Rapport de stage

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Rapport de stage
Rapport de stage
Trois mois au Japon
Delrue Julien
Tuteur de stage : Patrick Lebègue
2008-2009
IUT A de Lille I, Villeneuve d’Ascq
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Remerciements
Dans un premier temps, je tiens à remercier Mr Hirakawa pour m’avoir donné l’occasion de
m’épanouir durant ce stage de trois mois dans son établissement.
Je remercie également Mr Hosokawa, mon tuteur au Japon qui m’a fourni mon sujet et qui m’a aidé à
m’intégrer dans son groupe de recherche.
Et je remercie aussi Mr Lebègue, pour le soutien qu’il nous a apporté durant notre stage.
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Résumé
Grâce à ce stage, j’ai pu enfin mettre un pied dans le pays qui me passionne tant depuis des années.
Durant ces trois mois, j’ai pu faire l’expérience d’un autre mode de pensée, d’un autre mode de vie et
d’un autre mode d’agir.
Ce fut une expérience particulièrement enrichissante qui m’a permise d’affirmer mon désir de
séjourner au Japon pour y travailler ainsi que pour y passer ma vie.
J’ai ainsi pu découvrir cette culture qui m’attirait tant ainsi ce style de vie qui m’appelait.
De ce voyage je n’ai aucun regret. A part le fait que ce soit si court. L’accueil dans l’université était
particulièrement rodé et nous n’avons eu aucun problème.
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Abstract
With this internship, I finally go to that country that I love since so many years.
During this three month, I have experiment another way of thinking, another way of life and another
way of doing.
It was a really great experience and with this, I know that I want to live in Japan for work and for
spend my life.
I met this culture that I wanted to know, I met this way of life that was calling me.
I have no regret from this journey. Beside the fact it was so short. Our entrance was perfect and
without problem.
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Sommaire
PARTIE I : Le Japon ..................................................................................... 7
1)
Présentation ..................................................................................... 7
2)
Hachinohe ........................................................................................ 8
PARTIE II : La culture ................................................................................. 11
1)
La nourriture ................................................................................... 11
2)
La langue :
3)
Les mangas ..................................................................................... 13
(nihongo) ................................................................ 12
PARTIE III : Mon projet................................................................................ 14
1)
Présentation ................................................................................... 14
2)
Réalisation ..................................................................................... 14
ANNEXE ................................................................................................. 16
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PARTIE I : Le Japon
1) Présentation
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Tout d’abord, le Japon se situe à l’est de la Russie, de la Chine ainsi qu’au Nord de
Taïwan. Le nom « Japon » en japonais s’écrit
(se prononce Nihon) ou le lieu
d’origine du soleil. C’est de la que vient l’appellation du « pays du soleil levant »
Le Japon compte environ 130 millions d’habitants répartis pour la plupart sur les quatre
plus grandes îles qui sont : Honshu, Hokkaido, Kyushu et Shikoku. Pour tenir la
comparaison, la France compte 65 millions d’habitants répartis sur environ 675 000 km²
alors que pour le Japon, les 130 millions d’habitants vivent sur 380000km².
Deuxième puissance mondiale au niveau économique et la troisième par le PIB (8.05% du
PIB mondial en 2007 soit 4376 milliards), le Japon est un acteur mondial puissant.
Néanmoins, ayant pour cause cette formidable remontée depuis la seconde guerre
mondiale, la pollution sévit fortement au Japon, apportant maladies et allergies.
Néanmoins, depuis quelques temps maintenant, le Japon tente de corriger ce problème en
réduisant les émissions de dioxydes de carbones (comme le stipule le protocole de Kyoto).
Actuellement, si l’on suit l’indice de durabilité environnemental, le Japon est assez mal
classé car il occupe la 30e place.
Au niveau politique, il est à tort de penser que l’empereur garde une importance dans les
décisions gouvernementales. En effet, celui n’est rien de plus qu’un symbole du pays,
comme la reine d’Angleterre l’est dans son pays. Le gouvernement est séparé en deux
parties :
_ Le pouvoir exécutif est détenu par le Cabinet qui est dirigé par le premier ministre ainsi
que par les ministres d’états.
_ Le pouvoir législatif est composé de deux chambres : la chambre basse qui contient 480
sièges dont les membres sont élus pour quatre ans au suffrage universel, et la chambre
haute elle est composée de 242 membres élus pour six ans renouvelée par moitié tous les
trois ans.
Pour pouvoir participer aux élections, il faut avoir au minimum vingt ans et être naturalisé
Japonais. C’est d’ailleurs pourquoi plusieurs centaines de milliers de résident coréen ne
peuvent participer aux élections car ils n’ont pas voulus abandonner leur nationalité
coréenne.
En ce qui concerne les relations internationales, le Japon entretient une liaison
particulièrement forte avec les Etats-Unis. Membre du G8, le Japon fait partie intégrante
de la scène mondiale et a par exemple envoyé des troupes non armées en Irak et y
travaille maintenant pour le développement de la paix.
Le Japon est constitué de 47 préfectures (régions) comme Aomori (
) ou Tokyo ( ).
Le Japon possède une gamme de climat assez étendu car sa superficie s’étend sur plus de
3000km de haut en bas.
L'île de Hokkaidō connaît un climat tempéré, avec des étés doux et des hivers froids avec
de fortes chutes de. Nagoya, Kyōto, Ōsaka et Kōbe, au centre et à l’ouest de la plus
grande île (Honshū), ont un climat de type ce qui implique un hiver doux avec peu ou pas
de neige ainsi que la fameuse saison des pluies qui débute de Juin à Juillet. Le climat de
Fukuoka sur l’île de Kyūshū, est relativement tempéré avec des hivers doux et un été court,
alors que celui d’Okinawa est quasi-tropical.
Une des grandes forces du Japon sur son territoire, c’est que quasiment tout est accessible
grâce aux transports en commun. Ce qui contribue à la mobilité ainsi qu’a l’économie du
pays.
Le train reste le moyen de locomotion préféré au Japon comme le Shinkansen (le TGV
japonais). Les lignes sont énormément développées et soutenue par un réseau de bus en
ville et en agglomération impressionnant. Le métro de Tokyo 1 est effrayant de complexité
alors qu’en France par exemple, il n’y a que quelques lignes pour une quinzaine à Tokyo.
2) Hachinohe
Ville ou j’ai passé les trois mois de mon stage, Hachinohe est une ville de 250000 habitants.
C’est une ville portuaire de la préfecture d’Aomori. Nous avons pu visiter quelques lieux
comme :
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Cf. annexe 1
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Le temple de Kabushima :
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Voici l’endroit j’ai étudié :
Le National College of Technology :
Le port d’Hachinohe :
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PARTIE II : La culture
1) La nourriture
La cuisine Japonaise est un des points fort de ce pays. C’est une cuisine sophistiqué qui
demande une attention extrême. L’un des plats les plus connus au monde est le sushi :
Néanmoins, il n’est jamais impossible de se trouver des plats étrangers comme de la
nourriture coréenne, chinoise ou même française ou italienne.
Un autre élément de la cuisine locale est le riz. Il agrémente la plupart des plats comme le
riz au curry par exemple (
).
C’est un plat typique des pays asiatiques qui
revient plus ou moins épicé en fonction des préférences ou des habitudes du pays d’origine.
Curry Rice :
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Les haricots rouge font aussi partis de la cuisine locale
l’anko.
avec par exemple le natto ou
Ce qui nous amène aux ramens, plat composé de pâtes et de bouillon. Néanmoins, par les
japonais, ce plat est considéré comme chinois. Souvent accompagné de légumes, de
viandes, le ramen est un plat typique au Japon. D’ailleurs, il existe tellement de variétés
de ramen qu’un magazine dédié a été créé.
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D’ailleurs, au Japon, certaines personnes pensent qu’un nomikai (une soirée ou les
japonais se détendent) doit se terminer par un ramen.
Ramen :
2) La langue : 日本語 (nihongo)
Tout d’abord le Japonais, même s’il n’est pas apparenté au Mandarin, s’en inspire
beaucoup comme on peut le voir avec les différents kanji par exemple.
Le japonais se décline en trois alphabet qui sont :
_ Les hiraganas : Ils sont utilisés pour écrire les mots d’origine japonaise (qui peuvent
d’ailleurs s’écrire en Kanji) ou alors simplement donner la signification d’un kanji en
particulier.
Exemple :
aujourd’hui (se lit littéralement le jour de maintenant.
Se prononce kyou)
_ Les katakanas : Eux servent à écrire les mots d’origine étrangère, les onomatopées ou
alors pour faire ressortir les mots tout simplement.
Exemple :
= cheese.
_Les kanjis (
) : se lit « les caractères de Han »
Ce sont les mots emprunté au
chinois.
Exemple :
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=
= otoko = jeune homme
3) Les mangas
En Japonais, manga désigne les bandes dessinées en général alors qu’en France, cela ne
désigne que les bandes dessinées japonaises. Les mangas sont un phénomène de masse qui
ne concerne pas seulement le Japon mais aussi la Corée ou les Etats-Unis par exemple.
Le dessinateur d’un manga est appelé mangaka et il diffuse ses chapitres dans un magazine
de publication (par exemple le shonen jump2 pour les mangas classifié de type shonen)
Contrairement à l’Europe ou aux Etats-Unis, la vente de manga représente un véritable
marché au Japon.
Chaque tome est vendu 500Yens (soit environ 3.80€ en juillet 2009)
contrairement à la France ou le prix d’un tome varie entre 6 à 9 euros. D’ailleurs, le prix
étant si bas qu’il n’est pas rare de trouver des magazines de prépublication dans le train
ou dans les magasins (250Yens pour un exemplaire du magazine du shonen jump par
exemple).
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Si ce sujet vous intéresse, je vous conseille le manga bakuman pour en apprendre plus sur la
prépublication.
PARTIE III : Mon projet
1) Présentation
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Durant ces trois mois, j’ai eu un projet à réaliser qui, au départ était la conception d’une
huître en openGL, pour ensuite utiliser un bras articulé pour interagir avec la scène en
trois dimension.
Quel était l’objectif de ce projet ?
J’ai donc du modéliser cette huître pour la voir intégrer le logiciel de réalité sous-marine
que le groupe de recherche dont je faisais parti à créer de toute pièce. En effet, ils ont
créés cet univers pour faire découvrir aux enfants la réalité des « ama ». Les « ama » sont
des femmes qui plongent sans outils ni bouteille d’oxygène à la recherche d’oursins, ces
petits animaux recherchés, particulièrement apprécié dans les sushis. Néanmoins, ces
femmes ont tendance à disparaître et les jeunes filles sont soit trop jeune pour reprendre
le flambeau ou alors elles ne veulent pas le faire. Cela pourrait bien être la fin d’une
tradition qui d’après la culture japonaise dure depuis plus de deux mille ans. En 2003,
l’âge moyen des ama était de 67 ans.
C’est donc avec ce monde qui Mr Hosokawa, qui était mon tuteur au Japon fait le tour des
écoles pour faire découvrir aux enfants la réalité des ama ainsi que pour faire perdurer la
tradition. Et il semblerait que cela fonctionne. En effet, lors d’un sondage réalisé a la fin
d’une démonstration, plus de la moitié des enfants voulait essayer la pêche en apnée et
continuer la tradition. Cela ne veut pas dire qu’ils le feront, mais au moins ils ont été
touchés par la réalité de ces nageuses hors-pair.
D’un point de vue technique comment se passe cette expérience ?
La personne qui tente l’expérience porte une paire de lunettes spéciale qui renvoie
l’image de l’écran. Pour diriger la caméra et ainsi descendre jusque dans les fonds marins,
on utilise un joystick et pour le son, une paire d’écouteurs pour pouvoir être
complètement immergé dans l’océan.
Que vient donc faire l’huitre dans ce monde virtuel ?
Les ama, bien que principalement « chasseuse d’oursins » ne recherchaient pas que ca. En
effet, au départ, elles recherchaient principalement des perles, perles que l’on trouve
dans des huîtres.
Passons maintenant à la réalisation du projet en lui-même.
2) Réalisation
La réalisation en elle-même n’était pas le point le plus compliqué de ce projet. En effet, il
a d’abord fallut par la phase d’apprentissage de l’openGL.
En premier lieu, Mr Hosokawa a voulu me faire apprendre avec un livre en anglais. Fait qui
ne me dérangeait pas le moins du monde mais le seul problème qu’il y avait, c’était la
vieillesse du livre. En effet, j’ai dans un premier temps appris avec des préceptes qui date
un peu. Résultat, pour trouver des renseignements sur internet, ce fut un peu compliqué.
J’avais aussi quelques problèmes avec la gestion des textures. En effet, avec la
bibliothèque que j’utilisais, il fallait faire tout un tas de manœuvre pour pouvoir espérer
utiliser les textures. Apres concertation avec mon tuteur, nous avons décidé de changer de
bibliothèque et d’utiliser SDL (Simple DirectMedia Layer), ce qui m’a grandement facilité
la tâche.
Une fois ce problème résolu, j’ai enfin pu me concentrer entièrement à mon véritable
projet : l’huître.
Dès le départ, j’ai pris conscience du véritable défi que représentait la troisième
dimension. C’est assez difficile de se repérer dans l’espace sans support visuel. Mais après
quelques tests, on commence à y voir un peu plus clair. La modélisation 3D n’est qu’un
enchaînement de points qui ne demande qu’à être reliés.
J’ai très vite voulu automatisé, sans succès, mon travail. En effet, il y avait trop de
variation entre ce que je voulais faire et ce qu’il m’était possible de réaliser en openGL.
Les rotations ne s’effectuaient pas comme je le voulais, l’automatisation s’est révélée
impossible. J’ai donc du le faire manuellement. Le résultat n’était pas aussi beau que ce
que j’avais espéré mais mon tuteur était content de mon travail. Grâce à mon travail, leur
logiciel de réalité sous marine vient de recevoir un nouvel occupant. Je n’ai néanmoins pas
eu le temps de m’occuper de la partie avec le bras articulé. Il est vrai qu’avec une
formation en openGL que l’on aurait du avoir en DUT, cela aurait été plus facile et mon
rendement en aurait été optimisé. Mais cela reste une bonne expérience.
Après ce stage, il ne me reste qu’une seule chose, c’est l’envie de retourner là bas. Pour
les vacances ou bien pour travailler, cela ne dépend que de la conjoncture et des
opportunités. Grâce à ces trois mois, j’ai pu prendre pas mal de contact au Japon et c’est
ce qui est le plus important. Je ne regrette pas d’avoir fait cette expérience et je
conseille à tous de le faire s’ils en ont les moyens.
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ANNEXE
Plan du métro de tokyo :
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