Yiking Voie Royale

Yiking
Voie Royale
Vérité Intérieure
JACQUES WARIN
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FRANCE
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Yiking
Voie Royale
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Montage Couverture : Sylvain Louis
Autres images : Istock photos, 123rf
© Editions Alliance Magique. Tous droits réservés.
ISBN : 978-2-36736-008-9
Dépôt légal : 4eme trimestre 2013
Vérité Intérieure
________
2013
Editions Alliance Magique
« À Françoise, ma femme, mon Passé, mon Présent, mon Futur »
Introduction
Depuis le XIXe siècle le Yiking est une source d’intérêt pour les sinologues, les
scientifiques, les psychologues, les musiciens, les artistes de toutes les écoles
et de toutes les tendances. Aujourd’hui encore, la littérature fleuri à son sujet,
comme la prairie au printemps.
Mon intention n’est pas de refaire ce qui a déjà été fait, mais de proposer un
ouvrage destiné à la pratique de l’art de l’interprétation, sans pour autant en
fournir une toute faite telle que tous les Yiking “prêt à interpréter” proposent
et que l’on trouve en grande quantité dans les librairies. J’en ai moi-même
commis trois 1, mais j’ai pris conscience que ces livres, les miens comme les
autres, n’offrent qu’une proposition limitée, imparfaite et partielle, alors que le
Yiking donne une vision complète du monde et de l’univers, ce qui ne peut être
contenu dans un texte parcellaire et réducteur.
C’est un constat indéniable que le Yiking n’est pas interprétable à l’avance si
l’on se réfère aux différents textes chinois anciens, dont on admet que le sens
ancien a été perdu, ainsi qu’à tous les commentateurs qui se sont succédés
1) *Votre avenir au quotidien par le Yiking ED. Grancher.
*Le Tao du Yiking ED. Du Rocher.
*La Main divinatoire chinoise. ED. Chariot d’Or
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dans la Chine ancienne et moderne et aux très honorables sinologues de tous
les pays, plus axés sur la traduction des textes Chinois que sur l’interprétation
du Yiking auquel ils dénient toute valeur oraculaire sauf en quelques rares
exceptions.
Dans mon premier ouvrage, j’ai accompli les 4096 combinaisons des 64
hexagrammes avec un texte interprétatif pour chacune. Dans le second je me
suis aperçu que j’aurais pu refaire toutes les interprétations avec des mots
différents et parfois même avec des sens différents. J’ai tenté d’offrir au lecteur
pratiquant la méthode d’interprétation de chaque hexagramme sur 2 pages de
manière à visualiser d‘un seul coup d’œil panoramique à gauche les éléments
structurels et à droite les traits avec leurs significations s‘ils sont mutants ou
non, j’ai regretté que mon ancien éditeur n’ait pas respecté la présentation de
mon ouvrage, y compris la couverture où devait figurer deux hexagrammes
heureux et complémentaires, traduisant l’objectif du livre : le 53 et le 11, ce
qui signifiait que le développement progressif permet d’aboutir à la parfaite
harmonie avec soi-même et avec le monde grâce au Yiking et à sa pratique. Le
11 a été remplacé, malencontreusement, par le 36 exprimant une adversité !
Au final il est évident que les structures du Yiking contiennent toutes les
interprétations possibles, mais que personne ne pourra jamais les enfermer
dans un livre. C’est pour cette raison qu’au fil des siècles les commentateurs
Chinois nous ont livré des monuments de textes en rapport avec leurs
convictions propres, leurs courants de pensées, et leurs intentions. Il en est de
même aujourd’hui où chacun y va de son lyrisme personnel. Pourtant, depuis
son origine le Yiking est simplement basé sur les deux fondamentaux qui ne
forment qu’un : le couple siamois “Yin/Yang”.
En conclusion : l’interprétation du Yiking ne peut être réalisée qu’au seul
moment du tirage, par la personne qui l’effectue et les termes employés ne
pourront surgir qu’en cet instant unique et privilégié où chaque individu sera en
adéquation avec sa question, son univers et le Yiking qui de par ses structures
stimulera son interprétation intuitive, laquelle ne pourra être réutilisée en ces
termes dans un prochain tirage.
Voici un extrait du livre de Richard Wilhelm page 302 qui illustre bien mon
propos :
“Ils ont contemplé les changements dans l’obscurité et dans la lumière
et ils ont établi les hexagrammes d’après eux. Ils ont produit des
mouvements dans le ferme et le malléable, et ils ont ainsi fait naître les
différents traits. Ils se sont mis en harmonie avec la voie et la vertu et, en
conformité avec elles, ont établi l’ordre de ce qui est juste. En examinant
soigneusement et jusqu’au bout l’ordre du monde et en explorant la loi
de leur propre nature intérieure Jusqu’au centre le plus secret, ils sont
parvenus à l’intelligence de la destinée.”
C’est ce que nous allons faire, avec l’engagement formel de ne jamais vous
imposer la moindre interprétation personnelle. Uniquement la méthode et ses
règles. Une autre citation du même livre page 325 donne le fil conducteur de la
disposition d’esprit dans laquelle nous devons nous trouver et du maître unique
qui devra nous guider dans notre pratique :
“Ce qui est aisé est aisé à connaître,
Ce qui est simple est simple à suivre”
Voilà exprimée l’ambition de ce livre. C’est également le seul conseil majeur
qu’il nous sera permis de vous transmettre, conservez l’aisance et la simplicité
dans votre pratique et si vous avez le sentiment qu’à un moment elles vous font
défaut, alors revenez aux fondamentaux et reprenez avec un esprit neuf votre
pratique. C’est le seul effort que demandent “L’aisance et la Simplicité”.
L’idée fondatrice du Yiking c’est le Yin/Yang, bien qu’il semble qu’en des temps
reculés on parlait seulement du ferme et du malléable ou du clair et de l’obscur
ou encore du versant à l’ombre et du versant clair, de l‘adret et de l’ubac. Mais
pour faciliter la pratique rien ne vous empêche d’utiliser la terminologie familière
Yin/Yang. Les aspects Yin/Yang se retrouvent dans tous les domaines d’activité
humaine, dans la nature et tout ce qui la compose, ainsi que dans l’univers et
au-delà.
De cette manière, seuls les éléments structurels du Yiking seront nécessaires
pour vous aider et vous accompagner dans votre pratique de l’oracle, peu importe
votre formulation c’est le sens qui sera important, associé à la connaissance du
sujet qui vous préoccupe et à l’aide que les éléments de l’interprétation pourront
vous apporter.
Nous avons la certitude de leur existence complémentaire et même d’une loi
fondamentale selon laquelle l’un ne pourrait pas exister sans l’autre. Exemple
simple : “Yin représente le noir et Yang le blanc, si le noir n’existait pas cette
page resterait blanche et inversement”, et sans le «contraste» rien ne serait
visible et n’aurait de forme, ni dans le ciel, ni sur la Terre. Autrement dit, sans
l’ombre et la lumière associée, ce serait le néant invisible et imperceptible.
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Observez tout autour de vous et prenez conscience de ce qui vous permet de
voir et vous pourrez appréhender, instantanément, si ce n’est déjà fait, la notion
Yin/Yang.
Par ailleurs ce que les chinois appelaient «l’intelligence de la destinée»
est perçue aujourd’hui comme de «la divination» et de ce fait rejeté par les
sinologues qui se réclament de la pensée Confucianiste, auréolés d’un sérieux
universitaire et quasi scientifique de bon aloi. Ce qui n’empêche nullement,
des gens très sérieux, de parler de prévisionnel, de prospective, de projection
dans le futur. D’anticipation, d’estimation, de perspective, de présomption, de
probabilité, et j’en passe.
Quoi qu’il en soit et quel que soit le terme utilisé, la préoccupation majeure de
chaque humain, reste celle de savoir de quoi sera fait demain. Il ne s’agit pas
pour autant de rejeter la recherche de la connaissance de soi et de l’«Ici et
Maintenant» d’ailleurs. En fait il s’agit surtout de ne rien rejeter, mais d’agir en
pleine conscience de la réalité et la connaissance du futur en fait partie.
Le Bouddha et ses premiers disciples, parmi les différents dons que leur
réalisation ultime leur avait conférés, possédaient la connaissance de leurs
vies passées et la capacité de se projeter dans l’avenir. Les «Saints Sages»
chinois du passé avaient conçu le Yiking dans cette intention. Vous trouverez
quelques extraits des études faites par différents universitaires sur l’origine du
Yiking dans les « Appendices ».
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Yiking
Interprétatif
Selon la méthode
LES TROIS NIVEAUX DE L’INTERPRÉTATION
FAIRE LE T.R.I.
Traductions>Règles>Intuition
Le Yiking est un oracle et comme tel, il ne faut pas vouloir faire une interprétation
à l’emporte-pièce comme on pourrait le faire dans le cas d’une voyance directe.
Le principe est simplement exposé dans le livre de R. Wilhelm.2
1er niveau:
Traductions / Traducteurs.
“Prends d’abord les mots”
Les mots sont les termes de la question, ce sont les textes des oracles chinois
traduits en français. Ce sont les différentes traductions et les traductions
différentes ! Quelle que soit la traduction choisie, l’essentiel est d’être en accord
avec elle. En effet il faut savoir qu’il n’y a pas et qu’il n’y aura jamais de traduction
parfaite car le sens originel est perdue. De plus chaque traducteur a un parti
pris qui l’obligera fatalement à laisser de côté les autres. Chaque traduction est
partisane et ne pourra jamais restituer, fidèlement, le sens des expressions de
l’écriture chinoise, ni traduire complètement, l’esprit chinois à l’esprit occidental.
Certains traducteurs du générique “ Yiking ” parlent de “Changement“, comme
l’explique PLF.PHILASTRE dans son Introduction, de “Mutation”, nom donné
probablement par ZOTTOLI dans sa version latine, ainsi intitulé par R. DE
BECKER dans la réédition de la traduction de C. DE HARLEZ qui ne comportait
pas de titre à l’origine, et de “Transformation“ par R. WILHELM.
Dans les temps anciens le Yiking est devenu un livre canonique et faisait
partie des cinq classiques : Classique des documents (Shujing) - Classique
des vers (Shijing) - Annales des Printemps et Automnes (Chunqiu), - Classique
des rites (Lijing) - Classique des mutations (Yijing). Ce dernier est dit le plus
ancien. Dans les Rites de Tsheou, on parle du surintendant de la divination.
Il se devait de veiller au respect des règles des trois Yi dont la signification est « changement ». Il y avait le « Lien shan » soit : « Chaînes des Montagnes »
2) page 385 - Chapitre VIII. Usage du Livre des Transformations : Les traits.
À lire : Les paragraphes : 1, 2 et 3.
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parce que la classification des hexagrammes commençait par le 52 La
Montagne ou L’immobilisation. Le deuxième « Kouei mang » qui signifierait
«Retour et Concèlement» dont le sens serait que tous les sujets s’y retrouvent
et y reviennent. Puis le « Tsheou yi » aujourd’hui le « Djohi » qui est également
le nom du centre d’étude éponyme de l’oracle Chinois. Ce nom aurait pour sens
« Changements dans la révolution circulaire » et serait rattaché à la dynastie
des Tsheou (1046 à 256 av- JC). Les textes des traits des hexagrammes sont
attribués à son fondateur Wen Wang et à son fils le duc de Tsheou. Les trois
Yi seraient le même livre, mais appartenant à différentes dynasties : le Lien
shan pour la première (Hia), le Kouei tsang celui de la deuxième (Sheang) et le
Tsheou Yi de la troisième du même nom.
La difficulté à choisir entre ces trois termes vient du fait que ce sont les trois
phases de l’évolution normale de la vie qui se perpétue sans cesse et évolue
au gré des bouleversements inhérents aux choses et aux êtres. À y regarder de
plus près toute transformation commence par l’impulsion du changement, suivi
d’une mutation avant d’aboutir à une transformation. Prenons un exemple et
observons le déroulement de ce processus: vous êtes assis dans votre séjour
et vous vous levez (changement de position), vous marchez dans une direction
(mutation) et vous allez dans une autre pièce où une autre tâche vous attends
(transformation de l’activité). Dans la pratique du Yiking c’est la même chose,
la transformation est le résultat du changement opéré par le tirage à l’aide de
baguette d’achillée ou de pièces de monnaies. Les deux chiffres du changement
sont le 6 pour le yin et 9 pour le yang, ils initient la mutation du yin et du yang en
leur contraire et transforment, yin devenant yang, et inversement.
Ce sont aussi les mots que l’on trouve dans l’hexagramme «le Contexte Actuel».
Le numéro et le nom de l’hexagramme. les noms des trigrammes supérieur/
Inférieur et leurs définitions. La position du ou des traits mutants, comprenant
un commentaire pour chacun, le dérivé et sa notation. S’ils sont “Gouvernant et
/ ou Constituant” c’est à dire : si ces fonctions sont séparées ou non.
Écrire sur une feuille de papier (voir modèles) dans l’ordre tous les mots que
vous relèverez en suivant les indications ci-dessus. Attention! Ce ne sont que
des mots clés ou des phrases clés, en aucun cas il ne faut prendre au pied de
la lettre tout ce qui est écrit. Ce sont des textes indicatifs qui montrent la route
vers votre réponse et non la réponse elle-même.
Le plus important est d’adopter une philosophie de tirage. Par exemple
introspective ou divinatoire. Prédictive du futur ou descriptive du présent,
sachant que le présent c’est le moment qui va dans le passé et le futur le
moment qui vient dans le présent. Mais par-dessus tout, ne ratez pas votre
interrogation, demandez ce que vous voulez vraiment savoir et dont vous
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ignorez la réponse et surtout soyez sûr que vous n’avez pas, au plus profond
de vous-même, le désir d’une réponse à votre convenance.
“Réfléchis au sens”
3ème niveau:
Intuition.
“Si tu n’es pas l’homme qu’il faut le sens ne s’ouvre pas pour toi.”
(Notre version)
La réflexion sera la partie la plus importante car c’est d’elle que surgira la
véritable compréhension des éléments combinés que vous aurez noté plus
avant. C’est pourquoi on ne peut assimiler la pratique divinatoire du Yiking à
la voyance traditionnelle. Les paroles attribuées à Confucius traduisent très
bien cette nécessité: “L’écrit ne peut pas exprimer entièrement les paroles.
Les paroles ne peuvent pas exprimer complètement les pensées” 3. Mais la
réflexion vous conduira à la compréhension de la réponse et à son application
dans le sujet qui vous intéresse.
2ème niveau:
“Si tu es l’homme (l’humain) qu’il faut le sens s’ouvre pour toi.”
Maintenant vient le moment crucial de l’interprétation véritable, personnelle et
intuitive, qui n’appartient qu’à nous seul! L’ouverture du sens sera confirmée par
la réalité des faits. Si ce n’est pas le cas, n’hésitez pas à reprendre les éléments
de votre tirage, pour comprendre ce qui vous a échappé ou ce que vous avez
refusé de voir (c’est le cas le plus fréquent). Comme le disait Rudyard Kipling :
« Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite et recevoir ces deux menteurs
d’un même front, [...] Alors, les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire seront à
tout jamais tes esclaves soumis. Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire.
Tu seras un Homme, mon fils. »
Règles Fixes.
“Puis les lois fixes se révèlent” Huit fois Huit Trigrammes donnent
Soixante-quatre Ensembles Événementiels
Les lois fixes sont celles que nous avons décrites et décryptées dans ce livre et
grâce auxquelles vous pourrez acquérir l’aisance et la simplicité dans l’usage et
l’interprétation de l’oracle chinois. C’est la trame et les éléments structurels que
vous trouverez un peu plus loin. Mais sachez dors et déjà qu’un hexagramme
est composé de six traits soit Yin soit Yang et qu’il faut prendre en compte
les traits mutants accomplissant les trois étapes, « changement, mutation et
transformation », significatives de l’objet de la question à l’origine du tirage.
Ces lois ou règles fixes doivent être connues et mises en évidence car elles
constituent les signaux visibles, les panneaux indicateurs du chemin à parcourir
pour parvenir à la destination juste de l’interprétation correcte du message
délivré par l’oracle. Dès lors, il est évident qu’il n’est pas pensable de vouloir
faire une interprétation dans la précipitation, mais bien au contraire dans le
calme et en prenant le temps.
Une autre évidence de la nature: rien ne demeure en l’état, selon la célèbre
phrase, attribuée à Lavoisier: “Rien ne se crée, Rien ne se perd, Tout se
transforme”. Cependant on attribue à Fu hi, selon la légende, l’invention des
trigrammes issue de l’observation complète de la nature céleste, terrestre,
animale et humaine. En partant d’une ligne continue pour le yang et d’une
ligne brisée pour le yin et en les combinant sur trois niveaux se sont formés
les trigrammes. La superposition des huit trigrammes a naturellement fait
apparaître les soixante quatre hexagrammes.
3) Livre des Transformations Richard WILHELM page 359 (Chapitre XII. Récapitulation.
Paragraphe 2)
PA KOUA
Huit Trigrammes dans l’espace et le Tai ji central. Ne pas confondre avec
le Tao, dont les structures, qui gèrent l’ensemble,
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sont invisibles, impalpables et indéfinissables.
LA QUESTION DONT IL EST QUESTION.
La question doit traduire votre interrogation face à un événement, un choix ou
des circonstances particulières vis à vis desquelles vos propres réponses vous
laissent perplexe, dans l’incertitude, voir même, sans solution.
Comment formuler sa question? Commencez par la formuler comme elle vous
vient, sans recherche littéraire, sans retenue et peut être même, sans pudeur.
Puis examinez-la, pour vérifier si la réponse n’est pas dans la question et si
vous souhaitez, réellement en obtenir une qui ne soit pas, obligatoirement, celle
que, en votre for intérieur vous désirez entendre.
Le Yiking originel est contenu dans ce tableau
Le 6 ou le 9 sont les signes du “Changement“ de nature. Cela met en route le
processus des “Mutations” yin/yang, qui révélera la “Transformation” devenue
visible. Le tirage se fait avec des pièces de monnaies ou des baguettes. Encore
une fois c’est vous qui décidez. À l’époque de la Chine ancienne, il était de
tradition de consulter l’achillée, la plante qui servait à confectionner les
baguettes. Les sujets soumis à la divination étaient variés, mais concernaient
essentiellement les événements de la famille royale (naissance, décès,
mariages), les expéditions militaires et demandes de tribut, le temps, les
récoltes et les rituels à accomplir. Voyons le tirage par les pièces de monnaies.
Il faut 3 pièces du même modèle. Si vous possédez des sapèques chinoises ou
des reproductions, choisissez votre côté Pile et votre côté Face, c’est juste une
affaire de convention personnelle, le côté pile vaut 2 et le côté face vaut 3. C’est
simple comme dire bonjour. Vous jetez six fois les pièces, à chaque fois vous
tracez le trait correspondant l’un sur l’autre en commençant par le bas, du 1er
jusqu’au 6ème. Quatre combinaisons sont possibles:
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Certains disent qu’il faut un verbe d’action, ou qu’il faut dire “si je fais ceci” ou “si
je ne fais pas cela”. Vous pouvez adopter ces modèles s’ils vous conviennent,
mais les consultants qui sont venus me voir pendant des années m’ont fait
comprendre que leurs imposer mon point de vue dans la formulation des
questions leurs enlevait toute spontanéité, toute sincérité, et toute authenticité.
Que c’était une forme de dictature qui ne pouvait que les brimer dans leur quête
et nuire , finalement, au jaillissement du message et de l’information délivrée
par l’oracle du Yiking.
Il est probable que beaucoup ne seront pas de mon avis, et c’est exactement
ce que je vous recommande, “Soyez de votre avis” en la matière et ne laissez
à personne le soin de vous dire comment vous devez poser une question.
Essayez seulement d’être clair et précis en vous faisant à vous-même cette
simple affirmation:
“Savoir ! Connaître ! Résoudre l’objet de Ma Perplexité !”
Chercher ! Et Trouver !
La Question Authentique ! Et Non !
Volontariste !
Qui se cache au plus profond de moi.
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Les décisions.
6ème trait : Hors Du Monde 6ème place : (Les éléments d’achèvement) La
finalisation.
CA = Contexte Actuel (Hexagramme tirage) Le présent du Changement.
Dérivé : (hexagramme transformé ou non de chaque trait)
NC : Nouveau Contexte (Hexagramme Transformé).
HDC : Hors Du Contexte (Hexagramme Contraire). Ce que n’est pas le contexte
actuel, mais qui pourrait le devenir, si tous les traits se transforment.
La Vérité Intérieure
ÉLÉMENTS STRUCTURELS
«LA TRAME DE LA VOIE ROYALE»
ABRÉVIATIONS DES CODES ET DES FORMULES DE L’INTERPRÉTATION
Les traducteurs :
RW=Richard WILHELM. CH= Charles de HARLEZ.
PLFP=Paul Louis Félix PHILASTRE.
La figure de six traits :
H= Hexagramme.
Le Passé du Changement :
CDC= Cœur du Contexte= (Hexagramme nucléaire) issu de : CA (traits : 2-34-5).
Le Présent du Changement :
1er trait : Le Seuil 1ère place : (Les éléments d’introduction.)Le début.
2ème trait : Subalterne 2ème place : (Les éléments subalternes.)Les acteurs
internes.
3ème trait : Transitoire 3ème place : (Les éléments du passage) L’extériorisation.
4ème trait : Ministre 4ème place : (Les éléments de l’administration.)La gestion.
5ème trait : Souverain 5ème place : (Les éléments dirigeants.) Les responsables.
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L’HEXAGRAMME CONTEXTE ACTUEL
Le « Contexte Actuel » nous parait plus clair que la notion du « Présent » associé,
pour certain à « Moment ». Le Présent est, en fait, la chose la plus difficile à
définir!… Pourquoi? Tout simplement parce que le présent est insaisissable !
À priori c’est l’espace-temps entre le passé et le futur. Jusque-là ça va! Mais
où finit le passé et où commence le futur? Voyons! Si vous demandez quelque
chose et que l’on vous fasse répéter en disant «je n’ai pas bien entendu…»
que répondrez-vous? «J’ai dit avez-vous…?» et vous parlerez déjà au passé
simple. Hé oui! Le passé est simple lui, car il n’existe plus, mais le présent
c’est la seule chose qui existe vraiment. Le problème c’est qu’il disparaît aussi
vite qu’il est apparu. À chaque seconde, un instant présent existe et meurt
englouti dans le passé, puis un instant futur lui succède et connaît le même
sort, car l’usine du temps ne s’arrête jamais! Le Présent meurt et renaît à
chaque fraction de seconde, inlassablement. Tandis que parler du contexte,
c’est parler du sujet d’un questionnement. Il englobe toutes les phases et tous
les moments d’un présent, par nature, parfaitement imprécis. Nous n’avons
pas souvent l’occasion de prendre conscience de ce mouvement perpétuel que
seules les montres et les horloges tentent de reproduire et de maîtriser, avec
cependant, toujours une marge d’erreur que l’on s’efforce de rattraper ou de
compenser avec les années bissextiles. Il faudra donc se contenter du langage
conventionnel et appeler «Présent» ce qui ne l’est pas vraiment. Disons qu’il
s’agit du vécu d’une situation jusqu’à ce qu’elle soit aboutie ou révolue : le
présent c’est donc le cycle actuel dans lequel on se débat de notre mieux. Le
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présent comme on le voit est plein d’ambiguïté parce qu’il est à facettes et à
étages comme dans un hexagramme.
dans les hexagrammes # 20, 22, 23, 26, 27, 50 et 52.(voir plus loin les maîtres
gouvernants et constituants ainsi que les relations des traits entre eux)
Au premier trait c’est le premier temps d’une situation, c’est son début, son
commencement son démarrage. C’est le temps qui vient, celui qui entre quelque
part. C’est LE SEUIL. (Là sont : Les éléments d’introduction)
L’HEXAGRAMME COEUR DU CONTEXTE
Puis au deuxième trait, même s’il n’est pas très loin dans la situation, il s’y trouve
de plain-pied avec la charge d’y accomplir quelque chose, il peut représenter
un lien familial ou professionnel, mais toujours une fonction SUBALTERNE, (là
sont : Les éléments subalternes) quand bien même il maîtriserait la situation,
comme dans les hexagrammes # 2, 4, 7, 11, 13, 19, 28, 29, 30, 32, 36, 37, 38,
40, 42, 44, 47, 53, 58, 62 et 63.
Au troisième trait le passage du temps est d’actualité, car il doit franchir une
étape importante comportant un certain degré de dangerosité plus ou moins
bien calculé et plus ou moins important suivant l’hexagramme dans lequel il
figure. Parfois ce passage est parfaitement bien maîtrisé mais seulement dans
l’hexagramme # 15. C’est une phase TRANSITOIRE (là sont : Les éléments du
passage).
Si le temps présent parvient jusqu’au quatrième trait, il va jouir d’une position
beaucoup plus honorable et flatteuse, mais accompagné d’un surplus de
responsabilités avec des conséquences fastes ou néfastes suivant les cas. La
position est bien maîtrisée dans les hexagrammes # 16, 28, 31, 34 et 45. C’est
la position d’un MINISTRE (là sont : Les éléments de l’administration). Avec ses
aspirations et son siège éjectable.
Atteint le cinquième trait on se place dans un présent presque toujours faste,
car la place est princière voir royale ou à tout le moins gouvernante, comme
dans les hexagrammes # 1, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 17, 18, 20, 21,
25, 26, 27, 29, 30, 31, 33, 35, 36, 37, 38, 39, 40, 41, 42, 43, 44, 45, 46, 47, 48,
49, 50, 53, 54, 55, 56, 57, 58, 59, 60, 61, 62 et 64. C’est le SOUVERAIN (là
sont : Les éléments dirigeants).
Plus connu sous la dénomination «Nucléaire», nous avons préféré « Le Cœur »,
car il palpite de vie et le Yiking, justement, c’est la Vie !
Par contre la notion de noyau le traduit bien également, surtout si on visualise
la coquille dans laquelle il se trouve, bien que l’image soit un peu inerte et la
maturation de la graine longue cela reste, cependant, statique. Il faut savoir que
l’hexagramme cœur est formé grâce aux quatre traits intérieurs (2-3-4-5) les 1
et 6 les enveloppent telle une coque. Un autre phénomène apparaît : les 2e et
5e traits servent aux tracés du 1er et 6e trait de l’hexagramme cœur. Tandis que
le cœur du cœur les 3e et 4e traits vont servir à tracer le 2e et 4e pour l’un. (3e)
et le 3e et 5e pour l’autre (4e)
Concrètement on peut définir les relations des traits ainsi :
2ème trait du CA vient du 1er trait du CDC.
L’intérieur subalterne du contexte actuel est le produit ou la conséquence du
début originel du passé.
3éme trait du CA vient des 2ème et 4ème traits du CDC.
L’extériorisation du contexte actuel est le produit ou la conséquence de l’intérieur
subalterne et du ministre du passé.
4ème trait du CA vient de 3ème et 5ème traits du CDC.
Et puis il y a un moment où tout se termine, où le présent d’une situation arrive
à son terme et où tout s’achève, c’est le cas au sixième trait, les commentateurs
chinois le comparent souvent à quelqu’un qui s’éloigne du monde un peu
comme Lao Tseu selon sa légende. C’est un endroit HORS DU MONDE (là
sont : Les éléments d’achèvement). Il peut cependant signifier que l’on va trop
loin, mais si on en possède la maîtrise l’aboutissement sera faste, comme
La gestion du ministre du contexte actuel est le produit ou la conséquence de
l’extériorisation et du souverain décideur du passé.
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19
5ème trait du CA vient du 6ème trait du CDC.
Le souverain décideur du contexte actuel est le produit ou la conséquence
du comportement du sage hors du monde du passé. Le plus important étant