Dossier de presse - Association des Cinémas du Centre
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SESSIONS THE FESTIVAL DE SUNDANCE 2012 Prix du Public Prix d’interprétation pour l’ensemble des acteurs FESTIVAL DE SAN SEBASTIAN 2012 Prix du Public FESTIVAL DE TORONTO 2012 L®e^\mbhgh_Û\b^ee^ FESTIVAL DU FILM DE LONDRES 2012 L®e^\mbhgh_Û\b^ee^ FESTIVAL DE SUNDANCE 2012 Prix du Public Prix d’interprétation pour l’ensemble des acteurs FESTIVAL DE TORONTO 2012 L®e^\mbhgh_Û\b^ee^ FESTIVAL DE SAN SEBASTIAN 2012 Prix du Public FESTIVAL DU FILM DE LONDRES 2012 L®e^\mbhgh_Û\b^ee^ Présente En association avec SUCH MUCH FILMS et RHINO FILMS THE SESSIONS Un film écrit et réalisé par BEN LEWIN D’après « On seeing a sex Surrogate » de Mark O’Brien Avec JOHN HAWKES • HELEN HUNT • WILLIAM H.MACY SORTIE NATIONALE LE 6 MARS 2013 Durée : 1h35 • Format : 1.85 • Son : SR / SRD / DTS DISTRIBUTION TWENTIETH CENTURY FOX 241, boulevard Pereire - 75017 Paris Tél : 01 58.05.57.00 RELATIONS PRESSE SOPHIE BATAILLE 49, rue Jean Bleuzen - 92170 Vanves Tél : 06.60.67.94.38 • [email protected] Presse régionale : EMILIE GRUYELLE Tél : 01.58.05.57.79/94 • [email protected] L’ HISTOIRE Mark fait paraître une petite annonce : “Homme, 38 ans, cherche femme pour relation amoureuse, et plus si affinités. En revanche paralysé… Amatrices de promenade sur la plage s’abstenir...”. L’histoire vraie et bouleversante d’un homme que la vie a privé de tout, et de sa rencontre avec une thérapeute qui va lui permettre d’aimer, “comme tout le monde”. Prix du Public et prix d’interprétation pour l’ensemble du cast au Festival de Sundance 2012 – Sélection Officielle aux Festivals de Toronto et Londres. Prix du Public au Festival de San Sebastian 2012. 3 QUELQUES MOTS DU RÉALISATEUR « L’article de Mark O’Brien, « On Seeing a Sex Surrogate », a servi de point de départ au scénario de THE SESSIONS, mais mon regard sur le sujet et les personnages a évolué au fil de l’aventure. Par exemple, en cherchant à obtenir les droits de l’article, j’ai découvert l’une des plus belles ironies de l’histoire de Mark – ce qu’il pensait impossible s’est finalement produit. « Mark avait abandonné tout espoir d’entretenir le genre de relation intime et durable avec une femme dont les personnes valides semblaient profiter, et l’avait exprimé dans son article. Le ton était triste, abattu et pessimiste, mais la conclusion mélancolique qu’il avait écrite s’achevait sur une note inattendue et joyeuse qui répondait au nom de Susan Fernbach. « Durant les dernières années de la vie de Mark, Susan a été son amante, sa compagne et sa collaboratrice littéraire. Elle qualifie de « magique » le temps qu’ils ont passé ensemble. En dehors de la note positive qu’elle a représenté à la fin de sa vie, sa perspicacité et ses remarques personnelles sur Mark m’ont permis de construire un personnage différent et plus complexe que ce dont j’aurais été capable autrement. 4 « L’autre événement qui a changé de manière significative mon approche a été ma rencontre avec Cheryl CohenGreene, la véritable assistante sexuelle de Mark, que j’ai peu à peu appris à connaître. Aujourd’hui grand-mère, elle continue à pratiquer son métier. Sa sincérité et les détails de ses souvenirs m’ont aidé à transformer un biopic en un film qui raconte la relation entre deux êtres, un film dont l’écriture me mettait beaucoup plus à l’aise. « Je crois que les gens pensent que réaliser un film est un plaisir. Je ne sais pas d’où ils tiennent cette idée. Certes, l’attente peut être plaisante et le résultat peut parfois l’être aussi, mais en ce qui me concerne, le tournage en lui-même est surtout très stressant. Chaque jour est fait de conflits et de malentendus, et c’est un véritable soulagement lorsque je rentre chez moi et que je me mets au lit. « Cependant, THE SESSIONS a été l’exception qui a confirmé la règle. Tourner ce film a été une expérience unique. Ce fut plus que plaisant : ce fut joyeux, et à la fin, douloureusement triste. » Ben Lewin Réalisateur et scénariste NOTES DE PRODUCTION « J’étais nu, elle était nue, et cela semblait tout à fait naturel. Quelle surprise ! J’avais tellement redouté que Dieu – ou mes parents – n’empêchent ce moment de se produire. » Mark O’Brien, « On Seeing a Sex Surrogate » THE SESSIONS raconte l’histoire vraie du poète et journaliste Mark O’Brien qui, arrivé à 38 ans, a entrepris de perdre sa virginité – dans des conditions assez particulières... Ayant survécu à une attaque de polio dans l’enfance, Mark O’Brien passe la majeure partie de son temps dans un poumon d’acier dont il ne sort que quelques heures par semaine. Pour la plupart des gens, il est difficile d’imaginer qu’il puisse mener une vie amoureuse ordinaire – mais son état n’a pas arrêté Mark. Fort de l’humour, de l’optimisme et même de la foi qu’il découvre dans sa délicate situation, il est bien décidé à goûter à tous les plaisirs de la vie, notamment aux plaisirs émotionnels et physiques qui lui ont jusqu’alors échappé. Il prend donc l’audacieuse décision d’arrêter de rêver d’amour et d’engager une professionnelle : une assistante sexuelle qui lui permettra d’expérimenter l’intimité. Mark O’Brien a raconté son expérience dans l’article « On Seeing a Sex Surrogate », qu’il a publié en 1990 dans le magazine littéraire The Sun. Cet article, drôle et émouvant, a brisé le tabou qui entoure le sexe et le handicap, d’une manière tellement franche, amusante et enthousiaste que tout le monde a éprouvé de l’empathie. Le cinéaste Ben Lewin a été l’une des personnes chez qui l’histoire de Mark O’Brien a trouvé un écho. Il raconte : « Comme lui, j’ai contracté la polio lorsque j’étais enfant. Comme lui, cela ne m’a pas empêché de réussir ma carrière. Lorsque je suis tombé sur son article sur l’assistance sexuelle, je me suis dit que cela ferait une excellente idée de film. » Mais était-il possible de faire un film dynamique, qui parle au plus grand nombre et puisse même être profondément émouvant, sur un homme souffrant d’un grave handicap ? S’appuyant sur l’écriture de Mark O’Brien, Ben Lewin a imaginé un film plein d’humour et fidèle à la réalité, sans mièvrerie ni pathos. Il poursuit : « Pour moi, le scénario raconte non seulement la quête d’un homme de 38 ans qui veut mettre fin à sa virginité, mais il évoque également la manière dont il assume son corps, sa virilité tout en découvrant ce qui donne sa valeur à la vie. » John Hawkes interprète Mark O’Brien, Helen Hunt incarne Cheryl Cohen-Greene et William H. Macy joue le prêtre qui donne sa bénédiction à Mark et lui offre une oreille compatissante tandis qu’il part à la découverte des mystères de la vie. La première du film a eu lieu au Festival du Film de Sundance où il a remporté le prestigieux Prix du Public et le Prix d’Interprétation pour l’ensemble des acteurs. 5 Ben Lewin déclare : « J’ai toujours envisagé THE SESSIONS comme une histoire d’amour, quoique différente de celles que l’on a l’habitude de voir. Elle ne suit pas le schéma classique. Mais je me suis dit que si je pouvais produire avec ce film ce que Mark avait provoqué en moi grâce à la puissance et l’authenticité de son écriture, ce serait magnifique. Son histoire est quelque chose de vraiment inattendu. » Si sa propre expérience de la polio lui a donné un point de vue authentique, le réalisateur et scénariste confie : « Le plus important pour moi était de rendre justice au style tranchant et lyrique de Mark à l’écran. J’ai également été placé dans un poumon d’acier lorsque j’ai contracté la polio, mais je ne m’en souviens pas. Au fur et à mesure, j’ai recouvré l’usage du haut du corps et en partie celui de mes jambes. Je pense que le cheminement émotionnel de Mark lui est propre, mais qu’en même temps, il trouvera un écho chez beaucoup de gens. » Mark O’Brien étant décédé en 1999 à l’âge de 49 ans, Ben Lewin s’est appuyé sur ses écrits et interviews, ainsi que sur les récits de son ultime compagne, Susan Fernbach – que Mark O’Brien a rencontrée après Cheryl Cohen-Greene. Ensemble, ils ont créé le portrait détaillé et fidèle d’un homme célèbre pour son honnêteté mordante et son esprit d’autodépréciation acéré. 6 Le réalisateur commente : « Susan a été ma source d’information principale sur la personnalité de Mark. Elle a également été une sorte d’âme sœur pour moi au cours de l’écriture du scénario et de la réalisation du film. Elle m’a permis de mieux comprendre Mark et m’a raconté plein d’anecdotes drôles et douloureuses qui lui sont vraiment arrivées. Par exemple, le fait que le chat lui effleurait parfois le nez et lui provoquait une démangeaison insupportable. Ou le fait que Cheryl ait apporté un miroir lors d’une de leurs séances et lui ait dit : « Voilà ton corps». Pareil pour la scène où il y a une coupure de courant dans son poumon d’acier. On pourrait croire que ces moments sont inventés dans un but dramatique, mais ce n’est pas le cas. Il fallait simplement déterminer où ces événements réels fonctionneraient le mieux dans l’histoire. » Pendant l’écriture du scénario, Ben Lewin a également fait la connaissance de Cheryl Cohen-Greene, la femme qui a appris à admirer Mark O’Brien en explorant avec lui un nouveau territoire durant leurs séances. Elle a été franche et ouverte avec le réalisateur-scénariste. Il se souvient : « Ma première rencontre avec Cheryl a été un événement crucial. À un moment donné, elle m’a demandé si cela m’ennuyait qu’elle se réfère à ses notes. J’ai pensé : « Elle a des notes ? ». C’étaient les notes d’une thérapeute clinicienne, pas celles d’une travailleuse du sexe. Pour la première fois, j’ai compris combien elle était fascinante. » Il poursuit : « Elle m’a véritablement aidé à transformer le film, qui aurait pu être un simple biopic, en une histoire de rapports humains. Avoir sa version de l’histoire a été un atout précieux car le film est devenu le cheminement de deux personnes. » Outre ces deux personnages réels dont les vies se sont étroitement imbriquées et qui se sont mutuellement influencés, Ben Lewin en a créé un troisième : le père Brendan, un prêtre fictif inspiré par le fait que Mark O’Brien était un catholique pratiquant qui, angoissé par la situation morale délicate liée à sa virginité, a consulté plusieurs prêtres, dont au moins un lui a recommandé d’avoir des relations sexuelles. Ben Lewin raconte : « La religion était un élément fondamental de la vie de Mark, et il m’a semblé important de le refléter, tout comme le fait qu’il considérait que le sexe avait une dimension spirituelle. Il est également vrai qu’il entretenait des liens étroits avec des prêtres. » L’aspect captivant des descriptions faites par Mark O’Brien de ses séances provient évidemment en partie de son expressivité en tant que poète, une expressivité à laquelle le réalisateur souhaitait rendre hommage à l’écran. Ben Lewin ouvre ainsi le film avec un poème de Mark O’Brien sur la respiration, ce qui permet au public de plonger d’emblée dans son exceptionnelle réalité. Le réalisateur note : « La respiration était un aspect très important de la vie de Mark, alors que tout le monde tient cela pour acquis. » Ben Lewin a commencé à travailler avec la productrice de Such Much Films, Judi Levine – qui est également sa femme – afin de trouver des soutiens dans l’univers du cinéma. La productrice déclare : « En voyant le scénario se développer, j’étais sûre qu’il allait inspirer d’autres personnes. Le film fonctionne sur plusieurs niveaux : c’est l’histoire d’un homme qui veut perdre sa virginité, une histoire de courage, mais aussi l’histoire de la première fois qui est universelle, qui que l’on soit… Je pense que c’est pour cela que les spectateurs qui l’ont vu jusqu’ici l’ont tous apprécié. » Le producteur Stephen Nemeth, directeur de Rhino Films, a également eu une réaction spontanée à la lecture du scénario. Il confie : « J’ai eu le coup de foudre. J’ai toujours été intrigué par l’esprit et le sens de l’humour cinglant de Ben Lewin, et c’est ce qu’il a apporté à cette histoire. 7 C’est une histoire qui aurait facilement pu verser dans le sentimentalisme, mais il a trouvé le ton juste. Elle contient un peu de tragédie, mais on ne s’apitoie sur personne. Elle est également à mourir de rire, mais ça n’est pas tout à fait une comédie. C’est l’histoire de ceux que l’on perçoit comme des exclus, et c’est exceptionnellement brillant. » « Je ne pensais pas mériter d’être aimé. Mon désir sexuel frustré semblait n’être qu’un fléau supplémentaire qui m’était infligé par un Dieu cruel. » Mark O’Brien, « On Seeing a Sex Surrogate » L’INTERPRETATION Ces deux dernières années, l’acteur John Hawkes a joué des personnages complexes et réalistes au cinéma et à la télévision. Il a notamment été cité aux Oscars pour le rôle d’un dealer de drogue qui tente d’aider sa nièce dans WINTER’S BONE, et a interprété un commerçant de l’Ouest sauvage dans la série « Deadwood » ainsi qu’un séduisant gourou de secte dans MARTHA MARCY MAY MARLENE. En incarnant Mark O’Brien dans THE SESSIONS, l’acteur endosse à nouveau un rôle inoubliable. Il donne vie au courage inépuisable et au sens de l’humour de son personnage, ainsi qu’aux importantes difficultés physiques qui le plongent dans une réalité quotidienne très différente. Lorsqu’il a reçu le script, John Hawkes avait une pile de scénarios de grande qualité parmi lesquels il n’avait qu’à piocher. Mais il raconte : « THE SESSIONS sortait du lot. En un mot, c’est le scénario qui m’a séduit. L’histoire était magnifiquement racontée. Elle ne passe en revue qu’une petite partie de la vie de Mark O’Brien, mais elle nous raconte quelque chose de très fort. » Ben Lewin commente : « J’ai été ravi que John Hawkes accepte le rôle. C’est un acteur exceptionnel et il était prêt à se donner énormément de mal pour incarner au mieux l’état d’O’Brien, même au prix de souffrances physiques, afin de livrer une interprétation plus authentique. Une fois que vous avez trouvé un acteur pareil, vous savez que vous partez sur de très bonnes bases. » 8 9 Les deux hommes se sont rencontrés au début de l’aventure lors d’un déjeuner à Los Angeles. John Hawkes se souvient : « J’ai été autant séduit par Ben que par son excellent scénario. Nous avons eu une discussion très intéressante. Ma première question a été de savoir si Ben avait envisagé de donner le rôle à un acteur handicapé. Il m’a dit qu’il avait passé beaucoup de temps à auditionner de nombreux acteurs, certains avec des handicaps dont quelques-uns ont décroché d’autres rôles dans le film. Mais il recherchait des qualités qu’il n’avait pas trouvées, c’est pour cela qu’il a pensé à moi. Et j’en suis ravi. » Ben Lewin explique : « Après avoir lu l’article de Mark, cela ne faisait pas l’ombre d’un doute dans mon esprit : je voulais que ce soit un acteur handicapé qui l’incarne. Je désirais que l’histoire paraisse aussi authentique que possible et cela me semblait être la condition de base. J’ai pris contact et envoyé le script à trois associations d’aide aux handicapés à New York, Los Angeles et San Francisco, mais cela n’a rien donné. Finalement, nous avons engagé deux excellents acteurs handicapés, Jennifer Kumiyama et Tobias Forrest, pour jouer les autres personnages handicapés du film. Ils ont tenu des rôles avec beaucoup de dialogues, ils avaient de solides expériences d’acteurs et possédaient un très bon sens de la comédie. Je retravaillerais avec eux avec grand plaisir. ». Dès qu’il a obtenu le rôle, John Hawkes a entamé une préparation intensive qui a débuté par la lecture des poèmes, des articles et de l’autobiographie de Mark O’Brien, « How I Became a Human Being: A Disabled Man’s Quest for Independence », ainsi que de l’essai qui a inspiré le film, pour apprendre à bien le connaître. L’acteur explique : « J’en suis venu à le considérer autant 10 comme un écrivain que comme un combattant. C’était un homme qui s’intéressait à la justice, pas uniquement pour les handicapés, mais pour tous. Il voulait mener le bon combat. Il n’était pas non plus du genre à souvent s’apitoyer sur lui-même. Du coup, d’un point de vue d’acteur, il était important de combattre ce sentiment à chaque instant. » John Hawkes connaissait déjà le court documentaire de 1996 sur Mark O’Brien, nommé aux Oscars, « Breathing Lessons : The Life and Work of Mark O’Brien » de Jessica Yu un film de 35 minutes dans lequel Mark O’Brien parle ouvertement de la vie, de la mort, du sexe, du travail et de la poésie depuis l’intérieur de son poumon d’acier. L’intonation de sa voix distincte et ses particularités captées sur pellicule se sont révélées être une ressource inestimable pour l’acteur. Il remarque : « Je pense que j’aurais interprété Mark différemment s’il n’y avait pas eu ce documentaire. Il m’a donné l’occasion de m’approprier sa voix, de voir sa détermination et ce qu’il vivait, et de comprendre la manière dont le poumon d’acier affectait sa respiration. » En outre, l’acteur a rencontré ceux qui avaient bien connu Mark O’Brien, en particulier sa compagne Susan Fernbach, qui a insisté sur le sens de l’humour inaltérable de son compagnon. John Hawkes se souvient : « Susan m’a raconté que lorsque Mark et elle étaient ensemble, ils riaient beaucoup en se disant que les choses ne pourraient pas être pires ! Ils avaient de l’humour sur tout ; ils se surnommaient « l’amante verticale et l’amant horizontal ». J’ai intégré cet humour à mon interprétation. L’humour qui puise ses origines dans une situation difficile est celui qui m’intéresse le plus. » L’attitude volontaire de Mark O’Brien était capitale, mais John Hawkes voulait aussi être réaliste quant à son corps, qui avait longtemps constitué un obstacle à l’amour qu’il recherchait. Beaucoup pensent que les gens atteints de la polio n’ont pas de sensations dans les membres, mais c’est loin d’être le cas. Ils ont les mêmes sensations que n’importe qui, mais il leur manque les neurones moteurs qui permettent de faire bouger leurs muscles. John Hawkes voulait physiquement incarner Mark O’Brien sans avoir recours à aucune sorte de doublure corps. Il déclare : « Je savais qu’il faudrait que je me contorsionne. Mark n’avait qu’environ 90 degrés d’amplitude de mouvement avec sa tête et sa colonne vertébrale était considérablement incurvée, je suis donc parti de cette réalité. Il est impossible de feindre cela, du coup, avec l’aide du département accessoires, nous avons conçu un artifice avec une balle en mousse de la taille d’un ballon de foot que j’ai placé sous le côté gauche de ma colonne pour la courber sans l’aide d’effets spéciaux ou d’images de synthèse. » L’acteur continue : « Mon chiropracteur m’a averti que je risquais de me blesser avec cette balle – nous l’avons d’ailleurs surnommée « la balle de torture ». Mais ce que j’ai enduré pour jouer ce rôle n’est rien comparé à ce qu’a vécu O’Brien minute après minute, jour après jour. » John Hawkes est allé encore plus loin : il a passé plusieurs semaines à apprendre à utiliser un stylet tenu par la bouche avec assez de dextérité pour passer un coup de fil et taper des articles. Il a également passé du temps dans l’espace réduit d’un poumon d’acier. Ben Lewin raconte : « Cela a été assez effrayant quand John est entré dans le poumon d’acier pour la première fois. Cela semblait vraiment réel. » Pourtant, dès que le tournage a débuté, l’acteur a laissé de côté tout l’entraînement physique rigoureux qu’il avait suivi. Il explique : « J’ai essayé, en quelque sorte, d’oublier tout cela lorsque la caméra tournait. Je me suis efforcé de l’avoir suffisamment intégré pour l’oublier, regarder l’autre acteur de la scène dans les yeux, être authentique et tenir une conversation. » La difficulté était double pour l’acteur : permettre à Mark de se mettre autant à nu émotionnellement qu’il se met à nu physiquement avec Cheryl lors de leurs séances. C’est dans ces scènes – des scènes d’amour en tous points différentes des classiques du genre – que le courage de Mark ressort. La relation organique que John Hawkes a développée avec Helen Hunt a été essentielle pour ces scènes. De sa partenaire, John Hawkes dit : « C’était déjà vraiment très audacieux de sa part d’avoir accepté le rôle en premier lieu, et puis elle a simplement assumé et a incarné le personnage, physiquement et émotionnellement. » À propos de son travail avec l’acteur, Helen Hunt déclare : « Durant ces quelques semaines de tournage, nous nous sommes en quelque sorte tenu la main en nous aventurant en terrain totalement inconnu. J’ai eu beaucoup de chance de travailler avec quelqu’un dont le talent irradie et vous gagne à ce point. » Le réalisateur observe : « Comme John et Helen ne s’étaient jamais rencontrés, leur distance n’a fait qu’accroître la fragilité de l’intimité de leurs scènes. La nervosité que ressentaient les acteurs sur le plan personnel fonctionnait de manière très positive dans l’histoire car les débuts de la relation entre Mark et Cheryl sont marqués par leurs nervosités réciproques, sa crainte assumée à lui et son appréhension secrète à elle. Lorsque John et Helen se sont retrouvés au lit pour la première fois, tout était à construire. Peu importe ce qu’ils allaient faire, cela allait être totalement nouveau. » 11 La compagne de Mark O’Brien, Susan Fernbach, déclare : « La transformation de John Hawkes m’a véritablement bluffée. John souriait exactement comme Mark, c’était comme s’il était là. Cela m’a donné la chair de poule. » « J’ai demandé à Cheryl si elle pensait que je méritais d’être aimé sexuellement. Elle m’a répondu qu’elle en était certaine. » Mark O’Brien, « On Seeing a Sex Surrogate » De nombreuses professions peu conventionnelles ont fait l’objet de films, mais l’assistance sexuelle n’en fait pas partie. C’est un métier peu commun et facilement mal compris – quelque part entre psychologue, coach et partenaire sexuel tarifé. Les séances qui ont permis de briser la glace entre Mark O’Brien et Cheryl CohenGreene, cette assistante sexuelle mariée de Berkeley qui a accepté de le prendre comme client malgré son lourd handicap, lui ont ouvert la voie d’une véritable intimité avec une femme. Pour incarner l’ouverture d’esprit et le mélange de force et de tendresse désinhibée dont Cheryl avait besoin pour entreprendre cette aventure avec Mark, les cinéastes se sont tournés vers Helen Hunt (POUR LE PIRE ET POUR LE MEILLEUR, CE QUE VEULENT LES FEMMES ), l’actrice primée aux Oscars connue pour sa polyvalence dramatique et ses talents comiques. Ben Lewin déclare : « Helen rend le cheminement de Cheryl palpable, elle montre combien non seulement elle transforme Mark, mais également combien petit à petit, sa propre vulnérabilité transparaît – au point qu’on cesse de la voir comme 12 une assistante sexuelle pour la découvrir en tant que femme. L’une des choses qu’Helen a apportées au personnage est un certain autoritarisme – elle est du style à dire : « Je ne fais pas la charité. On est là pour bosser, alors mettons-nous au travail ». Mais on perçoit sa sensibilité lorsqu’elle déshabille Mark lors de leur première séance. Quand elle lui dit pour la deuxième fois : « Jolie chemise », on commence à se rendre compte que cette femme n’est pas aussi endurcie qu’elle en a l’air. » Helen Hunt explique : « C’est la manière unique dont les différentes strates de l’histoire se dévoilent qui m’a séduite. Je voyais un défi dans le fait de jouer Cheryl comme une professionnelle ordinaire – et une professionnelle qui croit profondément à l’importance de la sexualité dans l’identité humaine. Les bonnes histoires sont très rares dans mon métier, mais j’ai trouvé celle-ci magnifique. Elle était osée et ne ressemblait à rien de ce que j’avais lu ou vu jusque-là. Les gens peuvent s’imaginer qu’ils connaissent Cheryl, mais elle va très vite à l’encontre de toutes les idées reçues. Elle m’a enthousiasmée avec sa nature positive et extravertie, son accent de Boston et la manière dont elle envisage le monde, et le sexe en particulier. » Helen Hunt a également découvert que comme Cheryl, elle s’identifiait psychologiquement à Mark. Elle explique : « À mon sens, son histoire ne raconte pas ce que c’est que d’avoir la polio ; elle évoque ce que c’est que d’avoir un corps, peu importe sa forme. C’est un regard très positif sur la sexualité. » Elle poursuit : « Je ne connaissais pratiquement rien sur l’assistance sexuelle avant de jouer ce rôle et de rencontrer Cheryl. Mais j’ai rapidement découvert qu’il s’agit d’un métier sérieux – même s’il s’aventure sur un territoire délicat – un métier qui aide les gens à guérir. Je peux uniquement parler de l’assistante sexuelle que j’ai rencontrée, Cheryl, mais je pense que le fait que son travail soit d’aider les gens à avoir du plaisir dans leur vie et à ne pas se sentir bizarre ou à ne pas faire de fixation sur certaines choses, est merveilleux. Cheryl était très enthousiaste à propos du film, très ouverte et généreuse d’esprit… Je lui ai posé toutes les questions possibles. Et j’ai découvert que cette profession était une vocation pour elle. » Finalement, l’actrice déclare : « J’ai voulu montrer toutes les nuances de ce que Cheryl a partagé avec Mark en étant aussi naturelle que possible, mais en même temps, en restant optimiste et sexy, exactement comme Cheryl le faisait lors de leurs séances. » Elle conclut : « À l’image de toute œuvre qui a un sens, ce film a demandé du courage et de la sensibilité. C’est juste qu’il en a demandé un peu plus que d’habitude. » Cheryl Cohen-Greene a été heureuse de partager ses souvenirs et ses expériences avec Helen Hunt. Elle déclare : « C’était effectivement une vocation. Pour moi, c’était le métier idéal car je menais une quête personnelle pour me sentir mieux dans ma peau et dans ma propre sexualité. Helen s’est intéressée dans les détails à la manière dont je parlais à Mark durant nos séances. Elle a prêté beaucoup d’attention à la façon dont je l’avais touché. J’ai été très heureuse de voir qu’elle utilisait ses mains de la même manière que je l’aurais fait. » « Je voulais être aimé. Je voulais qu’on me prenne dans les bras, qu’on me caresse et qu’on m’apprécie. Mais ma haine de moi-même et ma peur étaient trop intenses. » À l’image de la vraie Cheryl, l’actrice a décidé qu’elle serait directe, intrépide et complètement libre dans ses interactions avec le personnage de John Hawkes. En travaillant avec l’acteur, elle a pu se rendre compte combien une assistante sexuelle avance sur le fil du rasoir. Elle commente : « Lorsqu’on ouvre son cœur à quelqu’un, on le fait à cent pour cent. Je pense qu’avec Mark, Cheryl s’efforce d’ouvrir son cœur juste ce qu’il faut pour pouvoir le refermer, mais elle ne maîtrise pas parfaitement les choses. » Leurs scènes ont été très émouvantes, parfois de manière inattendue, mais Helen Hunt a également apprécié l’aspect comique propre au fait qu’un homme de 38 ans veuille perdre sa virginité. Elle observe : « Avoir très peur de quelque chose tout en le désirant vraiment très fort peut être assez poignant et drôle. » Mark O’Brien, « On Seeing a Sex Surrogate » La première personne à évoquer le sexe avec Mark O’Brien dans THE SESSIONS est quelqu’un d’inattendu : son prêtre, le père Brendan, qui se retrouve à parler ouvertement avec son paroissien non seulement de foi et de conviction mais également des mécanismes physiques de la perte de sa virginité. Le personnage est interprété par William H. Macy, plébiscité pour son interprétation du malheureux Jerry Lundegaard dans FARGO, pour lequel il a été nommé aux Oscars ; pour celui du représentant de commerce atteint de paralysie cérébrale qui lui a valu un Emmy Award dans le téléfilm « Une question de courage », ainsi que pour le rôle qu’il tient actuellement dans la série comique à succès « Shameless », celui d’un père célibataire en charge d’une famille nombreuse dysfonctionnelle. 13 L’acteur a initialement été attiré par le sujet du film : « C’était un scénario original très bien ficelé. Avant tout, j’ai aimé qu’il s’agisse de l’histoire d’un type tenace et audacieux, qui dit : « Je veux vivre cela. Je veux tomber amoureux. Je veux savoir ce qu’est le sexe. » Et ensuite, j’ai aimé qu’il rende cela possible à une époque et dans un lieu où cela l’était, dans le San Francisco des années 1970 et 1980. C’est une superbe histoire et j’espère qu’elle trouvera un écho auprès du public. » La première chose que l’acteur a faite a été d’aborder le père Brendan selon sa propre vision, comme un homme d’Église qui essaie de faire ce qui est moral même si, ironiquement, cela signifie aider une de ses ouailles à avoir recours au sexe tarifé, ce qui en d’autres circonstances serait certainement considéré comme un péché. William H. Macy commente : « J’aime ce prêtre car c’est un homme bien qui prend la bonne décision. Le père Brendan réfléchit à la situation de Mark et lui dit : « Je sais au fond de moi que Dieu ne vous en voudra pas pour ça. Vous pouvez y aller. » C’est ce que j’adore chez lui. » Pourtant, l’acteur a compris que ce cheminement ne serait pas facile pour le père Brendan, en particulier lorsque le tournage a commencé dans une véritable église en fonctionnement. Il confie : « En tournant dans cette magnifique église de Californie, nous nous sommes tous sentis un peu mal à l’aise de parler de sexe. Mais je pense que ce qui donne du courage au père Brendan, c’est que pour lui son église est un lieu où l’on parle de choses importantes, et le sexe est important. » Trouver le bon équilibre entre l’humour et la compassion dans sa relation à John Hawkes a également permis à l’acteur de donner vie au rôle. Il commente : « John est un grand acteur. Il interprète ce rôle très complexe avec une légèreté que j’ai vraiment appréciée. Il a les yeux qui pétillent, mais il est également très profond. Il n’ajoute rien, mais n’omet rien non plus. Cela a vraiment été un plaisir de travailler avec lui dans ce rôle. » William H. Macy ajoute : « Plus que tout, j’ai apprécié l’accent que Ben Lewin a mis sur le comique de la situation, même dans les scènes les plus émouvantes. Lorsque j’ai discuté du film avec lui, nous étions tous les deux d’accord sur le fait qu’il était important de vraiment faire ressortir cet aspect. Je pense que cela donne envie au spectateur de connaître davantage les personnages. » John Hawkes déclare : « Je suis reconnaissant d’avoir eu la chance de travailler en si étroite collaboration avec William H. Macy. J’ai été fou de joie quand j’ai appris qu’il voulait jouer le père Brendan. Il apporte quelque chose d’essentiel au rôle. car Tandis que Mark a beaucoup d’humour sur lui-même, Bill a un type d’humour différent qui est lui aussi essentiel pour le film. Il y met beaucoup de vérité. » « Je crains de ne rien rencontrer d’autre que le rejet. Mais j’ai également peur d’être accepté et aimé. Car si cela se produit un jour, je me maudirai pour toutes les années que j’aurai gâchées. » Mark O’Brien, « On Seeing a Sex Surrogate » 14 Parmi les acteurs qui interprètent les rôles clés des amis et assistants personnels de Mark O’Brien figurent Moon Bloodgood dans le rôle de Vera, l’étudiante en architecture qui l’accompagne à ses séances ; Annika Marks qui interprète Amanda, sa craquante auxiliaire de vie ; Rusty Schwimmer qui joue Joan, son assistante totalement dépourvue d’humour ; Jennifer Kumiyama dans le rôle de Carmen, dont la vie sexuelle en tant qu’handicapée le pousse à poursuivre son projet ; et Adam Arkin qui incarne le mari de Cheryl, et qui voit d’un œil suspicieux le fait que Mark O’Brien lui envoie un poème d’amour. Tous savaient que ce film serait une expérience à part. Moon Bloodgood déclare : « Je n’avais jamais entendu parler d’assistants sexuels pour les gens handicapés. Mon personnage, Vera, ne ressemble en rien à ceux que j’ai joués dans le passé. Elle parle peu, c’est une femme d’action. Au début, elle pense qu’il ne s’agit que d’un boulot, mais au fur et à mesure elle s’attache vraiment à O’Brien. Elle est drôle car elle est hyper directe et va droit au but. » Annika Marks a été séduite par le rôle d’Amanda, bien que l’auxiliaire de vie repousse les avances de Mark O’Brien. Elle explique : « Elle lui brise le cœur mais c’est ce qui déclenche sa quête d’intimité. Elle l’aime vraiment, mais pas de cette façon. » Elle poursuit : « Cela a été particulièrement exaltant de travailler en si étroite collaboration avec John Hawkes. Il était vraiment incroyable, je n’ai pas de mots pour le décrire. En dépit des exigences physiques et émotionnelles du rôle, il s’est toujours montré très généreux sur le tournage. » Rusty Schwimmer avait travaillé avec John Hawkes sur EN PLEINE TEMPÊTE, mais ce rôle d’assistante absolument incompatible avec Mark O’Brien était très différent. Elle commente : « Ce qui est drôle avec Joan, c’est qu’elle aide un homme qui a un lourd handicap et un sens de l’humour incroyable, alors qu’elle en est totalement dépourvue ! Ça a été intéressant de jouer quelqu’un sans aucun sens de l’humour alors que je suis du genre à avoir de l’humour sur tout. » Dans la vie de Mark O’Brien, il y a une autre femme importante : Carmen, une amie handicapée à la vie sexuelle épanouie. Elle est incarnée par Jennifer Kumiyama, qui fait ici ses débuts au cinéma. Née avec un handicap rare, Jennifer Kumiyama a été sacrée Miss Wheelchair 2010. Elle déclare : « Je n’ai pas eu besoin de beaucoup de préparation pour interpréter Carmen. Personnellement, je ne m’excuse pas d’être celle que je suis, de croire en ce que je crois, de ressentir ce que je ressens, de me sentir à l’aise dans mon corps ou dans ma sexualité, cela ne m’a donc pas demandé beaucoup d’efforts pour m’identifier à elle. » Elle ajoute : « Si le film permet aux gens de parler plus ouvertement de sexe et de handicap, c’est une très bonne chose. J’espère que THE SESSIONS aura un impact sur les valides car les gens ne nous considèrent généralement pas, nous les handicapés, d’un point de vue sexuel. On n’entend jamais dire : « Regarde cette jolie fille », mais : « Regarde cette jolie fille en fauteuil ». Il est toujours fait mention du fauteuil ou du handicap qui l’accompagne. Je pense donc que cette histoire va ouvrir l’esprit de beaucoup de gens et briser des mythes. » Pour Adam Arkin, le rôle du mari de Cheryl a également été une révélation. Il explique : « Je me suis imaginé à la place de cet homme dont la femme explore les mécanismes de l’intimité avec d’autres hommes dans son travail quotidien. C’est certainement difficile à accepter, même pour les gens les plus évolués. Pour la plupart d’entre nous, la sexualité est associée à un certain attachement et à des questions de possessivité.C’est forcément difficile. » 15 « Mon désir d’aimer et d’être aimé sexuellement n’a d’égal que ma solitude et ma peur d’en sortir… » Mark O’Brien, « On Seeing a Sex Surrogate » LES DECORS THE SESSIONS traverse deux univers contrastés : Berkeley où règne une atmosphère de liberté permissive, et le royaume personnel de Mark O’Brien qui mène une vie complète dans les limites de son étroit poumon d’acier. Afin de leur donner vie à tous les deux, Ben Lewin a collaboré avec une équipe créative composée du directeur de la photographie Geoffrey Simpson, de la monteuse Lisa Bromwell, du chef décorateur John Mott et de la chef costumière Justine Seymour, qui ont donné au film un réalisme sobre permettant aux personnages et à leurs relations d’occuper le devant de la scène. Geoffrey Simpson a utilisé une caméra numérique Red One pour être au plus près des acteurs même dans les moments les plus délicats. Helen Hunt déclare : « Geoffrey a tout simplement été très humain. Il savait avoir le sens de l’humour lorsqu’on en avait besoin, et se taire quand c’était nécessaire. Il a instauré une atmosphère idéale pour les scènes très intimes. » John Mott a également opté pour la subtilité dans les décors du film, en faisant ressortir certains détails d’époque 16 qui soulignent l’histoire sans jamais en faire sortir le spectateur. Il explique : « L’humour du scénario était vraiment important, je ne voulais donc rien de comique dans les décors. Il fallait que la comédie jaillisse des dialogues et des situations. C’était vraiment essentiel à l’intérêt de l’histoire. » Il a opposé le petit appartement simple de Mark, largement dédié à son poumon d’acier, aux lieux plus exotiques dans lesquels il rencontre Cheryl – la chambre romantique d’inspiration japonaise de son amie handicapée où se déroulent leurs premières séances, puis la chambre de motel typique des années 1950 que John Mott a construite en studio. Pour le poumon d’acier de Mark O’Brien, le chef décorateur a emprunté ce qui est probablement le dernier exemplaire en fonctionnement de l’État de Californie au Rancho Los Amigos National Rehabilitation Center pour que l’interprétation de John Hawkes soit complètement authentique. John Mott déclare : « L’une des choses les plus importantes pour moi était que les décors illustrent cette époque où la communication instantanée n’existait pas encore, où les difficultés logistiques étaient grandes pour que quelqu’un dans la situation de Mark vive de manière indépendante, avec l’aide quotidienne d’auxiliaires de vie. Il avait de vraies difficultés avec la communication. Il était vital qu’il ait tous les bons objets près de son poumon d’acier – comme son téléphone et son stylet. Toutes ces choses faisaient réellement partie de sa vie et nous avions besoin de le montrer. » Travailler avec des scènes dans lesquelles le personnage principal est physiquement immobile a également obligé la monteuse Lisa Bromwell à innover. Elle explique : « Habituellement, ce sont les mouvements qui dictent le rythme du montage. Mais sur ce film nous avons dû oublier tout 17 cela et monter en fonction des émotions, ce qui est très difficile. Mais nos acteurs ont livré d’extraordinaires prestations et lorsqu’on a une grande interprétation, on peut pratiquement en faire tout ce que l’on veut. » Ben Lewin résume : « Je veux que les spectateurs aient conscience que ce film est très différent, qu’ils n’ont jamais vécu ce type d’expérience et que c’est quelque chose d’inattendu. J’aimerais penser que ce film est une sorte de catharsis – qu’on va le voir pour ressentir et exprimer des émotions et en même temps pour profiter de l’expérience. J’espère que les gens quitteront la salle de cinéma en envisageant la vie dans un sens plus large, sans être pour autant des philosophes, et qu’ils réfléchiront en dehors des sentiers battus. » DEVANT LA CAMÉRA JOHN HAWKES Mark John Hawkes n’a pas cessé de tourner depuis sa prestation très remarquée dans WINTER’S BONE de Debra Granik. Son interprétation de Teardrop lui a valu un Independent Spirit Award, des nominations à l’Oscar et au Screen Actors Guild Award du meilleur acteur dans un second rôle, ainsi que de nombreuses citations de cercles de critiques. Le Festival de Santa Barbara lui a décerné le prix Virtuoso. Cité aux Oscars, le film a également remporté le Grand Prix du jury au Festival de Sundance en 2010 ainsi que les Gotham Awards du meilleur film et de la meilleure interprétation d’ensemble. John Hawkes s’est également vu remettre l’Indie Film Trailblazer Award lors du Downtown Film Festival de Los Angeles en 2010. On le retrouvera prochainement dans LINCOLN de Steven Spielberg. Il a tourné récemment dans ARCADIA d’Olivia Silver et THE PLAYROOM de Julia Dyer. On a pu le voir sur les écrans dans MARTHA MARCY MAY MARLENE, écrit et réalisé par Sean Durkin. Le film a été très applaudi à Sundance et a valu à John Hawkes d’être nommé à l’Independent Spirit Award du meilleur acteur dans un second rôle. Il a joué précédemment dans CONTAGION de Steven Soderbergh, ainsi que dans HIGHER GROUND de et avec Vera Farmiga. Il a auparavant été l’interprète de MOI, TOI ET TOUS LES AUTRES de Miranda July, qui a reçu de nombreuses récompenses dont le Prix spécial du jury au Festival de Sundance en 2005, la Caméra d’or ex-aequo et le Grand Prix de la Semaine de la critique au Festival de Cannes 18 en 2005, ainsi que deux citations aux Independent Spirit Awards l’année suivante. Sa prestation dans le film indépendant BUTTLEMAN de Francis Stokes, dont il était également coproducteur, lui a valu d’être sacré Révélation de l’année au Festival du Film de Sedona en 2004. À sa filmographie figurent également AMERICAN GANGSTER de Ridley Scott, MIAMI VICE – DEUX FLICS À MIAMI de Michael Mann, IDENTITY de James Mangold, EN PLEINE TEMPÊTE de Wolfgang Petersen, SMALL TOWN SATURDAY NIGHT de Ryan Craig, HARDBALL de Brian Robbins, PETITS SUICIDES ENTRE AMIS de Goran Dukic, LES AMATEURS de Michael Traeger, UNE NUIT EN ENFER de Robert Rodriguez et A SLIPPINGDOWN LIFE de Toni Kalem. Sur le petit écran, deux séries diffusées dans « Deadwood », de Danny McBride, « Kenny Powers ». John Hawkes a tourné dans sur HBO : il a incarné Sol Star et interprète à présent le frère Dustin, dans la série comique Originaire du Minnesota, John Hawkes s’est par la suite installé à Austin, au Texas, où il a débuté une carrière d’acteur et de musicien. Il a cofondé la compagnie théâtrale Big State Productions et s’est produit dans « In the West », une pièce originale du groupe donnée au Kennedy Center de Washington. Il a également participé à la tournée nationale de la pièce « Greater Tuna », produite par la troupe, qui a connu plusieurs représentations à Los Angeles, Chicago et San Francisco. Il a par ailleurs écrit et interprété la pièce seul en scène « Nimrod Soul » au Theatre at the Improv et s’est produit à Broadway dans « 24 Hour Plays » aux côtés de Sam Rockwell. John Hawkes a écrit plusieurs chansons pour des longs métrages et des programmes télévisés, notamment le titre « Bred and Buttered » présent sur la bande originale de WINTER’S BONE réalisé par Debra Granik. Il fait partie du groupe King Straggler qui s’est produit au Festival de Sundance, au Festival de musique South by Southwest ainsi que dans de nombreux clubs à travers les États-Unis. Il prépare actuellement un nouveau CD dont la sortie est prévue en 2012. HELEN HUNT Cheryl Helen Hunt mène une carrière éclectique, non seulement en tant qu’actrice couronnée à plusieurs reprises, mais également plus récemment en tant que scénariste, réalisatrice et productrice. Sa longue et riche carrière de comédienne comprend des rôles au cinéma, au théâtre et à la télévision. Dernièrement, elle a achevé le tournage de DECODING ANNIE PARKER de Steven Bernstein, avec Samantha Morton. Sa filmographie compte aussi SOUL SURFER réalisé par Sean McNamara, EVERY DAY de Richard Levine, BOBBY d’Emilio Estevez, UNE HISTOIRE DE FAMILLE (qu’elle a coécrit, produit et réalisé), POUR LE PIRE ET POUR LE MEILLEUR réalisé par James L. Brooks, CE QUE VEULENT LES FEMMES de Nancy Meyers, SEUL AU MONDE réalisé par Robert Zemeckis, A GOOD WOMAN de Mike Barker, LE SORTILÈGE DU SCORPION DE JADE de Woody Allen, DOCTEUR T & LES FEMMES réalisé par Robert Altman, UN MONDE MEILLEUR de Mimi Leder, et TWISTER de Jan de Bont. Au début de sa carrière, elle a joué dans THE WATERDANCE réalisé par Neal Jimenez et Michael Steinberg, KISS OF DEATH de Barbet Schroeder, MR. SATURDAY NIGHT réalisé par Billy Crystal, PEGGY SUE S’EST MARIÉE de Francis Ford Coppola, UN FLIC À CHIGACO de John Irvin, GIRLS JUST WANT TO HAVE FUN d’Alan Metter, PROJECT X de Jonathan Kaplan, et RIEN À PERDRE de Gary Sinise. 19 À la télévision, on a notamment pu la voir dans « Dingue de toi » et la minisérie de HBO acclamée par la critique « Empire Falls ». Le rôle de Jamie Buchman dans « Dingue de toi » lui a valu quatre Emmy Awards, quatre Golden Globe Awards (trois dans la catégorie meilleure actrice et un en tant que productrice de la meilleure comédie), ainsi qu’un Screen Actors Guild Award. Elle a également été sacrée meilleure actrice aux Golden Globes, aux Screen Actors Guild Awards et aux Oscars pour son rôle dans POUR LE PIRE ET POUR LE MEILLEUR. Helen Hunt a réalisé des épisodes de « Dingue de toi », « The Paul Reiser Show » et plus récemment un épisode de la prochaine saison de « Californication » pour Showtime. En 2007, elle a mis en scène son premier long métrage, UNE HISTOIRE DE FAMILLE, inspiré d’un roman d’Elinor Lipman. L’actrice a par ailleurs coécrit, produit et joué dans ce film au succès critique et commercial, face à Colin Firth, Matthew Broderick et Bette Midler. C’est également une comédienne de théâtre accomplie. Elle a repris il y a peu le rôle du metteur en scène dans la dernière production de « Notre petite ville » de Thornton Wilder mise en scène par David Cromer au Broad Stage de Santa Monica, en janvier et février dernier. Elle avait interprété ce rôle pour la première fois en 2010, dans la production new-yorkaise de la pièce au Barrow Street Theater. Sur les planches, elle s’est aussi produite dans « La Nuit des rois » dans le rôle de Viola au Lincoln Center et « Life X Three » au Circle in the Square Theater ; ainsi que dans « La Mégère apprivoisée » lors du festival new-yorkais Shakespeare in the Park, « Been Taken » à l’Ensemble Studio Theatre, « Beaucoup de bruit pour rien » dans le rôle de Béatrice au Shakespeare Center of Los Angeles, « The Guys and Methusalem » avec l’Actor’s Gang, « The Value of Names » au Skylight Theatre, et « Love Letters » à Los Angeles, San Francisco et Boston. Helen Hunt est née à Los Angeles et a grandi dans un milieu artistique. Son père, Gordon Hunt, est un metteur en scène et professeur d’art dramatique respecté. Elle vit actuellement à Los Angeles avec son compagnon, Matthew Carnahan, sa fille Makena Lei et son beau-fils, Emmett. WILLIAM H. MACY Le père Brendan Nommé à l’Oscar et au Golden Globe et lauréat d’un Emmy et d’un SAG Award, William H. Macy est l’un des talents les plus remarquables de sa génération. Il est actuellement sur le petit écran dans la série de Showtime « Shameless », dont la diffusion a commencé le 9 janvier 2011. Il tourne actuellement la troisième saison qui sera diffusée à partir de janvier 2013. Il a été cité à l’Oscar et a remporté l’Independent Spirit Award du meilleur second rôle pour son interprétation du vendeur de voitures Jerry Lundegaard dans FARGO des frères Coen. Plus récemment, son interprétation de Tick Tock McGlaughlin dans PUR SANG, LA LÉGENDE DE SEABISCUIT de Gary Ross lui a valu une nomination au Golden Globe. Le film a été nommé au Golden Globe et à l’Oscar du meilleur film. William H. Macy a joué dernièrement dans LA DÉFENSE LINCOLN de Brad Furman, avec Matthew McConaughey et Marisa Tomei, d’après le roman de Michael Connelly, ainsi que dans DIRTY GIRL, avec Juno Temple, Milla Jovovich et Mary Steenburgen. Il a joué dans des films comme BIENVENUE À COLLINWOOD, écrit et réalisé par Anthony et Joe Russo, JURASSIC PARK 3 de Joe Johnston, MAGNOLIA de Paul Thomas Anderson, SÉQUENCES ET CONSÉQUENCES de David Mamet, HAPPY, TEXAS de Mark Illsley, MYSTERY MEN de Kinka Usher, et FOCUS de Neal Slavin. William H. Macy a été l’interprète de PLEASANTVILLE de Gary Ross, PSYCHO de Gus Van Sant, PRÉJUDICE de Steven Zaillian, BOOGIE NIGHTS de Paul Thomas Anderson, DES HOMMES D’INFLUENCE de Barry Levinson, AIR FORCE ONE 20 de Wolfgang Petersen, PROFESSEUR HOLLAND de Stephen Herek, LES FANTÔMES DU PASSÉ de Rob Reiner, LE CLIENT de Joel Schumacher, OLEANNA de David Mamet, OMBRES ET BROUILLARD de et avec Woody Allen, RADIO DAYS du même réalisateur, ENGRENAGES de David Mamet, MEURTRE À ALCATRAZ de Marc Rocco, À LA RECHERCHE DE BOBBY FISHER de Steven Zaillian et PANIC de Henry Bromell, présenté au Festival de Sundance. On l’a vu par la suite dans LADY CHANCE de Wayne Kramer, avec Alec Baldwin et Maria Bello, et dans SPARTAN de David Mamet, avec Val Kilmer. Il était également l’interprète de CELLULAR de David R. Ellis, avec Kim Basinger, et de SAHARA de Breck Eisner. À sa filmographie figurent aussi BOBBY, un film d’Emilio Estevez, l’histoire romancée des évènements qui ont conduit à l’assassinat du sénateur Robert F. Kennedy en 1968, avec Anthony Hopkins, Demi Moore, Lindsay Lohan, Sharon Stone, Christian Slater ; EDMOND, une adaptation de la pièce de David Mamet réalisée par Stuart Gordon, avec Dylan Walsh, Julia Stiles, Joe Mantegna et Mena Suvari, et THANK YOU FOR SMOKING, réalisé par Jason Reitman d’après le roman de Christopher Buckley, avec Aaron Eckhart, Robert Duvall, et Katie Holmes. Il a joué plus récemment dans BANDE DE SAUVAGES de Walt Becker, avec Tim Allen, John Travolta et Martin Lawrence. Il a non seulement interprété et produit le film LE DEAL réalisé par Steven Schachter, mais il en a également signé le scénario adapté du roman de Peter Lefcourt avec son partenaire à l’écriture, Steven Schachter. LE DEAL a été présenté au Festival de Sundance 2008. Depuis, William H. Macy a joué dans BART GOT A ROOM de Brian Hecker et MARMADUKE de Tom Dey. Côté télévision, William H. Macy a été nommé à l’Emmy Award du meilleur second rôle pour « Stealing Sinatra » de Ron Underwood en 2004. Il a été nommé à 21 l’Emmy, au Golden Globe et au SAG Award en 2005 pour son interprétation dans « The Wool Cap ». Macy a coécrit le scénario avec son partenaire à l’écriture Steven Schachter, réalisateur du film. Les deux hommes ont été nommés au Writers Guild Award et le film au Critics’ Choice Award. Il a remporté le SAG Award, le Golden Satellite Award et a été cité au Golden Globe du meilleur acteur 2002 pour le rôle de Bill Porter dans « Question de courage », dont il est aussi coscénariste. Le téléfilm a obtenu un Peabody 22 Award, un AFI Award, un Critic’s Choice Award, et a été cité aux Prix de la Writers Guild et de l’American Cinema Editors. Il a été nommé à 12 Emmy Awards et en a obtenu six, dont un pour Macy en tant que meilleur acteur dans un téléfilm et un qu’il partage avec Steven Schachter pour le scénario. William H. Macy a joué également dans « A Slight Case of Murder », téléfilm écrit par lui-même et Steven Schachter, dans lequel il a pour partenaire son épouse, Felicity Huffman et pour lequel il a été cité à l’Emmy en 2000. Il a été nommé à l’Emmy du meilleur acteur en guest star en 1997 pour son travail dans « Urgences » et également dans « Sports Night » en 2000. Toujours pour le petit écran, il a joué dans « La Loi de Los Angeles », « Bakersfield, P.D. », « Civil Wars », « New York District », les téléfilms « Preuves d’innocence », « A Murderous Affair », « Heart of Justice », « Stadoff at Marion », et les miniséries « Andersonville », « The Murder of Mary Phagan » et « The Awakening Land ». Il a joué également dans la série « Out of Order » et dans « Rêves et cauchemars » d’après Stephen King, pour laquelle il a été nommé à l’Emmy en 2007. Outre le téléfilm BBC à thème politique « The Writing on the Wall », il a joué dans deux autres films écrits par David Mamet, « Le moteur à eau » et « Texan ». Avec Steven Schachter, il a aussi signé le scénario des téléfilms « The Con » et « Above Suspicion » et d’un épisode de « Génération pub ». Né à Miami, William H. Macy a fait ses études au Goddard College dans le Vermont, où il étudie sous la tutelle d’un professeur de théâtre nommé David Mamet. En 1972, il fonde avec Mamet et son partenaire à l’écriture Steven Schachter le St. Nicholas Theater à Chicago. Macy y créera les rôles de plusieurs pièces originales de David Mamet, dont Bobby dans « American Buffalo », grand succès à Broadway, et Lang dans « Le moteur à eau ». Au cours de sa prolifique carrière, il a collectionné les prix et récompenses et s’est produit dans près d’une cinquantaine de pièces, dont celle lauréate du Tony Award de la meilleure interprétation d’ensemble « Notre petite ville », et dans les spectacles off-Broadway « Baby with the Bathwater », « Life During Wartime », et « Une pause, quatre soupirs » et « Prairie du Chen », « Oh Hell » et « Oleanna » de Mamet. Il a joué en 2000 la reprise d’ « American Buffalo » de Mamet au Donmare Warehouse à Londres puis à l’Atlantic Theatre Company à New York, où elle a connu un vif succès. Il a reçu en 1998 le ShoWest Award du meilleur second rôle. Également metteur en scène, William H. Macy a récemment monté « The Joy of Going Somewhere Definite » à l’Atlantic Theater Company de New York, dont il est metteur en scène en résidence. Il a mis en scène « Boy’s Life » au Lincoln Center, « Oleanna » au Tiffany Theatre de Los Angeles et « Lip Service », un téléfilm qui a remporté un ACE Award de la meilleure pièce filmée. William H. Macy est marié à l’actrice Felicity Huffman. Ils vivent à Los Angeles avec leurs deux filles. MOON BLOODGOOD Vera Moon Bloodgood était dernièrement sur les écrans dans CONCEPTION de Josh Stolberg, FASTER de George Tillman, Jr., avec Dwayne Johnson et Billy Bob Thornton, et dans le drame indépendant plébiscité BEAUTIFUL BOY de Shawn Ku, avec Maria Bello et Michael Sheen, ainsi que dans MOONLIGHT SERENADE de Giancarlo Tallarico, avec Amy Adams. Elle a joué dans TERMINATOR RENAISSANCE de McG, avec Christian Bale et Sam Worthington, et dans STREET FIGHTER, LA LÉGENDE DE CHUN-LI d’Andrzej Bartkowiak. Elle incarné précédemment une cadre ambitieuse dans la comédie de Barry Levinson PANIQUE À HOLLYWOOD, avec Robert De Niro. En 2007, elle était la princesse guerrière indienne du film d’action et d’aventure de Marcus Nispel PATHFINDER, LE SANG DU GUERRIER avec Karl Urban. Moon Bloodgood a joué auparavant avec Paul Walker, Bruce Greenwood et Jason Biggs dans PRISONNIERS DU FROID de Frank Marshall, et avec Ashton Kutcher et Amanda Peet dans 7 ANS DE SÉDUCTION de Nigel Cole . Elle a tenu son premier rôle au cinéma dans RENDEZ-VOUS AVEC UNE STAR de Robert Luketic, face à Josh Duhamel. Moon Bloodgood a des racines coréennes, hollandaises et irlandaises. Elle a débuté comme danseuse. Elle a fait partie des Los Angeles Laker Girls et a dansé par la suite le hip-hop avec Prince, Brandi et le groupe rock Offspring. Elle s’est par la suite rendue à New York et est devenue mannequin pour Revlon, L’Oréal, Clairol, Avon, Adidas et Nike Woman. David LaChapelle l’a photographiée pour une campagne pour Diesel, elle a illustré des campagnes pour Adidas et Nike Woman et a posé dans le magazine Face. Elle a fait la couverture de Town and Country. À son retour à Los Angeles, elle a fait ses débuts d’actrice dans « Voilà ! ». Elle a tourné ensuite dans « Les Experts » et « Monk » et dans les pilotes « Hollywood Division » réalisé par James Foley, et « Rocky Point », réalisé par John Stockwell. Elle a depuis tenu des rôles principaux dans les séries « Journeyman », avec Kevin McKidd, et « Daybreak », 23 avec Taye Diggs. En avril 2009, elle a joué dans trois épisodes de « Burn Notice » avec Jeffrey Donovan. Moon Bloodgood est actuellement sur le petit écran dans la série produite par Steven Spielberg « Falling Skies » face à Noah Wyle, qui a connu le taux d’audience le plus élevé pour une série à ses débuts sur TNT en 2011. La troisième saison est en production. En 2006, puis à nouveau en 2009, Moon Bloodgood a été élue parmi les « plus belles personnes du monde » par le magazine People. Elle vit à Los Angeles. ANNIKA MARKS Amanda Annika Marks a joué entre autres dans LE SOURIRE DE MONA LISA de Mike Newell, THE UNDESERVED réalisé par Brad Coley, et dans les courts métrages primés « Hard to Come By » de Dale Peterson, et « The Mushroom Sessions » d’Adam Cosco. Elle a beaucoup d’expérience au théâtre. Dernièrement, elle a tenu le rôle principal de Lulu dans la première mondiale de « Mlle » de Nicholas Kazan. Elle est également apparue dans « God » pour l’Ensemble Studio Theatre de Los Angeles, pièce qui lui a valu le Los Angeles Stage Scene 2011 de la meilleure comédienne dans une comédie dramatique. En 2010, elle avait déjà remporté cette distinction dans la catégorie drame pour le rôle de Bethany dans la première mondiale de « Behind the Gates », la pièce de Wendy Graf. Elle s’est produite dans plus d’une douzaine d’autres pièces à Los Angeles et New York. Sur le petit écran, Annika Marks a récemment fait une apparition en guest star dans « Southland » et a joué dans le pilote de « Mama & Son ». Elle a coadapté et produit le court métrage « Me, You, a Bag & Bamboo » de Lara Everly. Le film a reçu un accueil chaleureux dans les fes24 tivals, a été distribué par Shorts International et est disponible sur iTunes. Annika Marks jouera prochainement dans JOE’S MOUNTAIN, écrit et réalisé par Chuck Rose, A GREAT EDUCATION, écrit et réalisé par Chris Keyser, et ANYTHING, écrit et réalisé par Tim McNeil, qu’elle a également produit avec Micah Hauptman, Ofrit Peres et Mark Ruffalo. RHEA PERLMAN La femme du mikvé Rhea Perlman est une star de la télévision, du théâtre et du cinéma depuis plus de 30 ans. Elle a remporté quatre Emmy Awards pour le rôle de Carla dans « Cheers », la série à succès de NBC. Elle a été nommée dix fois, un record inégalé, au cours des onze années de la série et est apparue dans les 273 épisodes. En 2010, Rhea Perlman a joué au théâtre avec sa fille, Lucy, dans la pièce à succès de Norah et Delia Ephron, « Love, Loss and What I Wore » au Geffen Playhouse de Los Angeles. Le duo s’était déjà produit ensemble dans la même pièce à Broadway avec un grand succès. Rhea Perlman a joué par ailleurs au théâtre dans la production de Broadway de « The Tale of the Allergist’s Wife », dans la pièce off-Broadway « The Exonerated », et dans la reprise de « Boeing-Boeing » dans le West End londonien. Sa prestation dans le rôle de Bertha, une gouvernante à la patience d’ange, lui a valu des critiques élogieuses. Dernièrement, Rhea Perlman a joué dans LOVE COMES LATELY de Jan Schütte, dans lequel elle tenait le rôle de Reisel, une femme éprouvée par l’amour, et dans le film familial « Beethoven’s Big Break » de Mike Elliott. À sa filmographie figurent également SUNSET PARK de Steve Gomer, CANADIAN BACON de Michael Moore, UNE FOLLE ÉQUIPÉE d’Arthur Hiller, et MATILDA, réalisé et interprété par son mari, Danny DeVito. Elle a joué dans plus de quinze téléfilms, notamment « Le Fantôme du grenier » de David S. Cass Sr., « The Christmas Choir » de Peter Svatek, « Houdini » de Pen Densham, « Secret Cutting » de Norma Bailey et « Comment épouser une milliardaire? - Un conte de Noël » de Rod Daniel. Elle a également tenu le rôle de Zena dans « Taxi », le rôle récurrent de Tanya dans « Hung », et joué dans les séries « New York – Unité spéciale », « Kate Brasher » et « Pearl », dont elle a également été productrice exécutive. Rhea Perlman a commencé à écrire des livres pour enfants en 2005 ; elle est l’auteur une série de six livres intitulés « Otto Undercover », qui raconte l’histoire d’un enfant précoce pilote de course et agent secret adepte de calembours et de palindromes. W. EARL BROWN Rod W. Earl Brown est issu d’une longue lignée de bootleggers et de vendeurs de voitures d’occasion – des origines idéales pour devenir scénariste et acteur. Il est né à Golden Pond dans le Kentucky. Il a obtenu son Master en beaux-arts à la Theatre School de l’université DePaul en 1989, après quoi il s’est produit dans de nombreuses pièces autour de Chicago. Mais c’est sa prestation dans «Vu du pont» au Steppenwolf Theatre qui a propulsé sa carrière vers la télévision et le cinéma. À Chicago, W. Earl Brown a joué dans BACKDRAFT de Ron Howard, THE BABE réalisé par Arthur Hiller, EXCESSIVE FORCE de Jon Hess, et LA STAR DE CHICAGO de Daniel Stern, ainsi que dans plusieurs rôles à la télévision. En 1993, W. Earl Brown est allé s’installer à Los Angeles. Il a passé une audition pour Wes Craven qui lui a confié un rôle dans FREDDY SORT DE LA NUIT puis dans UN VAMPIRE À BROOKLYN, et enfin dans le succès SCREAM. Deux ans plus tard, il a percé grâce au rôle de Warren, le frère déficient mental de Cameron Diaz, dans MARY À TOUT PRIX réalisé par Bobby et Peter Farrelly. Sa filmographie comprend également le film nommé aux Oscars DANS LA PEAU DE JOHN MALKOVICH de Spike Jonze, VANILLA SKY de Cameron Crowe, DANCING AT THE BLUE IGUANA de Michael Radford, ALAMO de John Lee Hancock, et THE BIG WHITE de Mark Mylod. À la télévision, il est apparu en guest star dans des séries comme « Luck », « American Horror Story », « Justified », « Six pieds sous terre », « New York Police Blues », « X-Files : Aux frontières du réel », « Mentalist », « Les experts », et « Seinfeld », et a tenu des rôles principaux dans trois pilotes. Parmi les téléfilms dans lesquels il a joué figure « Meat Loaf : To Hell and Back » réalisé par Jim McBride. W. Earl Brown a incarné Dan Dority dans « Deadwood ». Au cours de la deuxième saison de la série, son créateur David Milch a invité l’acteur à rejoindre l’équipe de scénaristes. En 2007, il a été cité aux WGA Awards pour son travail d’écriture, et aux SAG Award de la meilleure distribution pour un drame. « Deadwood » lui a ouvert les portes d’autres projets scénaristiques. En 2011, est sorti PROVINCES OF NIGHT de Shane Dax Taylor, un film écrit et produit par W. Earl Brown. Avec son associé à la production, Shane Taylor, il développe actu ellement BOMBERS, l’histoire vraie des Bombers de Frederick dans l’Oklahoma, la seule équipe de football lycéenne inscrite au Jim Thorpe Sports Hall Of Fame. L’acteur est également dans le film très attendu de Paul Thomas Anderson, THE MASTER, interprété par Philip Seymour Hoffman et Joaquin Phoenix. À l’été 2013 sortira THE LONE RANGER, réalisé par Gore Verbinski. 25 ROBIN WEIGERT Susan Avant de s’installer à Los Angeles pour rejoindre le casting de « Deadwood », Robin Weigert a mené une carrière de près de dix ans sur les planches new-yorkaises. Elle s’est produite à Broadway et off-Broadway, a reçu des nominations aux Drama Desk Awards et aux Lucille Lortel Awards pour son travail dans « Madame Melville » de Richard Nelson, et a eu l’immense plaisir de donner la réplique à ses acteurs favoris, parmi lesquels figurent entre autres Meryl Streep, Christopher Walken, Cherry Jones, Patti Lupone et Philip Seymour Hoffman. Robin Weigert est récemment retournée à New York pour le rôle d’Angel dans « Angels in America » de Tony Kushner, pièce très applaudie et prolongée à de nombreuses reprises au Signature Theater. Ce n’était pas la première fois qu’elle jouait dans le chef-d’œuvre de Tony Kushner puisque dix ans auparavant, elle avait interprété la Mère Mormone dans la minisérie de Mike Nichols primée aux Emmy Awards « Angels in America », avec Meryl Streep, Emma Thompson et Al Pacino. Elle a percé au cinéma quand Steven Soderbergh l’a choisie pour interpréter Hannelore, une garce allemande blonde platine, dans THE GOOD GERMAN, avec George Clooney et Cate Blanchett. Suzanne Bier (qui a récemment remporté l’Oscar du meilleur film étranger) lui a offert le rôle de Brenda dans NOS SOUVENIRS BRÛLÉS, avec Benicio del Toro et Halle Berry. Elle a ensuite tourné dans WINGED CREATURES de Rowan Woods, aux côtés d’un casting de choix composé de Forrest Whitaker, Kate Beckensale, Dakota Fanning, Guy Pierce et Josh Hutcherson. Robin Weigert a interprété la sœur névrosée de Renée Zellweger dans MA MÈRE, SES HOMMES ET MOI de Richard Loncraine, puis avec 7 kilos en moins et couverte de tatouages, elle a incarné 26 Olive, une strip-teaseuse droguée dans SYNECDOCHE, NEW YORK de Charlie Kaufman. Rebecca Miller l’a choisie pour jouer Trish, l’amante de Julianne Moore dans LES VIES PRIVÉES DE PIPPA LEE. Jusqu’à présent, 2012 a été une année éclectique pour l’actrice. Elle a notamment incarné le rôle principal du film à petit budget de Stacie Passon, CONCUSSION, actuellement en postproduction au Tribeca Film Lab. CONCUSSION est une étude de personnages écrite avec finesse qui raconte l’histoire d’une femme au foyer de banlieue, lesbienne et frustrée sexuellement, qui subit un choc à la tête et devient une prostituée pour femmes. Dernièrement, l’actrice a joué une députée qui mène une campagne de réélection loin des sentiers battus dans une nouvelle websérie intitulée « Chasing the Hill », aux côtés de Matthew Del Negro. Robin Weigert occupe toujours le rôle récurrent d’Ally Lowen, la puissante avocate en talons aiguilles de la série « Sons of Anarchy ». BLAKE LINDSLEY Dr Laura White Blake Lindsley a entamé sa carrière à l’adolescence en faisant du doublage pour des films d’animation et en chantant dans les festivals de musique d’Aspen et Salzbourg. Ses premiers films ont été GETTING IN et SWINGERS de Doug Liman. Tout de suite après l’obtention de sa licence en théâtre de Yale, elle a tourné STARSHIP TROOPERS de Paul Verhoeven et DOGTOWN réalisé par George Hickenlooper. Blake Lindsley s’est beaucoup produite avec le Pasadena Playhouse et le South Coast Repertory, entre autres théâtres régionaux, dans des rôles tels que celui d’Amanda dans « Private Lives » et dans les rôles titres de « The Countess » et « Hedda Gabler », ainsi que dans le rôle principal de la première mondiale de « The Ice-Breaker » au Magic Theater de San Francisco. Elle est apparue en guest star dans de nombreuses séries télévisées comme « Esprits criminels », « FBI – Portés disparus », « Les Experts », « Cold case – affaires classées », « Preuve à l’appui », « Frasier » et « New York Police Blues », entre autres. Parmi ses nombreux rôles dans des téléfilms, son préféré est celui de Quincy Quince dans « Cabale médiatique » réalisé par Sheldon Larry et écrit par Wendy Wasserstein, face à Christine Lahti et Tom Skerritt, qualifié par le New York Times de « magnifiquement interprété ». MING LO Clerk Ming Lo a travaillé avec des réalisateurs accomplis tels que Sam Mendes, Clint Eastwood, Gabriele Muccino, Robert Zemeckis et Jon Avnet. À sa filmographie figurent ÉCHANGE STANDARD réalisé par David Dobkin, À LA RECHERCHE DU BONHEUR de Gabriele Muccino, JARHEAD, LA FIN DE L’INNOCENCE réalisé par Sam Mendes, MILLION DOLLAR BABY de Clint Eastwood, et RED CORNER de Jon Avnet. Récemment, Ming Lo a tenu un rôle récurrent dans « Political Animals ». JENNIFER KUMIYAMA Carmen Native de Californie, Jennifer Kumiyama est une chanteuse et une actrice professionnelle atteinte d’arthrogrypose depuis la naissance. Bien que les médecins lui aient dit qu’elle ne pourrait jamais utiliser ses membres, elle leur a prouvé qu’ils avaient tort en apprenant à écrire, se tenir debout, nager et surfer. Jennifer Kumiyama est un membre original du casting de « Aladdin : A Musical Spectacular » pour Disney. Elle est la première actrice en fauteuil roulant à s’être produite dans un spectacle des parcs à thème Disney. Au théâtre, on l’a également vue dans « For Colored Girls Who’ve Considered Suicide When the Rainbow is Enuf » au Stella Adler Theatre d’Hollywood. Côté télévision, elle est apparue dans l’émission « Popstars » et dans « Awkward». En 2010, elle a été couronnée Miss Wheelchair Californie, et a été la première dauphine de Miss Wheelchair Amérique. RUSTY SCHWIMMER Joan Rusty Schwimmer a grandi à Chicago, où elle a développé l’amour du théâtre, de la musique ainsi que des Chicago Cubs, des Chicago Bears et des Chicago Bulls. Pendant sa jeunesse, elle a entrepris de devenir chanteuse mais s’est tournée vers la comédie, puis elle a quitté l’univers du théâtre de Chicago pour partir à Los Angeles, où elle a rapidement trouvé du travail au cinéma et à la télévision. Parmi ses rôles favoris sur grand écran figurent LA PETITE PRINCESSE d’Alfonso Cuarón, TWISTER réalisé par Jan de Bont, EN DIRECT SUR EDTV de Ron Howard, EN PLEINE TEMPÊTE de Wolfgang Petersen, LE MAÎTRE DU JEU de Gary Fleder, et L’AFFAIRE JOSEY AIMES réalisé par Niki Caro. On l’a également vue dans le téléfilm de William A. Graham, « L’homme qui a capturé Eichmann », et dans les séries « Le protecteur », « Gilmore Girls », « Un drôle de shérif » et « Ned Blessing : The Story of My Life and Times », ainsi qu’en guest star dans « Six pieds sous terre ». 27 Dernièrement, Rusty Schwimmer a joué dans DRESSÉ POUR VIVRE - THE HAWK IS DYING réalisé par Julian Goldberger, face à Paul Giamatti et Michelle Williams ; dans la minisérie « Broken Trail » aux côtés de Robert Duvall, et dans THE INFORMANT !, de Steven Soderbergh, interprété par Matt Damon. JAMES MARTINEZ Matt James Martinez, diplômé de la Julliard School, a tenu un rôle régulier dans « Gravity » et est également apparu en guest star dans « Facing Kate », « A Gifted Man », « Leverage », « N.C.I.S. : Enquêtes spéciales », « Numb3rs », « Breaking Bad », « New York – Police judiciaire », « New York – Unité spéciale » et « New York – Section criminelle ». Au cinéma, on l’a vu dans des rôles secondaires dans BROTHER TO BROTHER réalisé par Rodney Evans, LOST REVOLUTION de Michael J. Narvaez, B-GIRL, HIP HOP DANS LA PEAU d’Emily Dell, BEARCITY et BEARCITY 2 : THE PROPOSAL réalisés par Douglas Langway, et tout récemment, dans THE BITTER PILL du réalisateur Steven Soderbergh. Côté théâtre, James Martinez a joué dans la production du Manhattan Theatre Club de « Back, Back, Back, US Drag » d’Itamar Moses, mise en scène par Trip Cullman, et dans la pièce de Melinda Lopez, « Sonia Flew ». ADAM ARKIN Josh Adam Arkin est connu pour sa prestation dans la célèbre série « Chicago Hope », dans laquelle il a joué durant six saisons. Il a été nommé à l’Emmy pour son interprétation du Dr Aaron Shutt, ainsi que pour « Bienvenue en Alaska » 28 et « Frasier ». Il a depuis été un personnage régulier de « Touche pas à mes filles » et « À la Maison Blanche ». Il a tenu un rôle régulier dans « Sons of Anarchy ». Parmi ses autres rôles à la télévision figurent ceux de « Life », dont il a aussi réalisé plusieurs épisodes, « A Year in the Life », « High Secret City : la ville du grand secret », « The Chris Isaak Show », « A Slight Case of Murder », téléfilm de Steven Schachter dont il partageait la vedette avec William H. Macy, et « In the Line of Duty ». Il a joué dans « New York – Police judiciaire », « Boston Justice » et « Monk ». Adam Arkin est aussi réputé pour ses prestations au théâtre. Il a été nommé au Tony Award en 1991 et a obtenu un Theatre World Award pour « I Hate Hamlet » de Paul Rudnick mise en scène par Michael Engler, et a incarné Nathan Detroit à Broadway dans la reprise de « Blanches colombes et vilains messieurs » par Jerry Zaks. Off-Broadway, il a joué dans « Sight Unseen », « The Extra Man » et « Four Dogs and a Bone » de John Patrick Shanley, ainsi que dans « Fiorello » et « An American Daughter » de Wendy Wassertein dirigée par Daniel Sullivan au Seattle Rep, où il avait pour partenaires Meryl Streep et Julianne Moore. Il a par la suite été l’interprète de « Brooklyn Boy » de Donald Margulies dirigée par Daniel Sullivan au Manhattan Theatre Club, en coproduction avec le South Coast Repertory Theatre, pour laquelle il a été nommé au Drama Desk Award. Au cinéma, il a joué dans LE DOCTEUR avec William Hurt et WRESTLING ERNEST HEMINGWAY avec Robert Duvall, tous deux réalisés par Randa Haines, ainsi que dans RACCROCHE ! de et avec Diane Keaton, HALLOWEEN : 20 ANS APRÈS et LAKE PLACID de Steve Miner, WITH FRIENDS LIKE THESE de Philip Messina, et UNDER THE RAINBOW de Steve Rash. Il a joué plus récemment dans HITCH, EXPERT EN SÉDUCTION d’Andy Tennant, avec Will Smith, Eva Mendes et Kevin James, KIDS IN AMERICA de Josh Stolberg, GRADUATION de Michael Mayer, JUST PECK de Michael A. Nickles et SUMMER ELEVEN de Joseph Kell. Il a joué l’avocat spécialiste du divorce dans A SERIOUS MAN des frères Coen. Il a joué dans des courts métrages comme « Dottie Gets Spanked » de Todd Haynes et « People Soup », réalisé par son père, Alan Arkin, qui a été nommé à l’Oscar du meilleur court métrage en prises de vues réelles. Adam Arkin a reçu un Emmy pour la réalisation de « Un été en Louisisane », un téléfilm avec Juliette Lewis et Kelsey Keel. Il a aussi été nommé au Directors Guild of America Award du meilleur réalisateur d’émission pour enfants, tandis que le film obtenait l’Emmy Award de la meilleure production pour enfants, un Humanitas Prize et le Carnegie Award. Il a par ailleurs réalisé plusieurs épisodes de « Justified », « Sons of Anarchy », « Grey’s Anatomy », « Chicago Code », « Boston Justice », « Bienvenue en Alaska », « Chicago Hope », « The Riches », « Monk » et « Ally McBeal ». DERRIÈRE LA CAMÉRA BEN LEWIN Scénariste, réalisateur, producteur La carrière de Ben Lewin en tant que scénariste et réalisateur s’étend sur trois continents et comprend des documentaires primés, des longs métrages, des téléfilms, des miniséries et des séries. Né en Pologne, il a émigré en Australie avec sa famille à l’âge de 3 ans. Jeune homme, Ben Lewin s’est passionné pour la photographie et l’écriture créative, et a également étudié et pratiqué le droit. Il a quitté son emploi d’avocat pénaliste lorsqu’il a obtenu une bourse d’études pour la National Film School en Angleterre. Après l’obtention de son diplôme, il est entré chez BBC Television en tant que réalisateur de programmes nationaux et a ensuite réalisé des documentaires et des programmes d’actualités pour Thames, Granada et Channel Four Television. Il a percé en tant 29 que scénariste et réalisateur avec « The Case of Cruelty to Prawns », une comédie dramatique qui a remporté le Best Television Film Award au prestigieux Festival du Film de Melbourne. Sa remarquable filmographie comme scénariste et réalisateur comprend notamment GEORGIA, un thriller interprété par Judy Davis, cité huit fois aux Australian Film Institute Awards ; « The Dunera Boys », un téléfilm salué et primé à de nombreuses reprises, avec Bob Hoskins – l’histoire vraie de 2 000 juifs anglais pris par erreur pour des espions nazis et envoyés en Australie en 1940 ; et le téléfilm primé « A Matter of Convenience », sur les mariages de complaisance, avec Jean-Pierre Cassel. Il a signé le scénario de « Plead Guilty, Get A Bond » réalisé par Peter Maguire, qui raconte l’histoire d’une femme d’une tribu aborigène et son combat contre le système judiciaire australien. Aux États-Unis, Ben Lewin est plus connu pour avoir écrit et réalisé des comédies comme LUCKY BREAK, une histoire d’amour avec Anthony LaPaglia et Gia Carides, et la farce LA MONTRE, LA CROIX & LA MANIÈRE, interprétée par Bob Hoskins, Jeff Goldblum et Natasha Richardson. Plus récemment, Ben Lewin a apporté son mélange particulier de grotesque et de perspicacité à « Hollywood Gold », un documentaire personnel sur ses mésaventures dans l’univers de la joaillerie à Beverly Hills au moment des Oscars. Pour la télévision, il a réalisé l’épisode le plus regardé de la saison 2 de « Ally McBeal » (« Let’s Dance ») et « Les Anges du bonheur », ainsi que de nombreux épisodes de « SeaChange », la série dramatique la plus populaire d’Australie. Ben Lewin vit et travaille en Californie depuis 1994, avec ses trois enfants et sa femme, la productrice Judi Levine. 30 JUDI LEVINE Productrice Judi Levine est une productrice accomplie qui a exercé en Europe, en Australie et aux États-Unis. Son travail reflète un penchant pour les histoires humoristiques, mais son intelligence unique et son sens de l’ironie ne l’ont pas pour autant cantonnée à la comédie. Elle produit des documentaires édifiants ainsi que des drames, et quel que soit le genre, elle se passionne pour les histoires fascinantes et sincères. Née à Melbourne en Australie, Judi Levine a entamé sa carrière de productrice après l’obtention de son diplôme en cinéma et en théâtre. Ses choix professionnels illustrent sa profonde conscience des sujets essentiels. Le documentaire qu’elle a réalisé, « Yarrabah Teenagers », raconte l’histoire émouvante d’un voyage qui transforme la vie de 15 adolescents aborigènes. En tant que productrice, la filmographie de Judy Levine comprend notamment LUCKY BREAK, la comédie acclamée par la critique de Ben Lewin, avec Anthony LaPaglia et Gia Carides, et « Plead Guilty, Get A Bond » réalisé par Peter Maguire, lauréat de l’AFI Award du meilleur scénario pour un court métrage. En dehors des États-Unis, elle a également produit le film britannique SACRED HEART réalisé par Barbara Rennie, la coproduction européenne LA MONTRE, LA CROIX & LA MANIÈRE de Ben Lewin, interprétée par Jeff Goldblum et Bob Hoskins, ainsi que de nombreuses miniséries australiennes primées, dont « Waterfront » réalisée par Chris Thomson, avec Greta Scacchi, et « The Dunera Boys » de Ben Lewin, avec Bob Hoskins et Warren Mitchell. Parmi ses documentaires, « The Migrant Experience », la série de six heures qui étudie l’Australie en tant que nation d’émigrés, réalisée par Ben Lewin et Karl McPhee, a été l’un de ses projets majeurs. Le documentaire de Ben Lewin pour Discovery Channel, « Hollywood Gold », qu’elle a produit, porte un regard ironique sur les coulisses du commerce de bijoux à Beverly Hills et Hollywood – après l’avoir vu, les spectateurs ne regarderont plus jamais les Oscars de la même manière. En dehors de sa carrière de productrice, Judi Levine est intervenue lors de différents forums et conférences, et a participé à la Los Angeles Writers Conference de 2004, où elle a parlé de la production indépendante. En s’appuyant sur ses expériences à Los Angeles, elle a également développé les séminaires « Jump Start to Hollywood » dont le but est d’aider les jeunes talents à trouver facilement la voie pour s’installer aux États-Unis. En plus de donner des conférences aux États-Unis, elle a fait le tour de l’Australie avec ses séminaires. STEPHEN NEMETH Stephen Nemeth a par ailleurs produit les documentaires WAR DANCE de Sean Fine et Andrea Nix, nommé à l’Oscar du meilleur documentaire en 2008, FUEL réalisé par Joshua Tickell (lauréat du Prix du Public au Festival du Film de Sundance 2008), FLOW : FOR LOVE OF WATER d’Irena Salina (Festival du Film de Sundance 2008), PICK UP THE MIC réalisé par Alex Hinton (Festival du Film de Toronto 2005), CLIMATE REFUGEES de Michael P. Nash (Festival du Film de Sundance 2010), ROBERT WILLIAMS MR. BITCHIN’, sur l’artiste Robert Williams, qu’il a coréalisé avec Mary C. Reese, Doug Blake, Nancye Ferguson et Michael LaFetra, UNDER THE BOARDWALK : THE MONOPOLY STORY de Kevin Tostado, et PATRIOCRACY réalisé par Brian Malone. Il produit actuellement A NUCLEAR FAMILY de Ian Hawkins, RIDE WITH LARRY réalisé par Andrew Rubin et Ricardo Villarreal, et STATE OF CONTROL de Christian Johnston et Darren Mann. MAURICE SILMAN Producteur Producteur exécutif Stephen Nemeth a créé et dirige Rhino Films, la société de production de films indépendants qui était à l’origine un département de la maison de disque iconoclaste Rhino Records. Il a été le producteur et le producteur exécutif de douzaines de films dont LAS VEGAS PARANO de Terry Gilliam, WHY DO FOOLS FALL IN LOVE réalisé par Gregory Nava, DOGTOWN AND Z-BOYS de Stacy Peralta et RADIO FREE ALBEMUTH de John Alan Simon (tiré du dernier roman de Philip K. Dick). Il est actuellement en postproduction sur SNAKE AND MONGOOSE réalisé par Wayne Holloway, l’histoire d’une rivalité légendaire dans l’univers des courses de dragsters, et en pré-production sur C.O.G. de Kyle Patrick Alvarez (adapté par David Sedaris). Maurice Silman possède près de 30 ans d’expérience dans le développement de la propriété industrielle. Il a été consultant ou a investi dans divers projets, notamment dans le domaine du développement des technologies durables. Il soutient en particulier l’innovation dans le domaine des systèmes d’arrosage qui auront des effets à long terme sur les méthodes agricoles en Australie et dans le monde. Outre son engagement envers les aspects les plus pragmatiques du développement, Maurice Silman est un mécène passionné qui soutient l’éducation, la musique et les arts visuels. 31 JULIUS COLMAN Producteur exécutif Julias Colman et Ben Lewin sont amis d’enfance. Comme Ben Lewin, Julius Colman est né en Pologne et a grandi à Melbourne en Australie. Ils ont étudié le droit ensemble à l’université de Melbourne et ont exercé comme avocats. Ben Lewin s’est ensuite tourné vers le cinéma tandis que Julius Colman et les associés de son cabinet d’avocats ont créé une unité de gestion de fonds de placement. Il est titulaire d’une licence et d’un master en droit de l’université de Melbourne, et est diplômé en arts et membre de l’Australian Property Institute. Il est le fondateur et le directeur de la Colman Foundation, qui travaille en collaboration avec le gouvernement pour encourager l’éducation des enfants issus de familles socialement défavorisées. Ben Lewin et Julius Colman ont fait partie d’un trio de musique classique qui donnait des concerts de Noël dans les résidences pour personnes âgées. DOUGLAS BLAKE 32 En mars de la même année, Douglas Blake s’est rendu à Genève en Suisse, afin de produire un documentaire sur la réussite d’un vol record autour du monde effectué en jet privé. La première du film a eu lieu au Festival du Film de Moscou en octobre 2011. Il s’est ensuite rendu en Thaïlande pour produire ANGELS réalisé par Wych Kaosayrananda, un film d’action en anglais qui se déroule en Asie, avec Dustin Nguyen (« 21 Jump Street »), Gary Daniels et Sahajk Boonthankit (BALLISTIC de Wych Kaosayananda). La première du film a eu lieu lors du Festival du Film de Toronto en septembre 2012. En mars 2012, Douglas Blake a été le producteur délégué et le directeur de production du long métrage SNAKE AND MONGOOSE, réalisé par Wayne Holloway et éclairé par John Bailey. En juillet 2012, il a été le producteur délégué et l’administrateur de production de COHERENCE, un film à très petit budget réalisé par James Ward Byrkit (coscénariste de RANGO et ayant collaboré à la trilogie PIRATES DES CARAÏBES de Gore Verbinski), actuellement en postproduction. GEOFFREY SIMPSON, ACS Producteur exécutif Directeur de la photographie En 2008 et 2009, Douglas Blake a été l’un des producteurs et coréalisateurs d’un documentaire sur l’artiste Robert Williams intitulé ROBERT WILLIAMS MR. BITCHIN’, dont la première a eu lieu au Los Angeles County Museum of Art en juin 2010. En 2009, il a dirigé l’équipe américaine et la postproduction d’une coproduction européenne de 3 millions de dollars tournée à Budapest et Los Angeles intitulée SVIK et réalisée par Hakon Gunderson. En octobre 2010, il a produit CODEX, un autre film à petit budget du même réalisateur. Geoffrey Simpson a mené une carrière prolifique en Australie et à l’international. En 2011, il a travaillé sur SATELLITE BOY réalisé par Catriona McKenzie et tourné dans la région de Kimberley en Australie occidentale. Au cours des premiers mois de 2010, il a signé la photographie de SLEEPING BEAUTY, le premier film de Julia Leigh. Fin 2009, il a éclairé THE DRAGON PEARL, la première coproduction sino-australienne, réalisée par Mario Andreacchio. Melbourne a servi de décors à THE TENDER HOOK qu’il a tourné pour le réalisateur Jonathan Ogilvie, avec Rose Byrne et Hugo Weaving. Auparavant, Geoffrey Simpson a signé la photographie de ROMULUS, MY FATHER de Richard Roxburgh, interprété par Eric Bana et Kodi Smitt McPhee. Il a par ailleurs travaillé en tant que directeur de la photographie sur la minisérie américaine « The Starter Wife » avec Debra Messing, Judy Davis et Miranda Otto. À sa filmographie figurent également VACANCES SUR ORDONNANCE réalisé par Wayne Wang, avec Queen Latifah et Gérard Depardieu, et SOUS LE SOLEIL DE TOSCANE d’Audrey Wells, interprété par Diane Lane. Durant sa carrière, Geoffrey Simpson a travaillé sur des projets tels que LES QUATRE FILLES DU DOCTEUR MARCH et THE LAST DAYS OF CHEZ NOUS pour la réalisatrice Gillian Armstrong, GREEN CARD de Peter Weir, BEIGNETS DE TOMATES VERTES réalisé par Jon Avnet, MR. WONDERFUL d’Anthony Minghella, SHINE réalisé par Scott Hicks, TIL THERE WAS YOU de John Seale et LE NAVIGATEUR : UNE ODYSSÉE MÉDIÉVALE réalisé par Vincent Ward. Lauréat de nombreuses distinctions, Geoffrey Simpson a remporté des Australian Film Industry Awards pour OSCAR ET LUCINDA (1998), SHINE (1996), LE NAVIGATEUR : UNE ODYSSÉE MÉDIÉVALE (1988) et a été cité à cette récompense pour SLEEPING BEAUTY (2011), THE TENDER HOOK (2008), ROMULUS, MY FATHER (2007) et THE LAST DAYS OF CHEZ NOUS (1992). ROMULUS, MY FATHER lui a également valu le National ACS Golden Tripod en 2008. En 1985, il a remporté le Golden Tripod ACS Award ainsi que le Milli Award du directeur de la photographie de l’année pour PLAYING BEATTIE BOW, le long métrage de Donald Crombie. LISA BROMWELL, A.C.E. Chef monteuse Pour le petit écran, Lisa Bromwell a notamment monté la série « Weeds », le pilote et la première saison de « En analyse », et la série primée aux Peabody Awards, « Une vie sacrée ». Elle a collaboré avec Randa Haines sur le téléfilm « The Outsider », et avec David Carson sur « In His Life : The John Lennon Story », qui lui a valu une citation aux ACE Eddie Awards. Elle a par ailleurs monté le court métrage primé aux Oscars « Lieberman in Love » pour Christine Lahti. Au cinéma, elle a été monteuse associée sur LE SILENCE DES AGNEAUX de Jonathan Demme et LA DIABLE réalisé par Susan Seidelman. Elle a travaillé sur LE COBAYE de Brett Leonard, SPRUNG réalisé par Rusty Cundieff, et a monté pour le scénariste et réalisateur Sebastian Gutierrez les films RISE, WOMEN IN TROUBLE et GIRL WALKS INTO A BAR. JOHN MOTT Chef décorateur John Mott, membre de l’American Academy of Television Arts & Sciences, de l’Art Directors Guild et de la British Academy of Film and Television Arts, est un chef décorateur accompli qui travaille aux États-Unis et à l’international dans le domaine du cinéma, de la télévision, de la publicité et des clips musicaux. Parmi ses projets récents figurent SNAKE AND MONGOOSE et COFFEE TOWN réalisés par Wayne Holloway, ATLAS SHRUGGED : PART I de Paul Johansson, et THE ONE MAN OLYMPICS réalisé par Yong Hou. À la télévision, on lui doit les décors de la 63e cérémonie des Emmy Awards en 2011, du drame post apocalyptique « Jericho », et de la série « Moments in Time », pour laquelle il a été cité à l’Art Directors Guild Award des meilleurs décors. John Mott a une grande expérience dans le domaine de la création et de l’exécution de concepts, dans l’univers cinématographique et numérique. Il a été l’intervenant principal sur le thème de la conception de décors pour la capture numérique lors du NAB Show de Las Vegas, et a été invité à donner des conférences sur la conception de décors à l’AFI. 33 JUSTINE SEYMOUR Chef costumière Justine Seymour est chef costumière et chef décoratrice. On a pu voir son travail dans des longs métrages tels que A NEW YORK HEARTBEAT de Tjardus Greidanus, 1,001 WAYS TO ENJOY THE MISSIONARY POSITION réalisé par Alan Chu, L’ARBRE de Julie Bertuccelli, THE WAITING CITY de Claire McCarthy, BLACK WATER réalisé par David Nerlich et Andrew Traucki, WEST de Daniel Krige, LE FILS DU MASK de Lawrence Guterman, A MAN’S GOTTA DO réalisé par Chris Kennedy, YOU CAN’T STOP THE MURDERS d’Anthony Mir, AVOCA réalisé par Nerida Moore, SWEET DREAMS d’Anthony Hayes, et GLORY DAYS de Roy Alfred Jr. Pour le petit écran, elle a travaillé sur les séries « I Didn’t Know I Was Pregnant » et « Born on a Bad Day », sur le téléfilm « Left at the Altar » réalisé par Jim Edwards, et sur la minisérie de Peter Andrikidis, « Mary Bryant ». MARCO BELTRAMI Compositeur Marco Beltrami a été nommé à deux reprises à l’Oscar, pour 3 H 10 POUR YUMA de James Mangold, qui mêlait influences musicales traditionnelles du western et approche musicale moderne, et DÉMINEURS de Katherine Bigelow, pour lequel il a créé un paysage sonore unique. La musique qu’il a composée pour MESRINE : L’INSTINCT DE MORT et MESRINE : L’ENNEMI PUBLIC N°1 de Jean-François Richet a été nommée au César en 2009. Né à New York, Marco Beltrami entame ses études de composition musicale très jeune, suit les cours de la Brown University et obtient ensuite une bourse pour étudier 34 à la Yale School of Music. Il se formera aussi auprès du maestro italien Luigi Nono à Venise. En 1992, il vient à Los Angeles étudier auprès du légendaire compositeur Jerry Goldsmith. Tout en apprenant les aspects techniques de la musique de film, il travaille pour le Chicago Civic Orchestra, le Sao Paulo State Orchestra brésilien, ou l’Oakland East Bay Symphony. Il continue depuis à composer de la musique pour orchestres tout en travaillant pour le cinéma. En 1994, il écrit la musique du court métrage « The Bicyclist », puis celle de son premier long métrage, DEATH MATCH, réalisé par Joe Coppoletta. Il travaille quelque temps avec le compositeur Daniel Licht, sur des films d’horreur comme THE WHISPERING de Gregory Gieras et des séries télévisées comme « Land’s End ». En 1996, ses créations pour la bande originale de SCREAM de Wes Craven le placent parmi les compositeurs les plus réputés. Il a depuis composé la musique de MIMIC, BLADE II et HELLBOY pour Guillermo Del Toro, HALLOWEEN 20 ANS APRÈS de Steve Miner, THE FACULTY de Robert Rodriguez, STUDIO 54 de Mark Christopher, THE FLORENTINE de Nick Stagliano, THE MINUS MAN d’Hampton Fancher et SCREAM 2 et SCREAM 3 pour Wes Craven, ainsi que de THE CROW 3 de Bharat Nalluri, DRACULA 2001 de Patrick Lussier, TERMINATOR 3, LE SOULÈVEMENT DES MACHINES de Jonathan Mostow. On lui doit aussi les partitions de THE WATCHER de Joe Charbanic, ANGEL EYES de Luis Mandoki, SCARY MOVIE 2 de Keenen Ivory Wayans, THE DANGEROUS LIVES OF ALTAR BOYS de Peter Care, RESIDENT EVIL de Paul Anderson. Il a travaillé à la musique de CURSED de Wes Craven, I, ROBOT d’Alex Proyas, LE VOL DU PHOENIX de John Moore, TROIS ENTERREMENTS, première réalisation de Tommy Lee Jones et Prix de la mise en scène et du scénario au Festival de Cannes, RED EYE, SOUS HAUTE PRESSION de Wes Craven, avec Rachel McAdams, XXX2 de Lee Tamahori, avec Ice Cube et Willem Dafoe et UNDERWORLD 2 EVOLUTION de Len Wiseman. Ce film est dédié à la mémoire de Mark O’Brien Il a composé depuis la musique de 666, LA MALÉDICTION de John Moore, CAPTIVITY de Roland Joffé, INVISIBLE de David S. Goyer, DIE HARD 4, RETOUR EN ENFER de Len Wiseman, avec Bruce Willis, THE EYE de David Moreau et Xavier Palud, DANS LA BRUME ÉLECTRIQUE de Bertrand Tavernier, MAX PAYNE de John Moore et PRÉDICTIONS d’Alex Proyas. Mark .................................................... JOHN HAWKES Cheryl ................................................. HELEN HUNT Le père Brendan ............................... WILLIAM H. MACY Vera .................................................... MOON BLOODGOOD Amanda ............................................. ANNIKA MARKS Josh ..................................................... ADAM ARKIN La femme du mikvé .......................... RHEA PEARLMAN Rod...................................................... W. EARL BROWN Susan .................................................. ROBIN WEIGERT Dr Laura White ................................... BLAKE LINDSLEY Clerk.................................................... MING LO Joan .................................................... RUSTY SCHWIMMER Carmen .............................................. JENNIFER KUMIYAMA Greg.................................................... TOBIAS FORREST Tony ..................................................... JARROD BAILEY Matt .................................................... JAMES MARTINEZ Mark enfant ....................................... PAUL MACLEAN La fille sur la plage............................. PHOEBE LEWIN Le monocycliste ................................ JONATHAN HANRAHAN Le serveur ........................................... JASON JACK EDWARDS L’homme dans l’ascenseur.............. J. TEDDY GARCES Le médecin urgentiste...................... DANIEL QUINN Le chauffeur de l’ambulance ......... B.J. CLINKSCALES Le chat ............................................... TERRY Ses films les plus récents comptent notamment REPO MEN de Miguel Sapochnik, JONAH HEX de Jimmy Hayward, MY SOUL TO TAKE de Wes Craven, DON’T BE AFRAID OF THE DARK de Troy Nixey, SOUL SURFER de Sean McNamara, SCREAM 4 de Wes Craven, THE THING de Matthijs van Heijningen Jr. On lui doit depuis la musique de LA DAME EN NOIR de James Watkins, et BLACKBIRD de Stefan Ruzowitzky. Il travaille à présent sur SNOWPIERCER de Joon-ho Bong, avec Chris Evans et Tilda Swinton, WORLD WAR Z, réalisé par Marc Forster, avec Brad Pitt et WARM BODIES de Jonathan Levine. Marco Beltrami a remporté six prix de l’American Society of Composers, Authors and Publishers – les ASCAP Awards – pour SCREAM en 1996, SCREAM 2 en 1997, « The Practice/ Donnell et associés » en 2001, 2002 et 2003, et BLADE II en 2003. Il a reçu en outre plusieurs distinctions de l’American Academy of Arts and Letters, de la New York Foundation for the Arts, de la fondation BMI, du Harry Warren Fellowship Committee et de Meet the Composer, Inc. Il a également été nommé à l’Emmy pour la musique de « David and Lisa ». FICHE ARTISTIQUE 35 FICHE TECHNIQUE Réalisateur et scénariste .................. BEN LEWIN Producteurs ........................................ JUDI LEVINE ............................................................. STEPHEN NEMETH ............................................................. BEN LEWIN Producteurs exécutifs ....................... MAURICE SILMAN ............................................................. JULIUS COLMAN ............................................................. DOUGLAS BLAKE Directeur de la photographie ......... GEOFFREY SIMPSON ACS Chef monteuse ................................. LISA BROMWELL, A.C.E. Chef décorateur ............................... JOHN MOTT Chef costumière................................ JUSTINE SEYMOUR Compositeur ...................................... MARCO BELTRAMI Casting ............................................... RONNIE YESKEL, CSA Administrateur de production ......... DOUGLAS BLAKE 1er assistant réalisateur..................... DAVID DWIGGINS 2e assistant réalisateur...................... BEN BYWATER Créé en association avec .............. DUNE ENTERTAINMENT Superviseuse de production ............ REBEKAH SINDORIS Coordinateurs de production ......... NICOLETTA LINGROSSO ............................................................. JOSH MCCLINTIC Supervision du script ......................... TECIA ESPOSITO Consultantes spéciales ..................... CHERYL COHEN GREENE ............................................................ SUSAN FERNBACH Producteurs associés ........................ ALEXANDRA LEWIN ............................................................. DARLENE WINTER ............................................................. ABID SYED 36 Ensemblière........................................ SOFIA ELENA JIMENEZ Chef accessoiriste ............................. CHRISTINA BRENTON Cadreur .............................................. GEOFFREY SIMPSON 1er assistant caméra......................... ISAIAH FORTAJADA Chef électricien/chef machiniste ... RYAN MEYER Chef maquilleuse/chef coiffeuse ... NATALIE WOOD Ingénieur du son................................ MARTY KASPARIAN Régie................................................... JARED PARSONS Masseuse thérapeute ....................... RAQUEL STEINBERG Dresseuses animaux .......................... SHERI APARICIO ............................................................. KELLI BROWNELL ............................................................. Paws for Effect Chorégraphies .................................. INETRI BRAZEL Consultante site Internet .................. GILLI MOON Superviseur postproduction ............. JOHN PORTNOY Coordinatrice postproduction ........ ALEXANDRA LEWIN Superviseuse musique....................... SHARON SMITH Intermédiaire numérique ................. COMPANY 3 Postproduction sonore par .............. SONIC MAGIC STUDIOS Mixage son......................................... JONATHAN WALES, CAS Superviseur montage son................. STEVEN IBA Ingénieur du son enregistrement musique................... JOHN KURLANDER LES POÈMES LES CHANSONS “MRS. GARCIA” The Man in the Iron Lung Poèmes de Mark O’Brien “FINE WINE TASTING FOR TWO” Paroles et musique de Bradley P. Hatfield Interprétée par Brad Hatfield Quintet Avec l’accord de Heavy Hitters Music Group “TRACY WOULD’VE BEEN A PRETTY GIRL” The Man in the Iron Lung Poèmes de Mark O’Brien “BREATHING” The Man in the Iron Lung Poèmes de Mark O’Brien “LOVE POEM FOR NO ONE IN PARTICULAR” par Mark O’Brien Love & baseball: Poems on America’s favorite pastimes Mark O’Brien & Susan Fernbach “GRADUATION DAY” par Mark O’Brien “CLOSER” Paroles et musique de Steven R. Galloway Interprétée par Steve Galloway Avec l’accord de ZNCA Publishing Co. “CMP231 RUSSIAN ROMANCE” Paroles, musique et interprétation de Udi Harpaz Éditions Netrax Music Avec l’accord de Crucial Music Corporation “CMI3317 SHEARING LOUNGE” Paroles, musique et interprétation de Steven Michael Yeager Éditions Music Expressions Avec l’accord de Crucial Music Corporation “I GO ALL TO PIECES” Paroles et musique de Jeffrey S. Meegan Interprétée par Jeff Meegan Avec l’accord de Heavy Hitters Music Group © 2012 Twentieth Century Fox Film Corporation et Dune Entertainment III LLC © 2012 TWENTIETH CENTURY FOX FILM CORPORATION. TOUS DROITS RÉSERVÉS. Textes : Pascale & Gilles Legardinier
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