Confidences trop intimes

Transcription

Confidences trop intimes
DOSSIER DE PRESSE
Théâtre
Confidences trop intimes
De Jérôme Tonnerre
Mise en scène Patrice Leconte (France)
Location
Théâtre Forum Meyrin
1, place des Cinq-Continents
Du lun au sam de 14h à 18h
ou par téléphone au 022 989 34 34
(14h - 18h)
Achat des billets en ligne sur
www.forum-meyrin.ch
Relations Presse
Dominique Rémy
+41 (0) 22 989 34 00
[email protected]
Du lundi 21 au mercredi 23 avril à 20h30
C’est magnifiquement orchestré par un Patrice Leconte au
trait sûr, qui assure une sorte de montage « cut », comme
on dit au cinéma : sec, sans effet, mais d’une force éloquente.
Une merveilleuse soirée de théâtre.
Accueil réalisé en collaboration avec le Service culturel Migros Genève
Le Figaro
L’histoire
Texte
Jérôme Tonnerre
Mise en scène
Patrice Leconte
Interprétation
Florence Darel / Noémie Kocher /
Christophe Malavoy / Olivier Pajot
Décor
Yvan Maussion
Parce qu’elle s’est trompée de porte, Anna s’est retrouvée à
confier ses déboires conjugaux à un conseiller fiscal, William
Faber. Touché par sa détresse, troublé aussi, l’homme n’a
pas eu le courage de lui dire qu’il n’était pas psy.
De rendez-vous en rendez-vous, de confessions en confessions, un étrange rituel s’instaure entre eux. William est à chaque fois ému par la jeune femme, et fasciné d’entendre ce
qu’aucune femme ne livre jamais.
Qui est donc Anna ? Est-elle seulement dupe du jeu qui se
joue ?
Chaque jour plus impliqués dans cette étrange relation, Anna
et William commencent à remettre en cause leur vie, leurs
proches. Grâce à l’autre, ils posent enfin un regard neuf sur la
vie, sans vraiment savoir où cela les conduira…
Lumière
Fabrice Kebour
Costumes
Annie Perier-Bertaux
Collaboration artistique
Morgan Spillmacker
Production
Théâtre de l’Atelier / Théâtre de la
Gaîté-Montparnasse
Durée: 1h35
Entretien avec Patrice Leconte
Confidences trop intimes se construit autour de la psychanalyse: quel est votre rapport personnel à cette pratique ?
Patrice Leconte: Je n’ai jamais ouvert la porte d’un psychanalyste, et pour l’auteur, c’est pareil. Lui s’est simplement un
peu documenté. Ce qui est drôle, et confortant pour nous,
c’est qu’à l’époque du film des analystes nous ont dit qu’il
était d’une justesse confondante.
Aviez-vous pensé, au moment de l’écriture du film, à en faire
une pièce de théâtre ?
Quand on a inventé le film, avec l’auteur, Jérôme Tonnerre,
on n’a jamais pensé au théâtre. C’est quelques années plus
tard, sur le tournage de Mon meilleur ami, que l’idée m’est
venue. On évoquait le théâtre avec une équipe d’acteurs.
L’idée d’adapter Confidences trop intimes m’est tombée
dessus. Le soir même, j’en ai parlé à Jérôme Tonnerre, en
lui proposant d’écrire l’adaptation. Il m’a dit quelque chose
dans le genre «je ne connais rien aux règles de l’écriture théâtrale…» Je lui ai répondu qu’il n’avait qu’à l’écrire comme il
le sentait. Ce que j’aime, c’est initier les projets, les susciter.
Souvent je n’en ai pas l’idée, mais je suis là au début. Puis, je
laisse travailler les gens tranquillement. Et à la fin, je mets en
scène un spectacle dont je suis co-géniteur, ce qui fait que
ça m’appartient un peu.
... suite
Les rôles principaux, tenus dans le film par Fabrice Luchini et
Sandrine Bonnaire, ont été d’abord repris au théâtre par Jacques Gamblin et Mélanie Doutey, puis par Christophe Malavoy et Florence Darel. Est-ce à dire que les changements de
comédiens ont peu d’influence sur vos personnages ?
Non, justement. Ça n’avait aucun intérêt de prendre les acteurs du film, puisqu’ils ont déjà montré ce qu’ils avaient à
apporter à ces rôles. Ce qui m’intéressait, c’était un nouvel
éclairage, une sorte de variation sur le même thème. Ensuite,
lorsque j’ai constitué ma première petite troupe de quatre
personnages en janvier 2007, je savais que le 17 avril, la distribution ne serait plus là. La grâce des acteurs, c’est d’amener ce qu’ils ont, ce qu’ils sont, et ça change beaucoup les
choses. C’est justement ce qui m’a plu.
Qu’est-ce qui avait déterminé le choix de Luchini pour le film
? Est-ce que ces critères s’appliquent à Gamblin ou Malavoy
?
C’était de trouver un acteur entre 40 et 50 ans, certes séduisant, mais pouvant être renfermé sur lui-même, avec une
intériorité. Ces critères sont les mêmes pour Gamblin et Malavoy, et je tiens à dire qu’au théâtre les gens ne voient pas de
deuxième choix, ni en termes de notoriété, ni en termes de
qualité de jeu: j’aurais très bien pu choisir l’un de ces acteurs
pour le film.
Vous devez votre notoriété à votre travail de réalisateur, bien
plus qu’à vos mises en scène théâtrales…
C’est vrai, et j’ai été beaucoup moins productif au théâtre.
J’avais fait ma première mise en scène au théâtre il y a une
petite quinzaine d’années, une pièce d’Anouilh. Ensuite, le
cinéma ne m’a plus laissé le temps. C’est Laurent Ruquier qui
m’a remis le pied à l’étrier en me proposant de monter sa
pièce, Grosse chaleur, qui a été un succès énorme.
Et à l’avenir ?
Je vais sans doute me consacrer davantage au théâtre puisque je projette d’arrêter le cinéma dans deux ou trois films,
avant d’atteindre une lassitude.
Ne serait-ce pas essentiellement votre public de cinéma qui
vient voir vos pièces ?
Je ne sais pas. Et si c’est le cas, ça ne veut pas dire qu’ils
aimeront le spectacle. Bien sûr, la notoriété dont vous parlez m’aide : c’est plus facile d’aller trouver des directeurs de
théâtre pour un projet, d’obtenir les gens directement au téléphone…
... suite
A l’inverse, est-ce qu’il arrive à des comédiens d’avoir une
appréhension, vous considérant davantage comme un réalisateur ?
Je ne crois pas. Ils ont envie d’être dirigés par quelqu’un d’à
peu près équilibré et qui sait à peu près où il va. Je n’ai pas
la prétention d’être un grand directeur d’acteurs, mais j’ai
toujours de bonnes relations avec eux.
Propos recueillis par Sylvain de Marco,
Extrait du Journal n°8 du Théâtre Forum Meyrin
Repères biographiques
Patrice Leconte
Metteur en scène de cinéma, a réalisé notamment Monsieur
Hire, Le Mari de la coiffeuse, Ridicule, La Fille sur le pont, La
Veuve de Saint Pierre, L’homme du train, et tout récemment
Mon Meilleur ami.
Après des études à l’IDHEC à la fin des années 60, il a toujours exercé ses talents avec le plus grand éclectisme. En
marge de ses activités de cinéaste, il fut par exemple auteur
et dessinateur de bandes dessinées pour le magazine Pilote
de 1970 à 1975. Mais il est aussi, depuis son adolescence, un
passionné de théâtre. C’est d’ailleurs grâce à sa rencontre
avec la bande du Splendid que sa carrière bascule avec
l’adaptation au cinéma de Amours, Coquillages et Crustaces, sous le titre des Bronzés, avec le succès que l’on sait.
Mais si le théâtre tient une grande place dans son univers
personnel, Patrice Leconte n’y a fait pour l’instant que de
rares incursions en tant que metteur en scène : en 1991 avec
Ornifle de Jean Anouilh, puis, quinze ans plus tard avec Grosse Chaleur de Laurent Ruquier.
Christophe Malavoy
Son immense carrière, au théâtre, au cinéma, à la télévision,
en littérature, est marquée par des rencontres importantes.
La première est avec S.Seide, qui le dirige dès 1974. Suivent
des collaborations avec J. Savary, P. Kerbrat, P.Boutron, S.
Hillel, M. Fagadau, J.-M. Besset. Parallèlelement, de nombreux cinéastes font régulièrement appel à lui, J. Pinheiro, P.
Leconte, A. Zeitoun, M. Deville, G. Vergez, R. Warnier, C. Zidi,
C. Chabrol, R. Enrico, Y. Boisset, C. Huppert ou encore A. Maline. C’est le cinéma, toujours, qui l’occupe quand il décide,
dès 1981, de se lancer dans la réalisation. Il signe notamment
... suite
La Ville dont le prince est un enfant de Montherlant (1996),
Ceux qui aiment ne meurent jamais, d’après son propre roman Parmi tant d’autres (Flammarion), et, récemment, Zone
libre d’après la pièce de J.-C. Grumberg.
Christophe Malavoy, artiste complet, est aussi l’auteur de récits, romans et nouvelles, dont D’étoiles et d’exils (Flammarion), J’étais enfant pendant la guerre (Sorbier), La Brûlure du
jour (Renaissance), À hauteur d’homme (Flammarion) et Résistances, lettres inédites (Pocket).
RENSEIGNEMENTS ET LOCATION
Théâtre Forum Meyrin
1, place des Cinq-Continents
Du lun au sam de 14h à 18h
ou par téléphone au 022 989 34 34
(14h - 18h)
Achat des billets en ligne sur
www.forum-meyrin.ch
Au Service culturel Migros
7 rue du Prince
Du lun au ven de 10h à 18h,
ou par téléphone 022 319 61 11
A Migros Nyon-la-Combe
6, rue de la Morâche, Nyon
Du lun au ven de 8h30 à 18h30,
Ven de 8h30 à 20h, sam de 8h à 17h.
Sur place uniquement.
Au stand Info Balexert
27, av. Louis-Casaï
Lun, ma, mer de 9h à 19h. Jeu de 9h à 21h.
Ven de 9h à 19h30. Sam de 8h30 à 18h.
Sur place uniquement.
Accès
En voiture
Direction aéroport-Meyrin
Sur la route de Meyrin, après l’aéroport,
prendre à droite direction Cité Meyrin ; puis
suivre les signalisations
Bus No 28 / 29 / 55 / 56
Arrêt Forum Meyrin
PRIX DES BILLETS
Plein tarif : Fr. 50.Prix réduit : Fr. 40.Prix étudiant/chômeur : Fr. 30.-
Partenaire Chéquier culture: les chèques
culture sont acceptés à nos guichets.
Florence Darel
Elle débute sa carrière au théâtre, où de grands metteurs
en scène la sollicitent, notamment J.Nichet, J.-L. Tardieu, G.
Wilson, L. Wilson, A. Brine, B. Murat, J. Rosner ou encore P.
Mondy dans des pièces de Anouilh, Musset, Schmitt, Besset,
Ayckbourn. Elle tourne aussi de très nombreux films pour le
cinéma et la télévision, sous la direction de réalisateurs de
grand renom, dont É.Rohmer, M. Poirier, P. Schoendoerffer, J.
Rivette, R. Duchemin, C Berri, D. Le Pêcheur, J. Bral, G. Amélio, C. Collard, J. Dayan, F. Luciani et J.-D. Verhaeghe.
Revue de presse
Le Figaro Magazine
« Une comédie de charme et de sentiment, donc, à quoi
vient s’ajouter une légère satire de la psychanalyse, dont la
leçon est qu’il n’y a pas de meilleur psy que l’amour.
Une adorable soirée. »
Le Parisien
« Là où Gamblin jouait la séduction, Christophe Malavoy
joue la maladresse et comme dépassé par la situation, reste
constamment guindé. Il est parfait ! Et sa partenaire, Florence
Darel, fait ce qu’il faut pour le maintenir dans cet état d’apesanteur, entre vraie et fausse innocence…»
Le 18ème du Mois
« Délicat, finement joué, sans jamais une once de vulgarité.
En fin de compte la fausse cure réussira mieux qu’aucune
vraie pour l’analysée et l’analysant. J’aime conseiller une
pièce en étant sur de ne pas me tromper et en imaginant
celui qui a suivi mon conseil sortir du théâtre heureux. »