Balades autour de FSPv6 - Franqueville Saint Pierre

Transcription

Balades autour de FSPv6
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Balades autour de
Franqueville Saint
Pierre
Page 1
L’intra-muros
Les Terres Rouges
Les Vaubeuges
Branville
Chemins du Faulx
A la porte de la ville, une fenêtre
sur la campagne.
Les Hauts Boeufs
Le Fond de Brunval
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Sommaire
2-3
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Page 3
Un peu d’histoire...
4-7
8-9
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Sur les terres franquevillaises.
Panorama de randonnées.
10-13
14-17
Circuit 1 - Franqueville intra-muros.
Circuit 2 - Les Terres Rouges
18-21
22-25
Circuit 3 - Les Vaubeuges.
Circuit 4 - Branville.
26-29
Circuit 5 - Les Chemins du Faulx.
30-33
34-37
Circuit 6 - Les Hauts Boeufs.
Sommaire
38
Circuit 7 - Le fond de Brunval.
Glossaire.
39
1
Pour en savoir plus.
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La concordance des temps*
Un peu d’histoire
L'histoire de Franqueville Saint Pierre s'inscrit dans une
continuité; une continuité marquée par la rupture, mais
retravaillée par ceux dont l'imagination est arrivée à
fondre, dans une vision commune, les destins si souvent
croisés
d'une
mémoire écrite à deux
voix. Cette alliance
scellée le 6 octobre
1970
entre
les
Communes de Notre
Dame de Franqueville
et
Saint
Pierre
de
Franqueville,
devenues Franqueville
L’Eglise Notre Dame entourée de son
Saint Pierre, pourrait,
cimetière aujourd’hui disparu.
à
première
vue,
correspondre à une fusion guidée par la volonté d'offrir
des infrastructures de qualité à tous ceux qui, séduits par
un cadre de vie privilégié, ont choisi à la fin du XXème
siècle, de s'installer en limite de l'Agglomération
Rouennaise. Cette préoccupation, légitime, permit de
lever d'ultimes résistances et vint poursuivre la
construction d'un village dont l'identité a été forgée,
depuis plus de 1000 ans, non pas dans la division mais
dans un enchevêtrement de passions partagées. Si
l'élément le plus visible en demeure la belle perspective
formée, le long des rues de la République, du Général de
Gaulle et de Pierre Corneille, par l'alignement des églises
Notre Dame et Saint Pierre distantes d'environ
300 mètres l'une de l'autre, la plupart des clivages se
sont maintenant estompés.
L'attrait grandissant de la Commune, élégant faubourg
résidentiel situé aux portes de l'Agglomération
Rouennaise et accueillant un lycée renommé de la HauteNormandie, ne laisse guère transparaître les souvenirs du
monde d'hier. Certaines routes et chemins, pourtant,
s'échappant dans la campagne franquevillaise, jamais
très loin, ressemblent à un livre ouvert guidant le
promeneur. Ils permettent de comprendre pourquoi le village, dont l'axe central épouse le tracé rectiligne d'une
voie romaine, semble avoir tourné le dos à la route de
Paris, ancienne route royale percée à l'extrême fin du
XVIIème siècle qui avait encore des allures champêtres
dans les premières années du XXème siècle. Cette voie
antique explique également que le village se soit
pareillement détourné de la première route royale qui
reliait Rouen à Paris; son tracé, repris par les actuelles
rues Pasteur, Pierre Curie et des Champs Fleuris, tendait
vers le hameau du Faulx comme le rappelle le sentier
coupant la rue de l'Ancienne Poste dont le nom évoque
l'existence d'un relais oublié où l'on changeait ses
chevaux. Ces deux routes royales, encadrant la voie
romaine, ont structuré la vie franquevillaise durant
1000 ans et ont dessiné les contours de la ville
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ville
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d'aujourd'hui qui débordera demain. Elles expliquent que les
deux paroisses et villages aient formé un même noyau, que
leurs habitants aient partagé les mêmes tourments et que
leurs rivalités aient été le fondement d'une histoire
commune. Bien des éléments en rappellent le souvenir qu'il
s'agisse du superbe tableau sur bois du XVIIème siècle ornant
l'Eglise Saint-Pierre, du manoir
des seigneurs de Notre-Dame,
ou de l'ancienne mairie de
Saint-Pierre,
récemment
ménagée en école de musique.
Nombre de Franquevillais, se
souviennent aussi que les deux
communes fusionnèrent une
Le monument aux morts situé à
première fois en 1822 avant de
côté de l’Eglise Notre Dame.
se séparer en 1851. Ils savent
que les noms des soldats figurant sur les deux monuments
aux morts érigés en 1921 ont symboliquement été réunis sur
une nouvelle stèle élevée devant l'Eglise Notre-Dame en
1981. Ces lieux, ces faits et bien d'autres encore constituent
le ferment de l'identité franquevillaise; une identité à la fois
forgée par les évènements et par les générations qui se sont
succédés : les guerres de Religion, la Révolution qui vit NotreDame être érigée en chef-lieu de canton, ou le rôle joué par
de nombreuses familles comme les Beauquemare, Cossard,
Guenet, Houais ou Lemonnier. Cette histoire est un patrimoine collectif sur lequel est édifié le Franqueville Saint Pierre
d'aujourd'hui.
Ses plus récentes transformations correspondent à
l'avènement d'une ville ouvrant l'Agglomération Rouennaise
et se fondant dans la campagne environnante. Le village de
Franqueville Saint Pierre est bordé par Saint Aubin Epinay au
nord, Belbeuf et Saint Aubin Celloville au sud, Le MesnilEsnard à l'ouest et Boos, son chef-lieu de canton, à l'est. Il
n'offre pas de relief particulier à l'exception de l'amorce de
plusieurs vallons boisés rejoignant la vallée de l'Aubette sur
ses marges nord et d'une légère surélévation au Mouchel qui
sert de transition entre la ville et la campagne. Franqueville
Saint Pierre présente en effet un double caractère qui se lit
dans le paysage puisque la ville correspond à un espace
urbain intégré dans la
campagne tandis que le
hameau du Faulx, plus à
l'est, est un espace rural
comportant, par endroit,
un habitat résidentiel. La
maîtrise d’une complémentarité
économique
semble garantir le déveL’Hôtel de Ville inauguré
le 7 décembre 2006.
loppement
harmonieux
d'un bassin de vie résidentiel tourné vers le XXIème siècle. Cet
équilibre correspond à celui d'une ville, à la fois ouverte sur
l'agglomération rouennaise et la campagne, dont le cadre est
le résultat d'une construction politique semblable à celle d'un
Etat dont les frontières sont le fruit de l'histoire.
Extraits du livre Les Alliances de la Mémoire de Pierre MOLKHOU.
3
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Sur les terres franquevillaises
Le patrimoine
Sous ses airs de ville-campagne, Franqueville Saint Pierre
cache bien des trésors. Des joyaux que vous tenterez de
découvrir au cours de votre périple dans les rues et sur les
chemins de cette jeune commune. Si, à l'heure actuelle,
aucun édifice n'est protégé au titre des monuments
historiques, il existe en revanche des structures
significatives tant sur le plan historique, esthétique
qu'architectural. Recensés par le Service Régional de
l'Inventaire Général de Haute-Normandie, ces sites
prouvent que Franqueville Saint Pierre possède un passé
riche en diversités et en culture. Parmi les lieux qui
mériteront une halte, il vous faudra observer l'église
paroissiale Saint-Pierre. Située historiquement à Saint
Pierre de Franqueville, elle date du XVIIème et du XVIIIème
siècles. Au-delà de son porche et de son clocher qui
datent plus précisément de 1855,
nous vous conseillons de franchir
ses larges portes afin d'admirer son
triptyque dont l'histoire vous sera
contée dans quelques pages.
L'église paroissiale Sainte Marie
(appelée aujourd'hui Notre Dame
de la Nativité) méritera également
un petit détour par la qualité de son
architecture. Ce bâtiment religieux
du XIème siècle a été entièrement
remanié au XVIIIème siècle. Notons
que sa chapelle sud datant
L’Eglise Notre Dame est
l’un des rares édifices
initialement du XVIème siècle et sa
dédié à la naissance de
façade occidentale ont été refaites
la Sainte Vierge.
au XIXème siècle. Afin d'assouvir
votre curiosité, sachez que vous aurez tout le temps
d'observer les colonnes de son parvis (qui possèdent un
surprenant destin) lors de votre balade dans le
Franqueville intra-muros (circuit n°1).
Au-delà des éléments classés au niveau régional, d'autres
sites sensibles sur le plan archéologique seront à votre
portée durant ces sept itinéraires. Ainsi, lorsque vous
emprunterez les sentiers du circuit 4, vous apprendrez
que vous vous rendez sur des terres autrefois conquises
par les gallo-romains. Les sentiers de Branville étaient en
effet dans le passé, le centre névralgique de l'occupation
gallo-romaine. Il en va de même pour le circuit n°7
puisqu'au-delà de son
paysage forestier d’une
exceptionnelle richesse,
vous vous dirigerez
naturellement vers les
longues pièces (situées
sur la RD 94) où une
villa
gallo-romaine
avait élu domicile. Vous
ferez également un Le circuit n°7 vous permettra notamment
saut dans une époque de vous plonger dans la vie gallo-romaine.
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un peu plus contemporaine, celle du Moyen-Âge. Sans le
savoir, vous traverserez ainsi un plateau appelé les Hauts
Bœufs qui s'avérait être selon les archéologues, une occupation funéraire médiévale.
Outre les bonds dans l'histoire
des civilisations, la richesse de
la Commune tient également
dans son histoire urbaine.
Reflet du dynamisme de la ville
depuis
les
années
70,
l'architecture de Franqueville
Saint Pierre offre une diversité
Le lotissement du Val Thierry fait
de première importance. En partie des nombreux quartiers qui se
sont construits au fil des années.
effet, depuis la fusion entre les
deux communes, la ville a connu un fort développement sous
la forme de quartiers. Une simple balade dans les rues
franquevillaises tendra à vous le prouver. Après la réalisation
des lotissements des Valets et de l'Ancienne Ferme de 1968 à
1975, ce dynamisme urbain s'est effectivement prolongé au
cours des années 80 (avec les lotissements du Val Lormel,
Leroux, du Val aux Daims...), des années 90 (les lotissements
du clos Péguy,...) et plus récemment durant ces cinq
dernières années (avec la construction de l’Espace Galilée).
Outre les constructions de masse, d'autres habitations
réparties le long des rues Pierre Corneille et du Général de
Gaulle, mériteront aussi d'être observées. Sachez que ces
demeures présentent un intérêt au niveau architectural
(principalement les maisons de maîtres, le long de la rue
Pierre Corneille) comme du point de vue patrimonial
(l'ancienne mairie, la Bergerie, La chapelle, le manoir, La
Maison Blanche, la maison à colombages située à proximité
de l'Eglise Saint-Pierre).
En conclusion, ouvrez l'œil car le patrimoine de Franqueville
Saint Pierre ne se résume pas à quelques édifices classés par
les institutions. Qu'il soit issu de l'histoire des civilisations, de
l'évolution des besoins sociaux ou d'initiatives individuelles, le
patrimoine franquevillais ne cesse de s'enrichir alors, à vous
de le découvrir.
En quelques chiffres...
Aujourd'hui, Franqueville-Saint-Pierre compte 5.277
habitants (recensement Insee - 1999) alors que lors de la
fusion, il n'y avait que 2.170 franquevillais.
Franqueville-Saint-Pierre, c'est aussi : plus de 200
entreprises, environ 2000 emplois, 3 établissements scolaires
publiques accueillant chaque jour plus de 500 élèves, 1
crèche et 1 halte-garderie, 1 lycée d'enseignement général et
technologique avec ses 1500 élèves, divers équipements
sportifs notamment 3 complexes sportifs, 3 courts de tennis,
1 terrain grands jeux (football, rugby...), 1 terrain de
street-hockey avec piste de rollers, 1 centre culturel (l'Espace
Bourvil), 1 salle des fêtes, 1 centre médico-social, 2 églises...
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La faune et la flore.
Présenter le patrimoine faunistique et floristique de Franqueville
Saint Pierre peut se transformer
en véritable gageure par la
richesse et la diversité qu'il nous
offre.
En
effet,
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terres
franquevillaises se situent à la
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de
quatre
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d'espaces qui sont à la fois bien
délimités
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diversifiés.
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La Commune est également délimitée au nord par les
espaces boisés du Val de Branville, des Hauts Boeufs et
de la vallée d'Epinay. Ils correspondent à l'ensemble
constitué par la vallée de l'Aubette et du Val Auber,
remarquable du point de vue botanique, entomologique
et paysager (cf circuit n°3). Cette zone s'étend sur 2.084
hectares et traverse les communes de Bois d'Ennebourg,
Bois l'Evêque, Darnétal, Montmain, la Neuville Chant
d'Oisel, Saint Aubin Epinay, Saint Jacques sur Darnétal,
Saint Léger du Bourg Denis. Classé en forêt ZNIEFF de
type II (voir p.38), ce site accueille de nombreuses
espèces d'oiseaux, de plantes et de mammifères que nous
aurons l'occasion de vous présenter au cours des pages
suivantes (cf circuits 3 et 4).
Quant au secteur Est, Franqueville Saint Pierre se fond
dans des espaces agricoles et de l'habitat diffus (cf circuit
6). Le Hameau du Faulx, isolé du centre urbanisé se
distingue ainsi par son caractère rural (cf circuit 5). Cette
diversité des espaces offre à la Commune, un paysage
aux multiples facettes.
Cette cohabitation tend
ainsi à prouver que
Franqueville
Saint
Pierre se trouve aux
portes de la ville, tout
en offrant une fenêtre
sur la campagne.
Petit tour sur le circuit n°6 - Les Hauts
Boeufs.
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© Boscher
Sur les terres franquevillaises
La Commune se fond ainsi à
l'ouest dans une partie dense de
l'agglomération bordant la Route
de Paris (RD 6014). En limite du Mesnil-Esnard, cet
espace se caractérise par le fort taux d'urbanisation. Au
sud, les nouveaux quartiers de Franqueville Saint Pierre
jouxtent des espaces agricoles et boisés du Bois de la
Garenne et du Fond de Brunval. Valorisant la verdure, ce
lieu est le nid de nombreuses espèces et notamment de
quelques spécimens rares et protégés tels que la Mante
Religieuse ou encore la localement célèbre Violette de
Rouen (cf circuit n°7).
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En quelques chiffres...
Franqueville Saint Pierre s'étend sur une superficie de 862
hectares. Au total, la surface urbanisée s'élève à 331,55
hectares soit 38,5 % du territoire. La Commune compte 6
hectares de terrains de plein air liés à des équipements
sportifs, 506 hectares de surface agricole utilisée.
Quant au 0,55 hectare
restant, il est attribué
aux deux cimetières de
la ville. La Commune
culmine à une altitude
moyenne
de
150
mètres. Son point le
plus haut se trouve à
161 mètres d'altitude.
La commune de Franqueville Saint Pierre
vue du ciel
Marcher en toute tranquillité
Titre “Balades autour de Franqueville Saint Pierre” sur une
plaque de fond vert.
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Numéro du circuit avec le code couleur attribué à celui-ci sur
une plaque de fond beige.
Flêche à la couleur du circuit vous indiquant la direction que
vous devez prendre.
Tout au long de vos parcours sur les chemins
franquevillais, vous serez guidés par des
poteaux de bois. Pour vous repérer, il vous
suffit de vous référencer à la couleur du circuit
et à la direction du flêchage. Hauts de 1.50
mètre, ces poteaux en bois sont enfouis à 50
centimètres dans le sol. Au total, ce sont plus
de 70 poteaux qui vous permettront de
circuler en toute tranquillité sur les routes
franquevillaises.
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Codes couleurs utilisés sur les chemins de
randonnées :
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n° 1 - L’intra-muros : bleu ciel.
n° 2 - Les Terres Rouges : vert jaune.
n°3 - Les Vaubeuges : violet
n°4 - Branville : jaune de zinc.
n°5 - Les Chemins du Faulx : carmin.
n°6 - Les Hauts Boeufs : orange.
n°7 - Le Fond de Brunval : vert sapin.
7
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Page 10
Fra
© E.CORDIER. Service communication
Sur les chemins franquevillais
Prendre le temps de visiter le théâtre de notre vie
quotidienne,
Prendre du plaisir à flâner sur les chemins franquevillais
Et découvrir autrement le secret des beautés qui nous
entourent,
Se laisser guider sur les voies tracées par les hommes
de notre pays,
Tel est l’objet de ce petit livre qui vous propose ces
quelques balades.
Le
Panorama de randonnées
L’ouvrage intitulé “Les Alliances de la Mémoire”* invitait
les franquevillais à visiter leur village à travers l’histoire,
à découvrir au fil des pages, les secrets de notre terre et
de ses habitants, les secrets de famille, les secrets des
époques, quelques secrets d’alcôve,...
Ce guide “Balades autour de Franqueville Saint Pierre”
est une invitation à un peu d’exercice physique. Une
invitation à flâner, en famille ou entre amis, au gré de
balades paisibles, une invitation à découvrir d’autres
secrets, ceux de la nature et des chemins de notre
paysage.
Porte sur la ville,
Franqueville Saint Pierre garde grandes ouvertes ses
fenêtres sur sa campagne.
Profitez, marchez, flânez, respirez et lisez...
Vous êtes chez vous. Bonnes balades !
Philippe Leroy.
Conseiller Général.
* Livre sur l’histoire de Franqueville Saint Pierre disponible en mairie.
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Circuit 1 :
Franqueville Intra-muros
Circuit 2 :
Les terres Rouges
Circuit 3 :
Les Vaubeuges
Circuit 4 :
Le circuit de Branville
Circuit 5 :
Les Chemins du Faulx
Circuit 6 :
Les Hauts Boeufs
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Circuit 7 :
Le fond de Brunval
Retrouvez l’ensemble des
chemins de randonnée au
centre de votre guide sous
forme de carte détachable.
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Circuit 1 - Franqueville Intra-muros
6
Circuit 1
Franqueville Intra-muros
Même si aujourd'hui, aucun édifice n'est classé au titre de
monument historique, il n'en demeure pas moins que
Franqueville Saint Pierre jouit d'un patrimoine chargé
d'histoire et surtout d'anecdotes. Ainsi, durant votre
passage dans nos rues, vous allez apprendre que le passé
de cette jeune commune est ponctué de légendes et de
mystères. Soyez donc attentifs et curieux car de simples
objets ou lieux peuvent dissimuler quelques secrets.
Ainsi, lorsque vous passerez à côté de l'if de l'église Notre
Dame, arrêtez-vous quelques minutes car une curieuse
légende rapporte que cet arbre a failli être abattu par l'un
des fossoyeurs de Notre Dame trouvant que les racines
compliquaient sa tâche. Une nymphe, apparue alors dans
un songe merveilleux, le détourna de son intention en lui
rappelant que l'un des rameaux de l'if qu'il avait un jour
cueilli puis suspendu au-dessus du berceau de son enfant,
avait favorisé sa guérison. De là viendrait la tradition,
oubliée, de promener sous l'arbre au sortir de la messe,
les enfants malades afin de les guérir de différents maux.
Réalité ou imagination débordante, à vous de le découvrir
sur les chemins goudronnés de notre ville.
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Difficulté :
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Facile.
Longueur :
7,2 km
Durée :
2 h 45.
Thème du circuit :
Histoire et
patrimoine
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Les curiosités franquevillaises
Circuit 1 - Franqueville Intra-muros
Point de départ de notre circuit, l'actuel parking du
cimetière (1) se trouve sur l’une des trois voies romaines
qui traversent
Franqueville Saint Pierre. Ces voies
tracées par les légions étaient toutes orientées
identiquement
et
répondaient
à
des
règles
géographiques. Elles reliaient deux repères célestes. Le
premier était le point de l'horizon qui correspondait au
lever du soleil au solstice d'hiver et le second marquait
l'endroit où se couchait cet astre au solstice d'été. Comme
les Romains préféraient les voies étroites aux voies larges
trop difficiles à construire et d'entretien lourd, elles
étaient dans la mesure du possible empruntées à sens
unique pour épargner aux véhicules des croisements
délicats. Il y a donc de nombreux chemins datant de cette
époque menant au même endroit et peu éloignés les uns
des autres.
Cent mètres plus loin, empruntez la Rue des Champs
Fleuris qui marque aujourd'hui les limites de
l'urbanisation puis obliquez à droite pour traverser le
lotissement Le Beaumont, groupement de pavillons d'une
des premières générations d'habitations du développement semi-urbain de Franqueville Saint Pierre. Vous
plongerez par une sente sur la Rue Guynemer, du nom
d'un héros de l'aviation de la Première Guerre Mondiale.
Vous comprendrez tout au long de votre parcours que la
Commune honore largement les soldats de la Grande
Guerre car les Franquevillais ont payé un lourd tribut
humain lors de cette tragédie mondiale.
Engagez-vous dans la Rue Charles Péguy et la Rue des
Manets avant d'emprunter à droite une nouvelle sente
vous conduisant à la Rue du Mouchel qui tient son nom
d'une petite colline peu visible maintenant en raison des
constructions. Le Chemin de la Croix vous transportera à
nouveau vers les siècles passés puisque vous retrouverez
l'église Saint-Pierre (2), édifice religieux du vieux pays,
qui renferme un triptyque à
découvrir. Fait marquant
l'histoire, ce triptyque fut
commandé en 1602 par
Thomas
Cossard.
Ce
seigneur de Saint Pierre de
Franqueville pensait obtenir
le pardon de Dieu pour ses
fautes commises durant les
guerres de Religion en
Répertorié à l’inventaire général de
faisant cette offrande à Haute-Normandie,
ce triptyque date
l'Eglise. Fut-il pardonné,
du début du XVII siècle.
Dieu seul le sait …
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Vous emprunterez ensuite la Rue du Général de Gaulle (la
seconde voie romaine) et vous gagnerez ensuite les rues
du Maréchal Lyautey et de Verdun (nouvelles allusions à
la Première Guerre Mondiale) qui vous mèneront jusqu'à
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l'Avenue du Président Coty, du nom du dernier Président de
la IVème République, havrais de surcroît. Un détour vers le Sud
vous permettra d'atteindre la troisième voie romaine devenue
la Route de Paris. Au carrefour, profitez du jardin public
Lucien Levagneur (3), du nom d'un dernier maire de Saint
Pierre, qui vous rappelle qu'ici se trouvaient le Château et son
parc dont il ne reste que la
mare. Vous dirigeant vers
Rouen, empruntez un chemin
vous conduisant vers la partie
terminale de la Sente des
Forrières.
Les
forrières
désignaient autrefois les limites
Le château Saint Pierre de
arborées des champs cultivés.
Franqueville aujourd’hui disparu.
Orientant vos pas vers le Sud-Est, vous retrouverez l'Avenue
Coty pour regagner la deuxième voie romaine à la hauteur de
l'ancienne mairie qui était à l'origine une Ecole-MairieRésidence de l'instituteur inaugurée en 1840 (4). Ce
bâtiment qui se trouvait à la limite entre les deux anciennes
communes, attend aujourd'hui sa nouvelle vocation de
Maison des Associations. Comme dans tous les villages de
notre pays républicain vous emprunterez la rue du même
nom pour passer devant l'église Notre-Dame (5). Admirez au
passage le parvis de l’édifice dont la façade est ornée de
quatre colonnes venant du Petit Théâtre des Arts de Rouen
incendié en 1879 et célèbre par son meneur de revue : un
certain Gringalet. Si vous faîtes le tour de l'édifice, vous
pourrez découvrir un if millénaire. Vous passerez ensuite
devant le nouvel Hôtel de Ville (6) qui arbore fièrement son
audace et sa modernité pour vous diriger vers le Centre
Médico-social et la crèche qui témoignent de la vitalité
démographique du village et vous vous retrouverez bien vite
dans la Sente des Forrières (7) après avoir salué l'auteur de
la Belle Hélène. A noter qu'on ne sait si Jacques Offenbach a
séjourné ici. En revanche, il allait fréquemment visiter
Flaubert en villégiature à La Neuville Chant d'Oisel au
Château des Le Poitevin devenu Château Anquetil.
Peu avant la rue du père de Madame Bovary, un chemin et la
rue Nicolas de Beauquemare vous attendent pour vous
conduire au quartier moderne du Val Thierry. Le Fond du Val
vous mènera vers la R.D 138 que vous traverserez
prudemment afin d'emprunter le Parc de Loisirs du MesnilFranquevillais (8) où vous pourrez vous détendre et courir. A
l'extrémité Nord de ce complexe sportif vous pourrez
reprendre la seconde voie romaine qui porte le nom de Rue
Pierre Corneille, le célèbre dramaturge normand du XVIIème
siècle. Vous quitterez cette voie en obliquant sur votre
gauche vers la rue du Val aux Daims. Chemin faisant, vous
retrouverez la première voie romaine, qui porte à cet endroit
le nom du vainqueur de la rage. Soyez prudents en traversant
la rue Gabriel Crochet du nom d'un ancien maire-instituteur.
Enfin, vous longerez les Lotissements des Vaubeuges et des
Grands Champs par un chemin vous conduisant rue Abbé
Gréverend, ecclésiastique rendu célèbre par son ouvrage sur
le triptype rencontré dans l'église Saint Pierre puis vous
retrouverez tout simplement votre point de départ.
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Circuit 2
Les Terres Rouges
"A la porte de la ville, une fenêtre sur la campagne". Audelà d'être un simple slogan, cette phrase dépeint
parfaitement la Commune de Franqueville Saint Pierre. En
effet, vous aurez à maintes et maintes occasions,
l'opportunité d'admirer la campagne et notamment
l'utilisation que les Franquevillais en font. Durant les cinq
kilomètres qui suivront, nous vous proposons ainsi de
vous plonger dans l'univers de l'agriculture en vous
présentant les différentes cultures réalisées sur nos
terres. Mais avant de commencer votre découverte,
apprenez que la surface agricole exploitée par les
agriculteurs représente environ 60% de la surface
totale de la Commune soit 506 hectares. Aujourd'hui,
nos terres franquevillaises laissent place à une
agriculture principalement céréalière. Cette constatation
n'est pas due au hasard puisqu'il n'est pas inutile de
rappeler que notre région figure en tête de classement
des régions productrices de céréales. Et comme tout bon
élève, Franqueville Saint Pierre donne, comme vous
pourrez le constater, la priorité à la culture du maïs, du
blé et de l'orge.
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Difficulté :
Durée :
Facile.
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Longueur :
Thème du circuit :
5,3 km
L’agriculture.
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© S.LESNE - MNHN-CBNBP
Vous ne savez peut-être pas mais le
blé fut découvert durant la plus
haute Antiquité. Consommé dans un
premier temps cru puis grillé et enfin
cuit sous forme de bouillie ou de
galettes sèches élaborées à partir des
grains simplement broyés entre deux
pierres, les premières cultures sont
apparues au VIIIème millénaire avant
Blé (tritucum)
Jésus-Christ en Mésopotamie et dans
les vallées du Tigre et de l'Euphrate (aujourd'hui l'Irak).
Depuis ces temps bien lointains, le blé s'est peu à peu
imposé comme l'aliment essentiel de la civilisation
occidentale. Si durant des siècles, le blé n'était cultivé
qu'en faibles quantités et avec de très bas rendements, la
Révolution Industrielle a su apporter des avancées
techniques indéniables permettant de passer de la
charrue à la moissonneuse batteuse à partir de la
seconde moitié du XXème siècle. La récolte est aujourd’hui
d'autant plus productive que la culture du blé ne
demande ni aménagement particulier du champ ni lourd
travail d'entretien. En effet, après le semis des mois
d'octobre et novembre, le blé pousse en prairie à dix
centimètres de haut et ne change plus de taille jusqu'à la
fin de l'hiver. C'est à cette époque qu'apparaît alors le
tallage. Cette opération est marquée par l'apparition
d'une tige secondaire, une talle, à la base de la première
feuille. A l'issue de cette transformation intervient la
montaison de la fin avril à la fin du mois de mai qui se
caractérise par le développement de l'épi au sommet du
bourgeon. La floraison s'opère ensuite à partir du
moment où quelques étamines deviennent visibles dans
une partie de l'épi. Quinze jours environ après la
floraison, le blé commence alors à changer de couleur. Il
perd son vert d’origine pour virer au jaune - doré. Le
cycle s'achève par la maturation qui dure en moyenne 45
jours. Les grains vont progressivement se remplir et
passer par différents stades tels que les stades laiteux,
puis pâteux, au cours desquels la teneur en amidon
augmente et le taux d'humidité diminue. L'heure de la
récolte a alors sonné.
Il existe une autre culture sur les
terres franquevillaises qui connaît
le même parcours que le blé,
c'est l'orge. A la différence de
son confrère céréalier, l'orge peut
Orge (hordeum)
être semé à deux moments
distincts de l'année. Ainsi, on distingue l'orge d'hiver (qui
se sème à la fin du mois de septembre ou début du mois
d'octobre) et l'orge de printemps (qui est mis en terre en
février - mars). Contrairement au blé, il faut savoir que
l'orge est pauvre en protéine. Résultat, son débouché
principal demeure le malt dont le produit de fermentation
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Si Franqueville Saint Pierre n'octroie pas de parcelles à la
culture de pommes de terre, la Commune laisse toutefois une
place prépondérante au maïs. Pour la petite histoire, sachez
que cette plante tropicale herbacée venue tout droit
d'Amérique Centrale fut introduite en Europe au XVIème siècle.
A l'époque, les agriculteurs comprirent très vite l'intérêt
économique qu'ils pouvaient tirer de sa culture. En effet,
au-delà de ses qualités nutritives indéniables, le maïs a de
multiples débouchés notamment dans l'industrie agroalimentaire, l'industrie textile, l'industrie pharmaceutique,
mais aussi dans les biocarburants. Le maïs est également
consommé par le bétail comme fourrage frais ou sec, ou
encore comme ensilage car il permet d'engraisser plus
rapidement les bovins et d'augmenter ainsi la production de
lait des vaches laitières (cf : circuit 5). De manière générale,
sachez que le maïs est une plante exigeante en soins et en
travail, sa culture nécessite du matériel et des investissements car la semence doit être achetée chaque année. Malgré
ces contraintes, les surfaces cultivées représentent près de
trois millions d'hectares en France.
Au-delà des céréales, il existe
une autre culture franquevillaise
bien connue pour son odeur de sa
pulpe : la betterave. Hormis le
fait de se retrouver dans nos
assiettes,
la
beta
vulgaris
possède également une autre
Betterave (beta vulgaris)
qualité,
celle
d'être
une
importante productrice de sucre. Il faut savoir que la
betterave cultivée est une plante bisannuelle. Si vous vous
baladez dans les champs franquevillais, vous pourrez ainsi
observer la plante soit dans sa phase végétative soit dans sa
phase de floraison. Pour apprendre à vos enfants à
différencier les deux stades, sachez que la phase végétative
de la plante se caractérise par le développement des feuilles
et par la constitution de la racine charnue. De manière
générale, on sème la betterave à la mi-mars après les gelées
d'hiver car pour achever la formation de sa racine, elle a
besoin de six mois chauds et ensoleillés. La seconde année se
produit à l'issue de cette phase, la floraison ainsi que la
production de graines.
Pour les amateurs d'histoires, il faut savoir que la betterave
est connue comme légume depuis l'Antiquité. Les premières
traces écrites de l'existence de celle-ci nous viennent des
Grecs au Vème siècle avant Jésus-Christ. Quant à la
découverte des premières variétés de betteraves, il aura fallu
attendre le Moyen-Âge mais ce n'est que bien plus tard, en
1747, qu'un allemand a réussi à extraire le sucre de la
betterave. Cette initiative débouchera en mars 1802 sur la
mise en service de la première fabrique de sucre de
betteraves. En France, les cultivateurs ont dû patienter
jusqu'en 1812 pour que la première extraction industrielle de
sucre ait lieu. Depuis l'industrie a su parfaire son savoir-faire
puisqu’aujourd'hui, plus de 29 tonnes de betteraves sucrières
sont produites chaque année en France.
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Circuit 3
Circuit 3 - Les Vaubeuges
Les Vaubeuges
Durant votre parcours sur les terres des Vaubeuges, nous
vous proposons de partir à la découverte de la faune
franquevillaise. Contribuant à la beauté du paysage, les
diverses parties boisées de ce circuit appartiennent à un
vaste territoire s'étendant sur plus de 2 000 hectares.
Remarquables sur les plans botanique, entomologique et
patrimonial, ces zones forestières privées contribuent à la
richesse naturelle de Franqueville Saint Pierre.
Classée en ZNIEFF de type II (voir glossaire p. 38), cette
partie nord de la Commune, longue de sept kilomètres,
vous permettra de faire à nouveau connaissance avec des
espèces connues du grand public. Mais si vous restez
attentifs, vous pourriez également croiser la route de
quelques spécimens rares et protégés au niveau régional
telle que la mal-aimée des hommes, la mante
religieuse (mantis religiosa - voir circuit 7). En
conclusion, pour que votre randonnée soit riche en
enseignements et en dépaysement, il vous faudra ouvrir
l'œil à la recherche des petites et grandes bêtes. Souvent
discrets, ces animaux forment un réservoir naturel d'une
grande diversité.
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Difficulté :
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Circuit 3 - Les Vaubeuges
Au cours de votre escapade, vous
pourriez observer quelques oiseaux
caractéristiques de notre milieu
calcicole (c'est-à-dire d'un sol riche en
calcaire) mais aussi de quelques
étonnants rapaces parmi lesquels la
bondrée apivore. Avec sa couleur au
plumage variable, cette espèce
protégée vit et se reproduit dans nos
Bondrée apivore
forêts au printemps et en été. Mais
(pernis apovirus)
inutile de la chercher en hiver, elle
préfère la chaleur de l'Afrique tropicale. En villégiature
estivale sur nos terres, elle aime dans la Vallée de
l'Aubette, son air de campagne et ses grands arbres. Se
nourrissant principalement d'insectes, de guêpes et de
leurs larves, il vous faudra être à l'écoute de son
"whee-oo" qu'elle pousse lorsqu'elle guète sa proie ou de
son "peelu" aïgu que le mâle chante en plein vol. Mais
pour vous compliquer l’exercice d’identification, sachez
que ce rapace n'est pas le seul à pousser la
chansonnette. Nombreuses sont les espèces qui
cohabitent dans nos forêts franquevillaises.
Ainsi, parmi les habitués des
saisons estivales, citons la
chouette
chevêche,
la
cigogne blanche ou encore le
tarier des près… Mais soyez
Rougequeue à front blanc
vigilants car tous ces animaux
(phoenicurus phoenicurus)
aiment se faire discrets comme
le rougequeue à front blanc. Pour pouvoir admirer son
plumage gris ardoise et rouge orangé, il vous faudra
trouver des arbres feuillus (qui perdent leurs feuilles en
hiver) puisqu'il aime s'y cacher. Oiseau peu commun,
vous aurez l'opportunité de l'observer dans nos forêts dès
la fin du mois d'avril. Si certains oiseaux ne font que
passer des vacances printanières sur notre Commune
pour mieux rejoindre des contrées plus chaudes en hiver,
d'autres, au contraire s'adaptent très bien au climat
humide de Franqueville Saint Pierre. Avec son plumage
noir et sa queue verte, le vanneau huppé niche tout au
long de l'année dans les trois quarts nord de la France et
hiverne sur l'ensemble du territoire. Se déplaçant penché
en avant, il aime la verdure de nos plaines puisqu'elles lui
permettent de nicher dans de simples cavités à même le
sol.
Au-delà du fait de devoir lever les yeux au ciel en quête
d'animaux
volants
parfois
non-identifiés,
vous
rencontrerez également de nombreuses espèces à quatre
pattes. Parmi les mammifères qui ont élu domicile à
Franqueville Saint Pierre, vous pourriez vous retrouver
nez à nez avec des animaux qui n'inspirent à première
vue pas confiance. Prenez ainsi garde au sanglier qui
effraie plus d'un automobiliste sur la Route de Lyons. Mais
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que vos enfants se rassurent, il ne
viendra pas les dévorer car il préfère
volontiers les champignons, les glands,
les châtaignes et les racines. Il se
délecte également des nombreux petits
rongeurs tel que l'apodemus sylvaticus,
entendez en bon français le mulot gris.
Plutôt craintif, sachez que sa durée de
Ecureuil roux
vie n'excède pas deux ans. Si ce petit
(sciurus vulagaris)
animal craint le sanglier, on lui connaît
un autre ennemi. Les agriculteurs n'apprécient effectivement
guère qu'il dévore leurs graines de céréales et leurs
betteraves lors du semis. Autre locataire de nos forêts, le
sciurus vulagaris (l'écureuil roux). Pour admirer sa fourrure
rousse, il vous faudra lever les yeux au ciel et partir en
randonnée soit tôt le matin soit en toute fin d'après-midi. En
effet, ce rongeur arboricole de la famille des Sciuridés se
niche à la cime des arbres pour trouver ses friandises
composées de noix, graines d'arbres, bourgeons, écorces,
insectes ou encore d'œufs et de jeunes oiseaux. Sachez que
vous pourrez rencontrer cet affamé également en hiver car il
ne fait pas d'hibernation complète et visite ses cachettes pour
y prendre sa nourriture. Il faut toutefois qu'il reste sur ses
gardes car à avoir les yeux plus gros que le ventre, il pourrait
bien rencontrer son ennemi juré, le renard roux. En effet, ce
carnivore occupe lui aussi les terres franquevillaises. Aimant
les secteurs habités, il se délecte en guise d'amuse-gueule,
de petits rongeurs comme les souris, les campagnols et
bien entendu les écureuils. Mais comme de nombreux
animaux, il aime jouer à cache-cache avec les promeneurs,
vous devriez avoir quelques difficultés à l'apercevoir.
Sachez que vous ne devriez pas rentrer
totalement
bredouille
de
votre
randonnée car certaines espèces
seront plus facilement à la portée de
votre regard notamment les lapins, la
solitaire
taupe
ou
encore
les
Hérisson (éricius)
hérissons. Si ce petit mammifère
omnivore se plaît dans nos campagnes, il se fait pourtant de
plus en plus rare. Non pas qu'il soit farouche, il s'avère
simplement que l'espèce connaît aujourd'hui un fort taux de
mortalité. Pour preuve, au lieu d'avoir une durée de vie
évaluée entre 7 et 10 ans, l'espérance de vie ne dépasse
guère les deux ans. Suite à ce constat, apprenez que le
hérisson d'Europe est protégé par l'annexe III de la
convention de Berne. Il est notamment interdit de le chasser,
de le capturer, de le transporter, de le commercialiser mais
aussi au grand dam de vos enfants, de le garder chez soi. Si
vous trouvez un hérisson blessé ou malade, il convient de le
remettre à une association de protection des animaux.
Comme vous l'aurez compris les zones boisées de
Franqueville Saint Pierre regorgent d'une faune très
diversifiée. Mais n'oubliez pas que les forêts que vous
traverserez, sont classées. Si vous savez respecter
l'écosystème, la nature vous le rendra et vous pourrez peutêtre apercevoir quelques animaux majestueux tels que le
chevreuil qui lui aussi vit à Franqueville Saint Pierre.
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Circuit 4
Circuit 4 - Branville
Branville
Dépeindre l'aspect paysagé n'est pas chose aisée en
raison de la diversité des espaces qui caractérise la
Commune. Durant ce parcours placé sous le signe de la
géologie, vous comprendrez l'intérêt fonctionnel et
paysagé de la flore présente sur ce territoire. Comme
vous pourrez le constater au cours des prochains
kilomètres, certaines espèces végétales ont trouvé à
Franqueville Saint Pierre, une terre d'accueil toute
désignée. Au coeur de la Vallée de l’Aubette, vous
partirez à la rencontre de plusieurs espèces rares et
protégées au niveau régional. Vous pourrez ainsi noter la
présence de divers spécimens d’orchidées telles que
l’ophrys frelon (ophrys fuciflora) ou encore l’ophrys
araignée (ophrys shegodes). Mais les orchidées ne sont
pas les seules à aimer la nature de notre sol puisque
d’autres plantes rarissimes comme la gymnadénie
odorante (gymnadenia odoratissima) fréquentent nos
campagnes. Formant une barrière de protection contre
l'érosion du sol et constituant une régulation des facteurs
climatiques, cette partie nord permet ainsi à la faune et à
la flore de trouver un refuge quelle que soit la saison.
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Difficulté :
Durée :
Difficile.
5 heures.
Longueur :
Thème du circuit :
13,7 km
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© E. CORDIER. Service communication
Circuit 4 - Branville
La mixité des espaces naturels recensés dans cette partie
nord est principalement due à l'évolution démographique
et économique de la Commune mais aussi à l'origine
géologique de Franqueville Saint Pierre. Comme toutes
les communes environnantes, la ville repose sur d'anciens
vallons fluviaux qui sont aujourd'hui asséchés. Ainsi,
sachez que durant 150 millions d'années, les massifs de
la Haute-Normandie étaient recouverts par la mer. Au
cours de cette période, des sédiments se sont déposés au
fond de cette partie immergée sur près de 1 000 mètres
d'épaisseur. Avec le réchauffement de la planète, les
restes d'organismes marins, d'algues et d'animaux à
coquilles se sont alors asséchés et ont par conséquent
formé des bancs de craie. Depuis deux millions d'années,
l'érosion liée au ruissellement pluvial a fragmenté cette
craie et a ainsi initié le creusement des vallées et vallons
tels que ceux de Franqueville Saint Pierre et notamment
ceux du Fond de Brunval. Pouvant atteindre de 80 à 100
mètres, ces couches de craie se composent
principalement de bancs de silex gris ou noir. En ce qui
concerne la couche supérieure (au-dessus de la couche
de craie), il faut se référer à un épisode plus récent de
l'histoire géologique de la région. Durant l'ère
quaternaire (ce qui remonte à 1,64 million d'années),
l'alternance des périodes glaciaires a entraîné l'apport de
diverses particules transportées par le vent formant sur
les plateaux d'épaisses couches d'argile et de limon
(couches qui peuvent atteindre plusieurs mètres). A
partir de ces fondements géologiques, la nature a dû
s'adapter. Autrement dit, la flore a dû apprendre à
s'épanouir sur des sols principalement calcaires. Ne soyez
donc pas étonnés, le terme "calcicole" reviendra
fréquemment pour définir les arbres, les plantes et les
autres arbustes se trouvant sur notre Commune.
La géologie franquevillaise
Végétation
Couche d’argile et de limon qui
peut atteindre 10 mètres.
Couche de calcaire composée de
bancs de silex gris ou noir et de
fossiles.
Du côté des arbres, le hêtre s'accommode très bien de la
nature du sol franquevillais. Cet arbre aux feuilles caduques (qui tombent en hiver) fait partie des essences
dominantes en France puisqu'il occupe environ 10% des
forêts de l'hexagone. D'une longévité moyenne de 150 à
200 ans, le hêtre a reçu au cours des âges et selon les
régions de nombreuses dénominations (faye, fau faon,
fayard) dérivées de son nom latin fagus. Vous pourrez
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Gymnadénie
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(gymnadenia
odoratissima)
© J.CORDIER - MNHN-CBNBP
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Du côté des plantes, notre sol calcaire
convient à quelques espèces rares et
protégées au niveau régional notamment à
la gymnadénie odorante. Haute de 15 à
40 centimètres, cette plante vivace
possède une petite particularité : ses
fleurs. Sous forme de grappes, celles-ci
diffusent un doux parfum de vanille. Mais
vous aurez la chance de respirer son
envoûtante odeur de juin à juillet, date de
floraison de ces petites merveilles roses ou
blanches.
Autre curiosité de notre patrimoine floristique : l'ophrys
abeille. Classée comme espèce protégée, cette plante de 20
à 50 centimètres de hauteur est une
espèce polymorphe. Autrement dit, elle
peut présenter plusieurs formes. Pour la
distinguer, il vous suffira de partir à la
recherche d'une orchidée possédant des
petites fleurs rose-pourpre ou blanchâtres
de forme ovale. Fleurissant aux mois de
juin et de juillet, il vous faudra privilégier
les pelouses, les friches, les prés et les
L’ophrys abeille
broussailles pour pouvoir la découvrir.
(ophrys apifera)
Si ces plantes seront difficilement repérables, il y a a
contrario une forte probabilité pour que vous rencontriez plus
aisément de la laiche humble. A première vue, cette plante
vivace paraît bien curieuse ressemblant à la broussaille venue
de paysages corses et méditerranéens. Pourtant, la carex
humilis de son nom scientifique (avec ses feuilles filiformes
pliées en gouttière formant des épis d'une couleur grisjaunâtre) aime l'humidité de nos prairies. Poussant sous
forme de touffes flétries et enroulées, cette espèce est
protégée car elle est victime de l'abandon du pâturage. Pour
conserver la richesse floristique de nos campagnes, la
Direction Régionale de l'Environnement a ainsi émis le conseil
de maintenir un pâturage extensif c'est-à-dire en plein air.
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19/11/10
retrouver ces noms dans ceux des
Communes ou des lieux-dits ainsi que dans
les noms de famille. Issu de la famille des
Fagacées, il est le symbole de la sagesse et
forme l'un des quatre piliers de l'année chez
les anciens Celtes avec le bouleau, l'olivier
et un autre habitant de nos forêts, le chêne.
En effet, durant votre parcours, vous rencontrerez des chênes pédonculés aussi
appelés chênes blancs, chênes femelles,
Chêne
(quercus robus)
gravelins, chênes à grappes ou encore châgnes. Sachez que ces différents noms viennent tous du latin
robur (fort) et pedunculatus (pédonculé car son fruit est porté
par un long pédoncule). Haut de 25 à 35 mètres, il a une
longévité de 500 à 1 000 ans. Pour la petite histoire, sachez
que le plus vieux chêne de France se trouve non loin de notre
Commune. A 50 km, près d'Yvetot, Allouville-Bellefosse
possède un spécimen datant de l'époque de Charlemagne.
© G.ARNAL
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Circuit 5 - Les Chemins du Faulx
Circuit 5
Les Chemins du Faulx
Tirant son origine du diminutif ham qui signifie "petit village" en ancien français, il faut savoir que le nom Le Faulx
a été attesté pour la première fois en 1020 sous la forme,
falc. Pour votre mémoire de franquevillais, sachez que ce
terme possède deux origines possibles.
Première hypothèse, il peut soit provenir du latin fagus
désignant le hêtre soit du latin falx signifiant la faux.
Quant à la seconde origine possible du Hameau du Faulx,
elle nous viendrait du XIème siècle. Le Faulx tiendrait son
nom des anciens bois qui s'étendaient de la plaine de
Saint Aubin Epinay à Franquevillette. En 989, ces bois
furent légués à Osmond de Sentville, Vicomte de Vernon
en vue d'une exploitation agricole. Pour ce faire, les bois
du Faulx furent peu à peu défrichés. L'activité agricole
s'installa alors et l’utilisation de ces terres fut
accompagnée par les implantations humaines. Malgré les
siècles passés, le Hameau du Faulx garde toujours sa
vocation agricole. Pour preuve, sur les trois exploitations
se trouvant à Franqueville Saint Pierre, deux ont élu
domicile au hameau du Faulx.
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Difficulté :
Durée :
aulx
Facile.
2 heures.
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Longueur :
Thème du circuit :
6,3 km
L’élevage
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Circuit 5 - Les Chemins du Faulx
Sur l'ensemble des parcours proposés dans ce guide,
vous aurez à maintes occasions, l’opportunité de
rencontrer une personnalité bien connue de nos prairies,
la mondialement célèbre vache de Normandie. Peu de
normands savent que la race Normande est issue de la
combinaison de trois races. C'est, en effet, au XIXème
siècle que notre emblème régional est apparu par le fruit
d’un croisement entre la Cotentine, l'Augeronne et la
Cauchoise. 1883 marquera une date importante pour elle
avec l'ouverture de son livre généalogique, le Herd Book
Normand. Si vous regardez toutefois de plus près vous
vous apercevrez qu'il existe plusieurs types de vaches
normandes.
Elles se distinguent par les
couleurs de leurs robes
appelées les 3 B : blanc (dit
robe caille), blond (marron
fauve) et bringé (noir). La
robe "caille" se caractérise
ainsi par son fond blanc
Vache normande dite
parsemé de taches de
“bringée”.
couleurs. La robe "blonde" se
résume dans la présence d'une grande tache de couleur
blonde qui couvre presque tout le corps de la vache.
Quant à la robe dite "bringée", c'est une tache de couleur
noire qui couvre presque tout le corps. De manière
générale, pour reconnaître la race normande parmi ses
cousines, il faut chercher ses lunettes c'est-à-dire ses
taches qu'elle possède autour des yeux.
En ce qui concerne l'élevage de la
demoiselle, il faut savoir que la race
bovine Normande fait partie des races
dites mixtes. Traduction: les éleveurs
l'utilisent aussi bien pour la production
de lait que pour la production de viande.
Du point de vue des producteurs
laitiers, le lait de la petite normande est
aussi riche en matière grasse qu'en
matière protéique. Avec une moyenne de
Vache normande
6 000 kg de lactation par an, le
dite “blonde”.
camembert et le beurre sont ses
meilleures cartes de visites. Résultat, aujourd'hui, la
Normande représente le troisième effectif de vaches
laitières en France derrière la Prim'Holstein et la
Montbéliarde. Du côté de nos assiettes, elle remporte
également un vif succès car sa viande savoureuse est
bien connue pour son goût persillé et sa tendreté. Preuve
qu'elle séduit nos papilles, elle a été jugée meilleure
viande par un jury du Gault et Millau.
La Normande côtoie dans les enclos franquevillais, une
autre race bien connue pour sa viande : la Limousine avec
sa robe couleur acajou. Pour la petite histoire, il faut
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savoir que cette race a été évoquée
pour la première fois au XVIIIème
siècle. A l'époque, la Limousine
séduisait
pour
sa
puissance
permettant d'aider les agriculteurs à
labourer les champs. Il aura toutefois
fallu attendre le 18 novembre 1886
pour qu'on lui octroie son livre
généalogique. Devenue aujourd'hui
la seconde race bouchère derrière la
Charolaise et devant la blonde d'Aquitaine, elle est appréciée
pour sa finesse et réputée pour sa tendreté.
Autre grande dame des prairies franquevillaises : la
Prim'Holstein. Cette vache est le fruit d'un croisement
génétique opéré au XIXème siècle. En effet, afin d'améliorer la
production laitière, sa qualité en matière grasse et sa
conservation, agriculteurs et scientifiques ont joué aux
apprentis chimistes en créant une race appelée "Hollandaise".
Dès son arrivée en France au début du XXème siècle, elle
connut un vif succès car les Français décelèrent très vite ses
aptitudes laitières. Rebaptisée "française frisonne pies noirs",
il faudra attendre 1990 pour qu'elle prenne le nom de
Prim'Holstein suite à l'apport de sang de vaches Holstein
américaines. Produisant plus de 8000 kg de lactation par an
(ce qui fait de la belle des prairies, la championne de France),
son lait est utilisé en général pour la fabrication des yaourts
et la mise en bouteille.
Mais les vaches ne sont pas les seules à peupler nos praires,
elles doivent partager ce territoire avec des chevaux. Ils sont
en effet environ une cinquantaine (poneys et chevaux) à
apprécier le charme de Franqueville Saint Pierre. Considéré
comme “la plus noble conquête de l’homme”, l’équus caballus
de son nom scientifique, se caractérise lui aussi par sa robe
c’est-à-dire par sa couleur. Il faut souligner que les robes sont
très variées et font l’objet d’une classification réglementée et
d’un vocabulaire précis. Notez aussi que le nom de la robe
n’est pas dû au hasard; il est choisi selon la couleur des poils
et des crins. Ainsi, si vous entendez parler d’un cheval ayant
une robe isabelle, il faut comprendre qu’il possède des poils
jaunes et des crins noirs. Quant à la couleur bai, il faut savoir
que le mammifère possèdera des poils marrons et des crins
noirs. Pour vous compliquer quelque peu la tâche, il faut
également comprendre qu’une race peut avoir plusieurs
robes. Alors pour que tout ceci ne se transforme pas en
casse-tête, sachez que notre Commune accueille
principalement des trotteurs, des Selle français, des pursang et des anglo-arabes qui sont rappelons-le de grands
sportifs. Ces grands mammifères doivent cohabiter avec
d’autres membres de la famille des Equidés à savoir les
poneys. A ce propos, savez-vous comment différencie-t-on
un cheval d’un poney ? La réponse tient bien entendu dans la
taille mais sachez qu’un cheval est considéré comme tel s’il a
une taille strictement supérieure à 1,48 m au garrot (c’est-àdire à la région du corps surmontant les épaules). Si
l’individu est plus petit ou a une taille égale à 1,48 m, vous
devez l’appeler poney.
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Circuit 6 - Les Hauts Boeufs
Circuit 6
Les Hauts de Boeufs
Au cours des prochains kilomètres, nous vous proposons
de partir à la découverte d'un écosystème riche et
diversifié à savoir celui des mares. Durant ce circuit, vous
aurez l'occasion d'observer une végétation qui s'épanouit
dans ce milieu singulier. Si les mares n'ont plus la même
vocation que jadis, elles recouvrent aujourd'hui d'autres
fonctions essentielles pour Dame Nature. Si le temps où
les villageois venaient y chercher leur eau potable est
bien fini, les mares s'offrent comme un réservoir
alimentaire pour de nombreuses espèces. Lieu unique de
reproduction pour certains, la mare est un élément
essentiel du maintien de la biodiversité. Certaines plantes
telles que le typha et la phragmite, s'y sentent
tellement bien qu'elles prennent une majeure partie de
l'espace. Ayant un fort pouvoir de dépollution, elles sont
très utiles pour l'environnement comme l'ensemble des
végétaux installés dans ces grandes flaques d'eau.
Plantain d'eau, potamot, lycope d'Europe ou encore
le célèbre nénuphar y ont élu domicile mais comme vous
pourrez le constater, ils doivent cohabiter avec d'autres
habitants tout aussi envahissants.
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Difficulté :
Durée :
Moyenne.
3 heures.
Longueur :
Thème principal :
9,0 km
Les mares
© J-J HÜCK
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Si certaines plantes n’exposent leurs jolies parures que
durant les mois d'été, d'autres séjournent tout au long de
l'année dans nos mares franquevillaises. Incontournables,
vous aurez l'opportunité d'admirer les différentes variétés
de nymphéacées dont le traditionnel nénuphar. Rendus
célèbres par Claude Monet, les nénuphars ont acquis leurs
lettres de noblesse au cours de l'histoire. Pour la petite
anecdote, il faut savoir que l'Académie française a écrit
"nénufar" jusqu'en 1935. Mais dans un rapport sur les
rectifications orthographiques de 1990, les bienfaiteurs
de la langue française ont préconisé de revenir à l'origine
"arabo-persane" du mot, ce qui laissait entendre que le
groupe ph devrait avant tout servir à transcrire la lettre
phi du grec ancien. En d’autres termes, tout l'enjeu
consistait à savoir si cette plante aquatique s'écrivait avec
un f ou ph. Conclusion de la guéguerre du nénufar et du
nénuphar, les sages de l'orthographe ont décidé d'opter
définitivement pour “nénuphar”. Loin de ces
préoccupations "orthographiques", l'iris des marais vit
également paisiblement dans nos
mares. Plante vivace formant des
touffes assez grandes, elle se complaît
sur les rives de nos plans d’eau. Etant
le seul iris à fleur jaune d'Europe, il
partage le territoire aquatique avec
d'autres espèces comme la sublime
reine des près. Impressionnante par
sa grandeur (jusqu'à 1m50) et par sa
beauté, elle possède des fleurs regrouIris des marais
pées en ombelles d'un blanc jaunâtre.
Circuit 6 - Les Hauts Boeufs
© G.ARNAL.
"Tu es radieuse et charmante", "tu es éblouissante",
"vous êtes brillante et attrayante", "ton corps est
magnifique". Pour ceux qui ne parlent pas le langage des
fleurs, vous pourriez penser que nous parlons d'une belle
femme mais en fait, il s'agit plutôt d'une belle plante, en
l'occurrence, la renoncule. Evoquant le luxe, la
Ranunculus a été introduite en France par les croisés de
Saint Louis qui l'ont découverte en Terre Sainte. Depuis ce
temps bien lointain, sachez que cette plante à fleurs
blanches et aux étamines jaunes
pousse dans nos mares entre le mois
d'avril et le mois de septembre. Outre
la renoncule aquatique et sa jumelle la
renoncule
pelée,
vous
pourrez
également
admirer
une
autre
curiosité, l'hottonie des marais.
Protégée au niveau régional, cette
plante vivace aime se faire désirer et
ne
montre ses fleurs blanches à
Hottonie des
centre jaune que du mois de mai au
marais (hottonia
mois de juillet.
palustris)
(iris pseudacorus)
Au-delà de ces quelques exemples de plantes aquatiques,
sachez que la fraîcheur de nos mares séduit certains
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oiseaux. Lors de votre passage sur les Hauts Bœufs ou au
jardin Levagneur (cf circuit n°1), les enfants seront ravis
d'aller donner à manger aux canards. Ils feront le bonheur
de la poule d'eau et du canard colvert qui sont sans
conteste les oiseaux les plus communs. La poule d'eau se
distingue facilement par sa démarche saccadée, qui laisse
apparaître les marques blanches de sa queue. Et inutile de la
chercher dans le ciel, elle ne vole presque jamais sauf pour
les migrations. Pour la plus grande curiosité des petits, elle
peut toutefois courir sur l'eau en battant des ailes. Mais
attention à ne pas la déranger car quand elle se sent
agressée, elle pousse un cri ressemblant à un coup de klaxon.
Outre les canards, le Conservatoire des Sites Naturels de
Haute-Normandie a recensé quelques oiseaux majestueux
(ces spécimens ont été observés au moins une fois sur la
commune) parmi lesquels le héron cendré. Avec ses 91 cm
et son 1.40 m d'envergure, c'est le plus grand des hérons
européens. Si vous voulez l'observer, il vous faudra avancer
en silence car avec ses grandes pattes, son dos gris et son
cou gris clair, il aime rester immobile au bord de l'eau en
attendant une proie. Son régime alimentaire est composé de
batraciens, de reptiles, de crustacés, de petits mammifères
(campagnol, mulot, rat...), d'oiseaux et même de végétaux
(bourgeons). Si d'aventure, la discrétion n'est pas votre point
fort, cherchez cet échassier solitaire dans les grands arbres
car il aime y nicher. Autre espèce qui n'aime guère les
passants : la cigogne blanche. Si vous venez la perturber,
elle ne manquera pas de vous rappeler à l'ordre en craquant,
craquetant, claquettant et en glottorant. En effet, même si
elle vit près des humains, elle est timide et apeurée.
S'adaptant à toutes les situations géographiques, ce
magnifique oiseau au plumage blanc et au bout des ailes
noires peut nidifier sur les monuments, les clochers, les
grands arbres, ou encore les pylônes. Migrant en groupe, elle
est cependant solidaire le reste de l'année. Elle préfère ainsi
s'isoler dans nos campagnes à la recherche de son gardemanger composé de têtards, grenouilles, vers de terre et
autres douceurs des zones humides.
Mais pour pouvoir se restaurer, la
cigogne blanche doit savoir partager
notamment avec la spatule blanche.
Ce héron blanc doit son nom à la forme
de son bec. Large et plat, celui-ci
ressemble à une spatule noire à
Spatule blanche.
(platalea leucorodia)
l'extrémité blanche. Contrairement à ce
que l'on pourrait penser, ce bec ne lui permet pas de filtrer ni
l'eau ni la vase mais celui-ci lui permet simplement de
détecter sa proie avant de la capturer. Outre son curieux bec,
cet oiseau possède une autre particularité qui tient dans son
vol. Contrairement à ses cousins, la spatule blanche vole avec
le cou et les pattes bien tendus. N'aimant pas la solitude, ces
oiseaux volent toujours en groupes, en forme de V ou en
ligne oblique. De même, ils pêchent toujours en petits
nombres, ce qui rend l'exercice plus efficace. En conclusion,
si vous repérez une spatule blanche, vous devriez en
apercevoir bientôt d'autres dans son sillage.
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Circuit 7 - Le Fond de Brunval
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Circuit 7
Le Fond de Brunval
Entre ville et campagne, Franqueville Saint
Pierre possède un visage à deux facettes.
Pour preuve, au cours des sept prochains
kilomètres, vous marcherez sur la frontière
de la modernité et de l'authentique rusticité.
Ainsi, d'un côté, vous pourrez admirer les
avancées de l'urbanisme que notre
Commune connaît avec la traversée de
l’Espace Galilée et de l'autre côté, vous
pourrez observer la richesse écologique de
notre plateau. En effet, nul ne peut ignorer le
Fond de Brunval. Partie intégrante d'un vaste
territoire, il offre des perspectives grandioses
sur la nature. Constituant un ensemble d'une
valeur faunistique et floristique inestimable,
le Fond de Brunval a été classé au fond
européen Natura 2000 pour la surprenante
flore qu'il abrite. Il a été effectivement
désigné comme habitat par de nombreuses
espèces végétales et animales protégées à
l'échelon régional et national. Ces bois,
pelouses et pentes calcicoles couvrant plus
de 186 hectares, offrent ainsi un espace
naturel très diversifié. Pour preuve, on note
la présence de nombreuses plantes
protégées telles que l’orchis pourpre
(orchis purpurea), le céphalanthère à
grandes fleurs (cephalanthera rubra) ou
encore l’ophrys abeille (ophrys apifera). La
faune y est également luxuriante puisque
cette zone est comme vous pourrez le
constater fréquentée par des insectes rares
comme le magnifique machaon. Un joyau
écologique que les touristes se doivent de
préserver. Alors soyez vigilants.
Attention danger, prenez garde aux véhicules.
Jonction avec le circuit pédestre de la Commune
de Saint Aubin Celloville, voir descriptif page 39.
Difficulté
Durée
Moyenne.
2 heures 30.
Longueur
Thème du circuit
7,2 km
Bois et forêts.
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© G.ARNAL - MNHN-CBNBP
Circuit 7 - Le Fond de Brunval
© G.ARNAL
Situé dans un vallon orienté nord-est - sud-ouest, le Fond
de Brunval présente un cortège floristique très diversifié
où l'on note la présence d'espèces végétales rares et
protégées à l'échelon régional, ce qui lui confère son
intérêt tout particulier. Cet environnement renferme quelques petits trésors naturels tels que la localement célèbre
Violette de Rouen. Sa célébrité
tient dans sa rareté car pour la
repérer, il faut avoir une bonne vue.
En
effet,
les
poils
présents sur ses pétales ne sautent
pas forcement aux yeux. Quant à sa
couleur violette, elle n'est pas si
violette que cela puisque la Violette
de Rouen possède des petites
touches de jaune et de blanc et
surtout une tache orangée à la Violette ou pensée de
naissance du pétale inférieur. Sa Rouen (viola hispida)
ressemblance avec la Pensée sauvage, très commune,
complique une fois de plus l'identification réservée aux
spécialistes. Malgré ce petit souci, une chose demeure,
elle mérite d'être admirée. Mais attention, admirer ne
veut pas dire toucher car il est effectivement strictement
interdit de la cueillir car elle est classée comme espèce
prioritaire.
Il existe une autre espèce qui
demandera toute votre attention en
raison de sa beauté et sa rareté, le
céphalanthère rouge. Cette plante
herbacée vivace est elle aussi protégée.
Avec sa tige teintée de rouge et ses
fleurs rose vif ou pourprées, elle se
complaît au Fond de Brunval car elle
Céphalanthère
rouge (cephalanaime l'acidité du calcaire. Faisant partie
thera rubra)
de la famille des Orchidacées, elle
cohabite avec l'une de ses consœurs, l'ophrys abeille.
Pour admirer cette magnifique orchidée, il vous faudra
vous rendre au Fond de Brunval du mois d'avril au mois
de juillet, date de sa floraison. Pour la petite histoire,
sachez qu'elle tient son nom principalement de sa morphologie. Avec ses petits pétales jaunes, verdâtres velus
et triangulaires, elle fait penser à l’abdomen d'un insecte
et plus particulièrement à celui d'une abeille. Autre particularité de cette belle plante, elle est la seule espèce à
avoir
recours
à
l'autofécondation.
Cette
caractéristique provoque par conséquent des variations
locales nombreuses et crée ainsi de nouvelles espèces. Ne
soyez donc pas étonnés si vous ne la trouvez pas lors de
votre première balade.
Outre les plantes, le Fond de Brunval regorge de
nombreuses espèces animales et notamment de quelques
invertébrés comme le lucane cerf-volant. A première
vue, ce coléoptère ne devrait pas s'attirer les faveurs de
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vos enfants car il présente une impressionnante paire de
mandibules pouvant effrayer plus d'un promeneur. Malgré son
air qui n'inspire pas confiance, cette espèce est protégée car
elle s’avère très utile pour l'écosystème. En effet, le lucane
cerf-volant aime se nourrir de bois morts présents sur les
arbres, ce qui contribue à la régénération de ceux-ci.
Pour découvrir un résident beaucoup
plus sympathique, nous vous
conseillons d'ouvrir l'œil à la
recherche du machaon. Son
envergure atteint 90 mm et la
Machaon (papilio machaon)
période de vol de ce papillon s'étale
du mois de mars au mois de septembre. Chaque année, ce sont
ainsi une à trois générations qui parcourent notre campagne.
En effet, sachez que ce magnifique papillon pond ses œufs
isolément soit en mai et juin, soit à la fin de l'été sur des feuilles de plantes nourricières telles que les ombellifères.
L'éclosion intervient une semaine après la ponte, ce qui sonne
le début du développement larvaire qui dure à peu près un
mois. La chenille n'a pas alors d'activités nocturnes et préfère
largement les sorties en plein jour. Durant cette période
lorsqu'on l'inquiète, elle fait saillir son osmeterium orangé
(glande odorante qui éloigne les prédateurs). Fin de cette
histoire : après le stade nymphal, le machaon dévoile de
magnifiques couleurs jaune et noir.
Ce lépidoptère cohabite aussi dans le Fond de
Brunval avec la très controversée mante
religieuse. Malgré sa réputation sulfureuse
qui fait de la femelle, une mangeuse
d'hommes après l'acte sexuel, il faut savoir
que cette espèce est protégée. Friande des
petits insectes vivant dans le Fond de Brunval,
elle n'hésite pas à utiliser ses pinces qui lui
permettent de broyer des proies aussi grosses
qu'elle. Outre ce portrait peu flatteur, la mante La mante religieuse
religieuse possède tout de même quelques (mantis religiosa)
qualités notamment celle d'avoir un instinct maternel
développé. Quinze jours après la fécondation, elle dépose une
substance spumeuse molle appelée l'oothèque qui, au contact
de l'air, durcit rapidement et protège les petites larves.
Parmi les autres espèces qui peuplent nos forêts, levez les yeux
au ciel car vous pourriez bien voir la fauvette babillarde.
Présente à l'état sauvage, elle sait se faire discrète avec sa tête
grise et son dessus blanc sale. Tel un pirate, elle possède une
sorte de bandeau gris-noir qui lui couvre l'œil et les joues. Pour
la repérer, un seul conseil : sachez écouter car la fauvette
babillarde “zinzinule”. Dissimulée dans la végétation, elle émet
un chant râpeux correspondant à une crécelle. Elle chante et
vadrouille ainsi fréquemment d'un buisson à un autre en
effectuant de lents battements d'ailes.
Comme vous l'aurez compris la nature franquevillaise est
extrêmement riche. A travers ce guide, nous vous avons ouvert
les portes d'une petite partie de l'écologie. A vous par
conséquent de pousser les autres portes de la nature tout en
restant vigilants.
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Biodiversité : C'est l'ensemble des richesses végétales
et animales qui constitue la diversité des milieux
(diversité des espèces, diversité des milieux naturels,
diversité génétique).
Biotope : Aire géographique de dimensions variables,
souvent très petites, offrant des conditions constantes ou
cycliques aux espèces vivantes.
Ecologie : C'est la science des conditions d'existence et
des interactions entre les organismes et leur
environnement. Ce terme a été créé en 1866 par le
biologiste allemand Ernst Haeckel.
Ecosystème : Unité fondamentale d'étude de l'écologie,
formée par l'association d'une communauté d'espèces
vivantes (biocénose) et d'un environnement physique
(biotope) en constante interaction. L'ensemble des
écosystèmes de la planète forme la biosphère.
Effet de serre : Phénomène de réchauffement des
basses couches de l'atmosphère terrestre induit par des
gaz (gaz carbonique notamment) qui les rendent opaques
au rayonnement infrarouge émis par la Terre.
Natura 2000 : Réseau écologique européen cohérent de
sites naturels. Son objectif principal est de favoriser le
maintien de la biodiversité, tout en tenant compte des
exigences économiques, sociales, culturelles et
régionales, dans une logique de développement durable.
Cet objectif peut requérir le maintien, voire
l'encouragement, d'activités humaines adaptées. Il est
composé des Zones de Protection Spéciale (ZPS
protégeant les oiseaux) et des Zones Spéciales de
Conservation (ZSC protégeant la faune, la flore et les
habitats).
Glossaire
Pelouses calcicoles : Les pelouses calcicoles sont des
formations végétales composées principalement de
plantes herbacées vivaces formant un tapis plus ou moins
continu, sur un sol calcaire crayeux, sec et pauvre en
éléments minéraux nutritifs.
Z.N.I.E.F.F (Zones Naturelles d'Intérêt Ecologique
Faunistique et Floristique) : L'inventaire Z.N.I.E.F.F
lancé en 1983, a pour but la localisation et la description
des zones naturelles présentant un intérêt écologique,
faunistique ou floristique particulier. Dans chaque région,
il est conduit par un comité scientifique de spécialistes et
il est régulièrement mis à jour par le Secrétariat de la
Faune et de la Flore. Il existe deux types de classifications
Z.N.I.E.F.F. Le type I concerne les sites fragiles ponctuels
(bois, pelouse, marais, mare) remarquables ou
exceptionnels, concentrant un nombre élevé d'espèces
rares ou menacées. Le type II se caractérise par un vaste
ensemble écologique diversifié et sensible correspondant
à une unité géomorphologique ou à une formation végétale de grande taille (vallée, forêt, estuaire, ...).
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Pour votre documentation
Agence Régionale de l’Environnement de HauteNormandie.
Cloître des Pénitents. 8, allée Daniel-Lavallée. 76000
Rouen. Tél. : 02.35.15.78.00. Fax : 02.35.15.78.20.
Email : [email protected]. Site Web : www.arehn.asso.fr
Conservatoire des Sites Naturels de HauteNormandie.
Rue Pierre de Coubertin. BP. 424. 76805 Saint-Etiennedu-Rouvray cedex. Tel : 02.35.65.47.10. Fax :
02.35.65.47.30.
Email
:
[email protected]. Site Internet : www.cren-hautenormandie.com
Direction Régionale de l’Environnement HauteNormandie.
1, rue Dufay. 76100 Rouen. Tél : 02.32.81.35.80. Site
Internet: www.haute-normandie.ecologie.gouv.fr
Sur Internet :
Ministère de l’Ecologie et de l’Environnement :
www.environnement.gouv.fr/
Institut Français de l’Environnement : www.ifen.fr
Réseau écologique européen Natura 2000 :
http://natura2000.environnement.gouv.fr/
Quelques balades...
Agglo balade. L’Agglo Rouennaise vous emmène sur les
chemins de la Vallée de l’Aubette. Durant un parcours de
23 km, vous découvrirez les charmes de cette vallée
industrielle.
Commune de Saint Aubin Celloville. Cette commune
voisine vous propose deux chemins de randonnée. Le
premier de 2,5 km se situe au coeur du village, le second
de 7,5 km s’intitule le ravin de Celloville. Un guide
ludo-éducatif est disponible pour les enfants et leurs
familles à la mairie. Celui-ci vous permettra de découvrir
la nature tout en vous amusant.
Commune de Saint Aubin Epinay. La Commune au
nord de Franqueville Saint Pierre propose un circuit
pédestre de 8,5 km. Au coeur du Bois des Princes, vous
traverserez Saint Aubin Epinay et Epinay. Pour en savoir
plus : http://perso.orange.fr/saintaubinepinay. Rubrique:
tourisme.
Commune de Belbeuf. S’il y a un endroit à ne pas
manquer, c’est bien les Côteaux de Saint Adrien - Vallon
de Brunval, véritable réservoir pour la faune et la flore.
Vous pourrez vous promener sur les chemins escarpés de
cette commune afin d’y découvrir la nature. Pour en
savoir plus : www.belbeuf.fr. Rubrique : La vie locale.
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Pour en savoir plus
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lieux
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Balades autour de
Franqueville Saint Pierre.
Hôtel de Ville.
BP 212. Place des Forrières.
76520 Franqueville-Saint-Pierre.
Tel : 02.35.80.20.39.
Fax : 02.35.80.58.52.
Email : [email protected].
Dépôt légal à parution.
Responsable de l’édition : Jean-Yves Husson.
Comité de projet : Philippe Leroy, Françoise Grisel,
Jean-Jacques Hück, Marie-Claude Le Tallec,
Marcelle Leroy-Pacilly, Claude Patrouix, Bernard Bréjuin,
Jean-Claude Bréant, Bruno Couturier, Jean-Yves Husson.
Création graphique, cartographie : Emilie Cordier.
Rédaction des textes et maquette : Emilie Cordier.
Crédits photos : Muséum national d’Histoire Naturelle Conservatoire Botanique National Bassin Parisien,
Jean-Jacques Hück, Emilie Cordier.
Impression : Art Offset, Franqueville Saint Pierre.
Signalétique sur circuit : Boscher.
Sources : Institut National de Géographie, Direction Régionale
de l’Environnement Haute-Normandie, Ministère de l’Ecologie et
de l’Environnement, Conservatoire des Sites Naturels de
Haute-Normandie, Agence Régionale de l’Environnement de
Haute-Normandie, Inventaire National du Patrimoine Naturel,
Muséum National d’Histoires Naturelles.
Crédit photo de la couverture : © S.LESNE. MNHN-CBNBP
Plante sur la couverture : Orchis pourpre (orchis purpurea)
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Balades autour de
Franqueville Saint
Pierre
A la porte de la ville, une fenêtre
sur la campagne.

Balades autour de FSPv6 - Franqueville Saint Pierre

Transcription

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