Préparation au concours d`entrée en Licence 3″ du Celsa
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Préparation au concours d`entrée en Licence 3″ du Celsa
Entrée en 3e année de Licence année universitaire 2016-2017 Entreprises et institutions – Le Magistère – Marque – Médias – Management et organisations Le CELSA accueille en 3e année de Licence des étudiants ayant suivi avec succès un cycle de 2 années d’études supérieures. Les candidats s’inscrivent dans l’un des parcours suivants : -Entreprises et institutions -Le Magistère -Marque -Médias -Management et organisations Conditions d’inscription Les étudiants ayant suivi avec succès(1) un cycle de deux années d’études supérieures, en établissement public ou privé, français ou étranger ou ayant effectué deux années de scolarité d’une classe préparatoire aux grandes écoles (avec obtention de 120 crédits ou admission à un niveau Bac + 3) peuvent constituer un dossier d’inscription. Les étudiants des pays où le français n’est pas langue officielle devront justifier d’un bon niveau de français (DELF niveau B2, DALF niveau C1 ou C2, TEF niveau 4 ou TCF, ou encore diplômes délivrés par le SELFEE...) Les étudiants admissibles aux concours d’entrée aux Ecoles Normales Supérieures sont dispensés des épreuves écrites (l’année du concours aux ENS et l’année suivante) ; ils ne s’inscrivent que pour les épreuves orales d’admission dans le parcours de leur choix. Les étudiants des Khâgnes A/L ou B/L ou inscrits en 2e année de classe préparatoire à l'Ecole nationale des chartes, souhaitant être dispensés des épreuves écrites du concours du CELSA, doivent, lors de l’inscription aux concours d’entrée aux Ecoles Normales Supérieures ou à l'Ecole nationale des chartes, cocher la case CELSA dans le logiciel d’inscription à la BEL ou à la banque L-SES. Après communication des résultats des ENS ou de l'ENC, les étudiants ayant obtenu des notes supé1.Ils devront être en mesure de présenter l'attestation de réussite lors de la rentrée universitaire.(120 crédits) rieures à un total défini par le CELSA, seront déclarés admissibles au CELSA et ne passeront que les épreuves orales d’admission dans le parcours de leur choix. Les étudiants ayant suivi, à l’université Paris-Sorbonne, en présentiel les enseignements de première année en en 2014-2015 et de deuxième année en 20152016 ou les enseignements de première année en 2013-2014, de deuxième année en 2014-2105 et de troisième année en 2015-2016 des UFR de Grec, Latin, Langue française, Littérature française et comparée, Philosophie, Sociologie et informatique pour les sciences humaines, Histoire et géographie et aménagement, Langues étrangères appliquées (LEA), Études ibériques et latino-américaines, Études anglophones, Études arabes et hébraïques, Études italiennes, Études slaves, Art et archéologie, intéressés par une intégration en 3e année de licence au CELSA, sont dispensés sous certaines modalités (pour les étudiants actuellement inscrits en Licence 2, avoir obtenu en Licence 1 une moyenne au moins égale à 12 et au 1er semestre de Licence 2 une moyenne au moins égale à 12 ; pour les étudiants actuellement inscrits en Licence 3, avoir obtenu en Licence 1 et Licence 2 une moyenne au moins égale à 12) des épreuves écrites d'admissibilité. L’âge limite pour concourir est fixé à 23 ans au 31 décembre de l’année du concours. La limite est repoussée à 24 ans pour les titulaires d’un diplôme Bac + 3 et à 25 ans pour les titulaires d’un Bac + 4 ou davantage. Processus d’admission Des épreuves écrites d’admissibilité précèdent les épreuves orales d’admission. L’ensemble des résultats est transmis au jury d’admission qui arrête, en fonction de la moyenne obtenue à l'oral et des places disponibles la liste des candidats admis, éventuellement complétée par une liste d’attente. Tous les résultats sont proclamés par parcours. école des hautes études en sciences de l'information et de la communication - Université Paris-Sorbonne 77, rue de Villiers 92200 Neuilly-sur-Seine téléphone : 01 46 43 76 76 télécopie : 01 47 45 66 04 www.celsa.fr Les épreuves écrites d’admissibilité Les épreuves orales d'admission 1. Réflexion et analyse 1. Entretien avec un jury (coef. 8) L’épreuve (coef. 8) se compose de deux exercices distincts et indépendants. Elle dure 4 heures. Les candidats déclarés admissibles se présentent à un entretien devant une commission d’admission correspondant au parcours choisi. Premier exercice Ces commissions, présidées par un universitaire, sont composées de représentants des professions concernées et d’enseignants chercheurs du CELSA. Réflexion argumentée sur un thème donné (coef. 4). Cette partie de l’épreuve vise à mettre en évidence les connaissances et les qualités de réflexion que le candidat est capable de mobiliser autour d’une question de société qui touche à la communication. L’entretien a pour objectif d’apprécier la motivation du candidat et l’adéquation de son profil au parcours choisi. La thématique du sujet proposé est commune à l’ensemble des cinq parcours. 2. Examen oral d'anglais (coef. 2) Les candidats doivent répondre à la problématique proposée de façon argumentée en produisant une réflexion personnelle. Cette dernière pourra s’appuyer sur la culture du candidat dans les domaines de l’information et de la communication, mais aussi de l’ensemble des sciences humaines et sociales, ainsi que sur sa propre connaissance de l’actualité. Cette épreuve vise à apprécier le niveau de compréhension auditive et l’expression orale des candidats. Les candidats écoutent pendant 15 minutes l’enregistrement d’un extrait (d'environ 5 minutes) d’une émission de radio (la prise de notes est autorisée). Ils doivent être ensuite capables de le résumer et de répondre aux questions d’un jury anglophone. Second exercice Conseils bibliographiques Analyse de document(s) (coef. 4). A la différence du premier exercice, cette partie de l’épreuve est spécifique à chaque parcours. Elle vise à évaluer les capacités d’analyse du candidat ainsi que l’intérêt qu’il porte aux questions de communication propres à la spécialité dans laquelle il va s’inscrire au Celsa. La liste des ouvrages cités est donnée à titre indicatif ; elle n’est pas exhaustive, sa lecture est fortement recommandée. Le candidat peut constituer sa propre bibliographie qu’il complètera utilement par la lecture régulière de la presse économique, sociale et culturelle. Selon les parcours, l’exercice pourra porter sur un ou plusieurs documents qu’il s’agira d’analyser à partir d’un questionnement donné. Ces documents peuvent être de différents types, relativement à chaque spécialité : discours, déclaration, communiqué, publicité, annonce, parmi d’autres exemples possibles... La bibliothèque du CELSA n’accueillant que les étudiants en cours de scolarité dans l'école, il est rappelé que les ouvrages généraux et les manuels d’initiation peuvent être consultés dans d’autres bibliothèques, par exemple : . la Bibliothèque Nationale de France, Tolbiac Haut-dejardin .la BPI (Beaubourg) .la bibliothèque Sainte-Geneviève (Place du Panthéon) .la Documentation Française .les bibliothèques universitaires .les bibliothèques municipales Pour les deux exercices, les copies sont évaluées en fonction de leur qualité de réflexion, d’analyse, d’argumentation, de la richesse de leur contenu, de la pertinence de leurs références et de la justesse de l’écriture. 2.Epreuve commune Bibliographie générale Anglais (coef. 3), durée : 2 heures 1.Ouvrages fondamentaux pour la préparation de l'ensemble des épreuves (toutes options confondues) L’épreuve se présente sous la double forme d’un test permettant d’évaluer le niveau des connaissances sur le plan des structures grammaticales et lexicales (texte à trous) et d’un exercice de rédaction (essai de 300 à 400 mots). Pour cet exercice il est demandé de développer une réflexion personnelle en s’appuyant sur des exemples précis et concrets qui témoignent d’un intérêt pour l’international. AÏM (Olivier) et BILLIET (Stéphane). - Communication . - Paris : Dunod, 2015. - 304 p. BAUDRILLARD (Jean). - La Société de consommation. Paris : Folio essais, 1996. 318 p BOUGNOUX (Daniel). - Introduction aux sciences de la communication. - Paris : La Découverte, 2002. 128 p. - (Coll. Repères no 245.) 2 CARDON (Dominique). - La démocratie Internet : Promesses et limites. - Paris : Seuil, 2010. - 102 p PERNOT (Jean-Marie). - Syndicats : lendemain de crise ? - Paris : Gallimard, 2005. - 400 p. CROZIER (Michel), FRIEDBERG (Erhard). - L’acteur et le système : les contraintes de l'action collective. Paris : Le Seuil, 1994. - 500 p. Westphalen (Marie-Hélène). - Communication : le guide de la communication d'entreprise. - 4e édition. Paris : Dunod, 2002. - 420 p. MATTELART (Armand). - Histoire de la société de l’information. - Paris : La Découverte, 2006. - 124 p. Le Magistère RIFKIN (Jeremy). - L’âge de l’accès : la nouvelle culture du capitalisme. - Paris : La Découverte, 2005. - 395 p. BAUDRILLARD (Jean). Le système des objets. Paris : Gallimard, 1978. - 288 p. (Collection Tel.) ROSANVALLON (Pierre). - La contre démocratie : la politique à l'âge de la défiance. - Paris : Le Seuil, 2006. - 345 p. BRETON (Philippe). - La parole manipulée. - Paris : La Découverte, 2004. - 220 p. ECO (Umberto). - Le signe : histoire et analyse d’un concept. - Paris : LGF, 1992. - 282 p. WINKIN (Yves) Dir. - La nouvelle communication. Paris : Le Seuil, 2000. - 390 p. Lecourt (Dominique). - Prométhée, Faust, Frankenstein, les fondements imaginaires de l'éthique. - Paris : Les Empêcheurs de tourner en rond, 2003. - 88 p. 2.Ouvrages pour la préparation à l'épreuve d’anglais Sainsaulieu (Renaud) dir. - L'entreprise : une affaire de société. - Paris : Presse de Sciences PO, 1992. 352 p. Lecture de la presse quotidienne et hebdomadaire anglosaxonne (The Guardian, The Observer, The International Herald Tribune, Newsweek, Time, The Economist, The Washington Post, National Public Radio, BC, CNN, ABC, NBC, Fox News, The New Yorker…) VERBUNT (Gilles). - La société interculturelle. - Paris : Le Seuil, 2001. - 280 p. Marque Cambridge First Certificate. CPE. Cambridge books for Cambridge exams. CAMBRIDGE BAUDRILLARD (Jean). Le système des objets. Paris : Gallimard, 1978. - 288 p. (Collection Tel.) Oxford Practice Grammar with answers. John Eastwood. OXFORD UNIVERSITY PRESS BERTHELOT-GUIET (Karine). - Analyses les discours publicitaires. - Paris : Armand Colin, 2015. 176 p. Sources d’information en ligne : flymedia.com, theladders.com, newsletters numériques… CHESSEL (Marie-Emmanuelle). - Histoire de la consommation. - Paris : La découverte, 2012. - 128 p Bibliographie destinée à la préparation de l'épreuve optionnelle COCHOY (Franck). - De la curiosité, l'art de la séduction marchande. - Paris : Armand Colin, 2011. - 228 p. HEILBRUNN (Benoît). La Marque. - Paris : PUF, 2014. - 128p HEILBRUNN (Benoît). La consommation et ses sociologies. - 3e édition. - Paris : Armand Colin, 2015. - 128 p . (Collection 128 Sociologie.) Entreprises et institutions d’ALMEIDA (Nicole). - Les promesses de la communication. - 2e édition. - Paris : PUF, 2006. - 264 p. Martin (Marc). - Trois siècles de publicité en France. Paris : Odile Jacob, 1992. - 434 p. BEAUDOIN (Jean-Pierre). - être à l’écoute du risque d'opinion. - Paris : éditions d’Organisation, 2001. 205 p. PATRIN-LECLERE (Valérie), MARTI de MONTETY (Caroline), BERTHELOT-GUIET (Karine). - La fin de la publicité ?. - Paris : Le Bord de l'eau, 2014. - 200 p. (Collection Mondes Marchands.) BILLIET (Stéphane). - Les relations publiques. - Paris : Dunod, 2009. - 240 p. Presse professionnelle : Stratégies, CB News, LSA, Revue française du marketing, marketing Magazine Breton (Philippe) et Proulx (Serge). - L'explosion de la communication : introduction aux théories et aux pratiques de la communication. - Paris : La Découverte, 2006. - 382 p. Semen,no 36/Novembre 2013 : Les nouveaux discours publicitaires. Editeur : PUFC CHARAUDEAU (Patrick). - Le discours politique : les masques du pouvoir. - Paris : Vuibert, 2005. -255 p. Médias LIBAERT (Thierry). - Communiquer dans un monde incertain. - Paris : Village mondial, 2008. Flichy (Patrice). - L'imaginaire d'internet. - Paris : La Découverte, 2001. - 272 p. NEVEU (Erik). - Une société de communication ? Paris : Montchrestien, 2006. - 158 p. Gabzewicz (Jean), Sonnac (Nathalie). - L'industrie des médias à l'ère numérique. - Paris : La Découverte, 2013. - 125 p. 3 MCLUHAN (Marshall). - Pour comprendre les media. Paris : Seuil, coll. « Points essais », 1977. REBILLARD (Franck). Le web 2.0 en perspective. Paris : L'Harmattan, 2007.- 162 p dans notre société […] une profonde logophobie, une sorte de crainte sourde contre ces événements, contre cette masse de choses dites, contre le surgissement de tous ces énoncés, contre tout ce qu’il peut y avoir là de violent, de discontinu, de batailleur, de désordre aussi et de périlleux, contre ce grand bourdonnement incessant et désordonné du discours. » Rieffel (Rémy). - Que sont les médias ? : pratiques, identités, influences. - Paris : Gallimard, 2005. - 539 p. Michel FOUCAULT, L’Ordre du discours, Gallimard, p.52-53 Ollivier (Bruno). - Internet, multimédia : ça change quoi dans la réalité ? - Paris : INRP, 2000. - 156 p. Le dossier « Tout peut-il être médias ? » in : Communication & langages, no 146 Cette description vous semble-t-elle pertinente pour rendre compte de la place que la communication tient en 2014 dans notre société ? Le dossier « Transmedia storytelling » in : Terminal, no 112 Vous limiterez votre réponse à huit pages maximum. Management et organisations Question spécifique : analyse de document(s) (coef. 4) AMBLARD (Henri), BERNOUX (Philippe), HERREROS (Gilles), LIVIAN (Yves-Frédéric). - Les nouvelles approches sociologiques des organisations. - Paris : Le Seuil, 2005. - 291 p. Entreprises et institutions En vous appuyant sur votre culture générale, vous proposerez une réflexion argumentée et structurée sur les enjeux communicationels soulevés par le document intitulé : « Le regard de Plantu », Le Monde, mercredi 22janvier 2014. BARRAUD (Jacqueline), KITTEL (Françoise), MOULE (Martine). - La fonction ressources humaines. métiers, compétences et formation. - Paris : Dunod, 2004. 248 p. Vous disposez de quatre pages maximum pour répondre LE GALL (Jean-Marc). - La gestion des ressources humaines. - Paris : PUF, 2007. - 127 p. - (Coll. Que sais-je ? no 2646.) Le Magistère A partir des documents distribués, vous analyserez l’usage communicationnel du « selfie ». PERNOT (Jean-Marie). - Syndicats : lendemains de crise ? - Paris : Gallimard, 2005. - 400 p. Vous disposez de quatre pages maximum pour répondre. Visuel 1 : Le « selfie » réunissant des stars d'Hollywood réalisé lors de la cérémonie des Oscars 2014, est devenu l'image la plus « retweetée » de l'histoire. Exemples de sujets de concours Visuel 2 : Le « selfie » du pape François, posté fin août 2013 Visuel 3 : Le journaliste politique Thomas Wieder dans le bureau ovale de la Maison Blanche à l’occasion de la visite d’état du président François Hollande aux Etats-Unis 1.Réflexion et analyse (durée : 4 heures) Les deux questions sont indépendantes. Vous pouvez y répondre dans l’ordre de votre choix. Visuel 4 : Selfie de Barack Obama, Helle Thorning Schmidt et David Cameron lors de la cérémonie d’hommage à Nelson Mandela Question commune à l’ensemble des parcours réflexion argumentée (coef. 4) Visuel 5 : cdn.oxwordsblog.wpfuel.co.uk/wpcms/wpcontent/uploads/WOTY-announcement-200x125.jpg Lors de sa première « leçon » au Collège de France, prononcée le 2 décembre 1970, le philosophe et historien Michel Foucault décrit les contours de ce qu’il appelle « l’ordre du discours », soit l’ensemble des règles, des procédures et des « rituels » qui organisent la prise de parole dans la société. Il écrit : Visuel 6 : définition du mot selfie : « Photo prise par soi même, à bout de bras, avec son téléphone pour illustrer son profil sur les réseaux sociaux. Dérivés : Belfie, Helfie, Drelfie »... « Tout se passe comme si des interdits, des barrages, des seuils et des limites avaient été disposés de manière que soit maîtrisée, au moins en partie, la grande prolifération du discours, de manière que sa richesse soit allégée de sa part la plus dangereuse et que son désordre soit organisé selon des figures qui esquivent le plus incontrôlable ; tout se passe comme si on avait voulu effacer jusqu’aux marques de son irruption dans les jeux de la pensée et de la langue. Il y a sans doute Marque Vous analyserez ces communications publicitaires qui font partie d'une série pour laquelle la marque a remporté, en 2013, le 28ème Grand Prix de la Publicité Presse Magazine. Vous disposez de quatre pages maximum pour répondre. 2 visuels de la campagne Légo : « On pardonne tout à leur créativité » 4 Médias lost in translation? This visual ......(1)...... has its roots in the history of language. Vous analyserez le document 1 ci-joint (l’article « La femme serait génétiquement prédisposée pour les tâches ménagères », extrait du site Internet lecourrierdesechos.fr). En quoi est-il révélateur de certaines transformations médiatiques ? Blue and green are similar in ......(2)....... They sit next to each other in a rainbow, which means that, to our eyes, light can blend smoothly from blue to green or vice-versa, without going past any other color in between. Before the modern period, Japanese had just one word, Ao, for both blue and green. The wall that divides these colors hadn’t been erected as yet. As the language ......(3)......, in the Heian period around the year 1000, something interesting happened. A new word popped into being – midori– and it described a sort of greenish end of blue. Midori was a shade of ao, it wasn’t really a new color in its own right. Vous disposez de quatre pages maximum pour répondre. Les documents 2,3 et 4 sont fournis pour vous permettre de contextualiser ce dispositif médiatique particulier. Liste des documents joints : Document 1 : (2 pages) « La femme serait génétiquement prédisposée pour les tâches ménagères », in lecourrierdesechos.fr, article suivi de la première page de commentaires ; One of the first fences in this color continuum came from an unlikely place – crayons. In 1917, the first crayons ......(4)...... into Japan, and they brought with them a way of dividing a seamless visual spread into neat, discrete chunks. There were different crayons for green (midori) and blue (ao), and children started to adopt these names. But the real change came during the Allied occupation of Japan after World War II, when new educational material started to circulate. In 1951, teaching guidelines for first grade teachers distinguished blue from green, and the word midori was shoehorned to fit this new purpose. Document 1 bis : (3 pages) le texte de l’article agrandi, pour une meilleure lisibilité ; Document 2 : (3 pages) la page d’accueil, la date du 27 février 2014 ; Document 3 : (1 page) la page « à propos » du site lecourrierdesechos.fr Management et organisations A l’aune des documents suivants et de vos connaissances personnelles, vous analyserez en quoi les managers peuvent être confrontés à des difficultés dans la manière d’assumer leur rôle. In modern Japanese, midori is the word for green, as distinct from blue. This divorce of blue and green was not without its scars. There are clues that remain in the language, that bear witness to this awkward separation. For example, in many languages the word for vegetable is ......(5)...... with green (sabzi in Urdu literally means green-ness, and in English we say ‘eat your greens’). But in Japanese, vegetables are ao-mono, literally blue things. Green apples? They’re blue too. As are the first leaves of spring, if you go by their Japanese name. In English, the term green is sometimes used to describe a ......(6)......, someone inexperienced. In Japanese, they’re ao-kusai, literally they ‘smell of blue’. It’s as if the borders that separate colors follow a slightly different route in Japan. Vous disposez de quatre pages maximum pour répondre. Vous disposez de quatre pages maximum pour répondre. Document 1 : Témoignages de managers Extraits de BELLIER Sandra, LAROCHE Hervé, Moi, manager, Paris Dunod, 2005 Document 2 : document d’entreprise. Dresscode UBS à l’attention des collaborateurs PKB c’est-à-dire : « code vestimentaire pour les employés qui ont affaire à une clientèle privée » UBS est une banque Suisse d’envergure mondiale. Document 3 : dessin de Sabadel, extrait de www.cilclavier.eu posté le 16 décembre 2010 ONLY ONE ANSWER IS POSSIBLE FOR EACH SPACE. And it’s not just Japanese. There are plenty of other languages that ......(7)...... the lines between what we call blue and green. Many languages don’t distinguish between the two colors at all. In the Thai language, khiaw means green except if it refers to the sky or the sea, in which case it’s blue. The Korean word purueda could refer to either blue or green, and the same goes for the Chinese word qīng. It’s not just East Asian languages either, this is something you see across language families. In fact, Radiolab ......(8)...... a fascinating recent episode on color where they talked about how there was no blue in the original Hebrew Bible, nor in all of Homer’s Illiad or Odyssey! In Japan, people often refer to traffic lights as being blue in color. And this is a bit odd, because the traffic signal indicating ‘go’ in Japan is just as green as it is anywhere else in the world. So why is the color getting I find this fascinating, because it highlights a ...... (9)...... idea about how we might see the world. After all, what really is a color? Just like the crayons, we’re taking something that has no natural boundaries – the 2. Anglais Part One – Fill in the blank (10 marks) Fill in each of the following blanks using the most appropriate term. You may write on this document. Use the attached answer sheet to provide your final responses, using CAPITAL LETTERS. 5 frequencies of visible light – and dividing into ...... (10)...... packages that we give a name. For the 110 cultures, you can see how many basic words they use for colors. To the Dani people who live in the highlands of New Guinea, objects come in just two shades. There’s mili for the cooler shades, from blues and greens to black, and mola for the lighter shades, like reds, yellows and white. Some languages have just three basic colors, others have 4, 5, 6, and so on. There’s even a ......(17)...... as to whether the Pirahã tribe of the Amazon have any specialized color words at all! (If you ask a Pirahã tribe member to label something red, they’ll say that it’s blood-like). Imagine that you had a rainbow-colored piece of paper that smoothly blends from one color to the other. This will be our map of color space. Now just as you would on a real map, we draw ......(11)...... on it. This bit here is pink, that part is orange, and that’s yellow. But if you think about it, there’s a real puzzle here. Why should different cultures draw the same boundaries? If we speak different languages with largely independent histories, shouldn’t our ancestors have carved up the visual atlas rather differently? The way that languages carve up the visual spectrum isn’t ......(18)....... Different cultures with independent histories often end up with the same colors in their vocabulary. Of course, the word that they use for red might be quite different – red, rouge, laal, whatever. Yet the concept of redness, that vivid region of the visual spectrum that we associate with fire, strawberries, blood or ketchup, is something that most cultures share. This question was first addressed by Brent Berlin and Paul Kay in the late 1960s. They wanted to know if there are universal, guiding laws that ......(12)...... how cultures arrive at their color atlas. And here’s what they found. Languages have differing numbers of color words, ranging from two to about eleven. Yet after looking at 98 different languages, they saw a ......(13)....... It was a pretty radical idea, that there is a certain fixed order in which these color names arise. This was a common path that languages seem to follow, a road towards increasing visual diversity. So what? Does any of this really matter, when it comes to actually navigating the world? Shakespeare famously said that a rose by any other name smells just as sweet. So does red by another name look just as deep? And what if you didn’t have a name for red? Would it lose any of its ......(19)......? Would it be any harder to spot those red berries in the bush? If a language has just two color terms, they will be a light and a dark shade – blacks and whites. Add a third color, and it’s going to be red. Add another, and it will be either green or yellow – you need five colors to have both. And when you get to six colors, the green splits into two, and you now have a blue. What we’re seeing here is a deeply ......(14)...... road that most languages seem to follow, towards greater visual discernment (92 of their 98 languages seemed to follow this basic route). This question goes back to an idea by the American linguist Benjamin Whorf, who suggested that our language determines how we perceive the world. In his own words, “We cut nature up, organize it into concepts, and ascribe significances as we do, largely because we are parties to an agreement to organize it in this way-an agreement that holds throughout our speech community and is ......(20)...... in the patterns of our language [...] all observers are not led by the same physical evidence to the same picture of the universe, unless their linguistic backgrounds are similar.” Critics of Kay and Berlin said they were reading too much from too little. Some argued that their study was too small, that they surveyed too few people from each language. They also said that study was ......(15)......, as most the languages were from industrialized societies with written scripts. And to top it off, their methods weren’t very quantitative. Adapted from: BHATIA, Aatish. (2012). “The crayolafication of the world: How we gave colors names, and it messed with our brains.” Wired, retrieved from http:// www.wired.com/wiredscience/2012/06/the-crayolafication-of-the-world-how-we-gave-colors-names-andit-messed-with-our-brains-part-i/ To respond to these criticisms, the authors launched what they called the World Color Survey, a project that started collecting data in the late 1970s. This was a survey of 110 languages, all spoken by pre-industrial societies, many that have no written script. The researchers set out to map the color boundaries for each culture. To do this, they showed people a set of colored tiles in 10 different shades of 40 different hues. In all, 400 tiles of color that represent the building blocks of our visual world. A, B, C, D, E 1. A. conundrum; B. artistry; C. poster; D. traffic; E. fallacy 2.A. texture; B. thickness; C. hue; D. family; E. signal; 3.A. was created; B. spoke; C. persisted; D. evolved; E. moved; 4.A. drew; B. were imported; C. were banned; D. sent; E. collided; 5.A. means; B. opposed; C. eaten; D. colored; E. synonymous; 6.A. novice; B. expert; C. hobbyist; D. shade; E. professional; 7.A. fulfill; B. parallel; C. blur; D. compartmentalize; E. separate; They then asked native speakers of these 110 different languages, many from remote tribal cultures, to ...... (16)...... name the color of each tile. After tallying up what people said, they could divide these tiles into islands of color, similar to the map of color from before. Here’s what they learnt. First, cultures are quite different in how their words paint the world. Take a look at this interactive map. 6 Between online data tracking and increased public surveillance, our actions and behaviors are being recorded at increasing rates. Are you comfortable with the idea of constant monitoring? What do you think is the impact of surveillance on the way we interact with one another? In your response, provide a personal example of how surveillance has had an impact on your life and articulate that response in relation to the text above. 8.A. will have; B. had; C. should have had; D. had had; E. have; 9. A. weak; B. illogical; C. sensitive; D. unlikely; E. powerful; 10.A. convenient; B. messy; C. constant; D. cardboard; E. permanent; 11.A. frontiers; B. boundaries; C. circles; D. rainbows; E. cartoons; 12. A. react to; B. capitalize; C. consult; D. govern; E. parlay; 13.A. symbol; B. conundrum; C. pattern; D. happenstance; E. imagery; 14.A. trodden; B. finished; C. rich; D. shallow; E. rocky; 15.A. method; B. researched; C. skewed; D. falsified; E. theorized 16.A. painstakingly; B. charismatically; C. obnoxiously; D. clumsily; E. identify; 17.A. polemic; B. fury; C. agreement; D. debate; E . joke; 18.A. imaginary; B. controversial; C. endless; D. shaded; E. arbitrary; 19.A. luster; B. charisma; C. dullness; D. gore; E. skill; 20.A. colored; B. organized; C. codified; D. squelched; E. lumped Ideal responses will be at least 300 words in length. In drafting your response, note that the person reading your essay will not be of French origin. Part Two – Essay (300-400 Words) Only use the answer sheets provided. “Ubiquitous recording can already do a lot of good. Some patients with brain injuries have been given cameras: looking back at images can help them recover their memories. Dash-cams can help resolve insurance claims and encourage people to drive better. Policecams can discourage criminals from making groundless complaints against police officers and officers from abusing detainees. A British soldier has just been convicted of murdering a wounded Afghan because the act was captured by a colleague’s helmet-camera. Videos showing the line of sight of experienced surgeons and engineers can help train their successors and be used in liability disputes. Lenses linked to computers are reading street-signs and product labels to partially sighted people… “The bigger worry is for those in front of the cameras, not behind them. School bullies already use illicit snaps from mobile phones to embarrass their victims. The web throngs with furtive photos of women, snapped in public places. Wearable cameras will make such surreptitious photography easier. And the huge, looming issue is the growing sophistication of facerecognition technologies, which are starting to enable businesses and governments to extract information about individuals by scouring the billions of images online. The combination of cameras everywhere – in bars, on streets, in offices, on people’s heads – with the algorithms run by social networks and other service providers that process stored and published images is a powerful and alarming one. We may not be far from a world in which your movements could be tracked all the time, where a stranger walking down the street can immediately identify exactly who you are.” The économist (2013). Every Step You Take. Volume 409, No 8862. 7 CELSA, 15 janvier 2016