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Publié le 31/12/2012 à 06h00
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Villeneuve-sur-Lot
Une soirée avec les Pourquoi pas
Les 11 femmes de l'orchestre ont interprété le célèbre tube de Michel Sardou « Être une
femme ». (Photo Francis Sigl)
Samedi soir 22 décembre, l'orchestre Pourquoi pas était sur la scène
de la salle de fêtes. Salle comble, pour assister à une prestation de
grande qualité musicale des 31 musiciens dirigés par Jean-Philippe
Dumoulin. Cet orchestre de rue d'hommes et de femmes musiciens
amateurs est en résidence à Sainte-Maure depuis sa création, en
2009.
Au programme de la soirée, une première partie de morceaux très
connus : « Don't let me be misenderstood », chanson écrite par
Bennie Benjamin, Gloria Caldwell et Sol Marcus pour la pianistechanteuse Nina Simone, interprétée à la trompette par Kévin
Maignant ; « Starmania » opéra rock franco-québécois de Michel
Berger et Luc Plamondon interprété par Jean-Philippe Dumoulin au
bugle et Kévin Maignant à la trompette ; « Unchain my heart », texte
par Bobby Sharp, enregistré en 1961 par Ray Charles, exécuté par
Géraldine Dauba, saxophone ténor, dans un magnifique solo ; «
Hallelujah » chanson écrite par Leonard Cohen, joué par l'ensemble
des cuivres de l'orchestre, avec au chant Frédéric Gaillère.
Clodettes et Michel Sardou
Pour la deuxième partie de la soirée, une surprise était réservée au
public avec pour thème des hommes et des femmes. Mathias
Castagnos chantait « Mon amant de Saint-Jean » accompagné d'une
chorégraphie de deux couples issus de l'orchestre. « The Power of
love », une chanson de Jennifer Rush, devenue un succès mondial
de Céline Dion, était chanté par Johanna Duffoir avec un solo au
bugle de Jean-Philippe Dumoulin.
Pour l'interprétation de « YMCA », six musiciens ont abandonné leur
instrument le temps du morceau et de présenter un Village People
plus vrai que nature. Il en fut de même pour « la Salsa du démon »,
les Pourquoi pas remplaçant le Grand Orchestre du Splendid. Le
spectacle se poursuit avec l'arrivée de huit Clodettes pour une
chorégraphie de « Magnolias for ever - Alexandrie Alexandra ». Les
11 femmes de l'orchestre ont interprété ensuite le célèbre tube de
Michel Sardou, « Être une femme ». Plusieurs chansons ont été
reprises sous les applaudissements nourris du public.
Les musiciens manient tous parfaitement les cuivres et le répertoire
est arrangé et personnalisé en interne. Les Pourquoi pas orchestre
de rue, certainement, mais ce soir-là le chef avait laissé libre cours à
son imagination, pour une scène de grand music-hall.
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