Les fondamentaux en classe de terminale - Académie d`Orléans

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Les fondamentaux en classe de terminale - Académie d`Orléans
Les fondamentaux en classe de terminale
Initiée par l'inspection générale, une réflexion sur les fondamentaux en classe de terminale
(Savoirs fondamentaux et acquisitions des élèves en sciences économiques et sociales en
classe terminale ES) est menée au niveau national.
Dans l'académie d'Orléans-Tours un groupe de travail, constitué par Mme Roux-Périnet, IAIPR Sciences économiques et sociales, a élaboré des fiches sur les première (2007-2008) et
deuxième (2005-2006) parties du programme.
Ces fiches, disponibles aux formats .doc et .pdf, peuvent être téléchargées et utilisées en
classe.
I. ACCUMULATION DU CAPITAL, ORGANISATION DU TRAVAIL ET CROISSANCE
ÉCONOMIQUE
1. Croissance, capital et progrès technique
Sources, limites de la croissance économique
01. La croissance .................................................................................... fiche concept
02. Les facteurs de la croissance ............................................................ fiche schéma
03. Le développement ............................................................................. fiche concept
04. Le développement durable ................................................................ fiche concept
05. De la croissance au développement ................................................. fiche schéma
06. Croissance et développement durable .............................................. fiche schéma
Accumulation du capital, progrès technique et croissance
07. La productivité - Origines et effets ..................................................... fiche schéma
08. L’investissement ................................................................................ fiche concept
09. L’investissement - Des déterminants aux modes de financement .... fiche schéma
10. Progrès technique et innovation ........................................................ fiche concept
11. Innovation et compétitivité ................................................................. fiche schéma
2. Travail et emploi
Organisation du travail et croissance
12. Organisation du travail ...................................................................... fiche concept
13. Crise de l’organisation scientifique du travail et nouvelles formes
d’organisation du travail .................................................................... fiche schéma
14. Nouvelles formes d’organisation du travail et conditions salariales ...fiche tableau
Croissance, progrès technique et emploi
15. Emploi et chômage ............................................................................ fiche concept
16. Croissance économique et emploi .................................................... fiche schéma
II. INÉGALITÉS, CONFLITS ET COHÉSION SOCIALE : LA DYNAMIQUE SOCIALE
3. Stratification sociale et inégalités
La dynamique de la stratification sociale
17. Les inégalités .................................................................................... fiche concept
18. Le cumul des inégalités ................................................................. fiches schémas
Enjeux et déterminants de la mobilité sociale
19. La mobilité sociale ............................................................................. fiche concept
20. Les déterminants de la mobilité sociale............................................. fiche schéma
Idéal démocratique et inégalités
21. Idéal démocratique ............................................................................ fiche concept
4. Conflits et mobilisation sociale
Mutations du travail et conflits sociaux
22. Conflits .............................................................................................. fiche concept
23. Classes sociales ................................................................................ fiche concept
24. Syndicats ........................................................................................... fiche concept
25. La crise du syndicalisme ................................................................... fiche schéma
La diversification des objets et des formes de l'action collective
26. Le lien entre les quatre notions : conflit, mobilisation sociale,
action collective, mouvement social .................................................. fiche schéma
5. Intégration et solidarité
La cohésion sociale et les instances d’intégration
27. Les instances d'intégration ......................................................fiche problématique
Protection sociale et solidarités collectives
28. La redistribution ................................................................................. fiche concept
29. État-providence et protection sociale ............................................... fiche schéma
Fiche n°1
Croissance
Notions liées
Définition
Décomposition
Expansion, récession, dépression
Crise
Développement (Voir Fiche n°3)
Développement durable (Voir
Fiche n°4)
Niveau de vie
La croissance économique est l’augmentation soutenue sur une ou
plusieurs périodes longues du produit global brut ou net en termes réels
calculé comme la somme des valeurs ajoutées par les unités de
production ; il mesure l’accroissement de la richesse du pays.
Éléments factuels
1. Ordres de grandeur des taux de
croissance annuels moyens en
France sur la période actuelle (1 à
2%), comparé :
- à ceux de la période des Trente
glorieuses (5%) ;
- à ceux de la moyenne des pays
de l’UE (2%), des Etats-Unis (4%
jusqu’à 2006) et de la Chine
(10%).
2. Un ordre de grandeur du PIB de
la France : 1 800 milliards d’euros.
Problématiques
Deux approches :
1. en termes d’offre,
la contribution des facteurs de
production à la croissance
économique ;
2. en termes de demande,
la contribution des emplois finals
à la croissance économique.
1. Quels sont les facteurs de la croissance ?
Comment l’investissement / le progrès technique / l’organisation du
travail favorisent-t-ils la croissance ?
Quel est le rôle des gains de productivité sur la croissance ?
2. Comment relancer la croissance ? (voir fiche…politique économique
Dans quelle mesure la reprise de la consommation/de
l’investissement/des exportations peut-elle relancer la croissance
économique ?
3. Quelles sont les limites de la croissance ?
4. Quels liens entre croissance et inégalités ?
5. Quels liens entre croissance et développement ? (Voir Fiche n°3)
Mécanismes
1. Les facteurs de la croissance
ÎLes facteurs de court terme :
- des facteurs de production sur la croissance (Voir Fiche n°2)
- de la demande globale sur la croissance (Voir Fiche n°2)
- de la productivité sur la croissance (Voir Fiche n°7)
ÎLes facteurs de moyen et long terme :
- Les facteurs institutionnels : rôle des pouvoirs publics (formation, infrastructures, R&D, cadre juridique,
fiscalité, système politique,…) ;
- Les facteurs socioculturels : rôle des valeurs, égalité (par genre, par groupes sociaux, par ethnies),
éducation,…
2. Les limites de la croissance :
Î Les externalités négatives (épuisement des ressources, dégradation de l’environnement) ;
Î Accroissement des inégalités au sein d’un pays, entre pays.
Groupe de production SES – Orléans-Tours
(Voir Fiche n°2)
Mesure
1. Produit intérieur brut =
Somme des valeurs ajoutées + TVA
+ Droits de douane net de
subventions
De façon simplifiée : PIB = Σ VA
Rappel : Valeur ajoutée = Valeur de
la production – Valeur des
consommations intermédiaires
VA = P - CI
2. Revenu par tête
3. Taux de croissance annuel
moyen :
Tous les indicateurs peuvent être
exprimés soit en valeur soit en
volume.
Année scolaire 2007-2008
Fiche n°2
Groupe de production SES – Orléans-Tours
Année scolaire 2007-2008
Fiche n°3
Le développement
Notions liées
Croissance (Voir Fiche n°1)
PIB, PIB/h, revenu par tête
Répartition des richesses et
inégalités
Développement durable (Voir
Fiche n°4)
Changement social
Institutions internationales (FMI,
Banque Mondiale, OMC)
Libre échange/protectionnisme
Spécialisation, DIT
Termes de l’échange
Normes sociales, normes
environnementales
Éléments factuels
L’ordre de classement peut être
différent selon que l’on retient
l’IDH ou le PIB/H.
Définitions
1. Le développement est la transformation des structures démographiques,
économiques et sociales, favorisant le progrès social et le bien-être, et qui
accompagne souvent la croissance.
2. Selon F. Perroux, le développement est « la combinaison des
changements mentaux ou sociaux d’une population qui la rendent apte à
faire croître, cumulativement et durablement, son produit réel global ».
3. Selon A. Sen le développement est le « processus d’expansion des
libertés réelles dont jouissent les individus ».
Problématiques
1. La croissance est-elle une condition suffisante au développement ?
2. La mondialisation est-elle facteur de développement ?
- Impact du libre échange et/ou du protectionnisme
- Impact de la spécialisation ;
- Impact des IDE (transferts de technologie, de capitaux).
3 Quels liens entre développement et inégalités ?
- entre nations : rattrapage ?
- au sein d’une nation.
4. Les régulations internationales favorisent-elles ou freinent-elles le
développement ?
- Impact des nouvelles normes environnementales ;
- Impact des normes sociales ;
- Rôles des institutions internationales.
Mécanismes
1. Le caractère multifactoriel du développement :
- Facteurs démographiques : accroissement de la population, structure par âge de la population ;
- Facteurs socio-économiques : croissance, commerce international, répartition des richesses et inégalités
- Facteurs socio-culturels : Éducation, santé, inégalité, système de valeurs
- Facteurs institutionnels : rôle des institutions politiques, juridiques et financières ;
- Facteurs exogènes : intempéries, conflits, ressources naturelles,...
2. De la croissance au développement (Voir Fiche n°5)
Groupe de production SES – Orléans-Tours
Décomposition
Pays développés/ Pays en développement
Classification de la Banque mondiale (seuil
2006) :
- Pays à revenu élevé (RNB/h supérieur à
11 116$) ;
- Pays à revenu intermédiaire (RNB/h compris
entre 906$ et 11 115$)
- Pays à faible revenu (RNB/h inférieur à
905$).
Les NPI (nouveaux pays industrialisés) ou
pays émergents appartiennent au groupe des
pays à revenu intermédiaire et les PMA (pays
les moins avancés) au groupe des pays à
faible revenu.
Mesure
1. Indice de développement humain, valeur
comprise entre 0 (mauvaise) et 1 (excellente),
composé :
- pour un tiers d’un indicateur de longévité
(espérance de vie à la naissance)
- pour un tiers d’un indicateur d’éducation
(taux d’alphabétisation et taux de
scolarisation)
- pour un tiers d’un indicateur de niveau de vie
(le PIB/h en Parité de Pouvoir d’Achat)
2. Classement des pays selon leur niveau de
développement humain :
- Pays à développement élevé : IDH>0,8 ; Pays à développement moyen (0,5<IDH <0,8) ;
-Pays à développement faible : IDH<0,5
3. De multiples indicateurs, comme le nombre
de médecins/h, l’IPH (indicateur de pauvreté
humaine), l’ISDH (indicateur sexospécifique de
développement humain).
4. Termes (nets) de l’échange
Indice des prix des produits exportés x 100
Indice des prix des produits importés
Année scolaire 2007-2008
Fiche n°4
Le développement durable
Notions liées
Développement (Voir Fiche n°3)
Croissance (Voir Fiche n°1) / limites
de la croissance, décroissance
Externalités négatives / positives
Mondialisation, normes
environnementales
Inégalités
Régulation internationale
Commerce équitable
Eléments factuels
1. Le protocole de Kyoto (signature en
1997, entrée en vigueur février 2005)
objectif ; réduction des gaz à effet de
serre de 5,2% d’ici 2012 par rapport
au niveau de 1990
2. Instauration d’un marché des droits
à polluer ou permis d’émission de
différents gaz polluants.
3. Mise en place d’écotaxes.
4. Exemple du Grenelle de
l’environnement en France.
Définition
« Développement qui répond aux besoins du présent sans
compromettre la capacité des générations futures de répondre aux
leurs (rapport BRUNDTLAND 1987).
Problématiques
1. Croissance, développement, développement durable
La croissance peut-elle être compatible avec un développement
durable ? (Voir fiche n°)
Le développement des PED est-il compatible avec une logique de
développement durable ?
2. Le développement durable n’a-t-il que des avantages ?
Pourquoi les PED ne sont-ils pas nécessairement favorables à une
logique de développement durable ?
3. La croissance peut-elle être une solution aux problèmes
environnementaux ?
Les trois dimensions du
développement durable :
1. environnementale :
Développement qui préserve les
ressources et l’environnement
2. socio-économique :
Développement qui repose sur un
mode de production permettant la
satisfaction des besoins de chacun
- inter génération
- intra génération
3. éthique :
Développement qui respecte une
égalité sociale : réduction des
inégalités Nord/sud, des inégalités
hommes/femmes…
Mesure
Mécanismes
Les différents moyens mis en œuvre pour atteindre le développement durable
1. Mécanismes d’incitations / désincitations :
- Principe du pollueur-payeur : Écotaxes ;
- Incitations fiscales et juridiques en faveur du commerce équitable et d’une consommation responsable.
2. Le recours au marché : permis d’émission sur la production
- limiter le volume global de la pollution ;
- en s’appuyant sur une redistribution entre pays ou producteurs
Technologies propres Î Production moins polluante Î vente de permis d’émission Î baisse des coûts de
production Î baisse des prix Î hausse de la demande Î Rentabilisation de l’investissement initial. Les
productions de biens ou de services faiblement polluantes sont privilégiées.
Groupe de production SES – Orléans-Tours
Décomposition
Parmi les indicateurs, on peut citer :
- Evolution des quantités de gaz à
effet de serre émis.
- Mesures d’inégalités dans l’accès
aux ressources (exemple : eau
potable).
- Empreinte écologique : mesure
en hectares de la surface
nécessaire pour produire les
ressources consommées par une
population et absorber ses déchets
Année scolaire 2007-2008
Fiche n°5
Groupe de production SES – Orléans-Tours
Année scolaire 2007-2008
Fiche n°6
Groupe de production SES – Orléans-Tours
Année scolaire 2007-2008
Fiche n°7
Groupe de production SES – Orléans-Tours
Année scolaire 2007-2008
Fiche n°8
Investissement
Notions liées
Amortissement
Progrès technique (Voir Fiche
n°10)
Demande anticipée
Taux d’intérêt (nominal / réel)
Taux de marge
Rentabilité (Taux de rentabilité)
Taux d’autofinancement
Taux d’endettement
Investissement direct à
l’étranger / Investissement de
portefeuille
Éléments factuels
1. Ordre de grandeur du taux
d’investissement en France
(entre 18% et 20% du PIB) ;
2. Hausse de la part de
l’investissement immatériel ;
3. La part de l’investissement
matériel reste dominante en
France (70%)
Définitions
1. Au sens large : acquisition de biens ou services utilisés pour
produire d’autres biens et services.
2. Au sens étroit (hors ménages) : acquisition de biens durables
(capital fixe) qui sont utilisés pendant plusieurs cycles de
production (c'est-à-dire pendant au moins un an selon la
Comptabilité nationale).
Problématiques
1. Quelles sont les évolutions quantitatives et qualitatives de
l’investissement ?
2. Quels sont les déterminants de l’investissement ?
(Voir Fiche n°9)
- Rôle des taux d’intérêt ;
- Rôle de la demande ;
- Rôle de la rentabilité des entreprises (profit).
3. Quels sont les effets de l’investissement ?
- Sur la croissance économique ;
- Sur l’emploi.
Mécanismes
1. Les déterminants de l’investissement (voir fiche n°9)
2. L’investissement favorise la croissance économique par ses effets :
• Sur l’offre Î un effet capacité : augmentation du volume de la production ;
Î un effet productivité : augmentation de l’efficacité grâce aux investissements de
rationalisation et au progrès technique incorporé (innovations) ;
• Sur la demande Î demande de biens de production Î demande de biens de consommation
(mécanisme du multiplicateur).
Groupe de production SES – Orléans-Tours
Décomposition
Plusieurs typologies :
- selon la nature :
matériel/immatériel ;
- selon l’agent : productif
(entreprise) / improductif
(Administrations publiques et
ménages) ;
- selon l’objectif : capacité,
productivité (ou de rationalisation)
et remplacement).
Mesure
1. Investissement au sens de la
Comptabilité nationale : Formation
Brute de Capital Fixe
FBCF = acquisition de capital fixe +
acquisition de logiciels + frais de
prospection minières et pétrolière +
acquisition d’œuvres artistiques et
littéraires
2. Formation Nette de Capital Fixe
déduction faite de l’amortissement
(FNCF = FBCF - amortissement)
3. Taux d’investissement
- pour la nation : FBCF/PIB x 100 ;
- pour l’entreprise : FBCF/VA x 100.
4. Investissement immatériel :
ensemble des dépenses en logiciels,
en brevets, en Recherche et
Développement (R&D), en publicité
et en formation.
Année scolaire 2007-2008
Fiche n°9
Groupe de production SES – Orléans-Tours
Année scolaire 2007-2008
Fiche n°10
Progrès technique et innovation
Notions liées
Investissement (Voir
Fiche n°8)
Recherche et
développement (R&D)
Intensité capitalistique
Compétitivité
Externalités positives
Brevet
Croissance (Voir Fiche
n°1)
Emploi (Voir Fiche n°15)
Destruction créatrice
Éléments factuels
Un exemple bien
maîtrisé par type
d’innovation :
- organisationnelles
(toyotisme),
- de procédés :
(pasteurisation,
ionisation, e-commerce)
- de produits (iPhone,
écran plat).
Définitions
1. Progrès technique :
- Ensemble des innovations qui améliorent l’efficacité de la production (nouveaux
procédés, nouvelles organisations) laquelle est mesurée par les gains de
productivité et/ou qui améliorent le bien-être et la satisfaction du consommateur
(nouveaux produits, nouveaux marchés).
- Part de la croissance qui n’est pas expliquée par une augmentation en quantité et
en qualité des facteurs capital et travail (résidu) Î Fiche n°2.
2. Innovation : application industrielle et commerciale d’une invention ou d’une idée
nouvelle.
Problématiques
1. Quels sont les facteurs qui favorisent le progrès technique ?
- Les facteurs institutionnels, le rôle de l’Etat, le rôle des entreprises.
2. Quelles sont les relations entre le progrès technique et la croissance ?
- Progrès technique, moteur de la croissance ?
- Les effets du progrès technique sur la croissance.
3. Quels sont les effets quantitatifs et qualitatifs du progrès technique sur emploi ?
- Structure des emplois : tertiarisation, déversement (théorie de la
compensation) ;
- Nature des emplois : salarisation, qualification, type de contrats.
4. Quels sont les effets de long terme (structurels) du progrès technique ?
- Changement social : urbanisation, mode de vie, destruction créatrice,…
Décomposition
1. Typologie des innovations chez
Schumpeter : nouveaux produits,
nouvelles méthodes, nouveaux
marchés, nouvelles sources de
matières premières, nouvelles
organisations.
2. Typologie restreinte : innovations
technologiques (produits/procédés)
et innovations organisationnelles
3. Innovations majeures et
innovations mineures.
Mesure
1. La productivité globale des
facteurs (PGF) est mesurée par le
rapport entre la quantité produite et
l’ensemble des facteurs de
production utilisés.
2. L’effort de R&D pour une
nation est mesuré par le rapport
entre la Dépense Intérieure de R&D
et le PIB = DIRD/PIB x 100.
3. Le nombre de brevets déposés
dans l’année.
Mécanismes
1. Le rôle de l’Etat dans l’émergence et la diffusion du progrès technique :
- Rôle direct (recherche fondamentale, commandes publiques,…) ;
- Rôle indirect (protection de la propriété intellectuelle, dépenses d’éducation et de formation, politique fiscale, pôle de compétitivité,…).
2. Le rôle du progrès technique sur la compétitivité : compétitivité prix et compétitivité hors-prix (Voir Fiche n°11)
3. Les transformations des structures des activités productives, des secteurs de production.
- Progrès technique Î Gains de productivité supérieurs à l’augmentation la demande Î destruction d’emplois ;
Î Gains de productivité Î Gains de pouvoir d’achat Î augmentation de la demande supérieure aux gains de productivité Î
création d’emplois
=> Déversement (compensation).
Groupe de production SES – Orléans-Tours
Année scolaire 2007-2008
Fiche n°11
Groupe de production SES – Orléans-Tours
Année scolaire 2007-2008
Fiche n°12
Organisation du travail
Notions liées
Économies d’échelle
Différenciation de la demande
Innovation organisationnelle
Toyotisme
Post ou néo taylorisme
Intensification du travail
Qualification
Compétences
Individualisation des
rémunérations
Externalisation
Sous-traitance
Définitions
1. Organisation du travail : agencement et coordination mis en œuvre
au sein de l’entreprise pour tirer avantage de la spécialisation des
tâches et des compétences de chaque travailleur.
Éléments factuels
1. Durée légale du travail en
France, loi Aubry II en 2000
(35 h) et ses assouplissements
depuis 2003.
2. Extension du taylorisme
dans les services.
3. Coexistence de différentes
formes d’organisation du
travail.
4. Évolution contrastée des
conditions de travail.
Problématiques
1. Quels sont les liens entre organisation de travail et croissance ?
- Les effets de l’organisation du travail sur la croissance
économique ;
- L’impact des nouvelles caractéristiques de la croissance depuis le
milieu des années 80 sur l’organisation du travail.
2. Quelles sont les conséquences des nouvelles formes d’organisation
du travail sur la condition salariale ?
(Voir Fiche n°14)
3. L’organisation tayloro-fordiste a-t-elle totalement disparu au profit de
nouvelles formes d’organisation du travail ?
2. La division du travail recouvre deux dimensions :
- la division du travail au sein de l’entreprise : la répartition des
tâches entre les individus définie par l’entreprise pour accroître la
productivité = division technique du travail.
- la division du travail entre entreprises : spécialisation des
entreprises dans des activités différentes qui donne lieu à des
échanges marchands.
Décomposition
1. Division du travail intra entreprise
(division technique) / division inter
entreprises
2. Organisation Scientifique du Travail :
OST =
Taylorisme
Division verticale et division horizontale
(parcellisation des tâches)
+
Travail à la chaîne
Standardisation
Hausse des salaires
= Fordisme
3. Les nouvelles formes d’organisation
4. Division internationale du travail (DIT)
Mesure
1. La productivité du travail : horaire/par
tête (Voir Fiche n°6)
2. La part du travail posté, degré
d’autonomie, contraintes de délai,…
Mécanismes
1. Division du travail, gains de productivité et croissance :
La division technique du travail Î amélioration de l’habileté + réduction des temps morts + mise en œuvre du progrès technique Î Gains de
productivité Î Extension des marchés (Adam Smith) = Croissance économique
2. Les facteurs explicatifs de la crise du mode de régulation fordiste dans les années 70 et impact sur la croissance (Voir Fiche n°13)
3. Impact des nouvelles caractéristiques de la croissance sur l’organisation du travail / effets attendus du toyotisme (Voir Fiche n°13)
Groupe de production SES – Orléans-Tours
Année scolaire 2007-2008
Fiche n°13
Groupe de production SES – Orléans-Tours
Année scolaire 2007-2008
Fiche n°14
LES CONSEQUENCES DES NOUVELLES FORMES D’ORGANISATION DU
TRAVAIL SUR LA CONDITION SALARIALE
Norme de l’emploi
salarié
Qualification des
emplois
Évolution du niveau de
qualification des
emplois
Progression des
salaires et des
carrières
Durée du travail
Caractéristiques de la
Caractéristiques de la
condition salariale avant les
condition salariale après les
NFOT
NFOT
Généralisation du contrat à Diversification des contrats et
durée indéterminée à temps des statuts : développement
plein
des emplois atypiques (CDD,
intérim, travail à temps
partiel…)
Logique de qualification :
Logique de compétence :
négociation collective,
négociation individuelle,
objective et explicite basée subjective et implicite basée
sur les diplômes
sur les « savoir – être »
Faible niveau de
Double évolution :
qualification requis
- développement de postes
sans qualifications (services
à la personne,…)
- besoin de postes très
qualifiés (conception,
recherche,…)
Fixée dans le cadre des
Individualisation des
conventions collectives
rémunérations et des carrières
(grilles Parodi)
Baisse progressive de la
Flexibilité accrue de la durée
durée légale du travail,
du travail : annualisation,
applicable à l’ensemble des temps partiel, heures
salariés (droit du travail +
supplémentaires Î
conventions collectives)
individualisation du temps de
travail
Conditions de travail :
- autonomie
Faible
Généralement plus forte
- rythme de travail
Cadence fixée par les
machines
Intensification
- division du travail
Spécialisation des tâches
Diversification des tâches et
polyvalence
Micro économique et
individuelle
Logique de lutte contre le
chômage
Régulation de la
condition salariale
Objectifs
Macro économique et
collective
Logique de répartition des
gains de productivité
Groupe de production SES – Orléans-Tours
Année scolaire 2007-2008
Fiche n°15
Emploi et chômage
Notions liées
Croissance (Voir Fiche n°1)
Progrès technique (Voir Fiche n°10)
Productivité (Voir Fiche n°7)
Partage de la valeur ajoutée
Compétitivité
Qualification / compétences
Employabilité / vulnérabilité
Éléments factuels
1. Nombre d’actifs occupés (25 millions),
de chômeurs (environ 2 millions) en
France
2. Proportion d’emplois atypiques en
France :
- dans l’emploi total, entre 25% et 30% ;
- dans les créations d’emplois, environ
70%.
3. Taux de chômage en France (8%),
supérieur à la moyenne européenne et à
celui des États-Unis.
4. Phases d’évolution du chômage en
France :
- Phase d’augmentation continue du
début des années 70 et la fin des
années 80 ;
- Évolution irrégulière à un niveau élevé
sur la décennie 90 ;
- Diminution lente depuis la fin des
années 90.
Groupe de production SES – Orléans-Tours
Définitions
Décomposition
1. Au niveau d’une nation, l’emploi correspond à l’ensemble de la
population active occupée c'est-à-dire exerçant une activité
professionnelle déclarée et rémunérée.
2. La demande d’emploi correspond à la différence entre la
population active totale et la population active occupée ; il s’agit
des chômeurs.
3. L’offre d’emploi (provenant des employeurs) correspond à
l’ensemble des postes de travail non pourvus.
4. Le chômage désigne l’ensemble des personnes sans emploi,
à la recherche d’un emploi et disponible.
Remarque : Les économistes raisonnent le plus souvent en
termes d’offre et de demande de travail. Dans ce cadre, l’offre de
travail provient de l’ensemble des actifs et la demande de travail
correspond à l’ensemble des besoins exprimés par les
producteurs .Le chômage se définit alors comme la différence
entre l’offre et la demande de travail.
1. Volume de l’emploi :
Plein emploi/sous emploi
2. Nature de l’emploi :
Emploi typique/ atypique
3. Typologie du chômage :
- Chômage conjoncturel / structurel
- Chômage volontaire / involontaire
- Chômage classique / keynésien
Problématiques
1. Quels liens entre croissance et emploi ?
- Transformations quantitatives et qualitatives de l’emploi ;
- Croissance nécessaire mais non suffisante.
2. Sur quelle(s) variable(s) agir pour réduire le chômage ?
- La demande ;
- Le coût du travail ;
- La qualification ;
- La flexibilité.
3. Quels liens entre progrès technique et chômage ?
(Voir Fiche n°10)
Mesure
1. Taux d’emploi =
Population active occupée x 100
Population en âge de travailler
2. Taux de chômage =
Nombre de chômeurs x 100
Population active
3. Part du chômage de longue durée
4. Part des temps partiels
5. Part des emplois précaires
6. Coût du travail = Salaire brut +
Cotisations sociales patronales
Année scolaire 2007-2008
Fiche n°15
Mécanismes
1. Les explications du chômage :
- Dans l’optique libérale : Coût du travail élevé comparé à la productivité et/ou rigidités du marché du travail Î Offre de travail > Demande de travail
Î Chômage ;
- Dans l’optique keynésienne : Insuffisance de la demande anticipée (consommation + investissement) Î Insuffisance de l’investissement Î
Insuffisance de la production Î Niveau d’embauches insuffisant pour permettre le plein emploi (Équilibre de sous emploi).
- Rôle du progrès technique :
Progrès technique Î Gains de productivité supérieurs à l’augmentation la demande Î destruction d’emplois ;
Progrès technique Î Gains de productivité Î Gains de pouvoir d’achat Î augmentation de la demande supérieure aux gains de productivité Î
création d’emplois
=> Par approximation : Δ emploi = Δ PIB - Δ Productivité (Δ = variation) ;
Progrès technique Î Substitution capital / travail Î Modification de la qualification des postes Î Inadéquation offre / demande de travail.
2. Coût du travail, compétitivité et emploi :
- Coût du travail élevé Î Hausse des prix Î Perte de compétitivité-prix Î Perte de parts de marché Î Diminution de l’emploi ;
- Coût du travail élevé Î Substitution du capital au travail Î Gains de productivité Î Baisse des coûts unitaires Î Maintien voire amélioration de
la compétitivité-prix Î Augmentation des parts de marché Î Compensation à terme des pertes d’emplois ;
- Coût du travail élevé Î Délocalisations Î Destruction d’emplois à court terme Î Baisse des coûts unitaires Î Maintien voire amélioration de la
compétitivité-prix Î Augmentation des parts de marché Î Création d’emplois induits.
3. Les solutions qui en découlent :
- Optique libérale : Baisse du coût du travail, augmentation de la flexibilité ;
- Optique keynésienne : Relancer la demande.
Groupe de production SES – Orléans-Tours
Année scolaire 2007-2008
Fiche n°16
Groupe de production SES – Orléans-Tours
Année scolaire 2007-2008
Fiche 17
Les inégalités
Notions liées
Définition
Décomposition
- Distinguer les différences des
inégalités ;
- Pauvreté (voir fiche…)
- Justice sociale, idéal démocratique
(voir fiche Idéal démocratique)
Écarts d’accès aux ressources matérielles, culturelles, de prestige, de
pouvoir qui se traduisent en termes d’avantages et de désavantages par
rapport à une échelle de valeurs dans un groupe ou une société donné.
Deux typologies :
1°) Inégalités économiques et inégalités
sociales
Inégalités économiques : face à l'emploi,
des revenus (primaires, revenu
disponible), du patrimoine ;
Inégalités sociales : face à école, à la
santé, à la consommation.
2°) Inégalités des situations, des droits,
des chances
Problématiques
Mesures
Peut-on parler de moyennisation de la société française ?
Dans quelle mesure, les inégalités se sont-elles réduites ? ( ou renforcées
selon période choisie)
Peut-il y avoir des inégalités justes ou légitimes ? (voir fiche Idéal
démocratique)
Les inégalités : frein ou aiguillon à la croissance ?
Inégalités économiques :
- revenu moyen, revenu médian ;
- indicateur de dispersion : rapport interdécile ;
- indicateur de disparité : écart de revenu
moyen, de salaire moyen entre PCS ;
- courbe de Lorenz ;
- écarts de revenu primaire, de revenu
disponible et de niveau de vie (unités de
consommation) ;
- écart de salaire Hommes/Femmes.
Indicateurs d’accès face à l’emploi : taux
de chômage selon…, type d’emploi
Inégalités sociales : indicateurs au choix
mesurant les inégalités face à l’école,
face à la santé face la consommation.
Exemple : taux de réussite au bac, taux
d’accès à l’enseignement supérieur
selon l’origine sociale ;
- face à la consommation : taux
d’équipement, coefficient budgétaire
selon la PCS...
Éléments factuels
Constats économiques :
- salariés à temps plein :
augmentation des inégalités jusqu’à
la fin des années 60 puis réduction
jusqu’au milieu des années 80 puis
stabilisation ;
- creusement des écarts entre
salariés selon la nature du contrat (à
partir du milieu des années 80 ;
- diminution du taux de pauvreté en
France jusqu’au milieu des années
80 puis stabilisation ;
Changement des inégalités
économiques : rattrapage
- création d’inégalités (discrimination
positive) ;
Constats sociaux :
- tendance à l’uniformisation de la
consommation mais maintien des
écarts sur certains postes (loisirs,
santé, école) ;
- massification de l’école et maintien
de l’inégalité des chances.
Mécanismes
- Le mécanisme de la redistribution et ses effets (voir schéma) ;
- Le caractère cumulatif des inégalités (interaction inégalités
économiques<=>inégalités sociales)
Groupe de production SES – Orléans-Tours
Année scolaire 2005-2006
Fiche 18
SCHEMA SUR LE CARACTERE
CUMULATIF DES INEGALITES
Non seulement le champ des inégalités est vaste (il n’est pas essentiel d’être exhaustif), mais ces
dernières s’ajoutent les unes aux autres : les plus démunis cumulent les handicaps sociaux alors
que les plus favorisés cumulent les avantages. Les inégalités économiques (emploi, revenus et
patrimoine) et les inégalités socioculturelles (toutes les autres) sont corrélées. Les situations
défavorables ou avantageuses ont un caractère cumulatif ou systémique.
INEGALITE SELON
L’ORIGINE SOCIALE
INEGALITE DE
CAPITAL SOCIAL
(relationnel)
INEGALITE DE
LIEU D’HABITATION
(quartier, rural, urbain)
INEGALITE DES CHANCES
(essentiellement scolaire ici)
INEGALITE DE GENRE
(homme / femme)
INEGALITE FACE A L’EMPLOI
(embauche, stabilité, condition de
travail et chômage)
INEGALITE DE
PATRIMOINE
INEGALITE DE
CONSOMMATION
(services et biens)
Groupe de production SES – Orléans-Tours
INEGALITE DE REVENUS
INEGALITE DE
LOGEMENT
(surpeuplement,
confort)
INEGALITE DE
SANTE
(taux de mortalité,
espérance de vie,
dépenses de médecins
spécialistes)
Année scolaire 2005-2006
Fiche 18
SCHEMA SUR LE CARACTERE
CUMULATIF DES INEGALITES
Non seulement le champ des inégalités est vaste (il n’est pas essentiel d’être exhaustif), mais ces dernières s’ajoutent les unes aux
autres : les plus démunis cumulent les handicaps sociaux alors que les plus favorisés cumulent les avantages. Les inégalités
économiques (emploi, revenus et patrimoine) et les inégalités socioculturelles (toutes les autres) sont corrélées. Les situations
défavorables ou avantageuses ont un caractère cumulatif ou systémique.
INEGALITE DE
LIEU D’HABITATION
(quartier, rural, urbain)
INEGALITE SELON
L’ORIGINE SOCIALE
INEGALITE DE CAPITAL
SOCIAL
(relationnel)
INEGALITE DES CHANCES
(essentiellement scolaire ici)
INEGALITE DE GENRE
(homme / femme)
INEGALITE FACE A L’EMPLOI
(embauche, stabilité, condition de travail et
chômage)
INEGALITE DE
PATRIMOINE
INEGALITE DE REVENUS
PRIMAIRES
(d’activité et du capital)
INEGALITE DE LOGEMENT
(surpeuplement, confort)
INEGALITE DE
CONSOMMATION
(services et biens)
Groupe de production SES – Orléans-Tours
Année scolaire 2005-2006
INEGALITE DE SANTE
(taux de mortalité, espérance
de vie, dépenses de médecins
spécialistes)
Fiche 18
SCHEMA SUR LE CARACTERE
CUMULATIF DES INEGALITES
Non seulement le champ des inégalités est vaste (il n’est pas essentiel d’être exhaustif), mais ces dernières s’ajoutent les unes aux
autres : les plus démunis cumulent les handicaps sociaux alors que les plus favorisés cumulent les avantages. Les inégalités
économiques (emploi, revenus et patrimoine) et les inégalités socioculturelles (toutes les autres) sont corrélées. Les situations
défavorables ou avantageuses ont un caractère cumulatif ou systémique.
INEGALITE DE
LIEU D’HABITATION
(quartier, rural, urbain)
INEGALITE DE
CAPITAL SOCIAL
(relationnel)
INEGALITE FACE A L’EMPLOI
INEGALITE DE
LOGEMENT
(surpeuplement, confort)
(embauche, stabilité, condition de travail,
chômage)
INEGALITE SELON
L’ORIGINE SOCIALE
INEGALITE DE
PATRIMOINE
INEGALITE DES
CHANCES
(essentiellement
scolaire ici)
INEGALITE DE REVENUS
INEGALITE DE
CONSOMMATION
(services et biens)
INEGALITE DE
GENRE
(homme / femme)
Groupe de production SES – Orléans-Tours
Année scolaire 2005-2006
INEGALITE DE SANTE
(taux de mortalité,
espérance de vie,
dépenses de médecins
spécialistes)
Fiche 19
La mobilité sociale
Notions liées
- Stratification sociale
- Égalité/inégalité des chances
- Méritocratie
Définition
Changement de position sociale d’un individu ou d’un groupe d’individus
que ce soit au cours d’une vie active (intra générationnelle) ou d’une génération à l’autre (inter générationnelle).
Décomposition
Mobilité structurelle/nette
Mobilité inter/intra générationnelle
Mobilité ascendante/descendante
Mobilité de proximité
Mobilité/immobilité
Problématiques
Éléments factuels
- Peut-on parler de mobilité sociale en France aujourd’hui ?
- Comment expliquer la mobilité sociale en France ?
- En quoi l’école contribue-t-elle à la mobilité sociale en France ?
- Constat de trajectoires courtes,
- Mutations de l’appareil productif,
- Massification de l’accès aux études
secondaires et supérieures.
Mesures
Mécanismes
- Reproduction sociale.
- Facteurs ou freins de la mobilité sociale :
-> modification de l’appareil productif et de la répartition socioprofessionnelle de la population active, différences de fécondité, composition de la
population active (femmes et immigrés) ;
-> rôle de l’école : massification/démocratisation/rendement du diplôme ;
-> rôle de la famille : transmission d’un capital économique, culturel et
social (P. Bourdieu), stratégies rationnelles) des familles (calcul
coûts/risques/avantages (R. Boudon).
Groupe de production SES – Orléans-Tours
- Tables de mobilité : recrutements et
destinées ;
- Les limites : genre, catégorie d’âge
ciblée, nomenclature des PCS.
Année scolaire 2005-2006
Fiche 20
En France, la mobilité sociale augmente depuis les Trente Glorieuses.
Il convient de distinguer :
La mobilité structurelle, liée aux modifications de la structure
de la société. Les changements de position sociale d’une génération à l’autre sont contraints par les changements structurels. Elle
explique l’essentiel des changements de position sociale.
La structure des emplois
se modifie (déclin de
l’agriculture
puis
de
l’industrie, tertiarisation) et
évolue dans le sens de la
hausse des qualifications
Î les emplois de cadres
et des professions intermédiaires augmentent, ce
qui offre des possibilités de
promotion sociale aux
enfants des catégories
populaires et moyennes.
Exemple :
le
nombre
d’agriculteurs
diminuant
d’une génération à l’autre,
certains fils d’agriculteurs
devront
nécessairement
exercer un autre métier
que celui de leur père et
deviendront mobile.
L’augmentation du taux
d’activité des femmes favorise la mobilité sociale
ascendante des hommes
car les femmes occupent
principalement les postes
situés au bas de la hiérarchie sociale.
Les immigrés ont favorisé
la mobilité des français en
occupant des emplois faiblement qualifiés.
L’école a fourni plus de
travailleurs diplômés et
qualifiés au monde du
travail.
Les différences de fécondité entre les catégories sociales : les
catégories les moins fécondes (classes moyennes et supérieures) laissent des places disponibles qui seront occupées par
les enfants des classes les plus fécondes (classes populaires).
Groupe de production SES – Orléans-Tours
La mobilité nette ou de circulation, c'est-à-dire celle qui ne découle pas des changements structurels (les acteurs sociaux construisent leurs destins indépendamment de la
structure sociale).
Une démocratisation limitée : l’inégalité des chances à
l’école persiste.
L’égalité des chances
scolaires.
Massification, démocratisation et méritocratie ont
permis à des enfants issus
des classes populaires
d’accéder aux classes
moyennes ou supérieures.
Le développement du
système scolaire a été
plus rapide que celui
des emplois qualifiés
Î inflation des diplômes Î rendement
social inégal du diplôme.
La mobilisation des ressources : capital économique, culturel et social.
Selon P. Bourdieu, la réussite scolaire dépend
principalement du capital culturel : Les catégories sociales dont la culture est proche de la culture scolaire transmettent à leurs enfants des
ressources culturelles rentables dès l’école.
Rôle du capital social pour obtenir un emploi.
Selon R. Boudon,
chaque famille détermine ses stratégies
d’orientation en fonction des coûts et des
risques liés à la poursuite des études et en
fonction des avantages que procurent
les diplômes.
Les catégories populaires
sous-estiment
les avantages du diplôme et surestiment
les risques et les coûts
Î
leurs
choix
s’orientent vers des
filières moins valorisantes.
École et famille : facteurs ou freins ?
Année scolaire 2005-2006
Fiche 21
Idéal démocratique
Notions liées
Définition
- Égalité/Inégalités (voir fiche
inégalités) ;
- Incitation ;
- Égalitarisme
- Passion pour l’égalité (Eds)
Idéal démocratique : système de valeurs que cherche à atteindre toute société démocratique c'est-à-dire organisée sur
l’égalité des droits civiques et politiques et qui s’efforce de garantir les mêmes droits sociaux à l’ensemble de ses
membres. L’idéal démocratique se caractérise par le souci de concilier la liberté individuelle et l’égalité pour atteindre
un objectif de justice sociale.
Décomposition : Les deux grandes conceptions de l’idéal démocratique (de la justice sociale)
ÉGALITÉ
ÉQUITÉ
Les éléments de définition
- égalité des droits (y compris sociaux),
- égalité des chances,
- égalité des situations
- égalité des droits (y compris sociaux),
- égalité des chances,
- possibilité d’inégalités des situations
Perception des inégalités
Considérées comme injustes
Considérées comme justes si elles profitent aux plus
défavorisés
Modalités pour atteindre l’idéal
démocratique
Redistribution monétaire et en nature (voir fiche
redistribution)
Traitement uniforme des individus
Méritocratie
Discrimination positive : création d’inégalités
Traitement différencié des individus
D’après S. d’AGOSTINO, G. TROMBERT, « Redistribution des revenus », in Cahiers français n°27, La Documentation française, janvier-février.1997.
Éléments factuels
Problématiques
Mécanismes
- Évolution de la justice sociale :
passage de l’égalité à l’équité.
- Introduction de la discrimination
positive en France : parité, ZEP…
Peut-il y avoir des inégalités justes ou légitimes au sein d’une société démocratique ?
Comment peut-on justifier le maintien d’inégalités au nom des libertés individuelles ?
- Égalité des chances : rôle de
l’école et limites
- Discrimination positive :
création d’inégalités de départ
pour parvenir à une égalité de
situation (exemples : système
de quotas, ZEP).
Mesures
Renvoi aux indicateurs de mesures des inégalités : insertion professionnelle selon
le genre, réussite scolaire selon l’origine sociale…
Groupe de production SES – Orléans-Tours
Année scolaire 2005-2006
Fiche 22
Conflits et mobilisation sociale
Notions liées
Définition
Décomposition
- Action collective : volonté d’agir
ensemble d’un groupe d’individus en
faveur d’objectifs communs qui
s’exprime par des modalités variées.
- Mouvements sociaux : conduites
collectives durables qui visent à
défendre des intérêts communs
et/ou transformer, conserver des
institutions ou des règles sociales ;
les conduites collectives ne deviennent des mouvements sociaux que
si elles sont socialement organisées
et structurées.
- Syndicat : Voir fiche 24.
- Changement social.
Conflit social : affrontement entre groupes sociaux opposés par leurs intérêts,
leurs positions ou leurs idées. Ils mettent en jeu les rapports de force existants.
Mobilisation sociale : rassemblement d’individus ou de groupes sociaux en vue
de défendre des positions communes ou de promouvoir des fins collectives.
Une modalité, un moyen d’expression de l’action collective.
Les enjeux
- « traditionnels » dans la sphère productive : rapports sociaux de production (salaire, conditions de travail, défense de l’emploi…
- « post-matérialistes » : de l’ordre du
symbolique, des valeurs, de
l’identitaire
Les acteurs
- institutionnalisés ou non
- groupes d’individus, groupes de
pression, groupes sociaux ou classes
sociales
Les modalités
- monde du travail ou non : grèves, pétitions,…
- institutionnalisées ou non : grèves,
occupation des locaux par des
« sans »…
Problématiques
- Impacts des mutations du marché du travail sur les conflits ?
- Assiste-t-on à un déclin des conflits du travail ?
- Peut-on parler de « nouveaux » mouvements sociaux ?
- Les nouveaux mouvements sociaux et conflits du travail : substitution ou
complémentarité ?
Éléments factuels
Pour la France
- diminution du nombre de conflits
- distinction fonction publique, privé,
- diminution du taux de syndicalisation (moins de 10% aujourd’hui),
- montée des coordinations,
- développement des conflits plus
locaux et ponctuels mais aussi liés à
la mondialisation,
- des exemples de diversification
des conflits.
Mécanismes
- Éclaircir le lien entre les quatre notions : voir schéma ci-dessous.
- Les facteurs explicatifs des mutations :
-> les facteurs économiques : mutation de l’appareil productif, élévation du
niveau de vie, crise de l’emploi, montée du chômageÎ situation subie, contrainte ;
-> les facteurs sociaux mutations de la structure socioprofessionnelle de la
population active (déclin du monde ouvrier, féminisation…), institutionnalisation des conflits (négociation collective), acquis sociaux des conflits antérieurs Î moyennisation.
-> les facteurs culturels : transformation du système de valeurs (individualisme), comportement de cavalier seul (paradoxe d’OLSON).
- Des mutations quantitatives et qualitatives : moins de conflits liés au travail,
rôle des nouveaux mouvements sociaux ;
- Le rôle des conflits sous la forme de constats : facteur de changement, ou
frein.
- Voir fiche 23 Classes sociales
Groupe de production SES – Orléans-Tours
Mesures
- le degré de conflictualité : nombre de
journées individuelles non travaillées,
taux de syndicalisation/présence syndicale sur le lieu de travail
- limites de ces indicateurs (uniquement
visibles, institutionnalisés)
Année scolaire 2005-2006
Fiche 23
Classes sociales
Notions liées
Définitions
Décomposition
Groupe d’individus ayant une place similaire dans la sphère productive et
partageant des conditions matérielles communes. Dans la conception marxiste, la classe se caractérise de surcroît par une conscience collective,
par le développement d’une lutte pour la défense d’intérêts communs conduisant à un antagonisme entre les détenteurs des moyens de production
(bourgeoisie) et les détenteurs de la seule force de travail (prolétaire).
Conception par auteur : Marx, Weber
et Warner
Classe en soi, classe pour soi
Rapports sociaux : bourgeoisie, prolétariat.
Éléments factuels
Problématiques
Mesures
- Évolution des effectifs des ouvriers.
- Pertinence de l’analyse marxiste des classes pour rendre compte des
conflits (existence et rôle de la classe ouvrière) ?
- Pertinence de l’analyse marxiste des classes pour rendre compte de la
stratification de la société française (moyennisation, polarisation) ?
- Peut-on parler de moyennisation de la société française ?
- Stratification.
- Catégories sociales, groupes sociaux.
Mécanismes
- Conception marxiste des classes
- Rapports sociaux de production dans les économies capitalistes (détention ou non des moyens de production)
- Conception marxiste de la lutte des classes
- Mécanismes d’exploitation et conflits
- La moyennisation et ses facteurs explicatifs
Groupe de production SES – Orléans-Tours
Année scolaire 2005-2006
Fiche 24
Les syndicats
Notions liées
- mouvements non institutionnalisés
(coordinations)
- mouvement social
- conflits du travail
- groupe de pression
Définition
Un syndicat est une association chargée de défendre les intérêts professionnels individuels ou collectifs de ses membres.
Décomposition
-syndicats de salariés / syndicats
d’employeurs
Problématiques
- causes de la crise du syndicalisme
- crise du syndicalisme et conflits du travail
Éléments factuels
- tendance à la baisse des effectifs
et du taux de syndicalisation
- faiblesse du taux de syndicalisation
en France aujourd’hui (moins de 10
%)
- comparaison européenne voire
entre des pays de l’OCDE
- évolution des scores aux élections
professionnelles (syndiqués – non
syndiqués)
Mesures
Mécanismes
- facteurs explicatifs de la crise du syndicalisme (voir schéma)
Groupe de production SES – Orléans-Tours
- taux de syndicalisation
- résultats aux élections professionnelles
(valeurs brutes ou relatives)
- effectifs.
Année scolaire 2005-2006
Fiche 25
EVOLUTION DE LA STRUCTURE DE LA POPULATION
ACTIVE
- déclin des ouvriers
- tertiarisation
- croissance des professions
intermédiaires et des cadres et
professions intellectuelles supérieures.
- hausse de la part des
femmes.
- rajeunissement.
EVOLUTION DE L’EMPLOI
- hausse du chômage et récession, une faible probabilité
d’obtenir des gains liés à
l’engagement.
- hausse du chômage et freins
aux “ardeurs” militantes
- hausse des emplois atypiques
- individualisation du contrat de
travail et du salaire.
- des N.F.O.T. qui facilitent la
communication.
HANDICAPS LIES A LA
CONSTRUCTION DES ORGANISATIONS SYNDICALES
- construction autour de
“l’ouvrier-masse” et de l’usine ;
or des revendications tournées
vers l’État et les sièges des
FMN.
- Une offre syndicale peu lisible
liée à la diversité des organisations et aux scissions.
- Des syndicats qui ont privilégié une élite très engagée au
détriment d’adhésions massives moins militantes.
DIFFICULTES LIEES A
L’INSTITUTIONNALISATION
- des rôles accrus et un pouvoir
décisionnel qui rend plus difficile la contestation.
- Une multiplication des rôles
qui a coupé l’élite syndicale de
sa base.
CRISE DU SYNDICALISME
ESSOR DE L’INDIVIDUALISME
Une société plus individualiste
dans laquelle il est plus aisé de
jouer un rôle de passager clandestin.
Groupe de production SES – Orléans-Tours
DE NOUVEAUX ACTEURS
Des syndicats concurrencés par
d’autres mouvements non institutionnalisés de type coordination.
Année scolaire 2005-2006
Fiche 26
Le lien entre les quatre notions
Action collective
Défense d’intérêts communs
Mobilisation sociale
2 formes
Mouvement social porté ou
non par les syndicats
Modalités conflictuelles
ou non
Groupe de production SES – Orléans-Tours
Année scolaire 2005-2006
Fiche 27
Fiche problématique : Les instances d’intégration
FAMILLE
ECOLE
L’École de la République favorise-t-elle toujours l’intégration sociale ?
La famille constitue-t-elle un rempart contre l’exclusion ?
L’école joue un rôle intégrateur car :
- elle est un des principaux agents de socialisation ;
- elle crée des liens par les relations avec des pairs et la communauté scolaire ;
- elle favorise l’intégration économique par l’accès à la formation et
à la qualification.
Les transformations familiales depuis une trentaine d’années peuvent
fragiliser son rôle intégrateur :
- divorces et instabilité de la famille (fagilité des couples, pauvreté,
isolement) ;
- montée de l’individualisme dans les relations familiales ;
- les nouveaux modèles familiaux sont moins intégrateurs ;
- d’autres instances de socialisation ont pris une part croissante
(école, médias).
Cependant, depuis une vingtaine d’années, ce rôle de l’École est
remis en cause :
- inégalités des chances ;
- difficultés d’intégration sur le marché de travail ;
- dévalorisation des diplômes ;
- échecs scolaires.
Crise des
instances
d’intégration ?
Cependant, la famille reste toujours un rempart contre l’exclusion :
- elle socialise (socialisation primaire) ;
- elle crée des liens sociaux et affectifs entre ses membres ;
- elle constitue un lieu d’entraide (rempart contre la pauvreté, rôle
du capital social).
TRAVAIL
ETAT
Principal pôle d'intégration de la société industrielle, le travail n'est-il
pas en train de perdre cette place centrale dans nos sociétés actuelles ?
L'État-providence assume-t-il le rôle qu'il s'était assigné : celui de
maintenir la cohésion sociale ?
Depuis les années 80, les transformations du marché de travail remettent en cause son rôle intégrateur :
- le chômage de masse et la montée du chômage de longue durée ;
- la précarité croissante de l’emploi ;
- les difficultés d’insertion des jeunes et des peu qualifiés ;
- la crise du syndicalisme.
Cependant, dans nos sociétés modernes, le travail reste toujours un
facteur intégrateur car il donne aux individus :
- un revenu qui permet d’accéder à une norme de consommation ;
- un statut social et des droits sociaux ;
- un sentiment d’utilité sociale ;
- des relations sociales.
Groupe de production SES – Orléans-Tours
L’État joue un rôle primordial dans le maintien des solidarités collectives :
- la protection sociale est étendue à toute la population ;
- rôle de la redistribution ;
- RMI et CMU ;
- rôle des services publics ;
- Citoyenneté.
Cependant, plusieurs phénomènes montrent que l’État a du mal à
maintenir la cohésion sociale :
- crise de l’État-providence (de financement, de légitimité,
d’efficacité) ;
- multiculturalisme et repli communautaire ;
- violences urbaines ;
- déviance.
Année scolaire 2005-2006
Fiche 28
La redistribution
Notions liées
- risques sociaux
- Etat-providence
- protection sociale
- solidarités collectives
institutionnelles
- prélèvements obligatoires
- revenus primaires, de transfert,
revenu disponible brut
- égalité/équité
Définition
Décomposition
Ensemble des mécanismes par lesquels les administrations publiques
effectuent des prélèvements obligatoires (impôts et cotisations sociales)
pour les reverser sous forme de prestations (monétaires, consommations
collectives).
1) logique d'assurance (cotisations
préalables ouvrant droit à prestations) et
logique
d'assistance
(droit
aux
prestations sans cotisations préalables)
2) modèles universaliste, corporatiste,
résiduel
3) redistribution horizontale (maintenir
les ressources des individus confrontés à
des risques sociaux) et redistribution
verticale (réduire les inégalités)
Problématiques
Éléments factuels
- contexte socio-économique
- triple crise (de financement, de
légitimité, d'efficacité)
- contraintes sur le coût du travail et
sur la maîtrise des déficits publics
- tendance à la fiscalisation du
financement
- La redistribution permet-elle de réduire les inégalités ?
- Les transformations du système de redistribution face aux nouvelles
contraintes et aux nouveaux enjeux.
- La solidarité collective se limite-t-elle à la redistribution ?
Mécanismes
- le rôle du système fiscal comme moyen de redistribution verticale (impôt
progressif)
- contexte socio-économique -> augmentation du coût de la prise en
charge des risques sociaux -> augmentation des déficits -> dans un
contexte de maîtrise des déficits publics -> fiscalisation pour ne pas
alourdir le coût du travail -> coexistence d'un modèle corporatiste et d’un
modèle universaliste
Groupe de production SES – Orléans-Tours
Mesures
- taux de prélèvements obligatoires
- structure du financement
- dépenses publiques pour la protection
sociale
- solde des comptes sociaux
- part des revenus socialisés
- indicateurs permettant des
comparaisons entre les systèmes
européens.
Année scolaire 2005-2006
Fiche 29
L’État providence (welfare state) s’incarne dans différents modèles de protection sociale
DEUX LOGIQUES
Logique de l’assurance
financement par cotisations sociales
obligatoires assises sur les revenus du
travail
« à chacun selon ses moyens,
ses contributions »
Logique de l’assistance
financement par l’impôt
« à chacun selon ses besoins »
TROIS MODÈLES
Le modèle assurantiel
ou corporatiste
État providence qui privilégie un système
d’assurances obligatoires
liées à l’exercice d’une
activité professionnelle,
les cotisations prélevées
sur les revenus du travail
ouvrant droit aux prestations. Les populations
n’ayant pas gagné par
leur travail droit à la protection ont cependant
droit à une assistance,
mais cette aide sociale
n’assure que le minimum
vital (Exemple de la
France et de l’Allemagne).
Le modèle universaliste
ou social-démocrate
État providence qui applique le principe universaliste des droits sociaux
et procure à l’ensemble
de la société un haut niveau de protection sociale. Le principe fondamental est l’offre de services universels (c'est-àdire offerts à tous les citoyens), gratuits (c'est-àdire financés par l’impôt),
et fondés sur les besoins
(et non pas sur les droits
acquis par le travail).
Le modèle libéral ou résiduel
État providence minimal
qui n’intervient qu’en
complément du marché.
Selon cette logique, il met
en œuvre une protection
sociale minimale pour
l’ensemble de la population et réserve ses efforts
sociaux aux plus démunis.
(Exemple des États-Unis).
CRISE DE L’ÉTAT PROVIDENCE
Crise de financement
Crise d’efficacité
Effet de ciseaux : augmentation des dépenses
et faible augmentation
(voire diminution) des recettes
- pauvreté
- chômage
- exclusion
Crise de légitimité
Remise en cause de l’idée
de protection sociale
CONSÉQUENCES SUR LE MODE DE FINANCEMENT
La logique assurantielle semble de moins
en moins adaptée : alourdissement du
coût du travail, nouveaux enjeux (concurrence internationale, mondialisation…)
Groupe de production SES – Orléans-Tours
Une fiscalisation nécessaire du financement de la protection sociale (système
hybride…)
Année scolaire 2005-2006