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AFRICA LIBERAL NETWORK RESEAU LIBERAL AFRICAIN 2013 RAPPORT ANNUEL CÉLÉBRATION DE NOS 10 ANS EN TANT Index 04 06 07 08 que pionniers du libéralisme en Afrique 10 11 12 13 14 15 16 18 20 Le message de notre président Quelques mots de nos partenaires Le comité exécutif du RLA Le Réseau libéral africain: Défenseur de la démocratie libérale en Afrique Les bonnes pratiques en matière de communication politique Les voyages d’études : Connaître les activités des partis frères Collaborer avec les libéraux du monde entier Un nouveau siège et un nouveau logo Le RLA au cœur de l’actualité L’observation des élections : Renforcer la capacité à gérer des élections libres et équitables 10e Assemblée générale annuelle du RLA La déclaration du RLA sur la creation d’emplois et la croissance en afrique Le manifeste libéral panafricain COPOUR CONTACTER LE RÉSEAU LIBÉRAL AFRICAIN (RLA) Mme Aimee Franklin Africa Liberal Network Coordinator [Coordinatrice du Réseau libéral africain] Democratic Alliance National Head Office [Siège national de l’Alliance démocratique] 2nd Floor, Theba Hoskin House c/o Breda and Mill Streets, Gardens Cape Town [Le Cap] Republic of South Africa [République d’Afrique du Sud] ADRESSE POSTALE Democratic Alliance National Head Office P.O Box 1475 Cape Town 8000 Republic of South Africa Tel: (+27) 021 465 1431 Fax: (+27) 021 466 8394 Courriel : [email protected] facebook.com/AfricaLiberalNetwork twitter.com/AfricanLiberals 2 www.africaliberalnetwork.org 3 LE MESSAGE DE NOTRE PRÉSIDENT Hon. Olivier Kamitatu Etsu Sur le plan politique, en plus des projets d’assistance de parti à parti mis en œuvre dans des pays comme le Botswana et l’Afrique du Sud, le RLA a maintenu son appui, tout au long de l’année 2013, aux partis membres en lice pour les élections nationales. Collègues Libéraux, En 2014, le RLA prévoit d’étendre son soutien en élaborant un plan visant à des équipes d’observateurs électoraux dans les pays, en tant que de besoin. C’est avec grand plaisir que je vous présente le rapport annuel de 2013 du Réseau libéral africain (RLA). La collaboration entre l’Alliance des libéraux et des démocrates d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ALDEPAC) et le RLA s’est également intensifiée et, ce faisant, a renforcé la cohésion et amélioré l’efficacité de ces organisations, qui sont toutes deux attachées à la défense des valeurs de la liberté et de la démocratie. Tout comme le second rapport annuel élaboré par le Réseau, cette édition est une excellente illustration du travail accompli par le RLA pour faire progresser la démocratie libérale dans toute l’Afrique. Le Réseau libéral africain (RLA) a décidé de prendre activement part aux débats sur le libre-échange et la création d’emplois sur le continent. Déclaration de Johannesburg du RLA et le Manifeste libéral panafricain servant de fondement à toutes nos interventions, le Réseau doit et devra continuer à faire entendre sa voix pour soutenir ses membres en Guinée Conakry, au Sénégal, au Burundi et au Soudan, quatre pays où la situation demeure précaire. Il en va de même pour nos camarades africains du Nigéria et de l’Ouganda, où les violations des droits des personnes fondamentaux sont sous le feu des projecteurs. 2013 a été une année chargée, riche en avancées positives pour le Réseau. Je voudrais, en particulier, souhaiter la bienvenue à Mme Aimee Franklin, la nouvelle responsable de notre secrétariat. Grâce à son dynamisme, à ses qualités managériales et à ses talents d’organisatrice, un certain nombre d’activités ont pu être organisées avec succès, tout au long de l’année. En 2013, le RLA était plus que jamais sous les feux de l’actualité, et les résultats de nos travaux ont été largement diffusés sur nos plateformes de médias sociaux, notamment Facebook et Twitter. Malheureusement, l’an dernier, le continent a connu des situations de fragilité persistantes qui ont continué d’entraver le développement de bon nombre d’États africains. Profitant d’un forum organisé conjointement avec la Fondation Friedrich Naumann pour la liberté [Friedrich Naumann Foundation for Freedom], en juin 2013, le RLA a modestement contribué à la résolution en cours de la crise malienne. D’autres cas qui sont suivis de près par le Réseau et suscitent encore des inquiétudes concernent le Soudan, la Somalie et la République centrafricaine. Parallèlement à nos efforts incessants pour atteindre notre objectif principal, qui est de permettre aux partis libéraux d’amplifier leur soutien afin d’accroître leur influence politique et de mettre en œuvre les politiques libérales lorsqu’ils font partie des gouvernements, le RLA a décidé de participer activement aux débats sur le libre-échange et la création d’emplois sur le continent. En tant que représentants de la famille libérale africaine, il nous incombe de faire en sorte que les conditions fondamentales soient appliquées de manière à maximiser la croissance économique durable et à éradiquer la pauvreté sur le continent. La question de savoir comment y parvenir a été posée non seulement lors de l’Assemblée générale du RLA à Zanzibar en décembre 2013, mais aussi pendant la Conférence de l’ALDEPAC qui s’est tenue au Cap au début de l’année 2014. Pour conclure, j’aimerais remercier les Liberal Democrats (Démocrates libéraux), la Westminster Foundation for Democracy (Fondation Westminster pour la démocratie) et la Friedrich Naumann Foundation for Freedom (Fondation Friedrich Naumann pour la liberté) pour le soutien constant qu’ils nous ont apporté l’an passé. Sans cet appui, le RLA n’aurait pas pu s’étendre de cette façon sur tout le continent. Sous l’égide de Son Excellence Alassane Ouattara et de Mme Helen Zille, une Afrique libérale se profile clairement à l’horizon. Je vous remercie, Par ailleurs, il me revient de saluer et de remercier tous les Libéraux qui, en raison de leur engagement en faveur du progrès de la liberté et de la démocratie, ont perdu leur vie ou ont été victimes de violences et ont été incarcérés. La 4 5 QUELQUES MOTS DE NOS PARTENAIRES… LE COMITÉ EXÉCUTIF DU RLA Outre le président, le comité exécutif se compose de cinq vice-présidents, représentant chacune des régions du continent, et un trésorier. Les membres de ce comité ont un mandat de deux ans, qui fera l’objet d’élections en 2014. En 2013, le comité exécutif s’est réuni deux fois (la première fois à Gaborone (Botswana) le 8 août et la deuxième à Zanzibar le 5 décembre) pour débattre de l’orientation stratégique du RLA, notamment de la toute nouvelle identité du réseau. Hubertus von Welck Iain Gill Directeur régional pour l’Afrique, Friedrich Naumann Foundation for Freedom (FNF) Chef du Bureau international des Liberal Democrats Chers Amis libéraux, Chers Amis, C’est avec beaucoup de plaisir que nous avons vu les structures organisationnelles du RLA se renforcer en 2013, grâce notamment à son secrétariat et à sa nouvelle responsable, Mme Aimee Franklin, qui mènent dorénavant leurs activités depuis leur nouveau siège sur le continent africain. S’agissant de notre partenariat avec le RLA, 2013 sera étiquetée comme l’année la plus intéressante pour les Liberal Democrats de la Westminster Foundation for Democracy (WFD). Le Réseau n’a cessé de se développer à un rythme phénoménal, non seulement du point de vue des membres, mais également en termes de profondeur, de dynamisme et d’orientation stratégique. Il est à présent considéré comme le plus grand réseau politicoidéologique d’Afrique. Nous sommes plus que de simples partenaires, nous formons une famille, et même s’il arrive que nous ne souscrivions pas toujours exactement aux mêmes politiques, nous sommes sûrs de nous et savons où notre idéologie nous situe sur la carte politique. Il y a de la place pour des opinions divergentes sur le style, le contenu et l’orientation idéologique – le centre gauche et le centre droit ont tous deux leur place dans notre famille. Le RLA a adapté sa vision avec un niveau de maturité et de respect qui devrait faire envie aux démocraties occidentales. La nouvelle approche du RLA, qui consiste à mettre l’accent sur quelques éléments clés du développement stratégique, s’est avérée probante. Au fil de l’année 2013, des représentants du RLA issus d’une vingtaine de pays africains ont été formés à la communication politique, ce qui leur a permis d’optimiser leurs talents en matière de communication libérale pour en faire usage dans leurs activités politiques quotidiennes et, par conséquent, de renforcer les principales actions de leurs partis. Communiquer efficacement à la fois avec ses électeurs et avec ses membres est un indicateur clé du succès d’un parti politique. C’est la raison pour laquelle la FNF mettra toujours en exergue le développement des aptitudes à la communication politique libérale. La formation axée sur les compétences fait partie du quotidien de la FNF et je me réjouis d’une collaboration plus étroite avec le RLA dans ce domaine, allant bien au-delà de 2013. Je vous remercie, Hubertus von Welck Directeur régional pour l’Afrique, FNF lisant la page 14 du rapport annuel, vous en saurez davantage. Le secrétariat du RLA est basé au Cap (Afrique du Sud); il coordonne l’ensemble des activités et des projets du Réseau et supervise le fonctionnement de ce dernier au jour le jour. [email protected] Afrique du Nord Mr. Ahmadou Elbaz Afrique Occidentale Maître Gilbert Noël Ouédraogo Afrique Centrale Hon. Alice Nzomukunda Le membre du Bureau politique de l’Union constitutionnelle du Maroc. Le président de l’Alliance pour la Démocratie et de la Fédération - Rassemblement Démocratique Africain, viceprésident de l’Assemblée nationale et maire d’Ouahigouya. Le président de l’Alliance Démocratique pour le Renouveau et ancien vice-président de la République du Burundi. [email protected] [email protected] [email protected] 2013 a été une année riche en activités et nous sommes impatients de poursuivre notre évolution en 2014 aux côtés de nos amis de la Friedrich Naumann Foundation for Freedom. Au bout du compte, la politique devrait toujours tenir compte des électeurs et, dans une démocratie, tous les électeurs méritent de pouvoir choisir. Nous représentons le choix libéral et sommes certains que nous continuerons de prendre de l’importance sous la houlette des cadres du RLA et de notre secrétariat. Iain Gill, Chef du Bureau international des Liberal Democrats 6 ALN PRESIDENT Hon. Olivier Kamitatu Etsu Le comité exécutif a par ailleurs examiné la Président du l’Alliance situation politique de divers pays africains et fait pour le Renouveau des déclarations sur diverses affaires actuelles. En du Congo (ARC) Secrétariat Aimee Franklin Afrique Oriental Mr Adil Abdel Aati Afrique Australe Mr Gomolemo Motswaledi Trésorier Hon. Bryan Julie Le président du Conseil politique, Liberal Democratic Party (Parti démocrate libéral) du Soudan. Le président du Botswana Movement for Democracy (Mouvement botswanais pour la démocratie.) Le trésorier du Seychelles National Party (Parti national des Seychelles) et ancien membre du Parlement. [email protected] [email protected] [email protected] 7 Les membres du Réseau LE RÉSEAU LIBÉRAL AFRICAIN Défenseur de la démocratie libérale en Afrique ADF-RDA (Alliance pour la Démocratie et la Fédération - Rassemblement Démocratique Africain) Burkina-Faso Burundi ADR (Alliance Démocratique pour le Renouveau) RDC ANADER (Alliance Nationale des Démocrates pour la Reconstruction) Comores ANC (Alliance Nationale pour les Comores) RDC ARC (Alliance pour le Renouveau du Congo) Lancé en juin 2003, le Réseau libéral africain (RLA) est à la fois une alliance de 35 partis et organisations démocrates libéraux issus de 24 pays africains et une organisation associée à l’Internationale libérale, la famille politique à laquelle appartiennent les partis démocrates libéraux. BMD (Botswana Movement for Democracy) Botswana CUF (Civic United Front - Chama Cha Wanachi) Tanzanie Grâce aux travaux accomplis avec les partis membres, le RLA entend promouvoir les valeurs libérales sur l’ensemble du continent africain, notamment: KULMIYE (Peace, Unity and Development Party) • • LDT (Liberal Democratic Transparency) • en prônant des solutions politiques libérales pour régler les problèmes que connaît l’Afrique; en permettant aux partis membres démocrates libéraux d’acquérir les compétences dont ils ont besoin pour gagner les élections et diriger des gouvernements respectueux des valeurs libérales; en offrant une plateforme à ceux qui ont la même optique que les libéraux en Afrique pour créer des réseaux, échanger des informations, et partager des expériences, des savoirs et des idées. Tous les membres du Réseau sont tenus de respecter la politique selon laquelle leur existence a pour but d’assurer la liberté et la dignité de tous les peuples en instaurant des droits politiques et civiques, en protégeant les libertés fondamentales et l’état de droit, en soutenant la gouvernance démocratique basée sur des élections libres et équitables assorties d’une transition pacifique, en garantissant la liberté de culte et les droits des femmes et des minorités, en luttant contre la corruption et en mettant en place des économies de marché. 35 PARTIS DÉMOCRATES LIBÉRAUX AFRICAINS ISSUS 8 Afrique du Sud DA (Democratic Alliance) EDP (Ethiopian Democratic Party) Éthiopie FDD (Forum for Democratic Devolution) Malawi Somaliland Soudan LDP (Liberal Democratic Party) Ouganda Madagascar MFM (Militants pour le Progrès de Madagascar) Maroc MP (Mouvement Populaire) OALY (Organisation for African Liberal Youth-Liberals Energizing African Democracy) Kenya PCR (Parti Citoyen pour le Renouveau) Mali Mozambique PDD (Partido Para a Paz Democracia e Desenvolvimento) PDS (Parti Démocratique Sénégalais) Sénégal PNR (Parti National pour la Réforme) RDC Guinée PULS (Parti de l’Unité et du Libéralisme Social) PMDC (People’s Movement for Democratic Change) Sierra Leone RDR (Rassemblement Des Républicains) Côte d’Ivoire Seychelles SNP (Seychelles National Party) Soudan du Sud SSLYF (Southern Sudan Liberal Youth Forum) LDP (Liberal Democratic Party) Soudan TFP (Truth Federal Party) Soudan UDF (United Democratic Front) Malawi UFDG (Union des Forces Démocratiques de Guinée) Guinée UFR (Union des Forces Républicaines) Guinée RDC UMR (Union pour la Majorité Républicaine) UPND (United Party For National Development) Zambia UC (Union Constitutionnelle) Maroc RDC UREC (Union pour la Reconstruction du Congo) de 24 pays africains Panafricain ODM (Orange Democratic Movement) VISION Un continent africain prospère et intégré de démocraties florissantes qui sont en paix les uns avec les autres, dans lesquelles chaque personne a le droit et l’occasion de remplir son potentiel et être la personne qu’elle veut être. MISSION La mission du RLA est d’habiliter les partis libéraux à croitre leur soutien, renforcer leur influence sur la scène politique et mettre en oeuvre des politiques libérales quand ils seront au pouvoir. 9 LE RLA EN ACTION Points forts de nos activités en 2013 LES BONNES PRATIQUES EN MATIÈRE DE COMMUNICATION Dans le courant de l’année 2013, le RLA a géré un projet relatif aux bonnes pratiques en matière de communication politique, dont l’objectif était de permettre aux partis membres d’acquérir les aptitudes nécessaires pour transmettre leurs messages plus efficacement à leurs électorats respectifs. Ci-dessus : Le RLA a tiré parti des expériences de plus de 11 partis membres du Réseau pour concevoir le guide des bonnes pratiques en matière de communication politique. Grâce à l’appui des Liberal Democrats en partenariat avec la Westminster Foundation for Democracy, 11 représentants de partis membres du RLA venus de toute l’Afrique se sont réunis à Gaborone (Botswana) en août 2013 pour un atelier de deux jours visant à: • • • • mutualiser et comparer les modèles de communication et de gestion des médias de leur parti respectif; en apprendre davantage du partenaire britannique, les Liberal Democrats, sur la stratégie de communication du parti ; comparer, sur le plan des réussites et des problèmes, tous les modèles de communication présentés lors de l’atelier; recenser, pour en discuter, les bonnes pratiques relatives aux trois principaux aspects de la communication politique, à savoir les relations avec les médias, la vente directe et les sites web, et les médias sociaux. Un second atelier, destiné à partager les bonnes pratiques en matière de communication politique dans la perspective ouest-africaine, a été organisé à Dakar (Sénégal) en septembre 2013 par la FNF, à l’intention des représentants de plus de 17 partis francophones membres du RLA. Ci-dessus : La responsable des actions stratégiques des Liberal Democrats, Mme Victoria Marsom, a animé l’atelier du Botswana, en s’appuyant sur son expérience de la gestion des communications pendant les campagnes électorales partielles du parti. Ci-dessus : Le vice-président des Liberal Democrats, M. Simon Hughes, a prodigué des conseils pratiques en matière de relations avec les médias, fondés sur les 30 ans qu’il a passés au bureau politique. UN GUIDE POUR LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE LIBÉRALE 10 À l’issue de cet atelier de deux jours au Botswana, le secrétariat du RLA, avec le concours de la FNF, a rédigé un guide des bonnes pratiques en matière de communication politique, qui sera distribué à tous les partis membres du RLA, ainsi qu’à la communauté internationale libérale dans son ensemble. Synthèse des expériences et des exemples de bonnes pratiques en matière de communication politique de 11 partis membres du RLA ainsi que des Liberal Democrats du Royaume-Uni, le guide que le Réseau a élaboré est un outil stratégique inestimable pour toute la communauté libérale internationale. 11 LES VOYAGES D’ÉTUDES: Connaître les activités des partis frères Tout au long de l’année, le RLA organise des voyages d’études pour rencontrer les partenaires libéraux du monde entier et expose les leaders des partis membres aux bonnes pratiques à l’égard de diverses activités des partis politiques, dont la démocratie interne, la prise de décision et les stratégies électorale et de communication. En 2013, des représentants du RLA ont participé à deux voyages d’études pour assister aux congrès du partenaire britannique du Réseau, les Liberal Democrats. COLLABORER AVEC LES LIBÉRAUX DU MONDE ENTIER Tout en menant des activités avec ses 35 partis membres répartis dans 24 différents pays africains, le Réseau libéral africain (RLA) est membre associé de la Liberal International (Liberal Internationale), la famille politique internationale à laquelle appartiennent les partis libéraux démocrates. Le RLA travaille en étroite collaboration avec cette communauté internationale pour promouvoir la cause des Libéraux partout dans le monde. Les représentants des partis membres du RLA ont non seulement assisté à des réunions de la Liberal International et à d’autres rencontres organisées à travers le monde, mais ils ont également pris part à une série de séminaires organisés par la FNF à l’Académie internationale du leadership à Gummersbach (Allemagne). En 2013, ces séminaires ont porté sur la planification stratégique, la communication politique et stratégique, le leadership politique et le libéralisme, et aussi la religion. En haut, à gauche : Ci-dessus: En sa qualité de vice-présidente du RLA pour l’Afrique centrale et d’ancienne vice-présidente du Burundi, Mme Alice Nzomukunda a été accueillie par le Président Otto Perez à la 191e réunion du comité exécutif de la Liberal International, tenue à Antigua (Guatemala). Ci-dessus: M. Tim Harris (deuxième à partir de la gauche) de la Democratic Alliance d’Afrique du Sud, parti membre du RLA, siège À Glasgow, les leaders du RLA se sont entretenus avec le Comité au Bureau de la Liberal International et rencontre le Président des Liberal Democrats chargé des relations internationales. libanais, M. Michel Suleiman, à la 190e réunion du Comité exécutif de la Liberal International, organisée à Beyrouth (Liban). En haut, à droite: La coordinatrice du RLA, Aimee Franklin, informe le vice-pre- À gauche: Le Président du RLA, M. Olivier Kamitatu Etsu, s’exprime mier ministre britannique, Nick Clegg, du travail accompli lors d’un débat à la conférence de l’ALDEPAC organisée au Malawi. par le Réseau, lors d’un des voyages d’études du RLA. À gauche: Les leaders de partis sud-africain, botswanais, malawite et mozambicain membres du ont pris part au congrès de septembre 2013, qui s’est tenu à Glasgow. LE CONGRÈS D’ÉTÉ DES LIBERAL DEMOCRATS – MARS 2013 LE CONGRÈS D’AUTOMNE DES LIBERAL DEMOCRATS – SEPTEMBRE 2013 Huit représentants du parti tanzanien membre du RLA, le Civic United Front (Front civique uni) , se sont rendus à Brighton (Royaume-Uni) pour participer au congrès d’été du parti des Liberal Democrats. Ce dernier et le Civic United Front siégeant en tant que partenaires mineurs dans la coalition gouvernementale de leur pays respectif, ce voyage d’études devait principalement permettre à ces deux partis frères de partager leurs expériences ayant trait à la gestion d’une coalition et à leur participation à cette coalition. Quatre représentants de partis sud-africain, botswanais, malawite et mozambicain membres du RLA ont pris part au congrès d’automne des Liberal Democrats à Glasgow, en Écosse, en septembre 2013. Les délégués ont rencontré des leaders Liberal Democrats, le personnel en charge du processus de définition des politiques du parti et les responsables des affaires internationales et des stratégies électorales et de communication, avec qui ils ont pu partager leurs expériences. Les délégués du RLA ont pu rencontrer bon nombre de leurs homologues britanniques, tels que le vice-premier ministre, M. Nick Clegg, la ministre du Développement international chargée de l’Afrique, Mme Lynne Featherstone, et le gouverneur de la Westminster Foundation for Democracy, Sir Andrew Stunell (membre du Parlement), qui a fait partie de l’équipe de négociation de la coalition des Liberal Democrats. Le délégué du RLA issu de la Democratic Alliance d’Afrique du Sud a également participé, en marge du congrès, à un débat d’experts portant sur la façon de gagner des voix au niveau des diasporas africaines du Royaume-Uni, ce qui a grandement contribué à la création de liens entre les partis membres du RLA et les Liberal Democrats. 12 UN NOUVEAU SIÈGE ET UN NOUVEAU LOGO AFRICA LIBERAL NETWORK RESEAU LIBERAL AFRICAIN Le Réseau libéral africain a démarré l’année 2013 dans un nouveau pays après le transfert de son secrétariat de Londres au Cap (Afrique du Sud), où il est hébergé au sein du siège national de la Democratic Alliance, parti sud-africain membre du RLA. Maintenant qu’il mène ses activités en terre africaine, le secrétariat du RLA est encore mieux placé pour aborder les questions d’intérêt régional et satisfaire les besoins des membres du Réseau. C’est en mars 2013 qu’une nouvelle coordonnatrice du secrétariat a été recrutée, en la personne d’Aimee Franklin, qui a rejoint le RLA après avoir quitté la Democratic Alliance où elle a occupé pendant quatre ans différents postes opérationnels, notamment celui de directrice nationale du parti responsable de la jeunesse. En haut, å gauche: Le nouveau logo du RLA représente la portée et la progression du Réseau à travers l’Afrique, ainsi que la solidarité entre ses membres. Ci-dessus : Le RLA a accueilli Mme Aimee Franklin, la nouvelle coordonnatrice du secrétariat, qui est photographiée ici avec M. Mahamoudou Ali Mohamed, Pour clore l’année 2013, le RLA a adopté un tout nouveau logo, qui comprend le bleu, couleur traditionnelle des Libéraux, ainsi que l’orange, teinte chaude symbolisant l’Afrique, utilisée par beaucoup de partis membres du RLA dans leur propre logo. Président de l’ANC, parti comorien membre du RLA. 13 Les élections à travers le continent L’Afrique de l’Ouest sous les projecteurs Défendre la liberté des médias Le comité exécutif du RLA a publié des déclarations sur un certain nombre d’élections importantes qui se sont déroulées sur le continent au cours de l’année 2013. Neuf partis ouest-africains membres du RLA se sont réunis à Bamako, les 1er et 2 juin 2013, pour ébaucher des résolutions sur la situation sécuritaire prévalant au Sénégal, au Mali et en Guinée. Cette réunion, organisée par le partenaire du RLA, à savoir la FNF, a donné l’occasion aux représentants des partis de formuler des résolutions sur la répression des dirigeants de l’opposition par le gouvernement sénégalais et sur la progression des actes d’intimidation à l’endroit des partis de l’opposition à la veille des élections guinéennes en 2013. Protéger les médias et leurs droits à la liberté d’expression est un combat permanent sur l’ensemble du continent africain, au fur et à mesure que les pays africains font face à leurs transitions démocratiques. En 2013, le RLA a attiré l’attention sur l’augmentation apparente des cas d’intimidation de journalistes en Ouganda, où les forces de sécurité gouvernementales ont mis fin aux activités d’un journal et de deux stations de radio sans mandats de perquisition dûment autorisés. En Guinée, le RLA s’est félicité de la décision prise par les partis d’opposition de saisir la justice pour des allégations de fraude électorale contre le gouvernement. Parmi les anomalies constatées par de nombreuses missions d’observation, on citera le refus des autorités électorales d’inscrire les partisans de l’opposition sur les listes électorales et de leur remettre leur carte d’électeur ainsi que la forte implication des forces de sécurité et des représentants de l’État dans le processus électoral. En Éthiopie, le RLA a noté des incidents préoccupants, tels que l’interdiction faite aux candidats de l’opposition d’avoir accès aux médias, les irrégularités relevées dans l’enregistrement des électeurs et les cas signalés d’utilisation abusive de fonds publics par le parti au pouvoir à des fins de campagne. Au Mali, le Réseau a apporté son soutien au candidat à la présidence, M. Ibrahim Boubacar Keita, pendant les élections présidentielles qu’il a été remportées. Au Zimbabwe, le Réseau a demandé une vérification indépendante des résultats des élections afin d’apaiser les craintes liées à une mauvaise gestion, notamment en ce qui concerne une liste électorale suspecte et un processus de vote par anticipation chaotique. 14 Après avoir examiné ces questions, les représentants ont également élaboré une proposition des libéraux relative à la restauration de la bonne gouvernance au Mali, englobant un plan destiné à garantir efficacement la sécurité des personnes et des biens, à rétablir l’état de droit, à mettre en place un système de suivi et d’évaluation du processus et, le cas échéant, de diffusion d’alertes précoces. L’OBSERVATION DES ÉLECTIONS Renforcer la capacité à gérer des élections libres et équitables En outre, le RLA a saisi par écrit le Rapporteur spécial sur la liberté d’expression et l’accès à l’information en Afrique de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples, pour lui demander de se pencher sur une nouvelle loi relative aux médias au Burundi, loi qui restreint considérablement le droit des journalistes à librement rendre compte des affaires, en les condamnant à de fortes amendes et à des peines de prison. LE RLA AU CŒUR DE L’ACTUALITÉ Défendre les causes libérales en Afrique Dans l’ensemble des pays africains où les allégations de fraude électorale et où les pratiques déloyales en vigueur dans les bureaux de vote sont légions, il est crucial que les partis politiques soient effectivement capables de contrôler les processus électoraux et qu’ils sachent, en cas de problèmes, comment les régler dans le cadre de la loi. Pour permettre aux partis du RLA d’avoir les compétences dont ils ont besoin afin de pouvoir déployer des agents bien formés dans les bureaux de vote pour observer les élections, la FNF, partenaire du RLA, a organisé un atelier en novembre 2013 à Johannesburg à l’intention des représentants des partis botswanais, tanzaniens et comoriens membres du RLA. Cet atelier de cinq jours, animé par BRIDGE (organisation internationale d’observation des élections) a permis aux participants de s’impliquer dans des jeux de rôle consistant à simuler les procédures de vote, de dépouillement et de réclamation et de se doter des compétences requises pour faire face à toute éventualité pouvant survenir dans les bureaux de vote, un jour de scrutin. Cette expérience pratique a été complétée par une formation en animation afin que les participants puissent retourner dans leur pays en ayant acquis les compétences nécessaires pour former les membres de leurs partis. Image principale : Les jeux de rôle ont porté sur les procédures de vote, de dépouillement et d’opposition. En haut, à droite : Mme Hildah Sibisibi du BMD, parti botswanais membre du RLA, fait la démonstration de ses compétences en animation. À droite : Les participants ont obtenu un certificat de validation de leur formation délivré par BRIDGE. 15 LA 10E ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE DU RLA S’EST TENUE À ZANZIBAR (TANZANIE) EN DÉCEMBRE 2013, AVEC LE CONCOURS DU PARTI LOCAL MEMBRE DU RÉSEAU, À SAVOIR LE CIVIC UNITED FRONT (CUF). Rassemblement le plus important des membres du Réseau, l’Assemblée générale réunit les libéraux africains de premier plan issus des 35 partis membres du Réseau, aux fins de partager les bonnes pratiques, créer des réseaux et analyser le travail du RLA sur l’ensemble du continent. Cette année, elle a également célébré le dixième anniversaire de la création du Réseau. Ci-dessus : Le président du RLA, M. Olivier Kamitatu Etsu, et la vice-présidente du RLA pour l’Afrique centrale, Mme Alice Nzomukunda, s’adressent à la foule lors du rassemblement du CUF destiné à souhaiter la bienvenue à Zanzibar aux délégués de l’assemblée générale. L’Assemblée générale de 2013 a servi de cadre notamment : • • • • Tau lancement du guide du RLA sur les bonnes pratiques en matière de communication politique; à des tables rondes sur le libre-échange et les droits des personnes; à l’adoption de la Déclaration du RLA sur la création d’emplois et la croissance en Afrique, avec le soutien de Sir Andrew Stunell des Liberal Democrats; à l’élaboration de résolutions sur la situation au Burundi, au Sénégal, au Soudan et en Guinée, sur la cour pénale internationale et sur le 65ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme. Ci-dessus : La manifestation a vraiment suscité l’intérêt des médias locaux de Zanzibar. On voit ici le président du CUF, M. Ibrahim Lipumba, et le président du RLA s’adresser aux journalistes. LES BONNES PRATIQUES POUR L’ÉLABORATION DU MANIFESTE ÉLECTORAL DES LIBÉRAUX Un atelier a été organisé à l’intention de tous les délégués à l’Assemblée générale du RLA pour partager les bonnes pratiques en matière de planification, de recherche et de rédaction d’un manifeste électoral pour un parti politique libéral. 10E ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE DU RLA En s’inspirant de son expérience au sein de son parti dans le cadre de la préparation des élections nationales de 2014 en Afrique du Sud, le président national de la Democratic Alliance, M. Wilmot James, a présenté aux délégués les différentes étapes du processus de création d’un manifeste électoral réaliste, bien étayé et bien documenté, ainsi que l’art de simplifier son contenu pour communiquer avec les électeurs de manière convaincante et efficace. Ci-dessus : La dernière soirée de l’Assemblée générale est marquée par la célébration, dans la joie, du dixième anniversaire du Réseau. À gauche : Les dirigeants des 35 partis membres du RLA ont pris part à l’Assemblée générale. À droite : Le premier vice-président de Zanzibar et secrétaire 16 général du CUF, M. Seif Sharif Hamad, a donné une réception en l’honneur des délégués. 17 ADOPTÉE À ZANZIBAR Le 7 décembre 2013 LA DÉCLARATION DU RLA Sur la création d’emplois et la croissance en Afrique Adoptée lors de la 10e Assemblée générale, la Déclaration du RLA sur la création d’emplois et la croissance en Afrique énonce les principales priorités en matière de croissance de l’Afrique que le Réseau défendra durant l’année 2014. Les partis membres du RLA s’engagent à œuvrer pour le développement sûr et paisible de tous les peuples et nations de l’Afrique et croient, pour atteindre cet objectif, qu’il est fondamental de créer des emplois et de la croissance pour tous à travers l’adoption, par les gouvernements d’Afrique, en respectant pleinement les principes de la transparence et de la bonne gouvernance, les actions prioritaires suivantes: 1. Accélération du programme de développement de l’infrastructure, surtout dans les domaines des Technologies de l’Information et de la Communication, les secteurs du transport et de l’énergie, et la transformation des matières premières en produits finis et tout cela dans le cadre de partenariats forts entre les gouvernements et le secteur privé. 2. Engagement urgent pour la simplification et automatisation des procédures douanières et de demande de visa, ainsi que l’élimination des barrières non-étatiques au libre-échange et au transit des biens et services. 3. Développement rapide des droits de propriété fonciers effectifs, l’état de droit et des règles simplifiés pour la création d’entreprises afin de permettre la croissance d’un secteur privé florissant. 4. Réduction soutenue des barrières tarifaires intra-africaines avec, à court terme, la mise en œuvre d’un programme de renforcement des capacités afin de mitiger l’impact sur les revenues de l’état et, à plus long terme, la création d’une zone de libre-échange continentale. Nous, les partis membres du RLA, sont convaincus que la réalisation de ces actions prioritaires apportera; • • • Un commerce accru entre les nations de l’Afrique aux bénéfices mutuels, Un bien-être plus important aux peuples africains à travers une croissance économique inclusive, et, Plus d’opportunités, de choix et de libertés pour tous. Nous nous engageons dans le RLA à défendre les priorités mentionnées ci-dessus et de faire du plaidoyer auprès des leaders Africains de les adopter et les mettre en œuvre de façon urgente. 18 19 Pour un continent pacifique, intégré, prospère et pleinement démocratique. LE MANIFESTE LIBÉRAL PANAFRICAIN 20 Dans toutes ses activités, le RLA est guidé par le manifeste libéral panafricain, qui a été adopté à Abidjan lors de l’Assemblée générale de 2012. Ce manifeste se fonde sur les principes de viabilité économique, environnementale et sociale, et présente les principes clés de la transformation de l’Afrique en un continent pacifique, intégré, prospère et pleinement démocratique. LA RÉFORME POLITIQUE ET LES DROITS CIVILS Le Réseau croit que le développement de l’Afrique à long terme ne peut être assuré que lorsque les droits civils et politiques sont garantis pour toutes les personnes. Le pouvoir vient du peuple et il est exprimé à travers des élections régulières, libres et transparentes. Le Réseau Libéral Africain croit aux droits de l’individu ; les droits qui ne sont pas donnés à chacun de nous, ne sont donnés à personne. 1. La séparation des pouvoirs: Les rôles différents et indépendants de la magistrature, l’exécutive, et la législative doivent être respectés. Les chefs d’État élus ne devraient servir un maximum de deux mandats, ne dépassant pas cinq ans chacun, de manière à éviter la concentration du pouvoir dans les mains d’un individu pendant une période prolongée. La législature, en tant qu’une assemblée de représentants du peuple, doit jouer un rôle plus importante dans le contrôle de l’exécutive, ainsi que la création des lois. La magistrature doit être impartiale et indépendante. 2. Les élections: Les élections devraient être ouvertes, transparentes, et satisfaisant les demandes de la Charte africaine sur la démocratie, des élections et la gouvernance. Le Réseau appelle à la ratification complète de la présente Charte et la mise en œuvre de ses dispositifs, et pour les processus suivi par l’UA à être entièrement compatible avec les plus hauts standards internationaux. 3. La liberté d’expression et d’association: La liberté d’expression d’idées doit être réalisée pour le peuple africain à travers la mise en place des issues divers d’expression, avec un accès équitable aux médias pour tous les citoyens. 4. Les partis politiques: Il doit y avoir reconnaissance de l’importance vitale pour la démocratie des partis politiques en tant qu’un véhicule pour la promotion des idées. Nous croyons que les partis politiques ont la responsabilité de représenter les vues et les besoins des électeurs. Le Réseau appelle à la création des conditions justes et équitables pour tous les partis politiques à jouer leur rôle librement et efficacement. Dans le même temps, il doit y avoir une séparation claire des fonctions du parti au pouvoir et du gouvernement, et les ressources publiques ne doivent pas être détournées pour atteindre les objectifs d’un parti. Le gouvernement a une obligation d’agir dans les intérêts de l’ensemble de la population. et efficacement et de promouvoir l’amélioration de la société à travers le plaidoyer pour les droits et les besoins du peuple. 5. Les droits: Le Réseau maintient la protection de tous les droits humains fondamentaux et droits politiques, indiqué dans les déclarations internationales comme la Déclaration universelle des droits de l’homme adopté par l’Assemblée Générale de l’ONU. Les libéraux sont engagés à la défense des droits des minorités, l’égalité des sexes et la liberté de culte. Alors le Réseau plaid pour la séparation de la religion et l’État. D’ailleurs, l’application des droits humains et politiques fondamentaux des Africains en tant qu’individus ne devrait pas être indûment restreints par l’État dans sa volonté de promouvoir des objectifs communs. Les libéraux croient que les droits à la propriété privés doivent être reconnus ; ils sont essentiels, non seulement au développement économique, mais aussi pour soutenir les droits individuels civils et politiques. 9. Le commerce: Les libéraux africains se sont engagés à accroître le commerce intra-africain par l’assouplissement des barrières à l’échange international des biens et des services. Le Réseau cherchera à persuader l’Organisation Mondiale du Commerce afin de permettre des réductions tarifaires préférentielles entre les États africains. 6. La dévolution du pouvoir: Le Réseau estime que la dévolution du pouvoir crée de plus larges possibilités pour les individus de participer aux affaires locales et de contribuer au développement des communautés. Des mécanismes devraient prévoir la répartition équitable des ressources nationales. 7. La bonne gouvernance et la primauté du droit: Le Réseau s’engage à respecter les plus hautes normes de conduite professionnelle dans l’administration publique. La transparence, la reddition de comptes, une fonction publique indépendante, et la primauté du droit sont des outils essentiels dans la lutte contre la corruption. L’impunité doit être adressée et ceux trouvés coupables d’inconduite doivent faire face à la pleine force de la loi. 8. La société civile: Le rôle de la société civile doit être reconnu dans tous les États. Le Réseau appelle à la mise en place d’un cadre législatif qui permettra aux groupes de la société civile d’opérer librement LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE Les libéraux croient à la promotion de la libre entreprise et le commerce équitable. Le Réseau souhaite promouvoir la prospérité généralisée à travers le développement de l’entrepreneuriat et de l’autonomisation du secteur privé. 10. La liberté économique: Le Réseau est convaincu que chaque gouvernement dans la région devrait favoriser le développement des marchés, sans favoriser des entreprises particulières, afin d’encourager les entrepreneurs individuels dans tous les secteurs. 11. L’État d’habilitation: Nous croyons que le gouvernement a un rôle vital à jouer pour permettre à tous de participer pleinement à l’économie. Ceci doit inclure l’opportunité économique pour tous dans une économie diversifiée, en veillant à la fourniture adéquate de l’éducation, les services de santé et le soutien pour les personnes handicapées et les personnes âgées, et lutter contre le chômage. 12. Les partenariats public-privé: Les libéraux soutiennent les partenariats public-privé et voient un besoin pour les gouvernements d’investir dans des domaines qui n’attirent l’investissement privé, mais sont essentiels pour le public. 13. Le développement agricole: Le Réseau soutiendra l’investissement dans la technologie agricole et les compétences pour améliorer la productivité et la rentabilité. Le Réseau encouragera le développement des entreprises de transformation agricole dans les zones rurales pour fournir des emplois. Cela permettra de réduire la dépendance excessive sur des superficies limitées et l’exode rural. 14. La durabilité environnementale: Les libéraux africains travailleront à préserver nos ressources naturel- les pour la postérité. Nous ferons campagne pour l’eau, les écosystèmes terrestres et leurs utilisation de manière durable, car l’investissement dans la production d’énergie propre, et pour les gouvernements et les peuples de gagner leur juste part des bénéfices de minéraux, par le biais perception de taxes, loyers et des charges sur les industries extractives, le cas échéant. Le Réseau est convaincu que les entreprises devraient pratiquer la responsabilité sociale. LA PAIX ET LA STABILITÉ Le Réseau veut que l’Afrique soit un continent pacifique et stable. Le Réseau et ses partis membres sont déterminés à travailler avec des États souverains, des organisations internationales et régionales, des groupes de la société civile et les acteurs non étatiques pour mettre fin à un conflit violent à la fois au sein et entre les États africains. En cas de conflit nouveaux, le Réseau s’est engagé à soutenir la résolution des conflits à tous les niveaux, en commençant au niveau local, du traditionnel aux institutions nationales et internationales. 15. Les relations internationales: Le Réseau appelle au respect du droit international et des normes, ainsi que l’intégrité territoriale et la souveraineté des États africains, tout en reconnaissant la validité de la doctrine de la responsabilité de protéger (R2P), parce que les régimes peuvent renoncer à leurs droits souverains s’ils commettent une extrême violence contre leurs propres populations. Le Réseau demande la fin de conflits par procuration et leur impact négatif sur les vies individuelles et la prospérité du continent. 16. L’intégration régionale: Le Réseau est convaincu que l’intégration régionale est la clé à la paix et la prospérité de longue terme et appel pour la création et l’élargissement des blocs de libre-échange comme un prélude à mettre fin au protectionnisme sur le continent africain. Le Réseau veut unir les peuples d’Afrique et appelle à davantage d’investissements dans les communications et l’infrastructure, en plus de l’assouplissement des restrictions sur les visas. Le Réseau soutient activement la création de nouvelles institutions et des traités qui garantissent une plus grande coopération entre les États à faire face aux menaces transnationales comme le terrorisme, la piraterie, la corruption, la dégradation de l’environnement et le trafic illicite de personnes, de drogues et d’armes. 17. Les valeurs humanitaires: Le Réseau appelle à une plus grande préparation et la coopération en cas d’urgence humanitaire. Le Réseau défend le droit de chercher refuge dans les pays voisins, tout en reconnaissant que cela nécessite une réponse urgente coordonnée afin de minimiser le stress sur les personnes touchées, l’État d’accueil, et la communauté internationale. 18. Les droits Humains: Le Réseau encourage la poursuite du développement du système juridique international et veut s’assurer que lorsque de la preuve crédible émerge des graves violations des droits humains ou des crimes contre l’humanité, une enquête exhaustive suit, avec l’accusé jugé par un tribunal compétent. Lorsque cela n’est pas possible au niveau national, le Réseau estime que les tribunaux régionaux et internationaux devraient assumer ce rôle. Ceux reconnus coupables doivent être tenus responsables de leurs actes, tout en veillant à ce que la menace de sanctions ne contribue pas à perpétuer un conflit qui, autrement, pourraient être résolus. 19. La résolution des conflits: Le Réseau soutient activement tous les efforts autochtones pour gérer l’héritage de conflits violents, y compris les tentatives de réhabilitation et de réinsertion des individus coupables de crimes contre leurs propres communautés au cours de conflits civils. Le Réseau reconnaît l’impact positif du processus de vérité et de réconciliation, tout en reconnaissant que cela peut ne pas être approprié dans tous les cas. 20. Le commerce des armes: Le Réseau appelle les gouvernements africains à réexaminer leurs dépenses militaires de toute urgence et de réaffecter les ressources vers la promotion d’une plus grande paix et la stabilité sur le continent africain, y compris les forces de maintien de la paix mandatées par l’ONU et l’UA qui peuvent aider à stabiliser les conflits. Le Réseau invite une plus forte action internationale pour lutter contre le commerce des armes qui est un fléau sur le développement africain. En outre, le Réseau appelle tous les États africains à coopérer avec les efforts internationaux visant à assurer une plus grande transparence dans ce secteur. 21 VISION Un continent africain prospère et intégré de démocraties florissantes qui sont en paix les uns avec les autres, dans lesquelles chaque personne a le droit et l’occasion de remplir son potentiel et être la personne qu’elle veut être. AFRICA LIBERAL NETWORK 22 RESEAU LIBERAL AFRICAIN