de Peter Handke - Prospero Miranda
Transcription
de Peter Handke - Prospero Miranda
Prospero Miranda présente Outrage au public de Peter Handke Mise en scène Agnès Braunschweig Prospero Miranda présente Outrage au public de Peter Handke Traduction de Jean Sigrid Distribution Paolo Handel, Edith Manevy, Caroline Nolot, Aymeric Pol, Agnès Braunschweig Mise en scène et scénographie Agnès Braunschweig Costumes, coiffures, maquillage Frédéric Morel Création lumières Michel Mourtérot Durée du spectacle 1h40 Production Prospero Miranda Prospero Miranda est soutenue par le Conseil Général des Hauts de Seine et le Conseil Général de Seine Saint Denis. Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, Soyez les Bienvenus. Venez, venez ! Ensemble, nous allons faire sa Fête au Théâtre! Nous allons rendre le Théâtre à celui sans qui il ne serait rien: le Public. Les spectateurs seront les Rois ! Tout sera fait pour eux, rien que pour eux. Pendant le spectacle, mais aussi avant, et même après ! Bien plus qu'une soirée au théâtre… un moment de vie! Nous allons vous bichonner, vous soigner aux petits oignons. Vous serez l'objet de toutes les attentions, de tous les égards. On vous a préparé de jolies surprises… un vestiaire-à-l'envers, des loges-délogées, une buvette-coquette, des spectateurs-mystères… Rien ne sera tout à fait comme d'habitude, et pourtant… peut-être que, ce soir, on sera encore plus au théâtre que les autres soirs. peut-être même que, ce soir, le Théâtre en personne se volera la vedette à luimême…! Venez tenter l'aventure d'un théâtre démonté, décapé, désembouteillé, dégoupillé, dézingué… Venez voir la pièce-scandale de Peter Handke (1966) : pas d'intrigue, pas de personnages, une pièce de théâtre qui raconte ce qu’est une pièce de théâtre. Du théâtre tout nu… Outrage au public, c'est surtout un hommage au Public, un spectacle énergique, énergétique et joyeux, fait entièrement et uniquement pour vous. Outrage au public de Peter Handke La pièce Outrage au public a été écrit en 1966 par Peter Handke et fit scandale : pas de narration, pas de représentation, une pièce de théâtre qui raconte ce qu’est une pièce de théâtre, pas de personnages, pas d’intrigues. Peter Handke met à nu la cuisine du théâtre. « Ces planches ne sont pas un monde. Elles appartiennent au monde. Ces planches sont là pour qu’on s’y tienne. Ce n’est pas un autre monde que le vôtre ». La première "pièce parlée" de Peter Handke fit l’effet d’une bombe lors de sa création à Francfort. Outrage au public ébranlait cette séparation entre la scène et la salle qui fige chacun dans son rôle de spectateur ou d’acteur, les regardants, les regardés. Pour détruire le théâtre ? Cette adresse directe des acteurs aux spectateurs les invite dans l’ici et maintenant de la représentation à tenter d’échapper aux conventions, mais à goûter à une liberté inédite et joyeuse. Ensemble. L’Arche est éditeur en France du texte représenté. www.arche-editeur.com Outrage au public de Peter Handke L’auteur Romancier, auteur dramatique, scénariste, réalisateur,… Peter Handke est né en 1942 à Griffen (Autriche), d’une mère d’origine slovène et d’un père allemand. Il commence à écrire à l’âge de seize ans. Après ses premiers succès littéraires et quatre années de droit, il abandonne ses études en 1965, pour se consacrer entièrement à l'écriture, après que l'éditeur Suhrkamp accepte son manuscrit, Die Hornissen (Les frelons). En 1966, à l'âge de 24 ans, il devient instantanément célèbre par le succès de sa pièce de théâtre Outrage au public et par le scandale qu'il provoque en attaquant les principes esthétiques du Groupe 47, un cercle d'écrivains et de critiques qui, jusque-là, dominait incontestablement la littérature de langue allemande d'après-guerre. Il multiplie les écrits, romans, pièces de théâtre, essais et obtient presque tous les grands prix littéraires autrichiens et allemands. Il signe les scénarios de films pour le réalisateur Wim Wenders, lequel adapte plusieurs des romans de Handke. Il a vécu à Salzbourg, à Düsseldorf, à Berlin. En 1991, il s'installe à Chaville, près de Paris. Le théâtre de Handke refuse l'héritage du spectacle traditionnel et du théâtre mimétique. « Jamais, je n'aurais pensé que j'écrirai des pièces de théâtre. Le théâtre tel qu'il existait était pour moi un reliquat d'un temps passé. Même Beckett et Brecht n'avaient rien à voir avec moi ». Il accorde une importance essentielle à la langue : « On méconnaît en effet que la littérature est faite avec la langue, et non avec les objets décrits par la langue ». La parole doit rendre visible ce qui était perdu, faire « revenir » ce qui était oublié, enfoui sous le quotidien. L’œuvre de Handke renouvelle le genre théâtral, marquée, entre autres, par un goût de la simplicité et de la dérision. Outrage au public de Peter Handke Note d’intention Le Public. D’abord. Le découvrir, tapi dans l’ombre. Retourner la manche de la veste, pour voir dedans, comment c’est-y cousu, le Théâtre, tricoté avec le Public ? Décortiquer pour chercher le vrai. Aller jusqu’à l’arrête, toucher l’os du théâtre. Sa structure. Sans chair et sans sang. Tout nu c’est pas assez. Enlever velours rouges et glands dorés. L’est beau pareil ! L’est encore plus beau, le théâtre ! Toi et moi. Tout nus. Chercher le début, le non, le rien, pour trouver la vraie vérité vraie de la chose. C’est quoi le !"#$%&', le "theatron" ? C'est-y pas le public avant même d'être la scène? Après le grec, le latin… Tentons la tabula rasa du théâtre… mais ça résiste. Cogito ergo sum. Dico ergo sum. Ludo ergo sum. Je joue donc je suis. Chercher un moment de partage direct avec le public. La rencontre impossible. Derrière l’acteur et le public, chercher l’homme. L’échange. Outrage-Hommage. Sans dommage, finalement. Douceur, tendresse et attention, noyé dans l’outrance de l'expression. Outrage ? en tout cas adresse et hommage et reconnaissance du public. Comme dit le Lorca de la Zapatera Prodigiosa: « Respetable público… (Pausa.) No ; respetable público, no ; público solamente. » L’esprit du spectacle : insolence, liberté, humour. Jeu, jeu, jeu. Sans jamais (ou pas souvent) se prendre au sérieux. A tout moment, s’amuser de se renversement des rôles, dans la tradition du monde à l’envers. L’idée. Un spectacle de pure liberté. De théâtre au plus près du rien et du tout. De l’extrême théâtre, Pur Cacao, du théâtre tellement théâtre, qu’il n’en est pas ou qu’il en est trop. En équilibre au bord du gouffre. Cherchant à passer au travers du miroir, ou du quatrième mur. S’essayant à tuer le théâtre, et n’y parvenant pas. Le théâtre résiste ! Ça brûle de partout ! Et quand on croit avoir éteint un foyer d’un côté, ça repart de l’autre. Le feu n’est jamais éteint. Un spectacle comme une devinette : le comble du théâtre, c’est quoi ? On veillera à donner au spectacle, une atmosphère ludique et jubilatoire. Il s’agira d’être dans l’expérience, une expérience vivante et joyeuse — l’avant et l’après spectacle seront contaminés et le spectateur sera accueilli et véritablement le "bienvenu" — pour (re)trouver un théâtre frais, vigoureux, redonner le pouvoir à des spectateurs voués au silence et à l'obscurité, confinés dans des réactions normées, calibrées. Donner à voir, à entendre et à sentir, un théâtre partagé, vécu, vivace et vivant. Agnès Braunschweig Outrage au public de Peter Handke Inspirations Je peux prendre n'importe quel espace vide et l'appeler une scène. Quelqu'un traverse cet espace vide pendant que quelqu'un d'autre l'observe, et c'est suffisant pour que l'acte théâtral soit amorcé. Peter BROOK, L’espace vide, Ecrits sur le théâtre, 1977. Il est […] un art, un art, l’unique et pur qu’énoncer signifie produire : il hurle ses démonstrations par la pratique. L’instant qu’en éclatera le miracle, ajouter que cela fut cela et pas autre chose, même l’infirmera : tant il n’admet de lumineuse existence sinon d’exister. Stéphane MALLARME "Crayonné au théâtre", in Divagations, 1897. Gallimard, La Pléiade, p. 295. photo de répétition La scène est le foyer évident des plaisirs pris en commun, aussi et tout bien réfléchi, la majestueuse ouverture sur le mystère dont on est au monde pour envisager la grandeur, cela même que le citoyen, qui en aura idée, fonde le droit de réclamer à un État comme compensation de l’amoindrissement social. Stéphane MALLARME, "Crayonné au théâtre", in Divagations, 1897, Gallimard, La Pléiade, p.314. photo de répétition Lechy Elbernon — Il y a la scène et la salle. Tout étant clos, les gens viennent là le soir, et ils sont assis par rangées les uns derrière les autres, regardant. Marthe — Quoi ? Qu'est-ce qu'ils regardent, puisque tout est fermé ? — Ils regardent le rideau de la scène, Et ce qu'il y a derrière quand il est levé. Et il arrive quelque chose sur la scène comme si c'était vrai. Lechy Elbernon Marthe — dort. Mais puisque ce n'est pas vrai ! C'est comme les rêves que l'on fait quand on Lechy Elbernon — C'est ainsi qu'ils viennent au théâtre la nuit. Thomas Pollock Nageoire — cela me fait ? Elle a raison. Et quand ce serait vrai encore, qu'est-ce que — Je les regarde, et la salle n'est rien que de la chair vivante et habillée. Et ils garnissent les murs comme des mouches, jusqu'au plafond. Et je vois des centaines de visages blancs. L'homme s'ennuie, et l'ignorance lui est attachée depuis sa naissance. Et ne sachant de rien comment cela commence ou finit, c'est pour cela qu'il va au théâtre. Et il se regarde lui-même, les mains posées sur les genoux. Et il pleure et il rit, et il n'a point envie de s'en aller. Et je les regarde aussi, et je sais qu'il y a là le caissier qui sait que demain On vérifiera ses livres, et la mère adultère dont l'enfant vient de tomber malade, Et celui qui vient de voler pour la première fois, et celui qui n'a rien fait de tout le jour. Et ils regardent et écoutent comme s'ils dormaient. Lechy Elbernon — L'œil est fait pour voir et l'oreille pour entendre la vérité. Marthe — Qu’est-ce que la vérité ? Est-ce qu’elle n’a pas dix-sept enveloppes comme les oignons ? Qui voit les choses comme elles sont ? L’œil certes voit, l’oreille entend. Mais l’esprit tout seul connaît. Et c’est pourquoi l’homme veut voir des yeux et connaître des oreilles Ce qu’il porte dans son esprit, — l’en ayant fait sortir. Et c’est ainsi que je me montre sur la scène. Lechy Elbernon Marthe — Est-ce que vous n’êtes point honteuse ? — Je n’ai point honte ! mais je me montre, et je suis toute à tous. Ils m’écoutent et ils pensent ce que je dis ; ils me regardent et j’entre dans leur âme comme dans une maison vide. C’est moi qui joue les femmes : La jeune fille et l’épouse vertueuse qui a une veine bleue sur la tempe, et la courtisane trompée. Et quand je crie, j’entends toute la salle gémir. Lechy Elbernon Marthe — Comme ses yeux brillent ! Paul CLAUDEL, L'Échange, 1ère version, 1894. ! ! ! ! ! ! ! ! la compagnie ! Prospero Miranda ! ! ! Etat d’esprit et Spectacles! Prospero Miranda est une compagnie née dans le giron de la Troupe du Théâtre des Loges. Elle profite pour répéter et pour jouer de son lieu (un joli théâtre à Pantin), de ses vingt années d’expérience, de ses conseils et de son précieux soutien, artistique et matériel. Prospero Miranda se place délibérément dans un esprit de Troupe, sous la protection des divinités du Théâtre, et croit dans le travail, l’artisanat et l’exigence. Elle veut faire beaucoup avec peu, et privilégie une économie dans les moyens, comptant sur l’Acteur pour faire le Théâtre. Elle cherche à fabriquer des spectacles mobiles, qui aillent chercher les hommes — les petits et les grands —là où ils sont, dans la tradition de Thespis et de Molière. Elle aime à jouer à l’air libre, sous les étoiles ou le soleil, au cœur du monde, mais aussi dans l’intimité amoureuse des théâtres, ou encore dans le bain vivifiant des écoles et autres lycées. Elle met l’Homme au cœur de son travail. Le Théâtre étant le foyer où le comédien se cherche, l’humain se regarde, l’auteur se construit, la société des hommes se raconte et se comprend. Ici et maintenant. Prospero Miranda fabrique des spectacles pour le public, en tentant de travailler avec honnêteté et ardeur. Elle tente de faire du beau et du vrai. Avec amour. Prospero Miranda est née en 2009, avec le spectacle Miche et Drate, paroles blanches de Gérald Chevrolet, spectacle tout public à partir de 5 ans, qui a reçu un accueil enthousiaste, et s’est d’ailleurs vu sélectionné par les Ligues de l’Enseignement d’Ile de France pour les « Spectacles à Savourer » de la saison 2010-2011, 2011-2012 et 2012-2013. Ce spectacle a été également choisi par le Théâtre Douze, théâtre de la Mairie de Paris, géré par la Ligue de l’Enseignement, pour la programmation de sa saison jeune public 2010-2011. Il continue à être joué, à Paris et en province. Une version de ce spectacle pour les plus petits, (3-6 ans) avec deux hautboïstes sur scène a été a créée au Théâtre 71 (Malakoff) en mai 2012. Dans un tout autre registre, le deuxième spectacle de la Compagnie est Je reviens de la vérité. Ecrite par cette importante figure de la Résistance que fut Charlotte Delbo dans une langue sobre et belle, cette pièce dit la vie des femmes dans le camp de concentration d’Auschwitz, la tragédie des douleurs et les miracles de la solidarité. Aujourd’hui, la figure de Charlotte Delbo (1913-1985), l’assistante de Jouvet, la résistante, la femme de lettres, sort de l’ombre. La Compagnie Prospero Miranda a fait le choix de la sobriété et du dénuement dans une mise en scène qui veut faire entendre la parole de l’auteur, pour raconter l’Histoire par le Théâtre, à travers un témoignage dénué de haine et nourri d’espoir. Le spectacle repéré par Geneviève Dichamp, déléguée générale des Molières, et programmé au Théâtre Alexandre Dumas (St Germain en Laye), est en cours d’exploitation à Paris, en région et à l'international sur les saisons 2012/2013 et 2013/2014. La Compagnie est soutenue par le Conseil Général des Hauts de Seine et par le Conseil Général de Seine Saint Denis. Elle est en résidence de création au Conservatoire de Malakoff, en convention avec l'Agglomération Sud de Seine, pour son prochain spectacle jeune public: Blanches de Fabrice Melquiot. Outrage au public de Peter Handke Extraits du texte Vous êtes les bienvenus. Cette pièce est un prologue. Vous n'entendrez rien ce soir que vous n'ayez déjà entendu. Vous ne verrez rien que vous n'ayez déjà vu. Mais vous ne verrez pas ce qu'on vous a toujours montré sur une scène. Vous n'entendrez pas ce que vous êtes habitués à entendre. Ce qu'on vous a montré jusqu'à présent au théâtre, vous allez l'entendre. Vous allez entendre ce qu'on ne vous a jamais montré jusqu'à présent. Ce qu'on va vous montrer n'est pas un spectacle. Vous risquez fort de rester sur votre faim. Ce que vous allez voir n'est pas une pièce. Ce soir on ne joue pas. On va vous montrer un spectacle où il n'y a rien à voir. Vous vous attendiez à quelque chose. Vous vous attendiez peut-être à quelque chose d'autre. Vous vous attendiez sûrement à une belle histoire. Vous ne vous attendiez quand même pas à une histoire ! Vous vous attendiez à une certaine ambiance. Vous vous attendiez à découvrir un antre monde. En tout cas, vous vous attendiez à quelque chose. Qui sait ? vous vous êtes peut-être attendus à ceci. Mais même en ce cas, vous vous attendiez à autre chose. Vous êtes assis en rangs d'oignons. Vous êtes un modèle du genre. Vous êtes placés dans un certain ordre. Vous regardez dans une certaine direction. Assis à distance égale l'un de l'autre. Vous êtes un auditoire. Vous formez une parfaite unité. Vous êtes un auditoire assis dans un théâtre. Vous pensez librement. Vous avez chacun vos pensées. Vous nous voyez et vous nous entendez parler. Vos souffles se confondent. Vos souffles se mêlent aux nôtres pendant que nous parlons. Vous et nous, formons peu à peu une même chose. L’Arche est éditeur du texte représenté. www.arche-editeur.com Outrage au public de Peter Handke L'équipe artistique Agnès Braunschweig Metteur en Scène et Comédienne Formée aux ‘Enfants de la Balle’ (Jean Leclerc) et à l’Atelier théâtral Jean-Paul Denizon, elle étudie également à travers des stages avec Tapa Sudana (arts martiaux, théâtre balinais), Christophe Patty (masque neutre, commedia), Pascale Oyer (Grotowski), Hélène Ferrand (respiration), Thierry Salvetti (théâtre épique, masque). Elle a également une formation supérieure en Littérature et en Ethnologie de l’Occident. Elle a travaillé à la Radio Suisse Romande pour laquelle elle écrit, interprète et réalise plus de 200 courts-métrages sonores satiriques. Au théâtre, elle joue Marivaux, Cocteau, Courteline. Au sein de la Troupe du Théâtre des Loges, elle joue Garcia Lorca (Yerma, La Savetière Prodigieuse), Molière (Le Malade Imaginaire, Les Fourberies de Scapin, Le Misanthrope), ainsi que Racine et Feydeau. Elle incarne entre autres les rôles d’Andromaque et de Célimène. Sous la direction de Nicolas Luquin, elle joue Juliette dans Roméo et Juliette de Shakespeare. Elle met en scène Miche et Drate de Gérald Chevrolet, qui est sélectionné par la Ligue de l’Enseignement pour ses « Spectacles à Savourer ». Elle met en scène Je reviens de la vérité de Charlotte Delbo, une pièce racontant la tragédie des douleurs et les miracles de la solidarité dans le camp d’Auschwitz. Depuis 2002, elle enseigne l‘Art Dramatique au Conservatoire Intercommunal de Malakoff (Hauts-de-Seine). En temps qu’auteur, en collaboration avec le peintre et graveur Renaud Allirand, elle a participé à plusieurs livres d’artistes. Elle fonde la Compagnie Prospero Miranda en 2009. Paolo Handel Comédien Paolo Handel est formé au Cours Florent par Melissa Broutin, Xavier Florent et Benoît Guibert. Il enchaîne les rôles au théâtre en interprétant le Gitan, dans Femme à facette, de et mis en scène par Anne-Hèlène Guttière Requenne, Oreste dans La petite Electre de Edward Bond, mis en scène par Nina Negri, B dans Fragment de théâtre 2 de Beckett, mis en scène par Vincent Patouillet, Louka dans l’ours de Tchekhov, mis en scène par Chazli Kaïk, mis en scène par Pierre-Etienne Royer, Khirine, Nikita et Tolkatchev dans Le Jubilé, Le Chant du cygne et Le Tragédien malgré lui de Tchekhov mis en scène par Vincent Patouillet, Lanoix de Veau dans Chat en poche de Feydeau, mis en scène par Pauline Delamare. Autodidacte de vocation, il a écrit quatre pièces de théâtre, toutes jouées, et se découvre ainsi une complémentarité dans la pratique de son métier de comédien. Il met en scène une de ses créations Histoire sans histoire, ainsi que George Dandin de Molière. Il joue très régulièrement et on le retrouve au générique de plus de vingt courts-métrages. Il s’investit aussi dans la photo pour son plaisir ainsi que dans la musique (trompette, guitare, batterie). En 2010, il crée sa compagnie Cube blanc à travers laquelle il s’offre une indépendance artistique et la possibilité de collaborer avec d’autres compagnies, d’autres créateurs. Edith Manevy Comédienne Formée au jeu à la Comédie de Saint Etienne et au Conservatoire du 6ème arrondissement, elle joue dans Les Troyennes de Michel Vinaver au Théâtre de la Cité sous la direction d’Eveline Hertel, Une Heure avant la mort de mon frère de Daniel Keene mis en scène par R. Marty. En 2005 elle intègre la troupe du Théâtre des Loges, elle y joue Le Misanthrope de Molière et Tailleur pour dames de Feydeau sous la direction de Michel Mourtérot. Avec la compagnie Alyopa elle joue Sana prince du désert et Cash Misère. En 2008, elle entre dans la compagnie du Théâtre en l’Air où elle joue Flamenca Lorca sous la direction de C. Demonchy et D. Augereau (textes de Lorca, danse flamenco) et Santé, spectacle autour de la santé des adolescents. Au sein de cette compagnie, elle est également intervenante théâtre auprès d’enfants, d’adolescents et d’adultes. Caroline Nolot Comédienne Elle a suivi les cours de François Bourcier au Studio Théâtre de Charenton puis de Christian Croset au Cours Florent. Elle intègre la Compagnie “Act’en scène” avec laquelle elle joue un spectacle autour des textes de Bernard Dimey mis en scène par Gérard Linsolas. Elle sera ensuite l’Éliante du Misanthrope de Molière mis en scène par Bruno Bernardin. Après une formation universitaire en droit, et tout en menant une carrière de comédienne à la télévision, au cinéma et en publicité, elle continue sur la voie théâtrale avec plusieurs rôles dans des pièces de théâtre contemporain : En attendant Godot de Beckett, John and Mary de Pascal Rambert et Sanza na Moyi d’Anaïs Simon (spectacle jeune public). En 2008, au sein de la Compagnie « Le spleen en cavale », elle assiste Hugo Rabussier dans sa mise en scène de Toska, pièce adaptée de l’œuvre d’Alexandre Aguéev Roman avec cocaïne. En 2009, avec la Compagnie Lumière, elle sera Julia dans Fernando Krapp m’a écrit cette lettre de Tankred Dorst mis en scène par Anjeza Mara-Murati. En 2011, elle incarne Germaine dans Les affaires sont les affaires d’Octave Mirbeau mis en scène par Rui Ferreira. Aymeric Pol Comédien Comédien au Théâtre des Loges durant trois ans, il joue dans La Savetière prodigieuse de Garcia-Lorca, Andromaque de Racine et Les Fourberies de Scapin de Molière, sous la direction de Michel Mourtérot. Il se forme parallèlement aux cours Florent (Xavier Florent et Laurent Montel) où il est nominé au prix Olga Horstig. En quête de rencontres et de pratiques artistiques variées, il travaille par la suite avec plusieurs compagnies en France et à l’étranger. Les metteurs en scène Philippe Adrien et Jean Yves Lazennec le poussent à développer sa propre identité artistique en allant se confronter à des auteurs contemporains tels que Henry Bauchau et Martin Crimp. En résidence à Lyon avec la Compagnie Michel Béatrix, Aymeric Pol joue Jacques Hury dans L’Annonce faite à Marie de Claudel, Dom Juan dans Dom Juan de Molière, et Claire dans Les Bonnes de Jean Genet. En 2009, il fonde alors la Compagnie Buena Serra qui co-produit avec la Cie du Poisson-Lune On ne sait pas, une adaptation théâtrale de L’Enfant Bleu de Henry Bauchau. Aymeric y interprète Orion un jeune psychotique. Ce spectacle, après un succès à Avignon en 2010, est toujours en tournée. En 2012 il met en scène et joue dans la pièce pour adolescents La Constellation du Chien de Pascal Chevarie (création mondiale). Il intervient régulièrement en milieu scolaire, en animant des stages, ou par le biais de spectacles (Le Buveur de Livres -Barroco Théâtre), de lectures (Institut Français de Oujda au Maroc). Outrage au public de Peter Handke Création Théâtre des Loges 49 rue des Sept Arpents 93500 Pantin du 4 au 27 janvier 2013 vendredi et samedi à 20h30, dimanche à 16h30 Programmation du spectacle sur Paris et en région sur les saisons 2013-2014 et 2014-2015 Contacts Prospero Miranda 1 passage Richard 92240 Malakoff tél : 09 52 71 21 05 06 52 33 86 83 fax : 09 57 71 21 05 e-mail : [email protected] prospero.miranda.free.fr Prospero Miranda association loi 1901 Siret : 518 973 466 00015 — Licence 2 – 1033261