Secteur des transports
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Secteur des transports
CONTRIBUTION DE JACQUES BOSCQ TRANSPORTS TRAFIC DU PORT DE BORDEAUX A FIN AVRIL 2013 (Chiffres provisoires) En préambule : Le Grand Port Maritime de Bordeaux a réalisé en 2012 un tonnage global de 8 192 338 T, ce qui représente un recul de 188 790 tonnes, soit une baisse de 2.25% par rapport à 2011, s’analysant comme suit : - pour les importations un écart de - 13 728 T ou -0.23%, qui concerne essentiellement les hydrocarbures 22 458T. - pour les exportations un écart de -175 082 T soit -7.40%. Cela concerne les hydrocarbures pour - 18 113 T et les autres marchandises pour -156 949 T. A elles seules, les céréales en vrac représentent une baisse à l’export de 139 474 T soit -11.50%. Avec 2 883 721 T. à fin avril 2013, le Grand Port Maritime de Bordeaux enregistre une augmentation de son trafic de 258 320 T. par rapport à avril 2012, soit + 9.84%. Cette hausse par rapport à 2012 est principalement liée aux céréales (+ 239 226 T) et ne préjuge en rien du résultat final de la campagne. Pour les autres postes significatifs cette situation haussière du trafic global concerne le poste granulats pour +74 734 T., autres marchandises qui augmente de 41 054 T, celui des graines oléagineuses de + 90 469 T, le poste charbon pour +49 737 T., le poste minéraux + 51 306 T., le pétrole brut pour + 15 346 T..... Les principales baisses du trafic concerne celui des produits raffinés pour -83 127 T., celui des huiles pour – 25 730 T., le poste engrais -34 430 T.,ferrailles moins 41 164 T., bois et papier carton pour - 23 926T...... En conclusion : A fin avril 2013, si la tendance du GPMB est bonne, il est prématuré de tirer une projection fiable sur le trafic de l’année en cours. En effet, l’avance prise les 4 premiers mois sur l’exportation des céréales peut toujours se retourner d’ici la fin de l’année, d’où une prudence nécessaire pour ce poste. Aujourd’hui, la principale préoccupation de certains chargeurs du GPMB quant à l’évolution future porterait sur un dysfonctionnement d’une partie des outillages posant de sérieux problèmes de fiabilités. Ils estiment que les outillages bien que cédés par le Port à la société BAT, ne seraient toujours pas dans un état satisfaisant de fonctionnement, ce qui les pénaliserait fortement. Certains estiment que si ce Port devenait régional, la gestion serait bien plus efficiente du fait de la proximité de décision, d’autant que le Conseil Régional porte depuis longtemps une attention soutenue aux ports de commerce Aquitains. PORT DE BAYONNE Le trafic définitif pour l’année 2012 a baissé passant en 2011 de 3 724 664 T à 3 270 045 T, soit une perte de 454 619 T ou 12.21%. Cette forte baise est due à la chute du tonnage à l’exportation du bois tempête qui représentait en 2011: 594 824 T et seulement 110 780 T en 2012, soit un différentiel en moins de 484 044 T où - 81.38%. La fermeture voici quelques années de l’usine Celanaise sur le site de Lacq et de la raffinerie du Midi à Boucau a généré pour le Port de Bayonne une perte de tonnage d’environ 900 000 T, difficile à rattraper.... L’on constate une bonne progression du maïs notamment vers les pays Bas. La forte baisse des ferrailles et billettes a deux raisons pour l’aciérie Celsa : - une baisse d’activité due à la crise de la construction en particulier sur le marché Espagnol, - un arrêt de l’usine pendant 1 mois environ suite à un incident technique sur le système électrique. Le soufre lié au gisement de Lacq touche à sa fin. Il commence à être importé pour être fondu sur le site de Blancpignon et réacheminé par train vers les industriels français. La bonne tenue des engrais devrait se poursuivre durant le printemps. La fin des exportations de pins des Landes est en vue. La bonne tenue des vracs solides est due aux importations de quartz depuis Viveiro en Espagne pour un rechargement sur train directement sur la zone portuaire à destination de l’est de la France. Le Port de Bayonne attend avec intérêt le lancement en production de l’usine Beltrane. TRANSPORT ROUTIER de MARCHANDISES FNTR : La crise survenue fin 2008 s'est aggravée en 2012 après la timide reprise des années 2010-2011. Elle s'est encore approfondie début 2013. Le mois de mars a été difficile dans le transport routier, quelle que soit la typologie des entreprises. Pour l'ensemble de l'année 2013, la FNTR prévoit une baisse d'activité dans le transport routier pour compte d'autrui allant de -4,2 à -5,8% en fonction des hypothèses de croissance de +0,1% à -0,3% du PIB. L'activité avait déjà diminué de 7,1% en 2012. Les perspectives demeurent négatives, ce qui laisse imaginer que le niveau d’activité restera bas au cours des prochains mois. On peut ajouter à ce constat les chiffres suivants : - les défaillances d'entreprises en cumulé à fin mars 2013, ont augmenté de 5% en rythme annuel, - les immatriculations neuves du marché de véhicules industriels ont chuté à fin mars 2013 en rythme annuel de 12.7%. L'activité réelle en tonnes-kilomètres dans le transport routier français pour compte d'autrui aura donc baissé de 23,5% entre 2007 et 2012. Les immatriculations de véhicules industriels neufs se seront repliées de 17,4%. Les défaillances auront elles, augmenté de 27,4%. Les trésoreries des entreprises sont tendues pour un grand nombre d’entreprises, d’autant que l’écart coûtsprix reste problématique avec des prix de vente qui continuent à baisser pour nombre d’entreprises et des coûts de prix de revient qui augmentent plus fortement. Le transport routier est un indicateur avancé de l'économie, ces chiffres donnent toute la mesure de la crise. Les perspectives de l’emploi salarié n’incitent pas à l’optimisme pour les prochains mois. Beaucoup de transporteurs souhaitent investir pour améliorer leur compétitivité malgré un contexte où la marge nette s’est dégradée, mais cela devient difficile. La nouvelle taxe sur les Poids Lourds applicable à partir er du 1 octobre 2013, qui s’appliquera à tous les véhicules de TRM de plus 3.5 tonnes circulant sur le réseau national non concédé, est pour beaucoup d’entreprises la crainte d’une difficulté supplémentaire mal venue. TLF : 2012 ► Volume d’activité : La production de services de transport se contracte fortement avec un recul de 2,3 %, faisant suite à deux années de hausse consécutives. La production de service de transport retrouve ainsi son niveau de 2010. Sur l’année 2012, le fret terrestre intérieur (TRM, ferroviaire et fluvial) chute (- 7,1 %), seconde baisse la plus importante après celle enregistrée en 2009. Plus spécifiquement, le fret routier intérieur recule ainsi fortement en tonnes km-transportées (- 7,5 %), notamment pour le transport des produits manufacturiers. ► Prix et CA : Les prix ont légèrement augmenté en début 2012 (entre 1 et 2%) couvrant à peine l’augmentation des coûts. Le chiffre d’affaires des entreprises de transports routiers de fret (y compris services de déménagement) reculerait d’environ 4,5 %. Cette baisse conduit à une dégradation des marges des entreprises de fret. Leur investissement diminuerait, comme l’indique la baisse du nombre d’immatriculations neuves de poids lourds. ► Investissement : Sur l’ensemble de l’année 2012, les immatriculations de poids lourds et de véhicules utilitaires neufs reculent fortement, avec respectivement - 7,8 % et - 10,6 %. ► Créations et défaillances : en 2012, le nombre de défaillances d’entreprises augmente de 11,3 % . En parallèle, le nombre de création d’entreprises augmente de 3,8 %. Dans ce contexte inquiétant, l’Aquitaine s’en sort plutôt bien avec une légère augmentation du nombre d’entreprises inscrites dans le TRM à fin décembre (2242 contre 2212 en 2011) et chez les commissionnaires de transport (216 contre 203 en 2011) . Le nombre de nouvelles inscriptions au registre régional du TRM sur l’année est de 242 grâce essentiellement aux entreprises de – de 3,5t (+ de 50%). Les radiations sont au nombre de 172 comme en 2011. Soit un solde positif de 70 bien meilleur qu’à fin 2011 (18). Pour les commissionnaires, on observe la même tendance. Ces chiffres plus rassurants cachent 2 éléments : des inscriptions tirées vers le haut par des petites entreprises de transport léger et une activité TRM régional tournée principalement vers l’agro alimentaire (campagnes céréalières…) et les TP (grands chantiers autoroute, LGV…) où les volumes restent malgré tout importants. L’Aquitaine n’est pas une région industrielle forte et donc connaît en retard et de façon plus atténuée la baisse des demandes de transport de fret industriel. ► Emploi : Entre fin 2011 et fin 2012, les effectifs salariés du transport et entreposage baissent (-0,4%) et le nombre de demandeurs d’emploi pour les métiers du transport et de la logistique s’accroît (+ 10,8 %). L’année 2012 enregistre un recul important des offres d’emploi pour les métiers «Transport et logistique» confiées par les entreprises à Pôle emploi (- 16,3 %) ; ce repli s’observe dans tous les métiers notamment magasinage-préparation de commandes et conduite de TRM sur longue distance. Le poids des contrats à durée indéterminée dans les offres d’emploi diminue légèrement, les contrats « courts » (1 à 6 mois) confortent leur domination dans les flux d’embauche. 2013 Les chiffres provisoires du premier trimestre 2013 indiquent la poursuite de la même tendance en matière de volume d’activité et de défaillance d’entreprises. Sur le marché de la logistique contractualisée, le ralentissement économique général entraîne une diminution importante des contrats d’entreposage (-20% sur les sites de plus de 10 000m²). En matière de défaillance, on constate 893 procédures judiciaires (dont 767 liquidations). Ces chiffres très élevés sont inédits depuis 10 ans. Majoritairement ce sont les TPE qui sont le plus touchées (50%). On compte 28 procédures en Aquitaine dont 22 liquidations. Les perspectives pour le reste de l’année 2013 sont assez mauvaises en raison d’une demande de transport insuffisante et des contraintes financières et fiscales importantes. A ce titre la mise en place de la taxe PL en fin d’année devrait accroître sensiblement les coûts sans réelle possibilité de répercussion aux chargeurs malgré le dispositif législatif prévu à cet effet. Elle est une grave menace pour nos entreprises régionales avec un risque de sous-traitance accrue aux transporteurs étrangers et notamment espagnols, moins chers. Si la taxe leur sera applicable, la répercussion sera moins systématique et dans tous les cas ne grèvera pas les budgets transport des chargeurs, au mieux à l’étal voire en baisse. TRANSPORTS VOYAGEURS SNCF L’année 2012 est à considérer comme l’an 1 du cadencement ferroviaire en Aquitaine, avec le service d’hiver qui a débuté le 11 décembre 2011. En parallèle, le réseau ferré a connu une deuxième année d’importants travaux de régénération (mais aussi de développement), lesquels ont eu un impact, à la fois sur la consistance de l’offre et sur la qualité du service. L’offre a été aménagée, notamment sur l’axe Tours-Bordeaux-Irun, pour faire place à d’importantes plages travaux destinées à des chantiers qui se déplacent. Par voie de conséquence, la trame horaire a connu plusieurs adaptations d’horaires au cours de l’année 2012 (4 changements de service). L’année 2013 sera encore une année d’importants travaux: - L’axe Paris-Bordeaux verra se poursuivre les travaux de raccordement de la LGV SEA, ainsi que le quadruplement du tronçon Benauge -Cenon (dit Bouchon phase 2), - L’axe Périgueux Agen est concerné par 2 chantiers de modernisation (Niversac les Eyzies d’une part, Le Buisson Siorac d’autre part) ainsi que par un chantier d’entretien entre Niversac et le Buisson, - L’axe Libourne Bergerac Sarlat est concerné par un chantier de modernisation entre Bergerac et Sarlat, - L’axe Bordeaux-Agen est concerné par des travaux de modernisation en gare de Langon et de renouvellement de voie entre Agen et Aiguillon, - L’axe Bordeaux-Hendaye est concerné par la suite du chantier du pont sur l’Adour, - L’axe Dax-Pau est concerné par deux importants chantiers de modernisation, Régénération de voie sur la zone des tunnels de Lormont, 2x1600 m., Station de maintenance TGV à Bordeaux. Ce projet vise au développement de la capacité de remisage e des TGV en transit à Bordeaux. Début des travaux prévu courant 4 trimestre 2013, - Bassens : amélioration de l’accessibilité ferroviaire. Nombre de chantiers se traduisent par des interruptions de service et des ajustements d’offre tout au long de l’année (les usagers sont invités à consulter régulièrement les fiches horaires ou les sites d’information de la SNCF). - Pour les TER AQUITAINE, l’année 2012 affiche une progression d’activité : 621 milliards de Vk, en hausse de près de 4% par rapport à 2011. Cette évolution a été faite à offre constante, à l’exception de la création de deux allers retours quotidiens sur l’axe Bordeaux St-Mariens. Elle enregistre à la fois le report des déplacements de TGV vers TER, dans le cadre d’une exploitation perturbée par les travaux, mais aussi l’effet négatif des retards, suppressions ou report routier, dus à ces mêmes travaux. La régularité globale 2012 se situe à 89,4%, légèrement en-dessous de l’objectif de 90.5%. L’irrégularité imputable à la seule production TER se situe à 3.5%. L’information dynamique des clients sur l’état du trafic a bénéficié du site TER mobile, ouvert en octobre. Pour le début de l’année 2013, l’activité marque un léger recul, pour partie en raison d’événements climatiques. Une nouvelle extension d’offre est envisagée : 2 AR quotidiens supplémentaires sur BordeauxPérigueux, 2 autres sur Bordeaux-Bergerac et 3 sur Bordeaux-Langon. D’autres adaptations sont reportées en raison des retards de livraison de REGIOLIS et REGIO2N. En mai, la dématérialisation des billets TGV+TER est effective sur certains axes ; sa généralisation est envisagée dans le cours de l’année. En parallèle, se poursuivent les réflexions visant à créer une banque de données multimodale TER, tram, bus et cars. Le programme de rénovation des gares et haltes se poursuit conformément aux prévisions. Rappelons que le réseau TER Aquitaine dessert 60 gares et 97 haltes. 48 gares et 42 haltes ont fait ou font l’objet de conventions de travaux. Quant aux offres TGV et Intercités, elles n’ont pas connu d’évolution notable et leur production, à l’instar des TER, a pu souffrir d’irrégularités conséquentes aux travaux. Pour les Intercités, les trains de nuit ont été impactés par les travaux, lesquels sont pour beaucoup programmés de nuit. Cependant, les acteurs de l’offre se sont entendus pour que ces trains soient maintenus pendant les périodes où la demande est la plus forte, à savoir les week-ends. FRET SNCF Les effets de la crise impactent l’activité des principaux secteurs de marché générateurs de transports ferroviaires. Les marchés de la sidérurgie, de l’automobile, des BTP et des produits de grande consommation restent durement touchés. La concurrence inter modale sur les marchés de la SNCF s’est accrue du fait de la crise économique, le mode routier baissant globalement ses prix de transport. Les travaux en cours réalisés sur le Réseau Ferré National impactent fortement les trafics ferroviaires de marchandises dont ceux de Fret SNCF. La part trains entiers représente environ 60%. L’offre wagon isolé de Fret SNCF (Multi-lots Multiclients=MLMC), représente environ 40% des transports réalisés par Fret SNCF en Aquitaine. Les principaux marchés sont les produits chimiques, le Combiné, l’activité Agriculture et produits de Carrières. Perspectives 2013 : En Aquitaine, dans le cadre d’un contrat avec un logisticien suédois, des acheminements par rail de bobines de papier sont réalisés à destinations de Mouguerre /Irun. Durant l’année 2012, la SNCF a poursuivi le transport du « Bois Tempête » depuis le département des Landes Multi-lots Multi-clients : l’offre de Fret « wagon isolé » s’est enrichie fin 2012 pour offrir une réponse en phase avec les nouvelles attentes des clients chargeurs. A cette fin, Fret SNCF s’engage sur le respect des délais sur l’ensemble des wagons remis par les clients. En Aquitaine la majorité des clients Fret SNCF est branchée via l’offre MLMC et ceux non connectés à ce nouveau système, bénéficient d’une offre sur mesure. Développement de l’offre logistique en transport conventionnel : - contrat sur le transport de soufre et de pétrole vers Bayonne, Le Boucau ; - réalisation d’un trafic ponctuel de 12 000 tonnes de blocs de pierres brutes entre Thiviers et Bassens qui s’est ajouté au transport quotidien de granulats entre Thiviers et Hourcade. Transport combiné : - Novatrans a été repris par le groupe André début 2013, ce dernier a confirmé le maintien de la liaison Mouguerre-Dourges et de l’activité manœuvre, - Développement de l’activité grâce aux exportations de vins & spiritueux réalisés par Naviland Cargo, - SNCF Geodis se mobilise pour renforcer ses activités de combiné maritimes et d’autoroutes ferroviaires avec Naviland et VIIA. Développement des trafics portuaires : - transports de céréales via le Grand Port Maritime de Bordeaux, - transports de quartz au départ du port régional de Bayonne. Pour 2013, deux contraintes majeures : l’accès au réseau et à la capacité réduite des sillons. Selon les chiffres de RFF : Fret SNCF a subi pour son activité en 2012 une légère baisse de circulation de : 0.5 million de train-km soit – 0.8%, alors que les Entreprises Ferroviaires Alternatives (EFA) progressaient de 4.2 millions de train-km ou + 23.4%. L’évolution de la circulation est passée de 72 millions train-km en 2011 à 75.7 millions de train-km soit + 5.1%. Le marché du FRET ferroviaire progresse du fait de la concurrence et une meilleure gestion par les entreprises ferroviaires de leurs besoins de circulation. En Aquitaine, la crise et une vive concurrence font que le marché du transport ferroviaire a tendance à stagner, de même sur le secteur d’Hendaye et de Mouguerre pour le fret venant d’Espagne. AEROPORT de BORDEAUX Bilan d’activité au 31 décembre 2012 ► Trafic aérien Le trafic de passagers est en forte progression en 2012 : +8,9 % par rapport à 2011 avec 4.380.185 passagers. Depuis 2009, l’aéroport a gagné 1.100.000 passagers (+33,6% de croissance). ► Le réseau de lignes Avec l’ouverture de 10 lignes au départ de Bordeaux et le lancement d’une base à Bordeaux en 2013, l’arrivée de la compagnie Volotea enrichit l’offre de vols low cost de l’aéroport vers Ajaccio, Bastia, Grenoble, Ibiza, Lille, Malaga, Palerme, Strasbourg, Toulon et Venise. A ces lignes, s’ajoutent d’autres liaisons nouvelles : Palma de Majorque (low cost), Figari (vol régulier), Antalya et Fuerteventura (vols charters). En parallèle, trois liaisons ont été fermées : Saint Denis de la Réunion par Air Austral, Madrid par EasyJet et Lisbonne par Air France. ► Trafic international Le trafic international stimule la croissance : +12% par rapport à 2011 avec 1.739.306 passagers. Il représente 40% du trafic. Bordeaux-Londres reste la première destination étrangère avec 317 700 passagers. Croissance exceptionnelle des lignes vers Lisbonne (+108%), Rome (+87%), Barcelone (+43,3%), Séville (+39,8%) et Bâle-Mulhouse (+34,8%) liée pour certaines à la double desserte des compagnies traditionnelles et low cost. L’Europe affiche la meilleure croissance à +13,2%. L’Afrique du Nord atteint +8,8%, grâce à l’offre supplémentaire d’Aigle Azur vers Alger depuis l’été et de Air Méditerranée vers Marrakech en hiver. Le charter perd 15.000 passagers en 2012 : -7,8% à l’image de l’ensemble du secteur en France. ► Trafic low cost Les vols low cost progressent de 38%, avec 1.349.915 passagers. L’arrivée de la compagnie Volotea contribue fortement à la dynamique du réseau, avec l’ouverture de 6 lignes nationales et 4 lignes européennes.Les compagnies low cost voient leur part de marché dépasser 30% du trafic. ► Trafic national Le trafic national est très bien orienté : +6,9 % (2.640.839 passagers). Bordeaux-Paris reste la première ligne de l’aéroport avec plus 1.527.000 passagers (+0,9%). Cependant, le palmarès des croissances se situe au niveau des lignes transversales : +56,2% pour Nice (Air France et ouverture easyJet dès avril), +46,3% pour Marseille (Air France et ouverture Ryanair sur la saison été), + 21% pour Strasbourg (Air France et ouverture Volotea en octobre) et +10,8 % pour Lille (Air France, ouverture Volotea en octobre et easyJet depuis décembre). ► Fret aérien Avec 28.066 tonnes, le fret est en retrait de 11,8%, dû principalement au tassement du fret camionné. Le fret purement aérien, incluant les activités « tout cargo » et « express » progresse de +10,1% (8.808 tonnes). Exploitation aéroportuaire : ► Facilitation et confort des passagers Parmi les améliorations apportées au confort passager : extension de l’espace d’attente en zone commerciale, augmentation de la capacité de sièges, mise en place d’un nouvel itinéraire de la navette Jet’Bus (fréquentation en hausse de +16%) au centre de Bordeaux. L’assistance aux passagers handicapés ou à mobilité réduite a concerné 18 200 personnes. ► Infrastructures Dans le cadre du Schéma Directeur d’Infrastructures aéronautiques et Balisage : - réfection de la chaussée et de l’assainissement des postes avions Delta 1 à 4 et Charlie 6, et de la voie de circulation Echo 6. Cette dernière phase a nécessité la fermeture de la piste secondaire « 11/29 » durant 6 mois - études de renforcement hydraulique du bassin versant n°3, dans le cadre de la nouvelle autorisation de rejet des eaux de ruissellement. Chiffres clés 2012 > 59 M€ de CA > 8,4 M€ d’investissements > 4 380 185 passagers (+8,9% en 1 an) > 2,843 milliards d’euros d’impact sur l’économie locale et régionale > +12 de trafic à l’international > +28% de trafic low cost > 14 nouvelles destinations au départ de Bordeaux > 28 066 tonnes de fret Point sur l’activité à fin avril 2013 : L’Aéroport de Bordeaux Mérignac a accueilli en cumul à fin avril 2013, 1 315 870 passagers, soit une progression de 3,5 % par rapport à la même période 2012. Le mois d’avril, premier mois de la saison aéronautique Eté affiche un bon résultat avec + 5,2 %. Au terme de ce premier quadrimestre, le trafic domestique régulier affiche une croissance de 5 % avec 862 747 passagers. Le trafic international régulier affiche une croissance de 6,4 % soit un total de 433 656 passagers. Les vols Low cost poursuivent leur forte croissance +25,4 % soit 401 294 passagers en cumul à fin avril. A noter l’ouverture de la ligne Eindhoven le 2 avril avec Ryanair qui enregistre 1770 passagers pour ce mois d’avril. Le trafic charters est en forte baisse -57% (notamment Tunisie et Maroc). Seuls Corfou, Funchal et Heraklion affichent des résultats positifs au mois d’avril. L’environnement du transport aérien européen est morose avec une baisse sur le premier trimestre 2013 du trafic des aéroports de l’Union Européenne de 2,1% (-4,1% pour les aéroports de moins de 5 millions de passagers). Dans ce contexte, la performance de Bordeaux est nettement supérieure à cette moyenne européenne. AEROPORT de BIARRITZ Trafic passagers en 2012 : 1 084 200 Dont : national International Investissements euros Résultat de l’exercice Effectif - 843 792 240 408 2 035 303 561 238 79 Prévision 2013 : 1 085 000 845 000 240 000 5 700 000 342 434 79 En 2012, le trafic des compagnies à bas coût a représenté 406 486 passagers. A fin avril 2013 le nombre de passagers était de 290 859 soit +3.2% par rapport à 2012. Il est prévu sur cette année: - l’ouverture d’une fréquence hebdomadaire entre Biarritz et Copenhague, - que Volotéa développe son offre au départ de Lille vers Biarritz du 28 mars au 4 novembre 2013 et sur l’été un vol Strasbourg- Biarritz à partir du 3 juin 2013. - une nouvelle destination Biarritz-Bruxelles avec un vol hebdomadaire sur juillet-août 2013 ; D’autre part, l’Aérogare d’Affaires qui a vu depuis plusieurs années un développement régulier de son trafic, sera modernisé. Environ 1 million d’euros seront investis. AEROPORT de PAU Le nombre de passagers 2012 a été de 609 535 soit une baisse de 5% par rapport à 2011. Cette baisse s’explique par une perte de 30 057 passagers des compagnies à bas coûts (Ryanair...) dont le trafic « low cost »est tombé en 2012 à 19 776 passagers. e L’aéroport de Pau reste toujours classé 18 des aéroports de la Métropole. A fin mai 2013, le nombre de passagers était de 258 926 contre 249 092 en 2012, soit une progression de +3.95%. Une nouvelle liaison hebdomadaire du samedi a été mise en place à partir du 4 mai jusqu’au 5 octobre 2013 sur la ligne BASTIA-PAU-BASTIA. Pour information : durant l’année 2012, son voisin l’aéroport de Tarbes-Lourdes a perdu 9.5% des passagers. AEROPORT de BERGERAC L’aéroport de Bergerac a été fermé pour travaux du 9/01/2012 au 23/03/2012. De ce fait et un nombre de vols en diminution, l’on constate une baisse de 14.51% de la fréquentation durant l’année 2012, qui s’est élevée à 248 393 passagers contre 288 999 passagers en 2011. A fin mai 2013, le nombre de passagers est de 76 898 contre 54 515 en 2012 soit + 41.05%. L’objectif 2013 est d’essayer d’atteindre 300 000 passagers, pour cela deux nouvelles lignes d’été seront mises en service sur Bergerac WEEZA(Düsseldorf), Bergerac- Marrakech et la ligne Bergerac-Rotterdam sera elle prolongée de 3 mois sur 5 de l’hiver prochain. AEROPORT d’AGEN L’aéroport d’Agen a connu en 2012 une fréquentation de 34 049 passagers en baisse de 3.8% par rapport à l’année 2011. A fin mai 2013, après un début d’année difficile le nombre de passagers est quasi similaire à l’année précédente. Une nouvelle ligne pour un vol hebdomadaire le samedi AGEN-AJACCIO-AGEN a été mise en service pour la période d’été du 20 avril au 14 septembre 2013.