3° festival la gacilly
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Festival Photo 2006 .qxd 14/03/06 17:15 Page 1 PHOTO NATURE & PAYSAGE 3° FESTIVAL LA GACILLY Christophe Courteau.© ge Cette troisième édition du Festival Photo Nature & Paysage de La Gacilly poursuit son investigation d’une nature dans tous ses états. Cette année, le thème est l’EAU. 10 expositions photographiques 100% en plein air. LA GACILLY. DU 9 JUIN AU 30 SEPTEMBRE 2006. Festival Photo 2006 .qxd 14/03/06 17:15 Page 2 e 3 LE FESTIVAL PHOTO DE LA GACILLY « Nous lançons la 3 édition de notre Festival Photo Nature et Paysage. Avec un concept vraiment nouveau : la photo investit les rues, les venelles, les places, les jardins de La Gacilly. L’expo est en plein air, permanente, pendant 4 mois. è Le plus grand Festival Photo en plein air de France. Le thème, c’est l’EAU dans tous ses états. L’eau vive, source de renaissance, mais aussi l’eau bafouée, meurtrie… L’eau, source de vie et de relation intime avec les Hommes. Nous avons souhaité, avec Lizzie Sadin, Photo-Reporter engagée et Commissaire du Festival, proposer un florilège d’expositions traitant à la fois de sujets globaux et locaux. Les plus grands photographes ont répondu à l’appel. Chaque professionnel a sa manière de vibrer, de traduire, de vivre son lien avec cette ressource essentielle : l’eau. Les résultats sont passionnants : photos journalisme, photographie documentaire, reportage ethnologique.. Et comme le dit si bien Lizzie Sadin : “Ces travaux portent en eux des notions qui nous sont chères telles que l’engagement, le respect et la protection de la nature et des peuples, mais aussi la célébration de la beauté, l’esthétisme, sans omettre le rêve et la poésie”. La Gacilly au cœur du Pays de Redon. Pour ma part, en tant que Président et originaire de La Gacilly, je souhaite mettre l’accent sur le Pays de Redon pour que le Festival soit aussi celui des gens d’ici. Nous avons invité trois Photographes à nous transmettre leurs impressions sur notre Région. Vincent Munier, Photographe Naturaliste, dévoile les trésors cachés du Pays de Redon, à travers une faune sauvage, une flore frémissante, et des jardins d’eaux secrets, étonnants de poésie… Guy Hersant présente une formidable réflexion sur les Femmes et les Hommes dont la vie est liée à l’eau. C’est un kaléidoscope d’images, saisissantes de vérité et d’émotions. Quant à Philip Plisson, Photographe de la Mer et des paysages marins, il nous livre en exclusivité, pour la première fois, toute une collection de clichés, qui retrace les crues de Redon en 1999. Moments qui resteront à jamais gravés dans les mémoires. Le photographe Christophe Courteau* est également à l’honneur cette année en représentant l’affiche du festival. La photo choisie du “Panneau au bord d’une piste dans le Sahara” (Tunisie), nous montre une autre réalité : la plupart des paysages qui nous font tant rêver sont fragiles et sont maintenant extrêmement menacés par les activités humaines. *www.christophe-courteau.com Les partenaires du Festival. Je remercie nos partenaires publics : la région Bretagne, l’Europe, les départements du Morbihan et d’Ile et Vilaine, le GIP du Pays de Redon, le Sivom du canton de La Gacilly ainsi que la Municipalité de La Gacilly, de nous avoir suivis et soutenus dans cette aventure. Merci également à nos partenaires privés pour leur soutien technique et financier qui permettra d’offrir au public des expositions de grandes qualités. Enfin merci aux Photographes pour leurs travaux qui nous permettent de découvrir l’eau dans tous ses états. Faire de ce Festival et dans un village, le plus grand Festival photo en plein air de France, est certes un pari et une gageure mais, j’en suis sûr, le public saura apprécier et en faire un vrai succès populaire.” Jacques Rocher Président du Festival Photo Nature & Paysage 14/03/06 17:15 Page 3 Christophe Courteau.© Festival Photo 2006 .qxd La Gacilly, pour que l’eau vive ! La photo investit les rues, les places, les jardins, les quais, les façades… “Comment concilier l’art et la vie ?” demandait Tina Modotti. La Gacilly nous propose sa réponse en se transformant, pour ce troisième Festival Photo Nature et Paysage ayant pour thème l’Eau, en autant de parcours photographiques, d’espaces de dialogues photographiques, d’univers photographiques très personnels, mais où les photos semblent néanmoins se répondre d’un photographe à l’autre… Le photojournalisme est à l’honneur. Photographe moi-même, c’est tout naturellement avec un regard de photographe que j’ai pensé la programmation de ce Festival Photo Nature et Paysage. Le choix proposé résulte de plusieurs rencontres photographiques, de coups de cœur, avoués, assumés. Le photojournalisme est à l’honneur mais aussi une certaine idée de la photographie documentaire, sociale, ethnologique ou « carnet » au long cours… Ces travaux portent en eux des notions qui nous sont chères telles que l’engagement, le respect et la protection de la nature et des peuples, mais aussi la célébration de la beauté, l’esthétisme, sans omettre le rêve et la poésie… Ces photos composent et racontent, en associant peuples et espaces, autant de tableaux et de récits, témoins de ce monde dans lequel nous vivons. Chemin faisant, d’étape en étape, de rencontre en rencontre, se reconstitue pas à pas un puzzle impressionniste autour de l’eau. La Gacilly résonne alors au rythme de l’actualité internationale comme autant de reflets et de miroirs…aquatiques. 2006 L’EAU Un regard engagé. Des reportages qui parlent des peuples. Certains photographes posent un regard sur les événements dramatiques dans la pure tradition de la photographie engagée, d’autres choisissent des sujets et un point de vue plus esthétique qui leur sont intimement personnels. Leur point commun : un regard engagé et une démarche exigeante. Au menu de ce festival, des reportages qui parlent des peuples qui vivent avec et en harmonie avec l’eau. On est dans l’ethnologie, dans l’humain avec Gilles Coulon qui nous transporte sur le fleuve Niger au Mali auprès des gens du « Delta » qui organisent leur vie au rythme de ce fleuve tentaculaire et qui rejoint en cela la proposition de Sophie Zénon, de nous laisser prendre dans les bras d’un fleuve mythique, l’Amour… Parcours dans la plus pure veine du photojournalisme, ces photos du collectif Argos sur le réchauffement climatique et les populations en sursis, nous alertent, dénoncent, et donnent à réfléchir. Il y a urgence ! Dégel des sols arctiques, avancée du désert, montée du niveau des mers … Des peuples sont déjà condamnés à l’exode, ils nous donnent à voir les images des premiers réfugiés climatiques. Parcours avec Guillaume Rivière sur les littoraux océanique et méditerranéen, défigurés, pollués, sur-urbanisés. Il nous renvoie à notre image de vacancier, touriste, acteur malgré tout de cette menace qui pèse sur nos rivages. Travail dans la veine d’un Martin Parr tout en humour et causticité. Certains reportages se répondent, se font écho tel le travail d’Olivier Cullmann sur la marée noire en Bretagne suite au naufrage du pétrolier géant Erika et les photos tout en esthétisme et poésie de fonds sous-marins de Jean-Marie Huron, explorateur poétique et scientifique comme il se définit lui-même, comme pour nous donner un message d’alerte… La plage est salie, souillée. Des vagues de bénévoles viennent au secours de la mer, à cela, Huron répond par des ballets de poissons, d’étoiles de mer, de bulles aquatiques et d’anémones huppées… Bain de beauté comme arme de dénonciation, comme arme de dissuasion… Ajouté à cela un accrochage sensible qui éclaire les propos des auteurs, les photos jaillissent des murs, des perspectives, des venelles, se suspendent aux arbres des jardins, suivent le cours de l’eau, suivent le cours de la vie tout court… Une invitation à la réflexion. Eau enjeu écologique, eau plaisir, eau imaginaire, eau source de vie et de mythes, La Gacilly, véritable immersion dans « l’or bleu » nous donne à voir alors la diversité des regards que nous proposent ces photographes. C’est un bain aux facettes multiples que nous offrent ces images pleines d’humanité. Ce sont des images de notre temps, témoins de l’actualité, fortes, belles mais surtout « bonnes » en ce qu’elles nous interrogent sur notre monde et invitent à la réflexion ou à la méditation. Lizzie Sadin Commissaire Générale du Festival Photo Nature & Paysage Festival Photo 2006 .qxd 14/03/06 17:15 Page 4 COLLECTIF ARGOS A LA RENCONTRE DES PREMIERS RÉFUGIÉS CLIMATIQUES “Environ 150 millions de réfugiés du climat pourraient être déplacés d’ici 2050”. Président du GIEC, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, Rajandra Pachauri en veut pour preuve les multiples dérèglements que subit la planète à cause du réchauffement climatique, poussant des peuples entiers à s’exiler. Après les réfugiés politiques, les réfugiés économiques et les réfugiés écologiques, surgissent les réfugiés climatiques. Demain ce sont eux qui seront au cœur de la problématique posée par le réchauffement de la terre. Avec, en corollaire, la très délicate question de leur statut. Depuis deux ans, Argos mène un projet international sur ce sujet en allant à la rencontre de ces hommes et femmes d’ores et déjà touchés par le réchauffement climatique. En Alaska où se pose le problème du dégel des sols arctiques, aux îles Tuvalu, Maldives et Halligen pour illustrer la montée du niveau des mers, au Tchad et en Chine gagnés par la désertification, au Bangladesh qui subit l’inondation des deltas, au Népal victime de la fonte des glaciers ainsi qu’aux États-Unis où se multiplient les cyclones. Soit, au terme de ce périple : Neuf escales afin de raconter l’Histoire des premiers réfugiés climatiques. Neuf escales afin d’éveiller les consciences sur la perte que représente pour l’Humanité la disparition des cultures et des spécificités ethniques des peuples déplacés par le réchauffement climatique. 1)Alaska Jimmy Nayopuk contemple l’océan où, il y a peu, se dressait sa maison aujourd’hui engloutie. Devant la force croissante des tempêtes qui grignotent toujours plus le permafrost désormais dégelé, les 600 Inupiaks de Shishmaref seront contraints à l’exil d’ici 15 ans. La menace d’une perte de leur culture unique et d’un délitement des liens sociaux largement dépendants de leur économie de subsistance pèse sur la communauté. 2) Maldives Pour faire face à la surpopulation, de Malé, la capitale, les Maldives ont construit l’île artificielle d’Hulhumalé. Construite à deux mètres au-dessus du niveau de la mer (alors que l’altitude moyenne des Maldives est de un mètre), elle devrait résister plus longtemps à la montée des eaux attendue au cours du XXIè siècle. 2000 habitants habitent déjà sur Hulhumalé. En 2025, ils seront 53000. En 2050, le projet sera achevé et hébergera 150000 personnes. Projet soutenu par l’ADEME, la Bourse 3P, Picto et Géo Créé en 2001, ce collectif rassemble dix journalistes, rédacteurs comme photographes, tous engagés dans une démarche documentaire fondée sur la nécessité de témoigner des mutations du monde. Qu’elles soient d’ordre écologique ou social, discrètes ou spectaculaires, néfastes ou porteuses d’espoir, locales ou globales, l’homme est toujours au cœur de leur travail. Photographes : Eléonore Henry de Frahan, Hélène David, Cédric Faimali, Laurent Weyl, Guillaume Collanges, Jéromine Derigny Rédacteurs : Aude Raux, Donatien Garnier, Guy-Pierre Chomette Membre d’honneur : Jacques Windenberger 3) Lac Tchad Avec l’affaiblissement de la mousson africaine, le lac Tchad a déjà perdu, en trente ans, 90 % de sa surface. Pour se rendre au marché sur l’île de Blarigui il est désormais inutile de payer le piroguier, car la profondeur maximum du lac dans sa grande majorité se situe aux alentours de 40 cm, soit le genou. Dans les nattes de jonc se trouvent les maigres produits agricoles qu’elles arrivent encore à produire. Festival Photo 2006 .qxd 14/03/06 17:15 Page 5 PHILIP PLISSON LES INONDATIONS DU PAYS DE REDON 1999 Né le 17 janvier 1947, Philip a été élevé sur les bords de la Loire entre Beauce et Sologne. A l’âge de 4 ans, il découvre La Trinité sur Mer. Son père, Paul Plisson, créée en 1957 le Cercle de la Voile du Centre qu’il présidera pendant 30 ans. Philip apprendra donc très tôt à naviguer. C’est certainement la grand-mère paternelle de Philip qui sert de déclencheur en lui offrant, pour sa communion, son premier Ultra-fex. Dès l’été 1956, à bord de sa plate, dans la rivière de La Trinité, il réalise ses premiers portraits de yachts. Après deux ans dans la Royale autour du monde, il rencontre en 1967 Marie-Brigitte. Il intégrera l’entreprise familiale de sa future épouse en mai 68… Après 5 ans d’une expérience commerciale très enrichissante, Philip se lance en 1974 avec tous les risques dans l’aventure photographique. Il avait décidé qu’il vivrait de la photo avant l’âge de 30 ans. En quelques années l’activité se développe. Les clients du nouveau photographe sont de plus en plus nombreux. Parmi eux, la Fédération Nationale du Bâtiment, la Ville d’Orléans, l’Horticulture des Pays de Loire et surtout les industriels de la région Centre. Entre 1982 et 1990, Philip couvre la Course au Large et la Coupe de l’America et réalise des prises de vues publicitaires pour les grands chantiers de l’industrie nautique. Installé définitivement à La Trinité, le marinphotographe ouvre en 1988 sa première galerie à l’emplacement de l’ancienne criée (11m2). Aujourd’hui, le marin photographe est à la tête des Editions Pêcheur d’Images, et entraîne dans son sillage une trentaine de personnes qui suivent la fabrication, l’édition et la distribution de ses images, de celles de son fils Guillaume et de celles d’une quinzaine d’amis photographes. Dans les derniers jours de 1999, dans la nuit du samedi 25 au dimanche 26 décembre, les Pays de Redon et de Ploërmel sont particulièrement touchés par des inondations et une très forte tempête, avec des rafales de vent à 150 km/h. L’eau monte très vite. Redon est de nouveau sous les eaux. C’est là que La Vilaine est rejointe par l’Oust, qui alimente le canal de Nantes à Brest. En amont, l’Oust a de nombreux affluents : l’Aff, l’Arz, la Claie… Les hameaux, villages et quartiers qui longent ces cours d’eau pâtissent immanquablement de la montée des eaux. De Montertelot à Malestroit, de Saint-Martin-sur-Oust à La Gacilly, de Guipry à Redon… A Redon, la Vilaine atteint 4,65 m ce mardi 28 décembre. Le fleuve était monté jusqu’à 4,51 m en 1988 et 5,35 m en 1995, année des inondations record. Comme en 1988 et en 1995, des parpaings sont livrés par les différents services municipaux aux riverains inondés. Ils servent à surélever et sauver meubles et biens. A Redon, 25 entreprises et 40 maisons sont victimes de la crue, route de Vannes, dans le quartier de la Marionnette et du quai DuguayTrouin… L’exaspération domine. Nombreux sont ceux qui se demandent si des leçons ont été retenues des crues précédentes. Gwenaël Merret Les Infos du Pays de Redon Festival Photo 2006 .qxd 14/03/06 17:15 Page 6 GILLES COULON DELTA Vivre et travailler dans le Delta intérieur du fleuve Niger au Mali. Entre Djenné, Mopti et Tombouctou. Entre ces cités denses d’histoire s’étend une vaste région d’eau habitée et exploitée par l’homme: le Delta intérieur du fleuve Niger au Mali. Tributaires des mouvements de l’eau imposés par la crue annuelle, les gens du Delta organisent leur vie au rythme d’un fleuve tentaculaire. Chassé-croisé de pêcheurs, d’éleveurs et de cultivateurs, l’activité humaine y est tout à la fois limpide et complexe. Bozo, maîtres des eaux. Peuls, maîtres des terres. Mais là où l’eau et la terre échangent et s’interchangent au bon vouloir du temps, le partage des hommes n’est pas si simple. Ils ont en commun d’être du Delta, de vivre du Delta, de grandir dans le Delta. Guidés dans le choix des thèmes par les acquis de la recherche scientifique, les auteurs donnent avant tout la parole aux gens du Delta. Scènes de vie, arrêts sur image, portraits, réflexions, citations… Autant de pièces qui s’enchaînent et s’entremêlent, formant au bout du compte un tableau vivant et dynamique du Delta. Delta eau, Delta ressource, Delta homme. Milieu changeant par excellence. Marie Laure de Noray. Gilles Coulon est né à Nogent sur Marne en 1966. Il vit et travaille à Paris. Depuis 1996 Il est membre du collectif de photographes « Tendance Floue ». Il répond régulièrement à des commandes de la presse et d’institutions. En 1997, il reçoit le premier prix du World Press (catégorie « vie quotidienne ») pour son travail sur les peuls transhumant entre le Mali et la Mauritanie. En 1999, Avoir 20 ans à Bamako paraît aux Éditions Alternative, après plusieurs voyages dans la capitale malienne. En 2000, il publie Delta aux Éditions Donniya, un regard sur l’Afrique à travers des paysages et des scènes de vie quotidienne autour du delta intérieur du fleuve Niger. La même année, il répond à une commande du Ministère de la Culture sur la jeunesse en France, en réalisant Les samedis soirs, travail exposé en 2001 au festival Visa pour l’image de Perpignan, au Centre photographique d’Ile-de-France de Pontaultcombault, et au festival de Ping Yao, en Chine. Ses différents travaux en Afrique sont présentés à la Maison Robert Doisneau de Gentilly, au festival Terres d’images de Biarritz et la galerie Chab de Bamako. En 2004 Nuit Blanche est exposé à la Lagerfeld Gallery à Paris puis à la galerie Acte 2 et à la Galerie Émotion. Festival Photo 2006 .qxd 14/03/06 17:15 Page 7 SOPHIE ZENON SUITE SIBERIENNE Après avoir été libraire, documentaliste à la télévision, iconographe en agence de photographes, responsable éditoriale dans l’édition, elle est aujourd’hui photographe indépendante et vit à Paris. Elle mène de front ses travaux personnels, la réalisation de commandes pour la presse, les institutions et les expositions (*). Historienne de formation (maîtrise d’Histoire contemporaine et DEA de Sciences des Religions), elle s’intéresse plus particulièrement aux relations de l’homme à l’espace, à la nature, au sacré. Ses images sur la Mongolie, où elle se rend chaque année depuis 1996, ont été primées par une mention spéciale au Prix Kodak de la Critique et ont été récompensées par le prix Chroniques Nomades / AFAA / CR de Basse-Normandie. Ce prix lui a permis de réaliser ses photographies sur les peuples de pêcheurs du fleuve Amour (Sibérie extrême-orientale) et notamment sur les relations complexes que les hommes entretiennent avec le fleuve. Son livre Mongolie, l’esprit du vent (éditions Bleu de Chine, 2005) témoigne de la légèreté, de la finesse et de la poésie de sa pratique photographique où voyage et déambulation sont intimement liés à la rencontre. Sophie Zénon travaille actuellement sur le Cambodge. (*) Ses photographies sont régulièrement publiées dans la presse nationale (Libération, Le Monde, Le Monde2, Courrier International, Le Figaro Magazine, Géo, La Vie, Grands Reportages, Le Monde Diplomatique..), internationale et exposées en France et à l’étranger (Rencontres de Braga (Portugal), Maison de la Photographie Lectoure, Musée des Beaux-Arts de Nancy, Galeries Photos FNAC, Carré Amelot La Rochelle, Centre Atlantique de la Photographie de Brest, Festival Chroniques Nomades Honfleur..) Après avoir longuement photographié la Mongolie, son immensité, les rapports de ses habitants avec la nature et le sacré, Sophie Zénon a poursuivi sa « châsse à l’âme » : entre Khabarovsk et Nikolaïevsk na Amure, elle s’est laissé dériver au fil de l’Amour, le fleuve nonchalant aux eaux boueuses qui irrigue la Sibérie extrême-orientale. Large parfois de trente kilomètres, il constitue un monde aux rives incertaines comme des rêves, où s’alignent les embauchages en mal de partance, des villages de bois dressés dans la boue, adossés à la Taïga. À l’impression d’espace infini se mêle celle d’un temps ralenti qui s’écoule au rythme du fleuve sous une lumière toujours diffuse et dont on ne sait si elle émane du ciel ou de l’eau. Parce qu’ils dépendent de sa bienveillance, les hommes ont noué avec lui des relations affectives complexes et quelques chamans, des femmes âgées, interrogent encore les esprits de l’eau trop souvent irrités par la pollution industrielle que leur infligent en amont des usines russes ou chinoises. Le fleuve est axe de vie et de pensée, comme le suggèrent les panoramiques autour desquels Sophie Zénon organise les images de la vie souvent en diptyques ou en triptyques. Elle nous livre ici une méditation au fil de l’eau et des rencontres. Ses notes de voyage, comme autant de petites touches, composent le portrait d’un peuple et de son univers à travers ses relations avec le fleuve. À mes amis Youri, Kolia, pêcheurs nanaï et oultche, à Iekaterina, Olga, chamanes oultches. Le 13 novembre 2005, une usine pétrochimique située à Jilin, en Chine, explose, déversant dans la rivière Songhua (Sungari), un affluent du fleuve Amour, une nappe de benzène. Le 23 décembre, la nappe atteint la capitale régionale russe Khabarosvk, une des villes les plus peuplées de l’Extrême-Orient russe (600 000 habitants). Pour tous les peuples autochtones du fleuve Amour, c’est un désastre à l’échelle nationale. La nappe analysée révèle non seulement des traces de benzène, mais également de nitrobenzène, de chlorobenzène, de xylène, de chloroforme et de chlorophénol et de divers pesticides. Hautement cancérigènes, ces divers produits peuvent être la cause de cécité, de migraines, de malformations, de problèmes du foie, du système nerveux, de circulation sanguine. Ce n’est qu’à l’arrivée de la nappe à Khabarovsk que les autorités fédérales ont réagi. Les poissons de l’Amour sont interdits pour un an à la vente et la distribution d’eau en bouteille a commencé. Les autorités russes ont depuis longtemps négligé les problèmes de pollution du fleuve et sont incapables d’en évaluer, ni le degré de toxicité, ni les conséquences. La restauration de l’écosystème du bassin du fleuve Amour prendra des années. L’Amour meurt à petit feu et les Nanaïs et les Oultches avec lui. Jean-Christian Fleury.© Chroniques Nomades Sophie Zénon, 12 février 2006. Festival Photo 2006 .qxd 14/03/06 17:15 Page 8 JEAN-MARIE HURON 0 - m Depuis plus de dix ans Jean Marie Huron explore les sensations provoquées par sa confrontation aux éléments, terre, eau, pierre, végétation, ombres de nuits et lumières, nature encore humide, roches polies et matières décomposées. Le travail présenté dans ce recueil est une nouvelle aventure, l’objet d’une nouvelle expérience. Jean Marie a découvert l’univers irréaliste sous-marin. Un monde étrange ou le photographe recueille aussi l’effet du silence, l’effet du glissement comme celui des résistances. Images sous-marines, images prises dans l’eau, sous l’eau, au fond de l’eau, là où les courants se conjuguent ou s’affrontent ou s’attirent puis s’éloignent. Là où les êtres vivant prennent des proportions gigantesques et où les plantes surgissent comme autant de présences subtiles et inattendues. Le noir et blanc éloigne encore ces images d’une représentation tangible. Ce monde a sa propre vie et Jean marie Huron retient sa respiration, guette et cadre dans un esprit engourdi par la fascination. Pas de bouteille d’oxygène, le photographe cherche à être au plus près de cette nature, à se confronter à ses plus excessives réactions, et il s’adapte. Les tableaux se succèdent comme autant de visions nouvelles, mais chacun d’entre eux se compose, se constitue, s’assemble pour être unique ; très loin de l’image animalière ou végétale, loin d’une représentation bleue nuit des mers lointaines et limpides. Il se place dans les méandres de l’eau et sur le passage des poissons et les étendues de plantes capricieuses. Cet univers se parcoure souffle retenu, en apnée, sans bruit et sans odeur, juste un peu de sel et de froid pour réveiller le corps, et l’obligation de ne pas se perdre et retrouver, à temps, la surface. La photographie comme expérience et comme objet d’exploration, avec la naissance du monde comme objet de préoccupation. Serge Challon Directeur de l’agence Editing Jean-Marie Huron est né en 1964, il vit à Marseille. Membre de l’agence Editing depuis 1991, il collabore régulièrement avec la presse française et internationale, les entreprises et mène de nombreux projets institutionnels. Depuis 1995, il réalise un travail personnel en 6X6 noir et blanc composé de plusieurs volets nommé « Histoires Naturelles ». « Eléments » en est le premier chapitre de cette aventure photographique, suivi de « -0m », une exploration des fonds marins en apnée, de la Méditerranée à la mer d’Iroise. Festival Photo 2006 .qxd 14/03/06 17:15 Page 9 OLIVIER CULMANN MARÉE NOIRE Né à Paris en 1970. Photographe depuis 1992. Membre du collectif de photographes Tendance Floue. Travaille pour la presse (Géo, L’Express, Le Point, Libération…). Livres : Les mondes de l’école, réalisé en collaboration avec le photographe Mat Jacob et paru en 2001 aux éditions Marval. Une vie de poulet, paru en 2001 aux éditions Filigranes. Intouchables, paru en 2004 aux éditions Atlantica. Prix et bourses obtenus : Prix Fujifilm Euro Press Photo, 2004. Prix Scam Roger Pic, 2003. Prix Monographies Filigranes, 2000. World Press Masterclass, 1998. Villa Médicis Hors Les Murs, 1997. Bourse Déclic de la Fondation de France, 1996. Prix Reporter au Japon, 1996. Expositions : Autour, New York 2001-2002, La Scam, Paris, 2004. Atlantiques, Festival International de la photo de Mer, Vannes, France, 2003. Intouchables, Festival Terre d’Images, Biarritz, France, 2001. Marée noire, Centre Atlantique de la Photographie, Brest, France, 2000. Les mondes de l’école (en collaboration avec Mat Jacob) : Centro de la Imagen, Mexico, Mexique, juin 2006. Fototeca Nueva Leon, Monterrey, Mexique, mars 2006. Institut français de Marrakech, Maroc, 2004. Centre André Malraux, Sarajevo, Bosnie Herzégovine, 2001. Festival Chroniques Nomades, Honfleur, France, 2000. Centre Culturel Français de Bamako, Mali, 1999. Galerie de l’Entretemps, Le Bon Marché, Paris, France, 1996. Collectives : Est-ce ainsi que les hommes vivent ?, grilles du Sénat, Paris, 2005. Galerie Red Brick House, Londres, Royaume Uni, 1999. Centre National de la Photographie, Rotterdam, Pays Bas, 1998. Musée de la Marine, Paris, 2001. Tendance Floue : Nationale Zéro, Rencontres Internationales de la Photographie, Arles, puis Centre des Arts de Enghien-les-Bains, 2004. Nous n’irons plus aux paradis, Galerie de L’Agora, Evry, France, 2003. Nous traversons la violence du monde, Galerie Courtieux, Suresnes, France, 1997. A vous mes nouvelles, Galerie Chab, Bamako, Mali, 2002. Préoccupations, L’Imagerie, Lannion, France, 1999. Un été intime, Galerie du Web Bar, Paris, France, 1998. Film : Coréalisateur avec Pascal Dupont du documentaire Une histoire nécessaire (Capa, Ina, France 3), 2001. Le naufrage de l’Erika a été un symbole, une fois de plus, de l’arrogance de l’économie toute-puissante vis-à-vis de notre planète et de ses habitants. Qu’une compagnie aussi riche que TOTAL utilise des bateaux quasiment en ruine pour transporter son pétrole est une véritable indécence. Pourquoi aucune loi n’existe pour empêcher de telles pratiques ? Pourquoi aucun gouvernement n’agit en ce sens ? Pourquoi est-ce à des bénévoleset des victimes de cette pollution de nettoyer les côtes ? Sans pouvoir apporter de réponse à ces questions, je suis parti, en compagnie de Gilles Coulon et Patrick Tourneboeuf, deux autres photographes de Tendance Floue, pour porter un regard sur les conséquences de ce naufrage sur le littoral. Quand j’étais enfant, j’imaginais un An 2000 immaculé et très futuriste avec des gens vêtus de combinaisons lunaires, comme dans les séries télévisées de science-fiction. En ce mois de janvier 2000, je me retrouve face à des gens effectivement habillés de combinaisons blanches, mais en train de gratter de la merde sur des cailloux… Pascal Alquier. Festival Photo 2006 .qxd 14/03/06 17:15 Page 10 GUILLAUME RIVIÈRE MAGIC WORLD Défigurée par la promotion immobilière et la demande sans cesse croissante d’espaces dévolus au tourisme de masse, la côte méditerranéenne n’en finit pas de perdre la face. Et pourtant, le chaland se bouscule, bouchonne, suffoque, s’entasse invariablement chaque été pour atteindre un Eldorado qui a perdu bien de son éclat au fil du temps. Les pourvoyeurs de vacances clés en mains pullulent, le baigneur ne rechigne plus à l’idée d’un plongeon en eaux industrieuses… Une seule loi ici : celle du profit maximum. Le travail de Guillaume Rivière repose sur une réflexion autour de la “loi littoral” de 1986 relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. Pascal Alquier. Né en 1976. Photographe indépendant, basé à Toulouse. Membre (co-fondateur)du collectif Odessa. Travaille essentiellement pour la presse : Milan Presse, Grands Reportages, Le Monde, Le Monde II, Terre de Vins, Urbanisme, VSD, L’Express, Libération, Air France Magazine… Poursuit également des travaux personnels, dont certains ont suscité des commandes sous forme d’expositions : -Palimpseste- Galerie Photosensible (Toulouse 2000) ; -Déambulations-, Mois de L’Image (Commande de la Ville de Castres - 2002) ; -Menace sur la Méditerranée-, Festival L’œil en Seyne (Seyne sur mer - 2004) ; -Eoliennes-, Commande du festival L’œil en Seyne (Seyne sur mer - 2005). Festival Photo 2006 .qxd 14/03/06 17:15 Page 11 DÉLÉGATION DE PHOTOGRAPHES AMATEURS ITALIENS Sur l’invitation du Club Photo de la Gacilly et de Images Sans Frontière (ISF), une délégation de quatre photographes amateurs italiens expose à l’Office du Tourisme. Walter GABERTHUEL, photos de paysages. Giulio VEGGI, photos de cultures du riz en Italie. Virgilio BARDOSSI, photos de Venise sous les eaux. Davide LOMAGNO, photos de poissons dans leur biotope. Walter Gaberthüel, EFIAP - PPSA Walter Gaberthüel est né en 1948 en Suisse. En 1980 il fait ses débuts avec des photos sportives créées, selon les critiques, avec une plasticité innovante et une certaine quiétude. L’Italie, depuis 1990 sa deuxième patrie, lui offre un univers naturel à métamorphoser dans des visions irréelles et lyriques. En 2000, il gagne pour l’Italie la Coupe du monde des photos noir et blanc. Beaucoup de ses travaux, principalement des paysages et des événements sportifs, ont été publiés en Suisse, en Allemagne et en Italie. Il a ainsi réalisé un réel succès qui lui a permis de publier son premier livre de photos en noir et blanc sous le titre “Vues et Visions” avec des textes de Timur Lenk en italien, anglais et allemand. Giulio Veggi, AISF – EFIAP - MFIAP Giulio Veggi est né à Vercelli. Il apprend la photographie en 1971 et commence à travailler professionnellement en 1976. En 1985, Il produit le livre “Cortina”. En 1988, un livre sur Florence et en 1989, le livre “Jument Italia”. En 1990, il est l’auteur d’un livre intitulé “Villes D’Italie” ainsi que d’autres sur Berlin et Sydney. En 1991, il se consacre à deux livres sur Prague et Barcelone aux Edizioni Blanc Etoile. Il est désigné photographe officiel de la Fédération italienne de Patinage à roulettes à Vercelli ainsi qu’au Championnat Mondial de Novara. En 1996, il est membre de l’Equipe italienne qui a remporté la Coupe du Monde FIAP. Virgilio Bardossi, EFIAP - MFIAP Né à Fiesole (Florence) en 1945. Il est photographe depuis 31 ans. Son sujet préféré est le reportage et le contact qu’il peut avoir avec les personnes photographiées. Il aime aussi le sport, le paysage et le portrait. Il développe le noir et blanc lui-même et cela lui donne de grandes émotions ; il ne peut pas l’imaginer développé par quelqu’un d’autre. Ses photos ont été exposées dans le monde entier. Il a reçu des prix et acceptations dans des concours internationaux et en Italie, il est 3è national en nombre d’acceptations. Festival Photo 2006 .qxd 14/03/06 17:15 Page 12 VINCENT MUNIER Isabelle, Sylvain et moi-même avons grandi dans les Vosges où je suis né en 1976, avec immersion immédiate dans le monde de la nature : balades en montagne, descentes de rivières en canoë, observation de la faune, etc. A 12 ans, je réalise ma première photo animalière, un chevreuil. Le déclic. Depuis ce jour, je consacre l’essentiel de mon temps à la photo, dans l’environnement naturel, dans le respect de la quiétude de la vie sauvage que m’a inculqué mon père. Ouvrier horticole à 20 ans pour financer l’achat de mon premier téléobjectif, puis reporterphotographe à L’Est Républicain (un quotidien régional est une bonne école pour apprendre à travailler vite), j’ai enfin décidé, depuis janvier 2002, de me consacrer exclusivement à la vie sauvage en tant que photographe animalier professionnel. “Nos racines sont au fond des bois, parmi les mousses, autour des sources. “Emile Gallé. Rendons à César… Je dois énormément à mon père, Michel Munier, et à la confiance qu’il a su me témoigner. Très tôt, il me prêta son vieux téléobjectif (400mm Novoflex et Olympus OM2n) et m’autorisa à partir seul à la découverte de la forêt et de ses habitants. J’ai également été influencé par le Japonais Michio Hoshino et le Finlandais Hannu Hautala, en particulier. A mes yeux, ils saisissent l’essence de la beauté de la vie sauvage. L’authenticité de leurs clichés révèle un long et éprouvant travail sur le terrain, dans des conditions souvent difficiles. Beaucoup de leurs images (l’ambiance et l’atmosphère qui s’en dégagent), m’ont fait vibrer. D’autres m’ont accompagné durant ma jeunesse. Parmi eux : Jean-Louis Klein (photographies des Vosges, entres autres) et Eric Dragesco (photographies de la faune des Alpes). Sans oublier Robert Hainard, un artiste suisse dont les textes et les dessins m’ont également guidés. “Lutter pour la nature, c’est éviter la condamnation de l’homme”, a-t-il écrit en libre penseur. Je partage cette conception à priori évidente et pourtant loin de s’être imposée. Notre société, en effet, reste focalisée sur quelques inquiétudes économiques et sociales. A quel prix ? Celui de la disparition de nombreuses espèces animales et végétales causée par la destruction de leur espace vital. Je crois encore au pouvoir des images pour révéler la beauté de la nature, pour participer à une prise de conscience des dangers qui la menacent. Vincent Munier. GUY HERSANT Né en 1949 en Loire-Atlantique, Guy Hersant apprend la photographie en apprentissage et travaille comme assistant pour plusieurs photographes avant d’ouvrir son propre studio, à Lorient, en 1975. Il y exerce la photographie de portrait et de reportage pendant quinze ans. Cofondateur du collectif de photographes bretons « Sellit » en 1979, il crée en 1982 et dirige jusqu’en 1989 les Rencontres de la photographie en Bretagne, puis la galerie Le Lieu, à Lorient. Guy Hersant s’installe à Paris en 1990 et réalise notamment des commandes de photographie d’architecture. Parallèlement à l’activité de son studio en Bretagne et à des travaux personnels, Guy Hersant s’intéresse à l’Afrique, où il a séjourné pour la première fois en 1971, travaillant pendant six mois comme assistant dans un studio photo à Bamako, au Mali. Il poursuivra ses voyages dans l’Ouest africain et réalisant des séries photographiques dans les vallées du fleuve Niger. Il co-anime la biennale photographique de Bamako de 1994 à 2001, effectue des recherches sur la photographie de studio et les photographes ambulants en Afrique, contribuant à faire connaître l’œuvre de certains d’entre eux. En 1995, Guy Hersant photographie en Forêt de Crécy (Somme), des promeneurs et piqueniqueurs, cette série amorce l’esprit des portraits de groupe qu’il réalisera à Kano (Nigeria) en 2000 puis en France, notamment à Amiens, au Touquet et à Mulhouse, dans le cadre de résidences artistiques. Ces photographies de portraits de groupe confirment la vision à la fois documentaire et humaine qui traverse l’ensemble de son travail. C’est cette série que Guy Hersant prolonge dans le Pays de Redon, sur le thème de l’eau, pour la troisième édition du Festival Photo Nature et Paysage de La Gacilly. Depuis 1979, Guy Hersant a notamment exposé à la BPI du Centre Pompidou, au Musée des Arts décoratifs de Nantes, à la B.N.F., au Musée Arthur Rimbaud, au théâtre La Passerelle à Gap, au Musée du Touquet, à La Filature à Mulhouse. Des portraits d’agriculteurs de Loire-Atlantique sont présentés – jusqu’en octobre 2006 – à la Galerie Renaissance du Château de Châteaubriant. Guy Hersant a publié plusieurs ouvrages aux éditions Filigranes : L’Africaine (poèmes de Christian Jacob) ; Champs (préface de Bernard Noël) ; Harar (texte de Bernard Noël). En 2005 ont paru Please do not move et Tout le monde. Festival Photo 2006 .qxd 14/03/06 17:15 Page 13 PAYS DE REDON EMBARQUEMENT IMMÉDIAT ! DE L’EAU ET DES HOMMES Maure-deBretagne La Gacilly DE L’EAU ET DES PAYSAGES Pipriac Grand-Fougeray Allaire Dans le pays de Redon, carrefour des voies fluviales de l’Ouest, l’eau est Redon omniprésente. Sauvages ou domptées, musardant au milieu des marais ou creusant la roche pour retrouver la mer, aucune de ces rivières ne se ressemblent. A chacune ses escales, culturelles ou natures. De sites naturels d’exception en petits ports de plaisance, de cités de caractère en château ou chapelles, elles vous content les grandes heures de la batellerie, les pêches miraculeuses, l’histoire des gens du pays, celle d’une nature que l’homme tenta d’apprivoiser. Vincent Munier et Guy Hersant se sont laissés porter par le courant. Ils nous entraînent à la découverte de paysages aux charmes contrastés et à la rencontre de femmes et d’hommes dont le métier et les passions se conjuguent avec l’eau. Embarquement Immédiat est une commande spéciale du 3è Festival Photo Nature et Paysage de La Gacilly INFO : www.tourisme-pays-redon.com www.festivalphoto-lagacilly.com Festival Photo 2006 .qxd 14/03/06 17:15 Page 14 MERCI A NOS PARTENAIRES PARTENAIRES PUBLICS Conseil Régional de Bretagne, Communauté Européenne, Conseil Général du Morbihan, Conseil Général d’Ille et Vilaine, Mairie de La Gacilly, Sivom de La Gacilly. Projet cofinancé par la Communauté Européenne dans le cadre du programme Leader + du Pays de Redon et Vilaine. PARTENAIRES PRIVÉS Yves Rocher, Société Générale, Canon, Stanhome France. PARTENAIRES TECHNIQUES Imprimerie Gueutier, Publipeint, Publidécor, Rennes Color, Océ, Ouest Audiovisuel, Petit Bateau, Club Photo de La Gacilly. Club Photo de La Gacilly PARTENAIRES MÉDIAS Ouest-France Dimanche, les Infos du Pays de Redon, French News, France Bleu Armorique. Festival Photo 2006 .qxd 14/03/06 17:15 L’Association Festival Photo Nature & Paysage remercie : Les Photographes - Le Collectif Argos, - Philip Plisson, - Gilles Coulon, - Sophie Zénon, - Jean-Marie Huron, - Olivier Culmann, - Guillaume Rivière, - Guy Hersant, - Vincent Munier - la délégation de photographes amateurs Italiens. Les Agences - Tendance floue - Editing Les Collectifs - Le Collectif Argos - Le Collectif Odessa Les Institutionnels - Christophe Bidaud, directeur GIP Pays de Redon et Vilaine. Redon, France. - Mélanie Demoulin, Chargée de mission patrimoine. Animation Leader + GIP Pays de Redon et Vilaine. Redon, France. Au Pays de Redon - les écoles du Pays de Redon - les habitants du Pays de Redon A La Gacilly - la Mairie - l’Office de tourisme - le Club Photo - le SIVOM de La Gacilly - l’Association des commerçants - l’Association des Artisans - le comité des fêtes - le réseau associatif Et enfin tous les anonymes qui ont soutenu ce projet. Page 15 Festival Photo 2006 .qxd 14/03/06 17:15 Page 16 LE PLUS GRAND FESTIVAL PHOTO EN PLEIN AIR DE FRANCE - 10 EXPOSITIONS PLUS DE 700 M2 D’EXPOSITIONS GRATUIT 4 MOIS D’EXPOSITIONS Le 3è Festival Photo Nature & Paysage a lieu à La Gacilly, dans le Morbihan, du 9 juin au 30 septembre 2006. BREST ST-BRIEUC DEPUIS RENNES Rejoindre la D177, direction Aéroport/ St-jacques de la Lande. Puis, suivre la direction de Redon. Emprunter ensuite la sortie Pipriac. Traverser Pipriac et rejoindre la D777, direction La Gacilly. ST-MALO RENNES LAVAL QUIMPER LA GACILLY VANNES REDON NANTES Festival Photo Nature & Paysage. Mairie de la Gacilly 56200 La Gacilly Tél. 02 99 08 68 00. Fax 02 99 08 28 93 www.festivalphoto-lagacilly.com LE MANS DEPUIS NANTES Rejoindre la N165, direction Vannes. Emprunter la sortie Pontchâteau. Puis, suivre la direction Redon sur la D773. Traverser Redon. Continuer sur la D873/D777, direction La Gacilly. DEPUIS VANNES Rejoindre la N166, direction Ploermel. Emprunter la sortie Malestroit et continuer sur la D10. Traverser Malestroit et continuer sur la D776/D8, direction La Gacilly. P N &