jeûner - Diocèse de Saint
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jeûner - Diocèse de Saint
Proposition de Saint-Chamond BIBLIOGRAPHIE Le jeûne pour la vie. Un guide spirituel pour le jeûne chrétien de longue durée. R. Harri Wettstein. Editions saint-augustin Le jeûne. Prier avec le Corps et l’Esprit Anselm Grün. Médiaspaul L’art de jeûner. Manuel du jeûne thérapeutique Buchinger. Le jeûne ou la simple tempérance alimentaire est un moyen pour faire place à l'essentiel, et en ce temps de carême retrouver ce chemin intérieur vers la résurrection de Pâques. Pour nous accompagner sur ce chemin nous partagerons un enseignement de Mgr Martin à partir d’enregistrements audio extraits de la retraite de carême qu'il a animée en 2010 au Monastère Saint-Michel du Var. Horaire Le matin 7 h 45 Eucharistie Le midi 12 h Rendez-vous Maison Ste-Thérèse (co-voiturage possible) Dr Françoise Wilhelmi de Toledo. Jouvence éditions. Aimer le jeûne. L’expérience monastique. Adalbert de Vogüé. Cerf J EÛNER ENSEMBLE DANS LE QUOTIDIEN 12 h 30 à 14 h Marche en silence Le soir 18 h 30 Vêpres à la chapelle 19 h 00 Accueil et temps de partage (nous pourrons prendre notre bouillon, tisane ou petite collation pendant le temps de partage) Pour tout renseignement complémentaire : (Proposition à Saint-Etienne) 19 h 30 Méditation silencieuse 20 h Partage d'un enseignement sur le temps de carême par Mgr Martin autour du texte de l'enfant prodigue (Lc 5,11-32) 21 h 30 à 22 h Méditation silencieuse La proposition est ouverte aux non jeûneurs Contacter : Père Jean-Luc SOUVETON 13, rue BONNASSIEUX 42 100 SAINT-ETIENNE Téléphone : 04 77 59 37 63 / 06 86 88 26 52 E-mail : [email protected] Il est possible de participer à tout ou à une partie de la proposition, tous les jours ou un seul jour. Les horaires sont donnés pour permettre à chacun de rejoindre le groupe au moment où il le désire. Il est souhaitable que les personnes intéressées par la proposition s'inscrivent pour recevoir les informations concernant la préparation au jeûne. Renseignements : Marie-Thérèse Experton 04 77 19 01 84 [email protected] Georges Loré : 04 77 31 69 50 [email protected] « L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. » (Dt 8,3 ; Mt 4,4) J EÛNER Lieux de rencontres d’informations Des animations seront proposées dans différents lieux du diocèse (Boën, Saint-Etienne, SaintChamond et à Notre Dame de Grâces à Chambles) Rencontre de présentation « Le Carême repose sur une mémoire : il a des racines historiques. Moïse jeûnait, Elie aussi et, par-dessus tout le Christ. Si donc nous faisons Carême, c’est en imitant Jésus. Nous le suivons. C’est son Carême qui s’accomplit en nous. En paraphrasant saint Paul : « Par notre jeûne, nous achevons ce qui à Saint-Etienne manque au jeûne du Christ en faveur de son corps qui est l’Eglise ». Nous jeûnons les yeux fixés sur Jésus et (avec le Père Jean-Luc Souveton) non sur nous-mêmes dans un geste ascétique crispé. Non, jeûner c’est détourner notre regard de nous même pour le tourner vers lui. le mardi 1er mars à 20 h 00. à la maison Saint-Antoine ( 27, rue de la Visitation à Saint-Etienne) Renseignement : Père Jean-Luc Souveton [email protected] Rencontre d’information à l’Eglise de Boën le vendredi 25 février à 20 h 00. Renseignement : Estelle Santerre 06 22 64 03 43 [email protected] Pour la proposition de St-Chamond Renseignement : M.Thérèse Experton [email protected] Que ferons-nous durant ces quarante jours ? L’évangile du mercredi des Cendres l’exprime très joliment : « Si tu jeûnes… Si tu pries… Si tu fais l’aumône... »… Le jeûne, dit Jésus, se fait d’abord dans le cœur, puis dans la chair. Jésus « spiritualise » la pratique et la renvoie aux dispositions du cœur. Mais nous nous sommes un peu égarés dans cette voie : la pratique physique a presque disparu. C’est à peine s’il y a encore quelque chose à spiritualiser, car la matière manque. Ceci n’est pas spiritualiser. C’est plutôt laisser le jeûne s’évaporer. Tel un parfum volatil, il ne dure qu’un instant ! Lors de son retour, peut-être Jésus dira-t-il désormais : « Le cœur, oui. Mais où est restée la chair ? Regarde un peu pardessus le mur, chez les voisins musulmans. » Il y a encore un troisième plan sur lequel le Carême est original. Il nous oriente vers l’avant, vers Pâques. Il n’est pas un but en soi : se serrer la ceinture durant un mois, puis fêter la rupture du jeûne. Le Carême n’est qu’un départ. Ni plus ni moins. Le principal suit : les cinquante jours après Pâques, durant lesquels nous intériorisons le mystère pascal de Jésus, réalisé en nous par le baptême. En attendant, manquer de sérieux durant notre Carême, c’est diminuer notre joie pascale. Faisons donc un jeûne sérieux ! La joie pascale est à ce prix. » Cardinal Godfried Danneels ENSEMBLE DANS LE QUOTIDIEN Cette proposition, faite en accord avec notre évêque le Père Dominique LEBRUN, aura lieu pendant le carême, du 23 au 27 mars 2011. Cette formule de jeûne communautaire permet à n’importe qui (avec l’accord de son médecin) de découvrir le jeûne tout en continuant ses activités ordinaires. Le soutien du groupe est un aspect important de la proposition. Même si nous sommes seuls dans la journée nous jeûnons ensemble avec le soutien d’une communauté pendant cinq jours. Nous proposons de vivre une expérience adaptée aux capacités de chacun : jeûne de cinq jours bien sûr pour ceux qui le veulent mais avec la possibilité de ne faire qu’une journée ou deux de jeûne, ou même, de ne consommer qu’un seul type d’aliments (pomme, riz, pomme de terre…) pour d’autres… Le but est de permettre à chacun de découvrir ou redécouvrir le sens du jeûne dans une perspective chrétienne ainsi que la place de la tempérance alimentaire dans la vie spirituelle et d’expérimenter ce qui lui semble à sa mesure et bon dans l’instant. Chacun participe librement à ce qui lui est possible et à ce qui peut l’aider à mieux vivre ce temps. « Le jeûne n’est pas un but en soi, mais un remède pour le corps et l’âme, un moyen d’ascèse spirituelle qui resserre notre relation à Dieu, corps et esprit : nous confessons que notre faim ne peut s’apaiser qu’en Lui. Le jeûne est le cri du corps lancé vers Dieu. » Anselm Grün