Compte rendu de la sortie entomologique dans le massif des Maures

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Compte rendu de la sortie entomologique dans le massif des Maures
Bull. mens. Soc. linn. Lyon, 2004, 73 (6) : 223-229
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Recherche des insectes endogé:
Compte rendu de la sortie entomologique
dans le massif des Maures (Var, 8-9 novembre 2003)
Roland Allemand
148 chemin de FontanièresF 691 10 Sainte-Foy-lès-Lyo
La massif des Maures forme dans la Provence calcaire une enclave siliceuse d'une cinquantaine de kilomètre d'est en ouest et d'une vingtaine de kilomètredu nord au sud. Il est constituÃde
trois chaîneparallèle orientéeest-ouest, celle la plus au nord étanla plus haute et culminant Ã
779 m (La Sauvette). Les paysages sont variéet la chênai à chênes-lièget chêne verts, mêlÃ
de châtaignieret de pins, est encore bien conservée
Dans les zones dégradée
elle fait place à des
1986). Cette régioconstiprairies et à un maquis d'arbousiers, de bruyèreet de cistes (DUHAMEL,
tue un ensemble trè attachant pour le naturaliste et présenten outre un intérÃ
entomologique
exceptionnel par sa diversità des milieux et par sa richesse entomologique (PONEL, 1993).
L'originalità principale résiddans la faune endogéqui regroupe les arthropodes du sol et qui
compte notamment 120 espèce de Coléoptère
dont de nombreux endémique(PONEL,1993), ou
bien encore des fourmis particulière appartenant à la tribu des Dacetini (HERVE,1969).
Notre collègu linnéeJ.-P. Thélotqui a contribuà à la connaissance de cette faune endogé
pendant de nombreuses annéesnous a guidéen compagnie de Ph. Ponel dans ce massif magnifique et nous a fait découvriles méthodepermettant la recherche de la faune du sol et la récolt
des ColéoptèrendogésUne vingtaine d'entomologistes venant principalement de la régio
Rhône-Alpe ont participà à ces journée: R. Allemand, J. Clary, A. Coache, M. Cornet, J. Coulon,
J. Dalmon, L. Delaunay, G. de Dinechin, D. FrançoisB. GuérinN. Komeza, P. Marchai, B.
Mouvant, J.-C. Prudhomme, Ph. Richoux, E. Rouault, P. Subit, Th. Théret J.-C. Zeddam.
Le point de déparétaile village de CollobrièressituÃau centre du massif, et l'itinérairchoisi .
a permis de découvriquelques uns des nombreux sites et vallons en allant vers Notre-Dame des
Anges et Gonfaron. Outre la recherche d'insectes endogésplusieurs procédÃclassiques de prospections d'hiver ont étutiliséen fonction du milieu, des conditions atmosphériqueet des centres
tamisage, mais aussi battage et fauchage.
d'intérÃ: récoltà vue sous les abris, brossage, écorçag
Quatre stations ont étprospectée:
1. - Collobrièresvallon des DourganièresBourdin, 200 m. 8.XI.2003,
2. - Collobrièresforêde Lambert, Croix d'Anselme, 350 m, 8.XI.2003,
3. - Gonfaron, Col des Fourches, route de Notre-Dame des Anges, versant nord, 450 m,
9.XI.2003,
4. -Le Cannet des Maures, prè de Saint Daumas, Les Jaudelièresforêde vieux chênes-lièg
et prairies, 100 m, 9.XI.2003.
De nombreuses espèce d'Arthropodes occupent le sol depuis les couches superficielles riches
en humus jusqu'aux zones profondes y compris les grottes. Ils appartiennent à différentgroupes
et constituent avec d'autres animaux de petite taille (NématodesOligochètesetc.) une faune trè
(1974) en a présentune synthès trè accessible et bien
diverse et tout à fait originale. COINEAU
illustréeLes Coléoptèrconstituent un groupe majeur de cette faune par le nombre d'espèce et
la diversitÃde leur forme.
Bull. mens. Soc. linn. Lyon, 2004, 73 ( 6 )
Plusieurs auteurs, notamment COIFFAIT(1958) et LANEYRIE
(1960), ont cherchà à caractérise
sur ce groupe les adaptations morphologiques et les exigences écologiquesOn peut résumeleurs
conclusions en disant que ces espèce accomplissent tout leur développemendans le sol et se
caractérisenà l'étaadulte par trois caractère morphologiques associésl'aptérismela dépig
mentation et l'anophtalmie (A.D.A.), ainsi que par une forte dépendancvis-à -vi de l'humidité
Elles sont assez spécialisé
en fonction du niveau de sol occupébien qu'il soit admis que la spé
cificitÃd'habitat ne soit pas toujours stricte (COINEAU,
1974 ; GERS,1989). La terminologie a ét
précisÃ
peu à peu et on définiactuellement deux types de faune vivant en profondeur, celle endogéqui vit dans le sol et parfois la zone humifèr et celle hypogéou souterraine (cavernicole) qui
1983 ; GERS,
occupe le réseasouterrain et le milieu souterrain superficiel (MSS) (JUBERTHIE,
1989).
Les Coléoptèrendogéscomparéaux espèce souterraines, sont bien sclérifié
de petite
taille et possèdendes appendices courts. Leur morphologie est adaptéà leur vie fouisseuse et leur
permet de se déplacedans le sol. La nature du terrain a une grande importance sur la diversitÃen
espècesles sols les plus riches étancaractérisÃ
par des élémen
fins qui permettent un drainage
lent. Selon la nature de la roche-mèreleur recherche est plus ou moins facile mais tous les terrains
sont favorables. Cette faune particulièr s'observe égalemenen zone tropicale (LELEUP,1965) oÃ
elle est encore largement méconnue
Les espècesemblent avoir des répartitionsouvent restreintes, ce qui se traduit par un fort taux
d'endémismeL'origine de cette diversitÃa étdiscutéet les observations suggèrenque l'évolu
ancestrales réfugié
dans
tion par isolement et adaptation progressive, à partir de formes épigé
le sol, est la plus probable. Les divergences morphologiques qui en ont résultse manifestent en
particulier au niveau des pièce copulatrices qui permettent la définitioet la reconnaissance des
espèce (voir par exemple les édéag
des Mayetia du Var ; HERVEet THELOT,1980).
2. LES COLEOFTÈRE
ENDOGES DU
MASSIF DES
MAURES
Cette faune, connue par les travaux de R. Jeanne1 et H. Coiffait et de quelques précurseursa
fait l'objet d'étudeintensives pendant de nombreuses annéede la part de deux entomologistes
régionauxP. Hervà et J.-P. Thélotqui ont décride trè nombreuses espèces
Outre la description de taxons nouveaux, P. Hervà a souvent établla liste des espèce observéedans différentestations (vallons) des Maures et des autres massifs siliceux environnants
(Esterel, presqu'îlde St Mandrier, Iles d'Hyères etc:). Ces renseignements sont trè précieuet
PONEL(1993) a signalÃ35 articles de cet auteur relatifs à la faune des Coléoptèrendogéde ce
massif. P. HervÃa travaillÃen collaboration avec différentspécialistes
notamment H. Coiffait qui
a décrila majoritÃdes espèce et est l'auteur de nombreuses monographies. La liste complèt de
ses travaux n'est jamais parue et ce compte rendu est l'occasion de signaler ceux relatifs à la faune
du sol (voir annexe).
J.-P. Thélotélède P. Hervéa poursuivi ces étudesur la faune endogéde ce massif mais
s'est égalemenintéressà la faune des régionvoisines en particulier les massifs calcaires du Var
(voir les travaux citédans la bibliographie). Sa collection de Pselaphidae et Staphylinidae endogéest déposÃ
au muséu de Lyon.
La liste des Coléoptèr
endogédes Maures, établien 1993 par PONELcomprend principalement des Trechidae, Catopidae, Pselaphidae (Mayetia, Amauropidius, etc.), Scydmaenidae
(Geodytes), Staphylinidae (Leptotyphlus, Entomoculia, etc.), Curculionidae et Colydiidae. Prè de
80 taxons sont strictement endémiquede ce massif qui a étle berceau, comme d'autres massifs
méditerranéen
d'une spéciatiointense chez les Pselaphidae et Leptotyphlinae.
3. RECOLTEET PR~PARATION.LE LAVAGE
DE TERRE
La technique de récoltdes endogéa beaucoup évoludepuis celle proposéau débudu
siècl par des précurseurcomme le Dr Normand (BUISSON,1920 ; BARTHE,1920). Elle consiste Ã
&parer les insectes du milieu minérapar flottation puis à les récupér
par la méthodde Berlèse
(1955, 1958), COLAS
Parmi les articles les plus récentet les plus accessibles, il faut citer : COIFFAIT
(1962), HERVE(1971), COINEAU
(1974) ou OROUSSET
(1992). Le matérienécessairest relative-
ment simple : piochon, seaux, passoire (passe-sauce) à maille fine (diamètr de 12 à 16 cm), chiffons, ficelle, journaux et sacs plastiques.
Le choix des emplacements les plus favorables est délicaet s'acquiert avec l'expérienc...
Cependant, de nombreux terrains conviennent sauf ceux qui sont marécageuou boueux. Les sols
riches en radicelles dans les ravins frais et humides (versants nord et est) sont les plus favorables,
et les prélèvemen
de terre doivent êtr réalisÃ
au pied des plantes (surtout celles à bulbe ou à rhizome), mais aussi prè des souches, des arbres morts et au pied des trèvieux arbres. La périodla
plus favorable est la fin de l'automne et le débudu printemps, époqueoà les sols sont humides.
Tous les spécialistes'accordent à reconnaîtrque cette méthodest parfois décevantet qu'il est
nécessairde persévér
pour la maîtriseet obtenir des résultatintéressants
Le procédreste relativement simple mêm si certains entomologistes ont parfois perfectionnÃ
ou compliquÃla technique pour l'adapter à des groupes particuliers. Pour les Coléoptèr
endogés
les opérationsont les suivantes :
- Nettoyer l'emplacement choisi en enlevant la litièr (feuilles mortes, débris)Selon l'objectif, on peut traiter à part (tamisage) la couche humiEre qui contient les espèce humicoles.
- Creuser le sol et prélevela terre sur 20 à 40 cm en l'émiettan(éventuellemen
tamiser grossièremenavec un tamis à mailles de 1 cm).
-La terre recueillie dans des seaux est transportéprè d'un point d'eau pour êtr a lavéÈLa
terre est jetéen pluie dans un seau d'eau puis fortement brasséeAprè quelques instants, les
débriminérautombent au fond et le surnageant qui contient des débrivégéta
et les arthropodes est récupé
grâcà un tamis trè fin (passoire passe-sauce). Une deuxièm récupérati
est
réalisÃ
aprè quelques minutes. Les gros débriéventuel(branchettes, racines, feuilles) doivent
êtr éliminÃ
immédiatemencar ils risquent de retenir la faune lors du séchage
-Les débrisont rassemblédans des morceaux de toile qu'on laisse égouttepuis qu'on enveloppe dans des feuilles de journaux sans les comprimer. Les journaux sont changépour absorber
l'excè d'humidité
-Au retour du terrain, les débrisont répartisur un tamis ou un grillage à mailles fines (1 à 2
mm) placà au-dessus d'un récipiencreux contenant de l'eau additionnéd'un peu de détergent
- Au fur et à mesure du dessèchemendes résidusla faune descend et finalement tombe dans
l'eau oà elle est récupér
par un examen attentif (éventuellemenen filtrant au préalablle liquide sur une grille à mailles trè fines inférieureà 0,5 mm ou sur un voile de tissu). Le délapeut
êtr long (15 jours) pour les endogéqui ne quittent les débrique lorsque la dessication est complèteLeur sortie est groupéet parfois massive.
-Les spécimensont placédans des tubes d'alcool à 60Âen attendant d'êtr préparé
Les plus petites espèce doivent êtr montéeaprèéclaircissemen(acide acétiqueentre deux
lamelles de faço à pouvoir examiner les deux faces de l'insecte ainsi que l'édéa
par transparence (voir pour différenteméthodede montage, COUTIN,1990). Le milieu classique est le baume
du Canada, mais des résinesynthétiqueconviennent égalemen(Euparal, Eukitt). Des cales
d'épaisseuadaptée(feuille plastique) sont nécessairepour évitela déformatiode l'insecte par
écrasementLe montage entre lamelles est ensuite fixÃsur un support en carton qui permet l'observation au microscope. Les indications de capture et la nature du milieu de montage (solvant)
sont portéeen regard de l'insecte.
L'objectif de cette sortie étaiune initiation à la recherche des endogémais aussi l'occasion de
pratiquer dans une régiofavorable des chasses d'hiver, surtout par tamisage de feuilles mortes
(chênescistes), du terreau sous les écorcesdes champignons lignicoles, etc.
Le nombre d'espèce récolté
est assez limitÃ(une centaine) car la duréde prospection a ét
finalement réduiten raison du temps nécessairaux explications, démonstrationet nombreuses
discussions qui se sont déroulé
dans une ambiance trè conviviale. Seuls les Coléoptèr
ont fait
l'objet de prospections et d'étudesuivies. D'autres groupes ont étoccasionnellement récoltÃ
(fourmis, termites, orthoptèr : Pezotettix giomae).
Bull. mens. Soc. linn. Lyon, 2004, 73 (6).
ifd'Faune endogé: Trois espèce représentativede la faune des Maures ont étrécolté
:
Amauropidius sp., Mayetia jeanneli, Geodytes sp. Le lavage de terre a permis égalemen
d'obtenir
des espèce épigée
soit humicoles (Cryptophagus, Dienerella), soit en hivernage ou en cours de
développemen(Rhizotrogus, Nothodes, Asida, Polydrusus).
Faune épigÃ
: La liste, non exhaustive, regroupe les informations transmises par quelques participants. Parmi ces espèces certaines méritend'êtr signalée: Hapalaraea pygmaea, Aeletes
atomarius, Merohister ariasi, Aphodius constans, Thorictus grandicollis, Setaria pubescens,
Gonocephalum yelamosi, Diaclina fagi.
Liste récapitulativdes Coléoptèridentifié(classépar famille, les chiffres renvoient aux
quatre stations prospectées:
Agabus brunneus (l), Deronectes moestus ( l ) , Stictonectes lepidus (l), Meladema wriaceum (l),
Procrustes coriaceus (4), Nebria brevicollis (4), Notiophilus rufipes ( l ) , Tachyura parvula (l),
Pterostichus lasserei (4), Paradromius lineatus (4), Syntomiis foveatus ( l ) , Microlestesfulvibasis (4), .
Aeletes atomarius (3-4),Abraeus perpusillus (4), Merohister ariasi (4, cavitÃdans une souche de chêne-liège
Margarinotus merdarius (4), Cylister elongatum (2), Scaphosoma sp. (4). Ptinella sp. (3),
Geodytes sp. (1,3-4). Omalium rugatum (4). Hapalaraea pygmaea (4), Nudobius collaris (2),
Xantholinus lineuris, Ocypus aefhiops (3). Amauropidius sp. (1, un seul exemplaire), Euplectus sp. (2,4),
Mayetia jeanneli (1-2, abondant dans la station l),
Dorcus parallelipipediis (1, 4), Anoplotrupes stercorosus (l), Aphodius granarius (4), A. constans (4).
Rhizotrogus aestivus (l), Nothodes parvulus (1). Ampedus rufipennis (1). Trixagus leseigneuri (4),
Thorictus grandicollis (2). Anthrenus fesfivus (4), Ptinus bidens (2-3), Stagetus franzi (2),
Tenebroides fuscus (4), Uleiota planata (4), Orywephilus surinamensis (2), Laemophleus monilis (3).
Cryptophagus pallidus (2.4). Setaria sericea (2). Triphyllus bicolor (4). Cerylon histeroides (3),
Pullus subvillosus (3). Oenopia lyncea (3). Dienerella parilis (2,3),
Mycetophagus quadriguttatus (2). Colydium elongatum (4), Endophloeus tnarcovichianus (2,4),
Asida sabulosa, A. dejeanii (2), Gonocephalum yelamosi (Collobrièressous écorcde platane, H. Labrique
det.), Dendarus tristis (2-3), Dichillits minutus (2), Diaclina fagi (4). Palorus depressus (4), Corticeus bicolor
(4), Helops caeruleus (2). Stenomax fondras! (1). Nalassus dryadophilus (4). Ischnomera caerulea (4),
Formicomus pedestris (4). Aderus populneus (4). Trotonma pubescens (2-3),
Arrhenocoela lineata (3-4), Pachnephorus oblongus (2-4), Discladispa festacea (4).
Apion laevicolle (4), A. varipes (4). Otioi-ynchus meridionalis (4). Meira elongatulus (2). M. suturellus (4),
Polydrusus marginatus (1). Carthomiocerus cunjipes (2), Allocrates tninutesquamosus (2). Echinodera peragalloi (3), Sitona regensteinensis (4).
En conclusion, ces journéeont permis de découvricette faune et les méthodede récoltparticulière dans un cadre remarquable et encore trè sauvage. Quelques Coléoptèr
endogéont ét
récolté
et il faut souhaiter que cette recherche soit développÃcar les entomologistes semblent
avoir délaisscette pratique depuis quelques annéealors qu'elle peut êtr réalisÃpartout avec
(1947)
S
et de BESUCHET
et COMELLINI
succèsDans notre régiopar exemple, les récolte~ ' A U D R A
(1964) ont montrà la présencd'espèce fort intéressantesy compris dans des zones périurbaine
(Lyon ou Genève)La richesse est moindre en Pselaphidae et Staphylinidae que dans la zone médi
terranéennmais la faune reste quand mêm trè diversifié(Curculionidae, Colydiidae).
Le lavage de terre reste le moyen le plus performant pour découvride nouvelles espècesca
la faune endogéreste encore globalement mal connue. Ainsi récemmentune espèc nouvelle
récoltÃ
par J.-P. Thélodans les Cévennea permis de définiun genre nouveau de Pselaphidae
qui a partiellement remis en cause la systématiqude ce groupe (Thelotia cebennica ; BESUCHET,
,1999).
Remerciements. - Nous adressons nos plus vifs remerciements à Jean-Pierre Thélo
qui nous a guidépendant
ces deux journéepasséeà la découvertdes endogéet nous a détaillles différentetechniques de récoltet
de préparation
Nous remercions égalemen
Philippe Ponel qui nous a accompagnéet fait partager sa connaissance de ce massif remarquable, ainsi que les collèguequi nous ont transmis leurs donnkes de capture.
*.
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