Le cupcake - Laura Moser

Transcription

Le cupcake - Laura Moser
gâto-déco
fait son
come
back!
ui pouvait imaginer qu’en croquant à pleines
dents dans un cupcake, Sarah Jessica Parker
déclencherait une pandémie de cupcakemania
planétaire ? Oublié des fourneaux durant
quelques décennies, le petit gâteau d’origine
anglo-saxonne, né au 19ème siècle, fait un retour
en force. Au risque de décevoir les fans de la
série «Sex and the City», il serait néanmoins
illusoire de croire que le succès de cette adorable pâtisserie
repose sur le seul jeu des comédiennes… si talentueuses soientelles ! Rappelons qu’avant d’être dévoré par le célèbre quatuor
de trentenaires célibataires, le cupcake était déjà dans les années
50, un «it culinaire» très prisé des mères aux foyers américaines.
Anniversaires, naissances, kermesses, barbecues, goûters, le
Cupcake était de toutes les «party» ! Et pour cause, ses nappages
colorés, ses formes généreuses et ses décors fantasques en font
certainement le gâteau le plus festif et le plus joyeux du moment !
Rien d’étonnant alors de voir cet engouement renouvelé en pleine
morosité ambiante. La miniature, un brin décalée, surfe habilement
sur la vague Vintage qui entretient l’illusion d’un retour aux jours
heureux. D’après Séverine et Roger Bonin qui dirigent à Royas (en
Isère) une entreprise de vente en ligne de kits d’ingrédients pour
Cupcake (www.thehomecookingcraft.com), “il y a bien un lien de
cause à effet ! Notre partenaire et fournisseur anglais, qui exerce
depuis 30 ans, nous dit battre des records de ventes à chaque
période de récession !”
Don’t worry, be happy !
La recette du bonheur passerait-elle par le cupcake ? Probable !
Car, avouons-le, il est presque impossible de résister à la bonne
54 actives
janvier 13
Cupcake renoue depuis
quelques années avec
le succès ! Charmant,
joyeux, un rien rétro, si
beau qu’on n’ose à peine
y toucher , le Cupcake
fait figure de petit bijou
comestible au royaume de
la gourmandise…
Par Virginie Bosc
humeur contagieuse de ses décors féeriques… En rebaptisant
l’adorable gâteau «Fairy cake» (Gâteau des fées), les Anglais
ont certainement compris les premiers que le succès de cette
pièce emblématique reposait davantage sur la forme que sur
le fond. “Sans nappage, le cupcake ne serait d’ailleurs qu’un
vulgaire muffin !”, rappelle Laure Jolyt, fondatrice du site suisse
romand www.lafoliedescupcakes.ch. Même constat pour Laura
Moser, décoratrice en pâtisserie indépendante à Genève
www.laura-moser.com. “C’est bien le côté esthétique du gâteau
qui séduit… Bien avant le goût !” Personnages et décors en pâte
à sucre, nappage généreux, paillettes alimentaires, vermicelles
multicolores, tout est bon pour attirer l’œil surtout quand «plaisir
des yeux» rime avec «plaisir de faire». Séverine et Roger ne s’y sont
pas trompés ! En accompagnant les commandes d’un atelier de
cake design à domicile, l’enseigne fait la différence et investit le
créneau des loisirs créatifs.
Sucré ou salé, simple ou élaboré, le cupcake “offre toutes les
libertés sans être super technique ! Vous pouvez ne rien connaître
en pâtisserie et réaliser un très joli cupcake… Ce ne sera pas le cas
avec un macaron !”, affirme Laura Moser, amusée.
Une œuvre d’art, le cupcake ? En tout cas, les professionnels
n’hésitent pas à signer leurs créations d’un glaçage très personnel.
Pailletés, étoilés, cerclés, ou même coniques, les signes distinctifs
ne manquent pas pour indiquer la provenance de ces gourmandises.
Le cupcake est décidément le gâteau de tous les possibles.
Encore faut-il qu’il survive à la jeune génération de Whoopies (mi
cupcake, mi macaron), cake pop (Sucette de mini cupcake) et autre
push cake (cake à plusieurs couches monté sur bâtonnet) dont il
pourrait aisément revendiquer la paternité ! A en juger son éternel
retour, l’ancêtre ne semble pas prêt de disparaître… © Elena Schweitzer - Ruth Black - porschelegend - Yves Roland - Olena Talberg - ep stock - Fotolia
Le cupcake
Effet de mode ou pas, le

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