chaque
gouvernement dans la région devrait
favoriser le développement des
marchés, sans favoriser des entreprises particulières, afin d’encourager les
entrepreneurs individuels dans tous
les secteurs.
11. L’État d’habilitation: Nous croyons
que le gouvernement a un rôle vital
à jouer pour permettre à tous de
participer pleinement à l’économie.
Ceci doit inclure l’opportunité
économique pour tous dans une
économie diversifiée, en veillant à la
fourniture adéquate de l’éducation,
les services de santé et le soutien
pour les personnes handicapées et
les personnes âgées, et lutter contre
le chômage.
12. Les partenariats public-privé: Les
libéraux soutiennent les partenariats public-privé et voient un besoin
pour les gouvernements d’investir
dans des domaines qui n’attirent
l’investissement privé, mais sont essentiels pour le public.
13. Le développement agricole: Le
Réseau soutiendra l’investissement
dans la technologie agricole et les
compétences pour améliorer la productivité et la rentabilité. Le Réseau
encouragera le développement des
entreprises de transformation agricole
dans les zones rurales pour fournir des
emplois. Cela permettra de réduire la
dépendance excessive sur des superficies limitées et l’exode rural.
14. La durabilité environnementale:
Les libéraux africains travailleront
à préserver nos ressources naturel-
les pour la postérité. Nous ferons
campagne pour l’eau, les écosystèmes terrestres et leurs utilisation de
manière durable, car l’investissement
dans la production d’énergie propre, et pour les gouvernements et les
peuples de gagner leur juste part des
bénéfices de minéraux, par le biais
perception de taxes, loyers et des
charges sur les industries extractives,
le cas échéant. Le Réseau est convaincu que les entreprises devraient
pratiquer la responsabilité sociale.
LA PAIX ET LA STABILITÉ
Le Réseau veut que l’Afrique soit
un continent pacifique et stable. Le
Réseau et ses partis membres sont
déterminés à travailler avec des États
souverains, des organisations internationales et régionales, des groupes
de la société civile et les acteurs non
étatiques pour mettre fin à un conflit violent à la fois au sein et entre
les États africains. En cas de conflit
nouveaux, le Réseau s’est engagé
à soutenir la résolution des conflits à
tous les niveaux, en commençant au
niveau local, du traditionnel aux institutions nationales et internationales.
15. Les relations internationales: Le
Réseau appelle au respect du droit
international et des normes, ainsi
que l’intégrité territoriale et la souveraineté des États africains, tout en
reconnaissant la validité de la doctrine de la responsabilité de protéger
(R2P), parce que les régimes peuvent
renoncer à leurs droits souverains s’ils
commettent une extrême violence
contre leurs propres populations.
Le Réseau demande la fin de conflits par procuration et leur impact
négatif sur les vies individuelles et la
prospérité du continent.
16. L’intégration régionale: Le Réseau
est convaincu que l’intégration régionale est la clé à la paix et la prospérité de longue terme et appel pour la
création et l’élargissement des blocs
de libre-échange comme un prélude
à mettre fin au protectionnisme sur
le continent africain. Le Réseau veut
unir les peuples d’Afrique et appelle à
davantage d’investissements dans les
communications et l’infrastructure, en
plus de l’assouplissement des restrictions sur les visas. Le Réseau soutient
activement la création de nouvelles
institutions et des traités qui garantissent une plus grande coopération entre les États à faire face aux menaces
transnationales comme le terrorisme,
la piraterie, la corruption, la dégradation de l’environnement et le trafic
illicite de personnes, de drogues et
d’armes.
17. Les valeurs humanitaires: Le
Réseau appelle à une plus grande
préparation et la coopération en cas
d’urgence humanitaire. Le Réseau
défend le droit de chercher refuge
dans les pays voisins, tout en reconnaissant que cela nécessite une
réponse urgente coordonnée afin de
minimiser le stress sur les personnes
touchées, l’État d’accueil, et la communauté internationale.
18. Les droits Humains: Le Réseau encourage la poursuite du développement du système juridique international et veut s’assurer que lorsque de la
preuve crédible émerge des graves
violations des droits humains ou des
crimes contre l’humanité, une enquête exhaustive suit, avec l’accusé
jugé par un tribunal compétent.
Lorsque cela n’est pas possible au
niveau national, le Réseau estime que
les tribunaux régionaux et internationaux devraient assumer ce rôle. Ceux
reconnus coupables doivent être
tenus responsables de leurs actes,
tout en veillant à ce que la menace
de sanctions ne contribue pas à
perpétuer un conflit qui, autrement,
pourraient être résolus.
19. La résolution des conflits: Le
Réseau soutient activement tous
les efforts autochtones pour gérer
l’héritage de conflits violents, y compris les tentatives de réhabilitation et
de réinsertion des individus coupables
de crimes contre leurs propres communautés au cours de conflits civils.
Le Réseau reconnaît l’impact positif
du processus de vérité et de réconciliation, tout en reconnaissant que cela
peut ne pas être approprié dans tous
les cas.
20. Le commerce des armes: Le
Réseau appelle les gouvernements
africains à réexaminer leurs dépenses
militaires de toute urgence et de
réaffecter les ressources vers la
promotion d’une plus grande paix et
la stabilité sur le continent africain, y
compris les forces de maintien de la
paix mandatées par l’ONU et l’UA qui
peuvent aider à stabiliser les conflits.
Le Réseau invite une plus forte action
internationale pour lutter contre le
commerce des armes qui est un fléau
sur le développement africain. En
outre, le Réseau appelle tous les États
africains à coopérer avec les efforts
internationaux visant à assurer une
plus grande transparence dans ce
secteur.
21
VISION
Un continent africain
prospère et intégré
de démocraties
florissantes qui sont en
paix les uns avec les
autres, dans lesquelles
chaque personne a le
droit et l’occasion de
remplir son potentiel
et être la personne
qu’elle veut être.
AFRICA
LIBERAL
NETWORK
22
RESEAU
LIBERAL
AFRICAIN