Groupe pompom2 - Lycéen Bouge Ta Santé

Lycées Saint-Exupéry
82, rue Anatole France
52100 Saint-Dizier
Club La Flèche Bragarde
11, rue des Capucins
52100 Saint-Dizier
Dans le cadre de l’action : Lycéen bouge,
analyse d’une action menée entre le monde éducatif et associatif
Un groupe de pompom-girls:
Pourquoi et comment ?
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Début du 4 ème trimestre 2012, la mise en place :
Dans le cadre de l’opération Lycéen bouge une idée est de proposer une nouvelle
activité où l’on bouge, où l’on s’amuse, et qui est typiquement féminine.( En effet les ¾ de
l’effectif du lycée est composé de filles, et cela correspond aussi à une demande des élèves
faite à l’AG de AS UNSS). D’autres activités sont déjà en place notamment pour les internes
le soir de 18h00 à 19h00 (Zumba, Step …) qui sont toutes encadrées par un animateur &
l’infirmière.
Mise en œuvre et postulats de départ :
o Proposer quelque chose de différent avec une plus grande liberté laissée aux jeunes
afin qu’ils soient actant dans leur pratique (et non « élève »….)
o Trouver une pratique où le mot sport est banni : « on ne va pas faire du sport, mais
on se retrouve ensemble avec plaisir à l’activité »
o Proposer une activité pour laquelle les jeunes puissent s’identifier et qu’ils envient
(Cf. l’influence des séries américaines)
o Donner une impulsion suffisamment forte au groupe afin de démarrer l’activité mais
aussi pour la faire perdurer
o Inciter, mais ne pas rendre obligatoire
L’idée de pompom-girls est induite dès le départ par la mise à disposition des élèves de
quelques pompons (bas de gamme) et donc l’idée de bouger et de danser avec.
Le groupe d’une quinzaine de filles est composé en grande partie d’élèves d’une même
section ST2S internes et externes, de plus une devient la responsable de la sono et une autre
responsable des photos .
Très vite le besoin d’une aide spécialisée se fait sentir (Donner quelques principes de base, et
accompagner le groupe à son autonomie).Mise en place de quelques heures d’intervention
d’une bénévole issue du twirling bâton. Le groupe est autonome dans le choix des musiques
et des chorégraphies. Très vite, une leader élève se distingue, et les adultes ne sont plus que
des conseillés. Il faut maintenant faire perdurer l’activité…
Il y a deux problèmes à résoudre
o Convaincre l’administration du bien fondé de cette activité (Idées reçues sur les
pompom-girls, surtout dans un établissement scolaire)
o Besoin d’un financement assez important qui dépasse le cadre de l’action et du CESC
Pour le premier point, c’est sur la confiance faite aux responsables adultes que le groupe
démarre (à savoir l’infirmière et le prof. de maths)
Pour le second, c’est la situation particulière entre la Cité scolaire et l’association « La Flèche
Bragarde » qui permet de proposer une solution. Le club civil qui œuvre ave les élèves depuis
plus de 20 ans propose de reprendre l’activité en modifiant ses statuts et en créant donc une
section « Pompom-girls ». C’est un transfert de compétences qui permet d’une part de
trouver un financement et qui assure d’autre part une pérennité à l’action.
Pour les jeunes rien ne change dans leur pratique (mêmes lieux et horaires).
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De décembre 2012 à avril 2013 émergence d’un groupe cohérent :
L’achat de t-shirts, shorts et chaussures permet déjà de fortifier l’unité du groupe. De
plus l’acquisition de vrais pompons de Cheerleaders assure les filles de la confiance qui leur
est faite. (C’est du sérieux, on va bien faire…) C’est à ce moment qu’elles apprennent à
s’écouter et à se respecter au sein du groupe. L’idée de construire quelque chose ensemble
est prioritaire, on va puiser dans les savoir faire de chacune pour obtenir une chorégraphie
(avec des figures de gymnastes pour les plus douées.) Aucune n’est exclue car on adapte le
rôle de chacune. (Pour mémoire il n’y a eu aucun critère de sélection au départ)
Elles initient un flash mob aux portes ouvertes de l’établissement, ce qui les conduit au fait
qu’il faut se montrer.
Le championnat de France UNSS de tir à l’arc début avril (Co-organisé par l’UNSS, La Flèche
Bragarde ainsi que la cité scolaire) est l’occasion de les inciter à réaliser leur première
représentation devant un public scolaire assez nombreux. Elles dépassent leurs peurs et
réalisent une prestation honorable. La représentation est bien accueillie par le public de
jeunes sportifs UNSS. Une étape est franchie…
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De mai à juin faire encore mieux :
La fin de l’année scolaire approche, les examens aussi, le groupe va-t-il résister aux
vacances scolaires ?
La encore c’est une histoire de confiance et d’objectifs pour le groupe. « Nous avons les
pompons mais pas une vraie tenue Cheerleader. »
L’achat des tenues est un investissement, mais il permet de finaliser le projet et surtout de
réaliser le rêve du groupe : être des vraies pompom-girls.
Elles choisissent évidement leur tenue et trouvent un nom : les « RED DREAM ».
Commande des tenues en mai et livraison en juillet.
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4 ème trimestre 2013, les RED DREAM :
Septembre 2013, les tenues acquises fédèrent réellement le groupe, une élève n’est
plus là mais 3 autres sont en renfort (soit 14 filles en tenue). De plus de nouvelles élèves de
secondes s’intéressent à cette action. Une relève commence à émerger…
Reprise des séances hebdomadaires avec pour but cette fois de participer à différentes
actions, qui sont suggérées et acceptées à chaque fois, d’ailleurs elles sont demandeuses :
o A l’intérieur de l’établissement : Téléthon, Portes ouvertes, championnats UNSS
(Académique tir à l’arc et France Judo)…
o A l’extérieur: Participation en octobre au tournoi national d’escrime FFH avec
l’équipe paralympique de Londres 2012 et un vrai public (non scolaire). Première de
matchs de Basket en D2 & D3…
Dans ces perspectives le but est de donner carte blanche au groupe afin de concrétiser le
rêve. (Chorégraphie plus élaborée avec l’utilisation des acquis de l’EPS…) Mais là encore pour
elles ce n’est pas du sport….
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Et après ?
Juin 2014 sonnera-t-il le glas des RED DREAM ? Peut-être, mais le passage du lycée au
monde associatif assure un avenir. « On pourra continuer même si l’on n’est plus élève. »
« On garde son équipement qui pourra être sorti à l’occasion. » La structure club permet de
rassurer les jeunes qui resteraient sur le bassin afin de poursuivre…
Enfin nous mettons encore une fois tout en place afin qu’un nouveau groupe succède
aux RED DREAM.
CONCLUSION
Après avoir vaincu des « à priori », le projet se réalise au-delà des espérances de départ.
Nous avons vu l’ensemble des filles évoluer, elle ont apprissent à s’écouter l’une l’autre, à
progresser, à se fédérer autour d’une leader, à accepter le regarde des autres, bref à concrétiser le
rêve.
En ce qui concerne le « bouger » la pratique d’activités physique est aujourd’hui régulière et
complémentaire aux « pompoms »pour un bon nombre d’entre elles. Et malgré les difficultés à
surmonter : le plaisir est là, c’est l’essentiel !
QUI SOMMES-NOUS ?
Personnels de la Cité scolaire Saint-Exupéry de Saint-Dizier
Mme NOTTAT Sylvie : Infirmière
M. DORMONT Philippe : Professeur de Maths, Educateur sportif (BEES 1°) et Président du
club La Flèche Bragarde
Ainsi qu’un petit groupe de bénévoles qui a travaillé dans la discrétion pour cette réussite.
En annexes quelques photographies :
Première sortie du groupe au Championnat de
France UNSS à Saint-Dizier. Avril 2013.
Sylvie joue le rôle du clown ce qui rassure le
groupe. Elles sont aussi filmées par TTV
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RED DREAM
Réception des
tenues en
septembre 2013
St-Ex & Handicap octobre 2013
Environ 250 personnes dans le public dont la moitié non scolaire
Circuit National Handisport Joinville oct 2013
Ici avec les médaillés d’argent de Londres 2012
Avec le staff de l’équipe nationale handisport
Une rencontre riche en émotions !!!
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