graffiti - Circonscription de PLAISIR

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graffiti - Circonscription de PLAISIR
GRAFFITI
Projet danse 2011-2012
Le projet de danse « GRAFFITI » réunit l'esthétique du
mouvement de la danse contemporaine et l'esthétique
picturale du graffiti, en plaçant le message, dansé ou
graffé, au cœur de la création et de l'expression artistique.
Lexique et rapide historique
(source : Wikipédia)
Graffiti
Les graffiti existent depuis des époques reculées, dont certains exemples remontent à la
Grèce antique ainsi qu'à l'Empire romain et peuvent aller de simple marques de griffures
à des peintures de murs élaborées. Dans les temps modernes, la peinture aérosol et les
marqueurs sont devenus les outils les plus utilisés. Dans la plupart des pays, « dessiner
» un ou plusieurs graffitis sur une propriété sans le consentement de son propriétaire
est considéré comme du vandalisme, lequel est punissable par la loi. Parfois, le graffiti
est employé pour communiquer un message politique et social. Il existe de nombreux
caractères et styles de graffiti, cette forme d'art évoluant rapidement.
Étymologie
Le mot italien graffiti dérive du latin graphium (éraflure) qui tire son étymologie du grec
graphein (γράφειν) qui signifie indifféremment écrire, dessiner ou peindre. Graffiti en
langue française vient de l'italien graffito, terme désignant un stylet à écrire. Son pluriel
italien est graffiti.
Usage actuel
En français, les graffiti issus de la tradition nord américaine (tags, graff, free style)
côtoient les graffiti issus de la tradition ouest-européenne (collages, pochoirs). Les
auteurs de ces graffiti sont appelés graffeurs ou graffiti-artists.
Ces graffeurs se font connaître en apposant leur signature, communément appelée «
blaze » , ou celle du collectif (posse , crew , squad, gang, etc...) auquel ils
appartiennent sous leurs oeuvres, les murs, les métros ou encore les camions.
Graffiti est le nom générique donné aux dessins ou inscriptions calligraphiées, peintes,
ou tracées de diverses manières sur un support qui n'est pas prévu pour cela. Certains
considèrent le graffiti comme une forme d'art qui mérite d'être exposée dans des
galeries tandis que d'autres le perçoivent comme indésirable. Dans ses formes les plus
élaborées, le graffiti est également une forme d'art graphique.
Le « Tag » est une signature. Il est soit apposé pour signer un graff soit utilisé seul et
pour lui-même.
Le « flop » est un lettrage en forme de bulle élaboré généralement d'un seul trait. Ce
procédé étant assez difficile à réaliser, certains graffeurs préfèrent les peindre lettre par
lettre.
Philippe FENIOUX – CPC EPS – Circonscription de Plaisir
GRAFFITI
Projet danse 2011-2012
Histoire
On distingue généralement le graffiti de la fresque par le statut illégal ou en tout cas
clandestin, de l'inscription. Ainsi est-il a priori douteux de qualifier les peintures
rupestres de graffiti, car nous ignorons leur statut à l'époque .
Les graffiti ont une grande importance en archéologie : ils font partie, avec les textes
épigraphiques, des témoignages écrits non littéraires, populaires, souvent très « vivants
» et aptes à nous révéler des aspects inédits des sociétés qui les ont produits.
Les graffiti antiques pouvaient être aussi bien des annonces électorales, des messages
de supporters à certains athlètes (sportifs ou gladiateurs), des messages à contenu
politique, religieux, érotique ou pornographique, personnel, etc...
New York
Le mouvement nord-américain a été très spectaculaire dans le métro de New York dont
les rames se sont subitement couvertes de noms . En quelques années, ces « tags »
(signatures) sont devenus de véritables typographies ; leurs auteurs ayant déclinés
l'écriture de leurs message (plus souvent leurs noms) afin d'en augmenter la visibilité ou
d'en développer le style pour marquer ou s'affirmer par leur personnalité et; pour faire
partie de la mémoire collective ne serait-ce que dans leurs milieu, parfois au moins
comme simple précurseur d'un style. Le but du graffiti nord américain étant au départ
d'obtenir « the Fame », c'est-à-dire la célébrité, la reconnaissance des autres taggers ou
graffers leur signifiant par là qu'ils existent. Tous les moyens seront bons pour cela. La
simple affirmation d'une identité (je me surnomme Taki, j'habite la 183e rue » , mon
nom parcourt la ville tous les jours, j'existe) s'est doublé d'ambitions plastiques, qui se
sont révélées être un autre moyen de se faire remarquer : ce n'est plus seulement le
graffeur le plus actif ou celui qui prend le plus de risques qui obtient une forme de
reconnaissance, mais aussi celui qui produit les oeuvres les plus belles. Des groupes se
forment et permettent aux graffeurs de s'unir pour exécuter des actions spectaculaires
(peindre plusieurs rames d'un train par exemple), pour ajouter un nom collectif à leur
nom individuel mais aussi pour s'affronter entre groupes, de manière pacifique ou non.
Tag
Le « Tag » (marque, signature) est le simple dessin du nom de l'artiste. Le geste est
généralement très travaillé, à la manière des calligraphies chinoises ou arabes. C'est un
logo plus qu'une écriture, et souvent, seuls les habitués parviennent à déchiffrer le nom
qui est écrit. Les techniques utilisées sont généralement l'aérosol, le marqueur,
l'autocollant (« sticker ») et, depuis la fin des années 2000, le pulvérisateur. Cette
dernière technique, difficile à maîtriser, impose un style basique et lisible des lettres.
Throw-Up, Block-Letters
Le « throw-Up », ou « flop » est une forme intermédiaire entre le tag et la pièce. La
lettre subie une première mise en volume très simplifiée et souvent réalisée dans un
style "bubble". En général, les throw-up sont réalisés en quelques minutes à l'aide de
deux couleurs (un remplissage et un contours). Ils sont destinés à couvrir une surface
moyenne, telle qu'un store métallique, un camion ou un mur de rue en un minimum de
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GRAFFITI
Projet danse 2011-2012
temps.
Les block-Letters sont réalisés à la bombe ou au rouleau sur de grandes surfaces visibles
de loin (bord d'autoroute, de voie ferrée). À l'origine de formes plutôt carrée (d'où leur
nom), ils sont réalisés le plus souvent avec un remplissage chrome (qui est la seule
couleur de bombe à recouvrir de façon efficace et durable les murs non apprêtés) et un
contour noir, ou l'inverse. Ces dernières années, de plus en plus de graffeurs ont
développé des block-Letters au rouleau, ce qui a eu pour effet de rajouter de la couleur
sur ces espaces péri-urbains.
Pièces et Fresques
Lorsque le graffeur a le temps, sur des "spots" légaux (murs d'expression libre, festivals,
commandes professionnelles) ou non ("Halls of Fame" situés dans des usines
désaffectées, sous des ponts ou dans des terrains vagues), il peut laisser libre cours à la
technique et aux finesses du graffiti en réalisant des pièces de façon individuelle ou en
groupe. Dans ces cas-là, le travail des couleurs et des formes n'est plus contraint par le
temps comme dans l'action illégale. Le style individuel de l'artiste se révèle tout comme
l'époque déterminant ce style.
Une pièce est un ensemble de lettres stylisées, c'est une représentation élaborée du
nom de l'artiste. Une pièce est réalisée avec 3 couleurs ou plus et peut être
accompagnée d'un personnage. Elle est souvent plus recherchée et complexe que les
autres type de graffiti.
Certains graffiti-artists peignent peu de lettres et se spécialisent dans le dessin de
décors figuratifs ou abstraits, ou bien de personnages. Le graffiti new-yorkais s'inspire
de plusieurs arts dits « mineurs », tels que la bande-dessinée , le tatouage et l'affiche.
Street Art
La catégorie street art rassemble les pochoirs, les interventions sur mobilier urbain, les
détournements publicitaires, les stickers, les affiches, les collages, les peintures qui ne
sont pas centrées sur un lettrage, les installations, etc...
Sketch
Le sketch est une esquisse ou un dessin perfectionné sur support papier. Il peut être
réalisé en noir et blanc ou en couleur. Il peut être simple ou complexe, représenté un
lettrage, un personnage ou encore un paysage. Le graffeur expose souvent ses meilleurs
sketch dans un blackbook qui est comme une bible dans l'univers du graffiti.
Philippe FENIOUX – CPC EPS – Circonscription de Plaisir
GRAFFITI
Projet danse 2011-2012
Exploitation pédagogique
Quelques pistes de travail
− tag, throw-up, block-letters, pièces et fresques
− artistes-peintres de référence : Jean-Michel Basquiat, Keith Haring, Kenny Scharf
− techniques artistiques du street art : pochoirs, interventions sur mobilier urbain,
détournements publicitaires, stickers, affiches, collages, peintures qui ne sont pas
centrées sur un lettrage, installations, etc...
− création des décors et des costumes
− calligraphie et lettrage
− peinture / dessin (caricature, BD, impressionnisme, cubisme, etc...)
− production d'écrits de différents types (poème, lettre, message, slogan, etc...)
− danse (travail sur des verbes d'action :griffer, érafler, écrire, dessiner, peindre)
− lien entre le geste dansé et le geste graphique/picturale
− moyen d'expression et de communication
− expression artistique
Philippe FENIOUX – CPC EPS – Circonscription de Plaisir

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