Ali Ibn Sina, appelé Avicenne en Europe, est né le 7 août 980 à

Ali Ibn Sina, appelé Avicenne en Europe, est né le 7 août 980 à
Afshona, près de Boukhara, faisant partie de la province du Khorezm,
(actuellement en Ouzbékistan) ; il est mort en juin 1037 à Hamadan
(Iran actuellement).
C'était un philosophe, écrivain, médecin et scientifique persan.
Il fut précoce dans son intérêt pour les sciences naturelles et la médecine.
Il étudia à Boukhara, s'intéressant à toutes les sciences, et surtout à la médecine.
Cette précocité dans les études se double d'une précocité dans la carrière : à 16
ans déjà, il dirigeait des médecins célèbres.
L’école de médecine Avicenne à Afshona (Ouzbékistan).
Ayant guéri le prince samanide
de Boukhara, Nuh ibn Mansûr,
d’une grave maladie, il est
autorisé à consulter la vaste
bibliothèque du palais.
Son appétit de connaissance
aidant, il aurait possédé à 18 ans
toutes les sciences connues.
Après la mort du prince et celle
de son père, qui le contraignent à
gagner sa vie, commence sa vie
itinérante. Il voyage d'abord
dans le Khârezm, principauté qui
fut indépendante (de 994 à
1231) au sud de la mer d'Aral,
sur les deux rives du Djihoun
(Amou-daria), entre Boukhara et
la mer Caspienne.
Avicenne auprès d’un malade.
Son portrait avait été réalisé et
diffusé il y a plus de 1000 ans
car l’Émir de l’époque le faisait
rechercher.
Représentation de son village natal Afshona.
Instruments de médecine
de l’époque persane.
Avicenne découvre que le sang part du
cœur pour aller aux poumons, puis en revenir, et expose avec précision le système de
ventricules et de valves du cœur.
Il est le premier à décrire correctement
l'anatomie de l’œil humain.
Il émet l'hypothèse selon laquelle l'eau et
l'atmosphère contiendraient de minuscules
organismes vecteurs de certaines maladies
infectieuses. Ce que Pasteur prouvera
presque 1000 ans après.
Il pressent aussi le rôle des rats dans la
propagation de la peste.
Il décrit les deux formes de paralysies faciales (centrale et périphérique) et différentes variétés d'ictères. Il donne la
symptomatologie du diabète.
Il sait faire le diagnostic différentiel entre la stérose du pylore et l'ulcère de l’estomac.
Il donne une description de la cataracte,
de la méningite, etc.
Avicenne et des élèves
durant un cours de médecine.
Il est le premier à préconiser des traitements par vessies de glaces et lavements
rectaux.
Il est le premier à distinguer la pleurésie,
la médiastinite et l'abcès sous-phrénique.
L’un des livres de
médecine d’Avicenne qui
existe toujours mille
ans après.
Le Kitab Al Qanûn fi Al
-Tibb (« livre des lois
médicales »), composé
de 5 livres, vers 1020,
est l'œuvre médicale
majeure d'Avicenne.
Avicenne en train d’écrire ses découvertes
en médecine.
Avicenne et son grand ami Biruni,
savant lui aussi.
Mathématicien, astronome, physicien,
encyclopédiste, philosophe, astrologue,
voyageur, historien, pharmacologue,
Biruni est connu pour avoir étudié
la thèse de la rotation de la Terre autour
de son axe et sa révolution autour du
Soleil.
Mais avant tout, Avicenne s'intéresse aux moyens de conserver la santé.
Il recommande la pratique régulière du sport ou « La médecine est l'art
de conserver la santé et éventuellement, de guérir
la maladie survenue dans le corps ».