thomas fersen - Le Trident - Scène nationale de Cherbourg
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thomas fersen - Le Trident - Scène nationale de Cherbourg
© Valérie Mathilde THOMAS FERSEN La brèche Le jeudi 20 mai I 20h45 I Chanson Ouverture de billetterie 6 février Tarif A I Places debout Saison 2009.2010 Saison 2009.2010 THOMAS FERSEN Thomas Fersen artiste interprète Lionel Gaget batterie Pierre Sangra guitare, pedal steel Alexandre Barcelona accordéon En partenariat avec La brèche, Centre des arts du cirque de Basse-Normandie. Durée : environ 1h30 1 Trident Courte présentation Auteur du tube que fut Deux Pieds, en 2003 : «On me dit que je suis paresseux, que je ne fais que ce que je veux.» Il est certain que Thomas Fersen n’en fait qu’à sa tête, avec sa manière unique de jouer de la langue pour raconter des fables quotidiennes décalées, d’une voix rocailleuse qui convoque des images tirées de son bestiaire ou de son potager imaginaire. Mais paresseux, non, on ne peut pas le croire, lui qui sort un album par an, chaque fois surprenant. Le dernier en date, c’est Trois Petits Tours, en 2008. Comme l’écrit le chanteur Dominique A : «Premièrement, il y est beaucoup question de valises, deuxièmement, l’ukulélé s’y taille la part du lion, ce qui ne manque pas de sel pour un si petit instrument, et troisièmement, les textes sont souvent écrits en octosyllabes.» La valise s’appelle Germaine. L’ukulélé, drôle de petite guitare hawaïenne, était déjà présent sur le best-of de poche intitulé Gratte-moi la puce (2007). Après une longue tournée pour défendre cet album, Thomas Fersen a repris la route avec une nouvelle formation (il est accompagné de Pierre Sangra, Lionel Gaget et Alexandre Barcelona) afin de proposer une relecture d'une partie de son déjà long répertoire (10 albums dont 2 lives), en y intégrant plusieurs inédits. Une manière de donner à chaque nouveau spectacle une nouvelle dimension à ses morceaux. 2 Trident La biographie de Thomas Fersen Thomas Fersen est né le 4 janvier 1963 à la clinique des Bluets, dans le 11e arrondissement de Paris, d'une mère infirmière et d'un père employé de la Société Générale. Il a deux sœurs aînées qui ont 2 et 4 ans de plus que lui. Il grandit en banlieue parisienne, dans le Val-de-Marne, mais c'est chez ses grands-parents, près de Roanne, que Thomas fait ses premières découvertes : celle de la campagne et celle de la musique que son grand-père, également banquier et musicien à ses heures perdues, lui fait découvrir. Sa grand-mère se promenait souvent avec lui au Père Lachaise. En 1969, la famille quitte Sucy-en-Brie pour le 20e arrondissement de Paris. Thomas rejoint alors l'école primaire de la rue Julien-Lacroix. C'est à l'école communale qu'il découvre la chanson par le biais des chansons paillardes. Explications de l'intéressé : « Dans certaines phrases par exemple, « entre les seins, direction quéquette », cette ellipse-là, elle est extraordinaire. D’un seul coup, on passe des seins à la quéquette avec le mot « direction », ça marche : il y a une connexion qui se fait dans l’esprit. C’est ça que j’essaie de faire dans mes chansons ». Il rêvait devant les vitrines des magasins de musique et sa première guitare lui fut offerte par sa mère (qui ne croyait pas trop en lui). Dès quatorze ans, bercé par la musique anglo-saxonne qu'il découvre lors de quelques excursions en Angleterre, Thomas écrit ses premières chansons. « Je me souviens des voyages à Londres pour 230 F aller-retour, sourit Thomas. Nous prenions le car à 23 h. On arrivait à 7 h. Rien n'était encore ouvert, on errait dans les rues et c'était magnifique... » En 1978, la famille déménage dans le 8e arrondissement et Thomas quitte le lycée Jacques Decour pour le lycée Condorcet. Il décroche son bac D (Sciences naturelles) en 1980 et fonde un groupe de musique « UU » (« car c'était inscrit sur les tickets de métro ») puis s'inscrit en BTS d'électronique. Thomas fonde alors son troisième groupe de musique, Figure of Fun, d’après un titre de Birthday Party, le groupe de Nick Cave à l’époque (Track 6 de l’album Prayers on Fire') et fréquente le Rose Bonbon en même temps qu'Indochine, fin 1981. « Cette période punk m'a fait du bien, exprime-t-il a posteriori. J'étais dans l'imitation des Anglais, mais ça m'a donné une occasion de me dépenser un peu, assez ludique. » De 1984 à 1985, Thomas effectue son service militaire (qui lui inspirera sûrement plus tard Mariedes-guérites...). En 1986, grâce à un ami ethnologue, il part cet été-là en Amérique centrale puis à Cuba : le vrai Thomas Fersen est né au retour de ce voyage, sept ans seulement avant Le Bal des oiseaux. Il emprunte le prénom de Thomas à Thomas Boyd (joueur de football écossais que Thomas remarque lors du Mundial 86). Son père lui propose de prendre le nom de Fersen faisant ainsi référence à l'amant supposé de Marie-Antoinette, Axel de Fersen. Son nom se prononce bien Thomas Fersen (et pas Thomasse). En 1988 sort son premier 45 tours, Ton héros Jane qui ne rencontre pas de succès. 1990 marque la sortie de son deuxième 45 tours, Le peuple de la nuit, et la naissance de sa fille Juliette. Il sort son premier album, Le Bal des oiseaux en 1993, ce qui lui donne une reconnaissance immédiate et lui vaut, en 1994, une Victoire de la musique en tant que Révélation masculine. Il est l'un des premiers artistes à rejoindre le label Tôt ou tard. Il construit peu à peu son succès. Son titre Deux pieds sur l'album Pièce montée des grands jours devient ainsi un tube. En 2007 il sort un best of de reprises faites à l’ukulélé. À l'été 2008, il devient papa d'un petit garçon. Sur son dernier opus, sorti en septembre (Trois Petits Tours) arrangé par Fred Fortin, artiste canadien, il fait encore la part belle au ukulélé, et raconte ses histoires de contenus et contenants de voyage, fidèle à l'esprit décalé qui le caractérise. Fersen est un poète accompli, qui se plaît à jouer avec la langue, usant de mots à double sens, de rimes riches, de symboles et d'images tirés du monde végétal (légumes, fruits) et animal (oiseaux et bestiaire varié), pour raconter des histoires ou fables originales, dépeindre des instants du quotidien, des impressions et sentiments, ou encore les rêves des gens ordinaires, leurs travers et défauts... Sa voix grave et rocailleuse de fumeur donne un ton particulier à ses chansons, au style musical variant selon les albums (rock, folk-rock ou jazz et blues...). 3 Trident C'est sur scène que Thomas embarque son public dans des ambiances totalement extravagantes, à son image. Avec son fidèle ami guitariste Pierre Sangra, ou encore Alexandre De Barcelona à l'accordéon et aux claviers, Christophe Cravero au piano, Thomas surprend à chaque nouveau spectacle. Sa nonchalance surjouée, l'univers de ses textes et ses costumes totalement décalés contribuent à créer une ambiance de fête. 4 Trident L’extrait de presse In Cité Musiques, la revue de la Cité de la musique n°62, Bertrand Dicale Départ imminent Avec son nouveau spectacle, conçu pour la Cité de la musique, Thomas Fersen nous convie à un voyage. D’année en année, d’album en album, Thomas Fersen nous a invités à fréquenter n’importe qui. Quelques coléoptères, une chauve-souris amoureuse d’un parapluie, un moucheron pugiliste, un fossoyeur boulimique, le domestique d’un assassin… Avec son dernier album, Trois petits tours, il nous a présenté Germaine, sa valise. Une valise romanesque comme si elle sortait d’un Gaston Leroux, fourbue comme une voyageuse des chemins de fer de jadis, accueillante comme la Rosa de Maurice Pons. Une valise pleine de linge sale et peut-être de substances illicites, une valise que voisinent un ukulélé dans son étui, un poulet dans une cage, le caniche d’un douanier et quelques musiciens, évidemment. Car les chansons de Trois petits tours parlent beaucoup de la vie de tournée, des avions et des trains, du décalage horaire et des nuits de voyage. Des chansons autobiographiques ? Autobiographiques à la Fersen, assurément. Le conte y empiète sur le quotidien, le détail prend des valeurs de mythe, les objets s’échappent de leur vie d’objet, le banal se hisse à des altitudes de légende. Il en a toujours été ainsi chez lui : il ne chante pas avec une vocation d’Instamatic Kodak, de géomètre ou de gendarme ; il chante parce que l’univers entier peut s’échapper de luimême pour devenir poème, rêverie, liberté, fable. Il chante le monde comme Esope, comme La Fontaine, comme Brassens le chantaient, avec des sourires en coin et le goût des évidences cachées. Il voit toujours l’autre histoire derrière chaque scène de sa vie, il voit toujours au premier coup d’œil le personnage caché dans le feuillage de l’arbre (nous, nous devons retourner le dessin pour commencer à le deviner). Il rappelle que chanter et enchanter sont presque le même verbe. Chacun des sept albums de Thomas Fersen a cette même ambition qui fait de ses chansons les cousines des films de Marcel Carné et Jacques Prévert, des photos de Robert Doisneau ou des rengaines de Nino Rota. On ne s’étonnera pas, dès lors, que ses concerts jouent toujours à décaler, à déplacer, à incurver ses chansons. Avec Pierre Sangra aux guitares et ukulélés, Alexandre Barcelona à l’accordéon et aux claviers, Lionel Gaget à la batterie et aux claviers, il restitue son répertoire autant qu’il le refabrique, et tout autant le dernier album que son best-of. Il cherche encore à étonner ses chansons, à s’étonner lui-même. Et devant les prodiges qu’il convoque, il garde la distance flegmatique d’un prestidigitateur dans un film de Fellini. Quant à nous, public de la Cité de la musique, il songeait peut-être à ce que furent les terrains du Parc de La Villette en écrivant sa chanson Formol, l’année dernière : « Nous, on est sortis enchantés/Des abattoirs de la Villette/On était comme caoutchoutés/On avait encore dans nos têtes/De la musique qui rend toute molle/Comme quand tu respires du formol/Tu deviens dès le premier son/Mi-déesse et mi-paillasson ». 5 Trident Le Trident, Scène nationale de Cherbourg-Octeville Place du Général de Gaulle, BP 807 50108 Cherbourg-Octeville cedex T +33 (0)2 33 88 55 50 F + 33 (0)2 33 88 55 59 Location +33 (0)2 33 88 55 55 [email protected] www.trident-scenenationale.com Relations publiques T +33 (0)2 33 88 55 58 Isabelle Charpentier [email protected] Nadège Henry [email protected] Relations Presse & Médias I Programmation jeune public T +33 (0)2 33 88 55 52 Bernadette Clauss [email protected] Relations avec les comités d'entreprise T +33 (0)2 33 88 55 50 Valérie Pinabel [email protected]