Untitled - Le souffleur d`arundel
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Untitled - Le souffleur d`arundel
Charlotte Gabris est la marraine des Scènes du Souffleur 2014. L'humoriste suisse prend son rôle très au sérieux. Elle nous parle aussi de l'humour au féminin… ou pas. Rencontre. Charlotte Gabris, vous êtes marraine d'un festival pour la première fois. Quel effet cela vous fait-il? C'est la première fois que je suis marraine tout court ! Je suis très heureuse. Même mes copines ne voulaient pas que je sois marraine de leur enfant. Je prends donc ce rôle très au sérieux. C'est une responsabilité ? C'est une grosse responsabilité parce que je ne peux pas le faire qu'une seule année. Faut que je sois là à chaque anniversaire, que je m'occupe de ce festival, que je revienne chaque année, que je m'installe en Vendée. Donc, oui, c'est un sacré choix. Je le prends très à cœur. Chaque vendredi, le festival propose un concours pour les jeunes humoristes, Les Scènes du Souffleur. Lors de cette édition 2014, on constate une inscription record de femmes. La parité s'installe dans l'humour. Enfin ? Je trouve que c'est une très bonne chose. Y a certes de plus en plus de filles dans l'humour. Après, tant que ça étonnera, c'est qu'il y aura un problème. Le jour où il y aura beaucoup de femmes humoristes et que personne ne sera étonné, là, on aura franchi un cap. Mais pour l'instant, ce n'est pas encore le cas. Qu'est-ce-qui vous fait rire dans la vie et qui peut se retrouver dans vos spectacles ? Les situations que l'on prend à contre-pied, le décalage. Je suis une grande fan d'Albert Dupontel dans sa façon d'inventer des personnages qui sont très méchants mais qui sont extrêmement bien joués. Ça me fait rire. On retrouve cet esprit dans mon spectacle. Bon, bien sûr, pas à la hauteur d'Albert Dupontel. J'aime Patrick Timsit, les gens qui vont un peu loin. En résumé, l'univers de Charlotte Gabris, c'est quoi ? C'est pas que de l'humour. Mon envie, c'est de toucher les gens, pas forcément que les gens soient morts de rire du début à la fin. J'ai donc rassemblé des choses qui me touchent comme par exemple des vers de Musset. Y a un autre moment où je pleure sur une chanson d'Adèle parce que je dis que c'est la musique la plus déprimante du monde et que même si on gagne au loto, si on l'écoute, on est triste. J'aime bien passer d'une émotion à l'autre et que les gens sortent en se disant "il y a des moments où j'étais triste, d'autres où j'étais en colère, d'autres encore où j'ai ri, des moments où j'ai été choqué aussi." Ce n'est pas de la vanne au kilomètre, non. C'est plus l'envie d'avoir des points communs avec le public, d'être touchés des mêmes choses. Revenons aux Scènes du Souffleur. Un petit mot, un conseil aux jeunes humoristes qui vont tenter leur chance cet été ? Ça fait un peu cliché mais ne cherchez pas forcément à gagner ce concours. Ce que je veux dire, c'est que je n'ai jamais gagné aucun concours, mais j'ai toujours fait des rencontres intéressantes dans les festivals et ça m'a beaucoup appris. Faut pas se dire que ce sont forcément ceux qui gagnent un concours qui vont aller plus vite que toi. Faut juste être content et profiter de jouer devant un public. Il faut profiter de chaque instant, ne pas stresser en se disant "oh là là, est-ce que je vais gagner ?" Et au final tu ne profites même pas des 200 personnes qui étaient là alors que tu as eu un beau public. Faut profiter. Article à lire dans son intégralité sur le webzine La Roche & elles (www.laroche-et-elles.fr). Charlotte Gabris sera présente le 22 août lors du Show final, où seront récompensés les vainqueurs des Scènes du Souffleur 2014. Les stagiaires de cette semaine vous invitent à suivre leurs aventures en roman photo, une lecture d’été idéale ! Avec : Solène, Clara et Clara, Iris, Amina, Eve, Elodie, Charline, Lisa, Pierre-Alain, Louis-Hermès. DEJA IL Y A EU LA RENCONTRE LE 1ER JOUR A COTE DE LA VERANDA, NOTRE POINT DE RDV. CERTAINS SE CONNAISSAIENT DEJA PARCE QU’ILS AVAIENT PARTICIPE AUX STAGES L’AN DERNIER. ET PUIS D’AUTRES UN PEU PLUS TIMIDES… UN DES PREMIERS EXERCICES QU’ON A FAIT ETAIT D’APPRENDRE A GERER NOTRE ESPACE DE JEU. ON A TOUS BEAUCOUP AIME LA METAPHORE DE THOMAS. Ah oui je vois très bien, et c’est trop bon ! Hé ! Je les connais ! Salut Solène ! Salut ! Mais oui, on avait fait le stage ensemble l’année dernière ! ENSUITE ON A TRAVAILLE SUR L’IMPROVISATION. THOMAS NOUS A DONNE DES THEMES ET ON DEVAIT REFLECHIR PAR GROUPE POUR CREER UNE HISTOIRE. Attends… je réfléchis, c’est si facile ! Bon on fait comme on a dit, d’accord ? Non mais écoute-moi, j’ai une idée ON A TOUS CHOISI ENSEMBLE LES TEXTES QU’ON VA JOUER DEVANT LE PUBLIC. C’EST PAS SIMPLE DE REPARTIR LES ROLES. Etalez-vous ! Il faut que ça soit homogène comme une tartine de nutella… C’EST PAS FACILE DE SE FAIRE ENTENDRE SUR SCENE, ALORS ON A APPRIS A PROJETER LA VOIX LE PLUS LOIN POSSIBLE. Super je n’avance pas parce que je n’arrive pas à parler fort C’est quoi déjà ma phrase ? Ah oui « Comment dit-on bonjour dans ta langue ? » Je crois que c’est moi qui parle le plus fort, na na na ! BREF C’EST VRAIMENT CHOUETTE CETTE SEMAINE DE STAGE THEATRE, APPRENDRE EN S’AMUSANT C’EST TOP ! Cool et marant Trop bien Bien Génial Moi ! moi ! moi ! je veux jouer la promeneuse ! Nouveau Inimaginable Intéressant Oh non je veux pas faire le pêcheur… Moi ça m’est égal pourvu que je joue ! Super Cool Super cool