Philadelphie, Berceau de la Nation Américaine

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Philadelphie, Berceau de la Nation Américaine
Philadelphie, Berceau de la Nation Américaine
Philadelphie, située dans l’état de Pennsylvanie (2ème état de l’Union depuis 1787) est, après New York (distan
seulement 165 km), la plus importante ville de la côte Est, la 5ème ville des USA et le berceau de la Nation Américaine.
Elle compte cinq millions d’habitants dans sa périphérie dont 1,5 million en ville. Philly (c’est ainsi que les Américai
l’appellent), grâce à sa situation géographique privilégiée le long de la côte Atlantique et à la facilité d’accès
connaît un rapide essor au 18ème siècle et devient rapidement la 2ème plus grande ville anglophone du monde. Elle
est alors appelée «l’Athènes des Amériques» et s’épanouit comme le centre culturel du Nouveau Monde. Son
est liée à la Révolution Américaine et à la naissance de la Nation. Philadelphie compte la plus ancienne banque des USA
(1791), le 1er journal quotidien, le 1er hôpital, la 1ère bourse et le premier atelier de frappe des monnaies (US Mint), le
1er zoo ou encore la première école publique pour enfants noirs. Philadelphie sera capitale des USA de 1790 à 1800.
En 1876, l’Exposition Universelle de Fairmount Park attira des millions de visiteurs avec plus de cinquante pays
participants : Graham Bell y présentait le téléphone, Westinghouse le frein à air et Rollin Otis son ascenseur... Un certain
William Penn pour fondateur... Les Quakers sont une secte fondée en Angleterre en 1647 par George Fox qui ordonnait
à ses disciples de «trembler devant la parole de Dieu» d’où leur appelation «Quakers» qui signifie «trembleurs».
William Penn, l’un d’entre-eux fonda la Pennsylvanie dont il reçut les terres du roi Charles II d’Angleterre... Pourqu
«Pennsylvanie ?», tout simplement car la traduction littérale signifie «forêt de Penn». Le Penn’s Landing, ensemble
culturel occupe l’emplacement présumé du débarquement de William Penn près du fleuve Delaware en 1682. La ville
«libre» de Philadelphie (en Grec «Cité de l’amour fraternel») devait être un exemple pour son fondateur : celui de la
tolérance, ouverte à toutes les religions, toutes les races, pacifiste... La grande question de Monsieur Penn était «Can
people of various beliefs and origins live together peacefully ?» (Les gens de croyance et d’origines différentes peuvent ils vivre ensemble et en paix ?). Rêvant aussi d’une ville «verte», William Penn en confia le tracé au Capitaine Thomas
Holmes qui l’imagina en «carré» avec quatre parcs aux quatre coins et un parc central : de Roosevelt Park au Sud, Ã
Clark Park à l’Ouest, Philadelphie est la ville américaine comportant le plus d’espaces verts. Fairmount Park est le plu
grand parc urbain du monde : il est douze fois plus grand que Central Park à New York ! LES GRANDS HOMMES DE
PHILADELPHIE... Benjamin Franklin (1706-1790), citoyen d’honneur de Philly, contribua, en son temps, au rayonnement
de sa ville. A la fois scientifique, journaliste et homme politique, il participe à la rédaction de la Déclaration
d’Indépendance. De nombreux projets d’urbanisation sont dus à son influence. Sa maison a disparu mais un musée
demeure à son emplacement. Edgar Allan Poe (1809-1849), romancier et poète, créateur des «Histoires
extraordinaires» ou encore Grace Kelly (actrice hollywoodienne devenue, plus tard, Princesse de Monaco) dont le père
avait fait fortune dans la fabrication de tuiles rouges. Le Berceau de l’Amérique A Independance Hall, façade de style
georgien, fut rédigée et ratifiée la Déclaration d’Indépendance, véritable acte de naissance des Etats-Unis d’
Thomas Jefferson (1743-1826) 3ème Président des USA (à qui Napoléon vendit la Louisiane en 1803) entérina le
document affirmant que «tous les hommes sont créés égaux» le 4 juillet 1776. La Constitution fut adoptée par George
Washington (1er Président des Etats-Unis) en 1787. Toute cette histoire est racontée dans «l’Independance National
Historical Park» - le kilomètre carré le plus historique des USA - et l’Indépendance Hall où était d’abord exposÃ
cloche de l’Indépendance. Depuis elle a déménagé et se trouve dans le «Liberty Bell Pavilion». Fêlée en 1835,
plus tinté depuis 1846. Elle «proclame la liberté à travers tout le pays et à tous ses habitants». Cette fêlure exprime
aussi combien la liberté est fragile... Le pavillon de verre a été construit pour le bicentenaire des USA. Philadelphie a
aussi été la première grande ville US à être administrée par un Maire noir. Le City Hall est le plus grand hôtel de ville
des USA avec ses 750 pièces de style baroque «Renaissance Française» (1894) et la statue en bronze de William
Penn sur le beffroi de 167 mètres. Pendant 86 ans, il fut interdit aux nouvelles constructions de dépasser la statue de
William Penn qui trône (depuis 1901) au-dessus de l’Hôtel de Ville. Finalement, en 1987 cette loi fut abrogée et Monsieu
Penn reçu l’ombre de quelques gratte-ciel ! La Benjamin Franklin Pkwy abrite les musées : ce sont les America’s
Champs-Elysées ou Museum Row «The Kimmel Center», la plus belle salle de concert des USA Depuis décembre
2001, Philadelphie possède la plus belle salle de concert des USA : le Kimmel Center qui s’élève sur l’Avenue des A
L’architecte Rafael Vinoly a conçu un toit de verre arqué aux deux bâtiments indépendants : la salle de concert aux
2.500 places, en forme de violoncelle et recouverte d’acajou, et la salle de récital de 650 places. Une structure digne du
«Philadelphia Orchestra», une des formations musicales les plus fameuses au monde. Lors de notre passage, nous
avons pu apprécier un concert de l’Orchestre Philarmonique de Vienne : somptueux !  Le Musée Rodin A quatre blocs
du Philadelphia Museum of Art, sur les «Champs-Elysées» de Philadelphie, la Benjamin Franklin Pkwy, le Musée Rodin
a été légué par le magnat du cinéma, Jules Mastbaum (1872-1926) qui tomba amoureux des sculptures de Rodin alors
qu’il visitait Paris en 1923. (François-Auguste-René Rodin nacquit à Paris en 1840 et y mourut en 1917. Il révolutionna
les repères de la sculpture). Avec énergie, Mastbaum passa les trois années suivantes à  acquérir sculptures et dessins
de l’artiste créant le «Rodin Museum» pour «le plaisir de ses concitoyens». Le portail du musée reproduit la façad
du Château d’Issy qui avait été construit sur la propriété de Rodin à  Meudon en 1907. «The Rodin Museum»
des plus importante collections au monde de sculptures du 19ème ayant été créées par un seul artiste. Elle renferme
127 bronzes, marbres, plâtres, terres cuites... représentant tous les aspects de sa carrière dont le «Penseur», les
fameux «Bourgeois de Calais», «Le masque de l’homme au nez cassé» (notre illustration) ou encore l’Apothéo
Victor Hugo...La porte de l’Enfer qui occupa l’artiste pendant 37 ans, s’élève à l’entrée du musée. A 24 a
rencontre Rose Beuret avec laquelle il aura un fils et qu’il épousera...52 ans plus tard alors qu’ils sont tous deux très
malades. Ils disparaissent, elle deux semaines plus tard et lui, dix mois après. Sur leur tombe s’élève la piècemaîtresse du sculpteur «Le Penseur». Au musée de Philadelphie, on retrouve aussi des oeuvres sur la relation
tumultueuse du sculpteur (qui dura quinze ans) avec Camille Claudel. Le Musée Rodin ouvre à l’Hôtel Biron à Paris le 4
août 1919 et dix ans plus tard sera inauguré celui de Philadelphie. The Philadelphia Museum of Art Le Musée d’Art de
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Philadelphie, un immense monument néo-classique, est le 3ème musée Américain avec ses 500.000 pièces exposées
dans 200 galeries. Fondé en 1876, il renferme des collections uniques : impressionnistes et post-impressionnistes dont
«Les Tournesols» de Van Gogh. De nombreux Manet, Degas, Cézanne... Les peintres du XXème siècle : Picasso,
Matisse, Jasper Johns, Kandinsky, Klee, Dali... Une Collection d’Art Américain ; les Arts Européens du Moyen-Age au
18ème siècle ; les Arts Orientaux ainsi qu’une collection de sculptures. A VOIR AUSSI : l’Italien Market à Little Italy qu
servi de décor au film «Rocky» avec tous ses étalages de denrées directement importées de la «botte» et le Readi
Terminal Market (12ème rue et Filbert Street) en service depuis 1893 avec le célèbre glacier «Basett’s», les
boulangers, les bouchers, la marée et tous les négoces (fruits et légumes, spécialités) de la communauté Amish. Lors
d’un séjour à Philly, il ne faut pas râter un breakfast ou un lunch dans l’un des nombreux restaurants de cet endroit s
coloré ! Internet : http://www.readingterminalmarket.org LA FONDATION BARNES Le Docteur Albert C. Barnes, né Ã
Philadelphie (1872-1951) fit fortune dans l’élaboration d’un collyre, l’Argyrol. Passionné d’art, de psychologie
philosophie, il passa sa vie à accumuler 800 tableaux et plus de 2.000 objets, dans sa maison de Merion, à vingt minutes
de Philadelphie. Tous les tableaux y sont installés tels que les a laissés le Docteur Barnes, à sa mort, en 1951. Créée en
1922, la Fondation Barnes a pour but «de promouvoir l’éducation et la connaissance des Arts». Elle possède aussi une
unité de recherche et un arboretum pour l’étude du monde végétal. Pensant qu’Auguste Renoir était «le plus
peintre moderne», Albert Barnes en acquit 181 toiles ! On trouve 69 peintures de Cézanne dont «Gardanne». C’est
émouvant de traverser l’Atlantique pour se retrouver face au tableau du village où vous faites votre marché le dimanche
matin... D’ailleurs, une anecdote, le conservateur nous a dit, admiratif : «You are from Provence ? You know Gardanne
?»... Sûre... (Vous êtes de Provence, mais alors vous connaissez Gardanne ?). Il faut dire que depuis Cézanne,
Gardanne a «un peu» changé, mais le clocher est toujours là , tel qu’il l’immortalisa ! (Ci-dessus, le fameux tableau
collection inclut aussi 60 Matisse (le peintre, grand ami d’Albert Barnes, dessina une immense fresque «aux femmes
nues» en gris, bleu, rose et noir dans le hall d’entrée de la maison), des pièces de Picasso, du Douanier Rousseau,
Modigliani, Seurat, Soutine, Monet, Manet, Degas, Gauguin, Van Gogh, Mirot, Courbet, Corot... L’ambiance n’est pas
celle d’un musée mais d’une maison chaleureuse avec son atmosphère, ses souvenirs, la personnalité et la fantais
son propriétaire. Malheureusement, la Fondation Barnes n’est pas ouverte tous les jours et le nombre de visiteurs est
très limité. Prochainement, elle devrait déménager pour être accessible à un plus grand nombre de visiteurs… Avant
d’entreprendre le voyage, il est nécessaire de se renseigner pour les réservations. Internet :
http://www.barnesfoundation.org
Philadelphie est aussi très fière de ses équipes sportives professionnelles : les
Eagles (Football Américain), les Phillies (Base-ball), les Sixers (Basket-ball), les Flyers (Hockey sur glace), les Wings
(Crosse) ou les Charge (Football féminin). Toute l’année, se déroulent des événements sportifs : cyclisme, football
régates, tennis, aviron, marathon... A la découverte du Pays Amish, «Pennsylvania Dutch Country»
En voiture,
on quitte Philadelphie par la Route 76 puis on reprend la 222 Sud pour atteindre Lancaster une centaine de kilomètres
plus loin. Mennonites et Amishs... La différence Historiquement, les Amish sont une partie de la famille des
Anabaptistes (étymologiquement «les rebaptiseurs») dont l’origine remonte à 1525 à  Zurich avec leur leader Menno
Simons. Ils furent appelés Mennonites. Mais vers 1600, un certain Jacob Amann trouva que les Mennonites s’éloignaien
un peu des écritures et fonda une branche dissidente, plus stricte qui devint celle des Amishs. Les Amishs, comme les
Mennonites souffraient à la fois de la persécution des Protestants et des Catholiques car ils refusaient le baptême des
enfants et prônaient la séparation de l’église et de l’état. Ils répondirent, dès 1720 à l’invitation de William
Mennonites sont mois stricts : ils acceptent mieux les technologies modernes et s’intègrent peu à peu à la société
américaine. Là où les deux communautés se rejoignent : l’une comme l’autre ne font pas de prosélytisme. Intern
http://www.amishnews.com En ce dimanche matin de mars, la neige n’avait pas encore complètement disparu de la
campagne et nous nous sommes retrouvés, à Gordonville (à seulement quelques minutes de voiture de Lancaster) au
milieu d’une grande fête Amish. Il s’agissait d’une rencontre annuelle de vente aux enchères de matériel agricol
chevaux et divers objets (comme les voitures) appartenant à la communauté. Les Amish arrivaient, dès 9 heures du
matin, par familles entières pour fêter l’événement et sûrement aussi dans l’espoir de faire des affaires... Avant
s’immerger dans la communauté Amish, il faut s’arrêter au «Pennsylvania Dutch Visitor’s Bureau» (501, Gree
Road) qui propose une foule d’informations sur la région (visites, pôles d’intérêt, hébergement...) ou encore au
«Mennonite Information Center» pour une explication détaillée (en anglais) concernant les divers groupes
d’anabaptistes présents en Pennsylvanie. La communauté Amish est une branche particulièrement conservatrice du
protestantisme privilégiant la vie communautaire. Trois dogmes unissent ses adeptes : foi, famille et ferme... Ils pensent
que la ferme est le meilleur endroit pour éduquer leurs enfants qui vont à l’école (dirigée par la communauté) unique
de 8 à 14 ans. Les hommes mariés portent la barbe, mais pas de moustache, un pantalon, un veston noir et un grand
chapeau noir ressemblant un peu à celui des Juifs orthodoxes. En été, ils arborent un chapeau de paille. Les femmes ont
aussi des robes très simples (noires ou grises) et une coiffe. Un tablier blanc est de mise le dimanche. Elles adorent
cuisiner et les repas sont une partie centrale de la vie familiale, le secret de la confection des mets se transmettant de
mère en fille. Tous les produits sont faits à la maison et c’est bien ce qui intéresse les touristes américains si heureux d
trouver des racines ! En achetant les produits amishs (à la ferme, mais aussi sur les marchés historiques de Lancaster et
Philadelphie), le consommateur est sûr d’acquérir d’authentiques produits naturels : fruits et légumes (asperges, oi
maïs, pois, citrouilles, choux, tomates, fraises, pommes, miel, patates douces...)... Les boutiques amishs proposent
leurs célèbres bretzels, les tartes aux citrons, la tarte locale «Shoofly pie» à base de mélasse, le pain, leurs confitures
ainsi que les plats aux origines allemandes comme les saucisses ou la choucroute. Les femmes sont aussi
particulièrement adroites dans les travaux d’aiguilles et confectionnent leurs fameux «Quilts» qui ne sont pas des jupes
écossaises (!!!) mais des couverture en patchwork remarquablement imaginées, très colorées et appréciées dans le
monde entier. La vente de ces produits constitue un apport économique très important pour toute la communauté. Les
Amishs sont des colons allemands venus au 17ème siècle de Rhénanie, de Suisse, d’Alsace et du Palatinat. On les
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appelle les «Plain People» (gens simples). Ils vivent dans l’enseignement de la Bible strictement interprétée et décla
que «la technologie détruit les familles et sépare les membres de la communauté». Ils refusent de se faire
photographier et parlent un dialecte ancien allemand. Ils sont agriculteurs. Lancaster County est la seconde
communauté Amish des USA (après celle de l’Ohio) avec 22.000 personnes, mais c’est aussi la plus visitée. Origin
d’Europe (voir par ailleurs) et chassés par les persécutions, ces agriculteurs ont investi et fait prospérer la riche terre d
Pennsylvanie. Leur présence, médiatisée depuis une quinzaine d’années (1985) suite à la diffusion du film «Witne
(témoignage) tourné (par Peter Weir) dans leur communauté avec Harrison Ford, est désormais largement exploitée
touristiquement. Les Américains viennent de tout le pays pour voir ces drôles de concitoyens «Peculiar People» (gens
bizarres) refusant tout signe de modernisme et de progrès (qui - selon eux - porterait la discorde au sein même de la
famille) au royaume de la consommation !  Lancaster est la ville intérieure la plus ancienne des Etats-Unis (début du
18ème siècle) et la halle du marché revêtue de brique rouge, «Central Market», date de 1730. Cependant la façade
actuelle, de style Romanesque Revival a été remaniée en 1889. A côté, l’Heritage Center Museum se loge dans
l’ancienne mairie, déclarée «Monument Historique».
Une exception culturelle... A une heure de voiture de
Philadelphie, nous voilà plongés dans la 4ème dimension...Les Amishs circulant en carriole et refusant les voitures,
l’électricité ou la télévision, la vaccination, les engrais chimiques... sont bien une particularité au royaume de la
consommation ! Ces «Peculiar People» , sont vraiment une spécificité et, comme on dirait aujourd’hui «une exceptio
culturelle»... Vous avez dit «Bizarres» ? Certes, ils le sont bien avec leur dialecte allemand agrémenté de mots
anglais (Dutch étant la déformation de deutch), leurs carrioles austères et leur «Conservatrice Attitude» ! Imaginez un
supermarché... Devant la porte la rangée de caddies pour faire ses courses... Mais sur le parking, à la place des voitures,
ces étranges carrosses appelés «buggies»... Quel réalisateur est-il en train de tourner ? De la voiture attelée à un be
cheval brun genre ceux qui font les courses (à l’hippodrome, pas au supermarché !) descendent deux femmes
«déguisées» paysannes du 18ème siècle accompagnées de trois ou quatre enfants tout aussi curieusement vêtus...
ne s’agit pas d’un «casting» mais des familles Amishs venus s’approvisionner... Ballet étrange que ces drôles
citoyens américains vidant le contenu de leurs caddies dans leurs drôles de voitures... (Hélas, interdit de
photographier...). L’intérieur du supermarché est tout aussi mystérieux : pas de lumière (électricité interdite), seule
de pâles lampes à gaz. Les denrées sont, en grande partie, celles de leur propre production auxquelles s’ajoutent quand
même les aliments-phares made in America : chips, sodas, bonbons... The Amish Experience Comme les Américains
ont toujours tendance à la mise en scène, ils ont créé une sorte «d’Amishland» (entre Bird-in-Hand et Intercourse su
Route 340) «The Amish Experience» afin d’expliquer aux millions de visiteurs annuels ce qu’est la culture Amish :
réplique d’une maison Amish «Amish Country Homestead» , d’une ferme où est logé le restaurant (à la carte «
naturellement), d’une boutique et surtout une pièce de théâtre (Les rôles sont tenus par des acteurs non Amishs) doté
des effets techniques les plus modernes. «Cette pièce de théâtre, dit Brad Igou, vice-président du complexe, raconte
l’histoire de Jacob, un jeune Amish confronté à un choix crucial : celui de perpétuer la tradition ou d’y tourner le dos
s’engager dans la vie moderne. Cette décison, chaque jeune Amish doit la prendre aujourd’hui, même s’ils sont e
85% à perpétuer les traces du père»... Alors que l’histoire se déroule, des hologrammes exposent l’historique de
l’installation des Amishs en Pennsylvanie. PENNSYLVANIE, CARNET DE ROUTE Philadelphie : à University Square
(entre la 34ème et la 38ème rue), un quartier agréable avec ses galeries d’art, ses restaurants, son shopping, on
séjournera au Sheraton University City Hotel, (http://www.sheraton.com/universitycity) et surtout on ne manquera pas le
«White Dog Cafe», (http://www.whitedog.com) un endroit exceptionnel et qui, juste avant le début de la guerre se
permettait d’afficher une banderole «no war» sur ses façades ! Ce restaurant à la cuisine américaine de qualité, es
tenu par Judy Wicks qui milite activement pour une société plus sociale et plus écologique. De nombreux événements
artistiques, littéraires, humanitaires (au bénéfice de la Fondation «White Dog Cafe») ponctuent l’année dans une
ambiance chaleureuse et conviviale. Autre coup de coeur : «Tangerine» au 232, Market Street. Un restaurant branché,
au design très tendance et à la cuisine méditerranéo-marocaine où viennent dîner tous les yuppies et la jeunesse de
Philadelphie. Sites Internet :http://www.pcvb.orghttp://www.lancasteronline.com http://www.padutchcountry.com
Lancaster : Hébergement : Hampton Inn - 545, Greenfield Road. Internet : http://www.hampton-inn.com Coup de coeur :
Le Restaurant «The Pressroom» (26-28, West King Street), situé dans un immeuble historique «Steinman Hardware
Building» (la plus ancienne quincaillerie d’Amérique , datant de 1744, qui ferma ses portes en 1965) est décoré de
«Une» et d’articles de presse. On y déguste, dans une ambiance journalistique, une excellente cuisine italo-américain
Internet : http://www.pressroomrestaurant.com
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