ƒlamboyant ƒleisher De la Salle Pleyel à l`Auditorium Saint
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ƒlamboyant ƒleisher De la Salle Pleyel à l`Auditorium Saint
Journal de l’Orchestre National d’Île de France n°15 janvier-février 2007 4 THEMA ƒlamboyant ƒleisher 8 ÉMOTIONS De la Salle Pleyel à l’Auditorium Saint-Germain ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ édito Madame la candidate, Monsieur le candidat 4 IMPRESSION THEMA ƒlamboyant ƒleisher 8 ÉMOTIONS CHRONIQUE DE GOLLIWOGG De la Salle Pleyel à l’Auditorium Saint-Germain 14 LE COIN DES MUSICIENS Sweet Harmonie 18 LE COIN DES ENFANTS JEUNE PUBLIC AGENDA 19 À PROPOS DE AGENDA 20 NOS CHOUCHOUS LES OFFRES 22 RUBRIK LUDIK MOTS CROISÉS Orchestre National d’Île de France 19, rue des Écoles - 94 140 Alfortville tél. : 33 (0)1 41 79 03 40 réservations : 33 (0)1 43 68 76 00 [email protected] www.orchestre-ile.com Directeur de la publication Marc-Olivier Dupin Rédactrice en chef Emmanuelle Dupin-Lucchini Conception graphique et maquette Stéphanie Boulay ISSN : 1638-976X En couverture : L’orchestre en concert à la Salle Pleyel 13 octobre 2006. © Michel Chassat à l’élection présidentielle, Je vous adresse tous mes vœux pour la nouvelle année et en particulier celui de vous entendre sur un sujet : la place de l’art et de la culture dans notre société. Jusqu’à présent votre silence est assourdissant. Pas un mot sur la musique ou sur l’éducation artistique. Quelle est la place que doit occuper l’éducation artistique dans la formation de l’enfant et de l’adolescent ? Est-elle un simple petit vernis ornemental, ou estelle centrale au développement de sa sensibilité et de son intelligence ? Platon, lui, s’est clairement positionné sur le sujet. Condorcet aussi. Ainsi que de nombreux responsables politiques depuis que l’éducation s’est organisée en système, à la Révolution. Par avance, je vous remercie de prendre clairement position sur le sujet et je vous souhaite, ainsi qu’à tous les amoureux de musique, une belle année 2007. Marc-Olivier Dupin, directeur général 4 IMPRESSION THEMA ƒlamboyant ƒleisher Entretien avec Premiers pas à l’instrument Leon Fleisher qui entamera en février avec l’orchestre Comment avez-vous découvert la musique ? Mes premiers souvenirs remontent à ma petite enfance. Mon frère aîné, qui a cinq ans de plus que moi, prenait des cours particuliers de piano. À l’époque, les professeurs venaient à la maison, comme les docteurs… Ma famille racontait que j’assistais à ces séances, et qu’après sa leçon, lorsque mon frère partait jouer dans la cour, je me mettais au piano et refaisais tout ce que le professeur avait dit de faire à mon frère. un marathon « Mozart » de sept concerts avec, comme partenaire, la pianiste Katherine Jacobson, avec laquelle il interprétera le Concerto pour trois pianos n° 7 de Mozart. Et le répertoire pour piano ? Mes grandes rencontres avec le répertoire pour piano datent du moment où j’ai commencé à travailler avec Artur Schnabel. C’était un professeur merveilleux. J’ai énormément appris avec lui. J’étais très impressionné par toutes les informations qu’il pouvait donner sur une œuvre, par la beauté de ce qu’il disait, par la passion qui l’animait. Je sortais de ses cours groggy, comme en état d’ivresse. Vous avez joué tout jeune avec les plus grands orchestres, racontez-nous vos débuts en tant que soliste… J’ai fait mon premier récital public à huit ans, et j’ai eu la chance de rencontrer très tôt des chefs d’orchestre qui ont joué un rôle déterminant dans ma vie. À cette époque, il y avait à San Francisco, où je vivais, des chefs réputés tels que Pierre Monteux (c’est d’ailleurs à lui que je dois d’avoir rencontré Schnabel) et Alfred Herz. Au sortir des grandes crises économiques qui ont secoué les États-Unis, Roosevelt avait créé un dispositif d’aide à l’emploi qui concernait tous les métiers, dont ceux de la musique. C’est ainsi que Alfred Herz fut amené à créer un deuxième orchestre à San Francisco, (le San Francisco Symphony) qui s’engagea dans une politique de diffusion de concerts sur un large territoire, et qui pratiquait des prix de place très bas. J’ai fait mes débuts de soliste avec cet orchestre, principalement pour des concerts éducatifs, j’avais alors une dizaine d’années. Quels furent pour vous les grands chocs parmi les œuvres entendues en concert ? Deux œuvres d’orchestre m’ont particulièrement marqué. La première, j’avais neuf ans : c’était la Première symphonie de Sibelius, dirigée par une femme : Lady Antonia Brico – ce qui était très rare à l’époque –. La seconde œuvre, c’est la Deuxième symphonie de Brahms dirigée par Pierre Monteux. Tout simplement inoubliable. zoom Leon Fleisher en quelques dates • 1932 : commence le piano à l’âge de quatre ans. Débuts marqués par la présence de sa mère qui ne lui laisse d’autre choix que de devenir le meilleur pianiste au monde (ou le président des États-Unis ! ). 1944 : joue avec le New York Philharmonic Orchestra, à Carnegie Hall, sous la direction de Pierre Monteux. 1958 : enregistrement des concertos pour piano de Beethoven et de Brahms avec le Cleveland Orchestra et George Szell. 1965 : cesse ses activités de concertiste pour cause de dystonie de la main droite. Découvre le répertoire pour la main gauche et s’y consacre avec passion. 1967 : se met à la direction d’orchestre et fonde le Theater Chamber Players au Kennedy Center de New York. 1973 : devient chef associé du Baltimore Symphony. 2004 : est le premier à interpréter, avec le Philharmonique de Berlin et Simon Rattle, le Concerto pour la main gauche de Hindemith, récemment découvert. • • • • • © DR • Leon Fleisher et Katherine Jacobson. Leon Fleisher est l’un des musiciens qui compte le plus pour moi. Extraordinaire pianiste, chambriste et pédagogue, il fait de son art quelque chose qui semble tellement simple et qui crée pour son auditeur ou son spectateur un sentiment d’évidence hors du commun. Chez peu de musiciens on trouve une telle continuité de l’intelligence à la sensibilité. Il est, par ailleurs, l’un des êtres les plus généreux qui soit de son savoir. La qualité de son enseignement en témoigne. Nous avons d’ailleurs souvent le privilège d’accueillir ses élèves à l’Orchestre National d’Île de France : Nicolas Angelich, Alon Goldstein ou Stephen Brotzman. Il est de plus un merveilleux ami. J’ai le sentiment de le connaître depuis toujours et de le retrouver chaque fois, comme si je l’avais vu la veille. Je lui suis très reconnaissant de partager des moments de musique avec nous. Marc-Olivier Dupin Sa carrière de chef Quand avez-vous commencé votre carrière de chef ? Mes débuts à la direction d’orchestre datent des années 1967/1968, à l’époque de mes problèmes de dystonie de la main droite. Je ne pouvais plus jouer avec mes deux mains et j’ai dû provisoirement cesser mes activités de concertiste. J’ai réalisé que ma vie était consacrée à la musique et que je devais trouver d’autres moyens de la servir. La direction en était un. L’occasion s’est présentée avec un de mes étudiants en piano, également violoncelliste dans un orchestre local, qui cherchait un chef qui puisse l’accompagner dans un concerto. Programme Wolfgang Amadeus Mozart Symphonie n° 25 en sol mineur K 183 Rondo pour piano K 382 en ré majeur Concerto pour deux pianos en fa majeur K 242 (transcription du Concerto pour trois pianos) Symphonie n° 35 « Haffner » en ré majeur K 385 Villeparisis (77) dimanche 11 février 07 à 15 h 30 Salle Jacques Prévert Place de Pietrasanta Rés. : 01 64 67 59 60 Paris (75) mardi 13 février 07 à 20 h Salle Gaveau 45, rue La Boétie - 75008 Paris Rés. : 01 43 68 76 00 Leon Fleisher en tournée avec l’orchestre Sèvres (92) mercredi 14 février 07 à 20 h 45 Espace Loisirs 47, Grande-Rue Rés. : 01 45 34 47 84 Villejuif (94) vendredi 9 février 07 à 20 h 30 Théâtre Romain Rolland 18, rue Eugène-Varlin Rés. : 01 49 58 17 00 Vélizy-Villacoublay (78) jeudi 15 février 07 à 21 h L’Onde 8 bis, avenue Louis-Breguet Rés. : 01 34 58 03 35 Fontainebleau (77) samedi 10 février 07 à 20 h Théâtre municipal Rue de Richelieu Rés. : 01 64 22 26 91 Villeneuve-Saint-Georges (94) vendredi 16 février 07 à 21 h Sud-Est Théâtre 21, avenue Carnot Rés. : 01 43 89 21 18 Direction et piano Leon Fleisher Piano Katherine Jacobson Quel souvenir gardez-vous de vos débuts en tant que chef ? Je me souviens m’être énormément agité en dirigeant les Métamorphoses de Hindemith. C’était drôle, j’étais dans l’exagération et l’excitation la plus totale… Diriger est une activité extrêmement séduisante, vous savez, on surplombe quatre-vingt personnes avec un bâton à la main ! Quelles sont les autres activités qui nous permettent d’être dans cette situation ? (rires). Plus tard, mon expérience de direction d’orchestre s’est d’ailleurs beaucoup développée dans le domaine de la musique contemporaine lorsque nous avons créé avec un groupe d’amis le Theater Chamber Players au Kennedy Center de New York. Nous avons joué énormément de musique contemporaine: Berio, Boulez, de jeunes compositeurs américains… J’ai largement contribué à promouvoir le répertoire contemporain. Par ailleurs, beaucoup de compositeurs m’ont dédié leurs pièces pour IMPRESSION THEMA la main gauche. Je suis une sorte d’extension de Wittgenstein… Continuez-vous à apprendre de nouvelles œuvres ? Oui, je viens de diriger le Divertimento de Bartók et une symphonie de Boccherini à Stuttgart. Est-ce qu’interpréter et diriger sont deux façons différentes de faire de la musique ? Non, il n’y a pas véritablement de frontière entre l’interprétation et la direction d’orchestre. Elles sont artificielles. Je n’ai aucun talent de compositeur, ça laisse donc place à différentes formes d’interprétation. Un pédagogue passionné L’enseignement occupe une part importante de votre vie, quels sont vos critères pour choisir de faire travailler un étudiant ? Rencontrer chez un musicien une conscience exceptionnelle de son propre Artur Schnabel (1882-1951) Pianiste légendaire, immense pédagogue, interprète d’exception et compositeur. Schnabel ne va cesser d’approfondir tout au long de sa vie l’étude de ses grands maîtres : Schubert, Schumann, Mozart et Beethoven en tête. Dans son autobiographie, il fait un parallèle entre l’interprète et un guide de montagne, le but ultime étant d’amener l’auditeur au sommet pour qu’il puisse admirer le paysage. Issu de la lignée pianistique de Beethoven, il est le premier à réaliser un enregistrement des sonates pour piano, une référence absolue encore aujourd’hui. 7 ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ L’important est de responsabiliser les musiciens, de faire en sorte qu’ils s’écoutent et non pas de les mettre en situation de suivre mécaniquement. ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ jeu : la capacité de s’écouter. Mais, il est très difficile de ne pas se tromper, car aujourd’hui il y a tant de pianistes qui ont d’extraordinaires facilités sur l’instrument. Je me trompe souvent… (rires). Quel est le plus important, pour vous, à transmettre à vos élèves ? Être une source d’inspiration pour eux ; mais au-delà leur enseigner comment apprendre, comment faire les bons choix d’interprétation en se basant sur des éléments concrets et objectifs de la musique. C’est un peu comme connaître l’anatomie. Ainsi ces fondamentaux peuvent se combiner avec la sensibilité. Souvent, au début du travail, on se laisse emporter par la sensibilité au détriment de la facture de l’œuvre. Or, le travail doit permettre à l’élève de combiner les deux : le savoir et la sensibilité. Il doit réussir à résoudre cette contradiction. de chambre. Mais même lorsque je dirige avec une baguette, je considère cela aujourd’hui comme de la musique de chambre « élargie ». L’important est de responsabiliser les musiciens, de faire en sorte qu’ils s’écoutent et non pas de les mettre en situation de suivre mécaniquement. Dans ce même programme, vous jouez avec votre femme, Katherine Jacobson, un des concertos pour piano de Mozart. Quelle impression ça fait de jouer avec son épouse ? Jouer à quatre mains avec ma femme Kathy est une expérience formidable : « it covers everything ! ». Les moments peuvent être d’extase ou de conflits. Kathy dit que dans le jeu à quatre mains, l’utilisation de la pédale du piano peut devenir une cause de divorce ! Une tournée en Île-deFrance avec l’orchestre Vous revenez à l’orchestre avec un programme entièrement consacré à Mozart, quelles sont vos influences pour jouer Mozart ? Au mois de février, vous allez donner avec l’orchestre, une série de concerts avec certaines œuvres que vous dirigez du piano. Quelles sont les différences avec la direction au pupitre ? Schnabel, Schnabel, Schnabel… Sans aucune hésitation. Il savait donner aux lignes les plus simples une beauté, une dignité et un sens de l’humour extraordinaires. Vous savez, il y a tant d’humour et de joie chez Mozart. • Diriger du piano? Pour moi, c’est à peine de la direction. C’est plutôt de la musique Emmanuelle Dupin-Lucchini 8 ÉMOTIONS CHRONIQUE DE GOLLIWOGG De la Salle Pleyel à l’Auditorium Saint-Germain Où Golliwogg se mêle d’acoustique, ce qui ne lui vaut rien – où il évoque le grand concert « Danses symphoniques », donné par l’Orchestre National d’Île de France à la Salle Pleyel le 13 octobre dernier, sous la direction de son chef principal Yoel Levi – où il nous allèche avec sa Princesse Kofoni*, donnée à l’Auditorium Saint-Germain, à Paris, le 24 octobre. * La Princesse Kofoni livret d’Ivan Grinberg, musique de Marc-Olivier Dupin, récitante Dominique Reymond, direction Christophe Mangou. ÉMOTIONS 9 © Michel Chassat CHRONIQUE DE GOLLIWOGG Yoel Levi au pupitre durant les répétitions. La Salle Pleyel ans Qsar Ghilâne, poème symphonique inspiré d’un poème de Lorand Gaspar, le compositeur Jean-Louis Florentz, récemment disparu, repose aujourd’hui la question du poème symphonique, s’il est possible de faire équivaloir une composition musicale à un morceau de la nature (une oasis, en l’occasion). Franz Liszt avait résolu la question pour les romantiques dans ses Préludes, et on se souvient que Mahler prétendait avoir fait passer toute la nature qui l’entourait, lorsqu’il la composa, dans sa Troisième symphonie. Ce en quoi la musique rivalise avec le naturel, ou avec le divin. Tel semble avoir été le désir de Florentz. D Le Concerto n° 3 de Prokofiev, pour piano et orchestre, m’enthousiasme depuis longtemps. Mais peu importe, car le jeune et fringant Alon Goldstein le fit entendre avec une merveilleuse aisance, souriant très souvent comme si c’était un jeu, donnant le sentiment que la vraie virtuosité est ludique et non pas artificielle, et qu’elle est une forme de la joie. Les graves Danses symphoniques de Rachmaninov, enfin, l’une de ses dernières œuvres, son testament dit-on, demandent une attention tout aussi grave ; elles bifurquent constamment et ménagent des surprises, comme des points de fuite au cœur de la danse même qui se- raient autant d’allusions mystiques à quelque ailleurs au-delà de la mort. Ce concert eut lieu à la Salle Pleyel dont vous savez que, rénovée, elle vient d’être rendue à la musique. J’aurais pu entendre ce qui suit à la sortie : « - Une dame plus toute jeune : Ah ! chère amie, notre chère Pleyel nous est enfin rendue. - Son amie, plus jeune qu’elle : Oui. Et comme c’est beau, comme c’est propre, comme c’est blanc. Et ces cossus tapis… - Un vieux monsieur : Un ami musicien m’a dit cependant que ce blanc 10 ÉMOTIONS CHRONIQUE DE GOLLIWOGG les gênait, lui et ses confrères. Ils se sentent exposés, mis à nus. - La dame plus toute jeune : Il est vrai qu’ils ne peuvent plus se livrer à leurs bavardages ! On les voit ! - Son amie, plus jeune qu’elle : Mais enfin ma chère, on les a toujours vus, à Pleyel, ils ne sont pas dans une fosse d’orchestre ! - La dame plus toute jeune : En tout cas, tout le monde dit que l’acoustique est très réussie. - Un ami grincheux : Mais vous, votre impression ? © Michel Chassat - La dame plus toute jeune : Durant l'entracte Salle Pleyel Personnellement, bien que sourde, j’ai tout entendu. - L’ami grincheux : Cela dépend d’où l’on est placé. Moi, j’ai trouvé le piano un peu couvert. - Le vieux monsieur : De toute façon, il y a toujours ces nœuds et ces ventres… - La dame plus toute jeune : Quoi ? Des nœuds et des ventres ? Dans le public ? Cela gênerait le son ? - Le vieux monsieur : Mais non, des nœuds et des ventres acoustiques, et du coup, cela éteint le son, ou l’amplifie. - Un technicien indésirable : Ce qu’il ne faut pas entendre ! Ce ne sont pas les nœuds qui atténuent, ni les ventres qui réverbèrent. Et de toute façon… - La vieille dame : Il me semble en tout cas que tout ce blanc doit plutôt aider le son. - Son amie : Ah ! c’est la couleur qui modifie le son ? - Une jeune fille : Moi, j’attendrai de lire ce qu’en pense Golliwogg. On va voir s’il a l’oreille ! - Le technicien : Alors là, vous rêvez ! Les critiques y vont à l’esbroufe ! © Michel Chassat Répétition générale du concert de l'orchestre Salle Pleyel le 13 octobre 2006. Direction : Yoel Levi Rien de plus subjectif que l’acoustique pour eux. Ils n’ont d’acoustique qu’un cornet dans l’oreille. Je suis sûr qu’il n’a pas lu Helmholtz - Golliwogg, qui passait : Je vous trouve bien imprudent, cher Monsieur, car je lis Helmholtz tous les jours, et depuis fort longtemps, mais j’ai du mal à appliquer ce qu’il écrit à votre “chère Pleyel”. - Le technicien : Eh bien ! c’est assez simple. Il dit que “tout mouvement de l’air qui correspond à une masse composite de sons musicaux est, conformément à la loi d’Ohm, propre à être analysée en une somme de vibrations pendulaires simples, et qu’à chaque vibration singulière simple correspond un son simple sensible à l’oreille, et ayant une hauteur déterminée par le temps périodique du mouvement de l’air correspondant” 1. - La dame plus toute jeune : » Ah ! je me disais bien, aussi… 1 Hermann von Helmholtz, l’un des plus grands physiciens et physiologistes du XXe siècle (Potsdam 1821, Charlottenburg 1894). Il découvrit le rôle des harmoniques dans le timbre des sons. Ses travaux sur la vue et sur l’ouïe le conduisirent à mesurer la vitesse de l’influx nerveux (1850). La citation est tirée de son traité Sur les sensations du son comme base physiologique pour la théorie de la musique, 1885, chapitre II. 12 ÉMOTIONS CHRONIQUE DE GOLLIWOGG Suite pour une Princesse muette es contes viennent du fond des âges. Personne n’écrit de conte, il se transmet oralement, puis un jour on l’écrit. Les uns l’attribuent à un génie réputé populaire, anonyme même lorsqu’on lui prête un nom, comme à Homère, les autres au peuple supposé génial. Tradition persane, arabe, chinoise des contes à l’origine des Mille et une nuits, que d’autres appellent les Nuits arabes. Puis viennent les génies qui ont un nom: Perrault, les frères Grimm, Ramuz. Ils recueillent les variantes du conte et établissent la leur, sans y rien mettre de leur cru, sauf leur compétence philologique, comme les Grimm, ou leur génie… de la langue, comme Perrault ou Ramuz. Car l’Histoire du soldat qu’il rédige pour Stravinski, et dont le début « A marché, a beaucoup marché » est dans toutes les mémoires, est tirée d’un conte russe. Aussi est-il à marquer d’une pierre blanche, le jour où un poète sait tirer de son propre fonds un conte qui a l’air immémorial, comme cette Princesse Kofoni composée par Ivan Grinberg, pour récitante, mise en musique par Marc-Olivier Dupin, « voyage musical au cœur de l’orchestre ». L Bien entendu, ce qui ne vient pas du fond des âges, c’est la référence pédagogique, bien qu’on n’aperçoive pas tout de suite l’intention didactique dans le cas Kofoni (oui, je voulais vous faire entendre le jeu de mots, c’est fait) : elle a pour objectif de nommer au fur et à mesure les instruments de l’orchestre au moment même où on les entend. C’est d’ailleurs la différence avec Pierre et le Loup, de Prokofiev, dont le didactisme amusant fait entendre séparément les sons des instruments, auxquels s’identifient les ani- maux du conte avant qu’ils n’entrent dans l’ensemble du morceau. Ensuite, il faut reconnaître les animaux dans les instruments, et on a parfois oublié leur timbre. Dans une cour princière, il y a le roi, la reine, un chancelier tyrannique, « qui fait tout pour que le Roi et la Reine puissent régner paisiblement », la Princesse Kofoni, et deux ânesses, Élise et Liza, qui logent au-dessous de la salle de l’orchestre, qui se jalousent farouchement au point de se coller l’une à l’autre afin que nul ne puisse en favoriser une en la montant toute seule. Le drame est que la Princesse a jeté à sa naissance un tel cri que le Chancelier tyrannique lui a crié « Silence ! », et que, depuis lors, elle est muette. Et le Prince charmant ? Non. Pas de Prince charmant, mais un musicien, le joueur de tuba Wuturi « qui aime la Princesse et veut devenir roi. » Le conte racontera comment, se penchant à sa fenêtre, la Princesse tombe dans le tuba et disparaît dans ses circonvolutions, comment le Chancelier se précipite, chevauchant les deux ânesses à la fois jusqu’aux confins du Royaume, dont les frontières sont poreuses (ici dites : « peureuses » !), à la différence des nôtres qui sont si bien fixées que nul ne peut plus y entrer et que bientôt personne n’osera plus en sortir ; mais le Chancelier ne trouve pas la Princesse qui, par une opération de topologie magique, après avoir été supposée le plus loin possible du cœur du Royaume, se retrouve au cœur de l’orchestre ; habitant, hantant chacun des instruments, elle se révèle l’âme de l’orchestre en chantant à elle seule par la voix de tous les instruments et recouvre, ou plutôt découvre, sa voix multiple et un rire éclatant. Ce récit est raconté par une récitante dans un style qui, au travers des références savantes aux instruments, garde donc le charme et la simplicité des grands contes d’autrefois, ce qui est la chose la plus difficile du monde, car on peut composer des sonnets savants et des vers ésotériques mais on ne trouva pas forcément ce qu’il convient de dire entre « Il était une fois » et « Ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants » ! Si la suite orchestrale est composée de pastiches époustouflants (non des citations, encore qu’il y en ait quelques-unes de très reconnaissables tirées de Berlioz, Wagner, Prokofiev, etc.) mais des morceaux comme la fugue, la habanera, la ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Le drame est que la Princesse a jeté à sa naissance un tel cri que le Chancelier tyrannique lui a crié « Silence ! », et que, depuis lors, elle est muette. ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ valse, le nocturne, etc. plus vrais que vrais, un peu comme Proust s’amusa à imiter dans ses Pastiches plus vrais que vrais les styles de Saint-Simon, de Balzac, des Goncourt et de Renan. Et même si vous ne saviez pas de qui provenait l’imitation, leur style brillant suffisait à vous convaincre qu’il y avait, sous toutes ces jolies pages de Dupin, allusion sous roche. En outre, l’orchestre se prêtait aussi à l’imitation directe, non d’autres compositeurs, mais du hi han des ânesses, de leurs coups de sabot, et des hululements nocturnes, en bref, s’ingéniait à rappeler à ces instruments sophistiqués et mondains de quel bois, de quel crin, de quel cuivre, de quelles peaux et de quels boyaux ils sont faits. Toute la recherche contemporaine, d’ailleurs, est allée dans le sens de leur faire avouer « de quel bois ils se chauffent » ! J’en viens à la récitante, car elle a le rôle principal dans l’ensemble. C’est son récit qui organise tout le déroulement de l’orchestre, comme s’il en ressentait aussitôt les effets et s’efforçait de les rendre par ses moyens propres. Mais elle avait en outre la tâche d’imiter le cri natal de la Princesse, les braiments des ânesses et leurs débordements, les voix des personnages, les chants des oiseaux et de la nature. Comme elle le faisait avec un talent sans égal, j’ai demandé à l’excellente Dominique Reymond comment elle suivait si bien la musique. Comme elle prétend y être profane, elle avait truffé sa partition de dessins, de schémas, de graphismes bizarres lui indiquant à quels moments tel cri, tel hi han, tel rugissement, tel gazouillis. Et je reste très admiratif qu’elle ait su, avec un sens aussi précis du rythme, effectuer si bien ce que d’excellents comédiens n’arrivent pas toujours à faire, car la diction libre et la mesure comptée ne font pas forcément bon ménage, et le théâtre a ses lois que la musique ne connaît pas. Les enfants, la partie la plus importante de la salle, étaient attentifs et ravis et non pas excités, agités, comme dans ces jeux indigents où on veut absolument qu’ils montrent qu’ils s’amusent. J’ai déjà eu l’occasion de citer un beau texte de Hegel où il explique que les enfants n’aiment pas du tout ce qu’on fabrique de puéril à leur usage. La Princesse Kofoni est donc ludique, c’est un conte, et c’est un jeu. Est-il besoin de remonter à La Flûte enchantée pour savoir que rien n’est plus sérieux que le jeu ? • Golliwogg 14 LE COIN DES MUSICIENS INTERVIEW Sweet Harmonie Entretien avec La venue à la musique et le choix de l’instrument Yohan Chetail, Pierre Greffin, Comment avez-vous commencé à faire de la musique et qu’est-ce qui a motivé le choix de la trompette ? Patrick Lagorce Pierre Greffin : Je suis issu d’une famil- les quatre trompettistes le de musiciens : mon père, avec qui j’ai travaillé mon instrument, était trompette solo à l’Opéra de Paris. J’étais donc un peu prédestiné à devenir musicien ! La première fois que j’ai joué devant quelqu’un d’autre, c’est lorsque je me suis présenté au conservatoire de Paris ! Yohan Chetail : Mes parents nous ont inscrits, mon frère et moi, à l’école de musique. J’ai commencé directement par la trompette, sans doute influencé par mon grand-père qui était trompettiste dans une harmonie. Patrick Lagorce : Comme Pierre, je suis issu d’une famille de musiciens. Mon père était à l’Orchestre de Paris. Faire de la musique, dans ma famille, était donc très naturel. J’ai débuté par le piano, – c’est une excellente base pour tous les musiciens – et n’ai commencé la trompette qu’à douze ans, sans doute, pour faire comme mon père. Nadine Schneider : Lorsque j’étais enfant, tous les dimanches, nous allions en famille écouter les fanfares de village. On m’a raconté qu’avant même de savoir et Nadine Schneider, de l'Orchestre Nationale d'Île de France. parler, je montrais déjà la trompette du doigt. J’ai eu immédiatement le coup de cœur pour cet instrument ! J’ai commencé à huit ans. De la trompette… À quel âge peut-on commencer la trompette ? P. G. : Tout dépend en fait de l’avancement de la dentition car il faut avoir ses dents définitives. En général, ce n’est pas avant sept, huit ans. Techniquement, la nécessité du souffle et d’une capacité thoracique suffisante pour pouvoir débuter cet instrument, c’est une idée reçue ? P. G.: C’est une idée reçue, effectivement. C’est plutôt une question de gestion de la respiration et de la colonne d’air. Contrairement aux cuivres graves (le tuba par exemple), les trompettistes utilisent en fait un débit d’air moins important. Quelles sont les caractéristiques de la trompette au regard des autres membres de la famille des cuivres ? N. S. : La trompette a une tessiture aigue, on lui attribue donc plus facilement la ligne mélodique (à l’image des violons pour les © Michel Chassat Le pupitre de trompettes. De gauche à droite : Yohan Chetail, Nadine Schneider, Pierre Greffin et Patrick Lagorce. cordes) que des parties d’accompagnement. C’est finalement très rare que ce pupitre joue la rythmique, plutôt donnée par les trombones et les basses. C’est un instrument qui apporte une dynamique à l’ensemble en raison de sa facilité à aller dans les aigus et de son intensité sonore. Est-ce un instrument qui a beaucoup évolué ? Y. C. : À l’origine, la trompette naturelle était destinée à accompagner les célébrations militaires et civiles. Elle était aussi fréquemment utilisée en musique sacrée, dans les cantates de Bach, par exemple. Mais le tuyau sonore simple d’origine ne pouvait émettre que les harmoniques du son fondamental. C’est l’invention des pistons (1813-1814) accroissant la longueur du tube, qui a augmenté considérablement les possibilités techniques et mélodiques de l’instrument. Cette invention a permis de produire de nouveaux sons, ce qui a donné, à la trompette, une toute nouvelle palette sonore. ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Les grands intervalles ne sont pas faciles à réaliser et à enchaîner et nécessitent un travail sur la souplesse : c’est un instrument qui demande une énergie intense. On ne peut pas jouer pendant des heures sans fatiguer… ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ l’orchestre symphonique à la fin du XIXe siècle dans des œuvres comme le Te Deum de Bruckner ou les symphonies de Mahler ou encore la fanfare des douze trompettes dans la marche de Tannhäuser. De quand date la trompette moderne ? P. G. : La trompette en ut, telle qu’on la joue, date du XXe siècle. Les difficultés de l’instrument Quelles sont les difficultés de la trompette ? P. G. : C’est une question d’endurance et N. S. : Le répertoire s’est considérable- ment ouvert avec la création contemporaine et les compositeurs se sont intéressés de plus près à cet instrument. Et son utilisation dans l’orchestre symphonique ? On a commencé à utiliser la trompette dans de résistance physique ; plus particulièrement des muscles de l’embouchure, car l’appui sur l’embouchure augmente avec la tessiture. Les grands intervalles ne sont pas faciles à réaliser et à enchaîner et nécessitent un travail sur la souplesse : c’est un instrument qui demande une énergie intense. On ne peut pas jouer pendant des heures sans fatiguer… 16 LE COIN DES MUSICIENS INTERVIEW ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ C’est une spécificité de notre instrument de n’être jamais sûr à 100 % de ce qui va sortir ! notre vie à essayer de réduire la marge d’erreur. Y. C. : C’est une spécificité de notre instrument de n’être jamais sûr à 100 % de ce qui va sortir ! ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Le répertoire Qu’est-ce que vous aimez jouer dans le répertoire symphonique ? On peut dire que c’est lié aux cuivres en général ? N. S.: Plus particulièrement à la trompette car plus l’embouchure est petite, plus la résistance est importante ; ce qui est moins le cas des autres cuivres, excepté le cor. P. L.: Plus on monte dans l’aigu, plus c’est physique: vous n’entendrez pas les trompettes continuer à s’exercer entre deux répétitions ! P. G. : Certains compositeurs ont respecté cette contrainte. C’est frappant dans les symphonies de Chostakovitch, qui comprennent des passages très intenses à la trompette suivis de grands moments de repos. P. G. : Outre le côté physique de l’instrument, il y a aussi le fait que nous sommes très exposés. Par rapport aux autres pupitres ? P. L. : Oui, en raison de la tessiture et de l’intensité du son. Du fait de jouer la ligne mélodique, le pupitre est alors plus à découvert et donc exposé à la moindre fausse note, au moindre écart ; contrairement aux instruments plus graves. P. G. : On a toujours ça à l’intérieur de nous au moment où l’on joue… On passe P. G. : Il y a très peu de compositeurs que je n’aime pas. Avec le temps, j’aime de plus en plus le répertoire romantique et post-romantique (Bruckner, Mahler), même des œuvres dans lesquelles il y a peu de parties de trompette, finalement. Beaucoup de trompettistes s’ennuient à partir du moment où ils ont peu à jouer dans une œuvre. Ce n’est pas mon cas. Et vous, Nadine ? N. S. : J’adore les grandes œuvres romantiques – les symphonies de Mahler, Bruckner – justement parce que j’ai choisi de faire de la trompette professionnellement, à partir du jour, où j’ai entendu la cinquième de Mahler. Par la suite, j’ai commencé à apprécier beaucoup Strauss. C’est un petit aparté, mais je trouve que l’orchestre symphonique est ce qu’il y a de plus élaboré, de plus complet, lorsqu’on est musicien. J’aime le fait d’être entourée de tous les instruments, de faire de la musique ensemble… Y. C. : Ce que j’aime jouer et écouter aussi d’ailleurs, c’est la musique française, qui n’est malheureusement plus beaucoup jouée en France aujourd’hui (beaucoup d’œuvres sont laissées de côté). J’affectionne également l’école viennoise : Beethoven, Brahms, jusqu’à Strauss, zoom Quelques grands trompettistes Maurice André, Thierry Caens, David Guerrier. Une des premières œuvres connues dans laquelle une trompette (basse) semble exigée : celle du rouennais Pierre Fontaine (env. 1380-1447). Quelques standards du répertoire Concertos pour trompette de Haydn, Tomasi, Delerue, Jolivet… Aïda de Verdi, Petrouchka de Stravinski. Les trompettes les plus célèbres les fameuses trompettes droites dans Aïda de Verdi (1871). Sur la trompette il a été dit « Le timbre de la trompette est noble et éclatant ; il convient aux idées guerrières, aux cris de fureur et de vengeance comme aux chants de triomphe. Il se prête à l’expression de tous les sentiments énergiques, fiers et grandioses, à la plupart des accents tragiques. Il peut même figurer dans un morceau joyeux, pourvu que la joie y prenne un caractère d’emportement ou de grandeur pompeuse. » Hector Berlioz, De l’instrumentation. Le Castor Astral LE COIN DES MUSICIENS INTERVIEW 17 Mahler, Bruckner et Schoenberg, Berg. Le lyrique, aussi, est absolument fabuleux : Wagner, Verdi, Puccini. Et vous, Patrick ? P. L. : J’aime Debussy, Brahms, c’est vraiment une question de goût, d’esthétique, en fait. Le jazz Jouez-vous du jazz ? Le chef d’orchestre Quelles sont, à votre avis, les qualités que doit avoir un chef d’orchestre ? P. L. : Des qualités humaines avant tout. Je pense que le métier de chef d’orchestre ne s’apprend pas. C’est avant tout une question de charisme. N. S. : Le respect vis-à-vis des musiciens est primordial pour moi. Nous sommes là pour faire de la musique ensemble, c’est une forme d’échange ; le respect mutuel s’impose. Y. C.: Pour moi, c’est avant tout quelqu’un qui arrive à obtenir une discipline dans l’orchestre. Peu de chefs parviennent à © Michel Chassat P. L.: C’est un autre métier. J’adore le jazz, mais je suis bien incapable d’en jouer. C’est une question de formation musicale. La mienne est classique. Le jazz, je l’ai donc découvert par moi-même. P. G. : Dans notre instrument, à part quelques exceptions : il faut vraiment se spécialiser. Le jazz, c’est un autre matériel, une autre manière de jouer. Il y a très peu de trompettistes qui sont capables d’être performants dans les deux registres. imposer le respect sans être désagréables… Un bon chef est quelqu’un qui va chercher le musicien avec le sourire ou avec le regard l’air de dire : « maintenant c’est à toi de jouer ». Et pour vous Pierre ? P. G. : J’ai souvent vu des musiciens qui appréciaient avant tout une gestique claire, précise : ce n’est pas tellement ce qui m’intéresse. Pour moi, un vrai chef, c’est d’abord une grande personnalité, quel- qu’un capable de réunir une centaine de musiciens et qui parvient à les faire jouer ensemble. Je pense que les musiciens, en général, attendent trop d’un chef sur le plan technique et ne sont pas suffisamment capables d’adhérer à la conception artistique d’une œuvre. On manque parfois un peu d’humilité sur ce plan-là : nous sommes musiciens d’orchestre, l’interprétation, c’est le rôle du chef d’orchestre; on se doit d’y adhérer. • Emmanuelle Dupin-Luchinni 18 LE COIN DES ENFANTS JEUNE PUBLIC ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Janvier-février-mars 2007 ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ L’Oiseau de feu Mozart À la découverte des ballets russes À travers l’écoute de l’œuvre L’Oiseau de feu de Stravinski, le public s’initie à l’univers des ballets russes. L’occasion de découvrir un genre à la synthèse des arts et des chorégraphies innovantes et provocantes. À la découverte du Concert rondo de Mozart Aulnay-sous-Bois (93) samedi 20 janvier à 16 h Espace Jacques Prévert 134, avenue Anatole-France 93600 Aulnay-sous-Bois Public : tout public Intervenante : Camille Vier, médiatrice Sara Mangano et Pierre-Yves Massip, danseurs Noisy-le-Grand (93) samedi 27 janvier à 10 h Le piano était non seulement le confident de Mozart, mais il était là pour mettre en musique des dialogues imaginaires qu’il tenait avec des êtres chers. Ces séances porteront plus particulièrement sur la présentation du Concert rondo pour piano en ré majeur de Mozart tout en évoquant plus largement un des compositeurs les plus marquants de l’histoire de la musique. Fontainebleau (77) lundi 5 février à 11 h 30 et 13 h 15 En partenariat avec le théâtre de Fontainebleau Rue de Richelieu 77300 Fontainebleau École les Richardets, classe de CM2 Public : lycée, classes de 1re et terminale samedi 27 janvier à 14 h En partenariat avec l’Espace Michel Simon 36, avenue de la République 93160 Noisy-le-Grand Paris (75) mardi 13 février à 16 h En partenariat avec les chèques cultures Salle Gaveau 45, rue de la Boétie - 75008 Paris Rés. : 01 41 79 02 49 ou 01 41 79 03 43 Public : conservatoire de musique et de danse, classes de formation musical niveau fin d’études Intervenante : Camille Vier, médiatrice Meaux (77) lundi 29 janv. à 9 h 45 En partenariat avec le théâtre Luxembourg Public : collège Louis Braille Intervenante : Camille Vier, médiatrice Sara Mangano et Pierre-Yves Massip, danseurs Public : classes de lycées Intervenante : Marianne Vourch, médiatrice Violons Geneviève Mélet et Virginie Dupont Alto David Vainsot Violoncelle nd Piano nd À la découverte de Mozart Un parcours musical autour du répertoire de Mozart et plus particulièrement des œuvres du programme dévoile les richesses de cette musique. Villeparisis (77) jeudi 1er février à 19 h Salle Jacques Prévert Place de Pietrasanta 77270 Villeparisis Public : tout public Intervenante : Blandine Berthelot, médiatrice ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Robert le Cochon Spectacle musical C’est l’histoire d’un cochon, Robert, qui ne vit que la nuit. Un jour, il s’échappe de la cour de la ferme avec Nouille la Grenouille pour rejoindre Mercibocou le Loup qui est en train de construire sa fusée. Cette nuit-là, la fusée doit les emporter dans le grand ciel étoilé ! Mercibocou aime les fusées, il en est à son centtreizième essai, et ce sera le bon. Il aime aussi Robert le Cochon, mais il ne peut s’empêcher de vouloir le manger. Quand il lui arrache le jambon d’un grand coup de gueule, Robert s’énerve et frappe pour que Mercibocou recrache le morceau. Pendant ce temps, Nouille la Grenouille rêve du grand amour... La nuit sera longue et périlleuse pour Robert le Cochon. Direction Jean Deroyer Récitant Grégory Gadebois Soprano Donatienne Michel-Dansac Baryton Marc Mauillon Livret Ivan Grinberg Musique Marc-Olivier Dupin Longjumeau (91) mardi 13 février 14 h et 15 h 15 Théâtre 20, avenue du Général-de-Gaulle 91160 Longjumeau Séances scolaires pour les écoles primaires L’orchestre à la fac Sensibiliser les enseignants de demain à la musique symphonique. Les étudiants et stagiaires de l’IUFM nous intéressent à double titre : en tant que futurs « passeurs » en situation de développer le goût et la sensibilité artistique des enfants, mais aussi en tant que jeunes adultes susceptibles de mieux apprécier les joies du concert symphonique et donc de devenir des spectateurs fidèles. ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Musique de chambre György Ligeti Six bagatelles pour quintette à vent Bonneuil-sur-Marne (94) jeudi 8 mars IUFM du Val-de-Marne Rue Jean Macé 94861 Bonneuil-sur-Marne Concert réservé aux étudiants de l’IUFM Intervenante : Camille Vier, médiatrice Flûte nd Hautbois Marianne Legendre Clarinette Jean-Claude Falietti Basson nd Cor Annouck Eudeline À PROPOS DE… i AGENDA 19 Vous avez la possibilité de réserver vos billets de concerts à Paris, en ligne, de façon sécurisée, sur le site www.orchestre-ile.com pour les places en plein tarif. ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ janvier-février-mars 2007 ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Sublime Russie Igor Stravinski Scherzo à la russe Serge Prokofiev Concerto pour violon et orchestre n° 2 en sol mineur op. 63 Igor Stravinski L’Oiseau de feu, ballet intégral Direction Yoel Levi Violon Akiko Suwanaï Paris (75) vendredi 26 janvier à 20 h Salle Pleyel Rés. : 01 43 68 76 00 www.orchestre-ile.com ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ L’Oiseau de feu Igor Stravinski Coulommiers (77) samedi 3 février à 20 h 30 La Sucrerie Rés. : 01 64 03 88 09 Maisons-Alfort (94) dimanche 4 février à 16 h Théâtre Claude Debussy Rés. : 01 41 79 17 20 François Devienne ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Quatuor n° 1 en do majeur op. 73 Mozart Basson Frédéric Bouteille Violon Marie Clouet Alto Benachir Boukhatem Violoncelle Céline Mondésir Wolfgang Amadeus Mozart Serge Prokofiev Adagio pour cor anglais L’Oiseau de feu, ballet intégral Cor anglais Hélène Gueuret Violon Isabelle Durin Alto Benachir Boukhatem Violoncelle Céline Mondésir Direction Yoel Levi Violon Akiko Suwanaï David Uber Noisy-le-Grand (93) dimanche 28 janvier à 17 h Espace Michel Simon Rés. : 01 49 31 02 02 Trombone Sylvain Delvaux Tuba André Gilbert Sartrouville (78) mardi 30 janvier à 21 h Théâtre de Sartrouville Rés. : 01 30 86 77 77 Aulnay-sous-Bois (93) jeudi 1er fevrier à 21 h Espace Jacques-Prévert Rés. : 01 48 66 49 90 Meaux (77) vendredi 2 février à 21 h Théâtre Luxembourg Rés. : 01 64 36 40 00/10 Alto Benachir Boukhatem Violoncelle Céline Mondésir Musique de chambre avec les musiciens de l’orchestre ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Clé de fa Wolfgang Amadeus Mozart Igor Stravinski Duo des lunettes Paris (75) lundi 29 janvier à 19 h 30 Auditorium SaintGermain/Maison des pratiques artistiques amateurs Rés. : 01 43 68 76 00 www.orchestre-ile.com Scherzo à la russe Concerto pour violon et orchestre n° 2 en sol mineur op. 63 Ludwig van Beethoven Doubles portraits Bernard Salles Carmen Fantaisie Contrebasses Robert Pelatan, Pierre Maindive, Jean-Philippe Vo Dinh, Philippe Bonnefond, Pierre Herbaux Domenico Torta Recalling Rossini Contrebasses Robert Pelatan, Pierre Maindive, Jean-Philippe Vo Dinh, Philippe Bonnefond, Pierre Herbaux Symphonie n° 25 en sol mineur K 183 Rondo pour piano K 382 en ré majeur Concerto pour deux pianos en fa majeur K242 (transcription du Concerto pour trois pianos) Symphonie n° 35 « Haffner » en ré majeur K 385 Direction et piano Leon Fleisher Piano Katherine Jacobson Villejuif (94) vendredi 9 février à 20 h 30 Théâtre Romain Rolland Rés. : 01 49 58 17 00 Fontainebleau (77) samedi 10 février à 20 h Théâtre municipal Rés. : 01 64 22 26 91 Villeparisis (77) dimanche 11 février à 15 h 30 Salle Jacques Prévert Rés. : 01 64 67 59 60 Paris (75) mardi 13 février à 20 h Salle Gaveau Rés. : 01 43 68 76 00 www.orchestre-ile.com Sèvres (92) mercredi 14 février à 20 h 45 Sèvres Espace Loisirs (dans le cadre des concerts de Marivel) Rés. : 01 45 34 47 84 Vélizy-Villacoublay (78) jeudi 15 février à 21 h L’Onde Rés. : 01 34 58 03 35 Villeneuve-Saint -Georges (94) vendredi 16 février à 21 h Sud-Est Théâtre Rés. : 01 43 89 21 18 ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Robert le Cochon Ivan Grinberg Marc-Olivier Dupin Robert le Cochon Direction Jean Deroyer Livret Ivan Grinberg Musique Marc-Olivier Dupin Récitant Grégory Gadebois Soprano Donatienne Michel-Dansac Baryton Marc Mauillon Longjumeau (91) mardi 13 février Séances scolaires ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Brad Mehldau et l’Orchestre National d’Île de France Dans la série « Fêtes de la pleine lune » du Théâtre du Châtelet Brad Mehldau Création pour piano et orchestre symphonique Paris (75) samedi 3 mars à 21 h Théâtre du Châtelet Rés. : 01 40 28 28 40 20 NOS CHOUCHOUS LES OFFRES ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ AVANTAGES IRCAM ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ La Poursuite III : BARTÓK, LIGETI, CHIN Lundi 12 février, 20h30 Poursuite lumineuse au théâtre, poursuite de la tradition instrumentale enrichie par l’électronique, poursuite de la pensée musicale à travers les époques… Dans ce dernier rendez-vous du cycle musical de l’Ircam, La Poursuite, au Théâtre des Bouffes du Nord, le fil conducteur entre les compositeurs programmés, Bartók, Ligeti, Chin, est l’héritage capté par l’héritier. Unsuk Chin saisit chez Ligeti, son professeur, l’artisanat supérieur et la manipulation des illusions sonores à partir des caractéristiques mêmes de l’instrument. En l’occurrence pour sa création, il s’agit d’un violon réinventé par le biais de l’électronique. À l’instar de Béla Bartók, György Ligeti crée un folklore imaginaire : la « danse lente » Hora lunga ouvrant sa sonate rappelle le Melodia de la sonate pour violon de Béla Bartók. Enfin, Anne Teresa De Keersmaker choisit l’ultime sonate de Bartók pour sa chorégraphie Rosa pour deux danseurs. Unsuk Chin Nouvelle œuvre pour violon et électronique [CRÉATION MONDIALE] Béla Bartók Sonate pour violon (I et II) (24’) György Ligeti Sonate pour alto (18’) Béla Bartók Sonate pour violon (III et IV) Avec film de Peter Greenaway sur une chorégraphie, Rosa, d’Anne Teresa De Keersmaker © Olivier Panier des Touches Coréalisation IRCAM-Centre Pompidou, Instant pluriel Chambre anéchoïque de l’Ircam. Offre réservée aux abonnés de l’Orchestre National d’Ile de France Une place achetée = une place offerte Soit deux places pour 14 € (plein tarif) ou 10 € (tarif réduit). Pour bénéficier de cette offre contacter la billetterie de l’Ircam : 01 44 78 12 40 entre 14 h et 18 h ou présenter votre carte d’abonné, le soir du concert Les institutions culturelles partenaires de l’orchestre Fondation Cartier pour l’art contemporain Tél. : 01 42 18 56 50 www.fondation.cartier.fr Comédie-Française www.comedie-francaise.fr Théâtre national de la Colline Tél. : 01 44 62 52 52 www.colline.fr Odéon Théâtre de l’Europe Tél. : 01 44 85 40 40 www.theatre-odeon.fr Institut du monde arabe Tél. : 01 40 51 38 38 www.imarabe.org Centre national de la danse Tél. : 01 41 83 27 27 www.cnd.fr MC93 Bobigny Tél. : 01 41 60 72 72 www.mc93.com La Cinémathèque française Tél. : 01 71 19 33 33 www.cinematheque.fr Rens. : 01 44 78 48 16 www.ircam.fr Théâtre des Bouffes du Nord 37 bis, bd de la Chapelle 75010 Paris M° La Chapelle Abonnez-vous ! ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ AVANTAGES Institut du monde arabe ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Chants et danses des deux rives : Flamenco et danse orientale avec l’Ensemble Suspiro del Moro Pour recevoir L’Île joyeuse gratuitement, retournez-nous ce coupon affranchi ou téléphonez au 01 43 68 76 00, ou par courriel : [email protected] Le spectacle de l’ensemble Suspiro del Moro (le soupir du Maure) se construit comme un dialogue entre les deux rives. Pièces du répertoire flamenco © DR Vendredi 9 et samedi 10 février 2007, 20 h 30 à l’auditorium profond et léger (jondo y chico), de l’arabo-andalou maghrébin (al-âla), du maghrébin populaire EN 2006, ÉVADEZ-VOUS, OFFREZ-VOUS LE CINEMA ILLIMITÉ La carte UGC ILLIMITÉ, c’est du cinéma : • où vous voulez, • quand vous voulez, • aussi souvent que vous voulez. Votre carte est valable tous les jours, à toutes les séances, dans les 37 cinémas UGC de France, soit 360 écrans ! Pour seulement 18 € par mois* www.ugc.fr ou au 0 825 837 838* (0,15€/min) Pour vous abonner, rendez-vous sur un stand UGC ILLIMITÉ (liste des cinémas avec un stand UGC ILLIMITÉ disponible sur www.ugc.fr), muni(e) d’un RIB, d’une pièce d’identité et de 30 € pour les frais de dossier. Votre carte vous sera délivrée immédiatement ! Par correspondance, contactez notre Service Abonnés au 0 825 837 838 . (0,15€/min) *UGC ILLIMITÉ = 18€ par mois pour une durée minimale de 12 mois, hors frais de dossier de 30€ et le montant forfaitaire du mois en cours. Tarifs et conditions d’abonnement susceptibles d’être modifiés à tout moment. Conditions d’utilisation définies dans les Conditions Générales d’Abonnement UGC ILLIMITÉ. (chaâbi et aïta) de l’oriental (baladi et quoudoud) et du mauresque se croisent et inventent un territoire uni par la danse, la musique et le chant. Oud et guitare, rbâb et violon trouvent une descendance commune. Chant flamenco et chant arabo-andalou se donnent la réplique pendant que les zapateados (roulements et percussions rythmiques des pieds chaussés de talons cloutés) de Laura Clemente et les arabesques de la danseuse marocaine Rajae Dhourhi accordent leur souffle et leur rythme. Le spectacle, décliné en plusieurs tableaux, illustre tour à tour la joie, la gravité, la solitude, la sensualité… pour le plus grand plaisir de nos sens. Tarif préférentiel pour les abonnés de l’Orchestre National d’Île de France Bénéficiez de 20 % de réduction Ex : 20 € au lieu de 25 € en 1ère catégorie Réservations au 01 40 51 38 45 Institut du monde arabe 1, rue Fossés-St-Bernard 75005 Paris Nom et prénom N° et rue Code postal et ville Téléphone journée Courriel Bulletin d’abonnement »15 22 RUBRIK LUDIK MOTS CROISÉS Horizontal 1. Compositeur au programme de l’orchestre fin janvier 2007. 2. Prénom attaché à la direction de l’orchestre. Nom attaché à ce prénom. 3. Portici a la sienne. Fin de messe. 4. En tête du prélude. Langue. En tête de la sarabande. 5. Lettres de Haendel. Le plancher du bœuf. 6. La plus remarquable a un chef. Ville italienne avec des pins mais sans tête. 7. Créée. Père du phonographe. 8. Un par face de 33 tours. 9. Gardé au silence. En queue de la fanfare. 10. Orchestre anglais désordonné. Elles tombent en autumn. Vertical I. Elles sont au répertoire des orchestres. II. Balade pour orchestre. III. Chante tel un cervidé. Petit duo. IV. A la part belle, dans Harold. V. Pour nommer des œuvres. VI. Dans le nom de notre orchestre. Roi chez Stravinski. VII. Créé. Note. Le troisième homme. VIII. Prénom d’un grand pianiste russe. IX. Il faut être sacrément bricoleur pour acheter un clavecin dans cet état. Grand accompagnateur de chanteurs. X. On peut les offrir au son du concert de nouvel an. Hélène Jarry I G N A Z P L E Y N O U V E A U T E D O R T E I D O R A A A L B E N O A P O P E I O R S O N E L E L I N A S A U Solution du n° 14 O H E R U M I T U D I E O R I P L L O N I N S I L D A C E E R N U T E R R U P H A N T S A U T O S S S O N E Organigramme ~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Chef principal Yoel Levi Premiers violons supersolistes Ann-Estelle Médouze … Violons solos Stefan Rodescu Bernard Le Monnier Chefs d’attaque des seconds violons Jean-Michel Jalinière Flore Nicquevert Maryse Thiery Yoko Lévy-Kobayashi Virginie Dupont Grzegorz Szydlo Brigitte Richard Marie-Claude Cachot Marie-France Flamant Léon Kuzka Sylviane Touratier Marie-Anne Le Bars Marie-Laure Rodescu Delphine Douillet Julie Oddou Isabelle Durin Geneviève Melet Brigitte Richard Anne-Marie Gamard Jean-François Marcel Jérôme Arger-Lefèvre Bernadette Jarry-Guillamot Pierre-Emmanuel Sombret Marie Clouet Justine Zieziulewicz Mathieu Lecce … Tom Gélineaud Florian Godard Flûtes Hélène Giraud Jean-Michel Varache Pierre Blazy Nathalie Rozat Laurent Madeuf Matthieu Dubray Sylvain Delvaux Hautbois Contretuba / tuba-basse Piccolo Jean-Michel Penot Jean-Philippe Thiébaut Hélène Gueuret Cor anglais Marianne Legendre Altos Clarinettes Muriel Jollis-Dimitriu Renaud Stahl Sonia Badets Inès Karsenty François Riou Anne-Marie Arduini Frédéric Gondot Catherine Méron Jean-Michel Vernier David Vainsot Benachir Boukhatem … Jean-Claude Falietti Myriam Carrier Contrebasses Robert Pelatan Didier Goury Pierre Maindive Jean-Philippe Vo Dinh Philippe Bonnefond Pierre Herbaux André Gilbert Timbales Jacques Deshaulle Percussions Gérard Deléger Pascal Chapelon Didier Keck Chargée de communication Anne-Laure Henry-Tonnerre Chargées des éditions et de l’audiovisuel Emmanuelle Lucchini Mélanie Chardayre Chargée des relations avec les publics et la presse Margarida Batista Harpe Assistante de communication et des relations avec les publics Florence Dumont Consuelo Senis Petite clarinette ~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Président … Guy Dumélie Chargées des actions éducatives et culturelles Bassons Directeur général Henri Lescourret Frédéric Bouteille Gwendal Villeloup Marc-Olivier Dupin Clarinette basse Alexandre Ringeval Julie David Violaine de Souqual Comptables Roland David Annie Péan Patrice Frantz Administrateur Bibliothécaire Catherine Delcroix David Stieltjes … Tristan Aragau Benoît de Barsony Jean-Pierre Saint-Dizier Annouck Eudeline Assistante de direction Annie Lanuza Régisseurs du personnel artistique Assistante artistique Bernard Chapelle Stéphane Darmon Trompettes Chargée de diffusion Yohan Chetail Nadine Schneider Pierre Greffin Patrick Lagorce Fabienne Voisin François Vega Administrateur de production Régisseur technique Catherine Vauchelles Didier Theeten Trombones Assistant de production Chargée du service intérieur Patrick Hanss Alexis Labat Marie-Béatrice Bertrand Violoncelles Frédéric Dupuis Anne-Marie Rochard Jean-Marie Gabard Bertrand Braillard Béatrice Chirinian Jean-Michel Chrétien Bernard Vandenbroucque Céline Mondésir Camilo Peralta … © Michel Chassat Violons Directeur délégué Contrebasson Cyril Exposito Cors Anne-Marie Clech Régisseur général