Chabadaboum - Le souffleur d`arundel

Chabadaboum !
Cherchant l’inspiration pour l’édito, je regarde la
programmation théâtrale de cette semaine. Et là je
m’inquiète : serait-ce une semaine à thème ? Aurais-je oublié
quelque chose ?
Je jette un œil inquiet au calendrier, les fêtes à souhaiter
m’aideront peut être à comprendre ce que j’ai raté. Valentin,
es-tu là ?
Non pourtant, bien au contraire. Les saints de cette semaine
ont même eu des destins amoureux plutôt tragiques. Voyezvous même : Samson, émasculé capillairement par Dalila,
Sainte Marthe, vierge sanctifiée (donc forcément pas une
référence côté vie amoureuse), Juliette, dont je ne vous
détaillerai pas la pathétique histoire de deux jours avec Roméo
et enfin Ignace, au « petit nom charmant » certes mais qu’on
n’imaginerait pas héros d’une comédie romantique avec une
fin heureuse genre un homme, une femme, une plage, un
baiser langoureux, chabadada…pardon, je m’égare, je suis
incorrigible.
Cette semaine donc, au festival de la comédie (romantique ou
pas) du Souffleur d’Arundel vous pourrez voir : « Les
inséparables », « une rencontre meethique » et « Fuis moi je te
suis ».
Vous savez bien comment finissent les histoires d’A en général,
reste à voir comment finissent les histoires d’A…rundel.
Bienvenue au Souffleur !
Edito d'Agathe Chaigneau
Belle rencontre avec le groupe La Vaguabonde
La Vaguabonde, quel drôle de nom pour un groupe… Vous
êtes fâchés avec l’orthographe ?
(Rires) C’est ce que beaucoup de monde pense à la
première lecture, avant de déceler qu’il y a un jeu de mots,
bien évidemment ! En fait, à l’origine le groupe s’appelait
« La vague qui abonde », phrase que nous avons contractée
en un seul mot qui indique également un nouveau sens
avec le vagabondage, l’errance, aussi bien de nos esprits
que de nos corps. Notre groupe de cinq personnes puise
dans de multiples influences culturelles et musicales pour
se forger sa propre identité.
Quelles sont les origines de votre groupe, passé d’un trio à
un quintet ?
Effectivement, au tout début, en 2009, nous étions trois
potes vendéens de Noirmoutier, Aizenay et Saint-Gilles,
avec pas mal d’accointances nantaises aussi, à faire de la
chanson française. Nous étions alors à mi-chemin entre la
variété française de qualité et le jazz manouche, de par le
jeu de guitare si spécifique à ce genre musical. Et puis en
2012, suite à des rencontres et des envies, le groupe est
passé de trois à cinq membres, et a développé des accents
plus rock, plus swingués. Nous avons ainsi atteint notre
maturité en trouvant notre grain musical, avec toujours des
textes en français qui sont très importants pour nous.
Contrairement à plein de groupes qui misent plus sur la
musique que sur les textes, vous portez une attention
particulière aux paroles de vos compositions. Pourquoi ?
Nous avons des convictions personnelles que nous
entendons porter sur toutes les scènes, par des paroles
évoquant les grands maux de notre société. L’inspiration
vient de notre vie quotidienne, de nos voyages, de nos
rencontres, de l’actualité… Nous entendons aussi bien
défendre les droits élémentaires des gens les plus faibles
que l’écologie, car notre planète est vraiment maltraitée.
Maintenant, tous nos morceaux ne sont pas non plus des
cris d’alarme ou de désespoir, hein, nos concerts restent
très festifs et très rythmés ! Nous nous inscrivons en droite
ligne de groupes comme les Têtes Raides, Négresses Vertes
et autres VRP, avec de la dénonciation par l’humour ou la
dérision aussi, ce qui permet de mieux faire passer nos
messages.
Le groupe semble bien marcher, au vu de votre riche
actualité musicale en terme de sortie d’albums et de dates
de concert, le confirmez-vous ?
Ah oui, ça marche plutôt bien pour nous depuis quelque
temps, ça fait plaisir ! Là, on vient de sortir notre troisième
album en juin, qui est déjà écoulé et est en cours de
réédition, à notre grande surprise quand même… Notre
objectif est de faire un album par an, avec bien
évidemment que des compos personnelles qui font
l’identité du groupe. Les concerts marchent fort aussi,
puisque d’ici la fin de l’année nous devrions arriver à une
quarantaine de dates. Rien que cet été, notre petite
tournée comporte vingt dates, dont pas mal en Vendée.
C’est la deuxième fois que nous revenons avec grand plaisir
jouer sur les quais de La Chaume pour le Souffleur
d’Arundel, soyez assuré que nous allons mettre le feu dans
le quartier !
Au vu de votre succès croissant, arrivez-vous à vivre de
votre art, ou bien est-ce encore difficile ?
Non, pas encore, même si nous aimerions tous devenir
pros, juste se consacrer à notre musique, à la création et
aux concerts. Ce rêve sera peut-être bientôt réalisable,
mais pour l’instant nous exerçons tous un autre métier à
côté : un est menuisier, un autre caviste, ou troisième
chauffeur-routier ! Quelque part, c’est bien aussi d’avoir un
métier à côté de la musique,
cela permet à la fois de
s’évader et de trouver bien
des sources d’inspiration
pour les textes et les
musiques. Reste que si un
jour on peut vraiment vivre
décemment
de
notre
musique, je crois que nous le
ferons sans hésiter !
Propos recueillis par Fabache
La Vaguabonde (chanson française, rock, jazz manouche),
en concert le jeudi 31 juillet, à 21 h 30,
sur la scène du Souffleur, quai de La Chaume.
Pour plus d’infos sur le groupe, ses albums,
et toutes ses dates de concert : www.lavaguabonde.com
Etes-vous fait pour les stages théâtre du Souffleur d’Arundel ?
Cette semaine les jeunes stagiaires théâtre vous proposent de tester votre capacité à participer aux stages théâtre
que le festival de la comédie organise tous les ans. Entourez la lettre correspondant à votre réponse.
Comptabilisez le nombre maximum de mêmes lettres et vous saurez quel stagiaire vous êtes !
Question 1 : Comment pensez-vous
vous inscrire au stage ?
A- Longtemps à l’avance pour
pouvoir choisir ma semaine.
B- Juste au début de l’été parce
que je n’arrive pas à me
décider !!!
C- A la dernière minute, avec le
risque que ça soit complet.
Question 2 : En allant au stage le
premier jour vous vous sentez ?
A- Détendu et super content
parce que je sais que je vais
passer un bon moment.
B- Un peu stressé parce que c’est
ère
ma 1 fois et que je ne
connais personne…
C- Pas très envie d’y aller, c’est tôt
le matin alors que c’est les
vacances !
Question 3 : En arrivant comment vous
comportez-vous ?
A- Je vais voir un peu tout le
monde pour faire
connaissance.
B- J’attends un peu timidement
que les autres viennent vers
moi.
C- Je reste dans mon coin.
Test élaboré par : Sarah, Perrine, Elodie,
Océane, Anouck, Léa, Noa, Romain,
Mathilde, Titouan, Zoé, Camille, Juliette
Question 4 : Lorsque vous montez sur
ère
scène pour la 1 fois :
A- Je profite du moment et
j’occupe l’espace !
B- Je me fais discret et reste à
côté des gens que je connais.
C- Je reste au fond de la scène, je
n’ai pas envie qu’on me voie…
Question 5 : Quand Thomas
(l’intervenant théâtre) propose de
travailler sur des improvisations :
A- Je propose des idées tout en
écoutant et en tenant compte
de celles des autres.
B- J’ai des idées mais je n’ose pas
les proposer.
C- Je laisse les autres faire, ils ont
l’air d’avoir plein d’idées.
Question 6 : On est en milieu de
semaine, la fatigue se fait sentir…
A- J’arrive quand même de bonne
humeur, parce que c’est sympa
comme semaine !
B- Je serais bien resté au lit. Mais
je prends goût au théâtre.
C- Pas envie, mais pas le choix !
Question 7 : Comment vous trouvez
l’intervenant théâtre ?
A- Super ! Il m’apprend plein de
chose, il est sympa et drôle !
B- Il me fait un peu peur, il a l’air
sévère
C- Il boit trop de café, et
considère sa tasse comme une
personne…
Question 8 : Pour la représentation de
fin de stage :
A- J’ai trop hâte, je connais mon
texte par cœur, et tous mes
accessoires sont Ok.
B- Je me sens un peu stressé, mais
j’ai quand même envie de le
faire pour le défi et les copains.
C- J’ai top la flemme, en fait le
théâtre ça demande un peu
d’investissement.
Question 9 : Le stage est terminé, la
représentation s’est bien passée,
comment vous sentez-vous ?
A- Heureux d’avoir participé,
envie de revenir et triste de
quitter cette petite bande de
copains éphémère.
B- Ça n’a pas toujours été facile,
mais j’ai vaincu ma timidité, et
c’était vraiment chouette !
C- Le théâtre ce n’est pas mon
truc.
Question 10 : Vous conseillez le stage :
A- A tous ceux qui aiment le
théâtre, qui en font et qui
souhaitent en faire autrement
ou qui ont juste envie de
découvrir.
B- A ceux qui sont timides et qui
ont envie de tester si ça leur
plaît.
C- Je garderais cette expérience
pour moi.
Résultats
Si vous avez un maximum de :
A- Vous êtes fait pour les
stages théâtre du Souffleur
d’Arundel, vous y passerez
un excellent moment.
B- Ça va vous demander un
peu d’effort, mais vous allez
vous révéler et vaincre votre
timidité.
C- Ça ne vous plaira peut-être
pas, mais vous reconnaîtrez
que l’expérience reste
intéressante.