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MONOGRAPHIE
DE LA COMMUNE DE
LOZINGHEM
Par Mr MAES instituteur de Lozinghem en 1976
* Saisie et compléments JP MANIEZ 2001 AGP 3079
Plan de la monographie
1) Mon village
2) Historique
3) Industrie
4) Instruction publique
5) Juridiction
6) Agriculture
7) Circulation dans le village
8) Cité du mont de Lozinghem
9) Finances
10)
Folklore
11)
Formes anciennes de mon village
12)
Liste de maires
13)
Liste des conseillers municipaux
14)
Personnel communal
15)
Affaires religieuses
16)
Population
17)
La question de l’eau
18)
Relations avec l’extérieur
19)
Monuments
1
Mon village
Longitude – Latitude
Lozinghem dont la population s‘élevait à 1200 habitants en 1976 se situe par 0° 10 de
longitude est et de 50°40 de latitude Nord.
Situation géographique
La Clarence, rivière située à 1 km de Lozinghem coule dans la première partie de son cours
entre deux collines assez rapprochées. La colline occupant sa rive gauche forme un massif
assez important se détachant des collines d'Artois à Fiefs (près d’Heuchin, Nédon et Sains
tous deux près de Bruay en Artois). Ce contrefort vient se terminer par une ligne bien droite
située entre Marles les Mines et Burbure, sauf le long de la rivière ou il plonge jusqu’à
Chocques.
Le village même de Lozinghem est placé juste sur le versant de ces collines qui font partie de
ce qu’on appelle le haut pays et dont les quelques villes et villages énumérés ci dessous font
partie : Auchel, Pernes en Artois, Heuchin, Cauchy à la tour, Thérouanne.
A partir de Lozinghem commencent les pays des plaines aux horizons si larges appelés les bas
pays (avec Allouagne, Lillers, Merville, St Venant).
Altitude
Son altitude est de 101m au-dessus du niveau de la mer au « champ l’abbé »situé au mont de
Lozinghem (région la plus élevée de Lozinghem).
Au haut du mont de Lozinghem
Si nous nous plaçons à cet endroit, la vue embrasse un magnifique panorama. Au sud Ouest,
on aperçoit les sommets des collines d'Artois sur le flanc desquelles s'étagent de nombreux
villages à l'aspect boisé. Au levant l'horizon est limité par les collines qui décrivent un
immense arc de cercle enserrant la vallée de la Clarence jusqu'à Chocques . Au Nord nous
retrouvons nos plaines immenses à peine interrompues par les villages "le bas pays" et le
regard plonge jusqu'aux monts Noir, Des Cats, Rouge, Kemmel et Cassel qui domine Lillers
et les hauts fournaux d'Isbergues. Enfin on peut suivre le développement du bassin houiller
par les hautes cheminées et les nombreux terrils. Par une journée claire d'été, le spectacle est
magnifique.
Situation en France
Lozinghem se trouve dans l'arrondissement de Béthune qui fait lui-même partie du
département du Pas de Calais à 15 kms de Béthune, à 6kms de Lillers, à 5 kms de Bruay en
Artois, et à 2 kms de Marles les Mines et d'Auchel.
Lieux dits
Lozinghem a sensiblement la forme d'un carré dont les quatre cotés regarderaient Burbure,
Auchel, Marles les Mines, Allouagne. Sa superficie est de 200 ha 07a 87 ca .
Le village ne comprenait autrefois qu'une seule agglomération qui comportait de nombreux
lieux dits dont j'ai relevé les noms :
1: "Au-dessus des vallées" : terrains calcaires, pauvres dominant un vallon allant d'Auchel à
Marles les Mines.
2: "Le caumont" : terrains de même nature et élevés situés au Nord ouest de la commune ;
caumont = mont calcaire.
3: "Le cerisier" : un arbre de ce nom y croissait autrefois.
4: "Les champs dorés" : ce sont des terrains en pente faisant face au soleil levant. Le blé y
pousse très bien d'où le nom de ce lieu dit.
5: "Le champ l'abbé" : champ autrefois la propriété d'un abbé rattaché au château de
Lozinghem.
6: "Au-dessus du champ l'abbé"
7: "Le fossé d'honneur" : situé au Nord est de la commune et non loin du château. Terrains
occupant une dépression.
8: "Le buisson hache".
9: "Le bois lecocq".
10: "Le bois bray". Notons que Brave= une grosse.
11: "Au-dessus du bois bray".
12: "Le champ parpouille".
13: "Le chemin d'Auchel".
14: "Le fonds des mais".
15: "Le chemin de Burbure.
16: "Le chemin de Pernes".
17: "La vallée prince".
18: "Les huits".
19: "Le champ d'ham".
20: "Le bois caleau".
21: "Les mequants"
22: "Au dessus des haies".
23: "Le champ meulin".
24: "Le bois Georges".
Nous pouvons compter 24 lieux dits.
Les bois
Les bois qui autrefois, ainsi qu'en témoignent les lieux dits, occupaient une bonne partie du
territoire ont presque entièrement disparu. Dans la 1ère partie du 19ème siècle, il ne reste déjà
plus que quelques bouquets de bois.dont la surface ne dépasse pas deux hectares. Les
bénéfices procurés par la culture sont uniquement la cause de ce déboisement, qui n'a
d'ailleurs aucun inconvénient pour notre région. Citons que de nos jours quatre bois existent
encore. :" le bois Paul", "le bois Bray", "le bois Georges", "le bois Caleau".
Les vents
Le village même de Lozinghem constitue en quelque sorte la frontière naturelle ou encore la
zone de démarcation entre le haut pays et le bas pays. Lozinghem placé sur le revers
septentrional des collines d'Artois qui dominent la Clarence est bien pris des vents du Nord et
de l'Est ce qui rend la température assez froide, mais l'air y est bien renouvelé. On n'y trouve
pas de rivière, ni de marais. aussi le climat y est très sain
*Vue de Lozinghem en avion
2 Historique
Quelle est l'origine de notre village et à quelle époque remonte t'il ?
Nous ne pouvons résoudre cette question faute de documents. La forme du nom révèle
toutefois une fort antique existence. Lozinghem est une appellation qu'on rencontre
relativement peu dans la région béthunoise mais qui est très fréquent dans les régions
audomaroise et boulonnaise. Ce nom rattache notre village à ceux très nombreux de notre
département dont le nom se termine par "hem" (exemple : Balinghem, Bazinghem,
Bouvelinghem, Echinghem, Floringhem, Hermelinghem, Heuringhem, etc) . Tous ces villages
ont de par leur forme une très grande antiquité. Ils se rattachent à une époque antérieure aux
temps mérovingiens. Ils viennent des âges obscurs pour l'histoire ou vivaient les Morins.
Le nom de Lozinghem vient de la langue des Goths de la Moiais, langue mère des peuples du
Nord. Il se compose de 9 éléments. : la terminaison "hem" veut dire habitation collective.
C'est ce sens qui est donné dans la traduction de la bible en langue maeso-gothique, par
l'évêque des Goths, ulfils(ou usulfila). C'est "la villa des latins " . La traduction française de
ce mot gothique "hem" (ou haims, haim, heme. etc. ) correspond à peu près à l'idée d'une
résidence familiale d'un propriétaire avec ses proches et ses serviteurs.
Prenons maintenant la première syllabe du mot "lozin" loth . C'est presque toujours un nom
propre (d'homme de tribu). Rarement , quelque fois cependant un nom géographique ( marais,
foret, rivière). La forme "loth" est un nom de personne. On verra plus loin pourquoi je
m'arrête à "loth" plutôt qu'à "loz".
Il reste enfin la syllabe "ing" img est un mot séparé qui a un sens. On le retrouve
fréquemment : exemple : Bazinghem, Molinghem. C'est un mot qui avec l'usage a perdu une
lettre. La lettre a : primitivement c'était "inga" ( dans les vieilles chartes on retrouve ce mot
entier ). "ing" est une terminaison patronymique qui veut dire "fils de". La lettre a est la forme
de génitif : c'est à dire le complément déterminatif du nom."inga" forme ancienne veut dire
donc "fils de". Traduisons maintenant: Lozinghem ou Lothinghem veut dire
"habitations familiales des fils de Loth"
Loth est un mot ou nom de personne très voisin du sanscrit, or la langue maeso- gothique en
est dérivée. Nous retrouvons Loth dans les noms germains comme Lotharic ; Lothéric ;
Lothaire, et Lotharingie (lorraine).
Dans quelle contrée se situait autrefois Lozinghem et quels étaient ses
habitants ?
Le père Jacques MALBRANQUES ,père jésuite, né à Aires en 1578 et historien de la
Morinie, dit à propos de la Sainte Larme "Allouaine, sur le territoire de la Morinie". On disait
alors Allouaine pour Allouagne.
D'autre part, dans "le légendaire de la Morinie" on trouve le récit de la mort des saints Lugle
et Luglien assassinés vers 700 dans la vallée de Syrendaele à Ferfay en Morinie.
Et pour Marles, le simple fait qu'au point de vue religieux comme annexe de la paroisse de
Calonne Ricouart, elle fit partie avec cette dernière commune du diocèse de Thérouanne ,
l'antique Tarvanna et centre de la Morinie, nous permet à la comprendre dans le territoire du
pays des Morins. Ainsi donc trois communes voisines de Lozinghem, Allouagne, Ferfay,
Marles les mines se trouvaient situées en Morinie. On peut donc constater d'après le schéma
que Lozinghem se situe dans le triangle constitué par Ferfay, Allouagne, Marles et très près de
ces trois communes, ce qui nous permet d'affirmer que Lozinghem se situait en Morinie.
C'était un lieu habité à l'époque des Morins, donc avant l'ère chrétienne et par la descendance
d'un certain Loth. Ceci nous ramène à prés de 2000 ans en arrière. Les habitants de
Lozinghem alors désigné sous le nom de Lothinghem, les descendants de Loth, étaient
d'origine germanique. Ils appartenaient à la tribu des Bolgs. Cette tribu se scinda en deux
groupes ; l'un passa la mer et alla s'établir dans l'île d'Albion, l'autre groupe sur le territoire (
sur Lozinghem en particulier) est désigné sous le nom de Morins. Les chroniques nous
apprennent en outre que ces Morins qui habitaient nos contrées étaient fiers, braves et surtout
belliqueux. Ils élevaient aussi des oies.
La toponymie ou science des noms de lieux nous apprend donc qu'à l'époque lointaine des
invasions barbares notre village était habité. C'est peu sans doute, mais c'est tout de même
quelque chose; Quant à fixer l'époque à un siècle prés de ce premier habitat humain chez
nous, il n'y faut pas bien sur songer.. Il y eu chez nous tant d'invasions durant les 3 premiers
siècles de notre ère. Quand les hordes barbares issues de la Germanie vinrent par droit de
conquête s'implanter chez nous, les territoires conquis par les armes étaient occupés par les
chefs des tribus qui divisaient leur territoire en parcelles dont chacune était attribuée à un chef
secondaire au chef de clan. Celui ci à son tour s'y établissait avec ses familiers et ses
serviteurs. C'était sa résidence et le lieu portait alors son nom dan la langue de la tribu. On
désignait le territoire qui lui avait été dévolu dans le partage comme nous désignés aujourd'hui
l'habitation de tel ou tel de nos concitoyens. Nous disons, la maison d'un tel, on disait alors le
lieu ''hem" ou habitait un tel. Lothinghem qui devint plus tard Lozinghem était donc le lieu ou
un certain Loth habitait avec sa famille et ses serviteurs, lieu qui après sa mort est passé entre
les mains de sa descendance.
Voilà notre première base historique, de science certaine et que nous révèle la toponymie.
Deux anciens villages très voisins de Lozinghem étaient habités au temps jadis, ce qui n'est
pas sans valeur et nous porte encore plus à croire que Lozinghem était aussi habité
Dans les vieilles chartes, on trouve "La vaste et antique foret d'Aslensas" qui venait finir aux
portes de Béthune. Quelques noms de localités rappellent ces étendues boisées aux époques
primitives. En l'an 1000, on trouve pour Allouagne le nom d'Aslonias ; or on sait que les
Morins habitaient dans les forets et les marécages bordant le golfe qui s'étend alors dans la
région ou naîtra St Omer. Des Morins habitaient donc Allouagne. On sait aussi qu'ils se
servaient de charrues, herses, faucilles, qu'ils cultivaient les céréales(blé) et la garance.
N'oublions pas que Lozinghem et Allouagne il n'y a pas bien longtemps, et Lapugnoy encore
de nos jours étaient très boisés et l'existence de 2 tribus à 2 kms l'une de l'autre dans la forêt
(Lozinghem - Allouagne = 2 kms) vivaient pratiquement de la même façon n'est pas à exclure.
On a aussi retrouvé, à Marles les Mines situé à 2 kms de Lozinghem, le long de la vallée de la
Clarence, des outils en pierre, des silex taillés, des pièces de monnaie et en particulier une
pièce de monnaie entre les 2 mâchoires d'un squelette : S'agirait 'il de l'obole faite à Charon ?
Ce qui révèle en tous cas des présences humaines et l'existence de cette primitive civilisation
à Marles et n'en exclue pas pour autant celle d'une autre à Lozinghem peut être inconnue,
amie ou ennemie de la précédente.
Proximité de la chaussée Brunehaut
On sait que des dolmens ou des menhirs se trouvent établis le long de la chaussée Brunehaut
d'ou l'intérêt de sa proximité quant à l'installation de civilisations primitives. Cette chaussée
Brunehaut qui va dans notre arrondissement de Béthune d'Estrée Cauchy à Estrée Blanche
emprunte l'itinéraire suivant d'Estrée Cauchy , Gauchin , Ranchicourt , Houdain , Divion ,
Cauchy à la Tour , Ferfay , Amettes , Estrée Blanche.
Lozinghem se trouve à 3300 métres de la chaussée Brunehaut prise entre Ferfay et Cauchy à
la Tour.
Invasions
Parmi les invasions germaniques dont notre région fut le théâtre, il en fut une qui fut la plus
formidable de toutes, ce fut celle de 406 (le 31 décembre) la poussée barbare fut tellement
violente qu'elle emporta dans un ouragan de feu et de sang toutes les institutions, tous les
établissements civils et religieux précédemment créés. L'invasion des Huns de 450 ne fut rien
en comparaison de celle de 406 car elle fut localisée dans l'Est. Celle de 406 s'étendit sur un
front immense depuis les rives du Danube jusqu'à la mer du Nord et ce fut sur toute l'étendue
de ce front un massacre et désastre complets. Des hordes germaniques nombreuses se
précipitèrent avec une furie sans exemple dans l'histoire et envahirent le Nord et l'Est de la
gaule. Parmi ces tribus de barbares, celles qui occupèrent nos régions furent celles des francs.
L'une de ces tribus, celle de Ripuaires s'arrêta dans la région de Tongres(ville de Belgique
Limbourg), une autre, celle des Saliens descendit la vallée de l'Escaut et occupa Tournai(ville
du Hainaut en Belgique) plus tard avec Cladion, les saliens s'emparèrent de Cambrai et
d'Arras et avancèrent jusque Hesdin. Nous savons à 20 ans prés la date de cette avance, elle se
place entre 431 et 451.il est impossible de mieux préciser. C'est je pense à cette époque qu'il
faut situer l'occupation du petit territoire qui devait devenir notre village par un chef de clan
de race Salique, qui reçut ce territoire dans le partage qui fut fait après la conquête. Si la
Morinie perdit alors ses premiers habitants, les noms de localité d'origine gothique
demeurèrent. Notre territoire conserva donc sous la domination des Francs son nom d'origine,
c'est à dire Lothinghem.
A partir du XIème siècle
En 1097, Lozinghem est mentionné dans les chartes sous le nom de Lothinghem, c'est encore
son ancien nom. Le seigneur de Lozinghem était en 1097, un nommé Clerbault, chevalier,
fondateur du Prieuré de Rebreuves. Lothinghem devient Lozinghem au XIVème siècle dans
une charte de 1344. A quoi attribuer cette transformation ? On sait que "th" en bas allemand
comme en anglais se prononce approximativement "ze" et il est possible qu'après les
invasions, les peuplades d'origine saxonne qui s'étaient installés dans notre région et à
Lozinghem en particulier, prononçaient Lozinghem. L'usage en est resté sans doute ce qui
explique le Lozinghem de la charte de 1344.
L'abbaye St Vaast avait chez nous des rentes en 1344 . en 1360 et 1429 on lit respectivement
dans les études pour servir à l'histoire et à l'interprétation des noms de lieux de L Ricouart
* 1344 Dans les comptes de la prévôté de Gorre ( AD Arras H2707)) on relève la Sentence du
Parlement d'Amiens en 1344 condamnant Jacquemon, censier de Lozinghem et Hanot, son fils, pour
coups et blessures inférées à Siger Fèvre, bailli de Saint-Vaast, à 100 livres d'amende envers la
victime.
"losinguehem: rançon du roi jean"
Expliquons : en 1356 Jean Le Bon à Poitiers est emmené en captivité à Londres, fut relâché
contre des otages tirés au sort ( bourgeois de St Omer désignés pour demeurer 9 années en
Angleterre avec faculté d'être remplacés tous les ans). Pour l'entretien de ces otages et pour la
liberté du roi , la plupart des villages d'Artois furent mis à rançon pour 300 000 écus et les
comptes de l'époque portent la mention "rançon du roi Jean" Lozinghem paya en 1360 et
1429.
* 1508 dans le Cueilloir des rentes, censes et autres droits appartenant à la prévôté de Beuvry des
comptes de la prévôté de Gorre ( AD Arras H2658 ) Lozinghem : où il y a des francs-alleux nommés
les quartiers, dont la juridiction appartient à Gorre et à demoiselle Béatrix de La Fosse, veuve de
Robert de Saveuse; les amendes et reliefs leur appartiennent par moitié et tous deux peuvent y
commettre bailli et sergent ;Jean du Mont-Saint-Éloy; Marguerite Doresmeaulx, veuve de Pierre de
Boyaval.,
* en 1543 François 1er dans son désir de conquête du duché de Bourgogne dont faisait partie
l'Artois fait brûler Lillers, Pernes puis le château de Bours
* Le 19/09/1561
Marie de St Fuscien, dame de Gouy et veuve de Imbert de Saveuse duc de Lozinghem
(département du Pas-de-Calais), conseiller du roi donne la seigneurie à son fils Josse de
Saveuse
* selon les dimes en 1587 Antoine de Saveuse est seigneur de Lozinghem
Avec le XVIème siècle
* Vue de Lozinghem album de Croy vers 1605 en cartouche "Lozinguehen" et en bas de la
page sur le bord noir : "Le Mont Esventé" vue prise du sud ouest
* Le dessinateur s'est placé vers l'actuelle Cité Sainte Barbe de Marles : de là il pouvait
apercevoir en face de lui Allouagne dont il a représenté, au fond et au centre, la tour de
l'église toute blanche et surmontée de sa flèche de charpente couverte d'ardoises.
A droite, au lieu dit le Mont Eventé, perché sur la hauteur, manoir en pierre et couvert de
tuiles. batiments paraissant former les trois cotés d'une cour. On n'en voit bien que le pavillon
d'entrée : porte cochère, troisième niveau éclairé de petites fenetres, pignons à pas de
moineaux, souches de cheminées.
A gauche, sur une hauteur, le village de Lozinghem assez bien fourni en maisons.on n'en
distingue à peu prés bien que l'église Saint Riquier. Edifice de briques et couvert de tuiles,
formé apparemment d'un seul vaisseau : nef d'au moins 2 travées, façade occidentale éclairée
d'une fenetre dans l'axe campenard central à deux logements. Pas de château
Au premier plan,scéne de chasse avec piqueur et un cavalier tirant du mousquet pour effrayer
une bete qui s'enfuit dans la plaine.
Aucun de ces édifices représentés par l'artiste n'est parvenu jusqu'à nous: le manoir du Mont
Eventé a disparu et la modeste église de Lozinghem a été remplacée par une autre en 1866.
Au XVIème siècle la terre de Lozinghem était la propriété de la famille Desplanques Béthune
.Barbe Desplanques épousa vers 1580 Antoine De Guiselin, écuyer, seigneur de LossignolLevault à Lozinghem et son fils Antoine II de Guiselain épousa le 17 juin1634 Marie
Jacqueline de Croix La Morvaderie. La fille de ce dernier, Marie Jacqueline De Guiselin,
dame à Lozinghem, apporta cette terre par contrat de mariage du 28 janvier 1669 à Robert
Dominique De Nelle .
* Leur fils Georges François De Nelle Ecuyer seigneur de Lozinghem épousa le 14 avril 1723
à Valhuon Ernestine Pélagie D’anthin dame de Valhuon nèe le 15 mars 1704 à Valhuon fille
de Louis François Escuyer de Valhuon et de Marie Madeleine De Gerguan*. 16 actes de
baptême inscrits aux registres de la paroisse attestent la fécondité de cette union. Le droit
d’aînesse forçait les enfants puînés à émigrer dans les abbayes, dans l’église ou dans l’armée.
La tradition rapporte que l’une des filles du précédent seigneur, placée dans un monastère
malgré sa volonté, s’échappa et revint au milieu de sa famille et préféra se livrer aux travaux
de la ferme avec les servantes que de retourner au cloître. Leur fils aîné Georges Albert De
Nelle hérita de la terre de Lozinghem. Il siégea comme son père et son aïeul aux états nobles
de la province d'Artois jusqu'en 1789.
blason DE GUISELIN
D'azur à 3 paons rouant d'or 2 et 1
* 1681 Compte fait à dom Antoine Chasse, grand-prieur, par dom François de Beauvoir.( AD Arras
H2673 Prévoté de Gorre )
Le Metz entre Lapugnoy et Lozinghem : le sieur de Guiselain, sieur de Lozinghem
Lozinghem : Louis Mathon , le sieur de Le Helle, procureur du Roi à Béthune
* 1699 chasse et pêche dans comptes de la prévôté de Gorre ( AD Arras H2645 ) procès contre
Dominique de Nesle, sieur de Lozinghem.
* Lozinghem. (H 2708 AD Arras prévoté de Gorre) Contestations au sujet des mouvances; conflit avec
la gouvernante d'Arras (1687);
- autre, avec Robert-Dominique de Nesle, écuyer, sieur des Mottes et de Lozinghem, pour 7quartiers
de terre (1696);
-procès avec le même, pour le droit de plantis (1696);
- procès (1696) avec le même, au sujet de la mouvance de 6 quart. de terre occupés par Isabelle de
Hannedouche, veuve de Mullet de Lalacque;
- suite de ces procès (1700) contre Joseph-Victor de Nesle, écuyer, sieur de Lossignol;
- accord (1705-1706) pour le droit de plantis;
* Avril 1726 transaction : le sieur de Lozinghem exercera la justice dans tout son fief, tenu du seigneur
de Bournonville, à cause de son château de Gouy, dans les ténements indivis avec la prévôté, il
l'exercera par année alternativement avec le prévôt,.....
-Mémoire pour commenter l'accord de 1726 et mettre certains points en lumière: les décimateurs ont
la faculté d'établir un compteur ou peuvent par eux-mêmes percevoir la dîme; le seigneur de
Lozinghem est seigneur principal de la paroisse, le prévôt de Gorre est réellement seigneur vicomtier
de Lozinghem, lui seul perçoit les droits de forage;
--le seigneur de Lozinghem ne peut exploiter dans l'étendue de la seigneurie de Gorre; on entend par
officiers de Gorre tous les échevins de la prévôté, au nombre de douze, choisis tous les deux ou trois
ans de quelque endroit qu'ils soient, leurs droit sont au 13e denier; ils ont à leur tête un bailli général,
un lieutenant général, un procureur d'office et un greffier; le sergent de la prévôté sera soumis à une
enquête et révoqué s'il y a lieu.
* 1778 Nouveau procès avec le sieur de Nesle au sujet d'une apposition de scellés
* 1769 Nomination de garde de justice de la seigneurie de Lozinghem en la personne de Nicolas
Legrand, fermier du Mont-Éventé, paroisse de Lapugnoy
* 1776 correspondance relative à la continuation de la charge de Legrand, qu'on a investi à tort du
pouvoir de donner saisine et dessaisine, opérations de justice réservées spécialement par lettres
patentes de 1734 aux officiers de la salle abbatiale.
La révolution Française
A la révolution de 1789, tous les habitants âgés de 25 ans se réunirent an mars 1789 pour
désigner dans la commune des députés qui iraient à Béthune chef lieu de bailliage porter les
réclamations des habitants consignées sur un cahier de doléances.
On sait seulement que le cahier de doléances du bailliage de Béthune synthèse de tous les
cahiers de doléances des villages faisant partie du bailliage de Béthune, était très favorable au
roi.
Le questionnaire de 1790 signale en outre à Lozinghem
"pas de formes d'organisation de gardes nationaux en notre commune"
"pas de listes de gardes nationaux"
"pas de biens communaux et la commune n'a aucune ressource"
La commune de Lozinghem fit d'abord partie du canton de Lillers. La division administrative
de l'an VIII(1800) la rattacha définitivement à Norrent Fontes distant de 10 kms.
Après la révolution Française
La fille héritière de Georges Albert De Nelle ; Marie Louise Camille De Nelle épousa
François Guislain Le Jay de Massoire. Ils eurent 2 filles : Louise Albertine et Aglaé Guislaine.
Cette dernière épousa en 1817 Louis De Beugny, * D’hagerue Amédée Louis chevalier de
,naquit au château de Lozinghem le 7 avril 1817 , Membre de la commission des monuments
historiques et de la societé des antiquaires de la Morinie . il épousa Marie Charlotte
D'Haubersart dont il eut 2 fils Georges Louis et Paul Joseph.
Voici maintenant quelle était la composition de la municipalité du 14 octobre 1789
Maire : Georges De Beugny D'hagerue
Conseillers municipaux : Lanvin, Deligny, Hermant, Gamblin Séraphin, Denissel soit 6
personnes.
Arbre généalogique des seigneurs de Lozinghem
Anthoine de Guiselain épouse vers 1580 Barbe Desplanques Béthune
I
I
Antoine II de Guiselin épouse le 17 06 1634 Marie Jacqueline De Croix La Modarverie
I
I
Marie Jacqueline De Guiselin La Movarderie épouse le 25 01 1669 Robert Dominique De Nelle
I
I
Georges Eugène François De Nelle épouse le 14 04 1723 Ernestine Pélagie D'Anthin
I
I
Georges Albert De Nelle fils ainé épouse Noelle Amélie De Coupigny
I
I
Marie Louise Camille De Nelle épouse François Joseph Guiselin Le Jay de Massoire
I
I
Louise François Albertine Le Jay
Aglae Guislaine Le Jay
I
I
Aglae Guislaine Le Jay épouse en 1817 Louis De Beugny D'Hagerue
I
I
Amédée Louis De Beugny D'Hagerue x Marie Charlotte D'Haubersart
I
I
Georges Louis De Beugny D'Hagerue
Paul Joseph De Beugny D'Hagerue
Guerre de 1870
Pendant la guerre de 1870, la majeure partie des soldats de Lozinghem se trouvaient avec
Faidherbe à Bapaume et à St Quentin. Quelque uns étaient à La Fère. Ils furent faits
prisonniers et conduits à Amsbach en Bavière. Deux de ces derniers périrent. Delmarre
chercha à s’échapper et fut tué par une sentinelle prussienne. L’autre Durant Séraphin mourut
de la variole.
* Vue de Lozinghem vers 1910
LE XXème SIECLE
Guerre de 1914 1918
En 1914, les soldats de Lozinghem combattent contre l'Allemagne. En 1916 ils sont à Verdun,
Douaumont, Fort de Vaux
En 1917, les Allemands reprennent l'offensive sur le front d'Artois. Afin de renforcer ce dit
front, les alliés prennent les mesures nécessaires parmi lesquelles l'installation d'un champ
d'aviation au "Mont de Lozinghem", face à Marles, à la limite d'Auchel, ce qui augmenta les
dangers auxquels notre commune était exposée et quand les combats reprirent avec intensité
surtout au cours d'avril et mai 1918 ou raids et bombardements se succédèrent. La situation
devint sérieuse pour devenir critique quand le front anglais fut défoncé. Les troupes
allemandes furent à moins de 20 kms de Marles ou de nombreux ménages évacuèrent vers le
midi de la France. Enfin Foch rétablit le front et par sa grande offensive victorieuse mit fin à
cette terrible guerre. Quand l'Armistice sonna le 11 novembre 1918, 36 enfants de Lozinghem
étaient tombés au champ d'honneur. Leurs noms figurent sur le monument au morts.
Ligne des anglais construite en 1914 1945 surélevèe par rapport au terrain environnant de 3
métres
En 1928 le château de Lozinghem était habité par un chatelain fermier Hyppolyte Daquin
marié à Blanche Delhaut. De leur union naquirent un garçon Emile Dacquin qui habita Calais,
se maria et eut aussi des enfants, et deux filles: l'une épousa mr Maurt qui dirigeait une usine
à Orléans , ils eurent des enfants . et l'autre se maria à mr Spritt anciennemnt ingénieur à
Lens. Ils eurent également des enfants. Cette dernier famille passait ses vacances à
Lozinghem dans la ferme pres du château . depuis cette famille est décédée . la ferme a été
vendue à un entrepreneur de Lapugnoy ; mr Petitpas il y a quelques semaines .on sait aussi
que mr Daquin était très riche aussi bien en espéces qu'en nature. Mr Daquin est décédé en
avril 1934. Il repose avec sa femme dans le cimetière de Bruay en Artois.
Le château de Lozinghem qui était magnifique autrefois fut vendu en 2 parties en raison de
son prix élevé. Un lot fut cédé à Mr Brevière en 1949 . Depuis cette partie est en complet
abandon du fait qu'il n'a pas été entretenu.
L'autre partie a été cédèe à mr François . Cette partie bien entretenue est restée presque aussi
belle que quand elle était rattachée à l'autre partie.
Guerre de 1939 1945
En 1939, les Allemands nous redéclarent la guerre. Une bombe tombe sur la maison de Mr
Henri Cantrainne la détruisant complètement ainsi que les quelques maisons avoisinantes. De
nombreux vitraux du chœur de l'église sont percés ou brisés par les éclats de la bombe.
Un avion anglais tombe dans un champ situé à Lozinghem entre Lozinghem et Burbure. La
population de Lozinghem s'empresse d'aller fleurir les restes du pilote enterré provisoirement
prés des débris de son appareil, ce qui avive la haine des Allemands envers la population de
Lozinghem et fut sans doute l'une des causes de ces nombreux dimanches ou la population
était consignée(1940).
Une base de lancement de v2, les fameux avions sans pilote était installée dans le bois de
Ferfay, ce qui ne rassura pas les habitants de Lozinghem car bien que ces v2 ne leurs étaient
pas destinés, ils faisaient entendre un bruit sinistre et s'égaraient bien souvent dans la direction
de la ville importante d'Angleterre que les allemands leurs imposaient. L'un d'eux passa, une
nuit au-dessus de Lozinghem pour retomber sans éclater heureusement à Bruay en Artois.
Un bombardement, heureusement manqué faillit détruire entièrement Lozinghem en juin
1944.
Une seule maison, café occupé alors par Mr Jean Flan fut détruit par une bombe. C'est là que
furent tués André Laforge, Alfred Salomé, et Jean Durand qui consommaient dans le café.
Jean Flan et sa famille étaient allés se réfugier au coup de sirène dans leur cave située sous le
bar même. Toutes les bombes sauf celle qui malheureusement détruisit la maison de Jean Flan
tombèrent dans les champs. Jeanne Laquay fut tuée en pansant son beau-frère blessé par une
balle ennemie. Le 2 septembre 1944 Joseph Carlier est victime de la barbarie allemande. A
signaler que ce dernier résista à l'ennemi dés le début de l'occupation. Il se cachât dans le
clocher de Lozinghem durant de longs mois... Joseph Carlier fut tué avec 9 autres Auchellois
à Haut Rieux le 2 septembre 1944.
Quelques diverses additions
La révolution
On a que peu de renseignements de la population sous la révolution. Le seigneur avait pris le
chemin de l'exil. La population laissa faire les événements.
Du début de l'empire à la restauration(1804. 1814)(1814.1880).
Les premières années de l'empire ramena la quiétude dans les villages artésiens et leurs
avaient permis de reprendre leurs activités. Une seule ombre existait au tableau : la
circonscription militaire. Napoléon avait besoin de beaucoup de soldats, pour écrire son
épopée et bien des bras, jeunes et vigoureux étaient enlevés à la terre par les armées
impériales qui chevauchaient à travers l'Europe. Bailly Ferdinand de Calonne Ricouart qui
termina sa carrière avec le grade de capitaine et le capitaine Marie , François Eugène Joseph
Cardon de Marles et le fils du bailly de Wetz à Marles s'y distinguèrent particulièrement.
Au temps des succès la guerre avait pour théâtre l'Europe entière, mais tu temps des revers les
armées étrangères envahirent la France et en 1815 après Waterloo les troupes anglo
prussiennes occupèrent l'Artois. Les Anglais s'installèrent dans les villages. Des détachements
occupèrent Marles, Auchel, Calonne, Cauchy, Lozinghem.
Il ne nous reste que quelques traces de l'occupation étrangère. "Le sentier des Anglais"
rappelle le chemin suivi par eux pour aller faire l'exercice dans un champ situé à l'extrémité
du territoire ; et ou on donnait également la bastonnade aux militaires indisciplinés.
Allouagne ,lui, fut occupé par les Prussiens. Chaque fermier fut obligé d'en loger plusieurs et
de leurs assurer un cantonnement complet.
Le calme reviendra avec la restauration et dés la fin de l'occupation qui dura de 3 à 4 ans dans
nos régions, nos paysans vont reprendre leur vie calme et monotone d'esclaves de la glèbe.
Anecdote racontée par Pierre Salinger en 1976 pour le bicentenaire des U S A .
A la convention le Pas de Calais était représenté par un député américain originaire de
Philadelphie Tom Penn .Ce dernier épris de liberté et de justice sociale termina ses jours en
Angleterre.
3 Industrie
Il existait surtout beaucoup d'artisans qui disparurent avec l'âge
L'industrie du tissage était très florissante jusqu'à l'avènement du machinisme. Il existait
surtout sous forme artisanale. "Charlemagne Cléry tisserand" acte du 07 08 18..
On rencontre aussi sans arrêt cette profession dans les actes de mariage et de décès durant la
période 1700 1800.
La scierie
On peut noter une industrie importante : la scierie du progrès tenue par mr Delaire située rue
Joseph Carlier. Cette scierie utilise un matériel moderne ( tracteurs, camions, remorques, scies
à rubans). Elle occupe une trentaine d'ouvriers.
La fonderie
La fonderie de Mr Hibon rue Achille Hibon occupe une trentaine d'ouvriers. Elle fabrique de
nombreux articles pour les ponts et chaussées.
Les artisans
Nombreux il y a une vingtaine d'années, il en reste que quelque uns.
Tailleur : mr Delettrez
Voici quelques-uns uns qui ne professent plus.
Cordonnier : mr Fatout décédé en 1975 à l'age de 97 ans
Menuisier : mr Vincent remplacé par mr Edouard
Forgeron : mr Lethillier
Réparateur en cycle : mr Carlier décédé il y a quelques années
Bourrelier : mr Mathon
Artisans extra professionnels : mr Vanquelef, mr Delannoy Henry
4 Instruction publique
L'enseignement primaire semble avoir été négligé au XVIII ème siècle. peu de personnes
signaient aux registres des baptêmes qui remonte à 1715. Les nombreux illettrés se
contentaient de faire une croix. Les quelques signatures qu'on y rencontre sont dues à un petit
comité d'habitants : Clery , Legrand , Normand, Mondacq, Berrier, Poirier, Lanvin, Debuire,
Hermant. En 1725 le clerc de la paroisse s'appelait Barthélémy Clery, il fit souche à
Lozinghem. Sa descendance a disparu de nos jours. Après Clery les clercs de la paroisse ont
été successivement : Brassart en 1751, Hermant Jean Robert et son fils François de 1757
jusqu'au commencement du XIXème siècle.
Vers 1750, une maison située à la place de la maison Laloy était alors occupée par un certain
Hermant désigné comme clerc de notre village. Cet Hermant était alors le maître d'école en
charge et son école était peut être chez lui. Il habitait prés de l'école actuelle.
A leurs fonctions de chantre et de serviteur de l'église, les clercs précités ajoutaient celle
d'instituteur.
En 1783, c'était Jean Robert Hermant. Sous l'empire, le maître d'école était Hermant
Emmanuel.
Nous avons ensuite à partir de 1820 , Flament Jean Baptiste qui tenait l'école dans sa propre
maison. A sa fonction d'instituteur, il ajoutait celle de cultivateur, chantre, fossoyeur,
sonneur,..etc.. comme cela se passait d'ailleurs dans la plupart des villages.
Mais la loi Guizot vint, il fallut une école plus convenable. Apres plusieurs résistances, la
commune acheta une maison appartenant à mr Gamblin. Mais Flament préféra démissionner
que de changer de logis. Ceci en 1847.
La classe était devenue trop petite et ne remplissait plus les prescriptions réglementaires.
Aussi en 1879 le conseil municipal vota la reconstruction partielle de l'école comprenant au
rez de chaussée la salle de classe, à l'étage la mairie et une chambre à coucher qui avec le
reste du local formèrent le logement de l'instituteur. de la fin du XIXème siècle.
Vers 1878, à coté de l'école publique s'était élevé une école privée de filles. Elle était tenue
par les religieuses de l'immaculée conception. Mais la famille de mr D'hagerue quitta
Lozinghem vers 1896 et l'école n'étant plus subventionnée, elle fut fermée. Le surcroît
d'élèves que cette suppression a amenées à l'école mixte, l'accroissement rapide de la
population ont décidé le conseil municipal à créer une école de filles qui s'ouvrira au début du
XXème siècle.
Au budget de 1827, en ce qui concerne l'enseignement primaire, on trouve une dépense de
501 francs pour l'indemnité de logement de l'instituteur. En 1838 l'instituteur avait 200s de
traitement, on lui allouait en outre 50 frs pour la location de l'école qui était sa propre maison
et le taux mensuel de la rétribution scolaire était ainsi fixé 0,30fr pour nommer les lettres et
épeler. 0,40 frs pour lire et écrire, 0, 50 frs pour lire, écrire les éléments de la langue française
et du calcul.
En 1854 le taux unique était de 0,75 frs pour s'élever à 1 frs 50 en 1875
En 1845, il y avait 40 élèves dont 15 gratuits, garçons et filles
En 1899, il y en avait 90.
Le nombres de certificats d'études obtenus par les élèves de l'école publique de 1874 à 1899
est de 30, celui de l'école libre est de 2.
Les instituteurs suivants occupèrent successivement l'école de Lozinghem qui était mixte
jusque 1899.
Roger(1847-1849), Gallet(1849-1855), Crunel(1855-1856), Gallo(1856-1876), Robidet(18761882), Drancourt(1882-1888), Drouvin(1888-1914)
En 1914, l'école des garçons se situait au même endroit que de nos jours. Elle comportait 2
classes dirigées par m m Drouvin et Bloquez récemment arrivé et que l'effectif total de ces 2
classes s'élevait à 38 élèves.
Quant 'à l'école des filles, qui comprenait 30 élèves se situait au rez de chaussée de la mairie
actuelle de notre commune et était dirigée (seule classe) par madame Bloquez en 1914.
En 1928 l'école occupe toujours le rez de chaussée du même bâtiment.
Mr et mme Bloquez partirent en retraite en 1946 . L'école des garçons s'agrandit de 2 autres
classes vers 1955.
L'école de filles s'agrandit d'une classe vers 1950.en voici l'évolution
La petite classe va être détruite en raison de sa vétusté. Les élèves de cette classe vont être
transférés dans un nouveau baraquement comme l'indique la flèche à l'emplacement de la
classe détruite. On va bâtir deux nouvelles classes qui fonctionnent en octobre 1955.
D'octobre 1954 à juillet 1955 enseignent aux garçons, mm Hecquet, Montreuille, Brodkoski,
aux filles : Mmes Montreuille et Vilain
A partir de 1955 arrive mr Depret puis mr Boyaval.
Garçons
Directeurs : Hecquet 1957, Walle 1960, Carpentier 1965, Quilly 1966, Delerue 1966 à nos
jours.
Instituteurs: Brodkoski
Carpentier 1965
Delannoy 1966
Nicaud 1976
Montreuille 1963
Devos 1974 à nos jours
Filles
Directrices : Montreuille 1963, Maison 1973, Muse 1980 à nos jours
Institutrices : Vilain 1965
Maison 1973
Leclercq 1975 à nos jours
5 Juridiction
Sous l'ancien régime, Lozinghem faisait partie de la gouvernance au bailliage de Béthune qui
connaissait à peu prés les mêmes délits que nos tribunaux civils et correctionnels de 1ere
instance.
Au-dessus il y avait le conseil d'Artois qui avait une juridiction assez semblable à celle des
cours d'appels actuelles. Le parlement de Paris jugeait en dernier ressort.
Actuellement, en ce qui concerne toujours Lozinghem nous avons
Commissariat de police d'Auchel
Gendarmerie d'Auchel
Justice de paix de Norrent Fontes
Cour d'appel de Douai
Cour de cassation de Paris
6 Agriculture
Son évolution
Il a déjà été dit que dans la première partie du XIXème siècle l'agriculture par ses prix plus
rémunérateurs avait fait disparaître de nombreux bosquets, ce qui n'a d'ailleurs aucun
inconvénient et ne représente aucun danger pour notre village.
Autrefois la culture ne s'occupait que de céréales(blé et avoine surtout). Et en second lieu
seigle, orge et mais.
Avec la restauration et dés la fin de l'occupation qui dure entre 3 et 4 ans dans notre région,
nos paysans vont reprendre leur vie calme et monotone d'esclaves de la terre.
La ferme se composait alors d'un modeste enclos formé par la maison, les granges, les étables,
le tout disposé en général en quadrilatère, les bâtiments clôturaient la cour au milieu de la
quelle se trouvait une fosse à purin ou s'ébattaient coqs, poules et canards. C'est le type de la
ferme flamande et artésienne.
Hangar
Grange
Ecurie
Remise
Etable
à
vaches
Buanderie
poulailler
Maison
Fosse à
purin
Monsieur Amédée De Beugny d'Hagerue, maire de Lozinghem de 1848 à 1884 ouvrait deux
chemins pour la culture en prolongeant la ruelle Cléry et en construisant le chemin de Pernes.
Sous le second empire, on consacra une large part aux plantes industrielles ; betteraves,
œillettes, lin, etc. . Mais le prix de ces denrées diminua et on ne cultiva guère que les céréales
et les denrées alimentaires.
On s'appliqua surtout à fermer des prairies naturelles et artificielles pour la nourriture des
vaches dont les produits surtout le lait et le beurre s'écoulaient très facilement en raison de
l'abondance des ouvriers mineurs. Mais depuis la fermeture des mines, les mineurs encore en
exercice partiront vers Lens. On rendit les prairies à la culture.
Vers 1845 l'exploitation du terroir était partagée entre 3 ou 4 fermes ; mais les mines ont fait
élever le prix de la main d'œuvre et la culture s'est émiettée en un nombre plus considérable
de petits cultivateurs pouvant faire eux même leur travail et les fermes d'autrefois ont servi à
établir des logements d'ouvriers. Ceci vers 1875.
De nos jours on trouve à Lozinghem 4 fermes qui fonctionnent véritablement et 28 fermes qui
ont abandonné. La plupart des cultivateurs étant retraités ou décédés.
Les fermes restant ont un matériel moderne : tracteur, moissonneuse batteuse, etc. . Ainsi que
beaucoup de bétail et de volailles. Les chevaux ont disparus des cultures ( il reste un seul
cheval en activité celui de Mr Dumoulin. La ferme de mr Delobelle a abandonné la culture et
s'est axée sur l'élevage de volailles. Cette dernière est renommée dans les environs.
Le territoire de la commune de Lozinghem est divisé par le milieu en deux parties bien
distinctes. La partie orientale est formée de plaines aux terres franches et faciles à travailler.
La partie occidentale aux montées assez fortes est composée de terres compactes parfois
calcaires de moindre rapport mais formant toutefois une bonne moyenne de production. On
s'attache surtout aux cultures suivantes ; blé, seigle, orge betteraves, pommes de terre.
Liste des fermes
actives : Dufour, Denissel, Dumoulin, Walle
mortes : Walle l , Vincent, Gamblin, Mathon, Deligny (qui remplace Debuire en
1917), Delobel(qui continue l'élevage), Suel, Saison, Dumur, Barel, Suel , Deligny l, Boulet,
Legrand, Mathon, Barel, Gamblin, Walle s, Vansteene, Mathon, Gonthier , Cattiau, Coriette.
7 Circulation dans le village
Autrefois, si la corvée servait les intérêts particuliers du seigneur, comme dans les réparations
du château, le curage des fossés, elle s'étendait aussi à tous les chemins de la commune et
profitait à la généralité des habitants. Dans le questionnaire de 1790, j'ai relevé pour la
commune de Lozinghem, ceci :"On essaie d'améliorer les chemins". Avant 1840, les chemins
étaient impraticables dans la mauvaise saison. Aussi la Toussaint arrivée, on enlevait la partie
sèche des haies afin de passer à travers les jardins et les pâtures.
Séraphin Gamblin, maire de notre commune de 1832 à 1848, fait améliorer et empierrer les 2
traverses du village vers 1848.
Amédèe De Beugny d'Hagerue, maire de 1848 à 1884, ouvrit 2 chemins pour la culture en
prolongeant la ruelle Clèry et en construisant le chemin de Pernes.
L'acquisition du chemin Riquier sous Omer Lenoir, maire à partir de 1891 donna accès au
cimetière et un débouché à la partie la plus importante du terroir.
En 1899, deux bonnes routes se croisent dans notre localité : les chemins allant d' Auchel à
Allouagne et de Marles à Allouagne.
En bas de la rue Jean Bruyer, nous sommes en présence d'un carrefour, dont une route va vers
Allouagne : c'est la rue Louis Dagnaux (Dagnaux mourut en déportation en Allemagne
pendant la dernière guerre) et une route vers Marles : c'est la rue Joseph Carlier ( J Carlier
fut tué pendant la 2eme guerre ).
Les ruelles
1 : l'ancien chemin Riquier maintenant devenu rue du cimetière
2: l'ancien chemin de Burbure maintenant devenu la rue Achille Hibon(ancien maire de
Lozinghem) très fréquentée par les agriculteurs
3: la rue de la fontaine qui conduisait à une ancienne fontaine desséchée depuis longtemps
4 la rue Clery macadamisée fréquentée par les agriculteurs
5: la rue Evin ( Evin possédait de nombreuses maisons dans cette ruelle)
6: la rue Bayart (de nombreux Bayart habitaient cette ruelle peu fréquentée )
7 : la rue des champs dorés (conduit dans les champs)
8: le chemin de Pernes ( conduisait autrefois à Pernes)
9 : le sentier du bois Georges
10 : le sentier du bois Bray
11 le sentier de Lozinghem : raccourci appelé ainsi par les gens d'Allouagne : ce sentier est
parallèle à la rue Louis Dagnaux
La rue Clery
Il y a sur le territoire de la commune une ruelle appelée rue Clery.
Quelle est l'origine de ce nom ?
Ce nom était déjà connu à Lozinghem en 1725 : le maître d'école s'appelait Barthélémy Clery
qui fit souche à Lozinghem . Le plus ancien registre de catholicité mentionne le 7 février le
1804 le mariage de Charlemagne Clery tisserand avec Marie Elisabeth Deneux .Ce
Charlemagne est un descendant du maître d'école de 1725. De même en 1808 nous avons le
décès de Louise Clery le 1er avril. Celle ci née en 1728 était certainement la fille de
Barthélémy Clery. C'est probablement aux descendants Clery, que nous devons le nom de la
ruelle.
Mais ce nom nous rappelle aussi le petit-fils de Barthélémy Clery "Jean Baptiste Clery le
valet de chambre de Louis XVI.
Jean baptiste Clery est né à Versailles en 1759. Le fait qu'il soit né à Versailles suppose que
son père avait quitté Lozinghem, son village natal pour se placer au service d'une famille
noble. C'est certainement sous la recommandation de G de Nelles, seigneur de Lozinghem
qu'il s'en alla au service d'une famille noble de Versailles. On ne sait pas quand jean baptiste
entra au service de Louis XVI, mais ce que l'on sait c'est qu'il servit Louis XVI jusqu'à sa
mort et lui resta fidèle.
A la mort de Louis XVI, Clery se rendit à Vienne ou il mourût en 1809.Jean Baptiste Clery a
écrit un livre sur les derniers jours de Louis XVI.
8 La cité du mont de Lozinghem
Cette cité se situe sur le mont de Lozinghem. Elle fut construite pour les mineurs qui
travaillaient aux mines d'Auchel , Marles , Bruay . Vu leur nombre croissant, il a fallu
construire la cité de façon à recevoir un nombre croissant de ménages.
Dans cette cité, nous trouvons de larges avenues aux quelles on a donné des noms bien connus
de sommets alpins."rue du mont blanc, rue du mont Cenis, ou des noms en rapport avec les
Alpes "avenue des Alpes". De chaque coté des avenues se trouvent des maisons toutes
semblables au centre d'un petit terroir. Deux ménages habitent chaque maison. Une famille
nombreuse a droit à une maison entière. La construction des maisons a été confiée à des
entreprises financées par les mines.
9 Finances
A la fin du XIX ème siècle, les revenus les plus importants de notre commune sont la taxe
municipale sur le produit des concessions dans le cimetière. Le budget des dépenses a passé
par les phases suivantes
1790 : 48 livres,10 soldes, 1denier
1822 : 212,85 frs
1832 : 271,86 frs
1842 : 662,82 frs
1856 : 1175 frs
1865 : 1300 frs
1875 : 1636 frs
1885 : 2768 frs
1898 : 3522 frs
Les multiples contributions qu'on payait sous l'ancien régime, la dîme et la corvée paraissaient
surtout pénibles à nos pères, car leurs échos de générations en générations sont arrivés jusqu'à
nous. Dans cette lutte d'intérêt les villageois faibles et désarmés d'une part, le seigneur et le
clergé tout puissant d'autre part. Les premiers devaient naturellement succomber et subir les
exigences souvent exagérées des seconds. Les paysans n'avaient pas le droit de rentrer leurs
récoltes avent que le prêtre décimateur eut passé dans les champs et pris sa part. L'usage de
quêter les gerbes après la moisson est un reste de l'ancien régime.
Seulement cet impôt d'obligatoire est devenu facultatif. Réparations au château, curage des
fossés s'étendait aussi à tous les chemins de la commune et dans ce cas particulier à la
généralité des habitants.
Actuellement la commune reçoit les impôts fonciers, l'impôt sur l'eau, les impôts communaux,
en fin d'année le conseil municipal prépare le budget et répartit les différentes contributions
pour les divers secteurs.
10 Folklore
Autour du pays minier, il y a une trentaine d'années, il existait une sorte de zone mixte ou les
mineurs gagnaient la fosse à bicyclette. Certaine continuaient à cultiver quelques champs
avec l'aide de leur famille et à exploiter une petite ferme. Chez ceux la surtout restent
profondément attachés à leur terroir, la tradition garde ses droits. Aujourd'hui les quelques
mineurs restants font le trajet en autobus. La zone mixte a disparu avec les mines
Habitat
On trouvait autrefois et il existe encore de nos jours des maisons, des fermes, des granges
dont les murs sont en torchis (mélange de terre grasse et de paille hachée sur un solin de silex
ou de cailloux). Les toitures de chaumes étaient très nombreuses autrefois, aujourd'hui elles
ont entièrement disparu. Maintenant les maisons sont construites en briques ou en parpaings
avec une toiture en tuile.
Evénements de la vie individuelle
Les baptêmes : très nombreux à Lozinghem du fait de la venue d'étrangers au village.
Les mariages : aussi très nombreux du fait de la même raison que les baptêmes
Les décès : on signale un décès en accrochant une croix à un mur de la demeure du défunt et
en portant un faire-part dans chaque foyer du village.
Fêtes religieuses
Toutes les fêtes du calendrier (Noël, pâques, Pentecôte, Toussaint)
Les processions très à la mode il y a une quinzaine d'années ont disparu. Seule subsiste la
procession des communions ou les communiants descendent la rue du cimetière pour se
rendre à l'église.
Pèlerinage
Très à la mode : Lourdes, Rome, Lisieux etc.
La ducasse
En perte de vitesse depuis quelques années la ducasse de septembre a disparu. La ducasse de
printemps reste la seule ducasse ou quelques manèges distraire les petits. Le jour de la
ducasse est organisé un concours de chant à la salle familiale.
La kermesse, la fête des écoles
Elle a lieu tous les ans, le dernier dimanche d'août : organisée par "travail et loisirs " elle est
très populaire dans les environs. Elle attire de nombreuses personnes. Un orchestre anime la
fête et de nombreux stands attirent les curieux.
La fête des écoles a lieu la dernière semaine de juin, un orchestre agrémente la fête. De
nombreux stands attirent la foule. Des ballets des enfants réjouissent les parents.
Le souper aux moules : repas familial ou sont servis : moules, frites, jambons, etc. . Un
orchestre anime la soirée. Ce souper a lieu tous les ans çà la sainte barbe fête des mineurs.
La légende de Marie Grauette
Selon la légende, marie grauette était une mauvaise fée qui logeait dans l'abreuvoir au sein des
eaux et qui attirait à elle tous ceux a qui se penchaient trop à la surface de l'eau. En réalité je
crois qu'il s'agissait plutôt d'une mesure de prudence pour inviter les enfants à ne pas aller
jouer aux abords immédiats de l'abreuvoir. L'abreuvoir se trouvait près du carrefour ou se
rejoignent les rues Joseph Carlier, Bruyer et Dagneaux.
Coqs et pigeons
Certains ouvriers, mineurs et retraités s'intéressent particulièrement aux pigeons. Beaucoup
font partie de sociétés alentour et ils jouent au concours durant la saison qui dure d'avril à
septembre.
Quelques personnes tiennent des coqs de combat et participent aux combats qui ont lieu dans
les environs.
11 Formes anciennes du nom de notre village
Losengeham
losenghehem
Losingehem
losegham
lozinghehem
losinguehem
losingheem
losinguehem
losinguehem
lozinghem
losinguehem
lozinguehem
lossinghuem
* lozinguehen
lozinghuem
Lozinguien
Lesenghem
Lozinghem
1157
1163
1175
1163
1310
1331
1333
1333
1360
1382
1429
1469
1513
1605
1638
1685
1725
1790
Abbaye de Chocques terrier
Abbaye de Chocques terrier
Bulletin historique du comité 1896 page 305
Bulletin historique du comité 1896 page 305
Charte d'Artois Ricouart page 657 A.D Artois
Titres et comptes d'Artois t II folio 44 N° 1
Titres et comptes d'Artois t II folio 47 N°3
Charte d'Artois a.533 n° 2
Rançon du roi Jean
Cartulaire des chartreuses de Gosnay t I folio 32
Rançon du roi Jean
Archives nationales 1003 folio 13
Tascart fouillé folio 210
Album de Croy vue de Lozinghem
Colbert Flandres tc VII folio 26 V°
Archives de Béthune II 98 FOLIO 3 V°
Archives de Boulogne évêché g 32 folio 33
Questionnaire de 1790
12 Liste des maires de notre commune
1789 - 1978
* GAMBLIN Louis Séraphin
LEJAY Marie François
LEGRAND Adrien
GAMBLIN Alexandre
DE BEUGNY D'HAGERUE Amédèe
LEFEBVRE Philagone
DE BEUGNY D'HAGERUE Georges
LENOIR Omer
DEBUIRE Joseph
CARRE Joseph
VINCENT Adolphe
DELANNOY Louis
LEGRAND Marcel
PORTEMANN François
HIBON Achille
MATHON Jules
HIBON Achille
TOURSEL Louis
DARNAUT Elie
BOURLARD Jules
DELPOUVE Simone
BIENAIME Maurice
DUQUESNOY Emile
SAISON Henri
DELERUE Paul
* LADEN Jacques
liste des conseillers municipaux actuels
DELERUE Paul maire
LAINE Ovide
DELOBELLE Michel
RIGO Bruno
PETITPAS Georges
MARESCAUX Michel
VLERICK Marcel
DOYELLE Marcel
DELPIERRE Raymond
DEFURNE Abel
DAUTREMEPUIS Francis
BUCAILLE Louis
DUBUISSON Jacques
Soit 13 membres pour 1200 habitants ce qui nous donne 1 membre pour 92,93 h
14 Personnel communal
Secrétaire de mairie : Mlle VANSTEENE
Cantonniers : M. PETITPAS, M. LINBOURG ;
Fossoyeur : mr LINBOURG
15 Affaires religieuses
Leur évolution
De l'Artois, nos régions furent évangélisées les premières grâce à la chaussée romaine dite
"chaussée brunehaut" ; L'une des premières voie de communication de cette province. Saint
Antémonde fonda l'évêché de Therouanne auquel furent rattachés tous les villages de la
Morinie dont Lozinghem.
Pour les Morins c'est saint Victrice évêque de Rouen qui apporta l'évangile. En outre on se
demande si saint Martin ne vint pas également évangéliser notre province.
Au VII ième siècle, c'est saint Omer qu'on considère comme ayant été le premier évêque de
Thérouanne.
En 1120, Jean est évêque de Thérouanne dont dépend Lozinghem puis Million lui succède.
Après la destruction de Thérouanne en 1553 par Charles Quint qui furieux d'avoir échoué
devant Metz détruisit complètement l'antique capitale des Morins qui ne se releva jamais de
ses ruines. L'évêché de cette ville fut démembré pour former ceux de Boulogne , Saint Omer,
et Ypres en Belgique.
* en 1513 Sentences de l'Official au sujet de la dîme de Lozinghem , contre Jean Taverne et Gérard
Flourent, de Lapugnoy.( AD Arras H2707 Prévoté de Gorre)
* Dimes de Lozinghem (présenté au Buffet le 7 janv. 1587), où les dîmes sont de 9 du 100, le prévôt
de Gorre en prend 6, le prieur de La Beuvriére 2 et le curé du même lieu une : ( AD Arras H2661
Prévoté de Gorre)
•
Jean de Canlers, procureur à Saint-Pol
•
Amand de Canlers, à cause d'Antoinette Le Poix, sa femme
•
Pierre de Canlers, époux. d'Isabeau Le Poix
•
Marguerite de Canlers, fille de Pierre
•
Me Guillaume d'Assonneville
•
Jean et Adrien de Boyaval, frères
•
Antoine de Saveuse, seigneur de Lozinghem
•
Antoine de Hainaul
* 1690 (MSA Morinie tome 20) Histoire de l'abbaye de Chocques
Charles HANOTTE , prieur de l'abbaye de Chocques obtint du conseil d'Artois un arret du 22
juin 1690 contre les prévots de Gorres et Labeuvrière afin de les forcer à l'entretien
et aux réparations du choeur de l'église de Lozinghem
* 1725 (MSA Morinie tome 19) les décimateurs de Lozinghem sont
•
L'abbé de Ham
•
Le prévot de La Beuvriere
•
La prévoté de Gorre
La population de Lozinghem est catholique. Il n'existe aucun autre culte.
Les registres paroissiaux remontent à 1715 avec une interruption de 12 ans de 1792 à 1804.
* Liste des prêtres qui se sont succédés avant 1715 (source notaires de lillers)
* Maître Louis WISCART prêtre pasteur en 1652
* Philippe LEROY prêtre avant 1695
* Jehan WILLERETZ (sire pretre) 1659
* Procès en 1688 entre Philippe Leroy, curé .de Lozinghem, d'une part et l'abbaye de Ham et les
prévôts de Gorre et de La Beuvrière, décimateurs, au sujet de la portion congrue dudit curé;
-au sujet de dîme, contre Augustin Deligny, de Lozinghem. (AD Arras H2707 Prévoté de Gorre)
Voici d'abord la liste des prêtres qui se sont succédés de 1715 à 1791
Hanotte de 1715 à 1741
Griboval de 1741 à 1756
Crepain de 1756 à 1768
Pengrenon de 1768 à 1769
De Lespine de 1770 à 1778
Neuvéglise de 1778 à 1781
Prévost Eustache Ferdinand 1781 à 1791, après avoir été bénificier à la paroisse St Vaast de
Béthune pendant 3 ans et demi.
En 1790, le questionnaire relatif à la commune de Lozinghem signale "l'absence de religieux,
religieux mendieux, et religieuses. La fabrique ne doit verser aucune somme d'argent
supérieure à 68 livres pour l'année. Il n'existait ni collégiale, ni cathédrale".
Voici encore d'autres prêtres
Lemaire de 1791 à …..
Durant la période révolutionnaire, l'abbé Joachim prêtre qui n'avait pas prêté le serment
constitutionnel, dont le nom exact est Joachim Laurent (nommé curé de Calonne, Marles le 25
décembre 1790, habitant Calonne Ricouart distant de Marles de 4 kms parcourt les
campagnes, distant la messe dans les granges, portant de maison en maison les secours de la
religion. il se charge , bien qu'aidé dans son apostolat secret par bon nombre de partisans , par
surcroît des paroisses de Divion,Camblain, Auchel Cauchy à la tour , Allouagne , Chocques,
La pugnoy et Lozinghem abandonnés par leurs prêtres qui ont pris le chemin de l'exil et dont
la majorité des habitants refusaient les offices de curés jurés..
Willerez de …… à 1816
Delemotte de 1816 à 1818
Apres avoir fait partie du diocèse de Thérouanne, doyenné de Lillers, notre village fit partie
du diocèse de Boulogne, doyenné d'Auchy au Bois. Pendant 2 ans en 1819 et en 1820 il fut
annexé à Burbure.
Bourgeois de 1818 à 1840
Froment 1820
Dubois de 1820 à 1826
Pingot de 1826 à 1853
Barbe de 1853 à 1857
En octobre 1856, Barbe, curé de la paroisse rétablit la confrérie du Carmel et en décembre de
la même année il bénit le cimetière actuel. En janvier 1857 le père Barbe est nommé aumônier
de l'hospice civil de Calais. Il est remplacé par le père Carpentier originaire d'Ardres qui est
installé le 13 janvier. Carpentier est donc curé de Lozinghem de 1857 à 1870. le jubilé de
1858 est préché par le père Boulet vicaire à Aire sur la Lys.
En 1860 M. D'hagerue donne un second ostensoir à l'église et M. Dhagerue fils rapporte de
Rome une relique de la vraie croix.
Barbe (retour ) de 1870 à 1879
Pasquier de 1879 à 1882
Brunet de 1882 à 1884
Hesse de 1884 à 1889
Martel de 1889 à 1898
Vers 1895, un pasteur venait à Lozinghem exercer le culte réformé qui était suivi par une
douzaine d'adeptes. Mais l'un deux devint fou et ses excentricités et bizarreries de caractères
étant relatives à la religion, personne ne se rendit plus au temple.
Vers 1900, la paroisse de Lozinghem fit partie de l'évêché d'Arras doyenné de Norrent Fontes
, notre chef lieu de canton. Aujourd'hui la dite paroisse fait toujours partie de l'évêché d'Arras
mais elle se trouve dans le doyenné d'Auchel.
Duvivier ? est curé de la paroisse à partir de 1898 . Succèdent à Duvivier, Toffart qui décéda
en 1932, Guilbert qui écrira un volumineux ouvrage que l'on peut voir au musée de Quinty
près de Béthune et qui s'intitule "Histoire de l'antique confrérie de Charitables de ST ELOI de
Béthune". L'ouvrage porte sous le titre la mention "Béthune 1933". l'abbé Guilbert écrivit
aussi une biographie "Saint Vaast".
L'usage de quêter les gerbes après la moisson, au profit des fabriques, qui n'est autre qu'un
reste de l 'ancienne dîme qui se pratiquait au XIX ème siècle. On retrouve cet usage au XX
ième siècle : en effet dans le bulletin mensuel de la paroisse de Lozinghem en date du 25 août
1934 on peut lire ceci
"la quête aux gerbes "
"En raison de la moisson peu avancée cette année et pour plusieurs raisons de commodités
personnelles, messieurs les membres du conseil paroissial ont décidé de faire la quête aux
gerbes le dimanche 2 septembre. Les paroissiens sont donc invités de leur passage".
En 1934 M. Delpouve remplace m DAQUIN au comité paroissial et M. Saison est nommé
Président. Des conférences d'hiver ont lieu : la première conférence de la saison 1934 1935 a
lieu le dimanche 21 octobre à 6 h du soir. Une bibliothèque paroissiale fonctionnait
également durant l'hiver ; en 1934 elle débuta le dimanche 21 octobre 11 h.
Apres Guilbert, le curé de la paroisse est Gardin qui quitte Lozinghem en décembre 1950 pour
Bourecq prés de Norrent Fontes. Il fut remplacé par m Hachin qui quitta Lozinghem en 1960
pour Verchin. M Gérard fut curé de Lozinghem de 1960 à 1969 . Il encouragea la construction
de la salle paroissiale ou a lieu la kermesse traditionnelle. Actuellement c'est m Lecocq qui
est curé de Lozinghem . Il est arrivé en 1969.
* Compléments
* Maître Louis WISCART prêtre pasteur en 1652
* Philippe LEROY prêtre avant 1695
* Jehan WILLERETZ (sire pretre) 1659
16 Population
Augmentation de la population de Lozinghem de 1720 à 1978
1720
1793
1802
1836
1846
1856
1866
1870
1876
1886
1896
1906
1914
1921
1926
1936
1946
1954
1958
1962
1968
1978
93
298
289
386
312
316
374
374
420
456
572
754
902
982
761
725
801
1388
1388
1282
1204
1150
Structure de la Population
I.
De vieilles familles toujours restées fidèles à la terre de Lozinghem (nous en
profiteront aussi pour signaler celles qui habitaient autrefois Lozinghem, mais dont il
ne reste aucune survivance de nos jours.
II.
Des familles dont l'installation à Lozinghem est la conséquence de la découverte et de
l'exploitation du bassin houiller. ( familles mi-anciennes)
III.
Plus récemment arrivées de nouvelles familles, issues des villes avoisinantes ( Marles
les Mines par ex) d'origine flamande, polonaise, italienne …
on pourra trouver les noms de ces familles tout au moins les noms les plus caractéristiques
Très vieilles familles
Noms
CARLIER
CLERY
Date de rencontre de ces
noms
1703 1794 1797
1712 1717 1730
Existent t'ils encore
Oui
Non
DEBUIRE
DELIGNY
DELRUE
DENELLE
DENISSEL
FLAMENT
GAMBLIN
JOLLY
LEGRAND
MORDACQ
NORMAND
POIRIER
PRUVOST
RAOULT
TOURSEL
VACQUERIE
VIGNERON
VINCENT
An 13 1758 1805
1798
1799
1796 1798 1800
1794
1717 1736
1794 1799
1792 1796
1795 1800
1712 1717
1798
1794 1797
1792 1796
1712 1727
1795 1797
1795
1798
1800
Oui
Oui
Non
Non
Oui
Oui
Non
Non
Non
Non
Non
Non
Non
Non
Non
Non
Non
Non
Noms de familles mi-anciennes
Gontier,Morieux,Delannoy,
Lhou,Fruchart,Barel,Maniez,Brunon,Raveillon,Depret,Mercier,Saison,Thomas,Turlotte,
Deletrez,Cattiau,Nuns,Cappe,Hibon,Henion,Dumur,Hamlot,Danel,Ducrocq,Ponchel,Penin,
Vanstene,Léqueben,Quintin,Panier,Drouvin,Maes,Payelle,Montreulle,Delobelle,François,
Brevart,Cantraine,Mathon,Marescaux,Denis,Vanquelef,Delpouve,Bourlard,Quidet,Daubin,
Barbier,Delannoy,Martin,Fontaine,Laigle,Bayart,Lainé,Mourez,Duquesnoy,Lenoir,Suel,
Dufour,Dumoulin,Delpierre,Carré,Walle,Delaire,Blary,Parmentier, Dumetz.
Tous ces noms sont d'origine française ou flamande
Noms de familles nouvelles
Duporge,Cambien,Thomas,Foucart,Facon,Venin,Limbourg,Duquesnne,Lainé,Lagache,Dupui
s,Laloy,Drouvin,Bonnel,Del……,Henon,Brodkowski,Ternoy,Fouache,Laden,Vincent,Coupig
ny,Duriez,Brayer,Phalempin,Chardon,Maison,Panier,Vigette,Penin,Delepine,Stroswitcgh,Peti
tpas,Hauget,Remy,Loquet,Dautremepuis,Cuisset,Delerue,Muse,Lessence.
Ces familles sont d'origine française, flamande, polonaise, espagnole, italienne.
Donc hétérogénéité de la nouvelle population avec prédominance des noms d'origine
française.
* Contribuables de Lozinghem en 1569
Ogier BAUDELET
Phelipes BREHON
Michiel CLABAUT
Gilles DAVEROULX
Relevés des centiémes de 1569
Pierre BERRUYER(BERRUIS)
Julien CAURE
Mariette COLLETTET
Colle DAVEROUX
Jehan DE BELLEVAL
Nicollas DE FEBVIN
Adrien DOUBLET
Maillin DU FLOS
Caterine HOCHART
Nicollas LE COCQ
Marie LE FEBVRE
Phelipes LE HEUDRE
Pierre LE ROY
Michiel OBOEUF(OBEUFZ)
Noël SAVEREULX
Jehan TAVERNE
Phelipes TAVERNE
Quentin VARIN
Jehan WILLERETZ( sire prêtre)
Jehan DE BOYAVAL
Phelipes DE SAILLY
Franchois DOUVE(DOUWE)
Emoul DURANT
Jehan HOCHART
Jehan LE FEBVRE
Pierre LE FEBVRE
Robert LE POIX
Martin MARCHANT
Michiel RICHEBE
Fremin SENECHAL
Michiel TAVERNE
Adrien THELLIER
Cristofle VIGNERON
* Habitants de Lozinghem avant 1715
Relevés archives départementales Notaires de Lillers
Patronyme
Dates rencontrées
BERRIER Barthélémy scieur de haute scie
X DELEDOEUIL Marie Antoinette
BERRIER Claude son frère
BERRIER Antoine son frère
BERRIER Jeanne sa sœur
X BECCU Philippe
BERRIER Robert X DUPOND Jeanne
BERRIER Mathieu X LEROY Barbe
BERRIER Jacques
X PANNIER Marie Jacqueline
PANNIER Augustin son frère
BERRIER Marie Jeanne sa fille
CARDON Pierre censier
X PICAVET Adrienne
CLERY Laurent maître d'école
X GUISE Louise
DANAGEUX Antoinette
DAVROULT Jean
DE FEBVIN Ezechias maçon
DE GUISELAIN Jacqueline
X DE BOYAVAL Maximilien escuyer du sieur DE
MONTSOREL
DELE FORGE Jeanne
JOLLY Jean son frère
DE NELLE Robert Dominique écuyer seigneur des
mottes Lozinghem et autre lieux
X DE GUISELAIN Marie Jacqueline
DE NELLE Joseph Maximilien Victor son fils écuyer
seigneur de Rossignol, capitaine au régiment
d'infanterie de Monseigneur de Bouflers
DE NELLE Robert Jacques Dominique, son fils écuyer
capitaine dans les gardes du roi d'Espagne
1707 1709
1711
1711
1694 1701
1689
1707
1652
1621
1706
1695 1707
DE NELLE GEORGES François son fils écuyer
DENISSEL Antoine laboureur
X HOCHART Jeanne
DE SAINT JEAN Bernard sergent
DOLLET Jean laboureur
X LEFEBVRE Bonne
X LEGRAND Jacqueline
DOLLE Antoine son frère
X DELAUTRE Marie Françoise
DOLLE Philippe son fils
X DUP…. .Marie Jeanne
FEVVIN Jean X GAILLOT Marie
FEBVIN Maximilien son fils
X HANNOTTE Marie Jeanne
FEBVIN Louis son fils
FLAMENT Charles tisserand de toile
X HOCHART Anne
FLAMENT Riquier son fils
FLAMENT Philippe son fils
REMOLEUR Antoine frère utérin
HOCHART Jean beau frère
HANNOTTE Jacques
X DUPREYTEZ
HANNOTTE Marie Jeanne
HANOTTE Martin curé de Lozinghem son fils
JOLY Laurent tisserand de toile
JOLY Jean laboureur son frère
PRUVOST Marie sa mère
X PENEL Marie
LEFEBVRE Marie
ROUSSEAU Marie Jeanne sa mère
LEFEBVRE Marie Jeanne
Jeanne Françoise sa fille
François son fils
Marie Anne sa fille
LEGRAND Jacqueline
LEROY Philippe curé de Lozinghem
MERCHIER Guislain
X CARDON Marie Josephe
MERCIER Nicolas François son fils
MERCIER Philippe
PANNIER Augustin
PANNIER Nicolas son frère
PANNIER Antoine son frère
X DELEDOEUIL Marie Antoinette
PANNIER Marie Jacqueline
PREUVOST Philippe
PRUVOST Philippe son fils
PRUVOST Bernard son fils
PRUVOST Marie Anne sa sœur
REANT Antoine manouvrier
X WIGNACOURT Jeanne fille naturelle de
HOCHART Antoinette
SAILLY Jeanne
THELLIER Philippe
Jean son frére
Nicolle sa sœur
1711
1709
1689 1709
1704 1714
1701 1709
1714
1693 1700
1697
1705
1689
Avant 1695
1689 1709
1689 1706
1711
1709 1710
1701
1689
1652
BLAVINGHEM Marguerite sa mère
X POIRIEZ Jehenne
BELLOY Marie sa mère
POIRIER Jean son oncle
THELLIER Pierre François fils de feus Philippe et
POIRIEZ Jeanne
Philippe son frère bourgeois maitre de
l'hostellerie ou pend pour enseigne "le chine" à Lillers
Jacques son frère fermier à la ferme de
Papenhoux à Nédonchel
Louis son frère
Antoine son frère
Jeanne sa sœur
X DUBOULT Gérard manouvrier veuf de
LEFEBVRE Jacqueline et ses enafants
DUBOULT Philippe
DUBOULT Jeanne
DUBOULT Angélique
TOLLIER Pierre laboureur
X VINCENT Clémence
VINCENT Michel procureur d'office
VINCENT Maximilien son fils
X DOUET Marie Marguerite
VINCENT Jean François son fils
X PANNIER Marie Jacqueline
WIGNERON Antoine laboureur
Jacob son père
X LELEU Jeanne
X CAZIER Jeanne
WIGNERON Alexandre son fils
WISCART Louis pretre pasteur
1704 1710
1693
1711
1667 1704
1652
17 La question de l'eau
Le questionnaire de 1790 signale qu'à Lozinghem, il n'y a "pas de ponts, ni de rivières, ni de
canaux". Depuis 1790 rien n'est changé. Il tombe annuellement entre 700 et 900mm d'eau.
Comme l'eau fait beaucoup et souvent défaut à Lozinghem, m Omer LENOIR vers 1895 FIT
établir un abreuvoir et une réserve d'eau. Les eaux issues des pluies violentes ou prolongées
alimentaient le réservoir situé près du presbytère ( réservoir qui a été bouché il y a déjà
quelques années) ainsi que l'abreuvoir qui se trouvait en retrait près du carrefour formé par les
rues Bruyer , Carlier et Dagneaux. Signalons que l'eau du réservoir comme celle de
l'abreuvoir n'était pas potable et que par la suite certains se débarrassaient aisément des
détritus animaux ou végétaux en les jetant dans l'eau. Ce qui entraînait une contamination
rapide des eaux et le dégagement de mauvaises odeurs ainsi que le pullulement de microbes
pathogènes. On décida alors de la suppression du réservoir et plus tard de l'abreuvoir.
Quant à l'eau potable, quelques sources peu abondantes existaient bien, mais elles étaient
situées assez loin du village et les puits (car l'eau se trouve à une grande profondeur dans le
haut pays et près du haut pays) manquaient souvent d'eau. Aussi pendant les années sèches les
cultivateurs étaient t'ils obligés de s'approvisionner à la Clarence.
En 1956 le syndicat intercommunal Allouagne Lozinghem d'adduction d'eau fit installer l'eau
courante à Allouagne et Lozinghem.
Le château
Du registre des centièmes de 1589 concernant la commune de Lozinghem on tire que
Monsieur DENELLES était le seigneur de notre commune et que son manoir (car il n'avait
pas le droit de construire un château avec donjon et tourelles) et ses terres occupaient une
superficie totale de 134 mesures et 3 quartiers soit encore 53,9 hectares.
Vers 1850 le "château" n'avait encore rien de bien luxueux. C'était une simple construction à
étage à laquelle s'ajoutaient des bâtiments ruraux pour l'exploitation des terres du seigneur.
Monsieur Amédée de BEUGNY D'HAGERUE lui a fait subir une transformation complète. Il
y a ajouté 2 ailes au levant avec tourelles et clochetons. L'intérieur fur richement sculpté. De
magnifiques boiseries, des parquets en mosaïques ornaient les principales pièces. Un parc de 9
hectares, bien dessiné, bien planté avec nappe d'eau était le complément de cette agréable
demeure.
Une grande partie des plantations a disparu de nos jours. Le tout a té mis en usage de pâtures.
Le remaniement et l'agrandissement du château eurent lieu en 1875 autrefois contre le mur du
parc se dressaient 2 plaques de marbre blanc séparées par une colonne et formant un
monument.
A gauche sous un écu écartelé aux armes DE NELLES "de gueules semé de trèfles d'or à
deux barres adossées de même " DE COUPIGNY et LE JAY on relève les noms suivants/
Madame Amélie DE COUPIGNY, épouse de Monsieur Georges DE NELLE écuyer.
Monsieur Eugène DE NELLE religieux de l'abbaye Saint Vaast à Arras
Monsieur Théodore DE NELLE, chevalier de Saint Louis
Mademoiselle Charlotte DE NELLE, religieuse hospitalière de Notre Dame de Tournay.
Monsieur François Guislain LE JAY, écuyer
Madame Louise DE NELLE, épouse de Monsieur François Guislain LE JAY
A droite, sous un écu écartelé aux armes de LE JAY, et DE NELLE, avec DE BEUGNY D
HAGERUE "d'argent à l'aigle à deux tetes ployées de sable au pairie d'or brechant sur le
tout ". nous relevons d'autres noms que voici
Mademoiselle Louise Françoise Albertine LE JAY
Madame Aglae Guislaine LE JAY épouse de Monsieur DE BEUGNY D HAGERUE
Messire Georges Eugène François DE NELLE, chevalier sous lieutenant au régiment
d'Auxerrois.
L'Ostensoir
C'est une œuvre d'art en bronze doré à rayons, garni de grosses pierres précieuses et quatre
médaillons à fond rouge et bleu représentant les 4 évangélistes. Le montre est orné d'une
double couronne de brillants. Cet ostensoir a en outre le privilège rare d'avoir été exécuté
comme modèle nouveau et unique à l'exposition des arts décoratifs de 1855 et Amédée De
BEUGNY D'HAGERUE en fit l'acquisition pour l'église de Lozinghem à l'occasion du
mariage de son fils avec Mlle Marie D'AUBERSART le 25 août 1855. La hauteur de ce
superbe bijou d'orfèvrerie est de 0,63m et son poids est de 3,650 kgs
Les reliques
1.
2.
3.
de Saint Riquier
du voile de la vierge
de la vraie croix que M Dhagerue fils ramena de Rome.
La cloche de l'église
La cloche provenant de la vieille église porte dans sa partie supérieure, l'inscription qui suit en
majuscules romaines
L'an 1786 j'ay été nomme Louise par Messire
Eugène Joseph DE NELLE chevalier de l'ordre
Royal et militaire de st Louis et noble
Demoiselle Marie Louise Camille DE NELLE sa
Nièce fille de Messire Georges Albert
Actuellement seigneur de cette paroisse
Mr Eustache Ferdinand PRUVOST curé
Dans le bas, le Christ entre la Vierge et un saint évêque et au-dessous de la croix le nom du
fondeur : REGNAUD
La chapelle castrale
En janvier 1857, une concession de la chapelle castrale dite aussi "bribuane" située à gauche
du chœur de l'église est faite à M. D' HAGERUE et ses descendants directs
Dans cette même chapelle, on remarque deux inscriptions anciennes et une grande plaque
commémorative
1 : plaque en marbre blanc losange de 48 cm de coté encadré de marbre gris de 7 cm.
Sous un écu gravé de style Louis XV, timbre d'une couronne de marquis et portant les armes
de la famille DE NELLE on relèvera le nom de
Messire Marie Dominique Martin Benoit DE NELLE d' ANTHIN
officier dans le régiment de Comty infanterie
2 : plaque en marbre blanc losange de 35 cm de coté encadré de marbre gris de 5 cm.
Sous un double écusson ovale timbré d'une couronne de comte, le premier "d'azur aux
chevrons d'or accompagné de 3 croissants d'argents, deux en chef et un en pointe". le second
"d'argent à deux bandes d'azur", nous trouvons les noms de :
Noble Dame Marie Magdeleine DEGARDON douairière de Messire Louis François
D'ANTHIN ,escuyer , seigneur d'ANTHIN, BAILLON et autres lieux.
3 la troisième plaque commémorative rappelle plusieurs membres des familles
DE NELLE LE JAY D' HAGERUE
18 Relations avec l'extérieur
Les autobus artésiens
Lozinghem est desservi par la société de transport "les autobus artésiens" dont le siège
principal se trouve 2 place de la gare à Béthune. cette société très importante qui emploie un
personnel nombreux et qualifié n'utilise que des cars RENAULT
On note 3 arrêts d'autobus
1 : un arrêt à l'abreuvoir
2: un arrêt à la mairie de Lozinghem
3: un arrêt à la cité ouvrière du mont de Lozinghem
Lozinghem se trouve sur la ligne 4 Béthune Auchel par Allouagne
On compte 8 passages à Lozinghem tous les jours sens Béthune Auchel
9 passages à Lozinghem le mardi sens Auchel Béthune
8 passages à Lozinghem dimanches et fêtes sens Auchel Béthune
8 passages à Lozinghem les autres jours sens Auchel Béthune
ceci nous donne pour une semaine normale, c'est à dire sans jour de fêtes
54 passages à Lozinghem sens Béthune Auchel
54 passages à Lozinghem sens Auchel Béthune
soit au total 129 passages dans notre commune
SNCF
les habitants de Lozinghem peuvent prendre le train ou l'autorail à la halte de vis à Marles
située à 2 kms environ de Lozinghem sur la ligne 244 qui va de Albert ( somme) à Lille en
passant par Frévent , Saint Pol , Vis à Marles , Béthune , Violaines , Don
Sainghin,Haubourdin
19 Monuments
L'église
L'ancienne église de Lozinghem était une chétive construction sans caractère architectural, à
laquelle on ne saurait assigner une date avec vraisemblance
Plusieurs fois restaurée avant et après la révolution française, ce n'était plus pour ainsi dire
qu'une ruine lorsqu' Amédée De Beugny d' Hagerue prit la résolution de doter le village
d'une nouvelle église que monseigneur Laquette évêque d'Arras, Boulogne et St Omer a
consacré le 20 juillet 1871 en présence d'un nombreux clergé, ou l'on voyait Mgr Scott
camérier de sa sainteté ( officier de la chambre du pape ) et Mr l'abbé Taffing, curé doyen de
Norrent Fontes .
* Plan cadastral situation de l'ancienne église entourée du cimetière
.
Une foule considérable de fidèles, accourus des villages voisins assistait à cette auguste
cérémonie avec les heureux habitants de Lozinghem.
Nous allons essayer de donner une idée de cette charmante église.
La première pierre de l'église de Lozinghem, sous le vocable de St Riquier abbé a été placée
le 8 juin 1866 par Mgr Taffing, curé doyen de Norrent Fontes. Le procès verbal en langue
latine, signé de tous les assistants et soudé dans une boite en plomb est placé dans une pierre
derrière le maître autel.
L'église se compose d'une seule nef éclairée par 13 fenêtres géminées et deux roses. Elle est
précédée d'une tour, sous laquelle s'ouvre un porche surmonté d'une tribune destinée aux
orgues.
La forme de croix est indiquée par deux chapelles de la vierge et de St Riquier. Ces chapelles
sont couronnées à l'intérieur d'élégantes pyramides de pierre.
L'entrée du chœur se resserrant par une grande arcade ogivale nommée arc triomphal prend la
forme octogonale.
C'est incontestablement la plus belle partie de l'édifice a droite se trouve la sacristie, a gauche
la chapelle particulière de la noble et ancienne famille De Beugny D Hagerue. Cette chapelle
s'ouvre sur le chœur par deux arcades.
La style ogival de la première moitié du XIII ème siècle a été choisi pour la construction de
cet édifice, élevé entièrement en pierres de taille. Il a 36,70 mètres de longueur hors d'œuvre
et 9m de largeur et 11 mètres d'élévation sous voûte.
Le clocher, dont la hauteur est de 36 mètres a quatre étages. La porte s'abrite sous la
profondeur des voussures soutenues par des colonnettes. Le tympan est découpé à jour et
décoré de vitraux peints. Dans le second étage s'ouvre la grande rose enrichie de vitraux, puis
viennent les vastes baies lancéolées destinées à recevoir les abassons des cloches. Enfin la
partie supérieure du clocher se termine par une flèche d'une grande hardiesse découpée jour
et cantonnée de 4 clochetons. Toute cette flèche est construite en pierre de Creil.
La partie inférieure de ce monument se fait remarquer par d'heureuses proportions, pleines de
délicatesse et d'harmonie. Les voûtes sont légères et hardies, celles du chœur découpées par
de nombreuses nervures prennent la forme d'une étoile et au milieu dans un ovale, une
peinture sur fond or représente la trinité sous la forme d'une tête à trois figures.
Le pourtour du chœur est décoré d'arcades tribales. Il est séparé de la nef par un beau balustre
de pierres. Les trois fenêtres de l'abside (extrémité de l'église derrière le chœur ) sont décorées
de vitraux peints, œuvre remarquable de Mr Lusson de Paris restaurateur des verrières de la
sainte chapelle située à Paris. La verrière centrale placée derrière l'autel est une vaste
composition qui représente le christ couronnant la vierge dans les cieux au milieu du concert
des anges. La fenêtre de droite se forme deux grandes figures Saint Paul et saint Charles
Borromèe. A gauche deux patrons, Saint Louis roi de France et Saint Georges.
Dans le tympan de ces trois fenêtres, les attributs de la trinité la croix triomphante
représentant le fils, la main bénissant sous un limbe crucifère, attribut du père au XIII è siècle,
le saint esprit sous la forme d'une colombe.
Ces vitraux sont décorés des écussons de leurs donateurs les deux autres fenêtres du chœur
n'ont reçu que de belles grisailles. Les tympans des fenêtres de la nef ont été réservés pour les
litanies de la vierge. A droite le trône de la sagesse, le vase d'élection, la rose mystérieuse, la
tour d'ivoire, a gauche la maison d'or, l'arche d'alliance, la porte du ciel, l'étoile du matin.
Le maître autel est une donation de madame la baronne d'Haubersart. il s'élève sur trois
marches de marbre noir et a été exécuté par m Peussiehgue, bronzier et orfèvre à Paris
Le tombeau en marbre blanc et guilloché rouge ……est orné de chapiteaux, roseaux, et croix
de bronze doré. Mais la partie la plus remarquable est le retable de bronze couvert de dorures
et d'émaux. Au centre le tabernacle représente dans une ellipse l'agneau de dieu couché sur le
livre au sept sceaux entouré de quatre animaux évangéliques. Cette composition s'abrite sous
une arcade élégante soutenue par des colonnettes. Au-dessus un riche baldaquin de bronze
doré est destiné aux expositions du saint sacrement.
Des deux cotés du tabernacle, des bas reliefs de la plus belle exécution se détachent sur un
fond d'émail bleu : l'adoration des rois mages du coté de l'épître. La cène du coté de l'évangile.
ce retable est couronné de 6 chandeliers et de 2 belles chasses dorées dans le style XIII ième
siècle
Les pavés du chœur et de la chapelle de Mr D'Hagerue sont en terre cuite incrustés de
diverses couleurs sortant des ateliers de M Boulanger ,près de Beauvais. Les statues
polychromes de la vierge et de St Riquier proviennent de l'institut de l'art chrétien de Munich.
Un grand nombre d'artistes et d'entrepreneurs ont contribué à l'érection de ce beau sanctuaire.
Mr Origny architecte à Arras, auquel nous devons les grandes lignes, mais il est mort au
moment ou les fondations se terminaient. Son plan a été ensuite profondément remanié. mr
Verpraet de Lillers en a dirigé la maçonnerie, mr Martin d'Ourton en a fait le ravalement avec
précision et netteté mr Chovet de Paris a exécuté la chaire et le confessionnal mr Fauban
d'Arras a été chargé de toute la sculpture de l'église il l'a faite souvent avec bonheur. Pas un
chapiteau, pas un pendentif ne se ressemblent et il règne cependant entre eux une parfaite
harmonie de lignes qui contribue à la beauté de l'ensemble.
Toute la construction est gracieuse, son ornementation aussi riche qu'intelligente. Le chiffre
de la dépense qu'elle a nécessité est énorme mais bien peu de villages de la campagne
possèdent une église aussi belle de style et d'ornements et ceci grâce à la munificence de son
bienfaiteur.
*Vue de l'intérieur de l'église
Fiers à juste titre de leur église, mais attristés de voir sur les voûtes et les murs " des ans
l'irréparable outrage" les habitants de Lozinghem ont décidé en 1982 de la rajeunir. Avec
grande patience ils ont fait le ravalement complet de toute l'église, lui redonnant sa première
blancheur.
Tout ce bel édifice en pierres se détachait dans un encadrement de verdure de tilleuls et de
marronniers. Mais depuis la hache des bûcherons a mis à terre une grande partie de ce superbe
décor.
Le bénitier
A gauche sous le martheix de l'église actuelle se trouve le bénitier massif en grès provenant de
l'ancienne église. Ce bénitier classé fait l'admiration des connaisseurs et porte en relief la date
1726.
Nicaisse Ladam
Monsieur D'hagerue possédait un curieux portrait de Nicaise Ladam, peint à l'aquarelle et
portant une inscription. Nicaise Ladam porte sa dalmatique ( tunique blanche que portaient les
empereurs romains), les armes d'Espagne. dans le haut à gauche sont représentées ses armes
propres "d'azur à trois gerbes d'or posées 2 et 1, à l'écu d'azur en abîme chargé d'une
grenade de sinoples écarté de gueules"
"Portrait de Nicaise Ladam , dit Grenade roy d'armes de l'emp ,ches xe enterré à st Jean en
ronwalle à Arras , l'an 1547 quastrime ayeul en ligne collatérale de Lionel le françois ecuyer
seigneur de Rigauville "
Ecu timbré d'un heaume de profil à droite et écimé d'un oiseau becquetant une grenade avec
sur une banderole la devise "PLUCQUE BIEN "
Un retable donné en 1547 par Nicaise Ladam à l'église St Jean d'Arras portant les armoiries ci
dessous avec les vers suivants
Nicaise Ladam voir disant
Grenade au titre de roy d'armes
A l'empereurCharles puissant
Du nom cincquiesme peux aux armes
De St Jacques maieur issant
Fut Ian mil cincq cent trente quattre
Et trespassa apres pourissant
Enterre dure et blocquastre
Monument aux morts
Elevé, à la demande de la population, après l'Armistice du 11 novembre 1918, à la mémoire
des soldats de Lozinghem tombés durant les années 1914,1915,1916,1917,1918 au champ
d'honneur, il se situe devant l'église. Son érection nécessita de la part EDF le déplacement
d'un pylône qui supportait une ligne à haute tension, notre commune ayant été électrifiée et
munie d'un poste de transformation en 1916. Une quête fut faite dans le village en vue de
payer ce monument. Elle rapporta 4275 frs. le conseil municipal décida qu'un monument de
type no 1 convenait parfaitement à notre commune, ce monument coûtant 2500 frs"et en
confia l'exécution à mr Crasquin, entrepreneur à Bruay.
Sur le monument on peut lire les inscriptions suivantes
"La commune de Lozinghem reconnaissante à ses enfants morts pour la France 1914 1918"
le ministre de la guerre cite à l'ordre de la nation la commune de Lozinghem
"A supporté courageusement les bombardements par canons et par avions sans avoir vu
ébranler la foi de sa vaillante population dans le triomphe final de la France"
enfin sur les quatre faces, nous relevons d'abord les noms de 36 soldats de Lozinghem tués
durant la guerre 1914 1918 et qui sont :
ASQUIN Jean Baptiste
ASQUIN Paul
BOUCLY Louis
BRUNEL François
DEBUIRE Paul
DECOOPMAN Pierre
DELHANGE Marcel
DELHANGE Paul
DELVALEZ Auguste
DURANT Auguste
GAMBLIN François
GAMBLIN Louis
LHOMME Fernand
LIBESSART Joseph
MORIEUX Arthur
OPIGEZ Aristide
PANIER Marcel
PARMENTIER Georges
PIRET Sostème
RAYMOND Charles
SACLEUX Emile
SACLEUX Jean Baptiste
SACLEUX Joseph
TIPRET Louis
GILBERT Emile
GILBERT Léon
HIBON Hubert
LENOIR Albert
LENOIR Georges
LESCHAEVE Constantin
VINCENT Ferdinand
VINCENT Louis
DELAIRE Victor
ROUILLET Arthur
ROUILLET Richard
MORIEUX Eugène
Les noms des 10 victimes civiles et militaires tuées durant la seconde guerre mondiale ont été
ajoutés sur la face qui regarde l'église. voici les noms
BRUYEZ Jean
CARLIER Joseph
DUMUR Abel
DAGNEAUX Louis
DURAND Jean
FELIX Joseph
LAFORGE André
LEPORCQ Hyppolyte
LAQUAY Jeanne
SALOME Alfred
Chapelles
En parcourant le village nous rencontrons les quelques chapelles suivantes
Chapelle de Monsieur Boucly sise rue Achille Hibon et dédiée à Notre Dame des Affligés
Chapelle de Monsieur François sise face au presbytère et dédiée à Notre Dame des
Victoires
Chapelle de monsieur Mathon sise rue Joseph Carlier face à la rue Evin et dédiée à
l'Immaculée Conception
Chapelle de Monsieur Walle sise rue Joseph Carlier dédiée au Sacré Cœur
Chapelle de Mlle Cheval sise également rue Joseph Carlier et dédiée à Notre Dame de
Lourdes
Statues
On note aussi quelques statues dans des niches
♦ Statue de la Vierge sur la façade du presbytère bénie solennellement le 15 août 1856
♦ Statue de la Vierge sur le pignon de la maison de Monsieur Célestin Gamblin
♦ Statue de Notre Dame de Lourdes sur le pignon de la maison de Monsieur Henri Delannoy
au-dessus d'un ancien puits.
Calvaire
Un calvaire se trouve planté à l'entrée du cimetière au milieu d'une pelouse entourée d'un
demi-cercle de tilleuls
Vieilles maisons
L'ancienne ferme Walle porte sur la pierre blanche de son pignon en relief la date 1785
Un grès de la cheminée de l'ancienne maison Belmar porte également en relief la date 178?

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