Dossier de presse - Association des Cinémas du Centre

Transcription

Dossier de presse - Association des Cinémas du Centre
SESSIONS
THE
FESTIVAL DE SUNDANCE 2012
Prix du Public
Prix d’interprétation
pour l’ensemble des acteurs
FESTIVAL DE
SAN SEBASTIAN 2012
Prix du Public
FESTIVAL DE
TORONTO 2012
L®e^\mbhgh_Û\b^ee^
FESTIVAL DU FILM
DE LONDRES 2012
L®e^\mbhgh_Û\b^ee^
FESTIVAL DE SUNDANCE 2012
Prix du Public
Prix d’interprétation
pour l’ensemble des acteurs
FESTIVAL DE
TORONTO 2012
L®e^\mbhgh_Û\b^ee^
FESTIVAL DE
SAN SEBASTIAN 2012
Prix du Public
FESTIVAL DU FILM
DE LONDRES 2012
L®e^\mbhgh_Û\b^ee^
Présente
En association avec SUCH MUCH FILMS et RHINO FILMS
THE
SESSIONS
Un film écrit et réalisé par BEN LEWIN
D’après « On seeing a sex Surrogate » de Mark O’Brien
Avec
JOHN HAWKES • HELEN HUNT • WILLIAM H.MACY
SORTIE NATIONALE LE 6 MARS 2013
Durée : 1h35 • Format : 1.85 • Son : SR / SRD / DTS
DISTRIBUTION
TWENTIETH CENTURY FOX
241, boulevard Pereire - 75017 Paris
Tél : 01 58.05.57.00
RELATIONS PRESSE
SOPHIE BATAILLE
49, rue Jean Bleuzen - 92170 Vanves
Tél : 06.60.67.94.38 • [email protected]
Presse régionale : EMILIE GRUYELLE
Tél : 01.58.05.57.79/94 • [email protected]
L’ HISTOIRE
Mark fait paraître une petite annonce : “Homme, 38 ans,
cherche femme pour relation amoureuse, et plus si affinités.
En revanche paralysé… Amatrices de promenade sur la
plage s’abstenir...”.
L’histoire vraie et bouleversante d’un homme que la vie a
privé de tout, et de sa rencontre avec une thérapeute qui
va lui permettre d’aimer, “comme tout le monde”.
Prix du Public et prix d’interprétation pour l’ensemble du
cast au Festival de Sundance 2012 – Sélection Officielle aux
Festivals de Toronto et Londres. Prix du Public au Festival de
San Sebastian 2012.
3
QUELQUES MOTS
DU RÉALISATEUR
« L’article de Mark O’Brien, « On Seeing a
Sex Surrogate », a servi de point de départ
au scénario de THE SESSIONS, mais mon
regard sur le sujet et les personnages a
évolué au fil de l’aventure. Par exemple,
en cherchant à obtenir les droits de l’article, j’ai découvert l’une des plus belles
ironies de l’histoire de Mark – ce qu’il pensait impossible s’est finalement produit.
« Mark avait abandonné tout espoir
d’entretenir le genre de relation intime
et durable avec une femme dont les
personnes valides semblaient profiter, et
l’avait exprimé dans son article. Le ton
était triste, abattu et pessimiste, mais
la conclusion mélancolique qu’il avait
écrite s’achevait sur une note inattendue
et joyeuse qui répondait au nom de Susan Fernbach.
« Durant les dernières années de la vie de
Mark, Susan a été son amante, sa compagne et sa collaboratrice littéraire. Elle
qualifie de « magique » le temps qu’ils ont
passé ensemble. En dehors de la note
positive qu’elle a représenté à la fin de
sa vie, sa perspicacité et ses remarques
personnelles sur Mark m’ont permis de
construire un personnage différent et plus
complexe que ce dont j’aurais été capable autrement.
4
« L’autre événement qui a changé de
manière significative mon approche a
été ma rencontre avec Cheryl CohenGreene, la véritable assistante sexuelle
de Mark, que j’ai peu à peu appris à
connaître. Aujourd’hui grand-mère, elle
continue à pratiquer son métier. Sa sincérité et les détails de ses souvenirs m’ont
aidé à transformer un biopic en un film
qui raconte la relation entre deux êtres,
un film dont l’écriture me mettait beaucoup plus à l’aise.
« Je crois que les gens pensent que réaliser un film est un plaisir. Je ne sais pas
d’où ils tiennent cette idée. Certes, l’attente peut être plaisante et le résultat
peut parfois l’être aussi, mais en ce qui
me concerne, le tournage en lui-même
est surtout très stressant. Chaque jour
est fait de conflits et de malentendus, et
c’est un véritable soulagement lorsque je
rentre chez moi et que je me mets au lit.
« Cependant, THE SESSIONS a été l’exception qui a confirmé la règle. Tourner
ce film a été une expérience unique. Ce
fut plus que plaisant : ce fut joyeux, et à
la fin, douloureusement triste. »
Ben Lewin
Réalisateur et scénariste
NOTES DE
PRODUCTION
« J’étais nu, elle était nue, et cela
semblait tout à fait naturel.
Quelle surprise !
J’avais tellement redouté que Dieu –
ou mes parents – n’empêchent ce
moment de se produire. »
Mark O’Brien, « On Seeing a Sex Surrogate »
THE SESSIONS raconte l’histoire vraie du poète et journaliste Mark O’Brien qui, arrivé à 38 ans, a entrepris de
perdre sa virginité – dans des conditions assez particulières...
Ayant survécu à une attaque de polio dans l’enfance,
Mark O’Brien passe la majeure partie de son temps dans
un poumon d’acier dont il ne sort que quelques heures
par semaine. Pour la plupart des gens, il est difficile
d’imaginer qu’il puisse mener une vie amoureuse ordinaire – mais son état n’a pas arrêté Mark. Fort de l’humour, de l’optimisme et même de la foi qu’il découvre
dans sa délicate situation, il est bien décidé à goûter à tous les plaisirs de la vie, notamment aux plaisirs
émotionnels et physiques qui lui ont jusqu’alors échappé. Il prend donc l’audacieuse décision d’arrêter de
rêver d’amour et d’engager une professionnelle : une
assistante sexuelle qui lui permettra d’expérimenter
l’intimité.
Mark O’Brien a raconté son expérience dans l’article
« On Seeing a Sex Surrogate », qu’il a publié en 1990
dans le magazine littéraire The Sun. Cet article, drôle
et émouvant, a brisé le tabou qui entoure le sexe et le
handicap, d’une manière tellement franche, amusante et
enthousiaste que tout le monde a éprouvé de l’empathie.
Le cinéaste Ben Lewin a été l’une des personnes chez qui
l’histoire de Mark O’Brien a trouvé un écho. Il raconte :
« Comme lui, j’ai contracté la polio lorsque j’étais enfant.
Comme lui, cela ne m’a pas empêché de réussir ma carrière. Lorsque je suis tombé sur son article sur l’assistance
sexuelle, je me suis dit que cela ferait une excellente idée
de film. »
Mais était-il possible de faire un film dynamique, qui parle
au plus grand nombre et puisse même être profondément émouvant, sur un homme souffrant d’un grave
handicap ?
S’appuyant sur l’écriture de Mark O’Brien, Ben Lewin a
imaginé un film plein d’humour et fidèle à la réalité, sans
mièvrerie ni pathos. Il poursuit :
« Pour moi, le scénario raconte non seulement la quête
d’un homme de 38 ans qui veut mettre fin à sa virginité,
mais il évoque également la manière dont il assume son
corps, sa virilité tout en découvrant ce qui donne sa valeur
à la vie. »
John Hawkes interprète Mark O’Brien, Helen Hunt incarne
Cheryl Cohen-Greene et William H. Macy joue le prêtre
qui donne sa bénédiction à Mark et lui offre une oreille
compatissante tandis qu’il part à la découverte des mystères de la vie. La première du film a eu lieu au Festival
du Film de Sundance où il a remporté le prestigieux Prix
du Public et le Prix d’Interprétation pour l’ensemble des
acteurs.
5
Ben Lewin déclare : « J’ai toujours envisagé THE SESSIONS comme une histoire
d’amour, quoique différente de celles
que l’on a l’habitude de voir. Elle ne
suit pas le schéma classique. Mais je
me suis dit que si je pouvais produire
avec ce film ce que Mark avait provoqué en moi grâce à la puissance et
l’authenticité de son écriture, ce serait
magnifique. Son histoire est quelque
chose de vraiment inattendu. »
Si sa propre expérience de la polio lui
a donné un point de vue authentique,
le réalisateur et scénariste confie : « Le
plus important pour moi était de rendre
justice au style tranchant et lyrique de
Mark à l’écran. J’ai également été
placé dans un poumon d’acier lorsque
j’ai contracté la polio, mais je ne m’en
souviens pas. Au fur et à mesure, j’ai
recouvré l’usage du haut du corps et en
partie celui de mes jambes. Je pense que
le cheminement émotionnel de Mark
lui est propre, mais qu’en même temps,
il trouvera un écho chez beaucoup de
gens. »
Mark O’Brien étant décédé en 1999
à l’âge de 49 ans, Ben Lewin s’est appuyé sur ses écrits et interviews, ainsi que
sur les récits de son ultime compagne,
Susan Fernbach – que Mark O’Brien a
rencontrée après Cheryl Cohen-Greene.
Ensemble, ils ont créé le portrait détaillé
et fidèle d’un homme célèbre pour
son honnêteté mordante et son esprit
d’autodépréciation acéré.
6
Le réalisateur commente : « Susan a été ma source d’information principale sur la personnalité de Mark. Elle a
également été une sorte d’âme sœur pour moi au cours
de l’écriture du scénario et de la réalisation du film. Elle
m’a permis de mieux comprendre Mark et m’a raconté
plein d’anecdotes drôles et douloureuses qui lui sont vraiment arrivées. Par exemple, le fait que le chat lui effleurait parfois le nez et lui provoquait une démangeaison
insupportable. Ou le fait que Cheryl ait apporté un miroir
lors d’une de leurs séances et lui ait dit : « Voilà ton corps».
Pareil pour la scène où il y a une coupure
de courant dans son poumon d’acier. On pourrait croire
que ces moments sont inventés dans un but dramatique,
mais ce n’est pas le cas. Il fallait simplement déterminer
où ces événements réels fonctionneraient le mieux dans
l’histoire. »
Pendant l’écriture du scénario, Ben Lewin a également
fait la connaissance de Cheryl Cohen-Greene, la femme
qui a appris à admirer Mark O’Brien en explorant avec
lui un nouveau territoire durant leurs séances. Elle a été
franche et ouverte avec le réalisateur-scénariste. Il se
souvient : « Ma première rencontre avec Cheryl a été un
événement crucial. À un moment donné, elle m’a demandé si cela m’ennuyait qu’elle se réfère à ses notes.
J’ai pensé : « Elle a des notes ? ». C’étaient les notes d’une
thérapeute clinicienne, pas celles d’une travailleuse du
sexe. Pour la première fois, j’ai compris combien elle était
fascinante. »
Il poursuit : « Elle m’a véritablement aidé à transformer le
film, qui aurait pu être un simple biopic, en une histoire de
rapports humains. Avoir sa version de l’histoire a été un
atout précieux car le film est devenu le cheminement de
deux personnes. »
Outre ces deux personnages réels dont les vies se sont
étroitement imbriquées et qui se sont mutuellement
influencés, Ben Lewin en a créé un troisième : le père
Brendan, un prêtre fictif inspiré par le fait que Mark
O’Brien était un catholique pratiquant qui, angoissé par
la situation morale délicate liée à sa virginité, a consulté
plusieurs prêtres, dont au moins un lui a recommandé
d’avoir des relations sexuelles. Ben Lewin raconte : « La
religion était un élément fondamental de la vie de Mark,
et il m’a semblé important de le refléter, tout comme
le fait qu’il considérait que le sexe avait une dimension
spirituelle. Il est également vrai qu’il entretenait des liens
étroits avec des prêtres. »
L’aspect captivant des descriptions faites par Mark
O’Brien de ses séances provient évidemment en partie
de son expressivité en tant que poète, une expressivité
à laquelle le réalisateur souhaitait rendre hommage à
l’écran. Ben Lewin ouvre ainsi le film avec un poème de
Mark O’Brien sur la respiration, ce qui permet au public
de plonger d’emblée dans son exceptionnelle réalité.
Le réalisateur note : « La respiration était un aspect très
important de la vie de Mark, alors que tout le monde tient
cela pour acquis. »
Ben Lewin a commencé à travailler avec la productrice
de Such Much Films, Judi Levine – qui est également sa
femme – afin de trouver des soutiens dans l’univers du
cinéma. La productrice déclare : « En voyant le scénario se développer, j’étais sûre qu’il allait inspirer d’autres
personnes. Le film fonctionne sur plusieurs niveaux : c’est
l’histoire d’un homme qui veut perdre sa virginité, une histoire de courage, mais aussi l’histoire de la première fois
qui est universelle, qui que l’on soit… Je pense que c’est
pour cela que les spectateurs qui l’ont vu jusqu’ici l’ont
tous apprécié. »
Le producteur Stephen Nemeth, directeur de
Rhino Films, a également eu une réaction spontanée à la lecture du scénario. Il confie : « J’ai eu
le coup de foudre. J’ai toujours été intrigué par
l’esprit et le sens de l’humour cinglant de Ben Lewin, et
c’est ce qu’il a apporté à cette histoire.
7
C’est une histoire qui aurait facilement pu verser dans le
sentimentalisme, mais il a trouvé le ton juste.
Elle contient un peu de tragédie, mais on ne s’apitoie sur personne. Elle est également à mourir de
rire, mais ça n’est pas tout à fait une comédie.
C’est l’histoire de ceux que l’on perçoit comme des
exclus, et c’est exceptionnellement brillant. »
« Je ne pensais pas mériter
d’être aimé.
Mon désir sexuel frustré semblait
n’être qu’un fléau supplémentaire
qui m’était infligé par un Dieu cruel. »
Mark O’Brien, « On Seeing a Sex Surrogate »
L’INTERPRETATION
Ces deux dernières années, l’acteur John Hawkes a joué
des personnages complexes et réalistes au cinéma et à la
télévision. Il a notamment été cité aux Oscars pour le rôle
d’un dealer de drogue qui tente d’aider sa nièce dans
WINTER’S BONE, et a interprété un commerçant de l’Ouest
sauvage dans la série « Deadwood » ainsi qu’un séduisant
gourou de secte dans MARTHA MARCY MAY MARLENE. En incarnant Mark O’Brien dans THE SESSIONS,
l’acteur endosse à nouveau un rôle inoubliable. Il
donne vie au courage inépuisable et au sens de l’humour de son personnage, ainsi qu’aux importantes
difficultés physiques qui le plongent dans une réalité
quotidienne très différente.
Lorsqu’il a reçu le script, John Hawkes avait une pile de
scénarios de grande qualité parmi lesquels il n’avait
qu’à piocher. Mais il raconte : « THE SESSIONS sortait du
lot. En un mot, c’est le scénario qui m’a séduit. L’histoire
était magnifiquement racontée. Elle ne passe en revue
qu’une petite partie de la vie de Mark O’Brien, mais elle
nous raconte quelque chose de très fort. »
Ben Lewin commente : « J’ai été ravi que John
Hawkes accepte le rôle. C’est un acteur exceptionnel
et il était prêt à se donner énormément de mal
pour incarner au mieux l’état d’O’Brien, même
au prix de souffrances physiques, afin de livrer une
interprétation plus authentique. Une fois que vous avez
trouvé un acteur pareil, vous savez que vous partez sur
de très bonnes bases. »
8
9
Les deux hommes se sont rencontrés au début de l’aventure lors d’un déjeuner à Los Angeles. John Hawkes se
souvient : « J’ai été autant séduit par Ben que par son
excellent scénario. Nous avons eu une discussion très
intéressante. Ma première question a été de savoir si Ben
avait envisagé de donner le rôle à un acteur handicapé.
Il m’a dit qu’il avait passé beaucoup de temps à
auditionner de nombreux acteurs, certains avec
des handicaps dont quelques-uns ont décroché d’autres
rôles dans le film. Mais il recherchait des qualités qu’il
n’avait pas trouvées, c’est pour cela qu’il a pensé à moi.
Et j’en suis ravi. »
Ben Lewin explique : « Après avoir lu l’article de
Mark, cela ne faisait pas l’ombre d’un doute dans mon
esprit : je voulais que ce soit un acteur handicapé qui
l’incarne. Je désirais que l’histoire paraisse aussi authentique que possible et cela me semblait être la condition
de base. J’ai pris contact et envoyé le script à trois associations d’aide aux handicapés à New York, Los Angeles
et San Francisco, mais cela n’a rien donné. Finalement,
nous avons engagé deux excellents acteurs handicapés, Jennifer Kumiyama et Tobias Forrest, pour jouer les
autres personnages handicapés du film. Ils ont tenu des
rôles avec beaucoup de dialogues, ils avaient de solides
expériences d’acteurs et possédaient un très bon sens
de la comédie. Je retravaillerais avec eux avec grand
plaisir. ».
Dès qu’il a obtenu le rôle, John Hawkes a entamé une
préparation intensive qui a débuté par la lecture des
poèmes, des articles et de l’autobiographie de Mark
O’Brien, « How I Became a Human Being: A Disabled
Man’s Quest for Independence », ainsi que de l’essai
qui a inspiré le film, pour apprendre à bien le connaître.
L’acteur explique : « J’en suis venu à le considérer autant
10
comme un écrivain que comme un combattant. C’était
un homme qui s’intéressait à la justice, pas uniquement
pour les handicapés, mais pour tous. Il voulait mener le
bon combat. Il n’était pas non plus du genre à souvent
s’apitoyer sur lui-même. Du coup, d’un point de vue
d’acteur, il était important de combattre ce sentiment à
chaque instant. »
John Hawkes connaissait déjà le court documentaire de
1996 sur Mark O’Brien, nommé aux Oscars, « Breathing
Lessons : The Life and Work of Mark O’Brien » de Jessica Yu
un film de 35 minutes dans lequel Mark O’Brien parle ouvertement de la vie, de la mort, du sexe, du travail et de
la poésie depuis l’intérieur de son poumon d’acier. L’intonation de sa voix distincte et ses particularités captées
sur pellicule se sont révélées être une ressource inestimable pour l’acteur. Il remarque : « Je pense que j’aurais interprété Mark différemment s’il n’y avait pas eu ce
documentaire. Il m’a donné l’occasion de m’approprier
sa voix, de voir sa détermination et ce qu’il vivait, et de
comprendre la manière dont le poumon d’acier affectait
sa respiration. »
En outre, l’acteur a rencontré ceux qui avaient bien
connu Mark O’Brien, en particulier sa compagne Susan Fernbach, qui a insisté sur le sens de l’humour inaltérable de son compagnon. John Hawkes se souvient :
« Susan m’a raconté que lorsque Mark et elle étaient
ensemble, ils riaient beaucoup en se disant que les choses
ne pourraient pas être pires ! Ils avaient de l’humour sur
tout ; ils se surnommaient « l’amante verticale et l’amant
horizontal ». J’ai intégré cet humour à mon interprétation.
L’humour qui puise ses origines dans une situation difficile
est celui qui m’intéresse le plus. »
L’attitude volontaire de Mark O’Brien était capitale, mais
John Hawkes voulait aussi être réaliste quant à son corps,
qui avait longtemps constitué un obstacle à l’amour qu’il
recherchait.
Beaucoup pensent que les gens atteints de la polio n’ont pas de sensations dans les membres, mais
c’est loin d’être le cas. Ils ont les mêmes sensations
que n’importe qui, mais il leur manque les neurones
moteurs qui permettent de faire bouger leurs muscles.
John Hawkes voulait physiquement incarner Mark O’Brien
sans avoir recours à aucune sorte de doublure corps.
Il déclare : « Je savais qu’il faudrait que je me contorsionne. Mark n’avait qu’environ 90 degrés d’amplitude de mouvement avec sa tête et sa colonne
vertébrale était considérablement incurvée, je suis donc
parti de cette réalité. Il est impossible de feindre cela,
du coup, avec l’aide du département accessoires, nous
avons conçu un artifice avec une balle en mousse de
la taille d’un ballon de foot que j’ai placé sous le côté
gauche de ma colonne pour la courber sans l’aide d’effets spéciaux ou d’images de synthèse. »
L’acteur continue : « Mon chiropracteur m’a averti que
je risquais de me blesser avec cette balle – nous l’avons
d’ailleurs surnommée « la balle de torture ». Mais ce que
j’ai enduré pour jouer ce rôle n’est rien comparé à ce
qu’a vécu O’Brien minute après minute, jour après jour. »
John Hawkes est allé encore plus loin : il a passé plusieurs semaines à apprendre à utiliser un stylet tenu par
la bouche avec assez de dextérité pour passer un coup
de fil et taper des articles. Il a également passé du temps
dans l’espace réduit d’un poumon d’acier. Ben Lewin
raconte : « Cela a été assez effrayant quand John est
entré dans le poumon d’acier pour la première fois. Cela
semblait vraiment réel. »
Pourtant, dès que le tournage a débuté, l’acteur a laissé de côté tout l’entraînement physique rigoureux qu’il
avait suivi. Il explique : « J’ai essayé, en quelque sorte,
d’oublier tout cela lorsque la caméra tournait. Je me
suis efforcé de l’avoir suffisamment intégré pour l’oublier,
regarder l’autre acteur de la scène dans les yeux, être
authentique et tenir une conversation. »
La difficulté était double pour l’acteur : permettre à Mark
de se mettre autant à nu émotionnellement qu’il se met à
nu physiquement avec Cheryl lors de leurs séances. C’est
dans ces scènes – des scènes d’amour en tous points différentes des classiques du genre – que le courage de
Mark ressort. La relation organique que John Hawkes a
développée avec Helen Hunt a été essentielle pour ces
scènes. De sa partenaire, John Hawkes dit : « C’était déjà
vraiment très audacieux de sa part d’avoir accepté le
rôle en premier lieu, et puis elle a simplement assumé et
a incarné le personnage, physiquement et émotionnellement. »
À propos de son travail avec l’acteur, Helen Hunt
déclare : « Durant ces quelques semaines de tournage,
nous nous sommes en quelque sorte tenu la main en nous
aventurant en terrain totalement inconnu.
J’ai eu beaucoup de chance de travailler avec
quelqu’un dont le talent irradie et vous gagne à ce
point. »
Le réalisateur observe : « Comme John et Helen ne
s’étaient jamais rencontrés, leur distance n’a fait qu’accroître la fragilité de l’intimité de leurs scènes. La nervosité que ressentaient les acteurs sur le plan personnel
fonctionnait de manière très positive dans l’histoire car
les débuts de la relation entre Mark et Cheryl sont marqués par leurs nervosités réciproques, sa crainte assumée
à lui et son appréhension secrète à elle. Lorsque John et
Helen se sont retrouvés au lit pour la première fois, tout
était à construire. Peu importe ce qu’ils allaient faire, cela
allait être totalement nouveau. »
11
La compagne de Mark O’Brien, Susan Fernbach, déclare : « La transformation de John Hawkes m’a véritablement bluffée. John souriait exactement comme Mark,
c’était comme s’il était là. Cela m’a donné la chair de
poule. »
« J’ai demandé à Cheryl si elle
pensait que je méritais d’être aimé
sexuellement. Elle m’a répondu
qu’elle en était certaine. »
Mark O’Brien, « On Seeing a Sex Surrogate »
De nombreuses professions peu conventionnelles ont fait
l’objet de films, mais l’assistance sexuelle n’en fait pas
partie. C’est un métier peu commun et facilement mal
compris – quelque part entre psychologue, coach et
partenaire sexuel tarifé. Les séances qui ont permis de
briser la glace entre Mark O’Brien et Cheryl CohenGreene, cette assistante sexuelle mariée de Berkeley qui
a accepté de le prendre comme client malgré son lourd
handicap, lui ont ouvert la voie d’une véritable intimité
avec une femme.
Pour incarner l’ouverture d’esprit et le mélange de force
et de tendresse désinhibée dont Cheryl avait besoin pour
entreprendre cette aventure avec Mark, les cinéastes
se sont tournés vers Helen Hunt (POUR LE PIRE
ET POUR LE MEILLEUR, CE QUE VEULENT LES FEMMES ),
l’actrice primée aux Oscars connue pour sa polyvalence
dramatique et ses talents comiques. Ben Lewin déclare :
« Helen rend le cheminement de Cheryl palpable, elle
montre combien non seulement elle transforme Mark,
mais également combien petit à petit, sa propre vulnérabilité transparaît – au point qu’on cesse de la voir comme
12
une assistante sexuelle pour la découvrir en tant que
femme. L’une des choses qu’Helen a apportées au personnage est un certain autoritarisme – elle est du style à
dire : « Je ne fais pas la charité. On est là pour bosser, alors
mettons-nous au travail ». Mais on perçoit sa sensibilité
lorsqu’elle déshabille Mark lors de leur première séance.
Quand elle lui dit pour la deuxième fois : « Jolie chemise »,
on commence à se rendre compte que cette femme
n’est pas aussi endurcie qu’elle en a l’air. »
Helen Hunt explique : « C’est la manière unique dont
les différentes strates de l’histoire se dévoilent qui m’a
séduite. Je voyais un défi dans le fait de jouer Cheryl
comme une professionnelle ordinaire – et une professionnelle qui croit profondément à l’importance de la
sexualité dans l’identité humaine. Les bonnes histoires
sont très rares dans mon métier, mais j’ai trouvé celle-ci
magnifique. Elle était osée et ne ressemblait à rien de ce
que j’avais lu ou vu jusque-là. Les gens peuvent s’imaginer qu’ils connaissent Cheryl, mais elle va très vite à
l’encontre de toutes les idées reçues. Elle m’a enthousiasmée avec sa nature positive et extravertie, son accent
de Boston et la manière dont elle envisage le monde, et
le sexe en particulier. »
Helen Hunt a également découvert que comme
Cheryl, elle s’identifiait psychologiquement à Mark. Elle
explique : « À mon sens, son histoire ne raconte pas ce
que c’est que d’avoir la polio ; elle évoque ce que c’est
que d’avoir un corps, peu importe sa forme. C’est un
regard très positif sur la sexualité. »
Elle poursuit : « Je ne connaissais pratiquement rien sur
l’assistance sexuelle avant de jouer ce rôle et de rencontrer Cheryl. Mais j’ai rapidement découvert qu’il s’agit
d’un métier sérieux – même s’il s’aventure sur un territoire
délicat – un métier qui aide les gens à guérir. Je peux
uniquement parler de l’assistante sexuelle que j’ai
rencontrée, Cheryl, mais je pense que le fait que son
travail soit d’aider les gens à avoir du plaisir
dans leur vie et à ne pas se sentir bizarre ou à ne
pas faire de fixation sur certaines choses, est
merveilleux. Cheryl était très enthousiaste à propos du
film, très ouverte et généreuse d’esprit… Je lui ai posé
toutes les questions possibles. Et j’ai découvert que cette
profession était une vocation pour elle. »
Finalement, l’actrice déclare : « J’ai voulu montrer toutes
les nuances de ce que Cheryl a partagé avec Mark en
étant aussi naturelle que possible, mais en même temps,
en restant optimiste et sexy, exactement comme Cheryl le
faisait lors de leurs séances. »
Elle conclut : « À l’image de toute œuvre qui a un sens,
ce film a demandé du courage et de la sensibilité. C’est
juste qu’il en a demandé un peu plus que d’habitude. »
Cheryl Cohen-Greene a été heureuse de partager
ses souvenirs et ses expériences avec Helen Hunt. Elle
déclare : « C’était effectivement une vocation. Pour
moi, c’était le métier idéal car je menais une quête
personnelle pour me sentir mieux dans ma peau
et dans ma propre sexualité. Helen s’est intéressée
dans les détails à la manière dont je parlais à Mark
durant nos séances. Elle a prêté beaucoup d’attention à
la façon dont je l’avais touché. J’ai été très heureuse de
voir qu’elle utilisait ses mains de la même manière que je
l’aurais fait. »
« Je voulais être aimé.
Je voulais qu’on me prenne
dans les bras, qu’on me caresse
et qu’on m’apprécie.
Mais ma haine de moi-même
et ma peur étaient trop intenses. »
À l’image de la vraie Cheryl, l’actrice a décidé qu’elle
serait directe, intrépide et complètement libre dans ses
interactions avec le personnage de John Hawkes. En travaillant avec l’acteur, elle a pu se rendre compte combien une assistante sexuelle avance sur le fil du rasoir. Elle
commente : « Lorsqu’on ouvre son cœur à quelqu’un, on
le fait à cent pour cent. Je pense qu’avec Mark, Cheryl
s’efforce d’ouvrir son cœur juste ce qu’il faut pour pouvoir le refermer, mais elle ne maîtrise pas parfaitement les
choses. »
Leurs scènes ont été très émouvantes, parfois de
manière inattendue, mais Helen Hunt a également
apprécié l’aspect comique propre au fait qu’un
homme de 38 ans veuille perdre sa virginité.
Elle observe : « Avoir très peur de quelque chose
tout en le désirant vraiment très fort peut être assez
poignant et drôle. »
Mark O’Brien, « On Seeing a Sex Surrogate »
La première personne à évoquer le sexe avec Mark
O’Brien dans THE SESSIONS est quelqu’un d’inattendu : son prêtre, le père Brendan, qui se retrouve à
parler ouvertement avec son paroissien non seulement
de foi et de conviction mais également des mécanismes
physiques de la perte de sa virginité.
Le personnage est interprété par William H. Macy, plébiscité pour son interprétation du malheureux Jerry Lundegaard dans FARGO, pour lequel il a été nommé aux
Oscars ; pour celui du représentant de commerce atteint
de paralysie cérébrale qui lui a valu un Emmy Award
dans le téléfilm
« Une question de courage », ainsi que pour le rôle qu’il
tient actuellement dans la série comique à succès
« Shameless », celui d’un père célibataire en charge d’une
famille nombreuse dysfonctionnelle.
13
L’acteur a initialement été attiré par le sujet du film :
« C’était un scénario original très bien ficelé. Avant tout,
j’ai aimé qu’il s’agisse de l’histoire d’un type tenace
et audacieux, qui dit : « Je veux vivre cela. Je veux
tomber amoureux. Je veux savoir ce qu’est le sexe. » Et
ensuite, j’ai aimé qu’il rende cela possible à une époque
et dans un lieu où cela l’était, dans le San Francisco des
années 1970 et 1980. C’est une superbe histoire et j’espère qu’elle trouvera un écho auprès du public. »
La première chose que l’acteur a faite a été d’aborder le
père Brendan selon sa propre vision, comme un homme
d’Église qui essaie de faire ce qui est moral même si,
ironiquement, cela signifie aider une de ses ouailles à
avoir recours au sexe tarifé, ce qui en d’autres circonstances serait certainement considéré comme un péché.
William H. Macy commente : « J’aime ce prêtre car c’est
un homme bien qui prend la bonne décision. Le père
Brendan réfléchit à la situation de Mark et lui dit : « Je sais
au fond de moi que Dieu ne vous en voudra pas pour
ça. Vous pouvez y aller. » C’est ce que j’adore chez lui. »
Pourtant, l’acteur a compris que ce cheminement ne
serait pas facile pour le père Brendan, en particulier
lorsque le tournage a commencé dans une véritable
église en fonctionnement. Il confie :
« En tournant dans cette magnifique église de Californie,
nous nous sommes tous sentis un peu mal à l’aise
de parler de sexe. Mais je pense que ce qui
donne du courage au père Brendan, c’est que
pour lui son église est un lieu où l’on parle de choses importantes, et le sexe est important. »
Trouver le bon équilibre entre l’humour et la compassion
dans sa relation à John Hawkes a également permis à
l’acteur de donner vie au rôle. Il commente : « John est
un grand acteur. Il interprète ce rôle très complexe avec
une légèreté que j’ai vraiment appréciée. Il a les yeux
qui pétillent, mais il est également très profond. Il n’ajoute
rien, mais n’omet rien non plus. Cela a vraiment été un
plaisir de travailler avec lui dans ce rôle. »
William H. Macy ajoute : « Plus que tout, j’ai apprécié
l’accent que Ben Lewin a mis sur le comique de la situation, même dans les scènes les plus émouvantes. Lorsque
j’ai discuté du film avec lui, nous étions tous les deux
d’accord sur le fait qu’il était important de vraiment faire
ressortir cet aspect. Je pense que cela donne envie au
spectateur de connaître davantage les personnages. »
John Hawkes déclare : « Je suis reconnaissant d’avoir eu la
chance de travailler en si étroite collaboration avec William
H. Macy. J’ai été fou de joie quand j’ai appris qu’il voulait
jouer le père Brendan. Il apporte quelque chose d’essentiel au rôle. car Tandis que Mark a beaucoup d’humour sur
lui-même, Bill a un type d’humour différent qui est lui aussi
essentiel pour le film. Il y met beaucoup de vérité. »
« Je crains de ne rien rencontrer
d’autre que le rejet. Mais j’ai
également peur d’être accepté et
aimé. Car si cela se produit un jour,
je me maudirai pour toutes les
années que j’aurai gâchées. »
Mark O’Brien, « On Seeing a Sex Surrogate »
14
Parmi les acteurs qui interprètent les rôles clés des
amis et assistants personnels de Mark O’Brien figurent
Moon Bloodgood dans le rôle de Vera, l’étudiante en
architecture qui l’accompagne à ses séances ; Annika
Marks qui interprète Amanda, sa craquante auxiliaire
de vie ; Rusty Schwimmer qui joue Joan, son assistante
totalement dépourvue d’humour ; Jennifer Kumiyama
dans le rôle de Carmen, dont la vie sexuelle en tant
qu’handicapée le pousse à poursuivre son projet ; et
Adam Arkin qui incarne le mari de Cheryl, et qui voit
d’un œil suspicieux le fait que Mark O’Brien lui
envoie un poème d’amour.
Tous savaient que ce film serait une expérience à part.
Moon Bloodgood déclare : « Je n’avais jamais entendu
parler d’assistants sexuels pour les gens handicapés. Mon
personnage, Vera, ne ressemble en rien à ceux que j’ai
joués dans le passé. Elle parle peu, c’est une femme
d’action. Au début, elle pense qu’il ne s’agit que d’un
boulot, mais au fur et à mesure elle s’attache vraiment
à O’Brien. Elle est drôle car elle est hyper directe et va
droit au but. »
Annika Marks a été séduite par le rôle d’Amanda, bien
que l’auxiliaire de vie repousse les avances de
Mark O’Brien. Elle explique : « Elle lui brise le cœur
mais c’est ce qui déclenche sa quête d’intimité.
Elle l’aime vraiment, mais pas de cette façon. »
Elle poursuit : « Cela a été particulièrement exaltant de
travailler en si étroite collaboration avec John Hawkes.
Il était vraiment incroyable, je n’ai pas de mots pour le
décrire. En dépit des exigences physiques et émotionnelles du rôle, il s’est toujours montré très généreux sur le
tournage. »
Rusty Schwimmer avait travaillé avec John Hawkes
sur EN PLEINE TEMPÊTE, mais ce rôle d’assistante absolument incompatible avec Mark O’Brien était très
différent. Elle commente : « Ce qui est drôle avec Joan,
c’est qu’elle aide un homme qui a un lourd handicap et
un sens de l’humour incroyable, alors qu’elle en
est totalement dépourvue ! Ça a été intéressant
de jouer quelqu’un sans aucun sens de l’humour
alors que je suis du genre à avoir de l’humour sur tout. »
Dans la vie de Mark O’Brien, il y a une autre femme
importante : Carmen, une amie handicapée à la
vie sexuelle épanouie. Elle est incarnée par Jennifer
Kumiyama, qui fait ici ses débuts au cinéma. Née avec
un handicap rare, Jennifer Kumiyama a été sacrée Miss
Wheelchair 2010. Elle déclare : « Je n’ai pas eu besoin
de beaucoup de préparation pour interpréter Carmen.
Personnellement, je ne m’excuse pas d’être celle que je
suis, de croire en ce que je crois, de ressentir ce que je
ressens, de me sentir à l’aise dans mon corps ou dans ma
sexualité, cela ne m’a donc pas demandé beaucoup
d’efforts pour m’identifier à elle. »
Elle ajoute : « Si le film permet aux gens de parler plus
ouvertement de sexe et de handicap, c’est une très
bonne chose. J’espère que THE SESSIONS aura un
impact sur les valides car les gens ne nous considèrent
généralement pas, nous les handicapés, d’un point de
vue sexuel. On n’entend jamais dire : « Regarde cette
jolie fille », mais : « Regarde cette jolie fille en fauteuil ». Il
est toujours fait mention du fauteuil ou du handicap qui
l’accompagne. Je pense donc que cette histoire va ouvrir l’esprit de beaucoup de gens et briser des mythes. »
Pour Adam Arkin, le rôle du mari de Cheryl a également
été une révélation. Il explique : « Je me suis imaginé à
la place de cet homme dont la femme explore les mécanismes de l’intimité avec d’autres hommes dans son
travail quotidien. C’est certainement difficile à accepter, même pour les gens les plus évolués. Pour la plupart
d’entre nous, la sexualité est associée à un certain attachement et à des questions de possessivité.C’est forcément difficile. »
15
« Mon désir d’aimer et d’être aimé
sexuellement n’a d’égal que ma
solitude et ma peur d’en sortir… »
Mark O’Brien, « On Seeing a Sex Surrogate »
LES DECORS
THE SESSIONS traverse deux univers contrastés :
Berkeley où règne une atmosphère de liberté permissive,
et le royaume personnel de Mark O’Brien qui mène
une vie complète dans les limites de son étroit poumon d’acier. Afin de leur donner vie à tous les deux,
Ben Lewin a collaboré avec une équipe créative
composée du directeur de la photographie Geoffrey
Simpson, de la monteuse Lisa Bromwell, du chef décorateur John Mott et de la chef costumière Justine
Seymour, qui ont donné au film un réalisme sobre
permettant aux personnages et à leurs relations d’occuper le devant de la scène.
Geoffrey Simpson a utilisé une caméra numérique Red
One pour être au plus près des acteurs même dans les
moments les plus délicats. Helen Hunt déclare : « Geoffrey a tout simplement été très humain. Il savait avoir le
sens de l’humour lorsqu’on en avait besoin, et se taire
quand c’était nécessaire. Il a instauré une atmosphère
idéale pour les scènes très intimes. »
John Mott a également opté pour la subtilité dans les décors du film, en faisant ressortir certains détails d’époque
16
qui soulignent l’histoire sans jamais en faire sortir le spectateur. Il explique : « L’humour du scénario était vraiment
important, je ne voulais donc rien de comique dans les
décors. Il fallait que la comédie jaillisse des dialogues et
des situations. C’était vraiment essentiel à l’intérêt de
l’histoire. »
Il a opposé le petit appartement simple de Mark, largement dédié à son poumon d’acier, aux lieux plus exotiques dans lesquels il rencontre Cheryl – la chambre
romantique d’inspiration japonaise de son amie handicapée où se déroulent leurs premières séances, puis la
chambre de motel typique des années 1950 que John
Mott a construite en studio. Pour le poumon d’acier de
Mark O’Brien, le chef décorateur a emprunté ce qui est
probablement le dernier exemplaire en fonctionnement
de l’État de Californie au Rancho Los Amigos National
Rehabilitation Center pour que l’interprétation de
John Hawkes soit complètement authentique.
John Mott déclare : « L’une des choses les plus importantes pour moi était que les décors illustrent cette
époque où la communication instantanée n’existait pas
encore, où les difficultés logistiques étaient grandes
pour que quelqu’un dans la situation de Mark vive
de manière indépendante, avec l’aide quotidienne
d’auxiliaires de vie. Il avait de vraies difficultés avec
la communication. Il était vital qu’il ait tous les bons
objets près de son poumon d’acier – comme son
téléphone et son stylet. Toutes ces choses faisaient
réellement partie de sa vie et nous avions besoin de le
montrer. »
Travailler avec des scènes dans lesquelles le personnage
principal est physiquement immobile a également obligé
la monteuse Lisa Bromwell à innover. Elle explique : « Habituellement, ce sont les mouvements qui dictent le rythme
du montage. Mais sur ce film nous avons dû oublier tout
17
cela et monter en fonction des émotions, ce qui est très
difficile. Mais nos acteurs ont livré d’extraordinaires prestations et lorsqu’on a une grande interprétation, on peut
pratiquement en faire tout ce que l’on veut. »
Ben Lewin résume : « Je veux que les spectateurs aient
conscience que ce film est très différent, qu’ils n’ont jamais
vécu ce type d’expérience et que c’est quelque chose
d’inattendu. J’aimerais penser que ce film est une sorte de
catharsis – qu’on va le voir pour ressentir et exprimer des
émotions et en même temps pour profiter de l’expérience.
J’espère que les gens quitteront la salle de cinéma en
envisageant la vie dans un sens plus large, sans être
pour autant des philosophes, et qu’ils réfléchiront en
dehors des sentiers battus. »
DEVANT LA CAMÉRA
JOHN HAWKES
Mark
John Hawkes n’a pas cessé de tourner depuis sa prestation très remarquée dans WINTER’S BONE de Debra
Granik. Son interprétation de Teardrop lui a valu un Independent Spirit Award, des nominations à l’Oscar et au
Screen Actors Guild Award du meilleur acteur dans un second rôle, ainsi que de nombreuses citations de cercles
de critiques. Le Festival de Santa Barbara lui a décerné
le prix Virtuoso. Cité aux Oscars, le film a également remporté le Grand Prix du jury au Festival de Sundance en
2010 ainsi que les Gotham Awards du meilleur film et de
la meilleure interprétation d’ensemble. John Hawkes s’est
également vu remettre l’Indie Film Trailblazer Award lors
du Downtown Film Festival de Los Angeles en 2010.
On le retrouvera prochainement dans LINCOLN de Steven Spielberg. Il a tourné récemment dans ARCADIA
d’Olivia Silver et THE PLAYROOM de Julia Dyer. On a pu le
voir sur les écrans dans MARTHA MARCY MAY MARLENE,
écrit et réalisé par Sean Durkin. Le film a été très applaudi
à Sundance et a valu à John Hawkes d’être nommé à
l’Independent Spirit Award du meilleur acteur dans un second rôle. Il a joué précédemment dans CONTAGION de
Steven Soderbergh, ainsi que dans HIGHER GROUND de
et avec Vera Farmiga.
Il a auparavant été l’interprète de MOI, TOI ET TOUS
LES AUTRES de Miranda July, qui a reçu de nombreuses
récompenses dont le Prix spécial du jury au Festival de
Sundance en 2005, la Caméra d’or ex-aequo et le Grand
Prix de la Semaine de la critique au Festival de Cannes
18
en 2005, ainsi que deux citations aux Independent Spirit
Awards l’année suivante.
Sa prestation dans le film indépendant BUTTLEMAN de
Francis Stokes, dont il était également coproducteur, lui
a valu d’être sacré Révélation de l’année au Festival
du Film de Sedona en 2004. À sa filmographie figurent
également AMERICAN GANGSTER de Ridley Scott,
MIAMI VICE – DEUX FLICS À MIAMI de Michael
Mann, IDENTITY de James Mangold, EN PLEINE
TEMPÊTE de Wolfgang Petersen, SMALL TOWN
SATURDAY NIGHT de Ryan Craig, HARDBALL de Brian
Robbins, PETITS SUICIDES ENTRE AMIS de Goran
Dukic, LES AMATEURS de Michael Traeger, UNE
NUIT EN ENFER de Robert Rodriguez et A SLIPPINGDOWN LIFE de Toni Kalem.
Sur le petit écran,
deux séries diffusées
dans « Deadwood »,
de Danny McBride,
« Kenny Powers ».
John Hawkes a tourné dans
sur HBO : il a incarné Sol Star
et interprète à présent le frère
Dustin, dans la série comique
Originaire du Minnesota, John Hawkes s’est par la suite
installé à Austin, au Texas, où il a débuté une carrière
d’acteur et de musicien. Il a cofondé la compagnie
théâtrale Big State Productions et s’est produit dans
« In the West », une pièce originale du groupe donnée
au Kennedy Center de Washington. Il a également
participé à la tournée nationale de la pièce « Greater Tuna », produite par la troupe, qui a connu plusieurs représentations à Los Angeles, Chicago et San
Francisco. Il a par ailleurs écrit et interprété la pièce
seul en scène « Nimrod Soul » au Theatre at the Improv
et s’est produit à Broadway dans « 24 Hour Plays » aux
côtés de Sam Rockwell. John Hawkes a écrit plusieurs
chansons pour des longs métrages et des programmes
télévisés, notamment le titre « Bred and Buttered »
présent sur la bande originale de WINTER’S BONE réalisé
par Debra Granik. Il fait partie du groupe King Straggler
qui s’est produit au Festival de Sundance, au Festival de
musique South by Southwest ainsi que dans de nombreux
clubs à travers les États-Unis. Il prépare actuellement un
nouveau CD dont la sortie est prévue en 2012.
HELEN HUNT
Cheryl
Helen Hunt mène une carrière éclectique, non seulement en tant qu’actrice couronnée à plusieurs reprises,
mais également plus récemment en tant que scénariste,
réalisatrice et productrice. Sa longue et riche carrière de
comédienne comprend des rôles au cinéma, au théâtre
et à la télévision. Dernièrement, elle a achevé le tournage de DECODING ANNIE PARKER de Steven Bernstein,
avec Samantha Morton.
Sa filmographie compte aussi SOUL SURFER réalisé par
Sean McNamara, EVERY DAY de Richard Levine, BOBBY
d’Emilio Estevez, UNE HISTOIRE DE FAMILLE (qu’elle a
coécrit, produit et réalisé), POUR LE PIRE ET POUR LE
MEILLEUR réalisé par James L. Brooks, CE QUE VEULENT LES FEMMES de Nancy Meyers, SEUL AU MONDE
réalisé par Robert Zemeckis, A GOOD WOMAN de
Mike Barker, LE SORTILÈGE DU SCORPION DE JADE de
Woody Allen, DOCTEUR T & LES FEMMES réalisé par
Robert Altman, UN MONDE MEILLEUR de Mimi Leder, et TWISTER de Jan de Bont. Au début de sa carrière, elle a joué dans THE WATERDANCE réalisé par
Neal Jimenez et Michael Steinberg, KISS OF DEATH de
Barbet
Schroeder,
MR.
SATURDAY
NIGHT
réalisé par Billy Crystal, PEGGY SUE S’EST MARIÉE de
Francis Ford Coppola, UN FLIC À CHIGACO de John
Irvin, GIRLS JUST WANT TO HAVE FUN d’Alan Metter,
PROJECT X de Jonathan Kaplan, et RIEN À PERDRE de
Gary Sinise.
19
À la télévision, on a notamment pu la voir dans « Dingue
de toi » et la minisérie de HBO acclamée par la critique « Empire Falls ». Le rôle de Jamie Buchman dans
« Dingue de toi » lui a valu quatre Emmy Awards, quatre
Golden Globe Awards (trois dans la catégorie meilleure
actrice et un en tant que productrice de la meilleure
comédie), ainsi qu’un Screen Actors Guild Award. Elle
a également été sacrée meilleure actrice aux Golden
Globes, aux Screen Actors Guild Awards et aux Oscars
pour son rôle dans POUR LE PIRE ET POUR LE MEILLEUR.
Helen Hunt a réalisé des épisodes de « Dingue
de toi », « The Paul Reiser Show » et plus récemment un
épisode de la prochaine saison de « Californication »
pour Showtime. En 2007, elle a mis en scène son premier
long métrage, UNE HISTOIRE DE FAMILLE, inspiré d’un roman d’Elinor Lipman. L’actrice a par ailleurs coécrit, produit et joué dans ce film au succès critique et commercial, face à Colin Firth, Matthew Broderick et Bette Midler.
C’est également une comédienne de théâtre accomplie.
Elle a repris il y a peu le rôle du metteur en scène dans la
dernière production de « Notre petite ville » de
Thornton Wilder mise en scène par David Cromer au
Broad Stage de Santa Monica, en janvier et février
dernier. Elle avait interprété ce rôle pour la première fois
en 2010, dans la production new-yorkaise de la pièce
au Barrow Street Theater. Sur les planches, elle s’est aussi
produite dans « La Nuit des rois » dans le rôle de Viola au
Lincoln Center et « Life X Three » au Circle in the Square
Theater ; ainsi que dans « La Mégère apprivoisée » lors du
festival new-yorkais Shakespeare in the Park, « Been Taken »
à l’Ensemble Studio Theatre, « Beaucoup de bruit
pour rien » dans le rôle de Béatrice au Shakespeare Center of Los Angeles, « The Guys
and Methusalem » avec l’Actor’s Gang, « The Value
of Names » au Skylight Theatre, et « Love Letters » à Los
Angeles, San Francisco et Boston.
Helen Hunt est née à Los Angeles et a grandi dans un
milieu artistique. Son père, Gordon Hunt, est un metteur
en scène et professeur d’art dramatique respecté. Elle
vit actuellement à Los Angeles avec son compagnon,
Matthew Carnahan, sa fille Makena Lei et son beau-fils,
Emmett.
WILLIAM H. MACY
Le père Brendan
Nommé à l’Oscar et au Golden Globe et lauréat d’un
Emmy et d’un SAG Award, William H. Macy est l’un
des talents les plus remarquables de sa génération.
Il est actuellement sur le petit écran dans la série de
Showtime « Shameless », dont la diffusion a commencé le 9 janvier 2011. Il tourne actuellement la troisième saison qui sera diffusée à partir de janvier 2013.
Il a été cité à l’Oscar et a remporté l’Independent Spirit
Award du meilleur second rôle pour son interprétation
du vendeur de voitures Jerry Lundegaard dans FARGO
des frères Coen.
Plus récemment, son interprétation de Tick Tock
McGlaughlin dans PUR SANG, LA LÉGENDE DE SEABISCUIT
de Gary Ross lui a valu une nomination au Golden Globe.
Le film a été nommé au Golden Globe et à l’Oscar du
meilleur film.
William H. Macy a joué dernièrement dans LA DÉFENSE
LINCOLN de Brad Furman, avec Matthew McConaughey et Marisa Tomei, d’après le roman de
Michael Connelly, ainsi que dans DIRTY GIRL, avec
Juno Temple, Milla Jovovich et Mary Steenburgen. Il a
joué dans des films comme BIENVENUE À COLLINWOOD,
écrit et réalisé par Anthony et Joe Russo,
JURASSIC PARK 3 de Joe Johnston, MAGNOLIA de
Paul Thomas Anderson, SÉQUENCES ET CONSÉQUENCES
de David Mamet, HAPPY, TEXAS de Mark Illsley,
MYSTERY MEN de Kinka Usher, et FOCUS de Neal Slavin.
William H. Macy a été l’interprète de PLEASANTVILLE de
Gary Ross, PSYCHO de Gus Van Sant, PRÉJUDICE de Steven
Zaillian, BOOGIE NIGHTS de Paul Thomas Anderson, DES
HOMMES D’INFLUENCE de Barry Levinson, AIR FORCE ONE
20
de Wolfgang Petersen, PROFESSEUR HOLLAND de
Stephen Herek, LES FANTÔMES DU PASSÉ de Rob Reiner,
LE CLIENT de Joel Schumacher, OLEANNA de David
Mamet, OMBRES ET BROUILLARD de et avec Woody
Allen, RADIO DAYS du même réalisateur, ENGRENAGES
de David Mamet, MEURTRE À ALCATRAZ de Marc
Rocco, À LA RECHERCHE DE BOBBY FISHER de Steven
Zaillian et PANIC de Henry Bromell, présenté au Festival
de Sundance.
On l’a vu par la suite dans LADY CHANCE de Wayne
Kramer, avec Alec Baldwin et Maria Bello, et dans
SPARTAN de David Mamet, avec Val Kilmer. Il était également l’interprète de CELLULAR de David R. Ellis, avec Kim
Basinger, et de SAHARA de Breck Eisner.
À sa filmographie figurent aussi BOBBY, un film d’Emilio
Estevez, l’histoire romancée des évènements qui ont
conduit à l’assassinat du sénateur Robert F. Kennedy en
1968, avec Anthony Hopkins, Demi Moore, Lindsay Lohan,
Sharon Stone, Christian Slater ; EDMOND, une adaptation
de la pièce de David Mamet réalisée par Stuart Gordon,
avec Dylan Walsh, Julia Stiles, Joe Mantegna et Mena
Suvari, et THANK YOU FOR SMOKING, réalisé par Jason Reitman d’après le roman de Christopher Buckley, avec Aaron
Eckhart, Robert Duvall, et Katie Holmes.
Il a joué plus récemment dans BANDE DE SAUVAGES
de Walt Becker, avec Tim Allen, John Travolta et
Martin Lawrence. Il a non seulement interprété et produit le film LE DEAL réalisé par Steven Schachter, mais il
en a également signé le scénario adapté du roman de
Peter Lefcourt avec son partenaire à l’écriture, Steven
Schachter. LE DEAL a été présenté au Festival de
Sundance 2008. Depuis, William H. Macy a joué dans
BART GOT A ROOM de Brian Hecker et MARMADUKE de
Tom Dey.
Côté télévision, William H. Macy a été nommé à l’Emmy
Award du meilleur second rôle pour « Stealing
Sinatra » de Ron Underwood en 2004. Il a été nommé à
21
l’Emmy, au Golden Globe et au SAG Award en 2005 pour
son interprétation dans « The Wool Cap ».
Macy a coécrit le scénario avec son partenaire à
l’écriture Steven Schachter, réalisateur du film.
Les deux hommes ont été nommés au Writers Guild
Award et le film au Critics’ Choice Award.
Il a remporté le SAG Award, le Golden Satellite Award et
a été cité au Golden Globe du meilleur acteur 2002 pour
le rôle de Bill Porter dans « Question de courage », dont il
est aussi coscénariste. Le téléfilm a obtenu un Peabody
22
Award, un AFI Award, un Critic’s Choice Award, et a été
cité aux Prix de la Writers Guild et de l’American Cinema
Editors. Il a été nommé à 12 Emmy Awards et en a obtenu
six, dont un pour Macy en tant que meilleur acteur dans
un téléfilm et un qu’il partage avec Steven Schachter
pour le scénario.
William H. Macy a joué également dans « A Slight Case
of Murder », téléfilm écrit par lui-même et Steven Schachter, dans lequel il a pour partenaire son épouse, Felicity
Huffman et pour lequel il a été cité à l’Emmy en 2000. Il
a été nommé à l’Emmy du meilleur acteur en guest star
en 1997 pour son travail dans « Urgences » et également
dans « Sports Night » en 2000.
Toujours pour le petit écran, il a joué dans « La Loi de Los
Angeles », « Bakersfield, P.D. », « Civil Wars », « New York District »,
les téléfilms « Preuves d’innocence », « A Murderous
Affair », « Heart of Justice », « Stadoff at Marion », et les
miniséries « Andersonville », « The Murder of Mary Phagan »
et « The Awakening Land ». Il a joué également dans la
série « Out of Order » et dans « Rêves et cauchemars »
d’après Stephen King, pour laquelle il a été nommé à l’Emmy en 2007. Outre le téléfilm BBC à thème politique « The
Writing on the Wall », il a joué dans deux autres films écrits
par David Mamet, « Le moteur à eau » et « Texan ».
Avec Steven Schachter, il a aussi signé le scénario
des téléfilms « The Con » et « Above Suspicion » et d’un
épisode de « Génération pub ».
Né à Miami, William H. Macy a fait ses études au Goddard College dans le Vermont, où il étudie sous la tutelle
d’un professeur de théâtre nommé David Mamet. En
1972, il fonde avec Mamet et son partenaire à l’écriture
Steven Schachter le St. Nicholas Theater à Chicago.
Macy y créera les rôles de plusieurs pièces originales de
David Mamet, dont Bobby dans « American Buffalo »,
grand succès à Broadway, et Lang dans « Le moteur à
eau ».
Au cours de sa prolifique carrière, il a collectionné les
prix et récompenses et s’est produit dans près d’une
cinquantaine de pièces, dont celle lauréate du Tony
Award de la meilleure interprétation d’ensemble « Notre
petite ville », et dans les spectacles off-Broadway
« Baby with the Bathwater », « Life During Wartime », et
« Une pause, quatre soupirs » et « Prairie du Chen »,
« Oh Hell » et « Oleanna » de Mamet.
Il a joué en 2000 la reprise d’ « American Buffalo » de Mamet au Donmare Warehouse à Londres puis à l’Atlantic
Theatre Company à New York, où elle a connu un vif
succès. Il a reçu en 1998 le ShoWest Award du meilleur
second rôle.
Également metteur en scène, William H. Macy a récemment monté « The Joy of Going Somewhere Definite » à
l’Atlantic Theater Company de New York, dont il est
metteur en scène en résidence. Il a mis en scène
« Boy’s Life » au Lincoln Center, « Oleanna » au Tiffany
Theatre de Los Angeles et « Lip Service », un téléfilm
qui a remporté un ACE Award de la meilleure pièce filmée.
William H. Macy est marié à l’actrice Felicity Huffman. Ils
vivent à Los Angeles avec leurs deux filles.
MOON BLOODGOOD
Vera
Moon Bloodgood était dernièrement sur les écrans dans
CONCEPTION de Josh Stolberg, FASTER de George Tillman, Jr., avec Dwayne Johnson et Billy Bob Thornton, et
dans le drame indépendant plébiscité BEAUTIFUL BOY
de Shawn Ku, avec Maria Bello et Michael Sheen, ainsi
que dans MOONLIGHT SERENADE de Giancarlo Tallarico,
avec Amy Adams.
Elle a joué dans TERMINATOR RENAISSANCE de McG,
avec Christian Bale et Sam Worthington, et dans STREET
FIGHTER, LA LÉGENDE DE CHUN-LI d’Andrzej Bartkowiak.
Elle incarné précédemment une cadre ambitieuse
dans la comédie de Barry Levinson PANIQUE À
HOLLYWOOD, avec Robert De Niro. En 2007, elle était la
princesse guerrière indienne du film d’action et
d’aventure
de
Marcus
Nispel
PATHFINDER,
LE SANG DU GUERRIER avec Karl Urban.
Moon Bloodgood a joué auparavant avec Paul
Walker, Bruce Greenwood et Jason Biggs dans
PRISONNIERS DU FROID de Frank Marshall, et avec Ashton
Kutcher et Amanda Peet dans 7 ANS DE SÉDUCTION de
Nigel Cole . Elle a tenu son premier rôle au cinéma dans
RENDEZ-VOUS AVEC UNE STAR de Robert Luketic, face à
Josh Duhamel.
Moon Bloodgood a des racines coréennes, hollandaises et irlandaises. Elle a débuté comme danseuse.
Elle a fait partie des Los Angeles Laker Girls et a dansé
par la suite le hip-hop avec Prince, Brandi et le groupe
rock Offspring. Elle s’est par la suite rendue à New
York et est devenue mannequin pour Revlon, L’Oréal,
Clairol, Avon, Adidas et Nike Woman. David
LaChapelle l’a photographiée pour une campagne
pour Diesel, elle a illustré des campagnes pour Adidas et
Nike Woman et a posé dans le magazine Face. Elle a fait
la couverture de Town and Country.
À son retour à Los Angeles, elle a fait ses débuts d’actrice
dans « Voilà ! ». Elle a tourné ensuite dans « Les Experts » et
« Monk » et dans les pilotes « Hollywood Division »
réalisé par James Foley, et « Rocky Point », réalisé par
John Stockwell.
Elle a depuis tenu des rôles principaux dans les séries
« Journeyman », avec Kevin McKidd, et « Daybreak »,
23
avec Taye Diggs. En avril 2009, elle a joué dans trois
épisodes de « Burn Notice » avec Jeffrey Donovan.
Moon Bloodgood est actuellement sur le petit écran
dans la série produite par Steven Spielberg « Falling
Skies » face à Noah Wyle, qui a connu le taux
d’audience le plus élevé pour une série à ses débuts sur
TNT en 2011. La troisième saison est en production.
En 2006, puis à nouveau en 2009, Moon Bloodgood a
été élue parmi les « plus belles personnes du monde » par
le magazine People. Elle vit à Los Angeles.
ANNIKA MARKS
Amanda
Annika Marks a joué entre autres dans LE SOURIRE DE
MONA LISA de Mike Newell, THE UNDESERVED réalisé par
Brad Coley, et dans les courts métrages primés « Hard to
Come By » de Dale Peterson, et « The Mushroom Sessions »
d’Adam Cosco.
Elle a beaucoup d’expérience au théâtre. Dernièrement,
elle a tenu le rôle principal de Lulu dans la première mondiale de « Mlle » de Nicholas Kazan. Elle est également
apparue dans « God » pour l’Ensemble Studio Theatre
de Los Angeles, pièce qui lui a valu le Los Angeles Stage
Scene 2011 de la meilleure comédienne dans une comédie dramatique. En 2010, elle avait déjà remporté
cette distinction dans la catégorie drame pour le rôle
de Bethany dans la première mondiale de « Behind the
Gates », la pièce de Wendy Graf. Elle s’est produite dans
plus d’une douzaine d’autres pièces à Los Angeles et
New York.
Sur le petit écran, Annika Marks a récemment fait une
apparition en guest star dans « Southland » et a joué dans
le pilote de « Mama & Son ». Elle a coadapté et produit
le court métrage « Me, You, a Bag & Bamboo » de Lara
Everly. Le film a reçu un accueil chaleureux dans les fes24
tivals, a été distribué par Shorts International et est disponible sur iTunes.
Annika Marks jouera prochainement dans JOE’S
MOUNTAIN, écrit et réalisé par Chuck Rose, A GREAT
EDUCATION, écrit et réalisé par Chris Keyser, et ANYTHING,
écrit et réalisé par Tim McNeil, qu’elle a également produit avec Micah Hauptman, Ofrit Peres et Mark Ruffalo.
RHEA PERLMAN
La femme du mikvé
Rhea Perlman est une star de la télévision, du théâtre et
du cinéma depuis plus de 30 ans. Elle a remporté quatre
Emmy Awards pour le rôle de Carla dans « Cheers », la
série à succès de NBC. Elle a été nommée dix fois, un
record inégalé, au cours des onze années de la série et
est apparue dans les 273 épisodes.
En 2010, Rhea Perlman a joué au théâtre avec sa fille,
Lucy, dans la pièce à succès de Norah et Delia Ephron,
« Love, Loss and What I Wore » au Geffen Playhouse
de Los Angeles. Le duo s’était déjà produit ensemble
dans la même pièce à Broadway avec un grand
succès.
Rhea Perlman a joué par ailleurs au théâtre dans la
production de Broadway de « The Tale of the Allergist’s
Wife », dans la pièce off-Broadway « The Exonerated »,
et dans la reprise de « Boeing-Boeing » dans le West
End londonien. Sa prestation dans le rôle de Bertha,
une gouvernante à la patience d’ange, lui a valu des
critiques élogieuses.
Dernièrement, Rhea Perlman a joué dans LOVE
COMES LATELY de Jan Schütte, dans lequel elle tenait
le rôle de Reisel, une femme éprouvée par l’amour, et
dans le film familial « Beethoven’s Big Break » de Mike
Elliott. À sa filmographie figurent également SUNSET
PARK de Steve Gomer, CANADIAN BACON de Michael
Moore, UNE FOLLE ÉQUIPÉE d’Arthur Hiller, et MATILDA,
réalisé et interprété par son mari, Danny DeVito.
Elle a joué dans plus de quinze téléfilms, notamment « Le
Fantôme du grenier » de David S. Cass Sr., « The Christmas Choir » de Peter Svatek, « Houdini » de Pen Densham, « Secret Cutting » de Norma Bailey et « Comment
épouser une milliardaire? - Un conte de Noël » de Rod
Daniel. Elle a également tenu le rôle de Zena dans
« Taxi », le rôle récurrent de Tanya dans « Hung », et
joué dans les séries « New York – Unité spéciale »,
« Kate Brasher » et « Pearl », dont elle a également été
productrice exécutive.
Rhea Perlman a commencé à écrire des livres pour enfants en 2005 ; elle est l’auteur une série de six livres intitulés
« Otto Undercover », qui raconte l’histoire d’un enfant
précoce pilote de course et agent secret adepte de
calembours et de palindromes.
W. EARL BROWN
Rod
W. Earl Brown est issu d’une longue lignée de bootleggers et de vendeurs de voitures d’occasion – des origines
idéales pour devenir scénariste et acteur. Il est né à Golden Pond dans le Kentucky.
Il a obtenu son Master en beaux-arts à la Theatre School
de l’université DePaul en 1989, après quoi il s’est produit
dans de nombreuses pièces autour de Chicago. Mais
c’est sa prestation dans «Vu du pont» au Steppenwolf
Theatre qui a propulsé sa carrière vers la télévision et le
cinéma. À Chicago, W. Earl Brown a joué dans BACKDRAFT de Ron Howard, THE BABE réalisé par Arthur Hiller,
EXCESSIVE FORCE de Jon Hess, et LA STAR DE CHICAGO
de Daniel Stern, ainsi que dans plusieurs rôles à la télévision.
En 1993, W. Earl Brown est allé s’installer à Los Angeles. Il
a passé une audition pour Wes Craven qui lui a confié
un rôle dans FREDDY SORT DE LA NUIT puis dans UN VAMPIRE À BROOKLYN, et enfin dans le succès SCREAM. Deux
ans plus tard, il a percé grâce au rôle de Warren, le frère
déficient mental de Cameron Diaz, dans MARY À TOUT
PRIX réalisé par Bobby et Peter Farrelly. Sa filmographie
comprend également le film nommé aux Oscars DANS
LA PEAU DE JOHN MALKOVICH de Spike Jonze, VANILLA
SKY de Cameron Crowe, DANCING AT THE BLUE IGUANA
de Michael Radford, ALAMO de John Lee Hancock, et
THE BIG WHITE de Mark Mylod.
À la télévision, il est apparu en guest star dans
des séries comme « Luck », « American Horror
Story », « Justified », « Six pieds sous terre », « New York
Police Blues », « X-Files : Aux frontières du réel », « Mentalist »,
« Les experts », et « Seinfeld », et a tenu des rôles principaux dans trois pilotes. Parmi les téléfilms dans lesquels
il a joué figure « Meat Loaf : To Hell and Back » réalisé par
Jim McBride.
W. Earl Brown a incarné Dan Dority dans « Deadwood ».
Au cours de la deuxième saison de la série, son créateur
David Milch a invité l’acteur à rejoindre l’équipe de scénaristes. En 2007, il a été cité aux WGA Awards pour son
travail d’écriture, et aux SAG Award de la meilleure distribution pour un drame. « Deadwood » lui a ouvert les portes
d’autres projets scénaristiques. En 2011, est sorti PROVINCES
OF NIGHT de Shane Dax Taylor, un film écrit et produit par
W. Earl Brown. Avec son associé à la production, Shane
Taylor, il développe actu ellement BOMBERS, l’histoire vraie des Bombers de Frederick dans l’Oklahoma,
la seule équipe de football lycéenne inscrite
au Jim Thorpe Sports Hall Of Fame.
L’acteur est également dans le film très attendu de Paul
Thomas Anderson, THE MASTER, interprété par Philip
Seymour Hoffman et Joaquin Phoenix. À l’été 2013 sortira
THE LONE RANGER, réalisé par Gore Verbinski.
25
ROBIN WEIGERT
Susan
Avant de s’installer à Los Angeles pour rejoindre le casting de « Deadwood », Robin Weigert a mené une carrière de près de dix ans sur les planches new-yorkaises.
Elle s’est produite à Broadway et off-Broadway, a reçu
des nominations aux Drama Desk Awards et aux Lucille
Lortel Awards pour son travail dans « Madame Melville »
de Richard Nelson, et a eu l’immense plaisir de donner
la réplique à ses acteurs favoris, parmi lesquels figurent
entre autres Meryl Streep, Christopher Walken, Cherry
Jones, Patti Lupone et Philip Seymour Hoffman.
Robin
Weigert
est
récemment
retournée
à
New York pour le rôle d’Angel dans « Angels in
America » de Tony Kushner, pièce très applaudie et
prolongée à de nombreuses reprises au Signature
Theater. Ce n’était pas la première fois qu’elle jouait
dans le chef-d’œuvre de Tony Kushner puisque dix ans
auparavant, elle avait interprété la Mère Mormone dans
la minisérie de Mike Nichols primée aux Emmy Awards
« Angels in America », avec Meryl Streep, Emma
Thompson et Al Pacino.
Elle a percé au cinéma quand Steven Soderbergh l’a
choisie pour interpréter Hannelore, une garce allemande
blonde platine, dans THE GOOD GERMAN, avec George
Clooney et Cate Blanchett.
Suzanne Bier (qui a récemment remporté l’Oscar du
meilleur film étranger) lui a offert le rôle de Brenda dans
NOS SOUVENIRS BRÛLÉS, avec Benicio del Toro et Halle
Berry. Elle a ensuite tourné dans WINGED CREATURES de
Rowan Woods, aux côtés d’un casting de choix composé
de Forrest Whitaker, Kate Beckensale, Dakota Fanning,
Guy Pierce et Josh Hutcherson. Robin Weigert a interprété
la sœur névrosée de Renée Zellweger dans MA MÈRE,
SES HOMMES ET MOI de Richard Loncraine, puis avec
7 kilos en moins et couverte de tatouages, elle a incarné
26
Olive, une strip-teaseuse droguée dans SYNECDOCHE,
NEW YORK de Charlie Kaufman. Rebecca Miller l’a
choisie pour jouer Trish, l’amante de Julianne Moore dans
LES VIES PRIVÉES DE PIPPA LEE.
Jusqu’à présent, 2012 a été une année éclectique pour
l’actrice. Elle a notamment incarné le rôle principal du
film à petit budget de Stacie Passon, CONCUSSION,
actuellement en postproduction au Tribeca Film Lab.
CONCUSSION est une étude de personnages écrite avec
finesse qui raconte l’histoire d’une femme au foyer de
banlieue, lesbienne et frustrée sexuellement, qui subit un
choc à la tête et devient une prostituée pour femmes.
Dernièrement, l’actrice a joué une députée qui mène
une campagne de réélection loin des sentiers battus
dans une nouvelle websérie intitulée « Chasing the Hill »,
aux côtés de Matthew Del Negro.
Robin Weigert occupe toujours le rôle récurrent d’Ally
Lowen, la puissante avocate en talons aiguilles de
la série « Sons of Anarchy ».
BLAKE LINDSLEY
Dr Laura White
Blake Lindsley a entamé sa carrière à l’adolescence en
faisant du doublage pour des films d’animation et en
chantant dans les festivals de musique d’Aspen et Salzbourg.
Ses premiers films ont été GETTING IN et SWINGERS de
Doug Liman. Tout de suite après l’obtention de sa licence
en théâtre de Yale, elle a tourné STARSHIP TROOPERS de
Paul Verhoeven et DOGTOWN réalisé par George Hickenlooper. Blake Lindsley s’est beaucoup produite avec
le Pasadena Playhouse et le South Coast Repertory, entre
autres théâtres régionaux, dans des rôles tels que celui
d’Amanda dans « Private Lives » et dans les rôles titres de
« The Countess » et « Hedda Gabler », ainsi que dans le rôle
principal de la première mondiale de « The Ice-Breaker »
au Magic Theater de San Francisco. Elle est apparue en
guest star dans de nombreuses séries télévisées comme
« Esprits criminels », « FBI – Portés disparus », « Les Experts »,
« Cold case – affaires classées », « Preuve à l’appui »,
« Frasier » et « New York Police Blues », entre autres.
Parmi ses nombreux rôles dans des téléfilms, son préféré
est celui de Quincy Quince dans « Cabale médiatique »
réalisé par Sheldon Larry et écrit par Wendy Wasserstein,
face à Christine Lahti et Tom Skerritt, qualifié par le New
York Times de « magnifiquement interprété ».
MING LO
Clerk
Ming Lo a travaillé avec des réalisateurs accomplis tels
que Sam Mendes, Clint Eastwood, Gabriele Muccino, Robert Zemeckis et Jon Avnet.
À sa filmographie figurent ÉCHANGE STANDARD réalisé par
David Dobkin, À LA RECHERCHE DU BONHEUR de Gabriele
Muccino, JARHEAD, LA FIN DE L’INNOCENCE réalisé par
Sam Mendes, MILLION DOLLAR BABY de Clint Eastwood, et
RED CORNER de Jon Avnet.
Récemment, Ming Lo a tenu un rôle récurrent dans
« Political Animals ».
JENNIFER KUMIYAMA
Carmen
Native de Californie, Jennifer Kumiyama est une chanteuse et une actrice professionnelle atteinte d’arthrogrypose depuis la naissance. Bien que les médecins lui
aient dit qu’elle ne pourrait jamais utiliser ses membres,
elle leur a prouvé qu’ils avaient tort en apprenant à
écrire, se tenir debout, nager et surfer.
Jennifer Kumiyama est un membre original du casting de
« Aladdin : A Musical Spectacular » pour Disney. Elle est la
première actrice en fauteuil roulant à s’être produite
dans un spectacle des parcs à thème Disney.
Au théâtre, on l’a également vue dans « For Colored
Girls Who’ve Considered Suicide When the Rainbow is
Enuf » au Stella Adler Theatre d’Hollywood.
Côté télévision, elle est apparue dans l’émission « Popstars » et dans « Awkward».
En 2010, elle a été couronnée Miss Wheelchair Californie,
et a été la première dauphine de Miss Wheelchair
Amérique.
RUSTY SCHWIMMER
Joan
Rusty Schwimmer a grandi à Chicago, où elle a développé l’amour du théâtre, de la musique ainsi que des
Chicago Cubs, des Chicago Bears et des Chicago Bulls.
Pendant sa jeunesse, elle a entrepris de devenir chanteuse mais s’est tournée vers la comédie, puis elle a quitté l’univers du théâtre de Chicago pour partir à Los Angeles, où elle a rapidement trouvé du travail au cinéma
et à la télévision.
Parmi ses rôles favoris sur grand écran figurent LA PETITE PRINCESSE d’Alfonso Cuarón, TWISTER réalisé par Jan de Bont,
EN DIRECT SUR EDTV de Ron Howard, EN PLEINE TEMPÊTE de
Wolfgang Petersen, LE MAÎTRE DU JEU de Gary Fleder, et
L’AFFAIRE JOSEY AIMES réalisé par Niki Caro.
On l’a également vue dans le téléfilm de William A.
Graham, « L’homme qui a capturé Eichmann », et dans
les séries « Le protecteur », « Gilmore Girls », « Un drôle de
shérif » et « Ned Blessing : The Story of My Life and Times »,
ainsi qu’en guest star dans « Six pieds sous terre ».
27
Dernièrement, Rusty Schwimmer a joué dans DRESSÉ POUR VIVRE - THE HAWK IS DYING réalisé par Julian Goldberger, face à Paul Giamatti et Michelle
Williams ; dans la minisérie « Broken Trail » aux côtés
de Robert Duvall, et dans THE INFORMANT !, de Steven
Soderbergh, interprété par Matt Damon.
JAMES MARTINEZ
Matt
James Martinez, diplômé de la Julliard School, a tenu un
rôle régulier dans « Gravity » et est également apparu
en guest star dans « Facing Kate », « A Gifted Man »,
« Leverage », « N.C.I.S. : Enquêtes spéciales », « Numb3rs »,
« Breaking Bad », « New York – Police judiciaire », « New
York – Unité spéciale » et « New York – Section criminelle ».
Au cinéma, on l’a vu dans des rôles secondaires dans BROTHER TO BROTHER réalisé par
Rodney Evans, LOST REVOLUTION de Michael J.
Narvaez, B-GIRL, HIP HOP DANS LA PEAU d’Emily Dell,
BEARCITY et BEARCITY 2 : THE PROPOSAL réalisés
par Douglas Langway, et tout récemment, dans THE
BITTER PILL du réalisateur Steven Soderbergh.
Côté théâtre, James Martinez a joué dans la production du
Manhattan Theatre Club de « Back, Back, Back, US Drag »
d’Itamar Moses, mise en scène par Trip Cullman, et dans
la pièce de Melinda Lopez, « Sonia Flew ».
ADAM ARKIN
Josh
Adam Arkin est connu pour sa prestation dans la célèbre
série « Chicago Hope », dans laquelle il a joué durant six
saisons. Il a été nommé à l’Emmy pour son interprétation
du Dr Aaron Shutt, ainsi que pour « Bienvenue en Alaska »
28
et « Frasier ». Il a depuis été un personnage régulier de
« Touche pas à mes filles » et « À la Maison Blanche ».
Il a tenu un rôle régulier dans « Sons of Anarchy ».
Parmi ses autres rôles à la télévision figurent ceux de « Life »,
dont il a aussi réalisé plusieurs épisodes, « A Year in the Life »,
« High Secret City : la ville du grand secret », « The
Chris Isaak Show », « A Slight Case of Murder »,
téléfilm de Steven Schachter dont il partageait la
vedette avec William H. Macy, et « In the Line of Duty ».
Il a joué dans « New York – Police judiciaire »,
« Boston Justice » et « Monk ».
Adam Arkin est aussi réputé pour ses prestations au
théâtre. Il a été nommé au Tony Award en 1991 et a
obtenu un Theatre World Award pour « I Hate Hamlet »
de Paul Rudnick mise en scène par Michael
Engler, et a incarné Nathan Detroit à Broadway dans
la reprise de « Blanches colombes et vilains messieurs »
par Jerry Zaks. Off-Broadway, il a joué dans « Sight
Unseen », « The Extra Man » et « Four Dogs and a Bone »
de John Patrick Shanley, ainsi que dans « Fiorello » et
« An American Daughter » de Wendy Wassertein dirigée par Daniel Sullivan au Seattle Rep, où il avait
pour partenaires Meryl Streep et Julianne Moore. Il
a par la suite été l’interprète de « Brooklyn Boy » de
Donald
Margulies
dirigée
par
Daniel
Sullivan au Manhattan Theatre Club, en coproduction
avec le South Coast Repertory Theatre, pour laquelle il a été nommé au Drama Desk Award.
Au cinéma, il a joué dans LE DOCTEUR avec William Hurt
et WRESTLING ERNEST HEMINGWAY avec Robert Duvall,
tous deux réalisés par Randa Haines, ainsi que dans RACCROCHE ! de et avec Diane Keaton, HALLOWEEN : 20
ANS APRÈS et LAKE PLACID de Steve Miner, WITH FRIENDS
LIKE THESE de Philip Messina, et UNDER THE RAINBOW de
Steve Rash.
Il a joué plus récemment dans HITCH, EXPERT EN
SÉDUCTION d’Andy Tennant, avec Will Smith, Eva
Mendes et Kevin James, KIDS IN AMERICA de Josh
Stolberg, GRADUATION de Michael Mayer, JUST PECK de
Michael A. Nickles et SUMMER ELEVEN de Joseph Kell.
Il a joué l’avocat spécialiste du divorce dans A SERIOUS
MAN des frères Coen.
Il a joué dans des courts métrages comme « Dottie
Gets Spanked » de Todd Haynes et « People Soup »,
réalisé par son père, Alan Arkin, qui a été nommé à
l’Oscar du meilleur court métrage en prises de vues
réelles.
Adam Arkin a reçu un Emmy pour la réalisation
de « Un été en Louisisane », un téléfilm avec Juliette
Lewis et Kelsey Keel. Il a aussi été nommé au Directors Guild of America Award du meilleur réalisateur
d’émission pour enfants, tandis que le film obtenait
l’Emmy Award de la meilleure production pour enfants, un Humanitas Prize et le Carnegie Award. Il a
par ailleurs réalisé plusieurs épisodes de « Justified »,
« Sons of Anarchy », « Grey’s Anatomy », « Chicago Code »,
« Boston Justice », « Bienvenue en Alaska », « Chicago
Hope », « The Riches », « Monk » et « Ally McBeal ».
DERRIÈRE LA CAMÉRA
BEN LEWIN
Scénariste, réalisateur, producteur
La carrière de Ben Lewin en tant que scénariste et réalisateur s’étend sur trois continents et comprend des documentaires primés, des longs métrages, des téléfilms,
des miniséries et des séries. Né en Pologne, il a émigré en
Australie avec sa famille à l’âge de 3 ans. Jeune homme,
Ben Lewin s’est passionné pour la photographie et l’écriture créative, et a également étudié et pratiqué le droit.
Il a quitté son emploi d’avocat pénaliste lorsqu’il a obtenu une bourse d’études pour la National Film School
en Angleterre. Après l’obtention de son diplôme, il est
entré chez BBC Television en tant que réalisateur de
programmes nationaux et a ensuite réalisé des documentaires et des programmes d’actualités pour Thames,
Granada et Channel Four Television. Il a percé en tant
29
que scénariste et réalisateur avec « The Case of Cruelty
to Prawns », une comédie dramatique qui a remporté le
Best Television Film Award au prestigieux Festival du Film
de Melbourne.
Sa remarquable filmographie comme scénariste
et réalisateur comprend notamment GEORGIA,
un thriller interprété par Judy Davis, cité huit fois aux
Australian Film Institute Awards ; « The Dunera Boys »,
un téléfilm salué et primé à de nombreuses reprises, avec Bob Hoskins – l’histoire vraie de 2 000
juifs anglais pris par erreur pour des espions nazis et
envoyés en Australie en 1940 ; et le téléfilm primé « A
Matter of Convenience », sur les mariages de complaisance, avec Jean-Pierre Cassel. Il a signé
le scénario de « Plead Guilty, Get A Bond »
réalisé par Peter Maguire, qui raconte l’histoire
d’une femme d’une tribu aborigène et son combat
contre le système judiciaire australien.
Aux États-Unis, Ben Lewin est plus connu pour avoir écrit et
réalisé des comédies comme LUCKY BREAK, une histoire
d’amour avec Anthony LaPaglia et Gia Carides, et la
farce LA MONTRE, LA CROIX & LA MANIÈRE, interprétée par
Bob Hoskins, Jeff Goldblum et Natasha Richardson. Plus
récemment, Ben Lewin a apporté son mélange particulier
de grotesque et de perspicacité à « Hollywood Gold »,
un documentaire personnel sur ses mésaventures dans
l’univers de la joaillerie à Beverly Hills au moment des
Oscars.
Pour la télévision, il a réalisé l’épisode le plus regardé de la
saison 2 de « Ally McBeal » (« Let’s Dance ») et « Les Anges
du bonheur », ainsi que de nombreux épisodes de
« SeaChange », la série dramatique la plus populaire
d’Australie.
Ben Lewin vit et travaille en Californie depuis 1994, avec
ses trois enfants et sa femme, la productrice Judi Levine.
30
JUDI LEVINE
Productrice
Judi Levine est une productrice accomplie qui a
exercé en Europe, en Australie et aux États-Unis. Son travail
reflète un penchant pour les histoires humoristiques,
mais son intelligence unique et son sens de l’ironie ne
l’ont pas pour autant cantonnée à la comédie. Elle produit des documentaires édifiants ainsi que des drames, et
quel que soit le genre, elle se passionne pour les histoires
fascinantes et sincères.
Née à Melbourne en Australie, Judi Levine a
entamé sa carrière de productrice après l’obtention
de son diplôme en cinéma et en théâtre. Ses choix
professionnels illustrent sa profonde conscience des
sujets essentiels. Le documentaire qu’elle a réalisé,
« Yarrabah Teenagers », raconte l’histoire émouvante
d’un voyage qui transforme la vie de 15 adolescents
aborigènes.
En tant que productrice, la filmographie de Judy
Levine comprend notamment LUCKY BREAK, la comédie
acclamée par la critique de Ben Lewin, avec Anthony
LaPaglia et Gia Carides, et « Plead Guilty, Get A Bond »
réalisé par Peter Maguire, lauréat de l’AFI Award du
meilleur scénario pour un court métrage. En dehors des
États-Unis, elle a également produit le film britannique
SACRED HEART réalisé par Barbara Rennie, la coproduction européenne LA MONTRE, LA CROIX & LA MANIÈRE de
Ben Lewin, interprétée par Jeff Goldblum et Bob Hoskins,
ainsi que de nombreuses miniséries australiennes primées,
dont « Waterfront » réalisée par Chris Thomson, avec Greta Scacchi, et « The Dunera Boys » de Ben Lewin, avec
Bob Hoskins et Warren Mitchell. Parmi ses documentaires,
« The Migrant Experience », la série de six heures qui étudie
l’Australie en tant que nation d’émigrés, réalisée par Ben
Lewin et Karl McPhee, a été l’un de ses projets majeurs.
Le documentaire de Ben Lewin pour Discovery Channel,
« Hollywood Gold », qu’elle a produit, porte un regard ironique sur les coulisses du commerce de bijoux à Beverly Hills et Hollywood – après l’avoir
vu, les spectateurs ne regarderont plus jamais les
Oscars de la même manière.
En dehors de sa carrière de productrice, Judi Levine est intervenue lors de différents forums et conférences, et a participé à la Los Angeles Writers Conference de 2004, où elle a parlé de la production
indépendante. En s’appuyant sur ses expériences à Los
Angeles, elle a également développé les séminaires
« Jump Start to Hollywood » dont le but est d’aider
les jeunes talents à trouver facilement la voie pour s’installer aux États-Unis. En plus de donner des conférences
aux États-Unis, elle a fait le tour de l’Australie avec ses
séminaires.
STEPHEN NEMETH
Stephen Nemeth a par ailleurs produit les documentaires WAR DANCE de Sean Fine et Andrea Nix, nommé
à l’Oscar du meilleur documentaire en 2008, FUEL réalisé
par Joshua Tickell (lauréat du Prix du Public au Festival
du Film de Sundance 2008), FLOW : FOR LOVE OF WATER
d’Irena Salina (Festival du Film de Sundance 2008),
PICK UP THE MIC réalisé par Alex Hinton (Festival du
Film de Toronto 2005), CLIMATE REFUGEES de Michael
P. Nash (Festival du Film de Sundance 2010), ROBERT
WILLIAMS MR. BITCHIN’, sur l’artiste Robert Williams,
qu’il a coréalisé avec Mary C. Reese, Doug Blake,
Nancye Ferguson et Michael LaFetra, UNDER
THE BOARDWALK : THE MONOPOLY STORY de Kevin
Tostado, et PATRIOCRACY réalisé par Brian Malone. Il produit actuellement A NUCLEAR FAMILY de Ian Hawkins,
RIDE WITH LARRY réalisé par Andrew Rubin et Ricardo
Villarreal, et STATE OF CONTROL de Christian Johnston et
Darren Mann.
MAURICE SILMAN
Producteur
Producteur exécutif
Stephen Nemeth a créé et dirige Rhino Films, la société
de production de films indépendants qui était à l’origine
un département de la maison de disque iconoclaste
Rhino Records.
Il a été le producteur et le producteur exécutif de douzaines de films dont LAS VEGAS PARANO de Terry Gilliam,
WHY DO FOOLS FALL IN LOVE réalisé par Gregory Nava,
DOGTOWN AND Z-BOYS de Stacy Peralta et RADIO FREE
ALBEMUTH de John Alan Simon (tiré du dernier roman de
Philip K. Dick). Il est actuellement en postproduction sur
SNAKE AND MONGOOSE réalisé par Wayne Holloway,
l’histoire d’une rivalité légendaire dans l’univers des
courses de dragsters, et en pré-production sur C.O.G. de
Kyle Patrick Alvarez (adapté par David Sedaris).
Maurice Silman possède près de 30 ans d’expérience
dans le développement de la propriété industrielle. Il a
été consultant ou a investi dans divers projets, notamment dans le domaine du développement des technologies durables. Il soutient en particulier l’innovation dans
le domaine des systèmes d’arrosage qui auront des effets à long terme sur les méthodes agricoles en Australie et dans le monde. Outre son engagement envers les
aspects les plus pragmatiques du développement,
Maurice Silman est un mécène passionné qui soutient
l’éducation, la musique et les arts visuels.
31
JULIUS COLMAN
Producteur exécutif
Julias Colman et Ben Lewin sont amis d’enfance. Comme
Ben Lewin, Julius Colman est né en Pologne et a grandi
à Melbourne en Australie. Ils ont étudié le droit
ensemble à l’université de Melbourne et ont exercé
comme avocats. Ben Lewin s’est ensuite tourné
vers le cinéma tandis que Julius Colman et les associés
de son cabinet d’avocats ont créé une unité de gestion
de fonds de placement.
Il est titulaire d’une licence et d’un master en droit de l’université de Melbourne, et est diplômé en arts et membre de
l’Australian Property Institute. Il est le fondateur et le directeur de la Colman Foundation, qui travaille en collaboration avec le gouvernement pour encourager l’éducation
des enfants issus de familles socialement défavorisées.
Ben Lewin et Julius Colman ont fait partie d’un trio de musique classique qui donnait des concerts de Noël dans les
résidences pour personnes âgées.
DOUGLAS BLAKE
32
En mars de la même année, Douglas Blake s’est rendu à
Genève en Suisse, afin de produire un documentaire sur
la réussite d’un vol record autour du monde effectué en
jet privé. La première du film a eu lieu au Festival du Film
de Moscou en octobre 2011.
Il s’est ensuite rendu en Thaïlande pour produire ANGELS réalisé par Wych Kaosayrananda,
un film d’action en anglais qui se déroule en
Asie, avec Dustin Nguyen (« 21 Jump Street »), Gary
Daniels et Sahajk Boonthankit (BALLISTIC de Wych
Kaosayananda). La première du film a eu lieu lors
du Festival du Film de Toronto en septembre 2012.
En mars 2012, Douglas Blake a été le producteur délégué
et le directeur de production du long métrage SNAKE
AND MONGOOSE, réalisé par Wayne Holloway et éclairé
par John Bailey.
En juillet 2012, il a été le producteur délégué et l’administrateur de production de COHERENCE, un film à très
petit budget réalisé par James Ward Byrkit (coscénariste
de RANGO et ayant collaboré à la trilogie PIRATES DES
CARAÏBES de Gore Verbinski), actuellement en postproduction.
GEOFFREY SIMPSON, ACS
Producteur exécutif
Directeur de la photographie
En 2008 et 2009, Douglas Blake a été l’un des producteurs
et coréalisateurs d’un documentaire sur l’artiste Robert
Williams intitulé ROBERT WILLIAMS MR. BITCHIN’, dont la
première a eu lieu au Los Angeles County Museum of Art
en juin 2010.
En 2009, il a dirigé l’équipe américaine et la postproduction d’une coproduction européenne de 3 millions de
dollars tournée à Budapest et Los Angeles intitulée SVIK
et réalisée par Hakon Gunderson. En octobre 2010, il a
produit CODEX, un autre film à petit budget du même
réalisateur.
Geoffrey Simpson a mené une carrière prolifique
en Australie et à l’international. En 2011, il a travaillé
sur SATELLITE BOY réalisé par Catriona McKenzie et
tourné dans la région de Kimberley en Australie occidentale. Au cours des premiers mois de 2010, il a
signé la photographie de SLEEPING BEAUTY, le premier film de Julia Leigh. Fin 2009, il a éclairé THE
DRAGON PEARL, la première coproduction sino-australienne, réalisée par Mario Andreacchio. Melbourne
a servi de décors à THE TENDER HOOK qu’il a
tourné pour le réalisateur Jonathan Ogilvie, avec
Rose Byrne et Hugo Weaving. Auparavant, Geoffrey Simpson a signé la photographie de ROMULUS, MY FATHER
de Richard Roxburgh, interprété par Eric Bana et Kodi
Smitt McPhee. Il a par ailleurs travaillé en tant que directeur de la photographie sur la minisérie américaine
« The Starter Wife » avec Debra Messing, Judy Davis et
Miranda Otto. À sa filmographie figurent également VACANCES SUR ORDONNANCE réalisé par Wayne Wang,
avec Queen Latifah et Gérard Depardieu, et SOUS LE SOLEIL DE TOSCANE d’Audrey Wells, interprété par Diane Lane.
Durant sa carrière, Geoffrey Simpson a travaillé sur
des projets tels que LES QUATRE FILLES DU DOCTEUR
MARCH et THE LAST DAYS OF CHEZ NOUS pour la réalisatrice Gillian Armstrong, GREEN CARD de Peter Weir, BEIGNETS DE TOMATES VERTES réalisé par Jon Avnet, MR.
WONDERFUL d’Anthony Minghella, SHINE réalisé par Scott
Hicks, TIL THERE WAS YOU de John Seale et LE NAVIGATEUR :
UNE ODYSSÉE MÉDIÉVALE réalisé par Vincent Ward.
Lauréat de nombreuses distinctions, Geoffrey Simpson a
remporté des Australian Film Industry Awards pour OSCAR ET
LUCINDA (1998), SHINE (1996), LE NAVIGATEUR : UNE ODYSSÉE
MÉDIÉVALE (1988) et a été cité à cette récompense pour
SLEEPING BEAUTY (2011), THE TENDER HOOK (2008), ROMULUS, MY FATHER (2007) et THE LAST DAYS OF CHEZ NOUS (1992).
ROMULUS, MY FATHER lui a également valu le National ACS
Golden Tripod en 2008. En 1985, il a remporté le Golden
Tripod ACS Award ainsi que le Milli Award du
directeur de la photographie de l’année pour PLAYING
BEATTIE BOW, le long métrage de Donald Crombie.
LISA BROMWELL, A.C.E.
Chef monteuse
Pour le petit écran, Lisa Bromwell a notamment monté la
série « Weeds », le pilote et la première saison de « En
analyse », et la série primée aux Peabody Awards, « Une vie
sacrée ». Elle a collaboré avec Randa Haines sur le téléfilm
« The Outsider », et avec David Carson sur « In His Life : The
John Lennon Story », qui lui a valu une citation aux ACE
Eddie Awards.
Elle a par ailleurs monté le court métrage primé aux Oscars
« Lieberman in Love » pour Christine Lahti. Au cinéma, elle a
été monteuse associée sur LE SILENCE DES AGNEAUX de Jonathan Demme et LA DIABLE réalisé par Susan Seidelman. Elle
a travaillé sur LE COBAYE de Brett Leonard, SPRUNG réalisé par
Rusty Cundieff, et a monté pour le scénariste et réalisateur
Sebastian Gutierrez les films RISE, WOMEN IN TROUBLE et
GIRL WALKS INTO A BAR.
JOHN MOTT
Chef décorateur
John Mott, membre de l’American Academy of
Television Arts & Sciences, de l’Art Directors Guild et de la
British Academy of Film and Television Arts, est un chef décorateur accompli qui travaille aux États-Unis et à l’international dans le domaine du cinéma, de la télévision, de
la publicité et des clips musicaux. Parmi ses projets récents
figurent SNAKE AND MONGOOSE et COFFEE TOWN réalisés
par Wayne Holloway, ATLAS SHRUGGED : PART I de Paul Johansson, et THE ONE MAN OLYMPICS réalisé par Yong Hou.
À la télévision, on lui doit les décors de la 63e cérémonie
des Emmy Awards en 2011, du drame post apocalyptique
« Jericho », et de la série « Moments in Time », pour
laquelle il a été cité à l’Art Directors Guild Award des
meilleurs décors.
John Mott a une grande expérience dans le domaine de
la création et de l’exécution de concepts, dans l’univers
cinématographique et numérique. Il a été l’intervenant
principal sur le thème de la conception de décors pour la
capture numérique lors du NAB Show de Las Vegas, et a
été invité à donner des conférences sur la conception de
décors à l’AFI.
33
JUSTINE SEYMOUR
Chef costumière
Justine Seymour est chef costumière et chef décoratrice.
On a pu voir son travail dans des longs métrages tels que
A NEW YORK HEARTBEAT de Tjardus Greidanus, 1,001 WAYS
TO ENJOY THE MISSIONARY POSITION réalisé par Alan Chu,
L’ARBRE de Julie Bertuccelli, THE WAITING CITY de Claire
McCarthy, BLACK WATER réalisé par David Nerlich et Andrew Traucki, WEST de Daniel Krige, LE FILS DU MASK de
Lawrence Guterman, A MAN’S GOTTA DO réalisé par Chris
Kennedy, YOU CAN’T STOP THE MURDERS d’Anthony Mir,
AVOCA réalisé par Nerida Moore, SWEET DREAMS d’Anthony Hayes, et GLORY DAYS de Roy Alfred Jr.
Pour le petit écran, elle a travaillé sur les séries « I Didn’t
Know I Was Pregnant » et « Born on a Bad Day », sur le téléfilm « Left at the Altar » réalisé par Jim Edwards, et sur la
minisérie de Peter Andrikidis, « Mary Bryant ».
MARCO BELTRAMI
Compositeur
Marco Beltrami a été nommé à deux reprises à l’Oscar,
pour 3 H 10 POUR YUMA de James Mangold, qui mêlait influences musicales traditionnelles du western
et approche musicale moderne, et DÉMINEURS de
Katherine Bigelow, pour lequel il a créé un paysage
sonore unique. La musique qu’il a composée pour
MESRINE : L’INSTINCT DE MORT et MESRINE : L’ENNEMI PUBLIC N°1 de Jean-François Richet a été nommée au César
en 2009.
Né à New York, Marco Beltrami entame ses études de
composition musicale très jeune, suit les cours de la
Brown University et obtient ensuite une bourse pour étudier
34
à la Yale School of Music. Il se formera aussi auprès
du maestro italien Luigi Nono à Venise.
En 1992, il vient à Los Angeles étudier auprès du légendaire compositeur Jerry Goldsmith. Tout en apprenant les aspects techniques de la musique de film, il
travaille pour le Chicago Civic Orchestra, le Sao
Paulo State Orchestra brésilien, ou l’Oakland East
Bay Symphony. Il continue depuis à composer de la
musique pour orchestres tout en travaillant pour le
cinéma.
En 1994, il écrit la musique du court métrage « The Bicyclist », puis celle de son premier long métrage,
DEATH MATCH, réalisé par Joe Coppoletta. Il travaille
quelque temps avec le compositeur Daniel Licht, sur
des films d’horreur comme THE WHISPERING de Gregory Gieras et des séries télévisées comme « Land’s
End ».
En 1996, ses créations pour la bande originale
de SCREAM de Wes Craven le placent parmi les compositeurs les plus réputés. Il a depuis composé la musique de MIMIC, BLADE II et HELLBOY pour Guillermo Del
Toro, HALLOWEEN 20 ANS APRÈS de Steve Miner, THE FACULTY de Robert Rodriguez, STUDIO 54 de Mark Christopher, THE FLORENTINE de Nick Stagliano, THE MINUS MAN
d’Hampton Fancher et SCREAM 2 et SCREAM 3 pour
Wes Craven, ainsi que de THE CROW 3 de Bharat Nalluri, DRACULA 2001 de Patrick Lussier, TERMINATOR 3, LE
SOULÈVEMENT DES MACHINES de Jonathan Mostow. On lui doit aussi les partitions de THE WATCHER
de Joe Charbanic, ANGEL EYES de Luis Mandoki, SCARY
MOVIE 2 de Keenen Ivory Wayans, THE DANGEROUS LIVES
OF ALTAR BOYS de Peter Care, RESIDENT EVIL de Paul
Anderson. Il a travaillé à la musique de CURSED de Wes
Craven, I, ROBOT d’Alex Proyas, LE VOL DU PHOENIX de
John Moore, TROIS ENTERREMENTS, première réalisation
de Tommy Lee Jones et Prix de la mise en scène et du
scénario au Festival de Cannes, RED EYE, SOUS HAUTE
PRESSION de Wes Craven, avec Rachel McAdams, XXX2 de Lee Tamahori, avec Ice Cube et
Willem Dafoe et UNDERWORLD 2 EVOLUTION de
Len Wiseman.
Ce film est dédié à la mémoire de Mark O’Brien
Il a composé depuis la musique de 666, LA MALÉDICTION
de John Moore, CAPTIVITY de Roland Joffé, INVISIBLE de
David S. Goyer, DIE HARD 4, RETOUR EN ENFER de Len
Wiseman, avec Bruce Willis, THE EYE de David Moreau et
Xavier Palud, DANS LA BRUME ÉLECTRIQUE de Bertrand
Tavernier, MAX PAYNE de John Moore et PRÉDICTIONS
d’Alex Proyas.
Mark .................................................... JOHN HAWKES
Cheryl ................................................. HELEN HUNT
Le père Brendan ............................... WILLIAM H. MACY
Vera .................................................... MOON BLOODGOOD
Amanda ............................................. ANNIKA MARKS
Josh ..................................................... ADAM ARKIN
La femme du mikvé .......................... RHEA PEARLMAN
Rod...................................................... W. EARL BROWN
Susan .................................................. ROBIN WEIGERT
Dr Laura White ................................... BLAKE LINDSLEY
Clerk.................................................... MING LO
Joan .................................................... RUSTY SCHWIMMER
Carmen .............................................. JENNIFER KUMIYAMA
Greg.................................................... TOBIAS FORREST
Tony ..................................................... JARROD BAILEY
Matt .................................................... JAMES MARTINEZ
Mark enfant ....................................... PAUL MACLEAN
La fille sur la plage............................. PHOEBE LEWIN
Le monocycliste ................................ JONATHAN HANRAHAN
Le serveur ........................................... JASON JACK EDWARDS
L’homme dans l’ascenseur.............. J. TEDDY GARCES
Le médecin urgentiste...................... DANIEL QUINN
Le chauffeur de l’ambulance ......... B.J. CLINKSCALES
Le chat ............................................... TERRY
Ses films les plus récents comptent notamment REPO MEN
de Miguel Sapochnik, JONAH HEX de Jimmy Hayward, MY
SOUL TO TAKE de Wes Craven, DON’T BE AFRAID OF THE
DARK de Troy Nixey, SOUL SURFER de Sean McNamara,
SCREAM 4 de Wes Craven, THE THING de Matthijs van Heijningen Jr.
On lui doit depuis la musique de LA DAME EN NOIR de
James Watkins, et BLACKBIRD de Stefan Ruzowitzky. Il travaille à présent sur SNOWPIERCER de Joon-ho Bong, avec
Chris Evans et Tilda Swinton, WORLD WAR Z, réalisé par
Marc Forster, avec Brad Pitt et WARM BODIES de Jonathan
Levine.
Marco Beltrami a remporté six prix de l’American Society
of Composers, Authors and Publishers – les ASCAP Awards
– pour SCREAM en 1996, SCREAM 2 en 1997, « The Practice/
Donnell et associés » en 2001, 2002 et 2003, et BLADE II en
2003. Il a reçu en outre plusieurs distinctions de l’American
Academy of Arts and Letters, de la New York Foundation
for the Arts, de la fondation BMI, du Harry Warren Fellowship
Committee et de Meet the Composer, Inc. Il a également
été nommé à l’Emmy pour la musique de « David and
Lisa ».
FICHE ARTISTIQUE
35
FICHE
TECHNIQUE
Réalisateur et scénariste .................. BEN LEWIN
Producteurs ........................................ JUDI LEVINE
............................................................. STEPHEN NEMETH
............................................................. BEN LEWIN
Producteurs exécutifs ....................... MAURICE SILMAN
............................................................. JULIUS COLMAN
............................................................. DOUGLAS BLAKE
Directeur de la photographie ......... GEOFFREY SIMPSON ACS
Chef monteuse ................................. LISA BROMWELL, A.C.E.
Chef décorateur ............................... JOHN MOTT
Chef costumière................................ JUSTINE SEYMOUR
Compositeur ...................................... MARCO BELTRAMI
Casting ............................................... RONNIE YESKEL, CSA
Administrateur de production ......... DOUGLAS BLAKE
1er assistant réalisateur..................... DAVID DWIGGINS
2e assistant réalisateur...................... BEN BYWATER
Créé en association avec .............. DUNE ENTERTAINMENT
Superviseuse de production ............ REBEKAH SINDORIS
Coordinateurs de production ......... NICOLETTA LINGROSSO
............................................................. JOSH MCCLINTIC
Supervision du script ......................... TECIA ESPOSITO
Consultantes spéciales ..................... CHERYL COHEN GREENE
............................................................ SUSAN FERNBACH
Producteurs associés ........................ ALEXANDRA LEWIN
............................................................. DARLENE WINTER
............................................................. ABID SYED
36
Ensemblière........................................ SOFIA ELENA JIMENEZ
Chef accessoiriste ............................. CHRISTINA BRENTON
Cadreur .............................................. GEOFFREY SIMPSON
1er assistant caméra......................... ISAIAH FORTAJADA
Chef électricien/chef machiniste ... RYAN MEYER
Chef maquilleuse/chef coiffeuse ... NATALIE WOOD
Ingénieur du son................................ MARTY KASPARIAN
Régie................................................... JARED PARSONS
Masseuse thérapeute ....................... RAQUEL STEINBERG
Dresseuses animaux .......................... SHERI APARICIO
............................................................. KELLI BROWNELL
............................................................. Paws for Effect
Chorégraphies .................................. INETRI BRAZEL
Consultante site Internet .................. GILLI MOON
Superviseur postproduction ............. JOHN PORTNOY
Coordinatrice postproduction ........ ALEXANDRA LEWIN
Superviseuse musique....................... SHARON SMITH
Intermédiaire numérique ................. COMPANY 3
Postproduction sonore par .............. SONIC MAGIC STUDIOS
Mixage son......................................... JONATHAN WALES, CAS
Superviseur montage son................. STEVEN IBA
Ingénieur du son
enregistrement musique................... JOHN KURLANDER
LES POÈMES
LES CHANSONS
“MRS. GARCIA”
The Man in the Iron Lung
Poèmes de Mark O’Brien
“FINE WINE TASTING FOR TWO”
Paroles et musique de Bradley P. Hatfield
Interprétée par Brad Hatfield Quintet
Avec l’accord de Heavy Hitters Music Group
“TRACY WOULD’VE BEEN A PRETTY GIRL”
The Man in the Iron Lung
Poèmes de Mark O’Brien
“BREATHING”
The Man in the Iron Lung
Poèmes de Mark O’Brien
“LOVE POEM FOR NO ONE IN PARTICULAR”
par Mark O’Brien
Love & baseball: Poems on America’s favorite pastimes
Mark O’Brien & Susan Fernbach
“GRADUATION DAY”
par Mark O’Brien
“CLOSER”
Paroles et musique de Steven R. Galloway
Interprétée par Steve Galloway
Avec l’accord de ZNCA Publishing Co.
“CMP231 RUSSIAN ROMANCE”
Paroles, musique et interprétation de Udi Harpaz
Éditions Netrax Music
Avec l’accord de Crucial Music Corporation
“CMI3317 SHEARING LOUNGE”
Paroles, musique et interprétation de Steven Michael
Yeager
Éditions Music Expressions
Avec l’accord de Crucial Music Corporation
“I GO ALL TO PIECES”
Paroles et musique de Jeffrey S. Meegan
Interprétée par Jeff Meegan
Avec l’accord de Heavy Hitters Music Group
© 2012 Twentieth Century Fox Film Corporation et Dune Entertainment III LLC
© 2012 TWENTIETH CENTURY FOX FILM CORPORATION. TOUS DROITS RÉSERVÉS.
Textes : Pascale & Gilles Legardinier

Documents pareils

dossier de presse

dossier de presse aux multiples aspects de notre histoire. » Ava DuVernay a voulu raconter l’Histoire telle que les gens qui y avaient participé s’en souviennent aujourd’hui. Elle explique : « Je me suis efforcée d’...

Plus en détail