République du Niger - Institut National de la Statistique

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République du Niger - Institut National de la Statistique
République du Niger
Ministère des Finances
EVOLUTION DES INDICATEURS DE LA STRATEGIE DE
DEVELOPPEMENT ACCELERE ET DE REDUCTION DE LA
PAUVRETE
(SDRP)
« Faire du bien être la chose la mieux partagée »
Avec la Collaboration de NIGERINFO
Edition 2011
2
AVANT PROPOS
La gestion de l’économie et la mise en œuvre des politiques de réformes économiques et
sociales actuelles nécessitent la disponibilité d’informations statistiques régulières et fiables
permettant d’apprécier les effets et impacts de ces politiques, programmes et stratégies, afin
d’éclairer au mieux les choix politiques des décideurs.
La lutte contre la pauvreté et la promotion du développement humain durable ont toujours été
des préoccupations pour les pouvoirs publics et les partenaires techniques et financiers. C’est
dans ce cadre que le document de la Stratégie de Développement accéléré et de Réduction de
Pauvreté (SDRP) 2008-2012 a été élaboré pour servir de cadre d’orientation et de
suivi/évaluation des politiques et stratégies mises en œuvres. Un panel de 117 indicateurs a
été retenu de façon participative avec les structures sectorielles, dont 33 indicateurs de suivi
d’impacts et d’effets des politiques et stratégies mises en oeuvre.
Le présent document est une ébauche pour l’évaluation des indicateurs d’effets et d'impacts
de la SDRP. Il s’agit d’une analyse des effets à moyen termes des politiques et stratégies
mises en œuvre. Cette évaluation est faite selon les données récentes disponibles. Ces données
sont essentiellement fournies par les ministères sectoriels, les enquêtes de l’INS et certains
rapports mondiaux.
Ce document vise à donner aux utilisateurs de données et autres partenaires des informations
récentes sur l’évolution des indicateurs d’impacts et d’effets de la SDRP à une année de
l’échéance 2012.
Ce document pourrait contenir quelques imperfections malgré les vérifications et contrôles
effectués. Aussi, l’INS accueille t-il volontiers, les remarques et suggestions afin de le
parfaire.
Le Directeur Général
Djibo SAIDOU
1
SOMMAIRE
IMPACT : Bien être des populations du Niger amélioré…………………………………………………… 2
Indice de Développement Humain ...................................................................................................................... 4
EFFETS GLOBAUX: Revenu accru, particulièrement celui des femmes et des hommes pauvres
Incidence de la Pauvreté monétaire (%) .............................................................................................................. 4
Indice de Gini (%) ............................................................................................................................................... 5
Part du cinquième le plus pauvre dans la consommation nationale (%) ............................................................. 5
Profondeur de la pauvreté (%) ............................................................................................................................ 6
Sévérité de la pauvreté (%) ................................................................................................................................. 6
EFFETS GLOBAUX : Niveau d’instruction relevé pour les femmes et les hommes
Taux d’alphabétisation des adultes (%)............................................................................................................... 7
EFFETS GLOBAUX : Longévité rehaussée pour la population
Espérance de vie à la naissance (années) ............................................................................................................ 8
EFFETS SPECIFIQUES : Croissance forte, diversifiée et durable maintenue à un niveau satisfaisant
Taux de croissance du PIB réel (%) .................................................................................................................... 8
PIB nominal par tête (FCFA) .............................................................................................................................. 8
EFFETS SPECIFIQUES : Emplois décents développés
Taux de chômage (%) ......................................................................................................................................... 9
Taux de sous-emploi visible................................................................................................................................ 9
EFFETS SPECIFIQUES : La qualité et le rayonnement de l’éducation de base, de l’enseignement
secondaire et supérieur de la formation professionnelle et technique rehaussés
Taux d’achèvement du cycle primaire (%) ......................................................................................................... 9
Taux de survie du cycle secondaire 1er cycle(%) ............................................................................................. 10
Taux de survie du second cycle secondaire(%)................................................................................................. 11
Taux de réussite aux examens de fin de cycle (CFEPD) (%)............................................................................ 11
Taux de réussite aux examens de fin de cycle (BAC Technique) (%) .............................................................. 12
Taux de réussite aux examens de fin de cycle (BAC) (%) ................................................................................ 12
Taux d’achèvement du cycle de base II (%) ..................................................................................................... 12
Taux de réussite aux examens de fin de cycle (BTS d'Etat) (%)....................................................................... 12
Taux de réussite aux examens de fin de cycle (BEPC) (%) .............................................................................. 13
EFFETS SPECIFIQUES : Cadre de vie amélioré
Taux d'accès (ou de desserte) des ménages à l'eau potable ............................................................................... 13
Proportion de la population ayant accès à un meilleur système
d’assainissement (%) ................ 13
Pourcentage des ménages vivant dans des logements dont le sol est en ciment, en carreaux ou en moquette.. 14
EFFETS SPECIFIQUES : Mortalité réduite en particulier pour les enfants et les femmes
Taux de mortalité maternelle (pour 100 000 naissances vivantes) .................................................................... 14
Taux de mortalité infantile (pour 1 000) ........................................................................................................... 15
Durée médiane de l’allaitement maternel (en mois).......................................................................................... 16
EFFETS SPECIFIQUES : Propagation du VIH-SIDA réduite
Taux de séroprévalence (%) .............................................................................................................................. 16
EFFETS SPECIFIQUES : Etat nutritionnel des populations vulnérables en particulier les enfants
Amélioré
Pourcentage des enfants de moins de cinq ans atteints d’insuffisance pondérale - globale (%) ....................... 17
Taux des enfants malnutris de moins de 5 ans pris en charge (%) .................................................................... 18
Indice de vulnérabilité alimentaire (%) ............................................................................................................. 18
2
SIGLES ET ABREVIATIONS
ANPE : Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi
BEPC : Brevet d’Etudes du Premier Cycle
CEG : Collège d’Enseignement Général
CFEPD : Certificat de fin d’Etudes du Premier degré
EDS - MICS : Enquête Démographie /Santé et à Indicateurs Multiples
EDSN : Enquête Démographique et de Santé du Niger
EFPT : Enseignement et Formation Professionnels et Techniques
ENBC : Enquête Nationale sur le Budget et la Consommation des Ménages
IDH : Indice de développement humain
INS : Institut National de la Statistique
NCHS/WHO: National Center for Health Statistics/World Health Organization.
OMD : Objectifs du Millénaire pour le Développement
PNUD : Programme des Nations Unies pour le Développement
QUIBB : Questionnaire Unifié des Indicateurs de Base de Bien-être
RGP/H : Recensement Général de la Population et de l’Habitat
SDRP : Stratégie de Développement accéléré et de Réduction de la Pauvreté
SDR : Stratégie de Développement Rural
SNIS : Système National d’Informations Sanitaires
TBS: Taux Brut de Scolarisation
3
IMPACT: Bien être des populations du Niger amélioré
I.1 Indice de Développement Humain
Indice de Développement
Humain
0,40
0,35
0,30
0,25
0,20
0,15
0,10
0,05
0,00
0,28
2005
0,31
2006
0,34
2007
0,26
0,26
2009
2010
L’IDH mesure, de façon synthétique,
l’effort d’un pays en matière de
bien-être de la population en termes
de : (i) longévité, (ii) formation et de
(iii) revenu. Au Niger, malgré des
efforts accomplis ces dernières
années, l’indice reste faible et classe
ainsi le pays parmi les Nations à
faible
développement
humain
(IDH<0,5).
Source : RAPPORT MONDIAL SUR LE DEVELOPPEMENT HUMAIN 2005 à 2010
EFFETS GLOBAUX : Revenu accru, particulièrement celui des femmes et des hommes
I.2 Incidence de la Pauvreté monétaire (%)
80
Cible
70
60
50
40
30
63,7
62,1
59,5
42
20
10
0
1993
2005
2007
2012
Malgré un recul de la pauvreté au
Niger sur la période 1993-2007, il serait
difficile que cet objectif soit atteint à
l’horizon 2012.La pauvreté monétaire
est estimée à partir du nombre de
Nigériens vivant en dessous du seuil de
pauvreté. Ce seuil est variable selon
les pays. Il est fixé à un dollars U.S par
le Programme des Nations Unies pour
le Développement (PNUD).
Source : INS/ENBC-2008/ RAPPORT PAUVRETE 2008
Des disparités régionales existent en
termes de contribution à la pauvreté
monétaire de façon globale. Ainsi, les
régions de Maradi (73.4%), Tillabéri
(71.7%) et Dosso (66.9%) sont les plus
pauvres, et cela largement au-delà
de la moyenne nationale de 59,5%.
Les régions d’Agadez (16.1) et Diffa
(18.3) sont relativement les moins
pauvres.
Source : ENBC-2008
4
I.3 Indice de Gini (%)
0,6
Cible
0,5
0,4
0,3
0,5
0,2
0,38
0,38
2007
2012
0,1
0
2005
Source : INS/ENBC-2007-2008/ QUIBB-PAUVRETE 2005
L’Indice de Gini est un indicateur
synthétique qui rend compte des
inégalités en termes de répartition
de
revenus
au
sein
d’une
population de référence. Il varie
entre 0 et 1. Cet indice est plus
proche de 0 pour une distribution
presque égalitaire des revenus. Une
baisse de cet indice entre deux
périodes, s’explique par un recul
des inégalités en termes de
répartition de revenu dans la
population. Cet indice montre une
répartition inégalitaire des revenus
au Niger, bien que celle-ci ne soit
pas trop élevée. Cette cible est
atteinte en 2007.
Les inégalités dans la répartition des
revenus sont relativement élevées
au niveau national avec une
moyenne de 0.44. Ces inégalités
sont beaucoup plus marquées au
niveau des régions d’Agadez (0.54)
et Dosso (0.44). Elles sont un peu
plus égalitaires à Maradi (0.36) et
Tillabéri (0.37).
Source : QUIBB-PAUVRETE 2005
I.4 Part du cinquième le plus pauvre dans la consommation nationale (%)
14
Cible
12
10
8
6
4
12
12
2007
2012
8,6
2
0
2005
Il s’agit de la proportion de la
consommation des 20 % des
ménages les plus pauvres dans la
consommation nationale. Il rend
compte de la contribution à la
consommation
nationale
du
quintile le plus pauvre. Cet
indicateur est aussi un indicateur
des OMD. Il vise à réduire la
pauvreté et la faim au Niger. Cet
objectif est déjà atteint en 2007.
Source : ENBC-2007-2008/ QUIBB-PAUVRETE 2005
5
I.5 Profondeur de la pauvreté (%)
30
25
20
15
10
24,1
19,6
5
0
2005
2008
La profondeur de la pauvreté ou
encore Indice d’écart de la pauvreté
est donné par l’écart relatif moyen
entre le seuil de pauvreté et les
dépenses moyennes des ménages
pauvres. Il rend compte des ménages
les plus pauvres parmi les ménages
pauvres.
Cet
indicateur
a
significativement baissé entre 2005 et
2008 (4.5 points de pourcentage).
Cette
baisse
est
un
signe
d’amélioration dans la situation de
pauvreté des ménages. La cible de ce
dernier n’est pas définie.
Source : ENBC-2008/QUIBB PAUVRETE 2005
La profondeur de la pauvreté est
contrastée d’un point de vue régional.
Les régions de Maradi (26.1%), Dosso
(24.2%) et Tillabéri (23%) sont les plus
affectées par ce phénomène. Les
régions d’Agadez (4.5) et Niamey (8.3)
sont les moins touchées. Ces chiffres
montrent une forte corrélation entre
l’incidence de la pauvreté et la
profondeur de la pauvreté au niveau
des régions.
Sources : ENBC-2008/ RAPPORT PAUVRETE 2008
I.6 Sévérité de la pauvreté (%)
14
12
10
8
6
12,3
8,4
4
2
0
2005
2008
La sévérité de la pauvreté est
donnée par la moyenne des carrés
des écarts entre le seuil de pauvreté
et les dépenses moyennes des
ménages pauvres. Elle traduit la
situation des ménages qui sont dans
l’extrême pauvreté. Cet indicateur a
significativement reculé entre 2005 et
2008 (3.9 de pourcentage). Ce recul
montre qu’une bonne partie de la
population, bien qu’étant pauvre,
sort de la sphère de l’extrême
pauvreté. La cible de cet indicateur
n’est pas définie.
Source : ENBC-2008
6
La
proportion
des
ménages
sévèrement pauvres est variable d’un
point de vue régional. On rencontre,
principalement les ménages dans
l’extrême pauvreté à Maradi (12%),
Dosso (11%) et Tillabéri (9.5%). Les
régions de Diffa (1%) et Agadez (1.9)
s’en sortent mieux. L’indicateur
confirme la prédominance des
régions de Maradi, Tillabéri et Dosso
dans la pauvreté nationale.
Source : ENBC-2008
EFFETS GLOBAUX: Niveau d’instruction relevé pour les femmes et les hommes
I.7 Taux d’alphabétisation des adultes (%)
50
Cible
45
40
35
30
25
45
20
15
10
28,7
29
2005
2008
19,9
5
0
2000
2012
Données Sources : ENBC-2008
60
Femme
H
Homme
50
Cibles
F
40
30
Malgré les progrès notoires réalisés sur
la période 2000-2008, il serait difficile
d’atteindre cet objectif à l’horizon
2012, au rythme d’évolution de
l’indicateur. Le taux d’alphabétisation
des adultes mesure les progrès réalisé
dans la formation de la population
âgée de 15 ans et plus.
Cette évolution cache des disparités
entre les sexes et entre les régions. Les
femmes adultes sont les moins
alphabétisées
par
rapport
aux
hommes adultes et cela quelle que soit
la période considérée.
57
42,9
20
36
30,4
10
10,6
27,8
15,1
11,6
0
2000
2005
2006
2012
Sources : INS/ENBC-2008/EDSN-MICS III 2006/QUIBB-SOCIAL 2003/ MICS 2000
Le taux d’alphabétisation des adultes
varie selon les zones géographiques. La
région de Niamey domine avec un
peu moins de trois adultes sur quatre
qui sont alphabitisés. La région de
Maradi est la moins alphabétisée, avec
moins d’une personne sur cinq. Les
régions de Maradi, Tillabéri, Dosso et
Zinder ont un taux d’alphabétisation en
dessous de la moyenne nationale de
29%.
Sources : ENBC-2008
7
EFFETS GLOBAUX: Longévité rehaussée pour la population
I.8 Espérance de vie à la naissance (années)
Cible
Données Sources : INS/DSEDS/Estimations Démographiques
L’espérance de vie à la naissance
désigne le nombre moyen d’années
pendant
lesquelles
vivrait
un
nouveau-né si les caractéristiques de
mortalité de la population, au
moment
de
sa
naissance,
demeuraient les mêmes tout au long
de sa vie. Elle s’est améliorée ces
dernières années, avec un gain en
vie
de
3,2
ans
en
2011,
comparativement
à
2001.
Cet
objectif pourrait être atteint au vue
de la bonne progression des
indicateurs de santé.
EFFETS SPECIFIQUES: Croissance forte, diversifiée et durable maintenue à un niveau
satisfaisant
I.9 Taux de croissance du PIB réel (%)
Taux de croissance du PIB réel (%)
Cible
12
9,6
10
8
7,5
7,7
2010
2012
5,8
6
3,1
4
2
-0,9
0
-2
2006
2007
2008
2009
Source : Comptes Economiques de la Nation. Estimations 2010
I.10 PIB nominal par tête (FCFA)
Cible
Source : INS/Comptes Economiques de la Nation. Estimations
Le taux de croissance du Produit
Intérieur Brut mesure la variation
relative de la richesse nationale entre
deux périodes consécutives. Ce taux
est très volatile sur la période 20052010. Il reste positif sur l’ensemble de
la période sauf en 2009.
Avec un taux de croissance moyen
de 5.4% sur la période, cette cible
pourrait être atteinte en fonction des
perspectives économiques du pays.
Néanmoins la convergence vers la
cible n’est pas synonyme de bien
être collectif, comme en témoigne
l’indice de Gini qui montre une
inégalité dans la répartition de
revenu.
Le PIB par Habitant est la richesse
intérieure créée pour une année
donnée, et qui reviendrait à une seule
personne
en
supposant
une
équidistribution de cette richesse. Il
s’obtient en rapportant le PIB nominal
à la population totale pour une
année de référence. Cet indicateur
s’est
nettement
amélioré
ces
dernières années, ce qui a permis
d’atteindre la cible en 2010. La
moyenne de cet indicateur sur la
période (165769 FCFA) laisse présager
l’atteinte de cette cible.
8
EFFETS SPECIFIQUES : Emplois décents développés
I.11 Taux de chômage (%)
Cible
19,1
20
15,9
15
10
10
5
0
2005
2008
2012
Le Taux de chômage est la proportion
de la population sans emploi, en âge
de travailler, disponible pour travailler
et en quête d’un emploi. Il mesure le
taux d’absorption de la main d’œuvre
disponible. En raison de l’évolution
croissante
de cet indicateur, le
nombre de Nigériens sans emploi s’est
accru de 2005 à 2008. Au rythme de
progression de l’indicateur, il serait
difficile d’atteindre la cible de 1
Nigérien au chômage sur 10 en 2012.
Source : Recueil des Indicateurs de suivi de la SDRP
I.12 Taux de sous emploi visible
Le sous-emploi visible mesure le
pourcentage de la population active
ayant exercé moins de 40 heures de
travail dans la semaine. La moyenne
nationale de 30.3% indique l’oisiveté
relativement grande du facteur travail
au sein de la main d’œuvre active. Les
régions de Tillabéri (41.6%) et Diffa
(27.5%) sont les plus affectées par ce
phénomène ; Agadez (1.6%) et Dosso
(7.7%) sont les moins touchées.
Source : Enquête QUIBB 2005
EFFETS SPECIFIQUES : La qualité et le rayonnement de l’éducation de base, de
l’enseignement secondaire et supérieur de la formation professionnelle et technique
rehaussés
I.13 Taux d’achèvement du cycle primaire (%)
Cible
La proportion d’écoliers achevant un
cycle complet d’études primaires est le
rapport entre
le
nombre
total
d’écoliers achevant avec succès (ou
obtenant un diplôme) la dernière
année des études primaires en une
année donnée et le nombre total
d’enfants
atteignant
l’âge
correspondant dans la population.
Malgré une bonne progression de
l’indicateur ces dernières années, il
serait difficile d’atteindre la cible.
Source : MEN/DSI/ANNUAIRE STATISTIQUE
9
Cible 2012
Moins d’un Nigérien sur deux (48%)
achève son cycle primaire. Cette
situation est le reflet d’un départ
important d’écoliers avant la fin de leur
cycle d’enseignement primaire. Cette
situation est moins reluisante à Diffa
(31%) et Tillabéri (39,7%). Seul Niamey a
atteint la cible et Dosso (52.1%) et
Agadez (52.6%) s’en approchent au
mieux de la cible.
Source : MEN /DSI/ ANNUAIRE STATISTIQUE
I.14 Taux de survie du cycle secondaire 1er cycle(%)
Cible 2012
Le Taux de survie du cycle secondaire
1er cycle indique le taux de rétention
dans le 1er cycle du secondaire. C'est
aussi la proportion d'élèves parmi les
recrutés à la base du cycle,
susceptibles d'atteindre la fin du cycle.
En moyenne sur la période, environ un
Nigérien sur deux seulement survit dans
ce cycle. Cela est le signe d’un départ
massif de ce cycle. Au rythme de
décroissance de l’indicateur, il serait
difficile d’atteindre cet objectif.
Source : MEN /DSI/ ANNUAIRE STATISTIQUE
Des écarts importants existent au
niveau régional en termes de survie
académique. La rétention dans ce
cycle est faible dans les régions de
Tillabéri (22.5%) et Maradi (26.6%) ;
Agadez et Niamey s’en sortent mieux,
avec respectivement près de 2
personnes sur 3 et un peu plus de 3
personnes sur 4. D’un point de vue
genre, en général, les filles survivent
plus que les garçons dans le système.
Source : MESS/R/T /DS/ ANNUAIRE STATISTIQUE 2009-2010
10
I.15 Taux de survie du second cycle secondaire(%)
Cible 2012
Le Taux de survie du cycle
secondaire 2ème cycle indique le taux
de rétention dans le second cycle du
secondaire. C'est aussi la proportion
d'élèves parmi les recrutés à la base
du cycle susceptibles d'atteindre la
fin du cycle. En moyenne sur la
période, environ près de 3 Nigériens
sur 4 survivent dans ce cycle. Au
rythme
de
progression
de
l’indicateur, il est peu probable que
cet objectif soit atteint.
Source : MESS/R/T /DS/ ANNUAIRE STATISTIQUE
Au niveau régional, la rétention dans
le système est variable : un peu plus
d’une personne sur deux restent
dans le système à Zinder, Dosso,
Maradi et Tahoua. La rétention dans
le système est relativement faible
dans les autres régions du pays avec
au plus 1 élèves sur 3 qui y reste.
Source : MESS/R/T /DS/ ANNUAIRE STATISTIQUE 2009-2010
I. 16 Taux de réussite aux examens de fin de cycle (CFEPD) (%)
Cible
Source : MEN /DSI/ ANNUAIRE STATISTIQUE
Le nombre d’élèves admis au CFEPD
par rapport au nombre total de
candidats
présentés
a
considérablement augmenté de 2005
à 2010. Néanmoins, malgré une
tendance à la hausse, la progression
lente de cet indicateur ne permettra
pas d’atteindre la cible de 7 élèves sur
12 certifiés en 2012.
L’évolution de ce taux cache
beaucoup de disparités entre les sexes.
En effet, sur l’ensemble de la période, il
y a plus d’hommes que de femmes
certifiées.
11
I.17 Taux de réussite aux examens de fin de cycle (BAC Technique) (%)
30,0
25,0
27,2
25,9
20,2
20,0
16,0
15,0
10,0
5,0
0,0
2006
2007
2008
Le nombre d’élèves admis au BAC
Technique par rapport au nombre
total de candidats présentés a
considérablement augmenté, de 2006
à 2009. Malgré ces progrès, le taux
reste relativement faible avec au plus 1
admis sur 4 candidats présentés. La
cible de cet indicateur n’est pas
définie.
2009
Source : INS/ANNUAIRE SERIE LONGUE 2010
I.18 Taux de réussite aux examens de fin de cycle (BAC) (%)
27,1
30,0
21,9
25,0
23,6
20,0
14,4
15,0
10,0
5,0
0,0
2006
2007
2008
2009
Le nombre d’élèves admis au BAC
général par rapport au nombre total
de
candidats
présentés
a
considérablement augmenté, de
2006 à 2009. Malgré ces progrès, le
taux reste relativement faible avec
au plus 1 admis sur 4 candidats
présentés. La cible de cet indicateur
n’est pas définie.
Source : INS /ANNUAIRE SERIE LONGUE 2010
I.21 Taux d’achèvement du cycle de base II (%)
Cible 2012
C’est le rapport entre les nouveaux
admis en 3ème, tous âges confondus et
la population des enfants ayant l'âge
légal d'admission en 3ème (16 ans).
Cette mesure de l’achèvement montre
l’impact des politiques qui affectent les
premières années de l’enseignement
dans un cycle sur la dernière année de
ce niveau. Il est également révélateur
de la capacité de l’offre du système
d’éducation à accueillir la population
ayant l’âge d’achever le cycle. Au
rythme d’évolution de l’indicateur, il
serait difficile d’atteindre la cible en
2012.
Source : MESS/R/T /DS/ ANNUAIRE STATISTIQUE
12
I.22 Taux de réussite aux examens de fin de cycle (BTS d'Etat) (%)
Source : MESS/R/T /DS/ ANNUAIRE STATISTIQUE
L’indicateur mesure la proportion
d’élèves admis au concours de BTS
d'Etat, pour une année donnée par
rapport
au
nombre
d’élèves
présentés. Cet indicateur a pour rôle
d’évaluer
le
niveau
global
d’obtention du diplôme de fin
d’études.
Cette
mesure
approximative de l’achèvement du
cycle reflète les résultats actuels de
l’enseignement. Il a connu une
bonne progression ces dernières
années avec un bond de plus de
20% en 5 ans. Néanmoins, ce taux
reste toujours faible. La cible de
l’indicateur n’est pas définie.
I.23 Taux de réussite aux examens de fin de cycle (BEPC) (%)
Cible 2012
Source : MESS/R/T /DS/ ANNUAIRE STATISTIQUE
L’indicateur mesure la proportion
d’élèves admis au concours du BEPC
pour une année donnée par rapport
au nombre d’élèves présentés. Cet
indicateur a pour rôle d’évaluer le
niveau
global
d’obtention
du
diplôme de fin d’études. Cette
mesure
approximative
de
l’achèvement du cycle reflète les
résultats actuels de l’enseignement. Il
a connu une bonne progression ces
dernières années avec un bond de
plus de 10% en 5 ans. Au rythme
d’évolution de l’indicateur, cette
cible pourrait être atteinte en 2012.
EFFETS SPECIFIQUES: Cadre de vie amélioré
I.24 Taux d'accès des ménages à l'eau potable
Cible 2012
Source : ENQUETES INS (EDSN/ EDSN-MICS/ENBC)
L’accès à l’eau potable reste
toujours un défi pour les pouvoirs
publics. Malgré une amélioration de
ce taux, ces dernières années, le taux
reste relativement faible, avec en
moyenne sur la période un peu plus
d’un Nigériens sur 3 (34.7%) qui ont
accès à l’eau potable. Malgré une
tendance à la hausse, il serait difficile
d’atteindre la cible de 4 Nigériens sur
5 qui ont accès à l’eau potable.
13
I.25 Proportion de la population ayant accès à un meilleur système
d’assainissement (%)
50
45
40
35
30
25
20
15
10
5
0
70
Rural
50
Cible
2,6
2,1
2,2
3
1992
1998
2006
2008
Urbain
2012
70
Cible
61,6
56
60
50
38,4
35,3
40
30
Contrairement aux zones rurales, les
systèmes d’assainissement sont plus
développés en zone urbaine. En
moyenne sur la période, la
proportion de la population ayant
accès à un meilleur système
d’assainissement est très faible en
zone rurale (moins de 2 ménages
sur 10) et relativement élevée en
zones urbaines (près de la moitié
des ménages). Au rythme de
décroissance de l’indicateur, il
serait difficile d’atteindre la cible en
zones rurales et urbaines.
20
10
0
1992
1998
2006
2008
2012
Source : ENQUETES INS (EDSN/EDSN-MICS/MICS)
I.26 Pourcentage des ménages vivant dans des logements dont le sol est en
ciment, en carreaux ou en moquette(%)
16
14
14,7
13,1
12,2
10,6
12
10
8
6
4
2
La proportion des ménages vivant
dans
des
logements
aux
caractéristiques modernes est très
faible. En moyenne, moins d’un
ménage sur cinq vit dans ces types
de logement. La cible de cet
indicateur n’est pas définie.
0
1992
1998
2000
2006
Source : ENQUETES INS (EDSN/ EDSN-MICS/MICS)
EFFETS SPECIFIQUES : Mortalité réduite en particulier pour les enfants et les femmes
I. 27 Taux de mortalité maternelle (pour 100 000 naissances vivantes)
Cible
Source : ENQUETES INS (EDSN/ EDSN-MICS/NUTRITION-SURVIE)
Le taux de mortalité maternelle est
très élevé au Niger. En effet, près
d’une femme sur cent meurt en
donnant naissance. Ce taux est resté
quasi stable entre 1992 et 2006,
restant ainsi largement au dessus de
celui des pays en développement
qui serait autour de 290/100000.
Malgré une tendance à la baisse de
l’indicateur, il serait peu probable
d’atteindre cette cible en 2012.
14
I.28
Taux de létalité lié au paludisme (%)
Cible
Le nombre de décédés par suite de
paludisme est relativement élevé,
comparativement aux autres maladies
à déclaration contrôlée. Ce taux à
sensiblement reculé en 2007 et 2008
suite aux interventions synergiques de
l’Etat et des partenaires. Néanmoins, il
se dégage une tendance récente à la
hausse compromettant ainsi l’atteinte
de la cible de 0.1% en 2012.
Source : ANNUAIRE STATISTIQUE DU SNIS
I.29 Taux de mortalité infanto juvénile (pour 1 000)
Le taux de mortalité infanto juvénile
désigne le nombre d’enfants qui
meurent avant l’âge de cinq ans, pour
1 000 naissances vivantes et pour une
année
donnée.
Ce
taux
a
significativement
reculé
entre
1992(318.2 pour mille) et 2010(130.5
pour mille). Au rythme d’évolution de
l’indicateur, il est probable que cette
cible soit atteinte.
Source : ENQUETES INS (EDSN/ EDSN-MICS/ MICS)
D’un point de vue régional, il meurt
plus d’enfants de moins de cinq ans à
Zinder (269 pour 1000) et Maradi (231
pour 1000) ; les régions d’Agadez (111
pour 1000) et Diffa (120 pour 1000) ont
les taux les plus faibles. Quatre régions
sur huit ont un taux au dessus de la
moyenne nationale de 198 décès pour
1000 naissances vivantes.
Source : ENQUETES INS (EDSN-MICS 3 - 2006)
15
I.30 Durée médiane de l’allaitement maternel (en mois)
21,6
Cible
21,4
21,2
21
20,8
20,6
21,4
21
20,9
20,4
20,6
20,2
1992
1998
2006
La Durée médiane de l’allaitement
maternel est l’âge (en mois) auquel
50% des enfants ne sont plus allaités au
sein, c'est-à-dire l’âge du bébé quand
50% des mères ont arrêté d’allaiter.
Beaucoup de nos femmes arrêtent
d’allaiter précocement, avec une
durée médiane n’excédant guère 22
mois. La cible est atteinte en moyenne
sur la période.
2012
Source : ENQUETES INS (EDSN/ EDSN-MICS/ MICS)
L’allaitement
maternel
est
différemment
perçu
au
niveau
régional avec des durées variables. Les
femmes allaitent plus longtemps à
Tillabéri (22.6 mois) et Tahoua (22.4
mois). Elles sèvrent un peu plus tôt à
Niamey (19.6 mois) et Zinder (19.8
mois).
Source : ENQUETES INS (EDSN-MICS3 2006)
EFFETS SPECIFIQUES : Propagation du VIH-Sida réduite
I.31 Taux de séroprévalence (%)
Cible
Le taux de séroprévalence désigne le
pourcentage de personnes des deux
sexes infectées par le VIH chez les 1549 ans. Les politiques de prévention et
d’éducation sexuelle menées par l’Etat
et les partenaires ont permis de réduire
significativement la propagation de
cette pandémie et d’atteindre ainsi la
cible.
Source : ENQUETES INS (EDSN-MICS3 2006)
16
EFFETS SPECIFIQUES : Etat nutritionnel des populations vulnérables en particulier les
enfants amélioré
I.32 Pourcentage des enfants de moins de cinq ans atteints d’insuffisance
pondérale - Globale (%)
Cible 2012
C’est le pourcentage d’enfants de
moins de cinq ans dont le poids en
fonction de l’âge est inférieur à la
norme de moins deux écarts-types de
la médiane pour la population de
référence
internationale
d’âge
compris entre 0 et 59 mois. L’indicateur
reste
élevé
et
connaît
des
rebondissements
liés
aux
crises
alimentaires qu’a connues le pays. La
barre
limite
est
dépassée
sur
l’ensemble de la période. Au rythme
de son évolution actuel, il serait difficile
d’atteindre la cible.
Source : ENQUETES INS (MICS / NUTRITION)
Ce
phénomène
est
géographiquement
variable.
Le
nombre d’enfants à déficit pondéral
est aussi élevé au niveau des régions
avec plus de 2 enfants sur 5 à Diffa
(44.8%)
et
Zinder
(44.4%).
Le
phénomène est moins répandu à
Niamey, avec près d’un enfant sur 5.
La moyenne nationale de 2 enfants sur
cinq à déficit pondéral témoigne de la
gravité de ce phénomène qui
n’épargne aucune des régions du
pays.
Source : ENQUETES INS/ NUTRITION 2010
17
I.33 Taux des enfants malnutris de moins de 5 ans pris en charge (%)
70
60
50
40
30
54,6
58,7
2008
2009
50
20
10
22,4
0
2006
2012
C’est le pourcentage d’enfants de
moins de cinq ans souffrant de
malnutrition qui sont admis et pris en
charge
dans
les
Centres
de
récupération nutritionnelle. Les enfants
malnutris sont ceux qui se situent en
dessous de moins deux écart-types (-2
ET) et de moins trois écart-types (-3 ET)
par rapport à la médiane du poidspour-âge de la population de
référence NCHS/WHO. La cible d’un
enfant sur deux pris en charge est
atteinte pour les années récentes.
Source : RAPPORTS DU SNIS
La prise en charge des enfants
malnutris varie en fonction des
installations des structures travaillant à
cet effet. Ainsi, la prise en charge est
plus élevée dans les régions de Diffa
(43.1%) et Zinder (36%), elle est
relativement faible à Agadez (10.7%)
et Dosso (2.6%). Le pourcentage de
prise en charge au niveau des régions
pourrait s’expliquer par l’activité des
ONG et autres partenaires, surtout en
période de crise.
Sources : INS/ENQUETES NUTRITION
I.34 Indice de vulnérabilité alimentaire – Sévère(%)
30
Cible
25
20
15
25,5
21,5
10
15,1
14,7
5
10
0
2006
2007
2008
Source : ENQUETES VULNERABILITE / INS
2010
2012
L’indice de vulnérabilité alimentaire est
une approximation du nombre de
ménages en situation d’insécurité
alimentaire par rapport au total des
ménages. On entend par insécurité
alimentaire une situation sociale dans
laquelle la disponibilité, l’accès et
l’utilisation à des aliments nutritifs et en
quantité suffisante fait défaut. Avec la
série de crises alimentaires que le pays
a connue ces dernières années, cet
indice reste élevé et atteint parfois la
barre d’un ménage sur quatre en
insécurité alimentaire. A ce rythme, il
est peu probable d’atteindre la cible.
18
En moyenne, plus d’un ménage sur
cinq était en insécurité alimentaire
en 2010. Cependant, l’ampleur de
ce phénomène est variable au
niveau régional. Les régions de
Maradi (29.3%), Niamey (26.3%) et
Tahoua (24.5%) sont les plus
affectées ; Diffa (15.6%) et Agadez
(21.2%) s’en sortent mieux.
Le déficit pluviométrique et la
mauvaise
campagne
agricole
pourraient
expliquer
ce
phénomène récurrent.
Données Sources : ENQUETES VULNERABILITE 2010/ INS
PRODUITS
1: Les ressources en eau sont mobilisées et gérées de manière rationnelles
I.35 Superficies de forêts aménagées (ha/an)
Cible
Données Sources : INS/ANNUAIRE STATISTIQUE SERIES LONGUES
Il s’agit de l'ensemble des superficies
de forêts disposant d'un plan
d'aménagement et/ou d'un plan de
gestion et bénéficiant des travaux
d’aménagement.
La
superficie
aménagée concerne la maîtrise
d’eau, les dunes, les bas fonds, la
culture pastorale et forestière. En
moyenne annuelle, 467425.4 ha ont
été aménagés sur la période. La
tendance actuelle de l’indicateur,
laisse présager l’atteinte de cette
cible en 2012.
I.36 Pourcentage d’aires protégées pour respecter la biodiversité (%)
9
8,5
8
Cible
7
6
5
4
3
6,6
6,6
6,6
6,6
6,6
6,6
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2
1
0
Source: M/E/LCD/DRED/DGEEF/ RAPPORTS TECHNIQUES
Les aires protégées sont des
superficies
de
terres
autour
desquelles des dispositions sont prises
par l’État pour les protéger contre
toute forme d’exploitation. Une aire
protégée est « une portion de terre
et/ou de mer vouée spécialement à
la protection et au maintien de la
diversité biologique, ainsi que des
ressources naturelles et culturelles
associées et gérées par des moyens
efficaces, juridiques ou autres ». Au
rythme de progression constante de
l’indicateur,
il
serait
difficile
d’atteindre la cible.
19
I.37 Pourcentage des terres irriguées sur les terres irrigables (%)
(Série non disponible)
PRODUITS
2: Les ressources en terres sont aménagées et mises en valeur
I.38 Superficies des terres dégradées récupérées (ha/an)
Les terres dégradées récupérées
concernent l'ensemble des superficies
250 000
des terres dégradées ayant fait l’objet
de travaux mécaniques ou manuels
200 000
de récupération selon le type
150 000
d’ouvrage (banquettes ; demi-lunes ;
100 000
200 000
cordons de pierres ; tranchées
45 664,6
156 904
33 435,0
manuelles ; tranchées Nardi) au cours
50 000
40 531,3
12 903,6
24 369,4
d’une campagne. Il est attendu de
0
récupérer 200000 ha entre 2008 et
2006
2007
2008
2009
2010
Cumul en
Cible
2010
2012
2012 soit 40000 ha en moyenne
annuelle. Au rythme d’évolution de
SourceLongueur
: INS/ME/LCD/DRE/DRTRLCE/DGEEF/RAPPORTS
TECHNIQUES
I.39
des brise-vent réalisés
(km/an)
l’indicateur il est probable d’atteindre
Il s’agit du nombre de kilomètres de
Cible
la cible en 2012.
plantations linéaires réalisé au cours
d'une année. Ces plantations linéaires
sont réalisées dans les sites, les champs
pour la protection contre l’érosion
éolienne. Il est prévu de réaliser 280000
km entre 2008 et 2012 soit 56000 km en
moyenne
annuelle.
Au
rythme
d’évolution de l’indicateur il sera
difficile d’atteindre la cible annuelle
en 2012.
Données Sources : INS/ANNUAIRE STATISTIQUE
I.40 Nombre de titres fonciers délivrés pour sécuriser les terres à vocation
agro-sylvo-pastorale sécurisés
(Série non disponible)
PRODUITS
3: La production agro-sylvo-pastorale est accrue
I.41 Taux de couverture des besoins céréaliers (%)
20
160
Cible2012
140
110,8
120
138,2
129,7
96
100
113
100
80
60
40
20
0
2006
2007
2008
2009
2010
Sources : MDA/DS/DONNEES DE ROUTINE
C’est la proportion des besoins
céréaliers que peuvent couvrir la
disponibilité céréalière (productions
augmentées des importations et
diminuées des exportations y compris
l’aide alimentaire). Pour un pays
tributaire des aléas climatiques, cet
indicateur est un outil de suivi de la
sécurité
alimentaire.
Le
stock
céréalier s’est amélioré sur la période
et a permis d’enregistrer un excédent
en 2008 et 2010. Il est probable
d’atteindre cette cible en 2012.
I.42 Taux de croissance du secteur agriculture (%)
35
Cible2012
30
25
20
15
29,1
23,9
10
8,7
5
3,0
5
2006
2007
0
2008
2009
2010
-5
-16
-10
-15
-20
L’indicateur mesure la variation
relative
entre
deux
années
consécutives de la production
agricole. Il apparaît des fortes
variations au niveau de la production
agricole, en liaison avec le rythme
des saisons Hivernales. Malgré une
baisse drastique en 2009, l’évolution
moyenne (9.02%) de ce taux sur la
période, laisse croire en l’atteinte de
cette cible en 2012.
Source : INS/CEN
I.43 Taux de croissance du secteur élevage(%).
6
Cible2012
5
4,2
4
3
5,2
5
5,2
5
5,2
2006
2007
2008
2009
2010
2
1
L’indicateur mesure la variation
relative
entre
deux
années
consécutives de la production du
secteur de l’élevage. Ce taux varie
très peu d’une année à l’autre et la
cible est largement dépassée sur
l’ensemble de la période. L’évolution
quasi stable de ce taux sur la
période, permettrait
l’atteinte de
cette cible en 2012.
0
Source: INS/COMPTES ECONOMIQUES DE LA NATION
I.44
Taux de croissance dans le secteur forêt et pêche(%)
21
12
Cible2012
10
8
6
4,5
9
4
2
3
3,6
2007
2008
9,8
0
-2
-4
2006
2009
2010
-6,5
-6
-8
Sources : INS/CEN
PRODUITS
L’indicateur mesure la variation
relative
entre
deux
années
consécutives de la production dans
les secteurs forêt et pêche. Après une
forte baisse en 2006, ce taux s’est
nettement amélioré (avec une valeur
moyenne de 3.9% sur la période).
L’évolution croissante de ce taux
laisse présager
l’atteinte de cette
cible en 2012.
4: Capacité des OCB et des institutions du secteur rural renforcée
I.45 Proportion des OP fonctionnelles (%)
C’est
le
rapport
entre
les
organisations
paysannes
qui
répondent aux critères définis de
fonctionnalité
au
cours
d’une
période donnée et l'ensemble des
organisations paysannes recensées.
Selon le Recensement Général de
l’Agriculture et du Cheptel de 20052008, 34.6% de ces organisations
étaient
fonctionnelles.
La
fonctionnalité de ces structures est
variable selon les régions. Ainsi, plus
de 4 OP sur 5 étaient fonctionnelles à
Agadez et plus de 2 sur 4 à Niamey.
Les régions de Diffa (un peu plus
d’une OP sur 10) et Tillabéri (un peu
Sources : RGAC 2005-2008
plus d’une OP sur 5) sont les moins
PRODUITS 5: L’accès des acteurs économiques aufonctionnelles
crédit amélioréen termes d’OP.
I.46 Part des emprunts formels dans le crédit global (%)
(Série non disponible)
I.47 Ratio du crédit à l’économie sur PIB (%)
16
15
14
Cible2012
12
11,6
12
10,8
9
10
8,4
8
6
4
2006
Sources : INS/CEN
2007
2008
2009
2010
Le crédit à l’économie représente
l’ensemble des crédits distribués aux
agents non monétaires, que ces
crédits soient nourris ou refinancés
par l’institut d’émission. Ce sont les
crédits accordés par les banques aux
agents non financiers autres que
l’Etat et aux agents financiers non
bancaires. Rapporté au PIB, il permet
de suivre le financement des agents
économiques non monétaires. Au
rythme de croissance de l’indicateur
et en fonction des perspectives
économiques du pays, il est probable
d’atteindre la cible en 2012.
22
PRODUITS 6: Institutions de soutien au secteur privé promues et environnement
microéconomique des affaires assuré
I.48 Taux d’investissement (%)
41,5
44
39
32,1
34
32,6
29
23,6
24
22,9
19
14
9
4
2006
2007
2008
2009
2010
C'est le rapport du montant des
investissements sur le PIB. Ce ratio
mesure la part du PIB consacrée aux
achats de biens d’investissement et
détermine
l’importance
de
l’investissement dans l’économie.
L’indicateur a connu une bonne
progression avec un gain de près de
18 points de pourcentage en 2010
comparativement à sa valeur initiale
de 2006. La cible de cet indicateur
n’est pas définie.
Source : INS/CEN
I.49 Rang du Niger en termes de qualité de l’environnement des affaires
C’est un classement mondial des
pays sur la base des critères liés aux
réglementations
et
institutions
spécifiques
qui
améliorent
ou
ralentissent les activités d’affaires ;
des blocages qui causent les délais
bureaucratiques, et du coût de la
conformité aux réglementations. Au
Niger, l’environnement des affaires
est peu viable comme l’indique le
PRODUITS 7: PME/PMI et micro-entreprises développées
dans différents
secteurs
rang occupé
par le pays.
De part la
Source : Banque Mondiale/Rapports Doing Business 2006-2011
(transformation des produits ASP, artisanat, mine, tourisme,
etc.)
avec
une
production,
tendance ordinale observée, il serait
une productivité et une compétitivité rehaussées
difficile d’atteindre la cible en 2012.
I.50 Taux d’ouverture de l’économie (%)
25
20
15
20
10
15
15
2006
2007
17
5
0
2008
Sources : INS/ BULLETIN COMMERCE EXTERIEUR
2009
C'est le rapport de la demi-somme des
valeurs
des
exportations
et
des
importations de biens sur le PIB.
L’indicateur
mesure
le
degré
d’intégration d’une économie au reste
du monde. Le Niger s’intègre à
l’économie
mondiale
de
façon
croissante comme l’indique le graphique
ci-contre. Cependant, l’indicateur doit
être interprété avec prudence pour
apprécier la position extérieure d’un
pays, en analysant le rapport entre les
exportations et les importations. La cible
de cet indicateur n’est pas définie.
23
PRODUITS 8: Services d’encadrement et de promotion d’emplois pour les demandeurs
d’emplois assurés
I.51 Le taux de placement des demandeurs d’emploi inscrits à l’ANPE (%)
80
70
60
50
40
70
30
52
55
2006
2007
50
48
2008
2009
20
10
0
2012
Cet indicateur donne la proportion des
demandeurs d’emploi insérés dans les
entreprises para public et privée au cours
d’une année. Ces demandeurs d’emploi
sont enregistrés au niveau des structures
de placement. L’indicateur rend compte
de la capacité d’absorption de la main
d’œuvre disponible sur le marché du
travail. Malgré une tendance à la
hausse, il est peu probable d’atteindre la
cible en 2012.
Sources : MFP/T/ANPE/RAPPORT D’ACTIVITES
I.52 Le taux de placement des jeunes demandeurs d’emploi inscrits à l’ANPE
(%)
30
Cet indicateur donne la proportion des
jeunes demandeurs d’emploi insérés
dans les entreprises para public et privée
20
au cours d’une année. Ces demandeurs
15
d’emploi sont enregistrés au niveau des
25
structures de placement. L’indicateur
10
rend
compte
de
la
capacité
14
13
11
5
d’absorption de la main d’œuvre
disponible sur le marché du travail.
0
Malgré une tendance à la hausse, il est
2007 9: Accessibilité
2008
2009
2012
PRODUITS
des populations
aux services de transport accrue
peu probable d’atteindre la cible en
Données Sources : MFP/T/ANPE/RAPPORT D’ACTIVITES
2012.
25
I.53 Linéaire de routes réhabilitées (km)
Sources : ME/DS/BANQUE DE DONNEES ROUTIERES
I.54 Linéaire de routes construites (km)
C'est le nombre de kilomètres de routes
existantes qui ont été réhabilitées ou
rénovées au cours d'une année. Une
route bitumée est une chaussé revêtue
en matériaux graveleux et hydrocarboné
(bicouche, tri couche ou enrobé). Il
s’agit ici du total des routes en terre et
routes bitumées réhabilitées.
Il est
attendu la réalisation de 1666 km entre
2008 et 2012 dont 943 en 2008-2009 et
723 en 2010-2012. Le cumul ciblé en 2012
est atteint avant l’échéance même si
l’objectif de 2008-2009 ne soit pas atteint.
C'est le nombre de kilomètres de
nouvelles routes qui ont été construites
au cours d'une année. Une route
bitumée est une chaussé revêtue en
matériaux graveleux et hydrocarboné
(bicouche, tri couche ou enrobé). Il est
attendu la construction de 4775 km de
24
nouvelles routes entre 2008 et 2012 dont
1775 en 2008-2009 et 3000 en 2010-2012.
Il serait très peu probable d’atteindre le
Sources : ME/DS/BANQUE DE DONNEES ROUTIERES
I.55 Indice d'accessibilité des routes (%)
60
50
40
30
51
20
33
34
2007
2008
10
0
2012
Données Sources : ME/RAPPORT D’ACTIVITES DGTP
I.56 Linéaire de Routes en Terre (km)
7000
6900
6800
6700
6600
6500
6 810
6 810
2007
2008
6 872
6400
6300
6 407
6200
6100
2006
2009
Données
Sources de
: ME/RAPPORT
DGTP
I.57
Linéaire
pistesD’ACTIVITES
sommaires
(km)
8400
8350
8300
8250
8 365
8 346
8200
8 227
8 227
2007
2008
8150
2006
2009
Cet indice donne le rapport de la
population rurale ayant un accès de
moins de 2 km à une route praticable
tout temps et de la population rurale
totale. L’indicateur rend compte du
degré de désenclavement de la
population rurale. L’accessibilité des
routes reste un calvaire pour les
populations rurales avec un rural sur trois
qui a accès à une route praticable à
moins de deux km. Malgré une tendance
à la hausse de l’indice, il est peu
probable d’atteindre la cible en 2012.
C'est le nombre de kilomètres de routes
en terre construit au cours d'une année.
Une route en terre est un axe routier qui
épouse au maximum le terrain naturel
avec un minimum d’aménagement,
praticable en toute saison, et dont au
moins l’une des extrémités est un centre
rural. Les linéaires de route en terre ont
connu une nette progression entre 2006
et 2009 avec plus de 400 km de nouvelles
routes
terres construites.
La de
cible
de
C'est leen
nombre
de kilomètres
pistes
l’indicateur
n’est
pas
définie.
sommaires construit au cours d'une
année. Une piste sommaire est un axe de
circulation plus ou moins permanent,
sans aménagement conséquent. Ces
pistes supportent généralement un trafic
faible. Après une baisse en 2007 et 2008,
ce nombre s’est amélioré en 2009
comparativement à 2006. La cible de
l’indicateur n’est pas définie.
Données Sources : ME/RAPPORT D’ACTIVITES DGTP
I.58 Linéaire de routes revêtues ou bitumées (km)
25
4000
3950
3900
3850
3 952
3800
3750
3 912
3 914
2007
2008
3 797
3700
2006
2009
C'est le nombre de kilomètres de routes
bitumées construit au cours d'une année.
Une route bitumée est une chaussé
revêtue en matériaux graveleux et
hydrocarboné (bicouche, tri couche ou
enrobé). Ce nombre s’est nettement
amélioré entre 2006 et 2009 avec près de
200 km de nouvelles routes bitumées. La
cible de l’indicateur n’est pas définie.
Données Sources : ME/RAPPORT D’ACTIVITES DGTP
I.59 Nombre de personnes blessées ou tuées pour cent accidents de la route
Données Sources : MTAC/DEP/RAPPORT D’ACTIVITES
Il s’agit de l’effectif de personnes
blessées ou tuées pour cent accidents
de la route au cours d’une période
généralement
l’année.
C’est
un
indicateur de suivi de la sécurité routière
pour une zone donnée. Le nombre de
blessés par suite d’accident de la route
reste élevé malgré quelques baisses
légères
par
période.
Celui
des
personnes tués est quasi-stable sur la
période et moins important que celui
des blessées. Au rythme d’évolution de
ces indicateurs, il serait difficile
d’atteindre leurs cibles.
La sécurité routière est différemment
perceptible au niveau des régions. En
effet, il meurt plus de personnes par suite
d’accident de la route à Tahoua (66) et
Agadez (67). Les régions de Zinder et
Maradi sont celles qui dénombrent le
PRODUITS 10: Accès et accessibilité des populations
aux sources
d’énergie
accrus
plus grand
nombre
de blessés
par suite
d’un accident de la route.
I.60 Taux d’accès des ménages à l'électricité - total (%)
Données Sources : MTAC/DEP/RAPPORT D’ACTIVITES 2008
Données Sources : MME/DS/SIE
Le Taux d’accès des ménages à
l'électricité est le rapport entre le
nombre de ménages raccordé sur le
nombre total des ménages. C'est la
proportion de personnes physiques ou
morales disposant d’un branchement
électrique par rapport à l’effectif total
des personnes physiques ou morales
ayant besoin de courant électrique.
Malgré une évolution positive, ce taux
reste très faible avec moins d’un
ménage sur dix qui a accès à
l’électricité au niveau national. L’accès
est
plus
faible
en
milieu
rural
comparativement au milieu rural.
26
I.61 Part de la biomasse traditionnelle dans le bilan énergétique (%)
C’est
le
rapport
entre
la
consommation finale d'énergie issue
de la biomasse et la consommation
finale totale d'énergie du pays. La
biomasse traditionnelle est composée
du bois de feu. Le bilan énergétique
87
87
85
85
est défini par la répartition de la
72
production et de la consommation
d’énergie primaire par source :
combustibles solides, combustibles
liquides, combustibles gazeux et
électricité primaire. Malgré une
2005
2006
2007
2008
Cible 2012
tendance à la baisse, il serait difficile
Sources : MME/DS/SIE
d’atteindre cette cible en 2012.
I.62 Taux d’accès aux combustibles modernes (%) (Série non disponible)
I.63 Consommation finale d’énergie par habitant (Tep)
C’est
le
rapport
entre
la
consommation finale totale d'énergie
du pays et la population totale. Cet
0,22
indicateur présente la consommation
annuelle
d'énergie
finale
par
habitant
(population
résidante).
La
0,14
0,14
0,14
0,14
consommation annuelle d'énergie
finale par habitant correspond à la
consommation
totale
d’énergie
livrée aux utilisateurs. Il prend en
compte tous les groupes de
2006
2007
2008
2009
Cible 2012
consommateurs (ménages, industries,
Sources : MME/DS/SIE
services et transports).
Au rythme d’évolution, il serait
I.64 Taux d’électrification des infrastructures éducatives
(%)
difficile d’atteindre
cette cible.
29
1,1
1,2
1,24
2007-2008
2008-2009
2009-2010
Source : MME/DS/SIE
Cible 2012
C'est le rapport entre le nombre
d'établissements scolaires du milieu
rural électrifié et le nombre total
d'établissements scolaires du milieu
rural. C’est une mesure de la
couverture
des
infrastructures
éducatives en électricité. Cet
indicateur reste très faible sur la
période comparativement à la
cible. Au rythme de progression de
l’indicateur,
il
serait
difficile
d’atteindre cette cible en 2012.
27
I.65 Taux d’électrification des infrastructures de la santé (%)
72
42
43,5
46
2006
2007
2008
Cible 2012
C'est le rapport entre le nombre
de centres sanitaires du milieu rural
électrifié et le nombre total de
centres sanitaires du milieu rural.
C’est une mesure de la couverture
des infrastructures sanitaires en
électricité.
Malgré la tendance à la hausse
de l’indicateur, il serait difficile
d’atteindre cette cible en 2012.
Source : MME/DS/SIE
I.66 Pourcentage des ménages utilisant le bois comme source d’énergie (%)
96,4
95,3
85
2005
2008
Cible 2012
C’est la proportion des ménages
qui utilisent le bois comme source
principale d’énergie domestique
pour la cuisson des aliments et le
chauffage, par rapport au nombre
total de ménages enquêtés. C’est
une mesure indirecte de la
préservation de l’environnement.
Malgré la tendance à la baisse de
l’indicateur,
il
serait
difficile
d’atteindre cette cible en 2012.
Source : MME/DS/SIE
I.67 Taux de couverture des populations en électricité (%)
30
23
2006
22,18
22,61
23,65
2007
2008
2009
Cible 2012
C’est
le
rapport
entre
la
population vivant dans les localités
électrifiées et la population totale
du pays.
Après une légère baisse en 2007,
l’indicateur affiche une tendance
à la hausse ces dernières années.
Au rythme de croissance de
l’indicateur, il serait possible
d’atteindre cette cible en 2012.
Source : MME/DS/SIE
PRODUITS 11: Nuisances liées à la qualité du milieu ambiant (assainissement, hygiène,
pollution) réduites
28
I.68 Pourcentage des ménages utilisant la nature comme un mode
d'évacuation des ordures (%)
(Série non disponible)
I.69 Pourcentage des ménages utilisant la nature comme un mode
d'évacuation des eaux usées (%)
(Série non disponible)
PRODUITS
12: Accès des populations à l'eau potable accru
I.70 Taux de couverture des besoins en eau potable des populations (%)
57,96
62,1
62,19
63,72
64,25
2006
2007
2008
2009
2010
72
C'est le rapport du nombre total
des Points d'Eau Modernes (PEM)
existants sur le nombre total des
besoins globaux des populations
en PEM. Malgré une tendance à la
hausse, l’indicateur reste quasi
stable sur la période.
Au rythme de croissance lente de
l’indicateur,
il
serait
difficile
d’atteindre cette cible en 2012.
Cible 2012
Source : MH/DS/DONNEES DE ROUTINE
La couverture des besoins en eau
potable des populations varie
selon les régions. En effet, les
régions d’Agadez (93.71%) et Diffa
(78.64%) sont les plus couvertes en
PEM ; celles de Tahoua (55.67%) et
Tillabéri (60.68%) restent les moins
couvertes en 2010. Globalement,
la
couverture
en
PEM
est
relativement faible avec moins de
2 besoins en PEM sur 3 qui sont
couverts.
Source : MH/DS/DONNEES DE ROUTINE - 2010
I.71 Taux de desserte en eau potable en milieu urbain (%)
C’est le rapport entre le nombre
de ménages urbains connectés à
un réseau de distribution d’eau
potable et le nombre total de
29
ménages. Le nombre de ménages
urbains desservis s’est nettement
amélioré sur la période avec une
78
71,79
72,67
73,75
71,22
2007
2008
2009
2010
67,71
2006
Cible 2012
La desserte en eau potable en
milieu urbain est plus élevée en
2010 dans les régions de Maradi
(100%), Tillabéri (86.2%), elle est
moins importante à Dosso (65.68%)
et Niamey (67.69%). Globalement,
près de 3 ménages sur 7 sont
desservis en eau potable en milieu
urbain.
Source : MH/DS/DONNEES DE ROUTINE - 2010
PRODUITS 13: Accessibilité des populations en général et des femmes et enfants en
particulier aux services de soins de qualité
I.72 Taux de couverture en infrastructures sanitaire (%)
65
71,6
71,35
2006
2008
2009
Source : MSP/ANNUAIRE STATISTIQUE - SNIS
80
Cible 2012
C’est
la
proportion
de
la
population couverte par une
structure offrant des services de
santé, et située dans un rayon de 5
km. Les structures considérées ici
sont toutes celles qui offrent des
soins, y compris les cases de santé.
Malgré une amélioration de cette
couverture
en
infrastructures
sanitaire,
il
serait
difficile
d’atteindre cette cible au vue de
la progression lente de l’indicateur.
30
I.73 Taux d’utilisation en consultation curative (%)
41
45,53
41,63
2006
2008
2009
56,84
60
2010
Cible 2012
Source : MSP/ANNUAIRE STATISTIQUE - SNIS
C’est le nombre de nouveaux cas
vus en consultation curative au
cours d’une année rapporté à la
population totale susceptible de
venir en consultation au cours de
la même année.
L’utilisation
en
consultation
curative a nettement augmenté
ses dernières années. Au vue de la
bonne
progression
de
cet
indicateur,
il
serait
possible
d’atteindre cette cible en 2012.
I.74 Taux de couverture vaccinale en DTCP3 (%)
I.75 Taux de prévalence contraceptive moderne (%)
12,9
2008
21
17
2009
14
2010
Source : MSP/ANNUAIRE STATISTIQUE - SNIS
Cible 2012
C’est le pourcentage de femmes
qui pratiquent, ou dont les
partenaires sexuels pratiquent, une
forme
quelconque
de
contraception. Il est en général
présenté pour les femmes de 15 à
49 ans vivant dans des unions
matrimoniales ou consensuelles. La
bonne progression de l’indicateur
a permis d’atteindre cette cible
depuis 2009.
La pratique de la contraception
est différemment perçue au
niveau régional. Elle est plus
pratiquée à Niamey (37.64%) et
Agadez (31.41%). Les régions de
Dosso (16.62%) et Maradi (18.37%)
appliquent
très
peu
la
contraception
moderne.
Globalement
la
prévalence
contraceptive moderne est faible
au Niger avec un peu plus d’une
personne sur 5 qui la pratique.
Source : MSP/ANNUAIRE STATISTIQUE - SNIS
I.76 Pourcentage des accouchements assistés par un personnel médical
qualifié (%)
C’est
le
pourcentage
de
naissances vivantes par rapport au
total des naissances, en présence
31
d’un personnel de santé qualifié
au cours d’une période donnée.
Un
agent
qualifié
est
un
Source : ENQUETES INS/
PRODUITS 14: Dispositif de prise en charge et de prévention contre le paludisme
(utilisation des moustiquaires imprégnées d’insecticide, mesures d’assainissement,…)
pour les populations vulnérables opérationnel
I.77 Taux d’utilisation des moustiquaires imprégnées (pour les femmes
enceintes) (%)
(Série non disponible)
I.78 Taux d’utilisation des moustiquaires imprégnées (pour les enfants de 05ans) (%)
(Série non disponible)
PRODUITS 15: Dispositif de dépistage et de prise en charge des malades atteints de la
tuberculose opérationnel
I.79 Taux de guérison des tuberculeux (%)
85
75,2
74,1
2006
2007
76,5
77,1
2009
2010
Cible 2012
C’est
la
proportion
des
tuberculeux guéris par rapport au
nombre de tuberculeux pris en
charge par les structures de santé.
L’indicateur mesure l’impact des
prises en charge des malades
tuberculeux sur l’état de santé de
ces derniers.
Malgré une bonne progression de
l’indicateur,
il
serait
difficile
d’atteindre cette cible en 2012.
Source : MSP/ ANNUAIRE STATISTIQUE - SNIS
I.80 Taux de dépistage des tuberculeux (%)
C’est la Proportion des tuberculeux
dépistés par rapport au nombre
des tuberculeux attendus.
L’indicateur mesure l’aptitude 32du
système de santé à détecter les
malades tuberculeux.
80
41
41
39
41
2006
2007
2008
2009
Cible 2012
Source : MSP/ ANNUAIRE STATISTIQUE - SNIS
PRODUITS
15: Personnel de santé qualifié et disponible
I.81 Ratio médecin/habitant
104149
60674
33933
10000
2005
2006
2007
Norme OMS
La densité de médecins est le
nombre d’habitants pour un
médecin. Elle est faible au Niger
avec un ratio largement supérieur
à la norme OMS.
L’indicateur mesure l’aptitude du
système de santé à couvrir les
besoins des populations en soins
de santé.
La cible de l’indicateur n’est pas
définie.
Source : MSP/ ANNUAIRE STATISTIQUE - SNIS
I.82 Ratio sage femme/ Femme en âge de procréer
11621
6448
2005
2006
5520
5000
2007
Norme OMS
Source : MSP/ ANNUAIRE STATISTIQUE - SNIS
C'est le nombre de femmes en
âge de procréer couvert par une
sage femme. Cet indicateur s’est
nettement amélioré sur la période.
L’indicateur mesure l’aptitude du
système de santé à couvrir les
besoins des populations en soins
de santé.
La cible de l’indicateur n’est pas
définie. Néanmoins, il est fort
probable d’atteindre la norme
OMS à l’horizon 2012.
I.83 Ratio infirmier/habitant
La densité d’infirmiers et infirmières
est le nombre d’habitants pour un
d’infirmier ou une infirmière. 33
Elle
reste relativement élevée au Niger
avec un ratio largement au dessus
7105
6943
5503
5000
2005
2006
2007
Norme OMS
Source : MSP/ ANNUAIRE STATISTIQUE - SNIS
PRODUITS 16: Accessibilité des personnes infectées et affectées aux centres de prise
en charge et de soutien renforcées
I.84 Taux de prise en charge des personnes infectées par rapport aux ARV(%)
(Série non disponible)
PRODUITS
17: Croissance démographique
maîtrisée
I.85 Taux annuel de croissance démographique (%)
3,3
3,3
3,3
3,3
2,5
2006
2007
2010
2011
Source : INS/DSEDS/ESTIMATIONS DEMOGRAPHIQUES
Cible 2012
C'est
le
taux
auquel
une
population augmente ou diminue
durant une année donnée, en
raison d'un excédent ou d'un
déficit de naissances par rapport
au décès, en pourcentage de la
population de base. Ce taux est
obtenu
au
moment
du
recensement de la population et
reste constant sur la période
intercensitaire.
Le recensement de 2012 permettra
de s’informer sur l’atteinte ou non
de la cible. Néanmoins, il serait
difficile que la cible soit atteinte au
vue de l’évolution des naissances
34
et décès.
I.86 Indice synthétique de fécondité (%)
7,4 7,5 7,1 7,2 7,2 7,2 7,2 7,2
5
C’est le nombre moyen d’enfants
qu’aurait une femme à la fin de sa
vie féconde si elle était exposée à
tous les âges de sa période
génésique à la même expérience
de fécondité que celle prévalant
au moment du dénombrement ou
de l’enquête. La fécondité est très
élevée au Niger et largement au
dessus des autres pays à forte
démographie. Malgré la tendance
à la baisse de cette fécondité, il
serait peu probable d’atteindre la
cible moyenne de 5 enfants par
femme en fin de vie génésique en
2012.
D’un point de vue régional, ce
phénomène est plus installé dans
les régions de Maradi (8%) et Dosso
(7.5%) ; les régions de Niamey (5.3%)
et Agadez (6.5%) ont les indices les
moins élevés.
Source : ENQUETES INS (EDSN/ EDSN-MICS/NUTRITION-SURVIE)
PRODUITS
18: Accès et accessibilité aux centres d’alphabétisation augmentés
I.87 Nombre d’apprenants au niveau des centres d’alphabétisation par sexe
(Nombre)
C’est l’effectif des inscrits en début
de campagne dans l’ensemble
303002
des
centres
d’alphabétisation
ouverts
pendant
cette
campagne.
L’indicateur mesure l’aptitude du
système éducatif à enrôler les
76368
60585
apprenants au niveau des centres
54235
39561
d’alphabétisation.
L’indicateur
reste faible pour les deux sexes et
sur l’ensemble de la période. Ce
2005-2006 2006-2007 2007-2008 2008-2009 Cible 2012
sont les hommes qui fréquentent
plus ces types de centres.
Au rythme de décroissance de
l’indicateur,
il
serait
difficile
35
d’atteindre la cible en 2012.
Source : MEN_DSI_ANNUAIRE STATISTIQUE
I.88 Proportions des effectifs ayant suivi avec succès les cycles entiers
d’alphabétisation (%)
C’est
le
nombre
d'adultes
alphabétisés sur le nombre testé.
L’indicateur mesure l’efficacité du
système
en
termes
d’alphabétisation
des
adultes.
En
80
moyenne plus d’une personne sur
56,8
51,8
48,7
48,7
deux suit avec succès les cycles
entiers d’alphabétisation.
Au rythme de progression lente de
2005-2006 2006-2007 2007-2008 2008-2009 Cible 2012
l’indicateur, il serait peu probable
Source : MEN_DSI_ANNUAIRE STATISTIQUE
d’atteindre la cible en 2012.
PRODUITS
19: Accès et accessibilité à l’éducation de base de qualité augmentés
I.89 Taux brut d’admission (%)
59,3
64,7
77,8
90,4
8
Source : MEN_DSI_ANNUAIRE STATISTIQUE
98,7
100
C'est le rapport entre le nombre
d’élèves nouvellement admis en
première année du cycle primaire
et la population ayant l’âge
officiel d’admission dans ce cycle.
L’admission au cycle primaire s’est
nettement améliorée, avec en
moyenne près de 3 personnes sur 4
admises dans ce cycle.
La
bonne
progression
de
l’indicateur,
laisse
présager
l’atteinte de la cible en 2012.
Il y’a domination du sexe féminin
par le sexe masculin en ce qui est
de l’admission au cycle primaire.
Les garçons sont les plus admis au
cycle primaire par rapport aux
filles et cela quelque soit la
période
considérée.
Cette
situation relance la problématique
de la scolarisation de la jeune fille
au Niger. L’accès des filles à ce
cycle reste toujours un défi pour les
décideurs de ce secteur.
I.90 Ratio élèves par enseignant au primaire (%)
36
40
40
41,7
41
39
39
Source : MEN_DSI_ANNUAIRE STATISTIQUE
C'est le nombre moyen d’élèves
qu’encadre un enseignant. Il
s’obtient en divisant le nombre
total
d’élèves
d’un
niveau
d’enseignement
par
l’effectif
correspondant des enseignants en
situation de classe « craie en main
». C’est un indicateur de mesure
de la qualité du système en termes
d’encadrement des écoliers. En
moyenne sur la période, un
enseignant encadre 40 élèves au
primaire.
Malgré une baisse de ce ratio en
2008-2009,
il
serait
possible
d’atteindre la cible en 2012.
La charge de l’enseignant en
termes d’encadrement est peu
élevée à Diffa (23%) et Agadez
(34%). Elle reste peu enviable à
Maradi (45%), Tahoua (42%) et
Niamey (42).
Source : MEN_DSI_ANNUAIRE STATISTIQUE-2010
I.91 Taux Brut de Scolarisation dans le primaire (%)
53,5
57,1
62,6
67,8
Source : MEN_DSI_ANNUAIRE STATISTIQUE
72,9
92
C’est
la
proportion
d'élèves
scolarisés dans le primaire parmi la
population du groupe d'âge
officiel qui correspond à ce niveau
d’enseignement [7-12 ans]. C’est
un indicateur de mesure de la
qualité du système en termes de
recrutement des écoliers pour un
niveau donné. En moyenne sur la
période, trois élèves sur 5 sont
scolarisés au primaire.
Malgré une tendance à la hausse
de l’indicateur, il serait difficile
d’atteindre la cible en 2012.
37
Le Taux Brut de Scolarisation dans
le primaire est plus élevé dans les
Source : MEN_DSI_ANNUAIRE STATISTIQUE -2010
I.92 Taux net de scolarisation primaire (%)
C’est le rapport entre le nombre
d’enfants
officiellement
scolarisables (l’âge scolaire étant
défini par le système national
d’enseignement) inscrits à l’école
primaire et la population totale
87
62,8
d’enfants d’âge scolaire. Le taux
58,6
53,5
48
45,9
net de scolarisation est plus
objectif que le taux brut de
scolarisation pour apprécier la
qualité du système, en ce sens
qu’il ne prend en considération
que la population d’âge officiel
pour un niveau donnée. Malgré
une
bonne
progression
de
Source : MEN_DSI_ANNUAIRE STATISTIQUE
PRODUITS 20: Accès et accessibilité à l’enseignement
secondaire
et
supérieur
de
l’indicateur sur la période, il serait
qualité augmentés
difficile d’atteindre cette cible en
2012.
I.93 Taux brut d'admission en sixième (%)
22,7
15,8
20,7
23,9
Source : MEN_DSI_ANNUAIRE STATISTIQUE
25,8
28
C’est le Rapport entre le nombre
d’élèves nouvellement admis en
première année du premier cycle
du secondaire et la population
ayant l’âge officiel d’admission
dans ce cycle. Malgré une bonne
reprise à la hausse de l’indicateur
sur la période, le taux reste faible
au Niger. Au rythme de son
évolution actuelle, il serait peu
probable d’atteindre cette cible
en 2012.
38
Le Taux Brut d’admission en
sixième est plus élevé dans les
Source : MEN_DSI_ANNUAIRE STATISTIQUE -2010
I.94 Taux brut d'admission en seconde (%)
5,5
3,1
3,6
1,7
4,5
4,1
C’est le Rapport entre le nombre
d’élèves nouvellement admis en
première année du second cycle
du secondaire et la population
ayant l’âge officiel d’admission
dans ce cycle. En moyenne sur la
période, 3.7% sont admis en
seconde. Ce taux reste néanmoins
faible au Niger. Au rythme de son
évolution actuelle, il serait possible
d’atteindre cette cible en 2012.
Source : MESS/RT_DS_ANNUAIRE STATISTIQUE
Le Taux Brut d’admission en
seconde est plus élevé dans les
régions de Niamey (26.2%) et
Agadez (15.1%), il est relativement
faible à Dosso (2.7%) et Tillabéri
(1.4%). Globalement, ce taux reste
faible pour l’ensemble des régions
avec en moyenne moins de 4
personnes sur 100 admises en
seconde. D’un point de vue
genre, les garçons admettent plus
en seconde et cela quelle que soit
la période ou la région considérée.
Source : MESS/RT_DS_ANNUAIRE STATISTIQUE
39
I.95 Taux Brut de Scolarisation au cycle de base II (%)
25
16,1
15,6
16,1
16,6
17,8
Source : MESS/RT_DS_ANNUAIRE STATISTIQUE
C'est le rapport entre le nombre
d'enfants inscrits dans le cycle de
base II, sans distinction de leurs
âges, et le nombre total d'enfants
appartenant au groupe d'âge (1316 ans) correspondant à ce niveau
d'enseignement pour une année
scolaire
donnée.
C’est
un
indicateur de mesure de la qualité
du
système
en
termes
de
recrutement des écoliers pour un
niveau donné. En moyenne sur la
période, 16.4% des enfants sont
scolarisés dans ce cycle. Ce taux
reste néanmoins faible au Niger.
Au rythme de son évolution lente, il
serait difficile d’atteindre cette
cible en 2012.
Le taux brut de scolarisation au
cycle de base II est plus élevé
dans les régions de Niamey (46.2%)
et
Agadez
(29.3%),
il
est
relativement faible à Diffa (12.7%)
et Tillabéri (9.9%). Globalement,
moins d’un enfant sur 5 est
scolarisé dans ce cycle et les
garçons sont les plus scolarisés par
rapport aux filles.
Source : MESS/RT_DS_ANNUAIRE STATISTIQUE 2010
I.96 Taux Brut de Scolarisation au cycle moyen (%)
4,6
3,8
3,6
3,4
Source : MESS/RT_DS_ANNUAIRE STATISTIQUE
3,9
4,3
C'est le rapport entre le nombre
d'enfants inscrits dans le cycle
moyen, sans distinction de leurs
âges, et le nombre total d'enfants
appartenant au groupe d'âge (1719 ans) correspondant à ce niveau
d'enseignement pour une année
scolaire
donnée.
C’est
un
indicateur de mesure de la qualité
du
système
en
termes
de
recrutement des écoliers pour un
niveau donné. En moyenne sur la
période, 3.9% des enfants sont
scolarisés dans ce cycle. Ce taux
reste néanmoins faible au Niger.
Au rythme de sa tendance 40
à la
hausse pour les années récentes, il
serait possible d’atteindre cette
Source : MESS/RT_DS_ANNUAIRE STATISTIQUE 2010
I.97 Nombre étudiants pour 100 000 habitants (%)
C'est le Nombre d’étudiants inscrits
à
l'enseignement
supérieur
(Université de Niamey seulement)
dans une année académique
donnée pour 100 000 habitants.
Cet indicateur évalue le niveau de
159
participation à l’enseignement
104
98
86
81
supérieur sur la base de la
proportion
(ou
la
densité)
d’étudiants par rapport à la
2005-2006 2006-2007 2007-2008 2008-2009 Cible 2012
population des pays. Malgré une
tendance à la hausse de
Source : MESS/RT_DS_ANNUAIRE STATISTIQUE
l’indicateur,
il
serait
difficile
PRODUITS 21: Accès et accessibilité aux centres de formation professionnelle de
d’atteindre
cette
cible
en
2012.
niveau moyen augmentés
I.98 Proportion des élèves du secondaire (inscrits) admis dans les cycles de
formation professionnelle et technique (%)
(Série non disponible)
PRODUITS 22: Accessibilité des acteurs économiques aux services de communication
et des nouvelles technologies de l’information accrus
I.99 Coût de communication par unité de compte (Nombre)
i) Mobile National
41
ii) Mobile International
iii) Fixe National
C'est le tarif moyen par minute de
communication
selon
les
destinations
(nationale
ou
internationale) et le type d’usage
(mobile ou fixe).
De façon
générale,
le
coût
de
communication moyen par unité
de compte reste élevé au Niger
au vue du tarif minimum appliqué.
Néanmoins, on observe une
tendance à la baisse de ce coût
pour toutes les destinations et les
types d’opérateurs. Les appels vers
l’extérieur sont les plus coûteux
comparativement
aux
appels
nationaux. Au rythme actuel,
d’évolution moyenne décroissante
de l’indicateur, il serait possible
d’atteindre la cible en 2012 pour
toutes les destinations et les types
d’opérateurs.
iii) Fixe International
PRODUITS 23: Accessibilité des populations aux services de communication et des
nouvelles technologies de l’information accrus
Source : MC/ARM_RAPPORT ANNUEL
I.100 Taux de pénétration du téléphone(%)
i) Fixe
42
5
0,19
0,27
0,28
0,45
0,52
0,55
2005
2006
2007
2008
2009
2010
Cible 2012
ii) Mobile
24,48
19,19
13,27
10
2,37
2005
4,08
2006
5,86
2007
2008
2009
2010
C'est le ratio définissant le nombre
d'utilisateurs de téléphone (par
catégorie fixe ou mobile) par
rapport à la population cible
d’une
zone
donnée.
Cet
indicateur permet d'évaluer le
développement des infrastructures
des réseaux téléphoniques dans
une région. Le réseau mobile
s’intègre plus que le fixe.
Au rythme actuel, d’évolution de
ces indicateurs, il serait difficile
d’atteindre la cible en 2012 pour le
réseau fixe. La cible du réseau
mobile est dépassée depuis 2008.
Cible 2012
I.101 Pourcentage de la population féminine qui écoute au moins 1 fois par
semaine la radio (%)
C’est le pourcentage de femmes
qui écoutent la radio au moins une
fois par semaine parmi les femmes
enquêtées.
L’exposition
des
femmes
aux
médias
sont
80
particulièrement importantes pour
42,6
38,4
la mise en place des programmes
d'éducation
et
de
diffusion
d'informations dans les domaines
EDSN 1992
EDSN-MICS 2006
Cible 2012
de la santé et de la planification
Source : ENQUETES INS/ EDSN ET EDSN-MICS
familiale. Très peu de nos femmes
écoutent au moins une fois par
La radio laestradio
hebdomadairement
semaine
(en moyenne 2
plus écoutée
femmes
à
femmes
sur 5).parIl les
serait
difficile
Niamey (74%)
et cible,
Agadez
d’atteindre
cette
au (55.2%)
vue du;
elle
est
moins
écoutée
à
faible niveau de l’indicateur. Zinder
(32.8%) et Tahoua (37.5%).
Source : ENQUETES INS/EDSN-MICS 2006
43
PRODUITS
24: Cadre macroéconomique stabilisé
I.102 Taux d’inflation annuel moyen (%)
Cible2012
11,3
7,9
3
4,3
2005
0,1
0
2006
2007
0,9
2008
2009
2010
Source : INS/Comptes Economiques de La Nation, Comptes Rapides
C'est la variation en % du niveau
de l’Indice Harmonisé des Prix à la
Consommation (IHPC) entre deux
années
consécutives.
L’IHPC
mesure l’évolution des prix des
biens et services consommés par
les ménages dans les principales
agglomérations des pays de
l’UEMOA. Au rythme d’évolution
moyenne de 4.1% de ce taux sur
la période, il serait peu probable
d’atteindre, en moyenne, cette
cible en 2012 malgré la tendance
à la baisse de l’indicateur.
I.103 Solde Budgétaire de Base en pourcentage du PIB nominal (%)
C'est le rapport entre les recettes
totales hors dons (net des
1,1
1,5
0,3
0,5
-0,3
dépenses totales, y compris les
-1,9
prêts nets et investissements
2005
2006
2007
2008
2009
2010
publics) et le PIB nominal. Cet
indicateur mesure les efforts
Cible2012
internes
de
couverture
des
dépenses publiques. Le ratio solde
budgétaire de base sur PIB mesure
-24,3
la capacité de l’Etat à faire face
aux dépenses courantes et à
certaines
dépenses
Source : INS/COMPTES ECONOMIQUES DE LA NATION
d’investissement. De part son
évolution,
il
serait
difficile
I.104 Service de la dette par rapport aux exportations
(%)
d’atteindre cette cible en 2012.
Cible2012
12,4
9,6
7,7
6
6
2,76
2,8
2005
2006
2007
2008
Source : MEF/DIRECTION DE LA DETTE PUBLIQUE
2009
2010
C'est le rapport entre la valeur de
la dette publique contractée et le
montant
des
exportations
nationales en biens et services. Cet
indicateur mesure les efforts
internes de couverture des dettes
publiques par les exportations. La
cible est largement dépassée pour
toutes les périodes sauf en 2007.
De part son évolution, il serait
difficile d’atteindre cette cible en
2012.
I.105 Solde du compte courant de la balance des paiements (%)
Il s’agit du solde des transactions
courantes qui retrace l’ensemble
des transactions extérieures 44non
financières et leur contrepartie
financière. Cet indicateur indique
2005
2006
2007
-6,6
-5,9
-8,7
2008
2009
-8
-9
Cible2012
-18,5
Source : BCEAO/INS/COMPTE ECONOMIQUE DE LA NATION
I.106 Taux de pression fiscale (%)
Cible2012
15,5
13,7
10,6
10,7
2005
2006
11,5
11,7
11,5
2007
2008
2009
2010
C'est le rapport des recettes
fiscales sur le PIB. Cet indicateur est
l’un des critères de convergence
des pays de l’UEMOA. Ce taux
s’est nettement amélioré sur la
période. De part son évolution, et
malgré sa tendance à la hausse, il
serait peu probable d’atteindre
cette cible en 2012.
Source : INS/COMPTES ECONOMIQUES DE LA NATION
PRODUITS 24: Gouvernance politique, juridique, économique, administrative et locale
efficace et efficiente assurée
I.107 Part du budget alloué aux différents secteurs (services sociaux, services
productifs, infrastructures) (%)
C’est le rapport entre le montant
i) Education
des allocations budgétaires du
département ministériel concerné
(Education, développement rural,
20,1
santé, équipement/transport) et le
19,9
19,3
18,8
montant total du budget (en
17,1
16,9
16,9
pourcentage).
Ces
secteurs
2005
2006
2007
2008
2009
2010
Cible
représentent,
en
moyenne
sur la
2012
période, plus de la moitié (50.8%)
ii) Santé
des allocations budgétaires. Les
allocations sont respectivement
plus importantes dans le domaine
de l’Education, Développement
rural, Equipement, Santé. La 45
part
du budget allouée à l’éducation
s’est réduite ses dernières années
12,8
6,5
7,0
2005
2006
9,5
9,6
2007
2008
9,9
7,1
2009
2010
Cible
2012
iii) Développement rural
20,3
13,4
2005
2006
17,5
2007
16,0
2008
11,1
13,3
2009
2010
9,3
Cible
2012
iv) Equipement - Transport
16,0
6,4
5,5
2005
2006
8,4
5,3
2007
13,6
13,3
2008
2009
2010
Cible
2012
Source : MEF/DGB/LOI DE FINANCES
La part de la santé affiche une
bonne progression à la hausse
bien qu’elle soit relativement
faible. Celle du développement
rural connaît une régression ;
quant
à
celle
du
secteur
équipement-transport, elle oscille
selon
les
années.
De
part
l’évolution observée et le niveau
moyen
de
ces
allocations
budgétaires
(18.2%
pour
l’éducation, 8.3% pour la santé,
15.3% pour le développement rural
et
9.1%
pour
équipementtransport), il serait peu probable
d’atteindre cette cible en 2012
pour tous ces secteurs. Néanmoins
une tendance vers la cible se
dégage pour ces secteurs.
I.108 Taux de participation électorale (moyenne des élections locales,
présidentielles et législatives) (%)
(Série non disponible)
PRODUITS
25: Culture de l’équité, de l’égalité et la protection sociale renforcée
I.109 Proportion des enfants travailleurs dans la population active (%)
12,4
12,7
2005
2006
13,1
13,5
13,9
10
2007
2008
2009
Cible 2012
C’est le rapport entre le nombre
d’enfants (moins de 15 ans) en
activité et la population active
totale. Le travail considéré, ici, est
l’activité déclarée, quelle soit
rémunérée ou non y compris les
travaux
effectués
dans
les
exploitations agricoles. Au rythme
de son évolution, il serait peu
probable d’atteindre cette cible
en 2012.
46
Source : INS/ DSEDS/ESTIMATIONS DEMOGRAPHIQUES
I.110 Age médian au premier mariage pour les filles (Nombre)
Cible 2012
EDSN-MICS 2006
C’est l’âge auquel a lieu le
mariage dont le rang est égal à la
moitié du nombre total des
mariages. Il s'agit autrement, de
l'âge auquel la moitié d'une
génération
de
femmes
ou
d'hommes sont mariés.
L’indicateur mesure l’état de la
nuptialité dans une population et
permet d’identifier son caractère
précoce.
Au
rythme
d’évolution
de
l’indicateur, il serait peu probable
d’atteindre la cible en 2012.
16,5
15,5
EDSN 1998
15,1
EDSN 1992
15,1
Source : INS/ENQUETES DEMOGRAPHIQUES
I.111 Pourcentage des femmes victimes des MGF (excisions) (%)
4,5
2,2
1
EDSN1998
EDSN-MICS2006
Source : ENQUETES INS/ EDSN-MICS 2006
Cible 2012
C’est le rapport entre le nombre
de femmes âgées de 15 à 49 ans
excisés et le nombre total de filles
de cette tranche d’âge. Il s’agit
de la proportion des femmes qui
ont déclaré avoir subi la pratique
de l’excision génitale. L’indicateur
s’est nettement replié entre 1998
et
2006.
Au
rythme
de
décroissance de l’indicateur, il
serait possible d’atteindre cette
cible en 2012.
47
La pratique de la mutilation
génitale féminine est variable
selon les régions. Elle est plus
répandue
à Tillabéri (12%) et
Niamey (3.6%). Les régions de
Zinder (0.1%) et Maradi (0.1%) sont
les moins touchées.
De
façon
générale,
ce
phénomène
est
relativement
élevé au Niger avec plus de 2
femmes sur 100 qui subissent la
pratique.
Source : ENQUETES INS/ EDSN-MICS 2006
I.112 Pourcentage des sièges occupés par les femmes au parlement (%)
30
3,6
1,2
1995
1999
12,4
12,4
9,7
2004
2006
2009
13
2011 Cible 2012
Source : MI/D/ DS_RAPPORT D’ACTIVITES ET ENQUETES DE ROUTINE
C’est est le nombre de sièges
occupés par des femmes au
parlement national exprimé en
pourcentage de tous les sièges
occupés. Autrement dit, c’est la
proportion de femmes parmi les
élus siégeant à l’Assemblée
Nationale
au
cours
d’une
législature donnée. Cet indicateur
s’est nettement amélioré. Malgré
une tendance à la hausse de
l’indicateur, il serait peu probable
d’atteindre cette cible en 2012.
I.113 Pourcentage des femmes dans les collectivités (%)
(Série non disponible)
I.114 Proportion des femmes au gouvernement (%)
40
23
25
2006
2011
Cible 2012
C’est est le nombre de postes
ministériels occupés par des
femmes exprimé en pourcentage
de tous les postes ministériels.. Cet
indicateur
s’est
nettement
amélioré. Malgré une tendance à
la hausse de l’indicateur, il serait
peu probable d’atteindre cette
cible en 2012.
Source : MI/D/ DS_RAPPORT D’ACTIVITES ET ENQUETES DE ROUTINE
I.115
Proportion des filles scolarisées à l'UAMD (%)
48
40
22
21
21
20
20
2005-2006 2006-2007 2007-2008 2008-2009 2009-2010 Cible 2012
Source : MESSRS/ DS_ANNUAIRE STATISTIQUE
C'est le rapport entre le nombre
d’étudiantes
scolarisées
à
l'Université Abdou Moumouni et le
nombre total d'étudiants qui y sont
scolarisés
pour
une
période
donnée. Cette proportion est
relativement faible et reste quasistable sur période (avec une
étudiante
sur
5
étudiants
scolarisés). La
cible de cet
indicateur n’est pas définie.
I.116 Parité entre filles et garçons dans le primaire (Nombre)
100
69,63
70,91
78
75,88
74,44
C’est le rapport entre le nombre
de filles inscrites aux niveaux
primaire de l’enseignement dans
les écoles publiques et privées et le
nombre de garçons. Au rythme
d’évolution de l’indicateur, il serait
peu probable d’atteindre la cible
en 2012.
2005-2006 2006-2007 2007-2008 2008-2009 2009-2010 Cible 2012
Source : MEN_DSI_ANNUAIRE STATISTIQUE
I.117 Proportion des filles scolarisées au secondaire (Nombre)
38,5
38,2
38,2
37,8
2005-2006
2006-2007
2007-2008
37,9
2008-2009
2009-2010
C'est le rapport entre le nombre
de filles scolarisées au secondaire
au
cours
d’une
année
académique, quelque soit leur
âge et le nombre d'élèves qui y
sont. Après un repli, l’indicateur
affiche une tendance à la hausse
à partir de 2007. La cible de
l’indicateur n’est pas définie.
Source : MESS/RS_DS_ANNUAIRE STATISTIQUE
49