Préparation au concours d`entrée en Licence 3″ du Celsa

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Préparation au concours d`entrée en Licence 3″ du Celsa
Entrée en 3e année de Licence
année universitaire 2016-2017
Entreprises et institutions – Le Magistère –
Marque – Médias – Management et organisations
Le CELSA accueille en 3e année de Licence des étudiants ayant suivi avec succès un cycle de 2 années
d’études supérieures. Les candidats s’inscrivent dans
l’un des parcours suivants :
-Entreprises et institutions
-Le Magistère
-Marque
-Médias
-Management et organisations
Conditions d’inscription
Les étudiants ayant suivi avec succès(1) un cycle de
deux années d’études supérieures, en établissement
public ou privé, français ou étranger ou ayant effectué
deux années de scolarité d’une classe préparatoire
aux grandes écoles (avec obtention de 120 crédits ou
admission à un niveau Bac + 3) peuvent constituer
un dossier d’inscription. Les étudiants des pays où le
français n’est pas langue officielle devront justifier d’un
bon niveau de français (DELF niveau B2, DALF niveau
C1 ou C2, TEF niveau 4 ou TCF, ou encore diplômes
délivrés par le SELFEE...)
Les étudiants admissibles aux concours d’entrée aux
Ecoles Normales Supérieures sont dispensés des
épreuves écrites (l’année du concours aux ENS et l’année suivante)  ; ils ne s’inscrivent que pour les épreuves
orales d’admission dans le parcours de leur choix.
Les étudiants des Khâgnes A/L ou B/L ou inscrits en
2e année de classe préparatoire à l'Ecole nationale des
chartes, souhaitant être dispensés des épreuves écrites
du concours du CELSA, doivent, lors de l’inscription aux
concours d’entrée aux Ecoles Normales Supérieures ou
à l'Ecole nationale des chartes, cocher la case CELSA
dans le logiciel d’inscription à la BEL ou à la banque
L-SES. Après communication des résultats des ENS ou
de l'ENC, les étudiants ayant obtenu des notes supé1.Ils devront être en mesure de présenter l'attestation de réussite
lors de la rentrée universitaire.(120 crédits)
rieures à un total défini par le CELSA, seront déclarés
admissibles au CELSA et ne passeront que les épreuves
orales d’admission dans le parcours de leur choix.
Les étudiants ayant suivi, à l’université Paris-Sorbonne,
en présentiel les enseignements de première année
en en 2014-2015 et de deuxième année en 20152016 ou les enseignements de première année en
2013-2014, de deuxième année en 2014-2105 et
de troisième année en 2015-2016 des UFR de Grec,
Latin, Langue française, Littérature française et comparée, Philosophie, Sociologie et informatique pour les
sciences humaines, Histoire et géographie et aménagement, Langues étrangères appliquées (LEA), Études
ibériques et latino-américaines, Études anglophones,
Études arabes et hébraïques, Études italiennes, Études
slaves, Art et archéologie, intéressés par une intégration
en 3e année de licence au CELSA, sont dispensés sous
certaines modalités (pour les étudiants actuellement
inscrits en Licence 2, avoir obtenu en Licence 1 une
moyenne au moins égale à 12 et au 1er semestre de
Licence 2 une moyenne au moins égale à 12 ; pour
les étudiants actuellement inscrits en Licence 3, avoir
obtenu en Licence 1 et Licence 2 une moyenne au
moins égale à 12) des épreuves écrites d'admissibilité.
L’âge limite pour concourir est fixé à 23 ans au 31 décembre de l’année du concours. La limite est repoussée
à 24 ans pour les titulaires d’un diplôme Bac + 3 et à
25 ans pour les titulaires d’un Bac + 4 ou davantage.
Processus d’admission
Des épreuves écrites d’admissibilité précèdent les
épreuves orales d’admission.
L’ensemble des résultats est transmis au jury d’admission qui arrête, en fonction de la moyenne obtenue à l'oral
et des places disponibles la liste des candidats admis,
éventuellement complétée par une liste d’attente. Tous
les résultats sont proclamés par parcours.
école des hautes études en sciences de l'information et de la communication - Université Paris-Sorbonne
77, rue de Villiers 92200 Neuilly-sur-Seine téléphone : 01 46 43 76 76 télécopie : 01 47 45 66 04 www.celsa.fr
Les épreuves
écrites d’admissibilité
Les épreuves
orales d'admission
1. Réflexion et analyse
1. Entretien avec un jury (coef. 8)
L’épreuve (coef. 8) se compose de deux exercices distincts et indépendants. Elle dure 4 heures.
Les candidats déclarés admissibles se présentent à un
entretien devant une commission d’admission correspondant au parcours choisi.
Premier exercice
Ces commissions, présidées par un universitaire, sont
composées de représentants des professions concernées
et d’enseignants chercheurs du CELSA.
Réflexion argumentée sur un thème donné (coef. 4).
Cette partie de l’épreuve vise à mettre en évidence les
connaissances et les qualités de réflexion que le candidat est capable de mobiliser autour d’une question
de société qui touche à la communication.
L’entretien a pour objectif d’apprécier la motivation du
candidat et l’adéquation de son profil au parcours choisi.
La thématique du sujet proposé est commune à
l’ensemble des cinq parcours.
2. Examen oral d'anglais (coef. 2)
Les candidats doivent répondre à la problématique proposée de façon argumentée en produisant une réflexion
personnelle. Cette dernière pourra s’appuyer sur la
culture du candidat dans les domaines de l’information
et de la communication, mais aussi de l’ensemble des
sciences humaines et sociales, ainsi que sur sa propre
connaissance de l’actualité.
Cette épreuve vise à apprécier le niveau de compréhension auditive et l’expression orale des candidats.
Les candidats écoutent pendant 15 minutes l’enregistrement d’un extrait (d'environ 5 minutes) d’une émission
de radio (la prise de notes est autorisée). Ils doivent
être ensuite capables de le résumer et de répondre aux
questions d’un jury anglophone.
Second exercice
Conseils bibliographiques
Analyse de document(s) (coef. 4). A la différence du
premier exercice, cette partie de l’épreuve est spécifique
à chaque parcours. Elle vise à évaluer les capacités
d’analyse du candidat ainsi que l’intérêt qu’il porte
aux questions de communication propres à la spécialité
dans laquelle il va s’inscrire au Celsa.
La liste des ouvrages cités est donnée à titre indicatif ; elle n’est pas exhaustive, sa lecture est fortement
recommandée. Le candidat peut constituer sa propre
bibliographie qu’il complètera utilement par la lecture
régulière de la presse économique, sociale et culturelle.
Selon les parcours, l’exercice pourra porter sur un ou
plusieurs documents qu’il s’agira d’analyser à partir d’un
questionnement donné. Ces documents peuvent être
de différents types, relativement à chaque spécialité :
discours, déclaration, communiqué, publicité, annonce,
parmi d’autres exemples possibles...
La bibliothèque du CELSA n’accueillant que les étudiants en cours de scolarité dans l'école, il est rappelé
que les ouvrages généraux et les manuels d’initiation
peuvent être consultés dans d’autres bibliothèques,
par exemple :
. la Bibliothèque Nationale de France, Tolbiac Haut-dejardin
.la BPI (Beaubourg)
.la bibliothèque Sainte-Geneviève (Place du Panthéon)
.la Documentation Française
.les bibliothèques universitaires
.les bibliothèques municipales
Pour les deux exercices, les copies sont évaluées
en fonction de leur qualité de réflexion, d’analyse,
d’argumentation, de la richesse de leur contenu, de
la pertinence de leurs références et de la justesse de
l’écriture.
2.Epreuve commune
Bibliographie générale
Anglais (coef. 3), durée : 2 heures
1.Ouvrages fondamentaux pour
la préparation de l'ensemble
des épreuves (toutes options confondues)
L’épreuve se présente sous la double forme d’un test
permettant d’évaluer le niveau des connaissances
sur le plan des structures grammaticales et lexicales
(texte à trous) et d’un exercice de rédaction (essai de
300 à 400 mots). Pour cet exercice il est demandé de
développer une réflexion personnelle en s’appuyant sur
des exemples précis et concrets qui témoignent d’un
intérêt pour l’international.
AÏM (Olivier) et BILLIET (Stéphane). - Communication .
- Paris : Dunod, 2015. - 304 p.
BAUDRILLARD (Jean). - La Société de consommation. Paris : Folio essais, 1996. 318 p
BOUGNOUX (Daniel). - Introduction aux sciences de
la communication. - Paris : La Découverte, 2002. 128 p. - (Coll. Repères no 245.)
2
CARDON (Dominique). - La démocratie Internet :
Promesses et limites. - Paris : Seuil, 2010. - 102 p
PERNOT (Jean-Marie). - Syndicats : lendemain de
crise ? - Paris : Gallimard, 2005. - 400 p.
CROZIER (Michel), FRIEDBERG (Erhard). - L’acteur
et le système : les contraintes de l'action collective. Paris : Le Seuil, 1994. - 500 p.
Westphalen (Marie-Hélène). - Communication : le
guide de la communication d'entreprise. - 4e édition.
Paris : Dunod, 2002. - 420 p.
MATTELART (Armand). - Histoire de la société de
l’information. - Paris : La Découverte, 2006. - 124 p.
Le Magistère
RIFKIN (Jeremy). - L’âge de l’accès  : la nouvelle culture
du capitalisme. - Paris  : La Découverte, 2005. - 395  p.
BAUDRILLARD (Jean). Le système des objets. Paris :
Gallimard, 1978. - 288 p. (Collection Tel.)
ROSANVALLON (Pierre). - La contre démocratie : la
politique à l'âge de la défiance. - Paris : Le Seuil,
2006. - 345 p.
BRETON (Philippe). - La parole manipulée. - Paris :
La Découverte, 2004. - 220 p.
ECO (Umberto). - Le signe : histoire et analyse d’un
concept. - Paris : LGF, 1992. - 282 p.
WINKIN (Yves) Dir. - La nouvelle communication. Paris : Le Seuil, 2000. - 390 p.
Lecourt (Dominique). - Prométhée, Faust, Frankenstein, les fondements imaginaires de l'éthique. - Paris :
Les Empêcheurs de tourner en rond, 2003. - 88 p.
2.Ouvrages pour la préparation
à l'épreuve d’anglais
Sainsaulieu (Renaud) dir. - L'entreprise  : une affaire
de société. - Paris : Presse de Sciences PO, 1992. 352 p.
Lecture de la presse quotidienne et hebdomadaire anglosaxonne (The Guardian, The Observer, The International
Herald Tribune, Newsweek, Time, The Economist, The
Washington Post, National Public Radio, BC, CNN,
ABC, NBC, Fox News, The New Yorker…)
VERBUNT (Gilles). - La société interculturelle. - Paris  :
Le Seuil, 2001. - 280 p.
Marque
Cambridge First Certificate. CPE. Cambridge books for
Cambridge exams. CAMBRIDGE
BAUDRILLARD (Jean). Le système des objets. Paris :
Gallimard, 1978. - 288 p. (Collection Tel.)
Oxford Practice Grammar with answers. John Eastwood.
OXFORD UNIVERSITY PRESS
BERTHELOT-GUIET (Karine). - Analyses les discours
publicitaires. - Paris : Armand Colin, 2015. 176 p.
Sources d’information en ligne : flymedia.com, theladders.com, newsletters numériques…
CHESSEL (Marie-Emmanuelle). - Histoire de la consommation. - Paris : La découverte, 2012. - 128 p
Bibliographie destinée
à la préparation de l'épreuve
optionnelle
COCHOY (Franck). - De la curiosité, l'art de la séduction
marchande. - Paris : Armand Colin, 2011. - 228 p.
HEILBRUNN (Benoît). La Marque. - Paris : PUF,
2014. - 128p
HEILBRUNN (Benoît). La consommation et ses sociologies. - 3e édition. - Paris : Armand Colin, 2015. - 128 p
. (Collection 128 Sociologie.)
Entreprises et institutions
d’ALMEIDA (Nicole). - Les promesses de la communication. - 2e édition. - Paris : PUF, 2006. - 264 p.
Martin (Marc). - Trois siècles de publicité en France. Paris : Odile Jacob, 1992. - 434 p.
BEAUDOIN (Jean-Pierre). - être à l’écoute du risque
d'opinion. - Paris : éditions d’Organisation, 2001. 205 p.
PATRIN-LECLERE (Valérie), MARTI de MONTETY
(Caroline), BERTHELOT-GUIET (Karine). - La fin de la
publicité ?. - Paris : Le Bord de l'eau, 2014. - 200 p.
(Collection Mondes Marchands.)
BILLIET (Stéphane). - Les relations publiques. - Paris :
Dunod, 2009. - 240 p.
Presse professionnelle : Stratégies, CB News, LSA,
Revue française du marketing, marketing Magazine
Breton (Philippe) et Proulx (Serge). - L'explosion
de la communication : introduction aux théories et aux
pratiques de la communication. - Paris  : La Découverte,
2006. - 382 p.
Semen,no 36/Novembre 2013 : Les nouveaux discours
publicitaires. Editeur : PUFC
CHARAUDEAU (Patrick). - Le discours politique : les
masques du pouvoir. - Paris : Vuibert, 2005. -255 p.
Médias
LIBAERT (Thierry). - Communiquer dans un monde
incertain. - Paris : Village mondial, 2008.
Flichy (Patrice). - L'imaginaire d'internet. - Paris : La
Découverte, 2001. - 272 p.
NEVEU (Erik). - Une société de communication ? Paris : Montchrestien, 2006. - 158 p.
Gabzewicz (Jean), Sonnac (Nathalie). - L'industrie
des médias à l'ère numérique. - Paris : La Découverte,
2013. - 125 p.
3
MCLUHAN (Marshall). - Pour comprendre les media.
Paris : Seuil, coll. « Points essais », 1977.
REBILLARD (Franck). Le web 2.0 en perspective.
Paris : L'Harmattan, 2007.- 162 p
dans notre société […] une profonde logophobie, une
sorte de crainte sourde contre ces événements, contre
cette masse de choses dites, contre le surgissement
de tous ces énoncés, contre tout ce qu’il peut y avoir
là de violent, de discontinu, de batailleur, de désordre
aussi et de périlleux, contre ce grand bourdonnement
incessant et désordonné du discours. »
Rieffel (Rémy). - Que sont les médias ? : pratiques,
identités, influences. - Paris  : Gallimard, 2005. - 539  p.
Michel FOUCAULT,
L’Ordre du discours, Gallimard, p.52-53
Ollivier (Bruno). - Internet, multimédia : ça change
quoi dans la réalité ? - Paris : INRP, 2000. - 156 p.
Le dossier « Tout peut-il être médias ? » in : Communication & langages, no 146
Cette description vous semble-t-elle pertinente pour
rendre compte de la place que la communication tient
en 2014 dans notre société ?
Le dossier « Transmedia storytelling » in : Terminal,
no 112
Vous limiterez votre réponse à huit pages maximum.
Management et organisations
Question spécifique :
analyse de document(s) (coef. 4)
AMBLARD (Henri), BERNOUX (Philippe), HERREROS (Gilles), LIVIAN (Yves-Frédéric). - Les nouvelles
approches sociologiques des organisations. - Paris : Le
Seuil, 2005. - 291 p.
Entreprises et institutions
En vous appuyant sur votre culture générale, vous proposerez une réflexion argumentée et structurée sur les enjeux
communicationels soulevés par le document intitulé : « Le
regard de Plantu », Le Monde, mercredi 22janvier 2014.
BARRAUD (Jacqueline), KITTEL (Françoise), MOULE
(Martine). - La fonction ressources humaines. métiers,
compétences et formation. - Paris : Dunod, 2004. 248 p.
Vous disposez de quatre pages maximum pour répondre
LE GALL (Jean-Marc). - La gestion des ressources
humaines. - Paris : PUF, 2007. - 127 p. - (Coll. Que
sais-je ? no 2646.)
Le Magistère
A partir des documents distribués, vous analyserez
l’usage communicationnel du « selfie ».
PERNOT (Jean-Marie). - Syndicats : lendemains de
crise ? - Paris : Gallimard, 2005. - 400 p.
Vous disposez de quatre pages maximum pour répondre.
Visuel 1 : Le « selfie » réunissant des stars d'Hollywood
réalisé lors de la cérémonie des Oscars 2014, est devenu
l'image la plus « retweetée » de l'histoire.
Exemples
de sujets de concours
Visuel 2 : Le « selfie » du pape François, posté fin
août 2013
Visuel 3 : Le journaliste politique Thomas Wieder dans
le bureau ovale de la Maison Blanche à l’occasion de
la visite d’état du président François Hollande aux
Etats-Unis
1.Réflexion et analyse (durée : 4 heures)
Les deux questions sont indépendantes. Vous pouvez
y répondre dans l’ordre de votre choix.
Visuel 4 : Selfie de Barack Obama, Helle Thorning
Schmidt et David Cameron lors de la cérémonie d’hommage à Nelson Mandela
Question commune à l’ensemble des parcours réflexion argumentée (coef. 4)
Visuel 5 : cdn.oxwordsblog.wpfuel.co.uk/wpcms/wpcontent/uploads/WOTY-announcement-200x125.jpg
Lors de sa première « leçon » au Collège de France,
prononcée le 2 décembre 1970, le philosophe et historien Michel Foucault décrit les contours de ce qu’il
appelle « l’ordre du discours », soit l’ensemble des
règles, des procédures et des « rituels » qui organisent
la prise de parole dans la société. Il écrit :
Visuel 6 : définition du mot selfie : « Photo prise par
soi même, à bout de bras, avec son téléphone pour
illustrer son profil sur les réseaux sociaux. Dérivés :
Belfie, Helfie, Drelfie »...
« Tout se passe comme si des interdits, des barrages,
des seuils et des limites avaient été disposés de manière que soit maîtrisée, au moins en partie, la grande
prolifération du discours, de manière que sa richesse
soit allégée de sa part la plus dangereuse et que son
désordre soit organisé selon des figures qui esquivent
le plus incontrôlable ; tout se passe comme si on avait
voulu effacer jusqu’aux marques de son irruption dans
les jeux de la pensée et de la langue. Il y a sans doute
Marque
Vous analyserez ces communications publicitaires qui
font partie d'une série pour laquelle la marque a remporté, en 2013, le 28ème Grand Prix de la Publicité
Presse Magazine.
Vous disposez de quatre pages maximum pour répondre.
2 visuels de la campagne Légo : « On pardonne tout
à leur créativité »
4
Médias
lost in translation? This visual ......(1)...... has its roots
in the history of language.
Vous analyserez le document 1 ci-joint (l’article « La
femme serait génétiquement prédisposée pour les
tâches ménagères », extrait du site Internet lecourrierdesechos.fr). En quoi est-il révélateur de certaines
transformations médiatiques ?
Blue and green are similar in ......(2)....... They sit
next to each other in a rainbow, which means that, to
our eyes, light can blend smoothly from blue to green
or vice-versa, without going past any other color in
between. Before the modern period, Japanese had just
one word, Ao, for both blue and green. The wall that
divides these colors hadn’t been erected as yet. As the
language ......(3)......, in the Heian period around the
year 1000, something interesting happened. A new
word popped into being – midori– and it described a
sort of greenish end of blue. Midori was a shade of ao,
it wasn’t really a new color in its own right.
Vous disposez de quatre pages maximum pour répondre.
Les documents 2,3 et 4 sont fournis pour vous permettre
de contextualiser ce dispositif médiatique particulier.
Liste des documents joints :
Document 1 : (2 pages) « La femme serait génétiquement prédisposée pour les tâches ménagères », in
lecourrierdesechos.fr, article suivi de la première page
de commentaires ;
One of the first fences in this color continuum came
from an unlikely place – crayons. In 1917, the first
crayons ......(4)...... into Japan, and they brought with
them a way of dividing a seamless visual spread into
neat, discrete chunks. There were different crayons for
green (midori) and blue (ao), and children started to
adopt these names. But the real change came during
the Allied occupation of Japan after World War II, when
new educational material started to circulate. In 1951,
teaching guidelines for first grade teachers distinguished
blue from green, and the word midori was shoehorned
to fit this new purpose.
Document 1 bis : (3 pages) le texte de l’article agrandi,
pour une meilleure lisibilité ;
Document 2 : (3 pages) la page d’accueil, la date du
27 février 2014 ;
Document 3 : (1 page) la page « à propos » du site
lecourrierdesechos.fr
Management et organisations
A l’aune des documents suivants et de vos connaissances
personnelles, vous analyserez en quoi les managers
peuvent être confrontés à des difficultés dans la manière
d’assumer leur rôle.
In modern Japanese, midori is the word for green, as
distinct from blue. This divorce of blue and green was
not without its scars. There are clues that remain in the
language, that bear witness to this awkward separation.
For example, in many languages the word for vegetable
is ......(5)...... with green (sabzi in Urdu literally means
green-ness, and in English we say ‘eat your greens’).
But in Japanese, vegetables are ao-mono, literally blue
things. Green apples? They’re blue too. As are the first
leaves of spring, if you go by their Japanese name. In
English, the term green is sometimes used to describe
a ......(6)......, someone inexperienced. In Japanese,
they’re ao-kusai, literally they ‘smell of blue’. It’s as
if the borders that separate colors follow a slightly
different route in Japan.
Vous disposez de quatre pages maximum pour répondre.
Vous disposez de quatre pages maximum pour répondre.
Document 1 : Témoignages de managers
Extraits de BELLIER Sandra, LAROCHE Hervé, Moi,
manager, Paris Dunod, 2005
Document 2 : document d’entreprise. Dresscode UBS
à l’attention des collaborateurs PKB
c’est-à-dire : « code vestimentaire pour les employés
qui ont affaire à une clientèle privée »
UBS est une banque Suisse d’envergure mondiale.
Document 3 : dessin de Sabadel, extrait de www.cilclavier.eu posté le 16 décembre 2010
ONLY ONE ANSWER IS POSSIBLE FOR EACH SPACE.
And it’s not just Japanese. There are plenty of other
languages that ......(7)...... the lines between what we
call blue and green. Many languages don’t distinguish
between the two colors at all. In the Thai language,
khiaw means green except if it refers to the sky or the
sea, in which case it’s blue. The Korean word purueda
could refer to either blue or green, and the same goes
for the Chinese word qīng. It’s not just East Asian languages either, this is something you see across language
families. In fact, Radiolab ......(8)...... a fascinating
recent episode on color where they talked about how
there was no blue in the original Hebrew Bible, nor in
all of Homer’s Illiad or Odyssey!
In Japan, people often refer to traffic lights as being
blue in color. And this is a bit odd, because the traffic
signal indicating ‘go’ in Japan is just as green as it is
anywhere else in the world. So why is the color getting
I find this fascinating, because it highlights a ......
(9)...... idea about how we might see the world. After
all, what really is a color? Just like the crayons, we’re
taking something that has no natural boundaries – the
2. Anglais
Part One – Fill in the blank (10 marks)
Fill in each of the following blanks using the most
appropriate term. You may write on this document.
Use the attached answer sheet to provide your final
responses, using CAPITAL LETTERS.
5
frequencies of visible light – and dividing into ......
(10)...... packages that we give a name.
For the 110 cultures, you can see how many basic
words they use for colors. To the Dani people who live
in the highlands of New Guinea, objects come in just
two shades. There’s mili for the cooler shades, from
blues and greens to black, and mola for the lighter
shades, like reds, yellows and white. Some languages
have just three basic colors, others have 4, 5, 6, and
so on. There’s even a ......(17)...... as to whether the
Pirahã tribe of the Amazon have any specialized color
words at all! (If you ask a Pirahã tribe member to label
something red, they’ll say that it’s blood-like).
Imagine that you had a rainbow-colored piece of paper
that smoothly blends from one color to the other. This
will be our map of color space. Now just as you would
on a real map, we draw ......(11)...... on it. This bit here
is pink, that part is orange, and that’s yellow.
But if you think about it, there’s a real puzzle here. Why
should different cultures draw the same boundaries? If
we speak different languages with largely independent
histories, shouldn’t our ancestors have carved up the
visual atlas rather differently?
The way that languages carve up the visual spectrum
isn’t ......(18)....... Different cultures with independent
histories often end up with the same colors in their
vocabulary. Of course, the word that they use for red
might be quite different – red, rouge, laal, whatever. Yet
the concept of redness, that vivid region of the visual
spectrum that we associate with fire, strawberries, blood
or ketchup, is something that most cultures share.
This question was first addressed by Brent Berlin and
Paul Kay in the late 1960s. They wanted to know if
there are universal, guiding laws that ......(12)...... how
cultures arrive at their color atlas.
And here’s what they found. Languages have differing
numbers of color words, ranging from two to about
eleven. Yet after looking at 98 different languages,
they saw a ......(13)....... It was a pretty radical idea,
that there is a certain fixed order in which these color
names arise. This was a common path that languages
seem to follow, a road towards increasing visual diversity.
So what? Does any of this really matter, when it comes
to actually navigating the world? Shakespeare famously
said that a rose by any other name smells just as sweet.
So does red by another name look just as deep? And
what if you didn’t have a name for red? Would it lose
any of its ......(19)......? Would it be any harder to spot
those red berries in the bush?
If a language has just two color terms, they will be a
light and a dark shade – blacks and whites. Add a third
color, and it’s going to be red. Add another, and it will
be either green or yellow – you need five colors to have
both. And when you get to six colors, the green splits
into two, and you now have a blue. What we’re seeing
here is a deeply ......(14)...... road that most languages
seem to follow, towards greater visual discernment (92
of their 98 languages seemed to follow this basic route).
This question goes back to an idea by the American
linguist Benjamin Whorf, who suggested that our language determines how we perceive the world. In his
own words,
“We cut nature up, organize it into concepts, and ascribe
significances as we do, largely because we are parties
to an agreement to organize it in this way-an agreement
that holds throughout our speech community and is
......(20)...... in the patterns of our language [...] all
observers are not led by the same physical evidence to
the same picture of the universe, unless their linguistic
backgrounds are similar.”
Critics of Kay and Berlin said they were reading too
much from too little. Some argued that their study was
too small, that they surveyed too few people from each
language. They also said that study was ......(15)......,
as most the languages were from industrialized societies
with written scripts. And to top it off, their methods
weren’t very quantitative.
Adapted from: BHATIA, Aatish. (2012). “The crayolafication of the world: How we gave colors names, and it
messed with our brains.” Wired, retrieved from http://
www.wired.com/wiredscience/2012/06/the-crayolafication-of-the-world-how-we-gave-colors-names-andit-messed-with-our-brains-part-i/
To respond to these criticisms, the authors launched
what they called the World Color Survey, a project that
started collecting data in the late 1970s. This was a
survey of 110 languages, all spoken by pre-industrial
societies, many that have no written script.
The researchers set out to map the color boundaries
for each culture. To do this, they showed people a set
of colored tiles in 10 different shades of 40 different
hues. In all, 400 tiles of color that represent the building blocks of our visual world.
A, B, C, D, E
1. A. conundrum; B. artistry; C. poster; D. traffic; E. fallacy
2.A. texture; B. thickness; C. hue; D. family; E. signal;
3.A. was created; B. spoke; C. persisted; D. evolved; E.
moved;
4.A. drew; B. were imported; C. were banned; D. sent; E.
collided;
5.A. means; B. opposed; C. eaten; D. colored; E. synonymous;
6.A. novice; B. expert; C. hobbyist; D. shade; E. professional;
7.A. fulfill; B. parallel; C. blur; D. compartmentalize; E.
separate;
They then asked native speakers of these 110 different
languages, many from remote tribal cultures, to ......
(16)...... name the color of each tile. After tallying up
what people said, they could divide these tiles into
islands of color, similar to the map of color from before.
Here’s what they learnt.
First, cultures are quite different in how their words
paint the world. Take a look at this interactive map.
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Between online data tracking and increased public surveillance, our actions and behaviors are being recorded
at increasing rates. Are you comfortable with the idea of
constant monitoring? What do you think is the impact
of surveillance on the way we interact with one another? In your response, provide a personal example of
how surveillance has had an impact on your life and
articulate that response in relation to the text above.
8.A. will have; B. had; C. should have had; D. had had;
E. have;
9. A. weak; B. illogical; C. sensitive; D. unlikely; E. powerful;
10.A. convenient; B. messy; C. constant; D. cardboard; E.
permanent;
11.A. frontiers; B. boundaries; C. circles; D. rainbows; E.
cartoons;
12. A. react to; B. capitalize; C. consult; D. govern; E. parlay;
13.A. symbol; B. conundrum; C. pattern; D. happenstance;
E. imagery;
14.A. trodden; B. finished; C. rich; D. shallow; E. rocky;
15.A. method; B. researched; C. skewed; D. falsified; E.
theorized
16.A. painstakingly; B. charismatically; C. obnoxiously; D.
clumsily; E. identify;
17.A. polemic; B. fury; C. agreement; D. debate; E . joke;
18.A. imaginary; B. controversial; C. endless; D. shaded;
E. arbitrary;
19.A. luster; B. charisma; C. dullness; D. gore; E. skill;
20.A. colored; B. organized; C. codified; D. squelched; E.
lumped
Ideal responses will be at least 300 words in length.
In drafting your response, note that the person reading
your essay will not be of French origin.
Part Two – Essay (300-400 Words)
Only use the answer sheets provided.
“Ubiquitous recording can already do a lot of good.
Some patients with brain injuries have been given
cameras: looking back at images can help them recover
their memories. Dash-cams can help resolve insurance
claims and encourage people to drive better. Policecams can discourage criminals from making groundless
complaints against police officers and officers from
abusing detainees. A British soldier has just been
convicted of murdering a wounded Afghan because
the act was captured by a colleague’s helmet-camera.
Videos showing the line of sight of experienced surgeons
and engineers can help train their successors and be
used in liability disputes. Lenses linked to computers
are reading street-signs and product labels to partially
sighted people…
“The bigger worry is for those in front of the cameras,
not behind them. School bullies already use illicit
snaps from mobile phones to embarrass their victims.
The web throngs with furtive photos of women, snapped in public places. Wearable cameras will make
such surreptitious photography easier. And the huge,
looming issue is the growing sophistication of facerecognition technologies, which are starting to enable
businesses and governments to extract information
about individuals by scouring the billions of images
online. The combination of cameras everywhere – in
bars, on streets, in offices, on people’s heads – with
the algorithms run by social networks and other service
providers that process stored and published images is
a powerful and alarming one. We may not be far from
a world in which your movements could be tracked all
the time, where a stranger walking down the street can
immediately identify exactly who you are.”
The économist (2013). Every Step You Take. Volume 409,
No 8862.
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CELSA, 15 janvier 2016